Ce rapport comprenant les détails de cette étude est constitué de 2 principales parties qui
seront présentées comme suit :
Partie I :
Cette partie est une introduction portant sur le contexte général du projet, à savoir :
Il sera ensuite question de présenter les champs d’application de la démarche Lean, Aussi on
présentera la problématique de ces deux sections, la solution adoptée ainsi les outils Lean
utilisés lors du stage.
Partie II :
1
Partie I. Contexte général du projet
Introduction
Ce premier chapitre représente un aperçu global sur notre projet d’application qui est sur thème
« Mise en place de la démarche LEAN MANUFACTURING dans les deux lignes de production
MARQUIP WARD et MARTIN 924-II ».
De prime abord, on présentera de manière générale la société d’accueil GPC Mohammedia, son
secteur d’activité, le processus de fabrication du carton ondulé et plus particulièrement la zone de
transformation des plaques ondulé en produits finis, dans lequel nous avons réalisé cette étude.
Par la suite, on décrira les deux lignes de production qui sont la MARQUIP WARD et la
MARTIN924-II, la problématique des ces deux sections et la solution adoptée ainsi on traitera les
outils de Lean utilisés.
Le Groupe YNNA
Ynna Holding est une société privée dont l’actionnariat comprend exclusivement les membres de la
famille CHAABI et opère dans les principaux secteurs d’activité en phase avec l’évolution du marché
marocain :
YNNA Holding a contribué au développement des logements sociaux en investissant aussi bien dans
la construction que dans les matériaux, les réseaux d’adduction d’eau et d’assainissement.
Partant d’une petite entreprise familiale spécialisée dans le BTP et la promotion immobilière, Ynna
Holding est, aujourd’hui, une Multinationale dont l’effectif est de près de 20.000 collaborateurs et la
place parmi les premiers employeurs du Maroc.
Ynna Holding bénéficie actuellement d’une solide notoriété tant au Maroc qu’à l’international.
Partant d’une petite entreprise familiale spécialisée dans le BTP et la promotion immobilière, Ynna
Holding est aujourd’hui structurée autour de 4 pôles :
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- SCIF : la Société Chérifienne de Matériel Industriel et Ferroviaire , son domaine d'activité en
fabriquant des bouteilles de gaz, des wagons de marchandises, de voitures ferroviaires et des
locomotives ;
- SNEP :la Société Nationale d'Electrolyse et de Pétrochimie, spécialisée dans la production de PVC,
de compound, de soude, de chlore, d'eau de javel et d'acide chlorhydrique ;
- Travaux Maroc : spécialisé dans les métiers des adductions en eau potable, de l'irrigation, des
travaux d'assainissement, de voirie et dans la construction d'ouvrages d'art ;
- YNNA ASMENT : une unité industrielle qui produit de clinker et de ciment de type CPJ 35 et
CPJ 45 selon les normes internationales ;
- YNNA Steel : premier projet sidérurgique du groupe ;
- GPC : consacrée à la fabrication de tous les types d'emballages en carton ondulé.
Alkarama ;
Aswaq Assalam.
Historique de la holding
Groupe GPC
Spécialiste de l’emballage en carton ondulé, GPC a été initialement créée pour approvisionner
les différentes sociétés de Ynna. Faisant de la qualité et du service le noyau de sa stratégie, GPC s’est
très vite hissée parmi les grands du secteur. Principal fournisseur des sociétés industrielles et agricoles,
GPC mise sur la proximité de ses usines pour mieux servir ses clients.
3
Créée en 1993 avec une première usine de production à Kenitra, située à proximité des plus
importantes implantations industrielles du Royaume, GPC est le fruit de la politique de diversification
de Ynna holding, grand consommateur d’emballage.
GPC est composé aujourd’hui de trois sites de production Mohammedia, Agadir et Kenitra
dont la production totale est de 140 000 tonnes/an.
Fournisseur des plus grandes marques, l’entreprise fabrique et commercialise différents types
d’emballages : caisses américaines, plateaux, barquettes, boîtes pliantes… Dans un marché des plus
exigeant, GPC a basé sa stratégie sur la qualité de ses produits. Elle est d’ailleurs la première société
de la filière Papier et Carton au Maroc à être certifiée ISO 9001. La modernité de son équipement, le
dynamisme de son management et son personnel hautement qualifié font de GPC un challenger
redouté du secteur de l’emballage carton au Maroc.
Reconnue pour son expertise dans les secteurs industriels (huiles, sucres, boissons, produits
laitiers, céramique, textile et cuir, électroménager, etc.), GPC a élargi en 1999 son activité au secteur
des fruits et légumes frais. Un nouveau créneau qui a nécessité l'ouverture d'une nouvelle unité de
fabrication à Agadir, inaugurée en avril 2003.
Allant au bout de sa logique, GPC a même choisi d’installer ses machines de montage
directement chez ses clients les plus importants.
Identité de la société
La société GHARB PAPIER ET CARTON est une société anonyme au capital de 180.000.000
Dirhams, filiale du groupe CHAABI, HOLDING YNNA.
4
2009 : Obtention de la triple certification ISO: Qualité, sécurité, environnement ISO 9001V2008; ISO
14001V.2004.OHSAS 18001V.2007
Société en chiffre
Le groupe YNNA Holding a investi 500 millions de dirhams ( 50 millions d’euros) dans une
usine de 40 000 m² couverte.
Cette usine produit 80000 tonnes/an, elle emploie 200 personnes le chiffre d’affaire prévu est
de 700 millions de dhs/an ( 70 millions d’euros).
Fidèle à sa stratégie de proximité GPC a inauguré sa troisième unité de production en août
2005 cette implantation intervient à la suite des unités de Kenitra, créée en 1993, et Agadir créée en
2002.
De part sa stratégie GPC a crée cette usine dans la première zone industrielle du Royaume et
d’autre part GPC Mohammedia a fait tripler la capacité de production du groupe.
GPC Mohammedia est l’unité la plus moderne et possède un équipement high-tech de haute
performance.
