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Dans un premier temps, je souhaite remercier les enseignants du Master EEEA pour
leurs apports pratiques et théoriques, notamment Monsieur Stéphane DUCHESNE pour
son accompagnement pédagogique et sa disponibilité.
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UNIVERSITE D’ARTOIS Année Universitaire 2017/2018
Faculté des Sciences Appliquées de Béthune. Adresse : Technoparc Futura 62400 Béthune. IUT de Béthune. Adresse :
1230 rue de l'Université 62408 Béthune
Tables des matières
Table of Contents
Liste des figures : .......................................................................................................................................... 3
Liste des tableaux ......................................................................................................................................... 3
Introduction.................................................................................................................................................. 4
I- Présentation de l’entreprise ................................................................................................................. 5
1- 1 Historique ...................................................................................................................................... 5
1-2 Produits et services ........................................................................................................................ 6
1-3 Moyens technologiques ................................................................................................................. 7
2- Environnement et problématique du sujet.......................................................................................... 9
2-1 Description & Besoin du Projet .................................................................................................... 10
2-2 Exigences techniques ................................................................................................................... 12
2-3 Solution Cementys ....................................................................................................................... 13
2-4 Solution technique ....................................................................................................................... 17
3- Définition du sujet de TFE .............................................................................................................. 17
3-1 Description générale d’un système d’auscultation ...................................................................... 17
3-2 Travail personnel .......................................................................................................................... 18
3-2 Système d’acquisition de données ............................................................................................... 18
3-2-1 Choix des composants .................................................................................................................. 18
3-2-2 Architecture et câblage pour une station panneau solaire .......................................................... 21
3-2-3 Programme de commande ........................................................................................................... 23
3-3 Système de traitement des donnés ............................................................................................. 30
3-4 Système de diffusion et visualisation des données...................................................................... 33
3-5 Impact sur le développement durable ......................................................................................... 36
4- Conclusion ...................................................................................................................................... 37
4-1 Bilan technique............................................................................................................................. 37
4-2 Bilan sur le déroulement du stage ............................................................................................... 39
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Liste des figures :
Figure 1 Projet du Grand Paris ................................................................................................................... 10
Figure 2 Différents lots de travaux sur la Ligne 15 .................................................................................... 10
Figure 3 Emplacement des prismes sur la voie SNCF ................................................................................. 12
Figure 4 Les diffèrent intervenant sur le projet Grand Paris ..................................................................... 14
Figure 5 Coffret d’une centrale d’acquisition CR310 ................................................................................ 18
Figure 6 Schéma de câblage CR1000 ......................................................................................................... 20
Figure 7 Station Top ................................................................................................................................... 21
Figure 8 schéma de câblage d'un boitier solaire ........................................................................................ 22
Figure 9 Chaine de traitement des données ............................................................................................. 31
Figure 10 Système de visualisation des données ....................................................................................... 33
Figure 11 Graphe présente l’historique des données d’un capteur, déplacement en fonction du temps 34
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Introduction
Les travaux présentés dans ce rapport ont été réalisés lors d’un cycle de stage de fin d’étude, Master
Electronique, Energie Electrique, Automatique parcours Ingénierie des Systèmes Electriques. Ces
derniers ont été effectués au sein de l'entreprise Cementys. Cette société est spécialisée dans le
domaine de l'instrumentation et de la surveillance d’infrastructures.
Afin de mettre en place ces systèmes de surveillance, Cementys développe ces propres systèmes
d’acquisition de données, qui sont actuellement installés dans les quatre coins du monde et qui
transfèrent les données de mesures au serveur de l’entreprise.
Avec l’évolution des projets et l’acquisition de nouveaux marchés, ces systèmes doivent être améliorés
en permanence.
Le but de ce rapport est de présenter le travail que j’ai effectué ainsi que les projets auxquels j’ai eu
l’occasion de participer et par la suite gérer durant cette période de stage en tant qu’ingénieur
d’études en Instrumentation.
Dans un premier temps je présenterai l’entreprise, son histoire et ses domaines d’activités. Puis dans un
second temps j’expliquerai le travail que j’ai apportées aux systèmes d’automatisation et robotisation
des mesures topographiques. Ensuite je ferai une description des phases du projet sur lesquels j’ai
travaillé. Enfin et comme conclusion, je résumerai les apports de cette expérience de stage.
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I- Présentation de l’entreprise
1- 1 Historique
Créée le 25 août 2008, Cementys® est une Société par Actions Simplifiées (SAS) ayant pour unique
actionnaire Vincent Lamour, Président et Directeur Technique Cementys.
2009
2010
2011
2012
2013
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• Nombreux recrutements :
1 directeur commercial.
3 ingénieurs spécialisés.
2 techniciens.
1 chargée de communication.
1 comptable unique.
• Hausse de l’instrumentation par capteurs à fibre optique avec GTC en Arabie Saoudite, STAC.
2014
2015
2016
• Cementys devient membre du réseau BPIFRANCE EXELLENCE 2016.
• Nommé « national Champion » représente la France aux European Business Awards et « Ruban
d’Honneur » dans la catégorie Sélection du président (EBA sponsorisé par RSM) 2016/2017.
• Lauréat prix « 2016 Technical Awards »de la SPE (society of Petroleum Engineers) dans la catégorie :
Régional Projects, facilities and construction.
• Mise en place d’un partenariat avec l’ESGT pour le recrutement d’ingénieures Topographes et la
recherche en Géoïdes.
• Chiffre d’affaire : 2676 k€.
• Effectif moyen : 42 salariés.
2017
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1-2 Produits et services
Cementys® est une société indépendante française spécialisée dans l'instrumentation, la surveillance et
l'optimisation de la maintenance des infrastructures vieillissantes :
Cementys® réalise des expertises techniques (Inspection, Diagnostic, Recalcule, Mise en conformité) et
des mesures à haute valeur ajoutée permettant de garantir l'intégrité et le maintien en conditions
opérationnelles de vos infrastructures vieillissantes.
Dans le cadre de ses activités, Cementys développe des systèmes de suivis et d’auscultation des
ouvrages de génie civil : barrages, tunnels, éoliennes, ponts, écluses.
