Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
POPULAIRE
_________________________________
Université Saad Dahlab BLIDA
______________________________
Faculté De Médecine
___________________
PYO-PNEUMOTHORAX TUBERCULEUX
Promoteur Dr Hadjer
Objectifs
Le but du travail était de :
Définition
Le pyo-pneumothorax est défini par la présence d’air et du pus entre les deux
feuillets de la plèvre (la cavité pleurale), secondaire à la rupture d’une cavité
tuberculeuse pulmonaire persistante.
A. La plèvre:
La plèvre est une membrane séreuse constituée d’un feuillet viscéral et d’un
feuillet pariétal qui délimite deux cavités virtuelles indépendantes (droite et gauche)
qui sont séparées par le médiastin.
Elle est mince, transparente et tapisse le poumon dont elle laisse transparaître
les lobulations. Elle se fléchit en plèvre viscérale au niveau du hile. Elle tapisse les
faces scissurales des lobes et les scissures, lesquels sont parfois incomplets, à peine
ébauchée ou même absente.
La plèvre viscérale est unie au parenchyme pulmonaire par une mince couche de
tissus cellulaire conjonctif sous-pleural qui se poursuit à l’intérieur du parenchyme en
formant l’interstitium du poumon. Ainsi il n’existe aucun plan de clivage chirurgical
entre la plèvre viscérale et le parenchyme pulmonaire.
La plèvre pariétale est très adhérente aux plans sous-jacents. Elle comporte trois
segments (costal, diaphragmatique, et médiastinal) qui se poursuivent l’un dans
l’autre sans aucune solution de continuité et forme les culs de sacs pleuraux. Elle
tapisse presque entièrement la face endothoracique et repose sur la paroi par
l’intermédiaire du fascia endothoracique.
3. La plèvre costale :
En avant elle tapisse la paroi des cartilages costaux jusqu’au bord du sternum,
et se réfléchit alors en arrière pour devenir plèvre médiastinale. Latéralement, elle
recouvre la cavité costale et les espaces intercostaux. En arrière elle s’étend jusqu’aux
gouttières latéro-vertébrales. En bas elle se réfléchit pour devenir plèvre
médiastinale.
4. La plèvre diaphragmatique :
Elle est plus mince et extrêmement adhérente à la face supérieure des coupoles
diaphragmatiques qu’elle ne recouvre qu’en partie. A gauche, elle tapisse les deux
tiers antéro-externes de la coupole et laisse libre la partie du diaphragme destinée à
l’insertion du péricarde. A droite, elle est plus étendue, tapisse toute la partie de la
coupole située en dehors d’une ligne antéropostérieure passant par le bord externe de
l’orifice de la veine cave inférieure. A gauche comme à droite elle se réfléchit en
dedans pour devenir plèvre costale.
5. La plèvre médiastinale :
Elle s’étend selon une direction antéropostérieure depuis les gouttières costo-
vertébrales en arrière jusqu’à la face postérieure du sternum en avant. 6. La cavité
pleurale : Les plèvres, viscérale et pariétale, unies au niveau du hile pulmonaire,
entourent la cavité pleurale fermée de toute part.
7. La cavité pleurale :
.Figure 4 : Coupe transversale montrant les rapports de la plèvre avec les organes de
voisinage.
B. Vascularisation de la plèvre :
1. Vascularisation sanguine :
La plèvre viscérale est, quant à elle, vascularisée d’une part par des branches de
l’artère bronchique sur ses faces médiastinales et diaphragmatiques, d’autre part par
des branches des artères pulmonaires sur sa face costale. Elles drainent dans les
veines pulmonaires.
2. Vascularisation lymphatique :
3. Innervation de la plèvre :
Histologie de la plèvre :
A. La plèvre viscérale :
- un mésothélium ;
B. La plèvre pariétale :
- un mésothélium ;
PHYSIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE
I PHYSIOLOGIE
Comme toutes séreuses, elles ont un rôle pour diminuer les frottements
occasionnés par les mouvements (respiratoire en l'occurrence). Elles sont tapissées
par un épithélium sécrétant en petite quantité un liquide lubrifiant.