GPC fût initialement crée pour alimenter les différentes sociétés du groupe en emballage.
GPC assure aujourd’hui une couverture nationale et dessert l’ensemble des secteurs d’activités
du pays, 70% au secteur industriel et 30% au secteur agricole.
Ceci dit, la consommation du carton ondulé par habitant en 2003 au Maroc était de 4 kg. Cette
quantité comparée à certains pays reste infime. La Tunisie a consommé durant la même période 8 kg,
l’Espagne (52 kg), la France (60 kg) et les USA (150 kg).
Résultat de cette enquête : l’investissement dans le carton ondulé a de la place encore au
Maroc.
Fiche d’identité
5
1.4. Secteur d’activité
Le carton ondulé
Le terme carton désigne en général un papier rigide et plus épais que le papier ordinaire. Ses
origines sont les mêmes que celles du papier mais on date la naissance du carton rigide en France à
1751 : c'est un élève de René Antoine Ferchault de Réaumur qui l'aurait élaboré pour des applications
bien précises comme les plats, les emboîtages de reliure et les cartes à jouer.
Il était en général obtenu par contre collage de plusieurs couches de papier. Les techniques ont
évolué selon les qualités recherchées en aspect et en résistance.
L’industrie du carton
Si l’industrie du papier se porte bien (niveau technologique high stand), la distribution, elle,
est au creux de la vague : demande faible et saisonnière (dépend en majeur partie du secteur
agricole), Plusieurs sociétés sont en difficulté et la guerre des prix que se livrent les opérateurs n’est
pas pour arranger les choses.
- Maroc : 4 Kg
- Tunisie : 8 Kg
- Espagne : 52 Kg
- France : 60 Kg
- USA : 150 Kg
L’emballage en carton ondulé est entrain de se substituer aux emballages à base d’autres
matériaux notamment le plastique.
En outre, malgré une concurrence très féroce dans le secteur, compte tenu de la croissance
industrielle et agricole et des exigences normatives en matière d’emballage, les besoins du marché
local connaîtront une évolution accélérée estimée à 10 % par an.
Le carton ondulé est constitué de l'assemblage par encollage de papiers de couverture plane
maintenus à équidistance par des papiers de cannelure de forme ondulée dont l'épaisseur des profils
varie de 1 mm environ à 8 mm et dont le poids moyen est de 575g/m2. Les couvertures participent à la
résistance mécanique et climatique de l'emballage et servent de support de communication et /ou
d'information. Les cannelures assurent la rigidité de l'emballage mais aussi une élasticité maximale
puisqu'elles servent d'amortisseurs en cas de chocs.
6
Le processus de fabrication du carton ondulé est comme suit :
Processus général
Simple Face (SF) est composée d’une cannelure collée à une seule
couverture.
La fabrication du carton ondulé est effectuée au niveau de l’onduleuse, qui réceptionne la matière
première sous forme de bobines en papiers afin d’obtenir le produit semi fini qui est le carton ondulé.
Ce produit semi fini passe ensuite par les machines de transformation pour avoir à la fin un produit
fini.
BHS est une machine de 100 mètres de longueur et de 3 m de largeur. Elle se compose des éléments
suivants :
Deux postes simple face : ils assemblent chacun une couverture et une cannelure (ondulé
simple face) acheminées par des ponts magasins vers la partie double face.
Dans la machine simple face, le papier cannelure est ondulé entre deux cylindres cannelés chauffés à
environ 180°C. La cannelure ainsi formée est maintenue sur les cylindres cannelés par aspiration ou
pression d'air, tandis que la colle est déposée sur les sommets des cannelures. La couverture est
appliquée sur la cannelure par un cylindre chauffé parallèle.
7
Un poste double face : où sont assemblés un ou deux ondulés simple face et une couverture
pour réaliser du Double Face ou du Double Double. La colle est déposée sur les sommets
libres des ondulés simple face qui sont engagés (ainsi que la couverture) sur des tables
chauffantes pour la prise de colle.
Une mitrailleuse : qui comporte un arbre sur lequel sont positionnés des couteaux rotatifs
circulaires permettant la découpe longitudinale. D'autres outils rainent longitudinalement les
nappes de carton, c'est-à-dire écrasent localement, suivant une ligne, l'épaisseur de l'ondulé
pour faciliter le pliage ultérieur des rabats.
Des coupeuses transversales : la nappe est débitée en plaques de longueur voulues avec des
couteaux montés sur des cylindres.
Machines Fonction
ISOWA Impression
3 BOBST (SPO 160/1575) Découpe
MARQUIP WARD Impression, découpe, collage
2 MARTIN 924 Impression, découpe, collage
EMBA Impression, découpe, collage
Tableau 3 : Fonction des différentes machines de transformation
8
Le schéma représentant tout le processus de fabrication est comme suit :
La machine Ward est conçue pour le traitement de carton ondulé, c’est une machine de
transformation, qui a pour objectif essentiel l'impression flexographique et la découpe des
plaques en carton ondulé en caisses américaines ou des barquettes.
9
Cette machine combine différentes opérations successives :
1. Table d’alimentation :alimente en plaques le combiné;
2. Margeur : introduit les plaques dans l’axe de la machine ;
3. Groupes imprimeurs (flexo) : impriment les plaques, on utilisent autant de groupes
que de couleurs désirées ;
4. Zone de transfert et de séchage : transforme et sèche les plaques une fois imprimées
(facultatif) ;
5. Slotter : Refoule, entaille, coupe et fait la patte de jonction ;
6. Découpeur rotatif : réalise des coupes particulières (poignées , caisses a fond semi-
automatique) ;
7. Plieuse-colleuse : réalise le collage, le pliage de la caisse ;
8. Compteur-éjecteur :Réalise le comptage et l’empilage des caisses ;
Le ficelage est une opération qui consiste à cercler chaque pile par un feuillard.
