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COMPTABILITE BANCAIRE
GENERALITES
A travers les siècles, la fonction des banques a toujours été de jouer le rôle d
’intermédiaire en matière financière. Cette intermédiation se manifeste de
deux manières :
- lorsqu’elles réalisent le transfert de moyens de paiement d’une place à une
autre ;
- lorsqu’elles fournissent à leurs clients, soit les moyens de financement, (les
crédits), soit la possibilité de faire fructifier leur trésorerie excédentaire, (les
dépôts).
Selon la loi portant réglementation bancaire en vigueur dans l'Union
Monétaire Ouest Africaine, les banques sont définies comme étant des
entreprises qui font profession habituelle de recevoir des fonds dont il peut
être disposé par chèque ou virement et qu'elles emploient pour leur propre
compte ou pour le compte d'autrui, en opérations de crédit ou de placement.
Dispositions comptables de droit commun / Dispositions comptables
particulières au secteur bancaire
Tout en soumettant la banque , du point de vue de sa forme juridique, aux
règles édictées par l'Acte uniforme de l'OHADA, le droit bancaire s'attache à
exercer son rôle de réglementation, en ce qui concerne l'exercice de la
profession bancaire et des activités s'y rattachant
Compte tenu du volume et de la diversité des besoins exprimés par tous les
utilisateurs de l’information comptable, ce plan a retenu essentiellement la
nature des opérations bancaires. Les distinctions liées aux caractéristiques des
opérations et aux catégories d’agents économiques avec lesquelles ces
opérations sont effectuées sont fournies par l’utilisation des attributs.
● Les attributs sont des spécifications qui permettent de fournir, pour le solde
d’un compte général, une information complémentaire, soit sur les
caractéristiques d’une opération, soit sur les catégories d’agents
économiques.
Le recours aux attributs présente l’avantage de réduire de façon importante
le nombre de comptes généraux à ouvrir et d’utiliser les performances de l’
outil informatique.
Les méthodes comptables qui recouvrent, d’une part les règles relatives à la
comptabilisation et à l’évaluation des opérations bancaires, objet du recueil
des Instructions de la Banque Centrale accompagnant le PCB d’autre part, les
règles et procédures relatives à la préparation et à la présentation des
documents de synthèse, définies dans le volume II du PCB.
Principe de prudence
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque de
transfert sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine et le résultat de l’établissement assujetti.
Il peut être dérogé au principe de prudence pour la comptabilisation de
certaines opérations bancaires, dans les conditions prescrites par instruction
de la Banque Centrale.
Principe de permanence des méthodes ou principe de fixité
Les méthodes d’évaluation et présentation des comptes ne doivent pas être
modifiés d’un exercice à l’autre, à moins qu’un changement exceptionnel n’
intervienne dans la situation
- la partie sur le traitement des données de base doit comprendre les éléments
suivants :
la nature du système de traitement utilisé, manuel, mécanique, informatique
interne, informatique externe ;
le manuel de procédures comptables renverra le cas échéant, au manuel de
traitement automatisé ;
les modalités de contrôles de l’application des procédures de traitement, la
nature des procédures de contrôle mises en place (qui ? quelle est la
périodicité ? quelles sont les méthodes ?) ;
les documents de sortie seront énumérés, journaux auxiliaires, balances,
grand-livre, analyses statistiques, éléments préparatoires aux déclarations
fiscales (TOB) ;
la nature, la périodicité, et les délais de sortie des documents et indiquer, le
cas échéant, les particularités liées à l’établissement desdits documents, c’est
à dire la relation entre les informations de base et l’obtention de ces
documents.
1.4.3La balance
Elle récapitule mensuellement dans l’ordre défini par le PCB, les soldes et les
mouvements cumulés des comptes de l’établissement. Au débit comme au
crédit, le total du livre journal = total du grand livre = total de la balance. Ces
égalités assurées donnent une bonne présomption que les états présentés
sont tous issus de la même chaîne informatique.
Cf. Annexe 1
3. LE PLAN DE COMPTE
Le plan de compte dresse la liste exhaustive des comptes généraux prévus par
le PCB.
