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Bureau d’études en ingénierie, G.C.I.M rassemble des compétences dans les métiers de
l’eau, de l’environnement, de l’énergie, des Mines et de l’aménagement du territoire, aussi
bien au niveau national qu’international, notamment en Afrique.
2. Secteur d’activité
Le B.E.T « G.C.I.M » est spécialisé dans les études de génie civil, d’hydraulique,
gestion des ressources en eau, géosciences, mines et environnement. Il intervient à toutes les
phases d’étude : les études de faisabilité, les études avant projet, les études d’exécution.
Maroc et en Afrique ;
Le projet a pour but une étude détaillé d’un barrage a stérile minier, le plus proche
possible de l’usine de traitement et permettant d’assurer son fonctionnement pour une période
de 9ans. L’étude ne concerne pas seulement la conception, le dimensionnement et l’analyse de
la stabilité de la digue, mais elle servira aussi comme un outil d’aide à la décision concernant
plusieurs variantes : que se soit sur le choix de site adéquat, le choix de type de barrage et la
méthode optimale de construction
Tableau1 :
Un barrage est un « Ouvrage au travers des cours d'eau, en vue d'y prélever une part
plus ou moins importante du débit » mais qui sert aussi à "la régulation des débits réclamée
par l'agriculture", à "la production d'électricité" et à la "protection contre les crues, la
navigation, l'alimentation en eau potable, les usages industriels, le tourisme et les loisirs »
II. Typologie
Selon les matériaux utilisés, les barrages peuvent être classés en deux grandes catégories :
-les barrages rigides
-les barrages souples
1. Les barrages rigides
Les barrages rigides sont des structures en béton, on les choisi pour les raison suivant :
Incertitude sur l’hydrologie : les ouvrages rigides sont généralement moins sensibles
au déversement que les ouvrages en remblai. Sur les sites où il y a une grande
incertitude sur les crues, les variantes rigides sont souvent avantageuses (limitation
hydraulique). Il faut toutefois noter que la stabilité des petits barrages poids est très
Même si ces raisons citées se présentent, il y a deux conditions requises pour pouvoir
projeter un ouvrage rigide :
La deuxième exigence pour construire un ouvrage rigide est de disposer, dans des
conditions économiques acceptables, de granulats de bonne qualité nécessaires à sa
construction dans un rayon limité. Ces zones d’emprunt sont en général les ballastières
de l’oued ou les carrières (souvent calcaires).
Le barrage poids résiste à la poussée de l’eau et aux sous pressions grâce à son propre
poids. La surface en contact avec le réservoir (face amont) est généralement verticale, alors
que la face aval s'incline graduellement en se rapprochant du sol. Etant donné que les
pressions sont plus importantes près de la fondation, il est généralement de profil triangulaire.
Son poids doit être suffisant pour qu’il ne glisse pas sur sa fondation et ne bascule sur lui-
même.
Les barrages-poids en béton sont soit en béton conventionnel vibré, soit en béton
compact au rouleau (B.C.R).
Barrage voûte
Résiste grâce à sa forme a la poussée de l’eau, qu’il reporte sur les terrains d’appuis en
rive ou en thalwegs. Constitué d’une voûte parfois très mince, à simple ou à double courbure,
le barrage voute transmet au rocher d’appui nettement plus élevé au autre type de barrage. Ce
type exige une vallée étroite et fondation rigide
Barrage à contrefort
Résiste par son poids et sa forme. Constitue d’un voile a l’amont qui report la pousse de
l’eau sur les contreforts, il utilise moins de béton que les barrages poids.
Les barrages souples en terre peuvent être construits avec des matériaux de
caractéristiques très divers allant de l’argile très fine à des éléments très grossiers ou même
des roches altérées facilement compactées. L’utilisation d’un matériau ou d’un autre dépend
de la disponibilité dans la zone d’emprunt.
