Objectif global:
Objectifs spécifiques:
Actif Passif
Investissement
(ce que l’on possède)
Avoir
Financement
(ce que l’on doit)
Propriétaires Tiers
(actionnaires) (créanciers)
Passif
Financement et bilan
Actif
Décisions d’investissement
C’est un pari sur l’avenir, traduisant à la fois un risque mais aussi une
certaine confiance qui entraîne des dépenses actuelles certaines et des
gains futurs incertains ou aléatoires.
L’activité des agents économiques se
résume à deux opérations simples :
L'investissement est l'opération réalisée par l'agent économique décidant d'acquérir des biens
de production (ou biens d'équipement ou capital technique ou capital fixe).
L’action d’échanger des décaissements immédiats contre des encaissements futurs espérés.
De façon générale, il y a trois façons de définir l’investissement:
D’un point de vue économique.
D’un point de vue comptable.
D’un point de vue financier.
Suite…….
D’un point de vue économique
Investir c’est acquérir ou créer un capital fixe. Autrement, l’investissement constaté
pendant une période, au sens des économistes, c’est la variation du stock de capital
fixe entre le début et la fin de la période.
Les investissements corporels sont des actifs physiques qui viennent en augmentation du
patrimoine de l’entreprise. Il s’agit notamment de : Terrains, machines, constructions,
ordinateurs, camions, outils, etc.
Investissements financiers:
Ce sont des placements de capitaux ou de valeurs en vue de l’acquisition des titres producteurs de
revenus financiers. Il s’agit notamment des Actions et Obligations.
Investissements incorporels:
Ce sont les dépenses réalisées afin d’accroître le potentiel de vente futur de l’entreprise.
Il s’agit principalement les dépenses:
- en formation
- en recherche & développement
- en publicité et marketing
- en achats de logiciel
- En fonds commercial, etc.
Selon leur finalité
Étude juridique
Réalisation et évaluation du projet
Phase d’identification
La préparation du projet qui doit aboutir à chaque fois que cela est possible à la
détermination de plusieurs variantes (c’est-à-dire plusieurs possibilités), devra suivre
le processus suivant :
Etude du marché
Etudes techniques
Estimation coûts d’investissement et d’exploitation
Choix des variantes les plus opportunes
Phase d’évaluation
Les réponses à ces deux questions pouvant être divergentes selon le point de vue
adopté :
Parmi les différentes solutions possibles, quelle est la plus intéressante ou la plus
« rentable » ?
Les emplois liés à un projet d’investissement sont représentés par le coût de cet investissement. Ce
coût a deux composantes :
o D’une part des dépenses d’acquisition et de mise en état de marche des équipements (frais d’études,
d’installation, douane, transports, etc);
o et d’autre part, les dépenses relatives à l’investissement en cycle d’exploitation c-à-d l’accroissement
du besoin en fonds de roulement généré par l’investissement.
N.B: Le BFR est pris en considération dans le calcul de l’investissement initial car l’entreprise pour pouvoir
démarrer son projet, acheter des matières premières, accorder des délais à ses clients…, doit nécessairement
avoir plus d’argent que le coût en soi de l’investissement.
Il y a d’abord les flux d’exploitation annuels du projet. L’évaluation de ces flux se fait
par l’estimation du surplus monétaire généré par le projet. Il s’agit donc de la CAF du
projet qui doit être calculée par période.
N.B: La CAF permet de déterminer le montant de la trésorerie potentielle (sans tenir compte des décalages
temporels) qui est généré par l’entreprise dans le cadre de son activité.
Travail à faire :
1- Déterminez le montant du capital investi.
2- Déterminer les cash flow du projet.
3- Sachant que le taux d’actualisation est de 10%, étudier la rentabilité de cet investissement sur la
base : du délai de récupération ; de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ; de l’Indice de Profitabilité (IP)
et du Taux Interne de Rendement (TIR) ;
Corrigé
On a donc :
Investissement Net n= Valeur Nette d’AmortissementsDébut n + BFR Début n
Règle de décision: Face à des projets exclusifs, on retient celui dont le taux de
rentabilité moyen est le plus élevé.
b. Délai de récupération
Règle de décision:
Sur la base de ce critère, il faut retenir le projet
qui a le délai de récupération le plus court.
2. Les méthodes actuarielles ou actualisation
Parmi les éléments qui font que cette équivalence n’est pas vérifiée, il y a
en premier lieu l’inflation, ensuite il y a un coût d’opportunité car en
encaissant M aujourd’hui, on peut le placer et on aura donc (M + Intérêts)
dans un an. D’où :
Initial
Année 1 Année 2 Année 3
Les deux méthodes qui sont présentées ci-
après taux de rentabilité interne TRI et Valeur
actualisée nette VAN reposent sur cette
logique de l’actualisation.
