à l’affiche p 16

salon des vins

27-28 novembre
centre brenot

n° 15 - novembre 2010
Le journal d’information de la Ville de Grigny

site internet : www.mairie-grigny69.fr

actualités > p 03

Les soirées
à la m@ison

dossier > p 05

Le Relais
Petite Enfance

la ville > p 08

Votation citoyenne

culture > p 13

spectacle
jeune public

Abdelkader Rokiba : résident de la République

parole de > p 14
 édito actualités
02 02

état-civil massage et bien-être

Naissances
Lina Guessas Procurer le bien-être
Djena Keala
Camélia Fajfar
Médina Nezzar Après Sorel
Nolhan Mejean Nsegbe,
Laura Goury un nouveau prati-
cien certifié en
Décès
massages de
Lucienne Rico, née Gory
Donovan Coste
bien-être s’installe
à Grigny.

Les mots pour le dire

service État-Civil
Tél. 04 72 49 52 19 Habitant depuis un an et
demi à Grigny dans la cité
Les lycéens et les étudiants manifestent leur opposition à la ré- d’artistes la scof, Michaël
élections
forme des retraites. D’aucuns tentent de les décrédibiliser. Est ce Calsolari viens de s’installer
selon vous la peur de l’extension de ce conflit majeur qui explique comme auto entrepreneur Grand Lyon) à destination
le point de vue de leurs détracteurs ? Vote en massages de bien-être des particuliers comme
Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas connu pareille prise de et soins reiki. Passionné de des entreprises.
conscience politique – au sens noble du terme – chez les jeunes. C’est Les inscriptions sur les massages du monde et par
cette prise de conscience qui effraie le gouvernement et qui a conduit listes électorales sont les médecines douces, il a (1) : Le massage californien
les grands stratèges en communication de l’Élysée et de l’UMP à mettre effectuées en mairie souhaité « apprendre ces reste un massage dit de bien-
en œuvre une véritable campagne de décrédibilisation en direction de jusqu’au 31 décembre techniques afin de procu- être. Il ne se substitue pas au
la jeunesse. Campagne relayée par les médias désormais aux ordres. inclus. Elles doivent rer le bien-être que j’ai pu travail des masseurs kinésithé-
On a eu droit, tour à tour, à « la manipulation des jeunes par les partis être demandées par les ressentir lors de séances rapeutes et ne peut, en aucun
de gauche », puis, « la manipulation des jeunes par les syndicats », etc. intéressés sauf dans de massages ». cas, régler des problèmes
Et comme cela n’avait pas prise sur l’opinion publique, c’est la police qui quelques cas où les Il pratique donc le massage médicaux.
a été instrumentalisée pour décrédibiliser le mouvement lycéen. C’est personnes peuvent californien (1) aux huiles
bien le gouvernement dans son ensemble et le chef de l’État en parti- mandater un tiers ou essentielles ainsi que des Michaël Calsolari
culier qui, acculés, ne reculent devant aucune provocation en bafouant effectuer la démarche massages séquentiels du « Les parenthèses »
le droit de grève et celui de manifester, pour tenter de sauver le peu de par courrier (se rensei- dos et des pieds tant à son 36 avenue Berthelot
crédibilité qu’il leur reste. Quand un régime bafoue systématiquement gner au service). Tous cabinet qu’à domicile (au Tél. 06 23 70 64 14
la démocratie et bascule à ce point dans le totalitarisme, cela nous rap- les Français majeurs, niveau des communes du www.lesparentheses.fr
pelle de vieux souvenirs que l’on ne pensait pas revivre ! jouissant de leurs
droits civils et poli-
Dans un autre domaine, le gouvernement projette de dérembourser tiques qui ne sont pas
des prestations médicales (instauration d’un forfait de rembourse- inscrits sur une liste
ment pour certaines maladies chroniques, fin de la prise en charge électorale ou qui ont les mots pour ne pas le dire
des frais de transports pour les personnes en affections de longue changé de commune,
durée...). Pensez-vous que ces mesures d’économies auraient pu doivent solliciter leur
être financées autrement ? inscription. Les jeunes
Drôle de discours qui voudrait d’un côté qu’un
Ces mesures s’inscrivent dans la même logique que toutes celles qui qui auront 18 ans au jeune soit suffisamment mûr à 13 ans pour ré-
visent à rogner sur l’ensemble des acquis sociaux qui avaient été ga- plus tard le 28 février pondre pénalement de ses actes, et de le considé-
gnés par nos prédécesseurs. Je ne supporte plus d’entendre dire que 2011 doivent prendre rer de l’autre côté comme irréversiblement infan-
les caisses de la France sont vides. C’est un mensonge destiné à semer contact avec la mairie tile à 17 ans lorsqu’il a l’outrecuidance d’exprimer
le trouble dans les esprits et à justifier les sacrifices demandés aux plus avant le 31/12/2010. un avis sur son avenir. Drôle d’époque qui auto-
modestes. rise des personnalités économiques, politiques
La France est la 6ème puissance économique mondiale. Elle a de l’argent, service État-Civil ou culturelles à se lâcher littéralement pour dire
beaucoup d’argent, sauf qu’elle le distribue à ceux qui en ont le moins Tél. 04 72 49 52 19 avec une crudité obscène leur mépris de l’autre.
besoin : parachutes dorés, défiscalisation, cadeaux aux banques, aux
Dans la quasi indifférence générale.
grandes entreprises et aux boursicoteurs, financement de l’élargisse-
Drôle de société où des agents de la PAF (police
ment de l’Union Européenne... C’est de la répartition des richesses dont
aux frontières) d’Orly useraient avec une conster-
il convient de se préoccuper en exigeant, par la lutte, par les urnes ou passeports
par tout autre moyen de ne plus toucher aux acquis sociaux du peuple
nante impunité de propos homophobes, racistes
et se livreraient à des pratiques dégradantes vis-
À Givors
de France. Les luttes qui sont menées dans notre pays ne doivent pas
faiblir si l’on veut imposer un véritable changement de société. le bulle- à- vis de personnes dont le seul tort seraient leurs
tin de vote est aussi une arme redoutable contre ce pouvoir corrompu. origines étrangères et pour tout dire africaines ou
Passeports sur RdV : maghrébines. On a connu, en d’autres temps, des
René Balme, en mairie de Givors sociétés qui, se livrant à cette xénophobie ordi-
Maire de Grigny Tél : 04 72 49 18 18 naire, ont été happées par leur histoire, et mar-
ou à l’annexe quées quasi indélébilement du fer rouge de l’infa-
Directeur de publication  : René Balme
des Vernes mie. Il n’est peut-être pas trop tard pour se défaire
Rédacteur en chef : Djamel Saadna Tél. 04 72 49 52 41 - Mail : dsaadna@mairie-grigny69.fr Tél. 04 72 49 82 17
Réalisation , Secrétaire de rédaction : Mireille Scotton Tél. 04 72 49 52 37
de ces stigmates.
Crédits photos : service Communication, Ville de Grigny (sauf mentions)
Conception :
Régie publicitaire : C.B. Comm Tél. 06 14 38 21 93 Sihem Souid, «Omerta dans la Police»
Impression : Public Imprim, Vénissieux. Tél. 04 72 50 31 58
Dépot légal : à parution
 actualités
03
Le journal de la ville de Grigny > octobre 2010

internet m@ison de grigny

Passez une petite annonce Les soirées à la m@ison

sur le site de la ville ! - Parentalité : 4 novembre - 18h30 à 20h30
Ouverte aux adultes pour poser toutes ques-
tions liées à la pratique de leurs enfants sur
l’ordinateur et plus particulièrement sur in-
ternet. Un temps sera consacré à la bonne
sécurisation de l’ordinateur familial.
- Les paramètres de confidentialités de Fa-
cebook : 15 novembre - 18h30 à 20h30.
Apprendre à paramétrer l’accès aux conte-
nus de son compte Facebook. Comment
gérer sa visibilité ? Comment paramétrer le
partage de ses photos ?...
- Éducation à l’image : 24 novembre - 18h30
à 20h30 à la Médiathèque. L’image est om-
niprésente dans notre vie quotidienne, pro-
fessionnelle, familiale et largement utilisée
par les médias numériques. Rendez-vous à
la Médiathèque pour découvrir les premières
clefs de compréhension des images qui
nous entourent.
- Rendez-vous des blogueurs : 29 novembre
de 18h30 à 20h30. Découvrez comment un
blog vous permet d’échanger sur votre pas-
sion en toute simplicité. Apprenez à créer et
gérer un blog.
M@ison de Grigny
36 avenue des Arondières
Tél : 04 37 20 20 60

