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Introduction

I) La gestion de portefeuille projets


1) Emergence de gestion de portefeuille projets
2) Définition de portefeuille
3) Métaphore boursière
II) La gestion passive
La mise en place de la stratégie
Présence sur les marches
Pourquoi recouvrir a la gestion passive
Pourquoi la gestion passive est elle peu couteuse
Le rôle du gestionnaire dans la gestion passive
III) la gestion active
1) Cadre contractuel
2) Style de gestion
2.1) La gestion d’action
2.2) La gestion de produit de taux
2.3) La gestion diversifiée
2.4) La gestion alternative
IV) La gestion alternative

Conclusion
Introduction
La construction d’un portefeuille dépend étroitement des objectifs qui sont fixés au
gérant. Il peut s’agir d’essayer de générer le maximum de rentabilité possible quelle que soit
l’évolution des marchés, de répliquer l’évolution d’un indice boursier ou de sécuriser
complètement la valeur atteinte d’un portefeuille. En distinguant deux grandes approches : la
gestion active et la gestion passive. L’objectif du gérant pratiquant une gestion active est
d’essayer de générer des performances sur la base de ses anticipations. Il peut s’agir de
gestion active traditionnelle ou de gestion alternative. La gestion passive au contraire ne
repose pas sur l’exploitation d’anticipations.

La gestion de portefeuille projets

La gestion de portefeuille projets est la discipline traitant des projets pris d'un point de
vue global dans un but de sélection et d'arbitrage. Alors que la gestion de projet s'attache à
"bien faire les projets" - domaine de l'opérationnel -, la gestion de portefeuille projets vise à
"faire les bons projets" - domaine du décisionnel.

La gestion de portefeuille projets s'inspire des théories modernes de la gestion de


portefeuille desquelles cependant elle diffère sur de nombreux points : liquidité des actifs,
utilisation de scoring dans l'évaluation des opportunités plutôt que de modèles mathématiques
notamment.

1) Emergence de gestion de portefeuille projets


L'apparition de la gestion de portefeuille projet comme discipline véritablement
distincte de la gestion de projet peut être datée approximativement du milieu des années 90.
En 1998, une publication par Cooper, Scott et Elko traitant de la gestion de portefeuille de
nouveaux projets de produits semble en constituer un maillon clé. La gestion de portefeuille
de projet de produit est ensuite étendue progressivement aux autres types de projets,
informatique notamment.
Ce développement plus rapide dans certaines fonctions de la gestion de portefeuille
projet peut s'expliquer par la position dans la chaîne de valeur de l'entreprise. Le besoin d'un
outil décisionnel et d'arbitrage dans des activités de soutien, souvent le cas d'une informatique
interne, paraît moins immédiat que pour des activités en prise directe avec le marché qu'elles
servent, comme par exemple un centre de développement produit.
La gestion de portefeuille projet est enfin largement postérieure à la discipline
moderne de la gestion de projet qui date des années 50. Pour autant, plutôt qu'une apparition
brusque, il faut voir une évolution des pratiques et une lente cristallisation : consolidation
projets/ressources/coûts, dépendance inter-projets, gestion de programme, etc. sont des
pratiques utilisées couramment en gestion de projet bien avant l'apparition de la discipline de
la gestion de portefeuille projets.
2) Définition de portefeuille
La gestion de portefeuille projets est un processus décisionnel dans lequel la liste des
projets actifs est constamment mise à jour et révisée. Durant ce processus de nouveaux projets
sont évalués, sélectionnés et priorisés ; des projets existants sont maintenus, dépriorisés ou
arrêtés ; et des ressources sont allouées ou désallouées des projets actifs.

La gestion de portefeuille de projets se caractérise par :


 Le caractère incertain d'information nécessaire à la décision, car portant sur des
événements futurs

 La composition nécessairement changeante du portefeuille compte tenu de l'évolution


de l'information disponible et de l'environnement de l'entreprise.

 L'hétérogénéité du portefeuille où des projets matures sont en compétition avec des


idées de projet et où la quantité et la qualité d'information disponible est très variable.

 Une disponibilité des ressources limitées (faire tous les projets n'est pas possible) et un
ré allocation des ressources parfois difficile (compétence, localisation, etc.)

 Un alignement avec la vision, la stratégie, les objectifs et la culture de l'entreprise,


ainsi que le niveau de risque et de bénéfice que l'entreprise ou l'organisation est prête à
accepter.