Chaque compte est désigné dans le plan par un numéro et un intitulé de
compte.
Le numéro de chaque classe constitue le premier chiffre des numéros de tous
les comptes de la classe.
Les autres chiffres caractérisent, de gauche à droite, des niveaux de
généralités décroissantes, représentant des opérations de plus en plus
détaillées. Ces niveaux de généralité doivent être considérés comme des
comptes principaux ou divisionnaires car ils regroupent en général, des
opérations de nature homogène.
Ainsi :
- les classes de compte comportent un chiffre ;
- les comptes principaux sont à deux chiffres ;
- les comptes divisionnaires sont composés de trois chiffres ;
- les sous-comptes ont plus de trois chiffres.
L’ensemble des comptes ainsi codifiés constitue le plan de comptes qui doit
être adopté obligatoirement dans les conditions définies par la Banque
Centrale.
Exemple
10 VALEURS EN CAISSE
101 Billets et monnaies
Cf. Annexe 2
Le contenu des comptes fait l’objet classe par classe d’une présentation selon
le schéma suivant :
- une présentation générale des opérations à enregistrer dans chaque classe,
suivie des renvois aux instructions de la BCEAO traitant des modalités de
comptabilisation et d’évaluation de ces opérations ;
- une récapitulation sous forme de tableau, des attributs à utiliser pour les
comptes de la classe concernée ;
- une définition de chaque compte spécifiant le contenu, les commentaires
facilitant une compréhension du contenu, ainsi que les opérations exclues de
ce compte et la désignation du compte approprié.
Exemple
10 VALEURS EN CAISSE
101 Billets et monnaies
Contenu : il s’agit des
- billets et monnaies émis par la BCEAO ;
- billets et monnaies étrangers.
Commentaires
Pour la ventilation des billets et monnaies selon l’attribut « pays de résidence »
les billets et monnaies étrangers relèvent du « Reste du Monde ».
Exclusions
Les opérations exclues référence au compte approprié
3711 – Valeurs reçues à l’encaissement avec crédit immédiat
(Pour les autres opérations exclues, cf. PCB, volume I page 69)
Cf. Annexe 4
5. LES DOCUMENTS DE SYNTHESE
Ils comprennent des états de synthèse et des états annexes. Les états
annexes détaillent les postes en fonction des attributs.
6.1. Le concept
La saisie de l’évènement
La saisie de l’évènement est essentielle puisqu’elle constitue la source
même de l’information. Qu’elle résulte ou non d’une opération bancaire
cette fonction doit respecter les règles d’exhaustivité et de fiabilité. Par
conséquent, la saisie doit être immédiate, sûre, unique, contrôlée,
complète, et standardisée dans la mesure du possible :
Ces inventaires seront réalisés aux dates d’arrêté fixées par la Banque
Centrale pour les documents de synthèse qui lui sont destinés ainsi que
pour les états publiables.
Une fonction étude à qui sont dévolues plusieurs missions. Elle étudie les
textes réglementaires, comptables ou fiscaux pour en vulgariser le contenu
sous une forme accessibles à tous et en tirer les conséquences sur les
activités de l’établissement.
Elle est chargée d’élaborer les manuels de procédures exigés par le PCB.
Elle définit et maintient les schémas comptables à intégrer dans les
applications informatiques. Elle gère le paramétrage de l’interpréteur
comptable. Elle procède systématiquement aux analyses ou aux études de
gestion.
Les crédits
Définition
Les fonds reçus du public avec le droit d’en disposer pour son propre
compte mais à charge de les restituer selon les termes bien définis
initialement, sont considérés comme des dépôts.
Les bons de caisse et les certificats de dépôts, il s’agit des billets, titres à
ordre ou au porteur à échéance fixe. A l’inverse des bons de caisse les
certificats de dépôt sont négociables sur le marché.
Les dépôts de garantie et les autres formes de dépôts qui concernent des
provisions constituées par le client pour couvrir certaines opérations de
déposits, de sommes mises à disposition etc.