Afin d’assurer un monitoring fiable des structures sensibles, Cementys développe ses propres capteurs
durables (extensomètre à cordes vibrantes, capteurs fibre optique, indicateurs de durabilité) et en
assure la fabrication, la pose et l’exploitation des résultats.
L’instrumentation prend ainsi une part importante dans le monitoring qui est toutefois enrichit par des
auscultations non destructives (impédance mécanique, ultrasons, Torrent, potentiel de corrosion, etc.).
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• Solutions de surveillance et outils de gestion de la maintenance des infrastructures :
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Automatisation & Robotisation des mesures
Topographiques
La plupart des missions sont ainsi obtenues auprès de grands groupes financièrement très solides ou par
soumission à de grands marchés publics et le risque d’insolvabilité de la clientèle a ainsi une probabilité
quasiment nulle.
Toute une gamme de capteurs répondant chacun à une demande bien spécifique est utilisée. Elle s’appuie
sur deux technologies que sont la corde vibrante, déjà éprouvée avec un retour d’expérience de 70 ans,
et la fibre optique sur laquelle la société Cementys est en pointe et investit beaucoup sur les prochaines
années.
Par ailleurs, Cementys ayant bien compris l’enjeu et l’opportunité de croissance que représente le colossal
projet du Grand Paris, a décidé de diversifier encore son activité en intégrant une nouvelle branche
consacrée à la topographie et son application au domaine de l’auscultation. Contexte du projet : Grand
Paris.
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Figure 1 Projet du Grand Paris
Au début de ma période de stage l’entreprise n’en avait alors aucun, je suis arrivé lors de la fin de la phase
de négociation conduisant à l’obtention du premier lot acquis, le T2C.
Les travaux d’auscultation réalisés par Cementys concernant le lot T2C de la future ligne 15 du Grand Paris
Express (le tracé jaune sur le plan ci-dessous).
• Du tunnel foré d’environ 4,7 kms et de 8,7 m de diamètre intérieur entre les gares de Noisy
Champs et Bry-Villiers-Champigny exclues.
• D’un ouvrage d’entonnement (environ 180m) permettant d’assurer le débranchement d’un
tunnel depuis le tunnel de ligne principal (ouvrage 807).
• Du tunnel foré, (longueur 2,2 kms environ et de 8,7 m de diamètre intérieur), entre l’ouvrage
d’entonnement du tunnel exploité et le futur site de maintenance et de remisage (SMR).
• Des 8 ouvrages annexes d’inter-stations (ouvrages 803, 804, 805, 806, 808, 810, 811, 813).
• Des rameaux de raccordements entre les ouvrages annexes et le tunnel foré.
• De l’ouvrage annexe (OA 802P) ainsi qu’un ouvrage de tranchée couverte (environ 150 mètres au
total) servant de puits de lancement du tunnelier.
• Des bâtis avoisinants (environs 450 bâtiments sur l’ensemble du tracé) et de la voirie comprise
dans la ZIG.
• Des voies ferroviaires et gares SNCF impactées par les travaux.
L’enjeu d’une partie des négociations concernait la capacité de Cementys à pouvoir effectivement fournir
un système d’auscultation topographique automatique efficace pour la surveillance des 2,4 km de voies
ferrées de la SNCF.
En charge des travaux de génie civil, le groupement Alliance doutait fortement de la capacité de la société
Cementys à mettre en place un système performant en si peu de temps, compte tenu du fait que ce type
de prestation ne correspondaient pas à la spécialité initiale de l’entreprise et qu’un tel dispositif n’avait
d’une part jamais été installé par Cementys et que d’autre part même parmi les entreprises plus
expérimentées dans ce milieu, très peu d’entre elles n’avaient mis en place un système de cette ampleur
( à savoir quasiment 50 stations totales robotisées actives 24h/24 sur l’ensemble de la zone des travaux).
Pour répondre à cette attente, Cementys aurait pu se contenter d’acquérir, sur le marché, une solution
complète du type de celles proposées par les fournisseurs de stations totales que sont Leica, Trimble et
Topcon.
Cependant pour des raisons économiques, mais aussi avec la volonté d’être le seul maître à bord de son
système et de se lancer pleinement dans cette nouvelle activité que représente pour Cementys
l’auscultation par méthode topographique, l’équipe en charge du projet, en accord avec la direction de
l’entreprise, a décidé d’opter pour le développement de son propre système de surveillance, en concevant
de bout en bout l’intégralité de ce système.
Ce système ne s’utilise pas uniquement sur la partie ferroviaire mais c’est néanmoins sa principale utilité
car il ne devient rentable que lorsqu’à partir d’une seule position de station il est possible de surveiller un
nombre très important de points de mesure.
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Ce type de démarche n’est pas toujours évidente à mettre en œuvre dans un environnement
pavillonnaire alors que les voies ferrées offrent un horizon dégagé. Je ne parlerai donc dans ce rapport
que de la partie ferroviaire.
En effet c’est une partie assez sensible du contrat et le cahier des clauses techniques particulières (CCTP)
insiste spécifiquement sur la qualité et la fréquence des mesures.
Tout d’abord le CCTP et la SNCF, qui a ses propres exigences, imposent une certaine précision de mesure :
« Les matériels, leur configuration de pose et leur logiciel de calcul doivent permettre de garantir une
précision de +/- 0,3 mm pour X, Y et Z. »
Ils imposent également la fréquence de mesure qui doit permettre de suivre chaque cible une fois toutes
les 20 minutes ainsi que l’emplacement des cibles qui doivent être disposées tous les 3 mètres sur chaque
rail situé à l’intérieur de la ZIG des travaux (Zone d’Influence Géotechnique). Ces cibles sont disposées en
profil de deux par voie, une sur chaque rail d’une même voie (voir schéma ci-dessous).
Cette disposition doit permettre d’effectuer certains calculs indispensables pour surveiller l’évolution de
la géométrie des voies. Le résultat de ces calculs doit apparaître en temps réel sur le logiciel de
visualisation mis à disposition pour la surveillance du projet.