3) Métaphore boursière
Chaque projet est considéré comme un investissement isolé dont il faut suivre de très
près le "rendement", tout en tenant compte de la rentabilité de tout le portefeuille.

I) La gestion passive
Contrairement à la gestion active, la gestion passive ne repose pas sur les anticipations
du gérant. Deux approches correspondent à cette définition : la gestion indicielle et les fonds
structurés. La gestion indicielle a longtemps été synonyme de gestion passive, mais l’encours
des fonds structurés s’est envolé à partir des années 2000. Dans des marchés baissiers, ils sont
apparus très attractifs aux yeux des investisseurs en affichant des perspectives de gains avec
un capital garanti ou protégé.

La gestion passive est une stratégie qui permet d'acheter un actif pour le garder. C'est
pourquoi il y a un moindre besoin de liquidité. C'est aussi la raison pour laquelle les
portefeuilles passifs peuvent couvrir un éventail plus large de marchés et de devises, que ceux
qui sont négociés activement.

Les gestionnaires sont à l'affût des rendements les plus élevés (en termes du taux
actualisé et pour un appétit de risque donné) qui sauront correspondre aux besoins futurs de
liquidité de l'investisseur concerné.

Les rendements du portefeuille - qu'il s'agisse d'un portefeuille actif ou bien passif -
seront comparés à un indice de référence, constitué généralement des rendements des
obligations émises par l'État qui contrôle la devise dont il est question.

Pour peu qu'un portefeuille ne serve pas de simple véhicule de détention pour des
emprunts d'Etat exclusivement, son profil sera plus risqué, et il devra donc générer des
rendements d'autant plus élevés.

 La mise en place de la stratégie


• Le gestionnaire de portefeuille achète l’ensemble, ou un échantillon représentatif, des
titres constituant l’indice à suivre, et conserve ces titres sur le long terme.
• Un fonds indiciel ne tente donc pas de sélectionner tel ou tel titre individuel pour
battre son indice de référence.
• La mise en place d’une stratégie passive peut être accomplie par l’usage de différents
véhicules:
les contrat à terme
Les fonds
communs Les ETF
d’investissemen
t

 Présence sur les marches

• Aujourd’hui, les fonds indiciels sont en nette progression:


• 30% des placements aux Etats-Unis
• 20 % au Royaume-Uni
• De multiples raisons expliquent cette évolution
• L’essor des indices axés sur la capitalisation
• La prise de conscience que souvent la gestion active ne génère pas de
rendements suffisants pour compenser les frais de gestion.

 Pourquoi recouvrir a la gestion passive


La gestion passive constitue une bonne stratégie d’investissement pour des
investisseurs à long terme. Ils offrent en effet les principaux avantages suivant
1. Une performance à long terme compétitive,
2. Une large diversification,
3. Une simplification et une tranquillité d’esprit,
4. De faibles frais

La gestion passive expose l’investisseur à une classe d’actifs diversifiés, pour un coût
raisonnable et avec peu de surprises.
 Pourquoi la gestion passive est elle peu couteuse
 Un des ses principales atouts est liés aux faibles montants des coûts de gestion
susceptibles d’éroder les performances.
 Deux raisons:
 Faibles frais de gestion,
 Faibles frais de transaction
 Le rôle du gestionnaire dans la gestion passive

Un champ d’action relativement limité:


 Le gestionnaire garantit aux investisseurs que le rendement sur leur investissement ne
sera pas notablement en deçà de celui du marché.
 Il ne prend pas de décisions personnelles sur le choix d’une valeur, il réplique le plus
fidèlement possible l’indice de référence.
II) gestion active
L’objectif de la gestion active est de générer de la performance sur la base
d’anticipations d’évolution des marchés et des actifs. La qualité des anticipations formées par
le gérant est donc essentielle et va déterminer sa capacité à atteindre ses objectifs de gestion.
Elle provient soit d’une information imparfaitement intégrée dans les cours exploitée par le
gérant, soit de la capacité de ce dernier à établir de meilleures prévisions parce qu’il dispose
de modèles de prévisions plus efficaces que les autres. Dans la gestion active traditionnelle,
un benchmark sert à apprécier le talent du gérant et cette approche a pour inconvénient
d’offrir des rentabilités qui dépendent assez étroitement de la performance des marchés
d’actions. Au contraire, la gestion alternative que l’on peut qualifier de gestion active pure a
pour but d’essayer de générer de la rentabilité indépendamment de l’évolution des marchés.
Nous présentons ces deux approches dans cette section.
La gestion d'actifs, sous entendu d'actifs financiers, aussi appelée gestion de
portefeuille ou asset management, est une activité qui consiste à gérer les capitaux confiés
dans le respect des contraintes règlementaires et contractuelles en appliquant les politiques
d'investissements définies en interne, pour en tirer le meilleur rendement possible en fonction
du risque choisi.