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un vélo, des meubles, des vêtements, un or-
quartier du vallon
dinateur, des jeux vidéo, des livres, ou donner
des chatons... Rien de plus simple ! rendez-
vous sur www.mairie-grigny69.fr, rubrique :
petites annonces. Elles sont publiées dès que
Pour une meilleure qualité de vie
leur contenu a été validé.
Raphaël Sève, responsable des TIC Depuis quelques années, la ville, l’État, le et 11 rue Pasteur. Le prochain rendez-vous
Tél. 04 72 49 52 35 Grand Lyon et Alliade habitat se mobilisent a lieu le 9 novembre à partir de 14 h, au local
www.mairie-grigny69.fr pour améliorer la qualité de vie sur les mairie (10 rue Pasteur allée 18).
résidences « Vallon » et « Pasteur ».
Juriste
familles grand lyon
Diagnostic en marchant Tous les 15 jours, une juriste assure une
permanence au local mairie (coordonnées ci
Rencontres En 1 clic ! Afin de prendre au mieux en compte les dessus). Ces permanences permettent aux
préoccupations des habitants, un diagnostic familles d’avoir accès gratuitement, et sans
Sur le site du Grand en marchant a été réalisé le 18 mai qui a rendez-vous, à une aide juridique en matière
Lyon : donné lieu à la mise en œuvre d’un certain de droit des familles.
- Agenda 21 nombre d’actions (installation d’une table de Les prochaines permanences auront lieu les
- Déchèterie pique-nique, nettoyage des abords des ré- mercredis 10, 24 novembre et 8 décembre
- Délibérations et sidences, peinture d’allées...). Le diagnostic de 14h à 18h.
décisions en marchant consiste en une visite des par-
- Doc à télécharger ties communes et espaces extérieurs des 10
- Grand Lyon Magazine
- Grands projets
- Marchés publics atelier de formation individualisé
Une conseillère - PLU
parentale propose de
rencontrer les familles
- Questions-réponses
- Recrutement
Le Greta
en questionnement par - Tri des déchets
rapport à l’éducation de C’est souvent par téléphone que le premier
leurs enfants. contact s’établit. Un rendez-vous permet de
Ces permanences présenter sa demande de formation et de
gratuites ont lieu 2 faire un test. Ce sont les résultats du test qui
fois par mois au local définissent la durée de formation. Un plan
mairie du 10 rue Pasteur de travail individualisé est proposé pour at-
allée 18, les 10 et 24 teindre l’objectif visé. Une à trois demi-jour-
novembre et 8 décembre nées par semaine sur un à trois mois, les
de 14h à 16h. formateurs accueillent les participants pour
Les familles désireuses un travail au rythme de chacun dans les ma-
de rencontrer la Grand Lyon sur internet : tières nécessaires.
conseillère doivent http://www.grandlyon.com/ Projet de formation et inscriptions aux prépa-
prendre rendez-vous rations de concours : aide-soignant, infirmier,
auprès du centre Social. auxiliaire puériculture, moniteur éducateur,
éducateur spécialisé, concours administra- AFI – GRETA AMPÈRE
Centre Social & Culturel tifs... M@ison de Grigny 36 av. des Arondières
4 place Félix Héritier Anglais et Initiation bureautique et Internet. Tél. 04 78 07 05 88
Tél. 04 78 73 25 83
 en bref
enquête
Enquête
de L’INSEE
Jusqu’au 22 décembre
l’iNSEE effectue une
enquête sur les relations
entre santé et vie pro-
fessionnelle. À Grigny,
des habitants seront
sollicités par un enquê-
teur de l’INSEE (muni
d’une carte officielle).
L’objectif est de mieux
connaître les relations
entre l’itinéraire
professionnel
-c’est-à-dire les
périodes d’emplois,
de chômage ou
d’inactivité- et l’évolu-
tion de la santé au cours
du temps.
association
Antilles !
La fourmilière, une
nouvelle association,
grignerote (1) se propose
de valoriser la culture
antillaise.
Sur son agenda, l’asso-
ciation a d’ores et déjà
noté le Réveillon de la
Saint Sylvestre au centre
Brenot.
Au menu de ce dîner
dansant, des spécialités
des îles bien sûr ! Les
personnes intéressées
doivent réserver avant
le 15 décembre, dernier
délais.
(1) membres du Bureau :
José Pierrot : président,
Maryse Biq : vice prési-
dente, Josette Theres :
secrétaire, Maryline Kairo :
secrétaire adjointe,
Sophia Biq : trésorière et
Anaïs Botella : trésorière
adjointe.
Contact :
lafourmiliere97@free.fr
Réservations repas,
adhérent : 40 €,
non adhérent : 50 €.
Tél. 06 89 18 78 46
06 21 83 70 16
06 79 46 04 82
06 82 94 34 99
06 12 65 85 93
06 46 29 07 23
04
Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
club du bel âge sport
loto... Semi marathon : relève assurée !
Le club du Bel âge
Bravant le froid et la pluie,
organise son loto annuel
le dimanche 5 décembre, petits et grands sont
à partir de 13h30, venus nombreux participer
au centre Brenot.
à cette 17ème édition du
En jeu  : TV, congélateur,
appareil photo, caméra, semi-marathon de l’Office
GPS, paniers garnis, Municipal des Sports.
jambon etc.
Buvette
Jean-François Abatte (Chassieu) a
... et repas surclassé ses concurrents de plus
de 2 minutes 30 sur l’épreuve reine,
Mais auparavant et pour le 21 km.
terminer l’année dans En 1h15, Daniel Baillard décroche
la bonne humeur, le une très belle 4ème place qui le classe premier
club organise pour ses Grignerot de l’épreuve (seul Grignerot dans
adhérents une matinée les 30 premiers).
festive le mercredi 24 Sur 10,5 km, Guy Rouana (Allevard) s’impose
novembre, à 12h au en un peu plus d’une demi heure.
centre Brenot. Au pro- Une épreuve où figuraient en nombre les Gri-
gramme un repas avec gnerots puisque trois d’entre eux finiront dans
animation musicale pour les dix premiers (Michel Zukowski 5ème, Gré-
une contribution de 30 €. gory d’Angelo 7ème et Gilles Garcia Cordier
Les non adhérents pour- 10ème).
ront participer à ce repas Du côté des plus petits, une récompense à
en prenant leur carte été offerte à tous en fonction de leur année
d’adhésion à 15 €. de naissance. Qu’ils ait fait un, deux ou trois
Rappelons que le tours de piste, tous ont bien mérité l’ovation
club offre à chaque du public à leur arrivée.
convive une volaille au N’oublions pas de féliciter également les
choix (dinde ou pintade). cinq marcheuses du club de la Sauvetage et
Les inscriptions pour Joutes de Grigny qui ont réussi leur pari de
ce repas ainsi que les terminer le même parcours que les coureurs
nouvelles adhésions du 10,5 km.
(ou le renouvellement) Une course toujours synonyme de réussite article et photos : Rémi Roux
pourront être enregis- grâce à la participation chaque année de di-
trées du 4 au 19 no- zaines de bénévoles.
vembre les lundis
et vendredis au siège
de 14h à 17h,
les jeudis au centre
social SNCF de Badan environnement
de 13h30 à 16h30.
Les semis
désobéissants
grigny basket club
loto Une trentaine de personnes a répondu à l’in-
vitation de la municipalité le 8 octobre dernier
Le GBC organise qui conviait les Grignerots à participer à une
dimanche 14 novembre action hautement symbolique.
à 14h, au centre Brenot, On se souvient en effet qu’à l’occasion du
son traditionnel loto Marché aux Fleurs, des semis désobéissants
avec en jeu, une ma- avaient été plantés aux abords de l’Hôtel de
chine à laver, un lave Ville et au rond-point de l’avenue Jean Moulin. qui interdisent la commercialisation ou même
vaisselle, une cave à vin, De nombreux élus, des membres du Conseil simplement l’échange de certains végétaux.
un GPS, une TV LCD 82 Communal de l’Environnement mais aussi L’expression « libre échange » prend une sa-
cm, un appareil photo, des particuliers se sont donc retrouvés pour veur toute particulière en l’occurrence puisque
un ordinateur portable, récolter les graines des semis plantés au prin- c’est en son nom précisément que les « se-
une machine à pain, temps dernier. mis libres sont hors la loi ». Tout cela pour
un micro onde, Rappelons que par ce geste, la municipalité répondre aux injonctions des multinationales
un aspirateur traîneau... entend manifester son opposition aux cultures agro-alimentaires sur fond d’ultra libéralisme
OGM et dénoncer les directives européennes aussi forcené qu’affameur.
dossier
05

Relais Petite Enfance :

une réponse adaptée
L’éducation a toujours constitué pour la ma-
jorité municipale une vraie priorité. Il n’est
qu’à voir les efforts consentis par la ville pour
tenter de répondre au plus près à l’attente des
plus jeunes de ses concitoyens.
Qu’ils appartiennent à la catégorie dite
des jeunes enfants ou de ceux scolarisés
dans les différents établissements grignerots.
Ce dossier traite des actions menées par la
municipalité en direction et au bénéfice de
la petite enfance et de l’offre proposée en la
matière par le Relais petite Enfance. Par ce
biais, la municipalité entend poursuivre ses
efforts afin de répondre de manière adaptée à
la demande des parents des jeunes enfants.