A- voie
B- table/bandes convoyeur
C- tunnel de cerclage : chemin du feuillard
D- insertion du lien
E- cellule photo-électrique
F- roulette fixe
G- accumulateur
La palettisation est une opération qui consiste à déposer les paquets dans une position prédéfinie
par le bureau d’étude pour en donner des palettes.
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Figure 6: Décomposition de la machine CORRPAL
Flux de matière
Figure 7 : Décomposition de la ligne MARQUIP WARD
La machine MARTIN 924-II est conçue pour le traitement de carton ondulé, c’est une machine
de transformation, qui a pour objectif essentiel l'impression et la découpe des cartons. (Voir
figure 4)
La machine Mosca : Fonction : le ficelage
Le ficelage est une opération qui consiste à cercler chaque pile par un feuillard. (Voir figure 5)
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La machine CORRPAL: Fonction : la palettisation
La palettisation est une opération qui consiste à déposer les paquets dans une position prédéfinie
par le bureau d’étude pour en donner des palettes. (Voir figure 6)
Flux de matière
Figure 8: Décomposition de la ligne MARTIN 924-II
Ces deux sections font partie du dernier créneau de la technologie des machines de carton ondulé
pourtant, les deux lignes rencontrent des contraintes, on ici quelques uns :
Pannes répétitives ;
Les opérateurs sont noyés par des micro-arrêts répétitifs ;
Le temps de changement de série reste important ;
Les réclamations des clients en matière de qualité ;
Non respect de synchronisation entre opérateurs ;
Non application des standard de travail ;
12
2.4. Solution adoptée
Ces deux lignes de production feront objet du projet qui s’intitule la mise en place de la démarche
LEAN MANUFACTURING.
Ce système de production est très efficace pour toute unité industrielle cherchant à éliminer ses
gaspillages et améliorer sa productivité ; la GPC consciente de l’importance de ce système a décidé
d’opter pour la mise en place du LEAN MANUFACTURING.
On développera dans cette partie les outils dont on a fait usage pendant l’étude du projet. Partant par
les outils d’analyse tels que : le Brainstorming, Ishikawa, Pareto, 5 pourquoi passant par la
cartographie des flux de valeur et parvenant aux outils SMED , 5S et finalement le Poka Yoke.
3.1. Brainstorming
Le Brainstorming, ou “remue-méninges”, est une méthode de créativité collective ayant pour but de
trouver une ou des solutions au problème posé, de rechercher les causes potentielles d’un problème, ou
d’inventer les solutions possibles pour le résoudre. Le Brainstorming s’appuie sur un travail de groupe,
tous les participants étant placés sur un même pied d’égalité. Cette méthode, bien appliquée, est la clé
de la réussite. Elle permet à chacun de s’exprimer librement sans retenue et favorise l’émergence
d’idées nouvelles.
Le diagramme d’Ishikawa appelé aussi le diagramme de causes à effet, est un outil graphique issu d'un
brainstorming. Il permet d’identifier les causes possibles d’un effet constaté et donc de déterminer les
moyens pour y remédier. Cet outil se présente sous la forme d’arêtes de poisson classant les catégories
de causes inventoriées selon la loi des 5 M (matière, main d’œuvre, matériel, méthode, milieu) tels
que :
M1= Matière : Recense les causes ayant pour origine les supports techniques et les produits
utilisés.
M2= Main d’œuvre : Problèmes de compétence.
M3= Matériel: Causes relatives aux Machines, aux équipements et moyens concernés.
M4=Méthode: Procédures ou modes opératoires utilisés.
M5= Milieu: Environnement physique : lumière, bruit, poussière, localisation, signalétique.
Le diagramme de Pareto est également appelé règle des 80/20 ou courbe "ABC". C’est un graphique à
colonnes qui présente les informations par ordre décroissant et fait ainsi ressortir le ou les éléments les
plus importants qui expliquent un phénomène ou une situation. Autrement dit, le diagramme de Pareto
fait apparaître les causes les plus importantes qui sont à l'origine du plus grand nombre d'effets.
Sachant que 20% des causes sont à l'origine de 80% des conséquences. Cette méthode simple, claire et
efficace permet la prise de décision par le groupe.
13
Le diagramme Pareto est élaboré par les étapes suivantes :
L'histogramme peut être complété par "La courbe des valeurs cumulées" dont les points sont
déterminés par l'addition des valeurs de toutes les catégories (ou causes) identifiées précédemment,
jusqu'à obtenir 100%.La courbe "ABC", quant à elle, découpe la courbe de Pareto en trois segments A,
B et C :
A" représente 75 à 80% de l'ensemble ;
"A" + "B" représente 90 à 95% de l'ensemble ;
"A" + "B" + "C" représente 100% de l'ensemble.
Ainsi, lorsque les causes correspondant au segment "A" sont traitées, 75 à 80% des problèmes sont
supprimés. Par cet outil, les priorités d'action sont donc rapidement visualisées.
C’est un outil qui consiste à se poser la question "Pourquoi ?" 5 fois de suite. L’objectif de cet
outil est de chercher en profondeur les causes qui expliquent l'apparition d'un problème. C'est un
outil qui est simple mais d'une grande efficacité et peut être employé dans de multiples occasions.
Il est souvent utilisé dans le cadre d'une résolution de problème après avoir réalisé un diagramme
de cause à effet. Il sera utile pour déterminer quelles sont les causes racines des problèmes. En se
posant 5 fois la question du "pourquoi" on mettra en évidence les causes racines du problème.
14
Symboles utilisés dans le VSM :
15
La cartographie des flux de valeur de la situation actuelle comporte 7 étapes :
Dessiner le client
Ajouter la fonction de l’entreprise Ajouter les fournisseurs Ajouter les boîtes de données
Dessiner chaque processus et les boîtes de données en suivant l’enchaînement des processus
Collecter et ajouter les données relatives au processus : Tps de cycle, TRS, Rebuts,Taille des lots ,Nbre
d’opérateurs,Nbre d’équipes,Configuration des équipes
Faire les calculs: Délais, Temps de traitement, % temps de traitement sur délai
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3.8. Indicateur TRS
Exprimé en pourcentage, le TRS est une méthode de calcul du taux d'efficacité des
équipements qui tient compte simultanément des trois principaux paramètres de la performance
manufacturière à savoir la disponibilité, la performance et la qualité.