2.1. Taux de rentabilité interne (Internal
rate of return –IRR-)
Avec
t : taux de rentabilité du projet.
Le taux t peut être déterminé par interpolation linéaire, mais les
calculatrices financières et les tableurs permettent un calcul aisé
dudit taux.
Règle de décision
Un projet n’est acceptable que si son TRI est supérieur à son coût
de financement (coût du capital).
Avec :
c: coût de financement du projet
La VAN (Valeur Actuelle Nette) est :
la somme des flux (Fn = flux de l’année n) …
… actualisés au taux d’actualisation t
VAN=
Le coût du financement à prendre en compte
varie selon que les flux ont été déterminés avec
ou sans incidence du financement.
Définition :
n
A = ∑ CFi (1+ r) n-i
i=1
A
VANI = ̶ I0 + _______________
(1+ c ) n
TIR global ou intégré
Le TIR intégré est le taux qui donne l’équivalence
entre les décaissements initiaux et
TIRI ⇨ t /
n
∑ CFi (1+ r) n-i
i=1
I0 = ________________________
n
(1+t)
II.3 Critères de choix des investissements en avenir
incertain
E (VAN) = VAN
s =1
s x Ps
L’application de ce critère requiert la prise en
compte de la dispersion possible des VAN via
le calcul de l’écart type :
m
σ (VAN) = (VAN s − E (VAN))2 xPs
s =1
Lorsqu’on compare deux projets, il faut alors
choisir celui qui a l’espérance mathématique la
plus élevée et l’écart type le plus petit. Lorsque
le projet qui a l’espérance la plus élevée a
également l’écart type, deux solutions sont
envisageables :
1 m
E (VAN) =
m s =1
VAN s
2. Choix de financement
La maniabilité du niveau
Investissement limité.
Ce mode de financement est plus rare car il est plus difficile de trouver
de nouveaux apporteurs de fonds que de puiser dans ses propres
ressources.
établissements de crédit,
les emprunts obligataires souscrits auprès du
public;
et le crédit bail.
L’emprunt bancaire
L’emprunt est une opération juridique et financière par laquelle un prêteur met à
la disposition de l’emprunteur des capitaux en contrepartie :
L’emprunt indivis: c’est un emprunt contracté auprès d’un seul prêteur: banquier, établissement
financier… en opposition avec un emprunt obligataire pour lequel il y a plusieurs prêteurs.
L’emprunteur verse au prêteur des annuités ou versements de remboursement comportant des
intérêts sur la somme restant due et le remboursement d’une partie de la dette.
Tableau d’ amortissement:
L’ensemble des éléments de remboursement est présenté dans un tableau qui précise pour
chaque période:
✓ Le capital restant dû;
✓ L’amortissement du capital ou remboursement du capital;
✓ L’intérêt;
✓ L’annuité ou versement de remboursement.
Annuités constantes: lorsque les versements de remboursement d’un capital sont égaux, on
parle de remboursement par annuités constantes.
Pour le calcul des annuités constantes, il faut qu’il y ait équivalence entre le montant
emprunté et les annuités.
1 − (1 + t) −n ou V0 t
V0 = a a= n
t 1 − (1 + t) −
Méthode pour compléter un tableau d’amortissement à annuités
constantes
Calcul de l’annuité ou montant de l’échéance.
V0 t
On utilise la relation: a= n
1 − (1 + t) −
L’intérêt. I=Dxt
Taux périodique
intérêt
Capital restant
dû
L’amortissement.
M+I=a
Annuité ou
amortissement
versement
intérêt
V0 M: amortissement
a= + In V0: capital emprunté
n n: nombre de périodes.
In: intérêt correspondant à
la période
L’emprunt obligataire
L’emprunt obligataire est un emprunt à long terme dont le montant
est divisé en fractions égales représentées par des titres appelés
obligations souscrits par plusieurs prêteurs.
Avantages :
Pas de perte de pouvoir pour les dirigeants de l’entreprise.
Au terme de l’opération l’emprunt obligataire peut être
converti en actions si les conditions de l’émission le prévoit.
Les intérêts versés aux obligataires sont déductibles.
Les contraintes:
Le coût élevé de l’emprunt additionné à des coûts annexes:
frais d’avocats, publications, banquiers.
Il présente également divers risques financiers auxquels sont
exposés les investisseurs.
Le crédit bail
Restituer le bien .
Suite
Le choix d’une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci de
minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l’entreprise.
Ce choix intervient dans le cadre de certaines contraintes qui limitent le champ des
possibilités.
La liquidité
L’entreprise est liquide quand les ressources dégagées par ses opérations courantes lui
fournissent les disponibilités suffisantes pour faire face à ses échéances à court terme.
C’est une contrainte dans le sens où si l’entreprise se retrouve en situation d’incapacité de
payer à l’échéance (en état de cessation de paiement), elle risque le dépôt du bilan.