Malgré une conjoncture particulièrement difficile, la municipalité

considère qu’elle doit maintenir les missions de service public qui
sont les siennes. Puisqu’elles font fondamentalement partie de ses
engagements, qu’on envisage ce postulat sur le plan éthique ou au
niveau de la relation qui, en l’occurrence, la lie aux familles qui lui
confient leurs enfants.
L’accueil de la petite enfance doit répondre au mieux aux besoins
des familles. Il s’agit pour la collectivité de permettre à celles-ci de
concilier vie professionnelle et vie familiale en particulier pour les
femmes. En matière de garde de jeunes enfants, la politique petite
enfance municipale vise plusieurs objectifs :
- faciliter l’organisation et le développement des modes de garde
individuelles (ASMAT) et collectives (crèches),
- accompagner les parents dans leur démarche,
- favoriser la mixité sociale et la solidarité dans les accueils éducatifs,
- favoriser l’intégration des enfants porteurs de handicaps.

Répondre de matière adaptée

à la demande des parents
de jeunes enfants.
dossier
petite enfance
Le Relais Petite Enfance : un outil essentiel dans
la stratégie municipale pour le développement
des modes de garde
Une large réflexion a été menée au
cours de ces dernières années pour
permettre la combinaison et la satis-
faction de ces objectifs.
Il apparaît clairement que la qualité
du service public au bénéfice de la
petite enfance passe par une offre
de garde individuelle et collective
bien répartie sur l’ensemble de la
commune, l’une complétant perti-
nemment l’autre. Et chacun admet-
tra que le maillage du territoire en la
matière ne souffre d’aucune remise
en cause.
Au-delà de la cohésion territoriale
de l’offre, il y a au cœur de la poli-
tique municipale la volonté de placer
l’enfant au centre de toute réflexion
ou action. L’enfant, dont l’épanouis-
sement passe par le respect de ses
rythmes de vie et de développement.
Le personnel communal est préci-
sément formé pour que ce qui est
l’essence de tout éducation et/ou
accompagnement éducatif constitue
bien l’esprit de leur démarche.
Une approche
globale des modes
de garde
Le Relais Petite Enfance est in-
contestablement un outil essentiel
06
dans la stratégie municipale pour
le développement des modes de
garde. A Grigny si le nombre de lits
en crèche est largement au-dessus
de la moyenne des villes de moins
de 10 00 habitants, et si la ville en-
gage des moyens considérables
pour répondre au mieux à l’attente
des familles, le concours des assis-
tantes maternelles est indispensable
pour répondre à tous les besoins de
la commune. Sans elles en effet, il
serait impossible de satisfaire la de-
mande.
D’où le souhait de la ville de pour-
suivre ses actions en leur direction
en mettant notamment à leur dispo-
sition un Relais Petite Enfance ac-
cueillant et convivial.
70 assistantes
maternelles
Globalement les parents disposent
d’un réseau de 70 assistantes mater-
nelles agréées, dont 46 adhérentes
au Relais Petite enfance, ce qui per-
met d’accueillir 208 enfants de moins
de 6 ans. Une offre qui vient complé-
ter celle disponible en crèches où 48
places permettent d’accueillir 105
enfants différents.
Naturellement ces choix politiques
génèrent des coûts importants même
si il faut préciser que la CAF, en in-
tervenant financièrement, permet de
réduire l’enveloppe globale dédiée à
la garde des jeunes enfants à Grigny.
Ainsi le coût annuel du Relais Pe-
tite Enfance s’élève à 48 437 € pour
la ville. Pour rappel, une place de
crèche coûte à l’année 17 465 € (1)
soit 15% à la charge des familles,
49% à la CAF et 36% à la ville.
Des conseils,
des informations
Le Relais Petite Enfance, situé rue
Emile Eveiller (2) depuis 2000, est
animé par Marie-Odile Crouzet, as-
sistée de Cécile Gachet.
Les missions de la responsable du
relais sont de 4 ordres :
- animer des temps d’échanges où
assistantes maternelles, enfants et
parents se rencontrent,
- organiser l’information et l’accès
aux droits pour les parents em-
ployeurs et les professionnelles,
- proposer des actions de professio-
nalisation pour les assistantes ma-
ternelles,
- gérer l’accueil des familles en re-
cherche de modes de garde indivi-
duelle ou collective.
Au Relais, les parents peuvent re-
cevoir gratuitement des conseils et
des informations sur l’ensemble des
modes de garde de la commune.
Les assistantes maternelles sont
soutenues et accompagnées dans
leur pratique quotidienne pour
échanger sur leurs expériences tan-
dis que des temps d’accueils collec-
tifs (atelier musique, d’expression
artistiques...) sont proposés aux en-
fants avec l’objectif de favoriser leur
éveil et alimenter leur sociabilisation.
Par ailleurs, le Relais Petite Enfance
contribue à l’amélioration qualitative
de l’accueil individuel.
Un travail de profes-
sionnalisation
Un important travail de partenariat
est réalisé avec la PMI (Protection
Maternelle Infantile) pour la forma-
tion et la professionalisation des as-
sistantes maternelles.
En effet, pour qu’une personne
puisse exercer ce métier, des agré-
ments sont délivrés par le Conseil
général via la PMI.

La démarche d’agrément
menée par cette dernière se
fait en plusieurs étapes :
- réunion d’information par
les puéricultrices de la PMI,
- renseignement sur le dos-
sier d’agrément,
- visite au domicile par une
puéricultrice,
- visite médicale, présenta-
tion du dossier en commis-
sion d’agrément,
- formation obligatoire de
60h organisée par la PMI
avant l’accueil des enfants.
Des temps
d’accueil pour
les parents
Depuis 2 ans, le Relais ac-
cueille, un vendredi par
mois, les familles accom-
pagnées de leur enfant de
moins de 6 ans et les futurs
parents, lors des Vendre-
dis Robinson (3). Ce temps
d’accueil est l’occasion de
rencontres entre parents et
enfants pour partager des
moments de jeu, des activi-
tés adaptées à l’âge des en-
fants (musique, parcours de
motricité, peinture...).
C’est aussi et surtout un
échange autour des besoins
de l’enfant avec des profes-
sionnelles.
Actuellement, la ville de Gri-
gny et la CAF de Lyon sont
en cours de négociation
pour le renouvellement de
l’agrément du Relais. Cet
agrément qui sera signé fin
2010 fixera de nouveaux ob-
jectifs de travail :
- participation des parents
à la vie du Relais Petite En-
fance,
- développement de la pro-
fessionalisation des assis-
tantes maternelles,
- mise en place d’un obser-
vatoire des besoins de garde
individuelle et collective,
- soutien des assistantes
maternelles en faisant
connaître leurs disponibilités
sur le site de la CAF (www.
mon-enfant.fr).
Cette réorientation de l’ac-
tion du Relais Petite En-
fance est la confirmation de
l’importance des assistantes
maternelles pour accompa-
gner et compléter l’action
de la ville dans la prise en
charge des jeunes enfants.
Des chiffres
et des lettres
Evelyne, qui exerce cette
profession depuis 1991 a
accueilli chez elle environ 43
enfants et a travaillé avec 32
employeurs.
Salma travaille depuis 2001
et a accueilli 10 enfants soit
7 familles.
La journée type chez une
assistante maternelle est
adaptée au rythme de
chaque enfant. Pour Zineb,
le premier accueil se fait à
7h et le dernier départ est à
18h30.
Cathy, Zineb, Evelyne, Su-
zanne, Nathalie, Christèle,
Salma, Magali, Carole... fré-
quentent régulièrement le
Relais en centre ville ou au
PPE.
(1) : coût moyen des 2
crèches municipales
(2) Relais Petite Enfance
rue Émile Évellier
Tél. 04 72 49 07 20
relais@mairie-grigny69.fr
Permanences administratives
lundi et vendredi
8h30 à 12h et 13h à 17h30
(3) les vendredis Robinson
au Relais, 9h à 11h30
3 décembre, 7 janvier 2011,
4 février, 4 mars, 1er avril,
6 mai et 17 juin
dossier
07
le mot des assistantes maternelles
Cathy
« J’ai commencé ce métier, il y a 26 ans,
car je voulais profiter de mon fils et ne rien
manquer de sa petite enfance ».
Suzanne
« J’ai choisi ce métier, Il y a 16 ans,
par amour pour les enfants ».
Zineb, mère de 6 enfants
« Je me sens dans mon élément en tant
qu’assistante maternelle. J’apporte aux
enfants toute mon attention, mon affection,
des repères et de la sécurité. Les parents
savent qu’ils peuvent me confier leur enfant
en toute confiance, ce qui est important
pour l’équilibre de l’enfant. Le relais contri-
bue à enrichir mon travail. C’est l’occasion
de rencontrer d’autres collègues, d’échan-
ger conseils et avis. Les enfants apprécient
les temps collectifs. Ils rencontrent d’autres
enfants et bénéficient d’activités d’éveil ».
Carole, AM depuis 2003
« J’aime mon métier et ne souhaite pas
changer de profession. Les professionnelles
qui travaillent au Relais nous aident
à résoudre des problèmes que nous
rencontrons avec les parents ».
Christèle
« Il y a 6 ans, je me suis orientée vers cette
profession suite à mon congé parental.
J’ai toujours apprécié de travailler avec les
enfants. J’ai mon BAFA et j’ai exercé en tant
qu’animatrice en centre aéré. Le relais
est un complément de la garde à la maison.
L’espace est conçu pour les jeunes enfants.
On y fait des activités autres que celles
proposées à la maison. »
 
