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Historique
■ La paroisse de Passy (église Notre-Dame de Passy) est devenue commune en 1790 puis cette commune a été
rattachée à Paris en 1869.
Le Pensionnat de Passy
En 1835 est fondé un petit noviciat sur le site de la Maison-Mère de l’Institut au 165 rue du Faubourg-Saint-Martin
(actuellement site de la gare de l’Est). Quelques élèves extérieurs y sont accueillis en 1837 à la demande des familles.
Devant les difficultés de cohabitation, on trouve un nouveau local à l’Hôtel Valentinois au 46 rue Basse (devenue rue
Raynouard) sur la commune de Passy. Le pensionnat du Faubourg-Saint-Martin y est transféré le 8 avril 1839.
Avec le pensionnat de Passy, celui de Saint-Yon fermé à la Révolution, et le pensionnat de l’Immaculée Conception
ouvert en 1831 et d’où vient le Frère Théotique (André Claparède), premier directeur de Passy, le modèle et l’esprit
éducatif du pensionnat des Frères fondé par saint Jean-Baptiste de La Salle affirme son unité de pensée.
De longs travaux d’aménagements et d’agrandissements s’engagent dès 1840 : le grand bâtiment est inauguré en 1846,
et la grande chapelle en 1852.
L’école compte 400 élèves en 1851, 600 en 18 classes en 1855.
La vie du pensionnat
Elle s’organise autour des grands axes de la pédagogie lasallienne « à l’avant-garde du système éducatif français » : les
élèves sont répartis en « division » selon l’âge et les profils, une forme de contrôle continue associe résultats trimestriels
et hebdomadaires, le système d’évaluation est matérialisé par ce qui deviendra le « carnet scolaire ».
Ce document est créé par le site Internet des Archives lasalliennes - www.archives-lasalliennes.org
95 rue Deleuvre - 69004 Lyon -- Tél. : 04 72 98 84 74 Contact : www.archives-lasalliennes.org/formulaire.php
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Informations sur un établissement
■ La formation littéraire est complétée par des représentations théâtrales animée par une « académie » (Stéphane
Mallarmé est un ancien du collège).
■ L’enseignement scientifique bénéficie d’une riche collection d’instruments de physique et un amphithéâtre de chimie
est inauguré en 1857.
■ La musique est enseignée dans toutes les classes, et les élèves exercent leurs talents à la chorale ou à la fanfare.
■ Dessin linéaire, dessin d’ornement et peinture (Horace Vernet a enseigné à Passy) sont enseignés à tous les
niveaux de classes.
■ Les activités sportives sont intégrées aux horaires de classes. De nombreuses fêtes entretiennent un esprit de
famille.
En 1860 sont fondées les classes spéciales préparant aux concours des grandes écoles.
Les études débordent largement du primaire supérieur auquel elles devaient se limiter. Cette vitalité éducative est
récompensée par le ministre de l’Instruction publique de l’époque, Victor Duruy, qui va s’inspirer, entre autres, de Passy
pour mettre en place un enseignement secondaire moderne.
Les Frères font de leur école une terre d’évangélisation : importance de la catéchèse et des « réflexions du matin »,
retraites annuelles, solennités liturgiques, Action Catholique et animations caritatives, veulent placer la foi au centre de la
vie de l’établissement.
En 1861 on dénombre, rue Raynourad, 82 Frères pour 3 écoles, 28 classes, 270 enfants externes, 749 pensionnaires et
160 adultes.
En 1870, à cause de la guerre de 1870, Passy est transformé en hôpital militaire.
En 1873, une salle des fêtes est construite par Gustave Eiffel, familier du collège, où il aimait se rendre en famille à la
messe.
Au Frère Libanos « le Magnifique » (Antoine Vayrac), grand fondateur de l’esprit de Passy, succèdent le Frère
Albert-Marie (Nicolas Albert) en octobre 1883, puis le Frère Auguste-Hubert (Hubert Gérard), grand bâtisseur à
Paris, à partir de août 1891. Il continue à être directeur à Froyennes en 1904.
Dès mars 1904, la décision est prise de continuer l’œuvre éducative en construisant un nouvel internat à Froyennes en
Belgique, devançant ainsi le décret de la fermeture imposée au 1er septembre 1905. La rentrée s’y effectue avec 650
élèves.
L’école de Passy est reprise par une association de pères de famille qui y organise une école primaire, bientôt rattachée
au diocèse sous le nom de Saint-Jean-de-Passy.
À Froyennes
"Passy-Froyennes" va poursuivre l’œuvre entre 1905 et 1960 en traversant les épreuves des deux guerres :
■ En se réfugiant à Paris, 77 rue de Vaugirard avec 300 élèves entre le 6 octobre 1914 et le 7 octobre 1919, tandis
que Froyennes est transformé en ambulance par les Allemands.
■ En trouvant refuge en différents lieux entre 1939 et 1949 : rue de Vaugirard, Issy-les-Moulineaux, les
Francs-Bourgeois, Montlhéry, Santeny, Buzenval, et Brétigny-sur-Orge (acheté en 1939).
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Informations sur un établissement
1908 : Frère Anatole (-Antoine) (Antoine Trinquard, 1864-1931) à Passy-Froyennes et Passy-Paris
1924 : Frère Alexandre-Abel (Jean Torrent, 1873-1962) à Passy-Froyennes
1930 : Frère Gélase-Marius (Louis Vigier, 1867-1943) à Passy-Froyennes
1932-1939 : Frère Frédien-Charles (Charles Vermeulen, 1885-1971) à Passy-Froyennes
1939 : Frère François-Alfred (Léon Vanherzeeke, 1880-1942) à Passy-Brétigny et Issy
1942 : Frère Achille-Joseph (Louis Guittard, 1903-1955) à Passy-Brétigny
1949-1954 : Frère Agilbert-Marie (Francis Frézel, 1915-1988) à Passy-Brétigny
1949-1958 : Frère Antel-Louis (Louis Guntz, 1916-1974) à Passy-Froyennes
1954-1962 : Frère Adorateur-de-Jésus (Georges Loiseau, 1897-1984) à Passy-Brétigny
1958-1960 : Frère Agilbert-Marie (Francis Frézel, 1915-1988) à Passy-Froyennes
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■ Suite à « Passy-Buzenval » : dans l’onglet « Liste », sélectionner ville "Rueil-Malmaison".
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