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Le Plan du cours
1 - le Développement Durable: le nouveau paradigme
de l’action collective
2 - La Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE)
3 - Le Management Éthique et la RSE
4 - La mise en œuvre de la politique de RSE
5 - Les outils de pilotage et d’évaluation
de la politique de la RSE
Forme du rapport :
Le rapport « Management Ethique – Développement Durable » est distinct et sans lien avec le rapport
concernant le stage de 2° année en entreprise . Il doit être rédigé en 5/6 pages. (10 à 12000 caractères).
Il sera noté. L’orthographe et la présentation seront appréciées. (Un rapport comportant plus de 10 fautes
d’orthographe ou coquilles sera retourné non noté à l’élève qui devra le représenter, dans les délais qui lui
seront fixés, après l’avoir relu et rectifié. Un retrait de 2 points sera appliqué à la note définitive. A défaut
d’être rectifié et représenté par l’élève dans les délais indiqués le rapport sera noté zéro).
La date de remise du rapport vous sera indiquée fin juillet 2013, il devra être remis courant
septembre. Il sera obligatoirement imprimé et relié.
Contenu du rapport :
L’objectif de ce travail est de permettre aux élèves de se préparer à exercer des responsabilités. En aucun cas
il ne s’agit donc pas de porter un jugement sur telle ou telle entreprise, mais de réfléchir aux comportements
que le futur ingénieur adoptera.
• Dans ces conditions le rapport préservera obligatoirement l’anonymat des entreprises et des personnes
qui de ce fait ne pourront pas être identifiées. (Le non - respect de cette règle sera sanctionné par le
retrait de 3 points si par exemple les noms - ou les logos - des entreprises ou des personnes impliquées
figurent dans le rapport ).
• En revanche, il peut être utile de connaître le secteur d’activité, le type d’entreprise, sa localisation
(France ou Etranger)
• Comme indiqué ci-dessus il s’agit de présenter un comportement, (ou une situation), qui aura été observé
ou vécu personnellement. Il ne s’agit donc pas d’une dissertation sur l’éthique en général, ni de la
reproduction d’une charte et encore moins d’un « copier-coller ». (La pratique du « copier-coller », dont
la source ne sera pas mentionnée, sera sanctionnée par le retrait de 2 points)
• Le rapport traitera de situations concrètes et le rédacteur devra indiquer pourquoi, à son avis, le
comportement, (ou la situation), relève d’une pratique éthique ou non éthique.
• Certains rapports seront repris dans la 3ième partie du cours. Ils seront présentés par leurs auteurs et
travaillés en groupe sous forme d’études de cas.
• La date de remise du rapport sera communiquée lors du prochain cours.
- Le principe de précaution:
( cf: principe 15 )
« l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances
scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder
l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à
prévenir un risque de dommages graves irréversibles à
l’environnement à un coût économiquement acceptable.»
« En l’absence de certitudes ,on s’abstient »
La précaution vise les risques non avérés.
- Le principe de prévention :
( cf: principes 4 et 11)
« anticiper pour éviter le risque »
La prévention vise les risques avérés,ceux dont l’existence est
démontrée ou connue scientifiquement sans toutefois qu’on puisse en
estimer la fréquence d’occurrence. (ex: le risque nucléaire)
( la prudence = vise les risques avérés, ceux dont l’existence est
démontrée ou connue empiriquement, suffisamment à ce qu’on
puisse en estimer la fréquence. ex: l’amiante et le cancer du poumon.)
Le principe de « prévention », est transposé dans la loi française
dite « loi Barnier »(renforcement de la protection de l’environnement –
1995.)
doit réaliser :
4 objectifs: la pérennité, l’équité, le respect de la diversité
et la valorisation des hommes et des femmes
- La notion de stakeholder :
- Edward Freeman 1984- Strategic Management :
« Un stakeholder est un individu ou un groupes d’individus qui peut
influencer ou être influencés par la réalisation des objectifs de
l’entreprise »
Cette approche s’appuie sur une notion de responsabilité élargie au-
delà des actionnaires. Ces derniers constituent une catégorie à
part de stakeholders: les« shareholders».
- La Morale
- Ensemble de principes à dimension universelle fondé sur la
discrimination entre le bien et le mal.
- Ensemble des habitudes et des valeurs morales dans une
société donnée.
Elle s’impose à nous de l’extérieur.
- L’Éthique
«Réflexion qui intervient en amont de l’action et qui a pour
ambition de distinguer la bonne et la mauvaise façon d’agir. »
( S.Mercier)
- Les valeurs:
- la morale s’appuie sur les valeurs en tant que normes et se
les fixe comme un idéal.
- c’est respecter les valeurs qui nous rend digne d’estime.
Les valeurs à quoi servent-elles?
- définir une image,une identité
- donner des jalons, des repères
- favoriser l’engagement et la gratification
- rassembler autour d’un idéal
- mobiliser vers un but commun
- l’Éthique de conviction :
Agir selon son système personnel de valeurs, sans référence aux
conséquences de ses actes.
« Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être
érigée en loi universelle, c’est à dire que tu puisses en même temps vouloir
que tout le monde partage la même maxime que toi.»
« Un accomplissement s’accompagnant de contraintes, par rapport
à un but qui en vaut la peine: se sentir investi d’une responsabilité nouvelle:
faire les choses bien ».
C’est l’injonction kantienne du « tu dois donc tu peux ».
C’est l’impératif de la morale de Kant (1724-1804)
La loi NRE est entrée en vigueur par un décret en date du 20 février 2002
et s’applique depuis le 1er janvier 2003 pour les exercices ouverts à partir
du 1er janvier 2002.
(à suivre,…)
Arnaud DHOMME
Cercle d’Éthique des Affaires