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1. Qu’est ce qu’un gisement ?

2. l’étude d’un gisement ?


3. Exemple de gisement.
4. Caractéristiques des roches réservoirs.
Porosité Perméabilité Saturation
5. Récupération assistée
Injection d’eau ( Water flood )
Injection de gaz ( Gas Injection )
6. Forage
7. Carottage
8. Diagraphie Électrique
9. Perforation du puits.
• Qu’est ce qu’un gisement ?
.

Un gisement est formé d'un ou plusieurs réservoirs


rocheux d'origine sédimentaire à de très rares
exception près souterrains contenant des hydrocarbures
liquides ou gazeux.

la roche réservoir est


Øporeuse
Øet perméable,

et la structure est limitée


Øpar des barrières imperméables qui piègent les
hydrocarbures.
La disposition verticale des fluides contenus dans la
structure régie par la pesanteur

La figure ci-dessous représente une coupe donnant un


exemple de gisement d'hydrocarbures {anticlinal classique )
• Qu’est ce que l’étude d’un gisement ?
.

L'étude d'un gisement a pour but, à partir de la


découverte d'un réservoir productif d'établir un
projet de développement qui cherchera à optimiser la
récupération des hydrocarbures dans le cadre d'une
politique économique donnée.

Les spécialistes de gisement continueront aussi à


étudier le gisement pendant la durée de vie du champ
afin d'en tirer les informations nécessaires à
l'exploitation optimale du gisement.
Sont ceci notamment 1 'estimation des:
-Volume d'hydrocarbure (quantité en place)
-Réserves récupérables (estimer a partir de plusieurs modes
d'exploitation possibles)
-Potentiels de production des puits (productivités initiales,
évolutions), avec la recherche de la rentabilité optimale pour
un projet donne.
Il faut souligner le fait que le spécialiste de gisement travaille
sur un système qui est matériellement quasi inaccessible.
II doit se contenter de renseignements partiels, fournis
notamment
Øpar les puits,
Ø d'ou des données incomplètes et insuffisantes.
En conséquence,
Ø il doit extrapoler ces informations quasi ponctuelles sur des
kilomètres afin de constituer une image synthétique du
gisement,
Ø ce qui permettra de faire des prévisions de production
qui pourront être assez fiables pour un proche avenir, et
beaucoup moins dans un futur plus lointain; mais ces
prévisions sont cependant indispensables pour la recherche
de I'optimum de l'exploitation.
Schématisation des différentes étapes des études de gisement
• Exemple de gisement.
.

Les gisements reconnus actuellement sont au nombre de


30 000 environ.
Leur taille, leurs caractéristiques et leur profondeur
sont extrêmement variables

Citons Ghawar en Arabie saoudite (numéro 1 mondial)


Ø la surface fermée est > 8000 Km2
Ø les réserves estimées a 10 Gt ( 10 milliards de
tonnes) .

Certains gisements exploités sont < 1 Km2 et ont des


réserves < 100 000 tonnes.

Hassi Messaoud dont la surface est > 1250 Km2


• Caractéristiques des roches réservoirs.
. 1. Porosité
2. Perméabilité
3. Saturation
L'étude des caractéristiques physiques des roches est la
petrophysique
Pour qu'une roche puisse constituer un réservoir,
Øil faut qu'elle ait une certaine capacité de stockage
Cette propriété est caractérisé par la porosité.
ØQue les fluides puissent y circuler cette propriété est
caractérisée par la perméabilité
Ø La saturation en fluide d’une formation, est la
fraction du volume effectif des pores occupés par le
fluide considéré.

Les méthodes utilisées pour caractériser les roches


réservoirs sont essentiellement les mesures sur carottes
et les diagraphies.
• Récupération assistée
. 1. Injection d’eau ( Water flood )
2. Injection de gaz ( Gas Injection )

Récupération assistée:
La récupération par drainage naturel dépasse
assez rarement 30%, et souvent inférieur à
cette valeur en ce qui concerne les gisements
d'huile.