Classement comptable
Quelle que soit leur nature le dépôt constitue pour la banque qui le reçoit
une dette vis-à-vis du déposant à inscrire au passif. Selon les dispositions
du PCB, les opérations relatives aux différentes formes de dépôts effectués
par la clientèle sont enregistrées dans la CLASSE II « Opérations avec la
clientèle ».
La ventilation doit distinguer les emprunts selon la catégorie de dépôt (à
vue, à terme, épargne à régime spécial. Les différents attributs doivent être
prévus également.
Traduction comptable
L’enregistrement comptable des dépôts se fait pour son montant nominal
de la façon suivante :
- les versements opérés par remise de chèques peuvent donner lieu à deux
types de traitements ;
la souscription
les intérêts courus
l’échéance ou le dénouement
le prélèvement des taxes
Affacturage
Opération par laquelle, dans le cadre d'une convention, un organisme
spécialisé gère les comptes clients d'entreprises en acquérant leurs
créances , en assurant le recouvrement pour son compte propre et en
supportant les pertes éventuelles sur les débiteurs insolvables. Ce service,
qui permet aux entreprises qui y recourent d'améliorer leur trésorerie et de
réduire leur frais de gestion, est rémunéré par une commission sur le
montant des factures.
La cession désigne la convention par laquelle un créancier (le cédant)
transmet à son contractant (le cessionnaire), la créance sur le débiteur (le
cédé).
La négociation, transmet la créance avec le titre qui la constate. La
transmission du titre désigne au débiteur son nouveau créancier.
La subrogation désignera exclusivement dans ces développements la
subrogation consentie par le créancier (le subrogeant) qui transmet la
créance au contractant (le subrogé) sur le fondement d’un paiement.
Classement comptable
Quelle que soit la forme qu’ils revêtent, les crédits peuvent être destinés à
la clientèle financière (banques et établissements financiers) aux auquel cas
ils seront regroupés à la classe I « Opérations de trésorerie et opérations
interbancaires ». Lorsqu’ils sont destinés aux autres agents économiques
non financiers « ils sont inscrits à la classe II « Opérations avec la clientèle ».
Traduction comptable
Pour établir le schéma comptable adéquat, il faut au préalable procéder à
l’analyse du crédit pour rechercher les différentes phases d’enregistrement
comptables. En règle générale, on distingue trois phases :
L’ouverture du crédit confirmé par la banque
L’utilisation du crédit par la banque
L’amortissement du crédit
Extourne
{Débit compte 9803 « Contrepartie engagements financement
903 « Engagements financement donnés…»
e 25 « Compte de la clientèle »
[compte 20 « Crédit à la clientèle »]
{Crédit [compte 332 « Créditeurs divers »]
[compte 70 « produits d’exploitation bancaire »]
L’établissement Chef de file doit en sus suivre au hors bilan (compte 96), la
quote-part de chaque participant. Il est tenu d’enregistrer la totalité du
crédit décaissé ou de l’engagement au :
Les montants des engagements inscrits au hors bilan n’ont pas d’incidence
sur les capitaux propres de l’établissement.
Les engagements donnés ou reçus sont constatés dans les comptes prévus
par le PCB pour chaque catégorie d’engagements. Ils restent dans leur
compte d’origine jusqu’à leur date d’échéance, sauf en cas de réalisation.
Les engagements de hors bilan sont obligatoirement comptabilisés en
partie double et les comptes de contrepartie sont obtenus en insérant le
chiffre 8 aux chiffres de regroupement suivants 90, 91, 92, 933,95, 967.
Les normes d’adéquation des fonds propres reposent, entre autres, sur le
principe selon lequel le niveau de fonds propres d’une banque doit être en
rapport avec son profil de risque spécifique, pour se maintenir au-dessus
des ratios minimaux d’adéquation des fonds propres. Ce qui implique le
renforcement permanent des fonds propres.
Leur comptabilisation fait intervenir des comptes de la classe I ainsi que des
comptes de charges d’exploitation bancaire pour les intérêts servis et des
comptes de « produits d’exploitation bancaire pour les intérêts perçus.
