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M. Belkasmi
ENSIAS 2007-2008
Plan
• Chap. 1 : Systèmes de transmission de données
• Chap. 2: Les supports de transmission
• Chap. 3: Équipement de terminaison de circuit de
données
• Chap.4: Jonctions modem /terminal
• Chap.5: Techniques de multiplexage
• Chap.6: Codes pour Détection /Correction
d’erreurs
1
Bibliographie :
• C. MACCHI et al. : Téléinformatique, ed. Dunod.
• A. TANENBAUM : Réseaux : architectures,
protocoles, application, InterEdition
+ Internet
Chapitre 1 :
Systèmes de transmission
de données
2
Plan du chapitre
• Introduction
• Éléments d’un système de Transmission de
données
• Codage de l’information
• Types de liaisons
• Modes de transmission-synchronisation
Introduction
• 1865 : Télégraphe (S.B. Morse)
• 1876 : Téléphone (Bell)
• 1930 : Télévision (principes)
• 1963 : Télex, liaisons spécialisées
• 1964 : Transmission de données sur réseau de téléphone
• 1969 : Internet
• 1970 : Réseaux locaux
• 1978 : Transpac (X25 )
• 1988 : RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services)
• 1995 : ATM
3
Initialement : Disparité
Informatique
Informatique:: Télécoms
Télécoms::
Information
Information:: Voix
Voix::
Signal
SignalDiscret
Discret Signal
SignalContinu
Continu
Système de Transmission de
Données
Circuit de Données
Modem
Canal de Transmission Modem
ETTD
ETTD ETCD ETCD
ETTD :
Equipement Terminal de Traitement de Données
ETCD :
Équipement de Terminaison de Circuit de Données
Modem :
Modulateur / Démodulateur
4
Système de Transmission de
Données
Circuit de Données
Liaison de Données
ETTD :
Source/Collecteur de données + Contrôleur de Communication
Source/Collecteur de données :
Partie Æ Traitement de Données
Contrôleur :
Partie Æ Gère la liaison de données et l’interface avec l’ETCD
Liaison de données
• Circuit de Données : ne garantie pas la
transmission de l’information sans erreur.
• Améliorer le taux d’erreur :
— Détection de l’erreur et retransmission
— Correction directe de l’erreur
5
Codage de l’information
• Relation entre le caractère que l’on désire
transmettre et sa forme digitale (séquence de
bits)
• Longueur d’un code = nombre de bits dans la
séquence représentant un caractère.
• Exemples :
— Code de Baudot
— EBCDIC
— ASCII
— Unicode
Code de BAUDOT
6
Code de BAUDOT
• Astuce : 2 caractères Spéciaux ‘chiffres’ et
‘lettres’
• ~ idée de la touche Shift
• Connu aussi code CCITT n°2
Code de Baudot
Code Lettres Chiffres Code Lettres Chiffres
00000 not used not used 10000 T 5
00001 E 3 10001 Z “
00010 line feed line feed 10010 L )
00011 A - 10011 W 2
00100 space space 10100 H #
00101 S ! 10101 Y 6
00110 I 8 10110 P 0
00111 U 7 10111 Q 1
01000 carriage return carriage return 11000 O 9
01001 D * 11001 B ?
01010 R 4 11010 G 8
01011 J bell 11011 chiffres chiffres
01100 N , 11100 M .
01101 F $ 11101 X /
01110 C : 11110 U ;
01111 K ( 11111 lettres lettres
7
Code EBCDIC
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
0 NUL FF HT LC DEL
1 TM RES NL BS IL
3 PN RS UC EOT
4 sp ¢ . < ( + |
5 & ! $ * ) ; ¬
6 - / , % _ > ?
7 : # @ ’ = ”
8 a b c d e f g h i
9 j k l m n o p q r
A s t u v w x y z
B
C A B C D E F G H I
D J K L M N O P Q R
E S T U V W X Y Z
F 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Code ASCII
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
0 NUL SOH STX ETX EOT ENQ ACK BEL BS HT LF VT FF CR SO SI
1 DLE DC1 DC2 DC3 DC4 NAK SYN ETB CAL EM SUB ESC FS GS RS US
2 sp ! ” # $ % & ’ ( ) * + , - . /
3 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 : ; < = > ?