Formule du TRS
Le temps utile est celui nécessaire à la fabrication des pièces bonnes, à la cadence théorique.
C’est la durée génératrice de vraie valeur ajoutée.
Le temps requis est le temps de production planifié.
Disponibilité opérationnelle
TD = Temps brut de fonctionnement /
Temps de production planifié
Ou
TD = Temps de production planifié – temps
d’arrêt propre non planifiée /Temps de production
planifié
Taux de performance
TP = temps net de fonctionnement /
Temps brut de fonctionnement
Ou
TP = Production réelle /
Production nominale
Taux de qualité
TQ = Temps utile / temps net de
Taux de rendement synthétique fonctionnement
Ou
TRS = TQ x TP x TD TQ = Nombre de pièces sorties bonnes /
TRG = TRS x Tc Nombre de pièces entrées
Taux de charge
Tc= temps requis / temps d’ouverture
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3.8. La méthode des 5S
La méthode des 5 « S » est méthode fondamentale d’amélioration et d’organisation portant sur les
comportements et les règles de vie de base dans l’atelier. Elle est, sans doute l’une des premières à
engager dans la recherche d’efficacité. Son nom lui vient des initiales de cinq mots japonais : SEIRI,
SEITON, SEISO, SEIKETSU et SHITSUKE. [OSA. 93] Tels que :
SEIRI : Distinguer ce qui est nécessaire de ce qui ne l'est pas et se débarrasser de ce
dernier ;
SEITON : Ranger de façon ordonnée tout ce qui subsiste après le "SEIRI" ;
SEISO : Étendre la notion de propreté, et pratiquer continuellement les trois règles
précédentes ;
SEIKETSU : Conserver en état de propreté l'environnement de travail ;
SHITSUKE : Faire une habitude de l'engagement aux "5 S" par une discipline
librement consentie et établir des standards.
18
5 principes anti-erreur : Empêcher l'erreur de se produire…
Eliminer : Eliminer la situation dans laquelle naît l’erreur.
Remplacer : Faire exécuter certaines opérations par des machines ou des méthodes plus
fiables.
Faciliter : Rendre les opérations plus faciles à réaliser pour les êtres humains.
Détecter : Garantir que les anomalies causées par une erreur humaine sont détectées et
que l'action corrective adaptée est mise en place.
Atténuer : Diminuer les effets des erreurs en intégrant des redondances fonctionnelles.
Conclusion
Ce chapitre a été une introduction présentant le contexte général du projet. En effet, on a exposé le
cadre globale de la société, son secteur d’activité, son processus de fabrication, les outils de LEAN
utilisés. Aussi on expliqué la problématique des champs d’application de la démarche LEAN. Ainsi,
vient l’étape du diagnostic de l’existant, dans laquelle nous analyserons les problèmes relatifs à la zone
de transformation en utilisant la cartographie des flux de valeur, suivie d’une classification des causes
qui mènent à un ralentissement ou un arrêt de production .
Introduction
Cette partie fera l’objet du diagnostic de l’existant au niveau des deux lignes de production
MARQUIP WARD et MARTIN 924-II. Il contiendra ainsi une analyse de l’existant par le biais du la
cartographie des flux de valeur afin de calculer le Lead time ensuite on fera appel au diagramme
d’Ishikawa qui nous permettra de déceler les causes menant à avoir les arrêts répétitifs de la
production.
Après l’étape du diagnostic, on fera recours à la méthode de Pareto pour classer les arrêts et
déterminer la fréquence et la criticité de ces arrêts. Les causes décelées nous permettront de dresser un
plan d’action ayant comme mission :
La standardisation du temps de réglage
Le chantier 5S ;
La qualité interne.
Dans l’ordre de diagnostiquer l’état de l’usine étudié via la méthode VSM. On a récolté les
informations qui vont être projetées sur la cartographie du flux actuel, pour pouvoir tracer la carte de
l’existant.
19
La VSM s'attache à décrire le processus tel qu'il est en réalité, et non comme les procédures disent
qu'il devrait être ..Pour cette raison, on a travaillé sur le terrain, au plus près de l'exécution, avec les
conducteurs machine. Outil visuel, le VSM permet à tous de participer, comprendre et partager.
Dans ce qui suit on appliquera les étapes de la cartographie des flux de valeur pour dessiner la carte de
l’existant :
Elle consiste à dessiner le client en ajoutant son cadre des données à savoir le nombre de commandes
par variante, la taille de la commande (max, min, moyenne), taille du lot, planning de livraison, le
Lead Time client, Ajustements de commandes ....
Cette phase consiste se focalise sur la détermination de la fréquence de demande et de commande
effectuée par le client .
Pour dessiner les étapes du processus , il faut classer la globalité des lignes de production ainsi les
différentes machines de ces lignes.
Pour la zone transformation , on se limitera juste sur les deux lignes de production : la MARQUIP
WARD et la MARTIN 924-II, ces deux lignes font objet d’une mise en place de la démarche LEAN
Manufacturing.
Puisque ces deux lignes effectuent le même fonctionnement c'est-à-dire l’impression et la découpe , ce
sont des processus parallèles donc elles doivent être dessinés les uns au-dessus des autres.
Rassembler les données du processus constitue une étape très critique puis elle nous donne toutes les
informations relatives à la production.
Cette phase nécessite à collecter les informations suivantes :
20
Temps de nettoyage ;
Nombre d’opérateurs ;
Quantités et horaires des livraisons (fournisseurs et produits finis).
Pour que ces informations soient crédibles, j’ai effectué le travail suivant :
Collecter les donnés auprès du responsable onduleuse et le chef d’équipe de la zone
transformation.
Demander la confirmation du chef d’équipe sur les informations collectées auprès des
conducteurs et les opérateurs machines .
Collecter les données de production auprès du responsable statistiques usine.