Suite
La rentabilité et la solvabilité
Lorsque l’entreprise est financée par des emprunts, elle aura des
échéances à rembourser et des charges d’intéret̂ à supporter.
Suite
L’obligation de ces engagements (remboursement et intérêts), d’un côté,
et le risque de ne pas dégager des liquidités suffisantes, d’un autre côté,
̂ ce qu’on appelle le risque financier.
font naitre
Investissement F i n a n c e m e n t
I n v e s t i s s e m e n t F i n a n c e m e n t
De plus, les charges financières sont déductibles, l’impôt n’est plus que de:
(90 – 15)/3 = 25 KDHs.
Calcul de l’effet de levier
Pour ressortir cet effet, il faut reconstituer la rentabilité financière en
isolant l’endettement.
En posant :
te : taux de rentabilité économique
tf : taux de rentabilité financière
RNE : résultat net de l’exercice
REC : résultat économique
K : capitaux propres
D : dettes
i : coût de la dette
: taux d’imposition
On a : tf = RNE
K
la rentabilité économique.
le taux d’imposition.
et le coût de la dette.
Suite
Lorsque (te-i) >0 ➔ te > i : cela signifie que l’augmentation du rapport D/K
entrainera une amélioration de la RF. Donc, l’endettement est favorable
pour l’entreprise, « l’effet de levier est positif ».
D/K 0 1 2
tf = 0,65 x 0,2 tf = (0,65 x 0,2) + 0,65 x 1(0,2 – 0,1) tf = (0,65 x 0,2) + 0,65 x 2(0,2 – 0,1)
te = 20%
= 13% = 19,5% = 26%
> i=10%
Effet de levier =0 Effet de levier = 6,5% Effet de levier = 13%
tf = 0,65 x 0,08 tf = (0,65 x 0,08) + 0,65 x 1(0,08– 0,1) tf = (0,65 x 0,08) + 0,65 x 2(0,08 – 0,1)
te = 8%
= 5,2% = 3,9% = 2,6%
< i=10%
Effet de levier =0 Effet de levier = -1,3% Effet de levier = -2,6%
Suite
Avantage de l’effet de levier
L’effet de levier accroit le retour sur capitaux propres des actionnaires dès lors
que le coût de l’emprunt est inférieur à la rentabilité économique de
l’investissement.
Donc l’entreprise a intérêt à s’endetter au maximum car plus la part de
l’emprunt augmente, plus la rentabilité des capitaux propres s’accroit.
✓ Le statut juridique : par exemple seules les sociétés de capitaux peuvent émettre des
obligations, des actions...
✓ Les règles juridiques de recours aux moyens de financements externes.
✓ La taille : les grandes entreprises ont, évidemment, un éventail de choix beaucoup plus
grand que les petites, lesquelles par exemple ne peuvent faire appel public à l’épargne.
✓ L’état du marché financier : D’une manière générale, si le marché financier est déprimé,
il ne favorise pas les émissions de titres et les entreprises doivent trouver des
financements de substitution.
Le plan de financement
Le plan de financement a pour objectif d’identifier et d’évaluer les besoins de
financement à long et moyen terme et de sélectionner les modes de financement
appropriés.
C’est un tableau des flux prévisionnels établi sur un horizon temporel pluri-annuel.
Pour produire et vendre davantage, l'entreprise est amenée à faire croit̂ re ses stocks ainsi
que le volume global de crédit accordé aux clients, mêm e si les délais de paiement restent
inchangés. D'où des besoins de financement supplémentaires qui ne sont que partiellement
compensés par l'augmentation du volume du crédit fournisseurs.
On les évalue généralement de faço n normative à partir du ratio BFR/CA observé par le
passé.
Suite
c. Remboursement des emprunts
Pour les emprunts contractés avant le début du plan de financement, il suffit
de se référer aux tableaux d'amortissement annexés aux contrats. Dans ce
cas, les intérêts n'apparaissent pas en emplois puisqu'ils sont déjà comptés
dans le calcul de la CAF.
Quant à l'inscription des emprunts nouveaux, elle peut être modifiée en cours
d'élaboration du plan en fonction des hypothèses et des choix successifs de
financement étudiés.
d. les dividendes distribuées
Il ne s'agit pas réellement d'un investissement mais plutô t d'une amputation
des ressources de d'autofinancement de l'entreprise. Il est donc tout à fait
possible d'inscrire en ressources, une CAF nette de dividendes versés aux
actionnaires au lieu de faire figurer le paiement des dividendes en emplois.
e. Prêts
Une entreprise peut consentir des prêts, c’est un investissement financier au
même titre que les participations.