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2-3 Solution Cementys
Dans ce type de grand projet, je me suis aperçu qu’une des garanties du bon déroulement des travaux
était l’harmonisation des interventions entre les différents acteurs qui est rendu possible par une
communication efficace entre ces différents acteurs.
Cementys œuvre sur ce chantier en tant que sous-traitant du groupement Alliance qui est l’entreprise
générale en charge des travaux. Mais de par la nature de son intervention d’auscultation qui sert à la fois
à piloter les travaux mais également à garantir la pérennité des ouvrages construits, l’entreprise est
souvent amenée à être directement en lien avec le maître d’œuvre Systra.
En général, la communication avec la société du Grand Paris se fait par l’intermédiaire de Systra. Il faut
également gérer les relations avec d’autres parties prenantes telles que la SNCF pour tous les travaux se
déroulant sur leur emprise.
La SNCF a des exigences bien spécifiques en termes d’auscultation qui peuvent être différentes de celles
du Grand Paris, de plus elle est habituée aux interventions d’auscultation, il convient donc être à l’écoute
de leurs attentes et de leurs contraintes. Enfin dans son activité d’auscultation, Cementys est directement
en lien avec les riverains de la zone des travaux puisque nous installons des cibles et des capteurs sur les
habitations pour surveiller l’impact des travaux adjacents sur ces structures.
Cementys est le seul acteur à avoir ce lien direct avec les particuliers, pour des raisons de communication
l’entreprise intervient alors directement au nom de la société du Grand Paris et non de celui du
groupement Alliance. La relation avec les particuliers est un point critique de l’installation du dispositif
d’auscultation et demande un effort supplémentaire d’organisation puisqu’avant l’intervention il est
indispensable d’obtenir l’autorisation de chaque propriétaire et établir des rendez-vous pour planifier
l’intervention.
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Figure 4 Les diffèrent intervenant sur le projet Grand Paris
Le schéma ci-dessus synthétise les différents interlocuteurs de la société Cementys pour la conduite de
projet et les types d’interactions administratives et techniques qu’ils entretiennent. De la fluidité de ces
relations dépend en partie la qualité du service.
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Rôle du chargé d’auscultation :
Le chargé d’auscultation est en relation directe avec le groupement Alliance. Pour faciliter la
communication, c’est également la personne qui est en lien avec le MOE Systra et si besoin avec le MOA
SGP. Ses missions sont :
Le chargé des auscultations ou ses suppléants sont joignables de manière permanente pour toute la durée
du chantier et ils doivent rejoindre le chantier en moins de deux heures sur simple appel téléphonique.
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Rôle du pôle relations extérieures :
Le pôle relations extérieures est en charge de toutes les démarches administratives concernant les
interventions pour les travaux d’auscultation. Ses missions sont les suivantes :
o Etablir le premier contact avec les riverains concernés par les travaux d’auscultation par la
rédaction et l’envoi d’un premier courrier indiquant la nature des travaux, les coordonnées
d’un interlocuteur et un contrat à l’amiable établissant une autorisation d’intervention.
o Effectuer les démarches administratives auprès des mairies pour obtenir les autorisations
d’intervention sur l’emprise publique (instrumentation de la voirie),
o Réaliser les démarches administratives auprès de la SNCF pour obtenir les autorisations
d’intervention sur les emprises ferroviaires de la SNCF, rédaction des DICT.
L’entreprise se présente dans le courrier au nom de la Société du Grand Paris, son commanditaire. Un
rendez-vous est établi par la suite pour programmer une date d’intervention.
o Gérer et organiser le stockage des données acquises par les capteurs sur le serveur dédié,
o Concevoir et gérer l’outil de visualisation des données afin de le rendre le plus
ergonomique possible.
o Interpréter les données et rédiger les rapports d’analyse et de contrôle des données
acquises,
o Mettre en œuvre le système d’alerte à partir des seuils définis par le groupement Alliance,
le MOE Systra et le Chargé d’auscultation.
Le pôle sera organisé en plusieurs équipes d’intervention dirigé par le responsable du pôle topographie
et instrumentation. Les missions de ce pôle sont :
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Les équipes d’opérateurs seront constituées de deux personnes. Il est prévu :
- Une équipe de pose de cibles et prismes avec parmi elle un topographe pour garantir une
bonne implantation de celles-ci et optimiser la phase de levé qui viendra par la suite.
- Une équipe de pose de capteurs (instrumentistes).
- Plusieurs équipes de topographes chargés des mesures topographiques, leur nombre
dépendra de l’avancement du chantier, le pic d’activité est estimé à quatre équipes lorsque
les deux tunneliers seront en marche.
Cependant, pour des raisons économiques mais aussi par souci d’autonomie et d’exprimer la volonté de
maîtriser totalement son environnement technologique pour se lancer pleinement dans cette nouvelle
activité que représente pour Cementys l’auscultation par méthode topographique, l’équipe en charge du
projet a préféré opter pour le développement de son propre système. Dans ce but, il a donc été nécessaire
de concevoir une centrale d’acquisition et de commande ainsi que toute l’architecture du système, allant
de la prise de mesure jusqu’à la diffusion sur internet des résultats.
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Une fois ces données brutes stockées dans le serveur de Palaiseau, elles sont traitées automatiquement
grâce à un programme informatique spécifique, créé par la société Cementys puis mises en ligne sur un
logiciel de visualisation de données qui est accessible en ligne sur un site internet dédié. Le système est
également en capacité de créer des alarmes et d’envoyer des SMS vers plusieurs numéros de téléphone
lorsque se produit un dépassement de seuil.
Tout d’abord, en qualité d’électrotechnicien j’ai travaillé en étroite collaboration avec M. Mohssine El
Gassimi, électronicien et informaticien de formation, afin de concevoir une centrale d’acquisition et un
programme informatique qui permet de commander automatiquement la station totale. Ensuite, je me
suis occupé du moyen d’alimentation et de fixation de la station ainsi que de la centrale de commande et
d’acquisition.
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Le choix de la centrale de mesure et de contrôle s’est tout d’abord fait un peu par défaut car les délais à
tenir étaient très courts.