Nathalie
« J’aime ce que je fais et j’apprécie
de pouvoir gérer moi-même mon travail ».
Magali
« Au relais nous pouvons parler des soucis
que nous rencontrons avec les parents et/
ou les enfants. Nous obtenons toujours
une réponse ».
 la ville
08
maison de l’emploi
ADIE
Avec une présence au Vallon,
l’ADIE apportera une aide pré-
cieuse aux créateurs d’entre-
prises.
En partenariat avec la CCI et la CMA, l’ADIE
développe un certain nombre d’actions dans
ce sens :
- service amorçage de projets : faire
émerger des projets d’activités, proposer la
création d’entreprise comme une alternative
à l’emploi salarié et ouvrir aux porteurs de
projets les circuits de l’accompagnement et
du financement de la création d’entreprises.
Ce dispositif permet à des personnes ayant
envie d’entreprendre de franchir le premier
pas avec un projet qui sera ensuite validé
par les réseaux d’appui à la création d’en-
treprises.
Porté par la MDE Rhône-Sud ce dispositif
interviendra au Vallon fin novembre.
L’ADIE, association d’utilité publique aide
les micro-entrepreneurs qui n’ont pas accès
au crédit bancaire (chômeurs et allocataires
des minima sociaux) à travers le micro
crédit ; les accompagne  avant, pendant
et après la création de leur entreprise
pour assurer la pérennité de l’activité ;
l’aDIE contribue à l’amélioration de
l’environnement institutionnel du micro
crédit et de la création d’entreprise. Afin de
permettre un meilleur accès à ce service
la Maison de l’Emploi met à la disposition
de l’ADIE un bureau à la Maison des
Associations aux Vernes. Permanence tous
les mercredis.
Contact : Tél. 0800 800 566
santé
« Nos enfants nous accuseront » : pour éveiller les consciences
Il ne s’agit pas seulement
de combattre l’emploi des pesticides
dans l’agriculture pour des raisons
éthiques mais bien d’éviter
une catastrophe sanitaire.
« Aujourd’hui, l’important est de faire évoluer les
mentalités. Nos enfants, citoyens de demain, ne
doivent pas payer le prix de nos erreurs d’au-
jourd’hui ! » : réaction à chaud d’un Grignerot pré-
sent le 15 octobre lors de la soirée-débat autour
du film de Jean-Paul Jaud « Nos enfants nous ac-
cuseront ». Ce film présente l’initiative de Barjac,
une ville du Gard, qui, comme Grigny, a adopté
le bio pour sa restauration collective. A cet égard,
nouveaux habitants
Rendez-vous
le 4 décembre
Chaque année, la municipalité et le maire
reçoivent les nouveaux habitants.
Cette rencontre aura lieu samedi
4 décembre à partir de 10 h.
Après les avoir accueillis en mairie,
René Balme les accompagnera en bus
pour une visite guidée de la commune
avant un retour à l’hôtel de ville.
Un film sur Grigny, réalisé par ViVé,
y sera projeté avant les « questions-ré-
ponses » entre nouveaux Grignerots
et élus.
Un pot de bienvenue viendra conclure cet
échange.
Si vous êtes nouvel habitant et que par
erreur vous n’auriez pas été invité, n’hé-
sitez pas à contacter le service Démocra-
tie participative.
Démocratie participative
mairie de Grigny
Tél. 04 72 49 52 04
René Balme a proposé que se constitue un groupe
de travail sur les menus du restaurant municipal,
avec une réelle implication des parents dans l’ali-
mentation de leurs enfants. Cette soirée co ani-
mée par le Docteur Pascal Dureau, fut également
Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
élections
Votation citoyenne
La France, pays
des droits de
l’homme, tra-
verse depuis
quelques temps
des turbulences,
mettant à mal
une image qu’elle
a mis des siècles
à se construire.
La ville de Grigny
a souhaité s’ins-
crire dans une
démarche où les
étrangers occu-
peraient civique-
ment une place
qu’ils détiennent
par ailleurs dans
tous les secteurs
de la vie publique (monde associatif, professionnel...),
qu’ils participent à la richesse du pays en consommant, en
payant des impôts, etc.
D’où la mise en place le 27 novembre d’une votation où
chaque Grignerot majeur, français ou étranger, pourra ré-
pondre à la question : « êtes-vous pour la reconnaissance
du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers
aux élections locales ? ». Rappelons que cette question
concerne les résidents étrangers extra-communautaires.
Les partenaires : groupe des élus Front de gauche, groupe
des personnalités de gauche, Le Citoyen, le Club Sportif des
Cheminots de Badan, ViVé, l’OMS, le Comité départemental
pour le vote des étrangers, le Parti Communiste, le Parti So-
cialiste, Les Verts, le centre Social & Culturel, le FSU et des
membres des Conseils de quartier Bel Air, Centre Ville-Sa-
blon-Villeneuve, Arboras-Berthelot, Charmes-Boutras-Vallon.
l’occasion de rappeler tout les dangers pour la
santé que représentent les OGM et de souligner
le pouvoir de nuisance des multinationales agro-
alimentaires responsables du phénomène de la
mal bouffe plus soucieuse de rentabilité financière
que de santé publique. Ainsi, chaque année, 100
000 jeunes meurent de maladies causées par les
variations environnementales. Que dire encore
des 90% de surfaces agricoles françaises traités
avec des pesticides ? La protection de l’environ-
nement ne doit plus être une option dans l’agri-
culture française mais bien relever de choix poli-
tiques de fond. A suivre...
article et photo : Rémi Roux
Plus d’informations sur le film :
www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
démopart
Conseil de ville
Fin septembre avait lieu
salle Jean Macé le premier
Conseil de ville de Grigny.
Une rencontre sous-tendue
par la volonté d’impulser
une nouvelle dynamique
à l’expression de la démo-
cratie et de la citoyenneté.
Même si les collectivités
sont en première ligne des
restrictions budgétaires
gouvernementales et
doivent donc jongler avec
l’iniquité de ces mesures.
Un inquiétant repli
sur soi...
René Balme le précisait en préam-
bule : « à Grigny, comme partout
en France, on sent un désengage-
ment des citoyens vis-à-vis de la
chose publique, signe d’un repli sur
soi, d’une propension à l’individua-
lisme : lorsque les demandes sont
satisfaites, nombreux sont ceux qui,
ayant obtenu gain de cause, se reti-
rent ». Ainsi, une réunion autour de
l’implantation d’une aire de jeux sur
le territoire communal (avec une en-
veloppe d’ores et déjà dégagée de
30 000 €) a été annulée faute de par-
ticipants !
D’où une réflexion menée pour re-
mobiliser les citoyens. La création
d’un Conseil de ville et la réduction
du nombre de Conseils de quartier
procèdent de cette volonté, tout
comme une augmentation des vi-
sites de quartier, et donc de ren-
contres directes avec les habitants.
Des groupes de travail thématiques
sont par ailleurs constitués, ins-
tances au sein desquelles les Gri-
gnerots qui le souhaitent peuvent
venir débattre. Ainsi, des groupes
se sont formés autour des besoins
vitaux, du devenir de l’avenue Ber-
thelot, du carrefour Sémard/Jean
Moulin/Dutartre, de l’activité cultu-
relle municipale...
Alimenter
la réflexion
Malgré cette relative désaffection, il
faut pointer la constitution, lors de
ce Conseil de ville, d’un
groupe de travail qui
travaille sur les proposi-
tions formulées dans le
cadre du Budget partici-
patif et sur les recettes
qui pourraient « entrer
dans les caisses » de la
commune. « Il faut, ré-
fléchir ensemble sur le
budget et aller aussi loin
que possible dans cette
réflexion » précisait le
maire.
L’expérience aidant, et
afin de rationaliser et optimiser la ré-
flexion autour des propositions des
habitants, celles qui se révéleraient
parfaitement irréalistes tant dans la
fonction que dans le financement (la
construction d’une patinoire ou d’un
Zénith par exemple), seraient élimi-
nées par le groupe de travail manda-
té pour cette mission et sur laquelle,
une fois encore, tous les habitants
peuvent se greffer.
Cette année, les Conseils de quar-
tier ont examiné 70 propositions :
après les avoir passées à la loupe,
évaluées l’intérêt général qu’elles
suggèrent et finalement leur dimen-
sion citoyenne, 31 ont été retenues.
Mise aux voix
le 10 décembre
Ces propositions seront soumises à
l’approbation des habitants lors de la
mise aux voix programmée le 10 dé-
cembre à partir de 18h30, au centre
Brenot.
Le Conseil de ville qui se réunira une
seconde fois au printemps, a donné
l’occasion à René Balme, de faire
un point d’étape sur les travaux en
cours, de ceux à venir mais aussi
d’apporter des précisions sur un cer-
tain nombre de questions. Comme
sur l’Espace sportif de Grigny dont
l’inauguration aura lieu le 20 no-
vembre. Il indiquait que cette aire de
jeux n’est pas, comme une rumeur
persistante le laisse entendre, réser-
vée au seul Tennis Club mais bien un
outil communal dont les principaux
utilisateurs seront les élèves (élé-
mentaire et secondaire) scolarisés à
Grigny. Cet espace, constituant une
véritable bouffée d’oxygène pour les
gymnases M. Favier et H. Colas plus
que saturés, ne génèrera que très
peu de charges de fonctionnement
la ville
09
puisque, par exemple, il ne sera pas est pourtant sans appel : « faible li-
chauffé. sibilité, efficacité économique incer-
A l’instar de la totalité des communes taine, absence d’équité ». Résultat
françaises, la nôtre connaît des diffi- d’une France à deux vitesses, la
cultés financières contre lesquelles Taxe d’Habitation représente 2 % du
la ville, et le maire l’a dit le 30 sep- revenu fiscal de référence des Fran-
tembre, oppose une politique d’éco- çais appartenant à la catégorie des
nomie en rapport avec la situation. revenus moyens, alors qu’elle pèse
Rappelons que la presse s’est fait 0,75 % du revenu des 10 % les plus
largement l’écho de ces villes où riches. «  Un rapport du CPO qui
les impôts locaux ont littéralement constitue une pierre dans le jardin
explosé (1). La réponse faite par du gouvernement au moment où ce
François Baroin, ministre du Budget dernier se lance dans un programme
qui annonce un gel des crédits aux de réduction des déficits publics, qui
collectivités locales pendant 3 ans, va l’amener à réclamer des efforts
n’est évidemment pas faite pour ar- importants aux collectivités » ajoute
ranger les finances des collectivités encore le Figaro.
territoriales.
Des collectivités (1) : Selon l’étude de l’Observatoire
des taxes foncières, citée par le Pari-
asphyxiées sien-Aujourd’hui en France, les avis
d’imposition des Français proprié-
Les villes, les départements et les taires de leur logement ont subi une
régions, toutes couleurs politiques inflation de 11% à 65% en cinq ans.
confondues «  dénoncent le désen-
gagement crois-
sant d’un État qui
les oblige à assu-
mer de nouvelles Mise aux voix
charges (trans-
ports régionaux,
aides aux per- Autour de 60 propositions seront
sonnes âgées...) examinées vendredi 10 décembre,
» sans, comme
à partir de 18h30, au centre
l’a annoncé le mi-
nistre du Budget, Brenot, par les membres des
qu’il y ait augmen- Conseils de quartier et du Conseil
tation de moyens.
associatif.
Rapporté par le
Figaro, le juge- Trente dans le cadre du budget
ment du Conseil 2011 et une trentaine qui relève
des Prélèvements
de l’exercice 2010 et d’actions
Obligatoires, le
CPO (organisme pluriannuelles.
associé à la Cour
des comptes) sur
la fiscalité locale
 cadre de vie
10