Un barrage en remblai est constitué en général de six éléments :
Les barrages souples présente l’avantage qu’ils sont moins sensible au tassement et
séisme, cependant leurs inconvénient réside la difficulté de réparation et la sensibilité au crues
d’où la nécessité d’une revanche importante.
Quel que soit la composition du barrage en terre, on distingue trois schémas différents :
Le massif est divisé en plusieurs zones, chacune étant constituée d'un matériau différent,
en fonction du rôle qu'elle joue. L'étanchéité est assurée par un noyau d'argile très
imperméable, qui peut être central ou incliné vers l'amont. Le plus souvent il se poursuit en
fondation pour former une tranchée étanche.
Pour protéger le noyau les filtres doivent satisfaire aux conditions suivant de terzaghi
Barrage homogène
Ce sont des ouvrages–poids dont les matériaux constitutifs sont essentiellement des tas
de gros cailloux. La résistance à la poussée de l’eau est assurée par le poids du massif, le
masque amont est une paroi étanche reposant sur une couche d’éléments fins drainant (et peut
nécessiter, suivant sa nature, une couche de protection) dans la partie amont du barrage. Il
existe de nombreuses natures de masque étanche telles que béton de ciment ou bitumineux,
chapes préfabriquées, membranes souples etc.
Plusieurs cas récentes de ruptures des barrages a retenu de steril on eu des impacts
néfastes sur les milieux terrestres et aquatiques, avec parfois des pertes humaines. L’impact
est pur que le cas d’une rupture de barrages d’eaux, car l’effet de stril persiste même après la
catastrophe surtout sur la végétation, les nappes souterraines.
Ces ruptures surviennent sur tous les continents, et même dans les sociétés dotées de
grands moyens humains et matériels. La divulgation de ces évènements conduit le public à
penser que ces ouvrages sont dangereux. Les cas de rupture les plus courants sont reliés aux
glissements le long des pentes, à la liquéfaction des rejets, au débordement des bassins, ainsi
qu’à l'érosion régressive et de surface.
Voici un aperçu sur les types d’instabilités qui ont causé des ruptures pendant la
période entre 1995 et 2001.TABLEAU 2
2. Définition de stériles
Les stériles sont des résidus constitués de particules fines, provenant en majorité
du traitement de minerais en vue de l’extraction des produits commercialisables (fer,
cuivre…). Le produit commercialisable obtenu est appelé « concentré » et les matériaux
restants sont nommés « résidus » ; Leur granulométrie peut être naturelle, mais le plus
souvent elle résulte du concassage et du broyage du minerai afin de faciliter l’extraction du
matériau souhaité. Celui-ci peut être récupéré par flottation ou par traitement chimique.
Les résidus fins sont rejetés sous forme de boues n’ayant aucune valeur marchande, comme
est le cas pour les stériles rejetés par l’usine ouanssimi de MANAGEM, ces stériles doivent
être évacués de l’usine de traitement, sans danger et aussi économiquement possible. En
général, la teneur en eau des boues est suffisamment élevée pour permettre leur
évacuation par écoulement dans des canaux ou par pompage à travers des conduites. On
peut ainsi transporter les boues sur de grandes distances jusqu’au site de dépôt.
Les boues résiduelles de l’usine ouanssimi sont issues des opérations de lavage et
extraction de cuivre.
Les propriétés des stériles mis en dépôt dépendent de leur origine et de la nature du
processus d’enrichissement. Ils présentent généralement :
Beaucoup de stériles mis en dépôt présentent une tendance à se liquéfier sous l’effet de
contraintes dynamiques résultant de séismes ou autres vibrations.
Le barrage doit être muni d’un system de récupération des eaux après décantation des
résidus. Le but est de retenir les boues et de permettre aux stériles de se décanter, ce qui rend
possible la récupération et recyclage d’une fraction des eaux des dépôts, ainsi que le
stockage permanent du dépôt.
Figures «3