Nous avons donc opté pour la centrale CR1000 de la société Campbell Scientific car nous en avions en
stock et que les équipes de Cementys ont l‘habitude de travailler avec ce type de matériel. C’est une
centrale qui est reconnue pour sa fiabilité et sa faible consommation énergétique. Elle est souvent utilisée
lorsque le système de surveillance est isolé car elle peut aisément être alimentée par un panneau solaire
et être ainsi énergétiquement autonome. Elle permet d’acquérir et d’enregistrer les données et de
commander des périphériques (dans ce cas la station est une MS AX).
Elle permet d’interroger une grande quantité de capteurs grâce à son bornier composé de 16 voies
unipolaires ou 8 voies différentielles. Le langage de programmation CR BASIC est parfaitement adapté
pour la commande de la station total TOPCON MS AX.
La centrale CR 1000 est reliée à un modem 3G qui permet de transmettre les données par radiofréquence
jusqu’à une centrale maîtresse dont le rôle sera détaillé dans le paragraphe suivant. La centrale CR 1000
supporte le protocole de communication FTP (File Transfert protocol) qui permet depuis la centrale de
copier les fichiers de données recueillis sur un ordinateur en réseau appelé « serveur ».
Enfin, la centrale CR 1000 requiert une source d’alimentation de 12 V (à noter que cela correspond au
même besoin que la station totale TOPCON MS AX).
Le choix de la station totale a été un sujet central au début du projet, puisque comme je l’ai déjà expliqué
dans la première partie de présentation de Cementys, l’entreprise n’a quasiment aucun antécédent dans
le domaine de l’auscultation topographique et donc aucune préférence concernant le matériel mais
également très peu d’expérience et de connaissance sur les critères à privilégier pour le choix d’un tel
matériel. Par ailleurs, ce choix était d’une importance primordiale, de par la quantité et le montant de la
future commande, 300 stations totales étaient prévues dans le contrat passé.
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Figure 6 Schéma de câblage CR1000
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Entre le groupement Alliance chargé des travaux et Cementys sous-traitant pour le lot d’auscultation. Le
prix d’une telle station s’élevant généralement à environ 30 000 €.
Il n’en reste pas moins que pour alimenter la centrale et la station totale nous devons convertir ce courant
pour obtenir du 12 V. Dans ce but, nous avons intercalé un régulateur associé à un convertisseur. Le rôle
du régulateur est de gérer le chargement de la batterie avec pertinence. Je rappelle que le rôle de la
batterie est de prendre le relai pour alimenter la centrale d’acquisition et la station dès que le panneau
solaire n’est plus en mesure de fournir 12 V. Pour ce faire, il est nécessaire que la batterie soit
constamment chargée.
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Figure 8 schéma de câblage d'un boitier solaire
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Schématiquement, le fonctionnement du régulateur utilisé (MPPT IOA (75/10) 12V/24V Blue Solar
Victron) comporte trois étapes :
Dès que le courant consommé devient supérieur à 200 Ma, le régulateur se remet à fonctionner en mode
1. Cela permet d’éviter les deux principaux risques liés à l’utilisation de ce type de batterie, à savoir la
décharge « profonde » qui intervient à l’issue d’une période trop longue sans charge, elle a alors tendance
à former des cristaux de sulfate de plomb, de manière irréversible (à ce stade, même mors d’une charge,
ces éléments ne retrouveront pas leur aspect liquide permettant la réaction chimique et l’échange d’ions).
L’autre danger est de disposer les 14,4 V de voltage lors d’une période de chargement trop longue et à
trop forte intensité, la phase liquide électrolytique (électrolyte) entre alors en ébullition et dégage alors
un composé d’eau déminéralisée et d’acide sulfurique, du dihydrogène qui peut être la cause d’une
explosion (la condition d’une explosion étant de dépasser une concentration de 4% et de disposer
d’énergie d’activation).
Le convertisseur a pour rôle de délivrer un courant dont le voltage est précisément de 12 V en entrée de
la centrale et de la station pour éviter d’endommager les composants électroniques. Il s’intercale donc
entre le régulateur et la centrale d’acquisition.
Ensuite, la centrale d’acquisition est reliée à la station totale par un câble spécifique l’EC 214. Fournit
uniquement par TOPCON, ce câble est composé de quatre connexions dont deux assurent l’alimentation
et deux autres traitent de la communication entre la centrale et la station (l’un pour les données en entrée
de la station, l’autre pour les données de sortie). La centrale est également connectée à un modem
assurant le transfert des données
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Les étapes générales du programme peuvent être résumées ainsi :
Plutôt que d’insérer toutes les lignes de programmation je vais tenter d’expliquer le principe du
programme et ses différentes étapes par deux logigrammes. Le premier explique comment on met en
marche l’appareil de mesure, le second explicite le cycle de mesure. Au cours des étapes suivantes, on
crée simplement de nouvelles variables auxquelles on affecte des valeurs que l’on utilise par la suite dans
le cycle de mesure.
Le logigramme ci-dessus illustre le processus mis en place pour mettre en marche la station totale, tout
ce processus est codé en langage CR Basic et le contenu du programme est insérer dans la centrale de
contrôle et d’acquisition CR 1000. Chaque centrale peut être contrôlée à distance depuis l’ordinateur de
contrôle installé dans les locaux de Cementys à Palaiseau.
On commence par envoyer un premier signal pour activer le port récepteur de l’appareil de mesure. Une
fois que cela est fait, on initialise une première boucle « tant que », qui consiste à envoyer une commande
visant à allumer la station et qui ne s’arrête pas tant que la station n’a pas renvoyée un signal signifiant
qu’elle est bien allumée
On fixe un nombre d’occurrence limité, le constructeur conseille de répéter la boucle entre un minimum
de 6 fois et un maximum de 50 fois. Nous avons décidé de nous en tenir à 10 répétitions, considérant que
si au bout de 10 fois la station ne démarre pas c’est qu’il y a un problème extérieur nécessitant une
intervention sur le terrain d’un opérateur.
On pourrait prévoir pour améliorer le processus de générer, dans le cas où la station ne s’allume pas, un
message d’erreur avec éventuellement un compte rendu nous renseignant sur les causes du
disfonctionnement. Pour l’instant la seule indication que l’on a est de constater au bout d’un certain
temps si la station est bien allumée ou pas.