C'est pourquoi est très vite apparu la nécessité


d'injecter dans ces gisements de l‘énergie afin
d'avoir une meilleur récupération.
L'injection d'eau ( Waterflood):
C'est le procédé le plus ancien (fin du 19ème siècle)
et encore le plus employé.
Son but est d'augmenter la récupération mais aussi
d'accélérer la production ou plus précisément de
diminuer son déclin.
Le moyen utilisé est souvent un maintien de pression.
L'injection peut être soit du type reparti dans la
zone à huile, soit du type périphérique dans un
aquifère existant.
Quant aux sources en eau. il s'agit le plus souvent de
couches aquifères situées à faible profondeur et de
l' eau de mer en Off shore ou en surface à terre
(lacs, rivières) .

Aspect économique:
Les investissement sont en général plus élevés pour
l'injection d'eau que pour le gaz: En effet le nombre
de puits injecteurs d'eau est plus grand que pour le gaz.
Injection de gaz (Gas injection):
L'injection de gaz de production est presque aussi
ancienne que celle de l'eau. Elle a connu une
certaine faveur notamment au U.S.A pour des
gisements peu profonds ( 1000 à 2000 m ) qui
nécessitent des frais de recompression de gaz
peu élevés.
L'injection de gaz est cependant intéressante,
par rapport a l'eau.
-Quand il y a un dôme de gaz,
-Quand l'huile est légère,
-Quand la perméabilité est élevée.
• Forage
.
• Carottage
.

Cette opération à pour but de prélever dans les


couches traversées des échantillons volumineux
pour permettre de compléter et de préciser les
données fournies par l'étude des déblaies.
Ces échantillons appelés "CAROTTE" permettent
de déterminer :
ØLa porosité
Ø la perméabilité
Ø présence des Hydrocarbures liquides ou
gazeux
Ø le degré de saturation c'est à dire le %
relatif d'eau et d'huile qu'il renferme etc…
• Diagraphie Électrique
.

La diagraphie est l’enregistrement (continu en générale) d’une


caractéristique des formations traversées par un sondage en
fonction de la profondeur.

Les informations sont enregistrées et transmise en surface


instantanément.
Moyens Utilisées
- Treuil principal E sur lequel peuvent s’enrouler plusieurs kilomètres de
câble (8 000 m environ), avec une capacité de traction de plusieurs
tonnes
-un treuil auxiliaire G,
-le pupitre de commande du treuil C,
-les appareils électroniques ou panneaux de surface « panels » A
permettant de contrôler les sondes.
-I'enregistreur photographique B I'enregistreur sur bande magnétique J
-un dispositif de mesure des profondeurs F
-un générateur de courant (H),
-une chambre noire pour le développement du diagramme
enregistré sur film (D),
-une tireuse sur papier.
Les diagraphies en trou ouvert ou en trou tube
représentent un outil efficace
pour l' explorateur et le producteur du domaine minier.
Donc, on va voir
comment et avec quels moyens les Diagraphies différées
contribuent elles dans l'évaluation des paramètres des
réservoirs.
Les questions que posent l'explorateur,
le producteur en général sont:

üexiste t'il des réservoirs ?


üquels sont ? (toit, mur)
üleurs contenu en fluide ?
ünature des fluides ? (gaz, huile, eau)
ü caractéristique pétrophysique (lithologie, minéralogie, texture)
ü quantité de chaque fluide (porosité, saturation, épaisseur
ü utile, mobilité des fluides, perméabilité
ü le contact eau / hydrocarbures
ü existe t-il un réservoir potentiel non prévu?
ü pendage des couches?
ü existe t-il des fractures surtout ouvertes?
ü pressions des réservoirs.
üquelle est la profondeur réelle du puits.
ü les cotes de différents tubages.
ü détecter les zones de pertes et les zones de gain.
ü quelle est la trajectoire du puits (déviation).
ü quelle est la géométrie du puits.
ü quantité de ciment nécessaire pour la cimentation
ü quelle est la qualité de cimentation ?
POUR REPONDRE A CES QUESTIONS L’ENREGISTREMENT
DES DIAGRAPHIES DIFFEREES DANS LES PUITS EST
INDISCUTABLE.

Les diagraphies occupent une place toute particulière, puisqu ' elles
donnent une vision continue et objective
des séries traversées en forage.

