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LES ROSES BLANCHES

Berthe Sylva

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1. C’é- tait un ga - min, un gosse de Pa - ris, Pour fa - mille il n’a -
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vait qu’sa mère U - ne pau - vre fille aux grands yeux rou - gis, Par

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les cha - grins et la mi - sè - re Elle ai - mait les fleurs,
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les ro - ses sur - tout, Et le cher bam - bin tous les di - man -

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ches Lui ap - por - tait de bel - les ros - es blan - ches, Au

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lieu d’a - che - ter des jou - joux La câ - li - nant bien ten - dre -

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ment, Il di - sait en les lui don - nant :

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C’est au - jour - d’hui di - man - che, tiens ma jo - lie ma - man

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Voi - ci des ro - ses blan - ches, toi les ai -
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ai - mes tant Va quand je se - rai grand,

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j’a - chèt' - rai au mar - chand Tou - tes ses ro - ses blan -

# D7 C D7 G

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ches, pour toi jo - lie ma - man.

2. Au printemps dernier, le destin brutal,


Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l’hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d’avril parmi les promeneurs
N’ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l’ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :

C’est aujourd’hui dimanche et j’allais voir maman


J’ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m’attend
J’ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman.

3. La marchande émue, doucement lui dit,


"Emporte-les je te les donne"
Elle l’embrassa et l’enfant partit,
Tout rayonnant qu’on le pardonne
Puis à l’hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n’as plus de maman"
Et le gamin s’agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :

C’est aujourd’hui dimanche, tiens ma jolie maman


Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t’en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"

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