4 @ A B C D E F G H I J K L M N O
5 P Q R S T U V W X Y Z [ \ ] ^ _
6 ` a b c d e f g h i j k l m n o
7 p q r s t y v w x y z { | } ~ DEL
8
Code ASCII
• ASCII : American Standard Code for Information
Interchange
• Code CCITT n° 5
• Code ISO à 7 (ou 8) bits
• Très utilisé en informatique
• Dans ce code ‘A’ Æ 100 0001
• ‘?’ Æ 011 1111
Types de Liaison :
• Deux façons de transmettre une séquence de
caractères sur une liaison de données :
— Liaison parallèle
— Liaison série
• Chaque caractère est codé avec un code de
longueur n :
9
Liaison parallèle
• Transmission de tous les bits d’un caractère simultanément
et les caractères séquentiellement.
• Exemple ASCII 8 bits (n=8) :
• Nécessite des distances courtes
A B
1
2
.
.
8
Liaison série
• Transmission des bits d’un caractère séquentiellement.
• Exemple ASCII 8 bits (n=8) :
• Ne nécessite pas des distances courtes
A B
C 1 C
P S
S P
10
Contrôleur de communication
Bit de parité
• Deux type de parité
— parité paire
— parité impaire
11
Bit de parité
• Exemple Code ASCII 7 bits :
Conversion Parallèle-Série
Bit de parité
Sortie Série
Horloge de
décalage
d i7 d i3 d i2 d i1
Chargement parallèle
12
Transmission symboles binaires
Tb
h(t)
d(t)
0 Æ +5V
t
1 Æ -5V
Modes de transmission-
synchronisation
• Transmission asynchrone
• Transmission synchrone
13
Transmission asynchrone
Repos Bit de Bit de Bit de
Start Stop
parité
1 1 0 1 0 0 1
Transmission synchrone
h(t)
d(t)
14
Transmission synchrone
• Em Rec à proximité l’un de l’autre Æ besoin d’1
seule horloge transmise sur un fils séparé.
Débit binaire
• Définition
Le débit binaire d’un circuit de donnée est égal au
nombre de bit transmis par seconde :
15
Synchronisation
• Synchronisation au niveau bit :
— mode asynchrone : bits start/stop
— mode synchrone : transitions du signal
16
TRANSMISSION DE DONNEES
M. Belkasmi
ENSIAS 2007-2008
Chapitre 2 :
1
Plan
• Caractéristiques des voies
• Les supports de transmission
• Le réseau téléphonique
Introduction
• Les caractéristiques d’une liaison de donnée
(débit, taux d’erreur,…) dépendent de celles des
supports ( bande passante, affaiblissement du
signal,…)
2
Caractéristiques des voies
• Bande Passante et Capacité.
• Longueur élémentaire
• Défauts et bruits
• Taux d’erreur
• Temps de transfert
• Modes d’utilisation d’un circuit de données
3
Bande Passante et Capacité
RA
1/2
f en Hz
4
Bande Passante et Capacité
• Le rapport S/N est le plus souvent exprimé en
unité logarithmique appelée décibel ( dB). La
correspondance avec les unités "réelles ou
linéaires" ( donc celles utilisées dans la formule
précédente ) est donnée par la relation:
5
Exemple : décomposition d’un
signal carré
S(t)
A
-A t
T
Amplitude
4A/ π
Spectre 4A/3π
4A/5π
…
0 Fréquence
f 3f 5f
Transformée de Fourier
• Fourier a également défini un outil mathématique pour
passer du signal à son spectre (ensemble des
harmoniques)
Transformée de Fourier Æ BP du signal
6
Première déduction
Longueur élémentaire
7
Défaut et Bruit
Taux d’erreur
• Le taux d'erreur d'une voie est la probabilité de perte ou
d'altération d'un bit transmis sur cette voie
• TEB= rapport de nombre de bits erronés sur le nombre
de bits transmis (pendant une période de temps
significative).