Classification
Il est important de faire intervenir le « critère d’intention » pour bien
distinguer les titres enregistrés soit en classe III dans le compte « 30
Compte d’opérations sur titres et d’opérations diverses » et les titres
enregistrés en classe IV au compte « 41 Immobilisations financières ».
Comptabilisation
A la date de leur acquisition ils sont inscrits à leur prix d’achat, frais exclus,
coupon couru exclu, au
{Débit compte 30 « Comptes d’opération sur titres … »
{Crédit compte 10 « Comptes de trésorerie…»
Les frais accessoires d’achat ainsi que les moins-values sur cession sont
portées en charges, les plus-values en produit
A chaque arrêté, tous les titres sont évalués au dernier cours connu. Les
moins-values constatées seront provisionnées. Par contre les plus-values
ne sont ni constatées en produits ni compensées par les moins-values.
Tous les engagements pris sur titres doivent être suivis au hors bilan.
Le FRBG
PM Cf. Lettre d’information n°95-02
Destiné à la couverture des risques généraux de l’activité bancaire, au
renforcement des fonds propres;
Il n’est ni une provision ni une réserve
A la constitution :
{Débit compte 65 « Dotation au FRBG »
{Crédit compte 54 « FRBG »
Lors de l’utilisation
{Débit compte 54 « Dotation au FRBG »
{Crédit compte 75 « Reprises FRBG »
Le crédit d’un établissement est aussi fragile que l’opinion qu’en ont les
tiers. Une rumeur peut s’amplifier toute seule, même à partir d’un
événement secondaire ou a priori sans influence directe (hold-up,
détournement, défaillance d’un débiteur, problème politique), et
engendrer du jour au lendemain une crise de confiance incontrôlable. Dans
le meilleur des cas, celle-ci pourrait se traduire par la fermeture complète
du marché et par la fuite des dépôts de la clientèle.
- les dépôts des clients, y compris et surtout s’ils sont divisés, sont souvent
plus sûrs que les dépôts des banques, compagnies d’assurances ou autres
organismes financiers, même à terme ;
- les dépôts des particuliers fluctuent moins que les avoirs des entreprises ;
- les créances courtes sur la clientèle sont habituellement, pour une large
part, renouvelées à l’échéance.
Finalement, seules les disponibilités en caisse et en banque, ainsi que les
crédits et les valeurs mobilisables doivent être considérées comme
réellement utilisables sans délai. On parle alors de liquidité immédiate.
La transformation
La transformation se mesure également au décalage entre l’échéance des
ressources, d’ordinaire plus courtes, et celle des emplois ainsi financés.
Le banquier assure à ses risques et périls les offres et les demandes d’argent
pour son meilleur profit. Toutefois il n’est pas sain que des ressources
courtes financent dans une trop grande proportion des emplois
sensiblement plus longs. En d’autres termes, il n’est pas acceptable que la
couverture des ressources courtes repose trop largement sur le
remboursement d’emplois à plus long terme.
C’est en vue d’éviter une transformation excessive des ressources à vue ou
à court terme en emplois à moyen ou long terme que la réglementation
impose le respect permanent d’un coefficient minimal de couverture des
emplois à moyen et long termes par des ressources stables. La norme a été
fixée à 75%, admettant un niveau de transformation des ressources à court
terme à hauteur de 25% maximum des emplois plus longs.
La couverture des risques établit un rapport entre les fonds propes effectifs
et les risques nets portés par l’établissement
Dans la réglementation actuelle, les établissements sont contraints à
conserver en fonds propres l’équivalent d’une fraction de leurs risques de
contrepartie, (crédits à l’économie, avances bancaires, engagements par
signature, pondérés selon le degré du risque assumé ou de l’
immobilisation.)
- le solde du financement des emplois stables par des ressources stables qui
corresponde à la somme algébrique des deux précédents ;
- le solde cumulé de tous ces excédents et déficits doit être égal au solde de
trésorerie.