Nombre d’ 22 9 9
opérateurs
Nombre d’équipes 2 3 3
Ces données nous avons permis de calculer le temps disponible des deux lignes de transformation la
MARQUIP WARD et MARTIN 924-II.
34
10.5 19
0 1.75
21
Pour calculer les temps de réglage et les arrêts de production , on s’est basé sur les donnés des six
premiers mois de l’année 2013 .
On constate que la machine MARQUIP WARD à une productivité de 58% , ce taux est dû à un temps
de réglage important ainsi les arrêts de production répétitifs ( Pannes, temps de nettoyage, arrêts
mineurs, ralentissements, défauts de qualité, non qualification du personnel ).
168
157.5
102.75
34
10.5 19
0 1.75
On constate que la machine MARTIN 924-II à une productivité de 61% , ce taux est dû à un temps de
réglage important ainsi les arrêts de production répétitifs ( Pannes, temps de nettoyage, arrêts
mineurs, ralentissements, défauts de qualité, non qualification du personnel ).
Etablir une fiche de transport pour calculer le temps que prend les plaques sorties de
l’onduleuse sur les convoyeurs à destination la zone de transformation.(Annexe I )
Calculer la moyenne des caisses produites par jour en saisissant le nombre de caisse produite
par commande et le temps qu’elle passe dans la machine.
Cette phase a pour but d’indiquer les points d’inventaire pour ensuite déterminer la continuité
des flux de production.
22
Phase 5 : Déterminer les flux de matière externes
Pour déterminer les flux de matières externes , il faut dessiner les livraisons fournisseur et client ainsi
ajouter les cadres de données pour la fréquence et le volume des livraisons( Icônes en forme de camion
ou autre moyen de transport) .
Il s’agit de déterminer la nature des flux de production c'est-à-dire déterminer si les flux sont poussés
ou tirés.
On parle de flux poussés lorsque les stocks ont été réapprovisionnés en fonction de prévisions
hypothétiques quant aux flux tirés , les stocks n’ont été réapprovisionnés que lorsque il y’avait un
besoin et ce juste au moment donné .
stocks)
On dessine la décomposition au bas du diagramme comme suite :
23
24
La VSM est un outil Lean très important, il nous a permis de visualiser l’état actuel de la
production au sein de l’entreprise. on constate que le Lead Time est de 34% , c'est-à-dire que
le temps machine/opérateur constitue 34% du temps d’attente.
Pour la réalisation de ce projet on se limitera juste sur la zone de transformation plus exactement les
deux lignes de production MARQUIP WARD et MARTIN 924-II.
De ce fait on appliquera l’analyse du TRS des derniers mois afin de connaitre les sources qui ont
mené un Lead Time ( section transformation ) bas.
0%
25
Afin de connaitre les sources qui ont mené à un TRS moins faible à l’objectif qui est de 60 %,On
était amené, sur le le long des deux mois de stage, à dégager les causes susceptibles d’impacter le TRS
négativement via un Brainstorming. Ces causes ont été recensées en familles de causes sous forme du
diagramme d‟ISHIKAWA.
Vu que les deux lignes de production ont le même fonctionnement , c'est-à-dire l’impression et
la découpe , elles différent seulement dans la laize des plaques entrantes , on a constaté que la plupart
des problèmes rencontrés sont pareils pour les 2 lignes.
26
Pour la machine WARD :
100%
90%
80%
70%
60%
50%
ZONE A ZONE B ZONE C
40%
30%
20% cumul %
10%
0%
27
La zone C :Table d’alimentation ,verrouillage machine. la résolution des problèmes
relatives à cette zone permet de résoudre les problèmes des pertes à 20 %.
On constate que les causes les plus fréquents sont liés à la qualité des plaques , la non-
conformité de la matière première et aussi aux pannes machine.
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40% ZONE A ZONE B ZONE C
30%
20%
10%
0%
Cumul
en %
28
La zone A : Table d’alimentation, clichés non conforme, Marche Skip Feed,
Coincement plieuse, MOSCA, Nettoyage machine, Flexo. Cette zone représente les
causes les plus fréquents , la résolution des problèmes relatives à cette zone permet de
résoudre les problèmes des pertes à 57%.
La zone B : Ejecteur compteur, Système de colle, Décalage impression, CORPPAL.
la résolution des problèmes relatives à cette zone permet de résoudre les problèmes
des pertes à 28%.
La zone C :Table d’alimentation ,verrouillage machine. la résolution des problèmes
relatives à cette zone permet de résoudre les problèmes des pertes à 15%.
Ce diagnostic nous a permis d’extraire un grand nombre de mudas, aussi il nous a permis de
déterminer les causes les plus fréquents comme la qualité des plaques, le tuilage des plaques et aussi
des problèmes liés à la maintenance.
Cette partie du projet nous a permis de transcrire la situation actuelle des deux lignes de production
WARD et M924-II en faisant appel à des outils de Lean afin de cerner les problèmes sources qui
génèrent l’arrêt total de la production .
Ce qui nous mène à établir un plan d’action à double mission capable d’éliminer tout type de
gaspillage et aussi à améliorer la performance de l’entreprise en matière de productivité, qualité et
disponibilité.
La GPC Mohammedia a une gamme variée de produits à réaliser les unes après les autres sous
forme d’ordre de fabrication, Pour les deux lignes WARD et MARTIN924-II la production est de
24h/24 à l’exclusion des pauses opérateurs.
De ce fait plusieurs changements de série se font selon des commandes sous forme de OF où
on précise les différentes spécifications de chaque commande, chaque changement nécessitant une
préparation et un réglage qui dure en moyenne 20 min pour la ligne MARIN 924-II et 15 min pour la
ligne WARD. Ce temps est chiffré à 23% du temps d’ouverture. Ce temps est une perte majeure pour
la production.
29
Nous présentons ici les différents points résultants de l’analyse de la situation actuelle :
La non application des standards des changement de série et des modes opératoires
Manque de communication entre le conducteur machine et le préparateur des encres/formes.