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010

grand lyon travaux urbanisme

Désherbage : plus d’herbe, Sécurité salage

moins de produits chimiques et fluidité A partir de novembre,
les bacs à sel com-
munaux sont remplis,
ils sont exclusive-
Nous avons tendance notre perception doit donc évoluer.
De multiples travaux ment destinés au
à considérer que la propreté L’herbe ne doit plus être considérée ont actuellement lieu dans salage (trottoirs, voies

de la ville passe systémati-

quement par la destruction
massive des mauvaises
herbes. Pour obtenir ces
résultats, nous utilisons
aujourd’hui trop de désher-
bants chimiques pour tra-
quer sans ménagement la
plus petite herbe folle sur le
bord des voiries.
L’utilisation massive de pesticides est
de plus en plus remise en question.
Des études mettent en évidence que
l’utilisation de ces produits chimiques
engendre des effets importants sur
notre environnement (faune et flore),
mais aussi sur notre santé.
L’incidence de ces traitements sur l’en-
vironnement et la santé étant désor-
mais largement démontrée, le Grand
Lyon souhaite développer des pra-
tiques plus adaptées.
De nombreuses collectivités partagent
cette démarche sur les espaces pu-
blics dont elles assurent la gestion.
Le Grand Lyon à son tour, s’est en-
gagé dans une démarche qui tient
compte de l’impact environnemental
des traitements phytosanitaires et qui
va conduire à réduire l’utilisation des
produits chimiques.
Cette démarche va bien entendu en-
traîner la remise en cause d’acquis
considérés comme fondamentaux et
comme mauvaise ou sale.
Cette démarche sera longue et pro-
gressive et passera par différents es-
sais qui entraîneront un changement
de notre représentation de la ville.
Que fait le Grand
Lyon ?
Le Grand Lyon a choisi de supprimer
le désherbage à titre préventif qui était
jusque là réalisé d’une manière systé-
matique sur l’ensemble des espaces
perméables (trottoirs sablés, contours
d’arbres, revêtements stabilisés, etc.)
communautaires, afin d’éviter le stoc-
kage des produits pesticides dans le
sol.
Il a donc été décidé de concentrer les
actions sur le traitement curatif et de
n’appliquer le produit qu’à l’apparition
de la plante afin de limiter les quantités
de produits utilisés.
L’objectif étant d’assurer un véritable
contrôle de la végétation spontanée,
plus qu’une éradication systématique.
C’est pourquoi l‘herbe sera plus pré-
sente dans nos villes et qu’il faudra
l’accepter...
www.grandlyon.com/Desherbage.
divers quartiers de Grigny. publiques et privées
ouvertes à la circula-
tion publique) par les
De la rue de la Répu- propriétaires concer-
nés.
blique...
L’un de ces chantiers concerne la rue
de la République. Il s’agit des travaux
entre la rue Charles de Gaulle et la rue
donnant accès à la cité EDF.
Les travaux consistent à réduire le ga-
barit de la voie pour la rendre plus ur- L’arrêté du 2/08/2010
baine et plus en adéquation avec les stipule : « les proprié-
usages et la vie de quartier, de créer taires ou locataires
des cheminements piétons continus et sont tenus au droit de
sécurisés de part et d’autre de la voie leur maison, bou-
et de réduire la vitesse. tiques, cours, jardins...
Le rétrécissement de la voie contribue- de racler et balayer
ra d’autant plus à atteindre cet objectif la neige devant leurs
qu’il sera accompagné de la mise en maisons, sur les trot-
place d’une paire de coussins à l’entrée toirs jusqu’au cani-
de la cité. Du fait de ce réagencement veau, en le dégageant
de la rue, les places de stationnement autant que possible.
seront reconfigurées. En cas de verglas, ils
devront jeter du sable,
... au Recou sel, cendres ou sciure
de bois ».
A l’autre bout de la ville, au chemin Le stockage person-
du Recou entre Champlevert et Jules nel de sel à partir des
Ferry des travaux sont également en bacs ou puisé dans le
cours. Il s’agit d’intégrer sur cet espace stock des ateliers mu-
des itinéraires dits « modes doux ». nicipaux est interdit. Il
Cet aménagement répond à une de- appartient à chacun de
mande inscrite dans le Budget partici- s’approvisionner pour
patif qui soulignait l’absence de trottoir déneiger les espaces
sur cette section et les difficultés de cir- privatifs.
culation piétonne en découlant. - neige molle : dégager
Les travaux prévoient la création d’un à la pelle, puis saler
trottoir aux normes PMR (Personne (une poignée jetée à
à Mobilité Réduite) côté nord (voie la volée). Trottoirs :
SNCF). ramener la neige au
L’espace restant n’étant pas suffi- bord du caniveau, en
sant pour maintenir un double sens, dégageant pour le pas-
la voie est mise en sens unique avec sage des piétons.
une circulation uniquement dans le - neige dure : enlevée
sens Champlevert-Ferry : c’est le avec un racloir, puis
sens qui est le plus cohérent avec les salage. Si le verglas
contraintes d’aménagement du site et est installé, il faut re-
qui favorise par ailleurs la circulation en mettre du sel par-des-
direction des écoles. sus (même quantité).
Compte tenu de la configuration des Rappel : Il est formelle-
lieux la mise à sens unique ne concer- ment interdit d’évacuer
nera pas les vélos. Ainsi une bande cy- la neige issue des
clable à contre sens sera aménagée au parties privatives sur
sud (côté bâtiment). le domaine public.
 solidarité
11

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010

misère ccas

Campagne des Restos du Cœur 2010/2011 érratum

L’hiver venant, les Restos du Cœur vont
à nouveau se mobiliser pour secourir
tous ceux, de plus en plus nombreux
hélas, qui ont besoin d’aide.
La campagne 2010/2011 (la 26ème !) des
Restos du Cœur démarre donc avec la
mise en place des permanences. Elles
auront lieu à Givors, à la salle Georges-
Brassens, aux dates suivantes : mer-
credi 10 novembre, mardi 16 novembre,
mercredi 17 novembre, mardi 23 no-
vembre, mercredi 24 novembre de 9h à
12h et de 14h à 16h.
Colis et repas de Noël en
L’accueil des personnes et la décembre.
distribution des denrées ali- Le repas aura lieu samedi
mentaires s’effectueront les 18 décembre, au gymnase
mardis après-midi et les mer- Henri Colas et la distribu-
credis toute la journée à partir tion des colis s’effectuera
du mardi 30 novembre. le 15 décembre.
CCAS
Inscriptions et renseignements Tél. 04 72 49 52 10
au local des Restos du Cœur,
salle Georges-Brassens à
Givors. solidarité
Tél. 04 78 48 16 03