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Envoyer signal pour
activer port RS232
Commencer la boucle
de commande
Initialiser le
compteur de la
boucle i=10
Envoyer
commande PON
pour allumer
l’instrument
Reçu : NON
ACK
i = i-1
OUI NON
OUI i=0
ACK a été
OUI
reçu
NON OK reçu
OUI
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Envoyer commande
début du cycle de
Logigramme de description du cycle de
mesure
Initialisation compteur
boucle FOR : i=0 Le logigramme ci-contre décrit le cycle de
mesure, je l’ai décomposé en trois parties car il
était trop volumineux pour le présenter sur un
seul logigramme.
i < nb Cette première partie montre la structure
prisme
globale du programme. On initialise tout
d’abord une boucle « tant que » en mettant le
OUI NON compteur à zéro et en imposant comme
condition que tant que le nombre
F1* d’incrémentation est inférieur au nombre de
prisme à viser on continue la boucle.
Fin du cycle
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Logigramme détaillant le contenu de la fonction F1
Comme on l’a vu précédemment, cette fonction est incluse dans une boucle « tant que » correspondant
à l’indice « i ». La première étape consiste à importer l’angle horizontal et vertical correspondant au
prisme cible. Ces données sont issues du levé initial T0 effectué lors de la mise en place de l’appareil de
manière manuelle, elles permettent à l’appareil de s’orienter grossièrement dans la direction du prisme
que l’on souhaite viser.
Ensuite une nouvelle boucle « tant que » est amorcée, elle permet de rechercher et de se centrer
précisément sur la position du prisme. On limite à trois répétitions la recherche du prisme en tablant sur
le fait que si au bout de trois tentatives l’appareil ne trouve toujours pas la cible cela signifie qu’il y a un
masque empêchant la visée, on préfère alors passer à la mesure du prisme suivant pour ne pas dépasser
la limite de temps du cycle de mesure imposé à 20 minutes par la SNCF. Ainsi si l’appareil reçoit le signal
ACK (signal appartenant au langage informatique explicité en fin de paragraphe) signifiant que la position
précise du prisme a bien été identifiée, la station totale enregistre les nouveaux angles horizontaux et
verticaux puis lance la mesure de distance expliquée par le logigramme suivant.
Dans le cas où la position précise du prisme n’a pas pu être définie après trois tentatives le programme
sort tout de même de la boucle « tant que » et passe au prisme suivant sans même tenter de lancer la
mesure de distance qui serait une perte de temps puisque les angles précis sont manquants pour calculer
la nouvelle position du prisme.
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Envoyer commande F1
Import HA et VA du prisme i
Orienter la station
Cherche prisme
ACK NON
OUI ii=ii-1
NON
OUI ii=0
ACK NON
OUI
Enregistre nouveau HA
et VA
Mesure de distance*
Fin F1
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Logigramme des étapes de mesure
Début mesure
Initialise compteur
iii=3 et j=0
Mesurer distance
ACK OUI
Enregistrer la
NON
mesure
OUI iii=0
j>1 OUI
NON
Message d’erreur :
« Echec mesure »
Calcul moyenne
des distances
Enregistre nouvelle
distance
Stocker nouvelles
valeurs dans BD
Fin mesure
distance
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Ce logigramme détaille les étapes permettant la prise et l’enregistrement de la mesure de distance entre
la station totale et le prisme.
On voit que deux boucles « tant que » sont imbriquées l’une dans l’autre. Celle paramétrée par le
compteur « iii » permet de lancer trois fois la mesure du distance mètre infrarouge. Si le signal ACK est
reçu signifiant que la mesure a bien été effectuée, la valeur de la distance est enregistrée ; si ce n’est pas
le cas l’indice « j » est incrémenté de 1.
Une fois que la boucle a été effectuée trois fois (iii = 0), on vérifie par la valeur de l’indice « j » si au moins
deux mesures ont été effectuées et enregistrées. Si tel est le cas on fait une moyenne et on enregistre la
nouvelle valeur de la distance que l’on stocke dans la base de données. Dans le cas contraire le programme
génère un message d’erreur et passe au prisme suivant (cf. 2e logigramme).
Il faut préciser qu’à chaque ajout d’une nouvelle station totale, il est nécessaire de créer un nouveau bloc
de fonctions. Bien sûr la trame reste la même et il suffit de changer les paramètres en entrée du type :
nombre de prismes visés par la station, l’identifiant des prismes, la position de ces prismes après avoir
effectué le levé T0, la constante optique de chacun d’eux, … Cela permet lorsqu’il y a un problème que ce
soit concernant la phase d’acquisition ou concernant le programme informatique lui-même de l’identifier
beaucoup plus rapidement. Cela rend également le système beaucoup plus souple dans sa phase
d’exploitation.
Par exemple on peut très bien imaginer qu’au cours des quatre ans de surveillance des travaux on soit
amené à changer de place une station totale. Il faut alors refaire un levé manuel T0 et en rentrer les
données dans le programme. Il est alors bien plus aisé de travailler sur un programme qui ne comporte
que les données de la station modifiée plutôt que l’ensemble des données du chantier. En revanche cela
impose le fait que les centrales de contrôle ne sont pas substituables, chacune est associée à une station
et à une zone bien spécifique.
A termes, nous envisageons d’utiliser plutôt la CR300 du même fournisseur qui est d’une part moins
coûteuse et dans laquelle est intégré un modem radio fréquence pour la communication en série entre
plusieurs CR300.
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La cohabitation de ces deux types de centrale impose l’organisation en deux branches distinctes pour la
remontée des informations, en effet les fréquences de communication des CR300 (entre 863 et 870 MHz)
sont différentes de celles des modems radiofréquence utilisés avec les CR1000 (2.4 GHz). Le contexte
urbain, caractérisé par de nombreux obstacles et masques, réduit la portée du signal radio à une centaine
de mètres, ce qui impose la communication en série pour couvrir une zone étendue.