Elles sont le seul lien entre les mesures géophysiques


de surface et la géologie de subsurface.

elles permettent une quantification des données


c'est à dire
l' étude des paramètres
des réservoirs
Avant d'aller au but recherché,
il faut d'abord définir cette discipline:
la Diagraphie ou <log» c'est un enregistrement
continu des paramètres physiques
en fonction de la profondeur des formations traversées par un
sondage en utilisant un ensemble d' outils
(nucléaire, acoustique, électrique, mécanique, et d’imagerie)
qu ' on verra plus loin leurs principes et applications.
le premier souci de I' explorateur
c 'est de chercher à partir d 'une interprétation des logs
de déterminer d'une part:
le CONTENANT (nature minéralogique, le pourcentage
des éléments solides majeur (grains, matrice ciment)
constituant la roche,
d'autre part :
Le CONTENU (nature et pourcentage, porosité, saturation des fluides
remplissant les vides existant entre les éléments solides),
parmi ces deniers, il y' a la matrice et l' argile,
cette distinction est imposée
d'une part par
la différence des comportements vis à vis
des phénomènes physiques exploites en diagraphie de ces deux solides,
d'autres part par
l'influence des argiles
sur les propriétés pétrophysique des réservoirs.
PERMEABILITE :
C ' est une propriété de laisser passer
ou laisser circuler les fluides
clans les pores,
sous l' action d 'une différence de pressions.

SATURATIONS:
On appelle saturation en fluides d'une formation
le rapport de volume occupe par ce fluide au volume total des pores:
qui sera a priori un des
objectifs lors de l' évaluation des réservoirs.
En diagraphie, on caractérise un réservoir
ou plusieurs réservoirs par :
.Types de Réservoirs
.Épaisseur des Réservoirs
.Profondeur Réelle ( cotes des intervalles d ' intérêt )
.Nature des Fluides
.Types d 'Écoulement (Perméabilités )
.Types de Porosités .Types d' Argiles
.Types de Ciments .Types de lithologie
.Structure, texture, composition minéralogique
Les diagraphies sont réalisées pendant l'arrêt de forage.
Programme des diagraphies de réservoirs pré-élaboré,
lors de l' établissement du rapport d'implantation du puits ou
des puits. Le programme est comme suit :

1. GR-DSI-AIT OU ARI : Résistivité


2. LDT-CNT-NGT : Porosité
3. FMI : Détection des Fractures Fermées ou Ouvertes.
4. UBI : Fractures, Stabilité du trou,évaluation corrosion du
tubage et son endommagement.
5. MDT : Pression du réservoir,perméabilité et échantillonnage de
fluides aux conditions de formation.
6. VSP : Profile sismique du puits.
7. CBL-VDL-CCL / CET ou USIT Controle de Cimentation
8. DIAMETREUR Controle du diametre du puits
Il faut noter que ces programmes sont fonction
du type de boue, salinité de l' eau de formation,
et de la lithologie traversée par le sondage,
évidemment ce sont les informations recherchées
par l’ explorateur et le producteur en général.

Les résultats de l 'interprétation va dépendre


de la supervision de la qualité des enregistrements
obtenus par les outils utilises.
• Perforation du puits
.

Une fois le puits est tube, cimente, contrôlé par


diagraphie et tubage testé hydrauliquement. II ne reste
plus qu‘à le perforer là où il faut dans la zone à
hydrocarbure (déterminée par diagraphie).
Le tester sur séparateur pour déterminer sa capacité de
production.
Les perforations les plus utilisées sont les perforations
par charge explosive,au moment de son explosion va
provoquer la fusion des deux lames métalliques qui vont
être projeter a grande vitesse vers les parois du tubage
entraînant la perforation du Casing, ciment et une partie
de la " formation.
Entrance Hole ( E.H ) = 1 cm .
Total corps Pénétration ( T.C.P ) = 30 cm
Test Sur séparateur

Une fois le puits est perforé,on le test pour pouvoir


déterminer sa capacité de production et décider
sur son abandon, sa conversion, ou sa complétion par
l'intermédiaire d‘un train que l'on appelle D.S.T

Avant de mettre le puits sur séparateur on le dégorge


afin de rendre le puits propre et de stabiliser le débit .

Une fois le puits est sur test on mesure les paramètres


de fond ( température, évolution de la pression ).

La décision de complétion vient après le test

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