Suite
2. Les ressources
Les ressources durables représentent l’ensemble des ressources susceptibles de
financer les besoins stables prévisionnels.
a. La CAF
La prévision des CAF tient compte de l'outil de production dont dispose l'entreprise
avant l'élaboration du plan de financement, mais aussi des investissements inscrits en
emplois qui sont supposés dégager des flux supplémentaires.
b. Les subventions
L'année où elle est perçue, la subvention constitue une ressource pour son montant
total.
c. L'augmentation de capital
On ne prend pas en compte l'augmentation de capital par incorporation des
réserves. Le montant de l'augmentation de capital par apport en nature trouve sa
contrepartie en emplois dans les investissements proprement dits ou dans
l'estimation des besoins de financement du cycle d'exploitation (stocks par
exemple).
L'augmentation de capital par apport en numéraire est inscrite pour le prix
d'émission.
Suite
d. Les emprunts à long et moyen terme
Les emprunts classiques sont inscrits pour leur valeur nominale, alors que les
emprunts obligataires le sont pour leur prix d'émission.
e. Les cessions d'éléments de l'actif
Certains détiennent des éléments de leur actif qui ne sont pas ou plus utiles à
leur fonctionnement. Dans la mesure où ils peuvent et̂ re vendus dans des
conditions satisfaisantes, ils peuvent constituer une source de financement
potentielle. Ce peut être le cas lors d’investissements de renouvellement qui
rendent disponibles les actifs remplacés.
Toutefois, l’estimation des valeurs vénales doit être prudente.
Une entreprise établit en fin d’année son plan de financement pour les 3 prochaines
années. Elle estime sa CAF à 150 KDHs la 1ère année, 180 Kdhs la 2ème année et 250
kdhs la 3ème année.
Elle évalue l’évolution de son BFR à 20kdhs la 1ère année, -30kdhs la 2ème année et -
25kdhs la 3ème année.
Pour réaliser son projet, elle de devrait investir en matériel de production à hauteur
de 4000kdhs la 1ère année. Elle prévoit un investissement financier de 50 kdhs la 2ème
Année. Elle prévoir d’adapter son outil de production la 3ème année en cédant des
actifs pour un prix de cession de 100kdhs et en le remplaçant par un matériel d’un
coût d’acquisition de 190kdhs.
Au titre d’un emprunt contracté en N-1, elle doit rembourser 70kdhs la 1ère année,
80kdhs la 2ème année et 90 kdhs la 3ème année.
L’entreprise dispose d’une trésorerie nette au départ du plan de financement de
185kdhs.
L’objectif de rentabilité l’amènerait à choisir un financement par emprunt à
un taux de 3,5% pour financer la grande partie des investissements de la
première année. Mais elle ne pourra pas assurer les remboursements
d’emprunts des premières années, sa montée en puissance étant
insuffisante.
Sachant que l’IS est de 30%, quel est le taux de rentabilité économique
que devra présenter cette entreprise pour que sa rentabilité des capitaux
propres soit égale à 20%.
Exemple
La société « MGM» est une PME dont l’activité principale est la vente de machines- outils à commande
numérique, principalement des tours et des fraiseuses. Elle fait partie d’un groupe industriel dont la
société-mère, qui est le fournisseur exclusif de la société, se situe en Allemagne. Elle assure par ailleurs,
une activité de service après-vente de pièces détachées.
La société connait̂ une croissance régulière depuis quelques années. Son directeur financier souhaite avoir
votre point de vue sur les projets de développement pour les deux années à venir. Pour cela, il vous donne
les informations ci-dessous.
Investissements prévus : Investissements d'expansion:
o Début 2005 : 151 000 DH
o Début 2006 : 79 000 DH
o Financement
o Aucun nouvel emprunt
o Remboursements d'emprunts 80000 DH par an
o Subventions d'investissements 60000 DH début 2005 reprises sur une durée de cinq ans
o Aucune cession d'actif n'est prévue.
B.F.R.E. prévisionnel
o Évalué à 15 % du CAHT.
o BFRE fin 2004: 21 000 DH
Le budget est un moyen de prévision et de contrô le de la trésorerie de l’entreprise. Il est un état qui indique mois
par mois, ou même semaine par semaine, les recettes et les dépenses prévisionnelles de l’entreprise, ainsi que le
montant de ses besoins en trésorerie ou de l’encaisse disponible.
Le budget de trésorerie s’appuie sur des données établies avec rigueur.une distinction est établie entre les recettes et
les dépenses d’exploitation (vente de marchandises, de produits finis, achat de matières premières, règlement des
salaires, etc.) et hors exploitation (cession d’immobilisations, remboursements d’emprunt, etc.).
Pour raffiner la gestion de la trésorerie, il est possible d’établir des prévisions journalières de trésorerie sur des
périodes de 15 jours ou un mois.
Ces prévisions journalières sont établies de la même façon que le budget de trésorerie.
Budget de trésorerie