Les données remontent par étape jusqu’à la centrale mère : la centrale 1 envoie les données à la centrale
2, la centrale 2 créée un fichier qui rassemble les données qu’elle a elle-même acquise et les données qui
lui ont été communiquées par la centrale 1 puis elle transmet ce fichier à la centrale 3. A son tour, la
centrale 3 créée un fichier contenant ses données propres et celles qui lui ont été communiquée par la
centrale 2, ainsi de suite jusqu’à arriver jusqu’à la centrale mère. Celle-ci est équipée de deux modems
radiofréquence correspondant aux fréquences des CR1000 et des CR300, de ce fait on utilisera une CR300
étant donné que le modem de fréquence 868 MHz est déjà intégré dedans. La centrale mère crée donc
un fichier regroupant toutes les données remontées par la branche des CR1000 et par la branche des
CR300. Afin de transférer ce fichier vers le serveur localisé dans les locaux de Palaiseau, la centrale mère
est équipée d’un routeur 3G (Airlink LS 300 – Sierra Wireless).
Pour la partie ferroviaire dans laquelle nous avons une contrainte de temps puisque la SNCF demande
que soit effectuée pour chaque point une mesure toutes les 20 minutes, il nous reste encore à déterminer
le temps que ce processus pour remonter les données. En effet nous devons déterminer le nombre de
centrales optimum pouvant être mises en série pour que la communication et la remontée des
informations vers la centrale mère puis le transfert des données vers le serveur de Palaiseau soient
contenus dans le cycle de mesure de 20 minutes.
Je précise que nous avons fait le choix de traiter les données une fois transférées et récupérées par notre
serveur situé à Palaiseau. Mais certains autres systèmes comme par exemple la solution complète de
TOPCON appelé Delta Link sont conçus de telle sorte que le traitement s’effectue par la centrale de
contrôle et d’acquisition qui transfert les données par la suite. Nous avons fait le choix de traiter les
données une fois transférées, car nous utilisons pour cela le logiciel COMET développé par l’ESGT qui était
difficile à interfacer avec notre centrale d’acquisition.
En effet avant de réaliser le traitement proprement dit, nous devons à partir des fichiers des données
brutes, envoyées par la station totale, créer de nouveaux fichiers dans un format qui s’accommode bien
avec le logiciel COMET. Cela s’effectue grâce à un code Python qui se charge de créer un fichier de format
(.IOB) compatible avec COMET et qui organise les données afin de le rendre lisible sur COMET.
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Développé par l’ESGT le logiciel COMET permet de compenser des mesures topographiques et de réaliser
des simulations de réseaux topographiques pour en tester la cohérence et la fiabilité. Nous utiliserons ce
logiciel sans toutefois en exploiter toutes les potentialités.
Notre traitement des données comporte deux phases : l’une au cours de laquelle nous corrigeons les
mesures de distance en fonction de la pression et de température, l’autre au cours dans laquelle nous
recalculons les coordonnées précises des points de mesure à partir des coordonnées approchées
transmises par la station. Je ne vais pas dans ce mémoire développer ce mode de calcul car il est réalisé
automatiquement par le logiciel COMET et me contenterai d’en expliquer le principe général.
Pour faire simple, le calcul des points de mesures est réalisé en deux étapes. On calcule dans un premier
temps la position précise de la station totale à partir des données brutes mesurées par l’appareil sur les
points de références (à savoir l’angle horizontal HA, l’angle vertical VA et la distance inclinée DI) et des
coordonnées de ces mêmes points de références calculées lors du levé TO (levé initial faisant office de
référence). Dans un second temps on calcule les coordonnées précise des points de mesures à partir de
la position précise de la station totale que l’on vient de calculer et des données brutes concernant les
points de mesures.
Schématiquement, les coordonnées transmises par la station totale sont approchées parce que nous
n’avons pas encore corrigé la distance mesurée en fonction des conditions atmosphérique mais aussi
parce que ces coordonnées ne sont calculées qu’à partir des angles et la distance enregistrée lors de la
mesure. C’est-à-dire que la station ne fait pas de différence entre les points de références, supposés
immobiles (car hors de la ZIG) et les points de mesure dont on détermine le déplacement. De plus ce calcul
considère, par hypothèse, que la station est immobile alors qu’elle est la plupart du temps située à
l’intérieur de la ZIG.
Le traitement des données effectué par le logiciel COMET consiste à calculer la véritable position de la
station à partir des visées des points de référence. Pour cela le logiciel utilise un algorithme de calcul fondé
sur la méthode des moindres carrés non linéaires. Pour le calcul des nouvelles coordonnées il prend donc
en compte tout l’historique des mesures déjà effectuées qui entre dans son calcul des moindres carrés.
Etant données la grande quantité de mesures réalisées, cela permet d’obtenir un résultat d’autant plus
précis.
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3-5 Système de diffusion et visualisation des données
Données Données
MATLAB
traitées format traitées format
COMET (.LOG) VDV (.DAT)
Une fois que les données ont été traitées et que les nouvelles coordonnées des points de mesures à
surveiller ont étaient calculées, il ne reste plus qu’à diffuser ces résultats aux différents acteurs du projet.
Cette diffusion d’information se fait à l’aide du logiciel de visualisation VDV THM Insight développé par
Cementys. Il permet d’afficher en ligne sur un site internet le suivi du système d’auscultation en temps
réel.
Néanmoins, il reste encore une étape calculatoire. En effet ce qui intéresse le client c’est de pouvoir
visualiser directement l’évolution dans le temps des différentes structures surveillées, c’est-à-dire l’écart
entre le levé initial T0 et les mesures effectuées par la suite. De plus pour la partie ferroviaire, la SNCF a
ses propres exigences et il ne suffit plus de livrer seulement un écart de position pour chaque point de
mesure, il faut fournir des éléments assez spécifiques permettant de surveiller l’évolution de la géométrie
des voies que je vais détailler ci-dessous. Ces calculs supplémentaires sont effectués à l’aide d’un
programme édité sous Matlab qui permet également à partir des données du fichier sous format .LOG
que sors COMET de créer un nouveau fichier compatible avec le logiciel de visualisation VDV.
