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1. Laboratoire 1 : Densité et conductivité


 La densité en tant que grandeur caractéristique des métaux
La densité est le rapport de la masse volumique d’un corps à la masse volumique de l’eau (pour les
liquides et solides), elle est un chiffre pur sans aucune unité [1]. C’est une propriété caractéristique
des métaux puisqu’elle permet d’identifier et de différencier une substance ou un groupe de
substances. Toutefois, il faut considérer la température et la pression à laquelle une mesure de la
densité est effectuée, puisque la masse volumique d’un corps varie selon la température et la
pression.
La densité est une propriété physique intensive, elle est comme les points de fusion et la capacité
thermique spécifique, elle demeure toujours la même quelle que soit la taille, la forme ou la quantité
de matériau à tester, à condition d’utiliser la bonne méthode de mesure qui évite les erreurs de calcul.
La méthode basée sur le principe d’Archimède est la meilleure méthode expérimentale, du fait
qu’elle est simple précise et adapté à toutes les formes d’échantillons.
La mesure de la densité d’un alliage (combinaison d’un élément métallique avec un ou plusieurs
métaux) ne s’obtient pas par un simple calcul des pourcentages des éléments d’additions par rapport
à la masse ou le volume total de l’alliage. La mesure de la densité est le rapport de la masse volumique
d’un alliage (donc la masse de l’alliage sur son volume) devisé par la masse volumique de l’eau.
Puisque la taille des mailles, les structures cristallines et les insertions d’un constituant par rapport à
l’autre font que les propriétés physiques d’un l’alliage soit diffèrent de celle de ses constituants.
Prenons l’exemple de Laiton 70-30 (70% Cu et 30 % Zn - Densité 8,5 g/cm3 - Cubique face centrée)
alors que l’élément de base (Cuivre - Densité 8,96 g/cm3 - Cubique face centrée) et l’élément
d’addition (Zinc - Densité 7,13 g/cm3 – Hexagonal compact) [2].
On voit que [(8,96 × 0,7) + (7,13 × 0,3)] ≠ 8,5.


La densité est calculé par le rapport entre la masse de l’objet et la masse de volume de l’eau
déplacée (la masse de l’eau qui occupe le même volume que celui de l’objet)
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2. Laboratoire 2 : Traitement thermique


 Le vieillissement pour améliorer les propriétés mécaniques de l’alliage de l’aluminium
Le vieillissement est une évolution dans le temps des propriétés des métaux à des températures
proches de la température ambiante. Ce phénomène consiste à donner la mobilité aux atomes pour
leur permettre de former des précipités. Le but étant de provoquer un durcissement structural de
certains alliages pour augmenter leur limite d’élasticité.
Le cas étudié dans notre laboratoire est l’aluminium 6061-T6 trempé [1]. Cet alliage est enrichi en
Magnésium (Mg) et en Silicium (Si). Ces éléments forment un système Al-Mg-Si durcis par des
précipités de type Mg2Si [3]. Ces éléments sont susceptibles d’être mis en solution solide à haute
température, mais qui sont insoluble ou très faiblement soluble à la température ambiante.
Le phénomène de précipitation provoque le blocage ou le freinage de la propagation des dislocations
par les interstitiels. Il varie en fonction des lois de solubilité et de diffusion, donc de l’équivalence
temps-température. Différents traitements thermiques (vieillissement) ont été réalisés sur des
échantillons d’aluminium à différents temps (20mn à 2h10) et différents températures (205°C à
270 °C). Les résultats obtenus montrent que la dureté a tendance à augmenter légèrement (de 92 HRE
à 94 HRE) avec l’augmentation du temps de séjour (de 20 mn à 1h30) des éprouvettes dans le four à
205°C. On a constaté aussi que cette dureté commence à diminuer après un certain temps de séjour
dans le four. A signaler aussi qu’a des température élevé 250°C ou plus, la dureté diminue (93 HRE à
82 HRE). Donc Plus la température de vieillissement est basse plus la dureté augmente avec la durée
de séjour jusqu’à une certaine limite puis elle diminue (sur vieillissement).

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3. Laboratoire 3 : Laminage
 Amélioration des propriétés mécanique des métaux par le laminage
Le laminage est un procédé de fabrication par déformation plastique. Il consiste en une réduction de
l’épaisseur entrainant ainsi un écrouissage du matériau. Toutefois, il est nécessaire de pratiquer un
recuit final, il va provoquer une recristallisation du matériau et il permet d’améliorer les
caractéristiques mécaniques (Re, Rm).
L’alliage étudié dans notre laboratoire est l’aluminium série 3003 [1]. C’est un alliage à écrouissage
enrichi en magnésium (Mg) et en manganèse (Mn). Le taux de magnésium (Mg) est relativement
important, on peut parler d’alliage Al-Mn-Mg. Le manganèse (Mn) a pour effet de durcir l’alliage par
la formation de précipités de type Al6Mn [1]. Les caractéristiques mécaniques de cet alliage ne
peuvent pas être améliorées par traitement thermique (ne réagissent pas au durcissement structural)
mais uniquement par déformation à froid, contrairement à l’alliage précédent 6061.
Différents taux d’écrouissage (allant de 2,5% jusqu’à 90%) ont été réalisés sur des échantillons
d’alliage d’aluminium. Ce qui est constater est l’augmentation significative et proportionnelle de la
dureté avec le taux d’écrouissage cela s’interprète de façon mécanique par l’augmentation de la
densité des dislocations et le rassemblement des atomes (ou précipités) aux voisinages des
dislocations dû à la diminution de l’épaisseur des échantillons [5]. De ce fait, l’allongement se voit
nettement diminué avec l’augmentation de l’écrouissage (inversement proportionnel). Le rapport [(%
d’écrouissage théorique - % d’écrouissage mesuré) / % d’écrouissage théorique] passe de 70% à 10%
avec l’augmentation du taux d’écrouissage ce qui expliqué par le retour élastique du matériau. Moins
l’écrouissage est important, plus le retour élastique est dominant. À noter aussi le retour vers l’état
d’équilibre au cours de la restauration et la recristallisation.

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4. Laboratoire 4 : Métallographie
 La métallographie pour caractériser les métaux
La Métallographie est la discipline scientifique qui consiste à examiner et à déterminer la constitution
et la structure sous-jacente des matériaux. L’examen de la structure peut s’effectuer à l’aide des
microscopes optique avec des grossissements allant d’environ 20 à 1000 ×. On peut relever ainsi
plusieurs informations directement sur la surface d’un échantillon [6].
Dans notre laboratoire, nous avons examiné plusieurs nuances d’acier et alliages d’aluminium réalisés
avec diffèrent procédés. Nous avons pu voir par exemple :
Les caractéristiques de soudure, y compris la profondeur de pénétration, taille de la zone de fusion et
nombre de passes, taille de zone affectée thermiquement, type et densité des imperfections de
soudure.
Les structures de solidification dans les produits coulés.
Les lignes d'écoulement dans les produits corroyés.
Les porosités au gaz et au retrait dans les produits coulés.
La nature et la teneur en inclusions.
L’analyse métallographique nous a permis aussi de voir la taille des grains, la forme et la distribution
des structures ferritiques, perlitiques, martensitique, ce qui nous apporte une information sur la
présence d’un éventuel traitement thermique.

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