Les commandes urgentes non préalablement planifiés annulent la préparation faite par le
conducteur pour d’autres commande ce qui mène à une perte de temps.
Manque d’esprit de compétition entre les conducteurs.
Le SMED est un cycle en quatre étapes (Sachant que les opérations internes sont celles qui
sont effectuées pendant que la machine est en arrêt alors que celles possibles machine en marche sont
dites opérations externes).
b. Etapes du SMED
Le SMED est un cycle en quatre étapes (Sachant que les opérations internes sont celles qui sont
effectuées pendant que la machine est en arrêt alors que celles possibles machine en marche sont dites
opérations externes).
Pour effectuer ce travail , on a désigné comme groupe de travail pour la mise en place du SMED :
Les conducteurs machines de la WARD et la MARTIN924-II.
Les aides conducteurs
Et moi-même.
Pour identifier les opérations, nous avons utilisé un chronomètre pour attribuer à chaque tâche
sa durée exacte.
30
Ce travail m’a permis de lister les opérations suivantes ainsi que la durée moyenne de chaque
opération :
Durée
Opération de réglage durée calculée
moy
Vérifier la conformité des Clichés et des formes
1 01:04 00:23 00:48 00:27 00:23 00:29 00:36
de découpe
Mise en disponibilité des OF , Encres, Clichés
2 01:00 00:13 00:32 00:30 00:28 00:32 00:33
et Forme de découpe
3 Re-contrôler l'outillage 00:40 00:21 00:31 00:23 00:35 00:35 00:31
Vérifier et Contrôler les :
4 01:00 00:51 00:28 00:31 00:41 00:22 00:39
Dimensions, cannelures
Préparer l’identification de la commande
7 01:00 01:00 00:49 00:42 00:53 01:21 00:58
suivante
8 Fin dernière pièce conforme 0 0 0 0 0 0 0
9 Arrêter la machine 00:20 00:22 00:17 00:28 00:34 00:35 00:26
10 Evacuer le compteur-éjecteur 01:14 01:46 01:12 01:39 01:42 01:25 01:30
Faire monter la table d'alimentation
11 00:27 00:32 00:37 00:37 00:24 00:37 00:33
automatique
12 Récupérer les encres 00:38 00:17 00:43 00:33
13 Ouvrir la machine 00:14 00:23 00:28 00:36 00:32 00:27
14 Démonter les clichés de la commande sortante 02:15 01:13 04:26 02:38
15 Monter les clichés de la commande entrante 06:11 02:41 02:12 03:43 03:42
16 Laver les sections d'impression 03:41 01:31 03:27 02:53
17 Alimenter les sections en encre 00:53 00:31 00:46 00:32 00:41
18 Fermer la machine 01:41 00:39 00:26 00:38 00:49 00:51
19 Alimenter le margeur 00:42 00:37 00:36 00:31 00:26 00:34 00:35
20 Démarrer la machine 01:00 00:34 00:37 00:34 00:41 00:21 00:38
21 Ajuster le réglage 03:00 03:28 03:42 04:21 03:39 03:57 03:42
22 Régler le CORPAL 01:00 01:18 01:39 01:14 01:38 02:16 01:31
23 Mettre en route la machine 00:18 00:16 00:19 00:11 00:17 00:26 00:18
24 Contrôler la caisse sortante 04:00 03:00 01:39 01:34 02:21 02:32 02:31
25 Baisser la table d'alimentation automatique 01:51 01:29 00:21 00:39 01:21 00:37 01:03
26 Lancer la commande 00:09 00:11 00:07 00:08 00:12 00:10 00:10
Durée totale 24:47 18:23 15:44 16:11 12:52 19:48 18:42
31
Pour la ligne MARTIN 924-II
durée
Opération de réglage Durée calculée moyen
Vérifier la conformité des clichés et
1 02:00 02:21 01:36 01:19 01:11 01:21 01:38
formes de découpe
Mise en disponibilité des OF , Encres,
2 01:00 01:00 01:24 01:24 00:56 01:21 01:11
clichés et formes de découpe
3 Re-contrôler l'outillage 00:40 00:35 00:28 00:24 00:32 00:35 00:33
Vérifier et Contrôler les :
4 01:00 01:32 01:21 01:25 01:31 00:48 01:17
Dimensions, cannelures
Monter la forme de découpe Si section
5 01:26 01:26
est dispo
6 Monter les clichés sur les flexo dispo 02:35 02:35
7 Laver et préparer les flexo disponibles 01:24 01:24
Alimenter les flexo dispo en encres
8 00:35 00:35
correspondants
Préparer l’identification de la
9 01:00 01:20 01:23 01:10 01:21 01:12 01:15
commande suivante
10 Fin dernière pièce conforme 0 0 0 0 0 0 0
11 Arrêter la machine 00:40 00:32 00:52 01:04 01:12 00:48 00:52
12 Evacuer le compteur-éjecteur 02:08 01:00 02:00 01:18 01:20 01:27 01:33
Faire monter la table d'alimentation
13 00:31 00:25 00:40 00:52 00:51 00:31 00:39
automatique
14 Récupérer les encres 00:34 00:21 00:32 00:32 00:41 00:48 00:35
15 Ouvrir la machine 00:31 00:27 00:31 00:43 00:37 00:36 00:35
Démonter les clichés de la commande
16 02:05 05:00 06:18 05:52 06:31 01:31 04:33
sortante
Monter les clichés de la commande
17 03:17 04:09 05:58 05:48 04:29 06:21 05:01
entrante
18 Laver les sections d'impression 04:00 04:00 05:18 04:32 03:57 01:27 03:53
19 Régler les entraîneurs 01:34 01:07 01:32 01:47 01:28 01:52 01:34
20 Alimenter les sections en encre 00:36 00:29 00:35 00:28 00:22 00:28 00:30
21 Fermer la machine 01:32 01:21 01:27 01:46 01:35 01:18 01:30
22 Alimenter le margeur 00:18 00:31 00:24 00:28 00:34 00:31 00:28
23 Démarrer la machine 01:04 00:32 00:37 00:37 00:41 00:39 00:42
24 Ajuster le réglage 04:00 03:00 04:39 05:09 04:04 04:21 04:13
25 Régler le CORPAL 01:06 01:00 02:52 02:38 02:38 02:12 02:05
26 Mettre en route la machine 00:21 00:19 00:28 00:28 00:18 00:14 00:22
27 Contrôler la caisse sortante 02:32 02:00 02:14 03:37 02:27 02:17 02:32
Baisser la table d'alimentation
28 03:00 00:56 01:00 01:06 01:25 00:41 01:22
automatique
29 Lancer la commande 00:27 00:21 00:26 00:21 00:24 00:21 00:24
30 durée totale 26:53 22:58 29:06 28:52 26:42 26:02 28:30
32
La plupart des opérations sont considérées par les opérateurs comme internes sauf :
Ces opérations sont définies comme opérations externes mais plusieurs fois et par manque de
synchronisation elles sont traitées comme internes.