Le fichier créer par le programme Matlab contient donc toutes ces données géométriques, et à partir de
celles-ci le logiciel VDV créé des graphiques pour faciliter la lecture et l’interprétation des données. Ce
sont ces graphiques qui sont diffusés sur le logiciel de visualisation.
Les lignes parfaitement horizontales correspondent aux différents seuils de vigilance et d’alerte. Ils sont
déterminés soit par le bureau d’étude du client, soit par la SNCF lorsque cela concerne les voies
ferroviaires. Nous nous contentons de les faire apparaître sur l’outil de visualisation.
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Figure 11 Graphe présente l’historique des données d’un capteur, déplacement en fonction du temps
Afin de maitriser les risques liés aux méthodes de creusement employées et aux désordres éventuels qui
pourraient se produire dans les bâtiments et les ouvrages dans la Zone d’Influence Géotechnique, le CCTP
et les NPSF définissent les seuils de pilotage à trois niveaux :
• Le seuil d’alerte
• Le seuil d’intervention
• Le seuil de ralentissement
Les définitions des niveaux de seuils présentées ci-après suivent les prescriptions du CCTP.
Le seuil « d’alerte » marque le passage entre la situation courante (dans laquelle le processus de
construction se déroule conformément aux prévisions ; en particulier, les amplitudes et vitesses des
mouvements observés sont conformes aux calculs ou inférieurs ; les désordres causés sont faibles ou
inexistants) à une situation de vigilance où les déplacements doivent être suivis avec soin.
Le seuil d’intervention marque le passage dans une situation à l’opposé de la situation courante : les
amplitudes ou vitesses des mouvements observés sont très au-delà des valeurs de calcul pour la phase de
travaux considérée et des valeurs contractuelles ; des désordres sont constatés ou peuvent survenir à tout
moment, risquant de mettre en péril les biens et les personnes. Les mesures à prendre sont significatives
et de portée immédiate. Elles peuvent consister à réaliser un bourrage en ballast sous les voies (à la
discrétion de la SNCF).
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La situation « de ralentissement » est la situation la plus critique : les amplitudes ou vitesses des
mouvements observés sont au-delà des valeurs limites de calcul pour la phase de travaux considérée et
des valeurs contractuelles ; des désordres sont constatés entrainant des décisions particulières dont
l’arrêt des travaux et le ralentissement de la circulation ferroviaire.
La valeur des seuils d’alarme sont ceux fournit par la SNCF. Les mesures seront donc comparées à ces
seuils.
Les données sont accessibles en temps réel, depuis une base de données en ligne. Les acteurs du chantier
disposent des accès avec différents statuts selon leur fonction sur le projet selon le protocole FTP
classiquement utilisé pour ce type de besoin.
Le dispositif est capable d’émettre une alerte en cas de dépassement des seuils précédemment définis ou
en cas d’absence de données successives sur une même cible. Les calculs réalisés par le système
automatisé sont réalisés à partir de valeurs brutes non traitées. Pour permettre une alerte au plus près
de l’apparition de l’écart, les calculs sont basés sur les dernières valeurs mesurées lors du cycle réalisé.
Les calculs considèrent les deux files de rail d’une même voie et la mise en place de valeurs d’alerte sur
des écarts en élévation est obligatoire.
Le système est également en capacité de sauvegarder l’intégralité des données brutes mesurées et
calculées.
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En cas de dépassement des seuils, des alertes automatiques seront déclenchées (par mail et SMS), avec
une gradation du périmètre de personnes informées en fonction de la nature du seuil franchi.
De manière générale :
Comme Cementys ne dispose pas d’une démarche structurée d’évaluation de son impact sur la durabilité
du développement impliquant notamment la définition d’indicateurs chiffrés qui me permettrait de
donner des indications précises. En revanche, il est possible d’identifier de manière analytique des
différents leviers du développement durable que l’entreprise peut activer.
- D’une manière générale l’entreprise exerce une part importante de son activité dans le secteur
ferroviaire intra-urbain contribuant ainsi à l’augmentation de la capacité de transport à faible
émission de GES. En outre, Cementys favorise la construction de lignes sous-terraines qui limite
l’effet négatif sur la biodiversité faunistique et floristique engendré par la rupture de la continuité
écologique que peuvent introduire.
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Incidence sur la diminution des risques
- L’auscultation garantit la sécurité des ouvrages et des immeubles situés autour des
aménagements et contribue ainsi à la diminution des risques, l’atténuation des risques pouvant
être considérée comme une composante de la durabilité tant en termes d’émissions liées au
remplacement des dégâts que de santé humaine). Il en est de même pour la contribution à la
sécurité des centrales nucléaires et des barrages.
4- Conclusion
4-1 Bilan technique
Tout d’abord je dois préciser que les premières stations totales faisant partie du système d’auscultation
de surveillance des voies SNCF ont été installé au début du mois de septembre, la période de mon stage
était alors terminée. En revanche nous avons été amenés à installer ce dispositif en dehors des emprises
SNCF pour surveiller certaines structures sensibles. Au jour de la rédaction du présent mémoire de TFE,
c’est le seul retour d’expérience dont je dispose, de ce fait certaines caractéristiques et performance du
système n’ont pas encore pu être évaluée.
Comme je viens de le dire juste au-dessus, le système n’est pas encore installé sur la partie ferroviaire,
certains critères de performance ne peuvent donc pas encore être évalué. Néanmoins nous disposons
d’un retour d’expérience sur deux stations totales en charge de surveiller l’évolution des déformation
d’une paroi clouée. En termes de précision des mesures par exemple on s’aperçoit qu’on atteint une
précision satisfaisante. En analysant les données on constate que notre précision est de l’ordre du
millimètre. On note que le CCTP mentionne une précision de 0.3 mm qui me paraît complètement
utopique étant donné les conditions de mesures qui s’effectuent dans un environnement de travaux
avec beaucoup de vibrations, de masque visuel, de vague de chaleur dégagé notamment par les engins
de chantier. Pour toutes ces raisons la précision que l’on obtient me semble tout à fait convenable,
d’autant plus que les seuils d’alertes sont de l’ordre de 10 mm.