Secours
Populaire
international prévention

Délégation palestinienne Parlons du

Une délégation palestienne a été reçue à Grigny, en mairie par René
Balme le 15 octobre dernier.
La délégation, composée de
MM. Hani Al-Hayek, maire
de Beït-Sahour, Khader Ko-
kaly directeur de l’hôpital
ainsi que du docteur Fawzi
Salameh, a échangé avec le
maire de Grigny.
René Balme, souhaitant la
bienvenue à ses visiteurs a
présenté la ville, les orienta-
tions politiques qu’elle mène
notamment en matière d’en-
vironnement et de démocra-
tie.
Son homologue palestinien,
remerciant les élus de l’ac-
cueil qui lui était réservé, a
dressé un bref tableau de la
situation de sa commune et
plus généralement de la Cis-
jordanie. Sans s’étendre sur
l’ostracisme dont les Pales-
tiniens font l’objet de la part
des autorités et de l’armée
israéliennes, il a néanmoins
témoigné des difficultés au
quotidien que son peuple
doit essuyer et de l’espoir
qu’il place dans les relations
entre cités palestiniennes et
européennes.
Et de fait, René Balme a pro-
posé de réfléchir à un éven-
tuel partenariat entre les
deux villes sur les thèmes de
la jeunesse, voire de l’urba-
nisme. D’où la présence lors
de cet entretien de Béatrice
Rollat, première adjointe qui
a notamment en charge les
questions urbanistiques et
de Daniel Cerqua, adjoint en
charge de la jeunesse. On
sait en effet que ces deux
questions, avec celles liées
à la santé, sont au cœur des
préoccupations des popula-
tions palestiennes.
Vers un
partenariat
en commun
Reçue ensuite par Martial
Passi, la délégation a pu
s’entretenir avec le maire de
Givors précisément sur les
questions de santé et amor-
cer une première réflexion
sur un partenariat à mettre
en place entre les deux com-
munes. Le maire de Givors,
par ailleurs président du
conseil d’administration de
l’hôpital de Montgelas a or-
ganisé à cet effet diverses
rencontres avec le monde
médical de Givors et notam-
ment avec des médecins et
le directeur du centre hospi-
talier de la commune.
Les trois membres de la dé-
légation de confession chré-
tienne (ce qui s’explique his-
toriquement par la proximité
de Beït-Sahour et de Beth-
léem) ont ensuite rencontré
le prêtre de Givors et Grigny
ainsi que des membres de
cette paroisse.
SIDA !
Dans le cadre de la com-
mission santé/prévention
animée par la Politique
de la ville, les partenaires
du territoire ayant fait le
constat d’une quasi-ab-
sence de prise en compte
de la question du sida par
la population jeune,
souhaitent entreprendre
un travail de sensibilisa-
tion sur cette probléma-
tique. L’Association de
Lutte contre le Sida (ALS)
propose de mettre en
place un stand d’anima-
tion (1) pour sensibiliser
les jeunes à la question
du VIH/SIDA/autres IST et
à l’éducation à la sexualité
par l’intermédiaire de jeux
interactifs qui favorisent
les échanges et
les questionnements.
Les jeunes Grignerots
sont instamment invités à
visiter ce stand. Un travail
de communication en leur
direction sera entrepris
notamment par le centre
social et les éducateurs
de prévention. Le PIJ sera
également partie prenante
de cette initiative.
(1) : place Jean Jaurès
mer. 10 novembre 15h à 17h
Mardi 14h à 16h :
distribution alimentaire.
Jeudi 14h à 16h :
braderie (bibelots, vais-
selle, linge de maison,
livres, chaussures...), lot
de vêtements hommes,
femmes, enfants 3 €.
Le Secours Populaire de
Grigny recherche des
bénévoles pour renforcer
son équipe face à la recru-
descence du nombre de
personnes en difficulté.
Contactez-le le mardi et
ou le jeudi de 14h à 16h
ou Tél. 04 72 49 07 62 -
06 17 81 27 83.
Secours Populaire
33 rue de la République
Cité EDF (à l’arrière du Bât.
la Lagune)
Tél. 04 72 49 07 62
 enfance - jeunesse
12

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010

accompagnement petite enfance relais petite enfance

programme de réussite Semaine du goût Vendredis Robinson

éducative En partenariat avec la Maison du Département du
Rhône, le Relais Petite Enfance propose de faire
Cet accompagnement concerne les enfants de 2 se rencontrer les parents, les enfants, de partager
à 16 ans qui rencontrent des difficultés dans leur des jeux, des activités, d’échanger... lors des Ven-
environnement quotidien (école, famille, loisirs...). dredis Robinson :
Il propose un soutien éducatif individualisé pour 3 décembre, 7 janvier 2011, 4 février, 4 mars, 1er
aider l’enfant à surmonter ses difficultés. Il permet avril, 6 mai et 17 juin (de 9h à 11h30).
la mise en place d’actions relevant de différents Permanences administratives : les lundis et ven-
domaines (santé, scolarité, loisirs, sport, culture, dredis : 8h30 à 12h - 13h à 17h30.
social...) qui peuvent contribuer au mieux être de
l’enfant. Un projet adapté aux besoins de l’enfant Relais Petite Enfance 10, rue Émile Eveiller
est établi entre les parents, l’enfant et l’équipe de Tél. 04 72 49 07 20
réussite éducative. Ce soutien nécessite l’accord Mail : relais@mairie-grigny69.fr
et la participation des parents.

Mairie de Grigny service Politique de la Ville

Jean Berthier & Lorraine Dubois
Tél. 04 72 49 70 49
Mail : jberthier@mairie-grigny69.fr
Mail : ldubois@mairie-grigny69.fr
collège émile malfroy
Des allemands en visite
à Grigny
Du 28 septembre au 7 octobre dernier, des élèves
de deux classes du collège de Wettenberg (ré-
gion de Francfort), venus passer quelques jours
à Grigny pour effectuer un échange culturel avec
leurs homologues du collège Émile Malfroy, ont
perpétué ainsi une tradition de partage entre les
deux établissements scolaires vieille de 20 ans.
Des rencontres basées sur l’amitié et la compré-
hension de l’autre, sur le partage des cultures et
finalement sur la tolérance entre les peuples. Les
collégiens grignerots sont quant à eux attendus
en Allemagne au mois de mai prochain.
échange
Le café des parents
« Papa, maman, c’est quoi la mort ? ». « Mon en-
fant me pousse à bout, comment gérer ? », autant
de questions communes à tous les parents et au-
tour desquelles tout le monde est invité à débattre
le 9 novembre de 14h à 16h au centre Chervet (2
avenue jean Durand).
Cette initiative du centre social intitulée « le café
des parents » permet à ces derniers de se rencon-
trer autour d’un café précisément ou d’une tasse
de thé, de débattre et d’échanger sereinement sur
les difficultés liées à ces questions.
Ce temps convivial animé par des professionnels,
permet le partage d’expériences et de question-
Lors de la 21ème édition de la semaine du goût, nements.
qui avait lieu du 11 au 17 octobre, les enfants, les
parents et le personnel de la crèche du Vallon, Renseignement
celle des Arboras et du Relais Petite Enfance (en centre Social et Culturel
photos de haut en bas) se sont retrouvés autour Tél. 04 78 73 25 83
d’ateliers saveurs portés par une triple dimen-
sion : ludique, pédagogique et conviviale.
Ainsi, le plaisir de la découverte de nouvelles
sensations gustatives et olfactives, l’éducation au
goût, la transmission du savoir-faire se sont invités
aux tables des plus petits. Les yeux écarquillés,
les enfants ont confectionné du pain, ont verbalisé
leurs perceptions sensorielles autour de différents
épices, et ont pu -grâce à la collaboration des pa-
rents et du restaurant municipal- goûter aux fruits
et légumes de saison autour d’ateliers « pique et
croque » et « self service » tout ceci en préservant
l’aspect ludique de cette découverte des saveurs.