2. Convertir
On ajoute aux opérations préalablement décrites comme externes les opérations suivantes :
o Monter les clichés sur les flexos disponibles ( cas d’utilisation de 4 couleurs ;.
o Selon l’OF, Monter la forme de découpe (Si section est disponible) ;
o Laver et préparer les flexo disponibles ;
o Alimenter les flexo disponibles en encres correspondants.
Ces opérations sont les mêmes pour les deux lignes de production.
3. Réduire
Il s’agit dans cette phase de réduire les deux types d’opérations internes et externes, mais par
priorité nous commençant par les internes :
33
Pour la ligne MARQUIP WARD
Temps
Description de la tâche Pilote obj
Observations
Mettre Les
Vérifier la conformité et mise formes/Clichés
1 en dispo des OF, clichés, formes Préparateur fréquemment utilisés
de découpe, encres et modèles proches de la
machine
re-contrôler l'outillage et
2 contrôler les dimensions , Conducteur
Actions cannelures
à Monter la forme de découpe Si
réaliser 4 section est dispo
Conducteur 00:17
avant
Monter les clichés sur les flexo Aide-
l'arrêt 5 03:00 Taches facultatives
dispo conducteur
dépendent de la
Laver et préparer les flexo
6 Agent Corpal 02:00 commande
disponibles
Alimenter les flexo dispo en Aide-
7 00:40
encres correspondants conducteur
Préparer l’identification de la
8 Conducteur 01:00
commande suivante
Tableau 10 : Opérations internes MARTIN 924-II.
Pour les opérations qui sont de la même couleur doivent être effectués en parallèle.
34
Pour la ligne MARQUIP WARD
Pour la ligne WARD le temps de réglage est prévu pour 15 min après ces évaluations
de durée et répartition des tâches entres les opérateurs, on a trouvé comme un durée
optimale 11min34s.
35
Pour la ligne MARTIN 924-II
Temps
Description de la tâche Pilote obj
Observations
1 Fin dernière pièce conforme * 0
Conducteur
2 Arrêter la machine
machine
00:40
Conducteur
3 Evacuer le compteur-éjecteur
machine
01:00
Faire monter la table d'alimentation
4
automatique
Aide-conducteur 00:15
A.Corpal/
5 Récupérer les encres
Préparateur
00:30
6 Ouvrir la machine Aide-conducteur 00:20
Démonter les clichés de la Conducteur/ Aide
7
commande sortante conducteur
00:50
8 Laver les sections d'impression Agent Corpal 02:00
Actions Former l'agent CORPAL
Monter les clichés de la commande comment monter les cliches
à 9
entrante
Aide conducteur 03:00 => reduction du temps de
réaliser montage
en Conducteur
cours
Régler les entraîneurs
machine
01:00
de Conducteur /
l'arrêt 10 Alimenter les sections en encre
Aide conducteur
00:40
Déplacer le flexo disponible \ Conducteur/ Aide Ajouter un temps de
11 déplacement flexo
Découpoir conducteur
12 Fermer la machine Aide-conducteur 00:20
13 Alimenter le margeur Aide-conducteur 00:20
14 Démarrer la machine Conducteur 00:30
15 Ajuster le réglage Conducteur 03:30
16 Régler le CORPAL Agent Corpal 01:00
17 Mettre en route la machine Conducteur 00:15
18 Contrôler la caisse sortante Conducteur 01:40
Baisser la table d'alimentation
19
automatique
Aide-conducteur 00:15
Lancer la commande Conducteur 00:15
Tableau 12 : Opérations externes MARTIN 924-II.
Le plus important n’est pas l’étude du SMED, ce qui compte le plus c’est Le comportement des
opérateurs durant ce changement de séries. Chaque personne doit savoir la tâche qui lui a été attribuée
et savoir aussi son ordre chronologique durant le changement de série. Dans ce but, une
documentation est établie pour identifier les tâches de réglage, leurs durées el leurs répartitions entre
opérateurs (Voir annexe -Standard de réglage-).
36
La figure suivante montre la tableau d’affichage pour le standard de réglage
Cette méthode nous permettra par la suite de rendre les tâches plus sûres et plus courtes, d’équilibrer la
charge de travail entre les opérateurs et aussi de contrôler visuellement le bon déroulement des tâches.
2.2 Le chantier 5S
Les 5S sont un pré requis pour l’implantation du Lean , car on ne saurait réduire le temps
d’indisponibilité d’une machine s’il faut fouiller pour retrouver pièces et outils, ou si toute
intervention nécessite un décrassage préalable pour identifier la source des problèmes.
L’ordre, le rangement et la propreté, activités de base du programme 5S, sont donc bénéfiques
à la performance des équipes de maintenance. Cependant, la contribution des opérateurs de production
impliqués dans les 5S va bien au delà.
Un environnement de travail ordonné, propre et bien rangé favorise l'efficacité et réduit de
beaucoup les activités sans valeur ajoutée. L'outil 5S a été conçu pour cela.