Il existe donc un rapport de 10 entre la précision des mesures et le premier seuil d’alerte ce qui laisse
une marge suffisante pour détecter les tendances de déformation en amont des dépassements de seuils
et permettant ainsi d’anticiper les éventuelles déformations pour le pilotage des travaux. La qualité du
système d’auscultation convenait d’ailleurs aux demandes du client, ce qui montre aussi que dans la
rédaction des documents d’avant-projet par la maîtrise d’œuvre comme le CCTP certaines précautions
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comme celle de la précision du système d’auscultation sont parfois prises avec trop de marge et ne
pouvant pas être tenue dans les conditions réelle du chantier.
Concernant la maintenance nécessaire, nous avons finalement eu plus d’intervention à faire sur les
prismes que sur les stations. En effet les prismes étaient posés directement sur la paroi clouée au fur et
à mesure qu’elle était construite, ce qui a parfois entraîné quelques inconvénients. Parfois une couche
de béton projeté supplémentaire était nécessaire, il fallait donc protéger les prismes déjà installés.
D’autre fois certains prismes ont été heurté par des engins de chantier ce qui impliquait une
intervention de maintenance pour refixer le prisme ou le remplacer dans le pire des cas. Concernant les
stations totales il était prévu de changer les batteries une fois par semaine car lors de leur installation
nous n’avions pas encore reçu la commande des panneaux solaires, cette opération de maintenance
était donc prévue et n’avait qu’un caractère temporaire. Autrement une intervention sur le terrain était
nécessaire à chaque fois que des prismes étaient ajoutés pour effectuer le paramétrage initial de
l’appareil. On peut noter que toutes ces interventions de maintenance sont liées à l’environnement
dans lequel sont installées les appareils de mesures. Ces conditions ne seront pas présentes pour les
stations chargées de la surveillance des voies SNCF.
En effet même si les stations seront installées à l’intérieur de la zone d’influence géotechnique des
travaux, elles ne seront pas situées dans l’emprise du chantier ce qui limitera nettement les
perturbations des mesures. Par ailleurs la totalité des prismes sera installée en une fois ce qui signifie
qu’un seul paramétrage initial ne sera nécessaire. Les inquiétudes qui résident quant à notre plan
d’installation et qui ne pourront être levées qu’une fois mises à l’épreuve des conditions réelles sont
d’une part la pérennité du système de fixation des prismes, et d’autre part la stabilité des poteaux
caténaires sur lesquels seront fixés les stations totales. Enfin le temps que prend l’acquisition des
mesures ainsi que celui de la transmission des données dans la chaîne de communication entre les
différentes centrales d’acquisition n’as fait pour l’instant que l’objet d’une estimation, mais on ne sait
toujours pas si confronté à une situation réelle cette transmission permettra de tenir les délais du cycle
de mesure et de diffusion des données de 20 minutes imposé par la SNCF.
Il y aura surement quelques améliorations à apporter après le premier retour d’expérience apporté par
l’installation et la mise en route des premières stations totales. Il y a néanmoins certaines améliorations
possibles auxquelles nous avons pensé qui concernent principalement la partie programme
informatique. En effet le programme a été édité très rapidement et nous avons manqué de temps pour
réfléchir à certaines choses. Par exemple lorsque l’appareil de mesure ne parvient pas à réaliser une
mesure ou à répondre correctement aux commandes que lui ordonne le programme, nous voudrions
que le programme soit capable de générer un rapport d’erreur listant les causes de l’échec.
Pour cela il faut recenser tous les cas de figures possibles pouvant conduire à un échec et être capable
de trouver des indicateurs permettant d’identifier ces causes. Cela permettrait de cibler les opérations
de maintenances et de décider d’une intervention sur le terrain uniquement lorsque cela est nécessaire.
Par exemple si la station est capable d’identifier le fait qu’elle ne parvient pas à prendre une mesure car
il y a trop de brouillard on évite le déplacement superflu d’une équipe de maintenance. D’autres
améliorations du programme sont à envisager concernant le nombre d’itérations des différentes
« boucles », mais elles ne seront possibles qu’une fois que les premiers appareils auront été mis en
marche pour optimiser au mieux le cycle de mesure et éventuellement gagner encore un peu de temps
pour pouvoir viser plus de prismes à partir d’une seule station.
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4-2 Bilan sur le déroulement du stage
D’un point de vue personnel ce stage a été très enrichissant autant sur le plan technique que sur la
compréhension des exigences du travail en entreprise.
Ensuite lorsqu’on entre dans la phase des travaux, chez Cementys l’ingénieur est amené à intervenir
directement sur le terrain pour effectuer lui-même la pose du système d’auscultation. Cela comporte de
nombreuses tâches très différentes les unes des autres : pose de prismes, pose de stations totales, levé
topographique initial pour paramétrer les stations robotisées, mais aussi pose d’extensomètres dans les
cages d’armatures des parois moulées, pose de fissurométres sur les structures ou cela est jugé
nécessaire, pose de chaines inclinométriques au droit des parois moulées …
Il y a donc une grande partie réservée aux interventions sur le terrain, sans compter le fait que j’ai été
recruté en matière de topographe ce qui signifie que j’ai été amené à réaliser des levés topographiques
et des nivellements manuels quand cela était nécessaire. Dans cette phase de travaux il y a aussi une
grande partie du temps consacrée à la coordination des interventions d’auscultation avec l’avancement
des travaux généraux dans laquelle il faut communiquer de manière efficace avec l’entreprise générale.
Tâche pas toujours aisée dans ce type de projet de grande ampleur où il y a énormément
d’interlocuteurs différents, il faut donc être capable de comprendre rapidement qui détient
l’information dont on a besoin. Lors de cette phase de travaux il faut aussi prévoir du temps pour la
gestion des stocks, prévoir les besoins en fournitures et matériel à installer puis gérer les fournisseurs en
rédigeant les demandes de devis et les commandes pour répondre au devis.
Enfin il y a la phase d’acquisition des données durant laquelle il faut rédiger des rapports
d’interprétation des données et réagir aux différentes alertes et dépassements de seuils pour adapter le
pilotage des travaux de l’entreprise générale. Il faut également prévoir du temps pour les opérations de
maintenance.
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