8
Temps de transfert
• Temps de propagation ∆p
—Temps nécessaire à un signal pour parcourir un
support d'un point à un autre
• Temps d’émission ∆e
—Délai qui s'écoule entre le début et la fin de la
transmission d'un message sur une ligne
• Temps d'acheminement (de transfert)
— ∆a = ∆p + ∆e
Temps de transfert
Em Rec
∆e
∆a
∆p
temps temps
9
Modes d’utilisation d’un circuit de
données
• La paire de fils
• Le câble coaxial
• La fibre optique
• Les ondes radio
10
La paire de fils (paire torsadée)
• Une paire permet de transmettre une ddp.
• Très utilisée car économique.
• Permet des débits acceptables sur des courtes
distances.
Câble coaxial
• constitution
— un conducteur central (âme) entouré d’une gaine isolante
— un conducteur externe concentrique (tresse)
• Qualité de transmission meilleure / paire de fils
• Transmission téléphone longue distance
• Réseaux locaux
11
Câble coaxial
Fibre optique
• Constitution :
— Cœur, gaine, tube, gaine extérieure
• À base de silice, verre ou plastique
• Rayons lumineux = support d’information
• Source lumineuse : diode électroluminescente
ou laser à semi-conducteur
• Appareil réception : photo-détecteur
• Av : insensible aux perturbations électriques et
magnétiques
12
Fibre optique
Ondes électromagnétiques
• Transmission par propagation d’une onde dans
l’air (ou vide)
• Vers un ou plusieurs récepteurs (diffusion)
• Faisceaux sont dirigés de réémetteur en
réémetteur selon le cas :
— en vue directe
— avec réflexion des ondes sur la troposphère
— en passant par un satellite
13
Liaison hertzienne avec un satellite
Satellite
géostationnaire
36000 Km
TERRE
Pt A Pt B
Le réseau téléphonique
• Le réseau téléphonique fournit entre abonnés
des liaisons duplex 2 fils avec une BP entre 300
et 3400 Hz
• Le réseau est composé de :
— Postes d’abonnés qui convertissent la parole en
signaux électriques et réciproquement
— Commutateurs qui concentrent le trafic et aiguillent
les communications
— Supports de transmission qui propagent les signaux
14
Réseau hiérarchique
• CTP : Centre de Transit Principal
• CTS : Centre de Transit Secondaire CTP ~10
• CAA Commutateur à Autonomie
d’Acheminement
• CL : Commutateur Local CTS CTS ~50
CL CL ~6000
analogique
Abonné Abonné Abonné ~30 M
15
TRANSMISSION DE DONNEES
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ENSIAS 2007-2008
Chapitre 3 :
Équipement de terminaison de
circuit de données
1
Plan
Introduction
• Spectre signal inclus dans BP du support
• Certaines lignes ne laissent pas passer les basses
fréquences
• Les spectres des signaux numériques contiennent
les fréquences basses
2
Transmission en bande de base
• Codes en BdB ou codes en ligne
• Codage simple et peu coûteux
• Critères de choix d’un code :
— Présence ou non de la composante continue
— Résistance au bruit
— Estimation du signal d’horloge en réception
Exemples de codes
• Code NRZ
— ‘1’ Æ +a ‘0’ Æ -a
— L’horloge n’est pas transportée
— Composante continue non nulle
Tension
+a
1 1 0 1 0 0 1
-a t
T
3
Exemples de Codes
• Code de Manchester :
— ‘1’ Æ transition montante ‘0’ Æ transition descendante
Horloge
Signal
binaire
+a
Biphase
-a
0 1 0 0 0 1 1
Code de Manchester
• Av/ Inc
— Spectre = 2 x spectre (code NRZ)
— L’information d’horloge est transportée
— Composante continue est nulle
— Interprétation des signaux dépend sens connexion
fils
4
Exemples de codes
• Manchester différentiel
— Valeur 0 ---> même transition que celle du bit précédent
— Valeur 1 ---> transition opposée à celle du bit précédent
— On n'a plus de problème d'interprétation du signal lorsque les fils
sont inversés
+a
-a
0 1 0 0 1 1
Exemples de codes
• Code bipolaire
— Le ‘0’ du signal binaire est codé en 0.