1) Cadre contractuel
Il existe juridiquement plusieurs types de gestion de portefeuille :

 La gestion sous mandat où l'investisseur délègue totalement la gestion de son


portefeuille au gérant.

 La gestion conseillée où le gérant est force de proposition mais ne peut intervenir


directement sur le portefeuille (l'investisseur garde alors un pouvoir de décision).

 la gestion pilotée qui permet à l'investisseur de confier ses fonds pour qu’ils soient
gérés selon l'orientation qu'il a préalablement choisie.

2) Style de gestion
2.1) La gestion d’action

Un gérant qui investit en actions boursières est amené à apprécier le couple


rendement/risque de son portefeuille, ainsi que les écarts de risque (tracking error) et de
rentabilité par rapport au benchmark.
2.2) La gestion de produits de taux
Dans le cadre de cette gestion, le gérant investit principalement en produits
obligataires et monétaires. Il est ainsi amené à apprécier la maturité de ses placements
(duration), l'évolution des taux d'intérêts (écart de la courbe des taux par rapport à la normale)
ainsi que la notation de ses obligations corporate.
2.3) La gestion diversifiée
Le gérant est amené à rechercher une optimisation de la diversification du portefeuille
en allouant ses fonds sur différentes catégories d'actifs, sur différents secteurs d'activité et
différentes zones géographiques.
Au-delà des actifs purement financiers, le gérant peut opérer sur les devises, les
matières premières, l'immobilier, etc.

2.4) La gestion alternative


Ensemble très varié de méthodes ou plutôt de stratégies de gestion d’actifs
spécialisées, techniques et concentrées sur une niche de marché bien précise. Elle se donne
pour objectifs d’atteindre un niveau de performance absolue, de préférence stable, tout en
minimisant les risques et en garantissant le capital investi.
Il existe de nombreuses présentations des différentes stratégies alternatives telles que :
- Arbitrage de convertible : investit dans les obligations convertibles ma cotées sur
le marché. Typiquement, cette stratégie consiste à acheter l’obligation convertible,
tout en vendant l’action sous-jacente à découvert.
- Sélection des titres : consiste à prendre des positions aussi bien longues que
courtes sur des actions sélectionnées appartenant au même secteur ou à la zone
géographique, avec une position nette résultante plutôt longue, ou plutôt vendeuse,
ou neutre. Nécessite de bien maîtriser les outils de sélection des titres.
- Macro / opportuniste : tente de tirer profit des évolutions de l’économie globale,
en particulier les évolutions de taux dues suite aux politiques économiques de
gouvernements. Utilise les instruments reflétant la situation économique mondiale :
devises, indices, courbes de taux, matières premières.
- Arbitrage sur produits de taux : chercher à tirer profit des mouvements et des
déformations de la courbe des taux.
- Arbitrage sur fusions-acquisitions : la possibilité d’arbitrage dans ce genre de
situations résulte de l’écart entre le prix annoncé par l’acquéreur et le prix auquel la
cible se traite sur le marché.
- Situations spéciales : le gestionnaire recherche les opportunités générées pas des
événements intervenants dans la vie des entreprises : filialisation, fusions, ou des
difficultés.
- Marchés émergents : investit dans les marchés en développement. Stratégie très
risquée car les instruments de couverture ne sont pas toujours disponibles sur ce type
de marché.

Conclusion

• La gestion passive est un outil sûr et peu coûteux.


• La gestion active est plus risqué mais reste un outil intéressant dans une configuration
baissière.
• Il est plus judicieux de parler de complémentarité que d’incompatibilité entre ces deux
types de gestion.
• Un secteur rentable en pleine évolution
• • Forte perspective d’embauche avec salaire élevé
Une caractéristique importante d'un portefeuille est son
degré de diversification qui permet d'atteindre un juste milieu
entre le risque, la volatilité et la rentabilité du portefeuille

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