Les deux lignes de production MARQUIP WARD et MARTIN 924-II sont des lignes
critiques pour la transformation et tout retard du à ces deux lignes engendrent une grande influence
sur la production toute entière, un désordre dans des telles machines peut faire perdre à l’usine
beaucoup d’argent.
37
a. Diagnostic de l’état initial
Pour repérer l’état initial, on a préparé une fiche d’audit 5S ; l’audit a donné les résultats suivants :
Pour réussir le chantier 5S, un arrêt de production est programmé pour une journée pour les deux
lignes de production afin de mettre en place les 5S, le groupe de travail est désigné comme suit :
Etape Action
Se débarrasser des déchets.
Ecarter les objets utilisables.
Eliminer les objets usés.
Remettre l’outillage à sa
place.
S’organiser : Garder le strict Eliminer les papiers
nécessaire sur le poste et se obsolètes .
débarrasser du reste Eliminer les salissures à la
source.
ranger méthodiquement
l'armoire à lames+vis et
écrous.
38
Changer les racles des flexos.
Nettoyer les bassins flexos.
Nettoyer les carters.
Nettoyer les portes machine.
Eliminer le scotch des
cylindres flexos.
Dans le cadre de l’implantation du chantier 5S, un plan 5S est établi pour les deux lignes de
production MARQUIP WARD et MARTIN 924-II afin d’optimiser l’espace conducteur
/machine.
39
G H I
A D E
F
K L
B
C J
Flux de matière
Figure 23: Plan 5S
40
Afin d’illustrer les résultats du chantier les 5S, photographier reste la meilleure façon de
décrire objectivement une situation.
41
Nettoyage du sol
Ce chantier vise principalement d’identifier des points de création et de détection des défauts ainsi de
proposer de solutions anti-erreur pour supprimer les points de création de défauts et améliorer leur
détection (solutions visuelles / gabarits / etc.)
Cette phase a pour but de cerner les problèmes de production rencontrées, d’après de
diagramme d’ISHIKAWA déjà établi, on va prendre deux problèmes qui sont critiques et
fréquents dans la production
Ces deux problèmes sont le décalage impression et le tuilage, ceux-ci engendrent de plus en
plus des pertes pour la société ;
Pour déterminer les causes sources au décalage impression et au tuilage , on a opté à une
séance de brainstorming avec le responsable onduleuse, le chef d’équipe de la zone transformation ,
les conducteurs machines et les aides conducteurs.
La tableau suivant représente une analyse par la méthode des 5 pourquoi, permettant la
détermination des causes menant à avoir un décalage impression :
42
Causes par niveaux
Problème 5M
Causes N1 Causes N2 Causes N3 Causes N4 Causes N5
Mal répartition
Matière Papier à la réception des
Première rugueux très absorbant caractéristiques
papier
ajustement propriétés
Racle flexo glissement racle usure
racle racle
Impression
insuffisante Machine Aspiration Encre Dépots Mauvais
Bouchage pompe
encre nettoyage
Contre partie Parallélisme
glissement Réglages
Flexo racle
racle vis racle
Main Manque
Conducteur non qualifié
d'œuvre formation
La tableau suivant représente une analyse par la méthode des 5 pourquoi, permettant la
détermination des causes menant à avoir un tuilage :
Tuilage
Mauvaise
Composition
Profil répartition des
papier /
d'humidité caractéristiques
Stockage
du papier
Tableau 16 : 5M-Tuilage.
43
3) Choix des solutions
Pour proposer des solutions il faut choisir l’une des solutions proposée par la démarche Poka
Yoké.
Ces solutions sont :
44
Pour le problème de décalage impression :
Papier Racle
flexo
Remplacer Réadapter
l'approvisionnement selon
un bilan de contrôle des
caractéristiques papier
Conclusion
Dans ce chapitre on a commencé par faire un diagnostic de l’état actuel à travers la VSM. Puis on a
entamé une analysé des causes par le biais du diagramme d‟ISHIKAWA, ceci on a permis de dresser
un plan d’action visant la mise en place de la démarche LEAN MANUFACTURING.
Ce plan d’action nous a permis de standardiser les temps de réglage tout en essayant d’optimiser la
durée des taches effectués lors d’un changement de série, ensuite un chantier des 5S, qui a pour but de
ranger et de nettoyer la ligne en matière de machine et d’entourage et finalement établir un plan de
qualité interne en faisant appel au Poka Yoké qui a permis d’anticiper des solutions anti-erreur pour
supprimer les points de création de défauts et améliorer leur détection.
45
Conclusion générale
Ce projet s’est inscrit dans le cadre de la mise en place de la démarche LEAN
MANUFACTURING, cette approche dont on a exposé les principaux outils au cours de la
première partie est une démarche de management visant la création d’une organisation où les
personnes travaillent davantage ensemble pour réduire le gaspillage. Cette nouvelle
organisation se concentre sur les tâches à valeur ajoutée par l’acquisition et la synchronisation
des opérations entre tous les acteurs de l’entreprise.
L’étude que nous avons mené sur la ligne de production MARQUIP WARD et la ligne de
production MARTIN 924-II, nous a permis de détecter les défaillances, et de proposer des
actions d’amélioration en vue d’accroître la disponibilité et la productivité.
La réussite de ce projet ne peut être assuré sans l’implication effective de tous les
intervenants, et de manière continue sans toujours avoir à veiller au respect des modes
opératoires de la part de tous les intervenants, de ce fait, une formation continue doit être
assurée au profit de tous les intervenants susdits, pour instaurer une certaine notion de la
discipline, dans sa forme la plus pratique.
46
Bibliographie
Formation GPC :
GPC Gharb Papier et Carton Mohammedia, « Le carton ondulé de sa fabrication à son
transformation », Formation animé par Monsieur Patrick LEBIGRE, 2011.
Cours :
Webographie :
http://www.leandigestion.fr/
http://lean-manufacturing.fr/
http://fr.wikipedia.org/
http://www.guide-formation.ma/
http://fr.slideshare.net/
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