— Le ‘1’ du signal binaire et codé alternativement en
+a ou -a par rapport au "1" précédent.
+a
0
0 1 0 0 1 1
-a
5
Spectres de codes usuels
fp
B
2B
6
Modulation
analogique
Modulation numérique
7
Rapidité de modulation
• R = nbre de signaux élémentaires/ sec
• On montre : D = R log2(n)
avec n = nbre de valeurs que peuvent prendre les signaux
élémentaires ( valence du signal)
Rapidité de modulation
• Cas particuliers
— n=2 D = R c'est là l'origine d'un abus de langage:
quand certains expriment le débit binaire en bauds,
plutôt qu'en bit/s.
8
Combinaison de plusieurs
modulations
Il est possible de combiner plusieurs modulations afin d’augmenter la valence;
Exemple : Modulation d’amplitude et de phase ( n=8)
9
Modems: Normalisation
Coté pratique
10
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Chapitre 4 :
1
Introduction
Cette jonction régit les échanges logiques entre ETTD et ETCD de façon à:
- Etablir et rompre le circuit de données
- Préparer la transmission de données ( porteuse, horloge)
- Emettre et recevoir les données
introduction
• De nombreuses normes existent
• Caractéristiques:
— Fonctionnelles
— Electriques
— Mécaniques
2
Caractéristiques normalisées
Normes fonctionnelles
• V24(RS232)
• Connecteur DB25
— A chaque broche correspond : un circuit, un numéro
et une fonction spécifique
— V24 est fonctionnellement équivalente à la norme
RS232
3
Normes
fonctionnelles
Caractéristiques mécaniques
4
Normes électriques
• V28 : la valeur du signal est mesurée par rapport à une masse commune
• Vitesse : 20 kbit/s
• Distance : 50m
• V11 (RS422) : utilise une paire différentielle pour chacun des signaux :
• Vitesse : 10 Mbit/s
• Distance : 10m à 1 km
Null Modem
5
Jonction X21
• Connexion d’équipements synchrones à un réseau de type
numérique
• Connecteur DB15
• Il n’y a plus une commande par broche
• Les combinaisons de signaux sur les quatre circuits T , C,
R, I déterminent l’état de l’interface ETTD-ETCD (28 états)
6
TRANSMISSION DE DONNEES
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Chapitre 5 :
Techniques de multiplexage
1
Plan
• Techniques de Multiplexage
— Multiplexage en fréquence
— Multiplexage temporel
— Multiplexage statistique
• Technique MIC
Introduction
• Technique de partage de la ressource ligne de
transmission;
• Possibilité de faire transiter des données de plusieurs
clients sur une même voie de communication;
• Voies
– Basse vitesse BV: données provenant des clients;
– Haute vitesse HV : liaison regroupant les charges de
l’ensemble des trafics des clients.
• Catégories : Fréquentielle, temporelle, statistique etc
• Intérêt : point de vue économique
2
illustration
Basse vitesse
Basse vitesse
1
1 Haute vitesse
2
2 1–2–3–4
3
3
4
4
Multiplexeur Démultiplexeur
Multiplexage fréquentiel
• Multiplexage fréquentiel
– MRF : Multiplexage par répartition de fréquence;
– FDM : Frequency Division Multiplexing;
• Utilisation: ligne téléphonique et paires torsadées;
• Une fréquence porteuse est attribuée à chaque liaison;
• La voie haute vitesse est divisée en bandes de
fréquences correspondant à chaque client voies basse
vitesse;
• La voie haute vitesse doit assurer une capacité
suffisante pour absorber le trafic;
3
Répartition FDM
fréquence
b
a
temps
FDM
4
Exemple 1 : ADSL
• ADSL : Asymetric bit rate Digital Subscriber Line.
• Division des signaux en 256 sous-canaux de fréquences de 4,3
kHz
• Modulation d’amplitude Quadratique sur 4 niveaux pour chaque canal.
1 5 32 218
Exemple 2
• Le groupe primaire du RTC correspond à un
multiplexage de 12 voies.