Pré inscription crèches Crèche municipale des Arboras Relais Petite Enfance
6 Promenade Jacques Brel Tél. 04 78 73 28 36 rue Émile Évellier Tél. 04 72 49 07 20
Marie-Odile Crouzet crechedesarboras@mairie-grigny69.fr relais@mairie-grigny69.fr
sur rdv au 06 17 29 21 05 lundi au vendredi 7h30 à 18h30 Permanences administratives lundi et vend. 8h30/12h et 13h/17h30
les mardis et jeudis
au Pôle Petite Enfance (1er étage) Crèche municipale du Vallon centre de loisirs 3/4 ans Pôle Petite Enfance
32 avenue des Arondières Tél. 04 78 07 01 43 6 promenade Jacques Brel Tél. 04 37 20 01 75
Tél. 06 17 29 21 05 crecheduvallon@mairie-grigny69.fr ndolmazon@mairie-grigny69.fr
chargeaccueilpetiteenfance@mairie-grigny69.fr lundi au vendredi 7h30 à 18h30 mercredi et vacances scolaires 8h à 18h

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
comité de jumelage
Un Salon à consommer
sans modération
Vous voulez rencontrer des propriétaires-récoltants qui prennent le
temps de parler de leur métier et de leurs produits ? goûter et dégus-
ter avant d’acheter ? découvrir le monde des étiquettes de vin ?
Pour vous, le mot solidarité veut dire quelque chose ?
Alors le Salon des Vins et de l’Étiquette vous comblera !
Depuis 1997, Grigny est
le rendez-vous des ama-
teurs de bons vins, des
goûts et des saveurs des
terroirs de France.
En venant au centre Bre-
not, les 27 et 28 novembre,
vous ferez de belles dé-
couvertes viticoles et une
bonne action !
Un Salon
très solidaire !
Depuis 1999, Grigny est
jumelée avec la ville de Koupela au Burki-
na-Faso. Avec l’aide de la municipalité, le
Comité de Jumelage a entrepris des projets
de développement à Koupela. La totalité des
bénéfices du Salon des Vins y est consa-
crée.
En parallèle
Aux côtés des stands des viticulteurs (35
propriétaires-récoltants), d’autres anima-
tions sont proposées :
- Exposition d’étiquettes de vin, thème 2010
« le sport et l’étiquette ».
- Bouchons de liège : les associations
France-Cancer et Un bouchon, un sourire,
culture
Spectacle
jeune public
« Du pain plein les poches »
Jeudi 18 novembre, séance tout public à
18h30 (à partir de 9 ans). Une séance réser-
vée aux scolaires sera proposée à 14h30.
« Deux hommes s’interrogent sur le moyen
de sauver un chien tombé dans un puits,
sans jamais rien tenter pour y parvenir.
D’une ironie grinçante, cette pièce donne à
voir la dimension tragi-comique des rapports
humains ».
texte : Matéï Visniec, mise en scène et
conception visuelle : Nino D’Introna.
récupèrent les bouchons de liège et les
revendent à une entreprise qui les recycle. Le
produit de la vente est destiné à la recherche
contre le cancer et à l’aide aux enfants en
détresse (achat de fauteuils roulants...).
- La Libraire volante : Geneviève Berthezène
proposera ses livres autour du vin, de la
cuisine, des livres pour enfants et de la litté-
rature africaine...
- Exposition/vente de l’artisanat burkinabé :
Batiks, bijoux, bronzes...
- Stand de l’Office de Tourisme Fleuve
Givors/Grigny.
14e salon des vins
27 / 28 novembre - 10h à 19h - centre Brenot
Entrée : 5 € avec un verre sérigraphié
Production Théâtre Nouvelle Génération /
Centre Dramatique National de Lyon. Avec
le soutien du conseil Général du Rhône.
Renseignements / réservation
Action culturelle scolaire
Chalet rue Guy Raffin
Tél. 04 37 41 64 94
culture
13
centre brenot
Concert Reggae
samedi 6 novembre, l’association Azarecord organise, en
partenariat avec la municipalité, une soirée reggae au centre
Brenot. Celle-ci permettra d’apprécier les talents de groupes
férus de sons jamaïcains : Dub Addict, Jah Gaïa, Djaya et
Drobie Sound System. La soirée débutera à 20h30.
PAF : 8 €
Renseignements : contact@azarecord.org
auteur en résidence
Débat autour de l’édition
Charles Maes-
tracci, auteur en
résidence à Gri-
gny, est également
éditeur d’une mai-
son dénommée
: L’Insomniaque.
Et c’est à ce titre
qu’il animera le 19
novembre à par-
tir de 18h30 à la
médiathèque Léo-
Ferré une confé-
rence-débat sur le
parcours d’un livre,
du comité de lecture à sa publication en passant par son
coût, sa diffusion... « L’insomniaque » existe depuis 1993 et
« a pour seul capital l’engagement de ses initiateurs et ne
cherche d’autre profit que le plaisir d’affirmer la vitalité per-
sistante de l’esprit critique en publiant des textes dissidents -
paroles singulières ou rebelles- que les épiciers d’un marché
de la lecture, toujours plus normalisé, vouent à l’obscurité.»
Dans le catalogue de « L’insomniaque », citons deux auteurs,
Julius Van Daal et Miguel Brieva. « Beau comme une pri-
son qui brûle » du premier nommé est un livre relatant une
émeute en Angleterre : « Dans les premiers jours de juin
1780, le bas peuple de Londres se soulève aux cris de «Point
d’esclavage ! ». « L’argent » du dessinateur espagnol Miguel
Brieva consiste en une « charge malicieuse et philosophique
contre l’uniforme laideur d’un monde régi par le culte de l’ar-
gent-roi, l’argent fou, l’argent homicide, devenu l’unique et
très ténébreux objet des désirs racornis ».
Conférence «le métier d’éditeur»
vendredi 19 novembre à 18h30 à la Médiathèque Léo-Ferré
Tél. 04 78 73 51 91
 parole de
citoyen
Pour une véritable cohésion sociale
Abdelkader Rokiba est
un citoyen français.
Né en Algérie, il s’installe
avec sa famille à Charly,
alors qu’il n’a que 6 ans.
En 1994, il demande,
comme peuvent le faire
tous les Algériens nés
avant 1962 résidant en
France, sa réintégration
dans la nationalité
française.
En effet, les personnes nées en Al-
gérie avant l’indépendance de ce
pays sont nées Françaises. Aussi
ont-elles la possibilité non pas de se
naturaliser mais de réintégrer leur
nationalité d’origine, française donc.
Abdelkader Rokiba est Grignerot
depuis de nombreuses années et il
a d’ailleurs mené l’essentiel de sa
carrière professionnelle à Grigny
avant de changer d’horizon et de
poursuivre celle-ci dans un grand
groupe industriel basé à Chassieu.
Il est également un passionné de
sport et notamment de courses à
pied. Il n’est ainsi pas rare de le croi-
ser dans les rues de Grigny, foulant
le bitume.
Ce presque sexagénaire (il a au-
jourd’hui 59 ans) participe chaque
fois qu’il le peut au semi-marathon
14
de Grigny ainsi qu’aux différentes
courses organisées dans la grande
région.
Des devoirs oui,
mais aussi des
droits
Mais ce n’est pas pour évoquer ses
performances de sportif que nous
avons rencontré Abdelkader Rokiba
mais pour lui demander son sen-
timent sur l’initiative menée par la
municipalité d’organiser une vota-
tion citoyenne le 27 novembre où
chaque Grignerot majeur, français
ou étranger, pourra répondre à la
question : « êtes-vous pour
la reconnaissance du droit de
vote et d’éligibilité des rési-
dents étrangers aux élections
locales ? » (lire page 8).
Sa réponse est frappée du
bon sens : « même si je ne
suis pas concerné, puisque
je suis Français, je trouve-
rais tout à fait normal qu’une
personne qui paie ses im-
pôts, qui, en consommant,
participe à la richesse natio-
nale, qui cotise à divers or-
ganismes sociaux, qui peut
avoir des fonctions électives
dans le cadre de ses activités
professionnelles ou paren-
tales, bref qui a exactement
les mêmes devoirs qu’un ci-
toyen français puisse avoir
les mêmes droits. J’ajoute
que cette votation ne concer-
Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
nerait que les élections municipales.
En accordant le droit de vote aux
étrangers extra communautaires,
non seulement, on ferait preuve
de justice mais en plus on partici-
perait concrètement à constitution
d’une vraie cohésion sociale : ces
personnes, se sentant reconnues
comme citoyens de France, s’im-
pliqueraient à mon avis de manière
encore plus marquée dans la vie de
la cité.
Résidents de
la République
Ces « résidents de la République»
attendent juste d’être reconnus
comme des citoyens à part entière
comme n’importe quel autre citoyen
de ce pays ».
Ces « résidents de la République »
attendent juste d’être reconnus
comme des citoyens à part entière.
A la question de savoir si ce droit
de vote aux élections locales en
France devrait s’accompagner
d’une mesure de réciprocité avec le
pays d’origine de ces étrangers, la
réponse est sans ambiguïté : « évi-
demment, et ce serait logique. Mais
là, je ne peux qu’exprimer un sen-
timent, je n’ai aucune autorité pour
décider de la nature des relations
et des accords entre deux pays »,
précise-t-il.
Abdelkader Rokiba n’ignore pas que
la possibilité d’accorder le droit de
vote aux étrangers extracommunau-
taires a ses détracteurs. Certaines
personnes en effet considèrent que
si l’on veut voter, il suffit d’opter pour
la nationalité française.
Ce qui, entre parenthèses, n’est pas
aussi simple que cela. Abdelkader
Rokiba a cependant un avis sur
cette question : « le fait de garder
sa nationalité d’origine est un choix
personnel, il faut le respecter. Et je
ne vois pas en quoi le fait d’avoir une
nationalité autre que française inter-
dirait de participer pleinement et de
manière citoyenne à la vie publique
de la ville dans laquelle on vit et, je
me répète, où on paie des impôts,
où on contribue à faire travailler le
commerce local.
Mon père serait
heureux
Mon père, qui a 85 ans et qui a
conservé sa nationalité algérienne,
serait extrêmement fier et heureux
de voter localement. Reste que cela
fait des décennies qu’on en parle
sans que les politiques aient eu le
courage de franchir le pas. Je me
souviens que c’était notamment une
promesse du candidat François Mit-
terrand qui est demeurée hélas à
l’état de promesse.
Je pense sincèrement que cette pos-
sibilité constituerait un formidable
moyen de rapprocher les citoyens
de France qu’ils soient Français de
souche, naturalisés, « réintégrés »
ou étrangers ».