L’espace pleural contient une infime quantité de liquide pleural (0,3 ml/Kg). Il
existe une circulation continue de liquide et le renouvellement assuré par la plèvre
pariétale est estimé à 0 ,15ml/kg/heure. Les vaisseaux lymphatiques pariétaux ont
théoriquement la capacité de drainer l’excédent de liquide pleural (jusqu'à 700 ml
d'excès de liquide par jour).
Le liquide pleural
Des études sur des grands mammifères ont montré que la résorption de liquide
pleural pouvait se faire par les pores lymphatiques de la plèvre pariétale.
8. Cellules/mm3 : 4500
9. Cellules mésothéliales : 3 %
10. Monocytes : 54 %
11. Lymphocytes : 10 %
12. Granulocytes : 4 %
13. Non classées : 29 %
4. La pression pleurale
II PHYSIOPATHOLOGIE
Pyo-pneumothorax tuberculeux est une complication grave de la tuberculose
par rupture d’une caverne excavée dans la plèvre. A cause de l’infection, en plus de
l’air dans la cavité pleurale, le liquide contient du pus avec des polynucléaires
neutrophiles et BAAR positifs dans le liquide de ponction.
b. Mode de début :
Aigu : D’emblée nécessitant une prise en charge rapide aux urgences ou
en milieu de réanimation.
Chronique : un pyo-pneumothorax bien toléré pris en charge directement
en pneumologie.
A. L examen général :
La température entre 38 cº et 40 cº
B. L’examen pleuro-pulmonaire :
Il a révélé :
Caractérisé par :
I Examens biologiques :
1. Vitesse de sédimentation (VS) :
II Examens radiologiques :
le TLT montre une image mixte hydro-aérique occupant la totalité d’un hémi thorax
ou les deux (bilatérale), faite d’une opacité dense homogène à limite interne
confondue avec le bord du cœur et l’effaçant, comblant les deus culs de sacs costo-
diaphragmatique et cardio-phrénique, effaçant la coupole diaphragmatique,
surmontée d’une hyper clarté avasculaire à limite supéro-externe confondue avec la
paroi thoracique refoulant le poumon qui est collabé et plaqué contre le médiastin,
séparé d’elle d’n niveau horizontal avec signe d’un refoulement du médiastin.
2. Echographie thoracique :
4. Autres examens :
sont :
Une réaction est jugée négative lorsque le diamètre d'induration est < à 5 mm.
Une réaction est jugée positive lorsque le diamètre d'induration est >= à 5 mm.
2. Ponction pleurale :
- Clair.
- Hémorragique.
polynucléaires neutrophiles.
Les lymphocytes.
La présence d hématies
des leucocytes à prédominance de PNN altérés.
3. Fibroscopie bronchique :
4. Diagnostic bactériologique:
a. Examen direct :
b. En culture :
Les BAAR isolés dans le liquide pleural ont également poussé en cultures
5. Diagnostic anatomo-pathologique :
Traitement
A. Evacuation de l’épanchement pleural :
2. Chimiothérapie antituberculeuse :
Pendant deux mois relayée par une bithérapie : INH et Rifampicine aux mêmes
doses pendant 4 mois.
Isoniazide,
Rifampicine et
Ethambutol ou Streptomycine
Aux mêmes doses que le protocole précèdent; pendant 2 mois relayé par une
bithérapie à base d Isoniazide et Rifampicine pendant 7 mois avec durée totale du
traitement d’au moins 9 mois.
3. Kinésithérapie respiratoire :
- Une pneumectomie.
Evolution
Le pyo-pneumothorax tuberculeux est une entité grave de la tuberculose, cela
exige une durée d’hospitalisation qui varie d’un patient(e) à l’autre selon son
évolution clinique et du nettoyage radiologique.