3100 Hz 900 Hz
5
Exemple 3
• Le RTC possède une structure hiérarchique donnée par
le tableau suivant
Multiplexage temporel
• Multiplexage temporel
– MRT: Multiplexage par répartition dans le
temps;
– TDM : Time Division Multiplexing.
• Allocation d’intervalle de temps IT à chaque voie
VB;
• Chaque IT est allouée cycliquement à la voie;
• Meilleure utilisation de la bande passante que le
multiplexage fréquentiel;
• Si n clients le débit Di sur la BV = D/n
6
Répartition
trame
fréquence
a b c d a b temps
IT
Dans le temps
Blocs émis sur la voie1 Blocs émis sur la voie n
Blocs émis sur la voie2
a1 a2 .. am b1 b2 .. bm z1 z2 .. zm
IT1 IT2 ITi ITn IT1 IT2 ITi ITn IT1 IT2
a1 b1 .. .. .. .. z1 a2 b2 .. .. .. .. z2 .. .. .. am bm
L (λ) L (λ) L
Trame 1 Trame 2 Trame m
7
Exemple
Multiplexage statistique
• Considérations
– Dans les multiplexages fréquentiel et temporel, la
voie HV est proportionnée par rapport à tous les clients;
– Il ne peut pas avoir de problème de débit;
– Mais transmission de «blancs»;
– Ces blancs gaspillent de la bande passante.
• La ligne multiplexée est allouée régulièrement à chaque
terminal mais s’il a besoin de transmettre
• Les temps de silence sont évalués statistiquement et
définissent l’allocation statique de chaque voie BV
• Très utilisé dans les LS
8
Technique MIC
• C'est la technique MIC (Modulation par impulsion et
codage) ou PCM (Pulse Code Modulation).
• C’est une numérisation d’un signal analogique qui
consiste en trois étapes :
— L'Echantillonnage:
— La Quantification
— Le Codage
Technique MIC
• L'Echantillonnage: consiste à prélever un nombre déterminé
d'éléments (échantillons) qui seront suffisants pour reconstituer à
l'arrivée un signal analogique de qualité.
• Th. de Shannon:
Il suffit d'échantillonner à deux fois la fréquence supérieure
contenu dans le signal.
9
Principe de la MIC
10
TRANSMISSION DE DONNEES
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ENSIAS 2008-2009
Chapitre 6
Codes pour
Détection /Correction
d’erreurs
1
Plan
• Introduction
• Codes à base de parité
• Codes de Hamming
• Codes CRC
Introduction
• Indépendamment des supports de communication et des
techniques de transmission utilisés, des perturbations vont se
produire entraînant des erreurs.
• Stratégies de protection contre les erreurs de transmission :
détection
auto-correction
protection (FEC : Forward Error Correction)
correction
2
Système de communication
(a1,a2,…,ak) (c1,c2,….,cn)
Source Codeur
Perturbation Canal
Destination Décodeur
(b1,b2,…,bk) (d1,d2,….,dn)
3
Codes à base de parité
• Exemple a 2D:
A: 1 1 0 00 0 0 1
B: 1 1 0 00 0 1 0
C: 0 1 0 00 0 1 1 données
1: 0 0 1 1 0 0 0 1
2: 0 0 1 1 0 0 1 0
3: 1 0 1 1 0 0 1 1
1 0 0 0 1 1 1 1 --> caractère de contrôle du bloc
Codes de Hamming
• Exemple : code à 4 bits de données
4
Méthode de codage + exemple
1 3 2 1 0 1
7
5 6 0
1 1
4
0
3 5 6 7 Æ 1 2 3 4 5 6 7
0 1 1 0 Æ 1 1 0 0 1 1 0
1 2 3 4 5 6 7
0 0 0 0 0 0 0
1 1 0 1 0 0 1
0 1 0 1 0 1 0
1 0 0 0 0 1 1
1 0 0 1 1 0 0
0 1 0 0 1 0 1
1 1 0 0 1 1 0
0 0 0 1 1 1 1
1 1 1 0 0 0 0
0 0 1 1 0 0 1
1 0 1 1 0 1 0
0 1 1 0 0 1 1
0 1 1 1 1 0 0
1 0 1 0 1 0 1
0 0 1 0 1 1 0
1 1 1 1 1 1 1
5
Détection/Correction
• Supposons que l'on envoie le mot 0 1 1 1 1 0 0 et qu'à la réception
on obtient 0 1 1 1 1 0 1.