Le journal de la ville de Grigny > novembre 2010
Groupe des élus de la majorité municipale
L’âge : une affaire de point de vue
Souvenons-nous : c’est littéralement avec la larme
à l’œil que le président Sarkozy, au tout début de
son mandat, écoutait la lecture de la lettre de Guy
Mocquet. Ce jeune résistant communiste de 17 ans
condamné à mort par les nazis qui adressait, via
cette missive, un message d’adieu à ses proches
avec un courage et une maturité exemplaires.
Est-ce la larme à l’œil que le même président a envoyé
trois ans plus tard les compagnies de CRS mater des ly-
céens venus manifester pacifiquement place Bellecour ?
Les casseurs ont constitué une formidable prétexte pour
le gouvernement pour mettre les uns et les autres dans
le même panier et réprimer sans discernement lycéens
et voyous. De toute façon, largement relayée par les
medias, l’idée selon laquelle les lycéens n’ont aucune
légitimité à faire entendre leur voix fait son chemin.
Comme si d’avoir 16 ou 17 ans ne leur donnait pas le
droit d’exprimer leur crainte pour leur avenir, comme
si leur âge leur interdisait d’avoir droit à la parole.
Groupe « GRIGNY ENSEMBLE » élus de l’opposition municipale
Les syndicats n’y sont pour rien
Chaque contribuable Grignerots a reçu ses impôts
locaux et s’est posé la question pourquoi aug-
mentent-ils autant ? La région, le département n’y
étaient pour rien. La commune avec une hausse
sensible, c’est vite identifié, le responsable c’est le
maire. Mais la hausse la plus importante provient
de la ligne syndicat. Qui sont-ils  ? Pas l’intercom-
munalité, depuis le Grand Lyon elle n’apparait plus.
Alors ? En fait pour un certain nombre de services,
Grigny partage ces derniers avec d’autres com-
tribune libre
A leur colère ou simplement à leur inquiétude, la pa-
role bien-pensante oppose une fin de non recevoir.
Cette même parole conservatrice qui n’a pas bron-
ché lorsqu’on a abaissé l’âge pénal, c’est à dire l’âge
à partir duquel on peut tâter de la prison, à 13 ans.
On pourrait croire qu’il s’agit là d’incohérence, il s’agit en
fait de plus grave que cela. Il est simplement question de
mettre au pas les jeunes, de manière symbolique en leur
refusant la parole ou de manière physique en les privant
de liberté.
Un marché juteux
Si le financement des retraites est sous-tendue par
des questions financières, ce n’est pas forcément sous
l’angle présenté par le gouvernement qu’il faut appré-
hender cette problématique. Ainsi, Le très sérieux site
d’information Médiapart affirmait le 14 octobre que
la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts
du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué géné-
ral n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef
de l’Etat. Selon ce journal, la réforme « va conduire à
munes, ainsi toutes profitent de cette cogestion
(éclairage publique, informatique, piscine) afin de
réduire les coûts. Mais alors qu’avons-nous fait pour
augmenter autant ? Rien, simplement les sommes
pour le SYGERLY (en charge de l’éclairage public),
un de ces syndicats, étaient payées auparavant par
la commune directement. Mais cette année, comme
c’était en partie le cas l’an dernier (ce qui avait pro-
voqué le départ du PS de la majorité municipale),
le maire a décidé de ne plus payer ces sommes
et de les faire payer directement et en totalité par
le contribuable par le biais de ces syndicats. Voilà
15
l’asphyxie financière des grands régimes par réparti-
tion » et sera donc «propice à l’éclosion de ces grands
fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus
à s’acclimater en France, à quelques rares excep-
tions près». Parmi les opérateurs privés d’ores et déjà
sur les rangs, figure donc le groupe Malakoff Médéric.
« Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plu-
tôt d’une stratégie concertée en famille car Guillaume
Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique vi-
sant à en faire un acteur majeur de la retraite complé-
mentaire privée. Et il a trouvé des alliés très puissants,
en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations,
le bras armé financier de l’État, et sa filiale la Caisse
nationale de prévoyance. Ensemble, tous ces parte-
naires vont créer, le 1er janvier prochain, une société
commune qui rêve de rafler une bonne part du marché
qui se profile ». « Cette société n’aurait jamais vu le
jour sans l’appui de l’Elysée », écrit encore Médiapart.
Cela se nomme l’oligarchie au quotidien ou le règne des
puissants sur tous les autres.
comment augmenter les impôts communaux de fa-
çon totalement masquée.
Alors qui est responsable de la hausse  ? Pour la
commune : le Maire ! Pour les syndicats : le Maire !
La dernière hausse, celle des frais de gestion est
proportionnelle à la hausse des impôts, plus ils
augmentent, plus elle coûte chère. Alors bravo
Monsieur le Maire, vous êtes responsables des 3
hausses : carton plein et poches vides pour les Gri-
gnerots. 12% d’augmentation en période de crise
c’est pas facile à digérer pour les Grignerots.
à l’affiche n° utiles
16

Mairie - Tél. 04 72 49 52 49
3 av. Jean Estragnat BP 12 - 69520 GRIGNY
lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h
mardi : 13h30 à 17h - jeudi jusqu’à 19h
Permanences du Maire : jeudi de 16h30 à 19h
sur rdv : Tél. 04 72 49 52 30

Point Information Jeunesse - Tél. 04 78 07 25 05

chalet rue Guy Raffin
pij@mairie-grigny69.fr

Scolaire - Tél. 04 72 49 52 36 - 04 72 49 52 25
chalet rue Guy Raffin

Relais Petite Enfance - Tél. 04 72 49 07 20

rue Émile Éveiller
relais@mairie-grigny69.fr

Crèche du Vallon - Tél. 04 78 07 01 43

32 avenue des Arondières
crecheduvallon@mairie-grigny69.fr

Crèche des Arboras - Tél. 04 78 73 28 36

6 promenade Jacques Brel
crechedesarboras@mairie-grigny69.fr

MDR - Tél. 04 37 20 09 68
36 avenue des Arondières

Médiathèque Léo-Ferré - Tél. 04 78 73 51 91

rue du 11 novembre
médiathèque@mairie-grigny69.fr

Centre Social & Culturel - Tél. 04 78 73 25 83

4 place Félix Héritier
École Musique et Danse - Tél. 04 78 73 74 94

La Poste - Tél. 3631

place Henri Barbusse
lundi : fermée
mardi au vend. : 9h à 12h et 14h30 à 17h45
samedi : 9h à 12h

Police Municipale - Tél. 04 78 73 29 21

Tél. 06 07 88 35 53
La Rochère
police.municipale@mairie-grigny69.fr

Gendarmerie - Tél. 04 72 49 97 97
avenue Professeur Fleming - GIVORS
fête
Commissariat - Tél. 17
Rue Pierre Semard - GIVORS
8 décembre
Hopital Montgelas urgences - Tél. 04 78 07 33 40
Comme chaque année, les commerçants du centre ville Point Préfecture - Tél. 04 72 49 05 19
célèbrent, le 8 décembre, la fête des Lumières. Maison de l’Emploi et des Services Publics

16h à 20h : manège pour enfants (les commerçants du centre offriront des tickets à Maison de Justice et du Droit - Tél. 04 78 07 41 00
leurs clients durant la semaine précédant le 8 décembre), pêche à la ligne, restauration 45, rue Roger Salengro - 69700 GIVORS
sur place : soupe et lentilles saucisses (une partie des bénéfices reversée au Téléthon), lundi au vendredi : 9h à 12h15 et 13h30 à 17h
churros, barbe à papa, vin chaud offert par les commerçants.
Par ailleurs les commerçants et l’association des Amis du Vieux Grigny organisent des Déchetterie - Tél. 04 72 24 12 29
animations dans le centre ville les vendredis 10, 17 et 24 décembre de 16h à 18h. Chemin de Saint Abdon
Le Père Noël offrira un chocolat chaud à tous les enfants présents. Horaires d’hiver (1er novembre / 31 mars)
Une vente de viennoiseries est également prévue. lundi au vendredi : 9h à 12h et 14h à 17h
samedi : 9h à 17h
dimanche : 9h à 12h