Financement des emplois à court terme par les ressources à court terme
Le solde des emplois à court terme sur les ressources à court terme est plus
édifiant lorsqu’il est analysé par rapport à l’excédent ou au déficit du
financement des emplois stables par les ressources stables et voir de quelle
manière l’un s’articule par rapport à l’autre.
Deux cas de figure : soit le premier vient éponger ou compenser
partiellement le second, de sens contraire, soit il en accentue la tendance,
si les deux agrégats sont de même signe.
De toutes les façons, le solde final cumulé aura un impact direct sur la
liquidité de l’établissement
Le résultat d’exploitation
Le résultat de l’exercice
La rentabilité
La rentabilité est assurée lorsque les produits des emplois excèdent les
charges afférentes aux ressources et aux frais de fonctionnement après
avoir dotations de provisions et d’amortissements correctes.
La rentabilité doit être analysée en lien avec la solvabilité. Si l’établissement
réussi à dégager des excédents, sa viabilité est assurée
En effet, une banque solvable et liquide dont la rentabilité n’est pas assurée
risque de s’effondrer à plus ou moins brève échéance.
ANNEXE
III LA PRESENTATION DES DOCUMENTS DE SYNTHESE
LE BILAN
3 les opérations avec la clientèle (classe II): tous les postes de cette rubrique rassemblent l’
ensemble des opérations effectuées avec des agents économiques non financiers (voir
instruction 94-03) ;
Les créances en souffrance sont regroupées au sein de chaque rubrique de l’actif, à la ligne
« créances en souffrance ». les risques pays sont maintenus dans les postes d’origine.
Les intérêts courus à recevoir, sauf ceux se rapportant aux créances douteuses ou litigieuses
sont enregistrées au sein de chaque rubrique, à la ligne « créances rattachées ».
H01 OPERATIONS SUR TITRES ET OPERATIONS DIVERSES (AU PASSIF DE LA CLASSE III)
Le compte de la classe III au passif
- les versements restant à effectuer sur titres de placement, il s’agit des
versements restant à effectuer sur le prix d’achat ou la valeur de
souscription des titres de placement ;
- les obligations émises par l’établissement, notamment les obligations à taux
fixe, à taux variable ou à taux révisable, les obligations convertibles, les
obligations échangeables ou remboursables en actions ou en obligations ;
- les autres titres à revenus fixes émis par l’établissement. Il s’agit des dettes
représentées par des titres à revenu fixe émis par l’établissement à l’
exclusion des obligations ;
- les billets d’affacturage, billets émis à l’ordre des clients adhérents, dans le
cadre des contrats d’affacturage ;
- les créditeurs divers, il s’agit des dettes certaines à l’égard des tiers, clientèle
et établissements de crédits exclus. Ce sont les sommes dues à l’Etat, en
particulier les impôts et taxes prélevées pour le compte de l’Etat, les
sommes dues aux organismes sociaux, les sommes dues aux fournisseurs,
les rémunérations dues au personnel, les obligations et autres titres émis
par l’établissement et autres titres échus et non encore payés, les retenues
sur travaux immobiliers, les dividendes restant dus au personnel ;
- les dettes rattachées aux obligations et titres assimilés, il s’agit des intérêts
inscrits au débit du compte de résultat et se rapportant aux opérations sur
titre
- le compte de liaison, il s’agit des comptes retraçant les opérations entre le
siège et les succursales installées dans le pays d’implantation du siège de l
’établissement ;
- les comptes d’ajustement ;
- les comptes de régularisation, produits constatés d’avance, comptes
correcteur passif, les comptes d’abonnement de charges, charges à payer ;
- les comptes de règlement des titres, il s’agit des comptes d’attente retraçant
exclusivement le règlement d’opération sur titres ;
- les comptes d’attente passif , dans ces comptes sont inscrites
provisoirement des opérations autres que celles effectuées avec des
établissements de crédit et la clientèle qui ne peuvent lors de leur
enregistrement être imputées de façon certaine au crédit d’un compte
déterminé, ou qui exigent une information complémentaire pour leur
imputation.