• Au niveau du récepteur, les données subissent les étapes de
contrôle suivante :
1 2 3 4 5 6 7
6
CRC Cyclic Redundancy Check
Représentation par des polynômes :
• Notation : tout vecteur peut être présenté sous
une forme polynomiale :
Codes CRC
Soit a = (a0 a1,..., ak-1) k bits d’information
7
Procédure de détection
Exemples de codes :
G(x)=x32+x26+x23+x22+x16+x12+x11+x10+x8+x7+x5+x4+x2+1.
8
Méthodes pour le calcul du reste
• Division euclidienne
• Soustractions successives
• Électronique
Division euclidienne
• Prenons comme générateur g(X) =X2 + 1
• A(X)= X3
• X5 X2+1
X X3+X
9
Division euclidienne
• Exemple 2 avec le même générateur
• A(X)= X2 + X3 calculons ( X4 + X5 ) Modulo (1 + X2 )
• ( X4 + X5 ) (1 + X2 )
1 + X + X2 + X3
X+1
Soustractions successives
Elles s'effectuent selon les règles suivantes :
1. on ajoute à droite du dividende autant de zéros
que le diviseur comporte de bits mois un ( 2 zéros
dans notre exemple) .
Æ C'est ce qui correspond à la pré-multiplication xrP(x).
10
Soustractions successives
• Voyons ce qui se passe dans l’émetteur et le
récepteur en prenant un exemple très simple :
• g(X) = X2 + 1 Æ g=( 1 0 1)
• bloc de données sur 4 bits Æ mots de codes
sur 6 bits
• Æ b1 b2 b3 b4 p1 p2
Soustractions successives
100000 → xr A(x)
− 101 → g (x)
1000
− 101
10 → r(x)
11
Soustractions successives
• Imaginons qu'à la réception, on ait 100010, la
vérification donne :
100010
−101
1010
− 101
00
Soustractions successives
• Supposons maintenant que l'on ait 100110 au lieu de
100010. Le contrôle va nous mener à :
100110
− 101
1110
− 101
100
− 101
01
12
Soustractions successives
• Par contre, si l'on avait eu: 110110 à la place de
100010, le contrôle donne :
110110
− 101
111
− 101
101
− 101
00
• Dans ce dernier exemple, le polynôme d'erreur est
divisible par g(x), ce qui provoque l'absence de
détection.
Electronique
• L'implantation de la génération de bits de contrôle et
de la vérification des messages reçus ne se fait pas
par programme mais par l'emploi de registres à
décalages divisés en sections par des portes OU
exclusif
13
Electronique
• Exemple 1 :
Le générateur g(x) = 1 + x + x3.
1
• •
2
C1 •
2 Sortie
+ + •
•
• •1 C2
Entrée
bits du
mot
: Bascule du registre
+ : porte XOR
Electronique
Exemple 2 g(x) = 1 + x2 + x4 + x5
2 •1
•
C1 •
2 Sortie
+ + + •
•
• • 1 C2
Entrée
bits du
mot
: cellule du registre
+ : porte XOR
14
Electronique
• Deux commutateurs C1 et C2 sont utiles pour
séparer entre deux phases:
Exemple :
• a =(1 0 1 1 0 1)
1
2 •
•
C
1
• c =(1 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1)
2 Sortie
+ + + •
•
• •1 C2
0 0 0 0 0
1 0 1 0 1 1
1 1 1 1 1 0
0 1 1 1 1 1
0 0 1 1 1 1
1 0 1 1 0 0
1 1 1 1 1 1
Entrée des bits
a =(1 0 1 1 0 1)
15
Exemple suite
Reprenons la même information et appliquons la méthode des soustractions
successives on a :
a =(1 0 1 1 0 1)
g = (1 1 0 1 0 1)
101101 00000
110101
11000
11010 1
10 1 0 0 00
11 0 1 0 1
1 1 1 0 10
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