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MEMOIRE DE MASTER
En vue de l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
THEME DU PROJET :
PRESENTE PAR :
Avril - 2017
Dédicaces
Je tiens encore une fois à remercier mes chers parents pour leur
aide, soutien, confiance, encouragement et j’en passe.
يؤدي إلى خسائر معتبرة في القدرة التخزينية،إن مشكلة التوحل المبكر التي تمس عددا كبيرا من السدود
هي الطريقة التي يجب إتباعها من اجل التحكم في،إن التنبؤ بحجم الوحل و نسبة التوحل اإلجمالي
.مشكلة ترسب الطمي و النظر في السبل المالئمة للحد و التقليل من نتائجها المتوقعة
الموصى بها من قبل مكتب الشكاوى للواليات المتحدة األمريكية،إن طريقة انخفاض المساحات
. و القائمة على استعمال صيغ شبه التجريبية تعطي نتائج مرضية، 1987سنة
مكننا من،إن دراسة ظاهرة توحل السد غريب حسب االحتمالين األول باستخراج الوحل و الثاني دون استخراجه
.مساحات للسد و ذلك لعدة فترات زمنية مستقبلية مع التنبؤ حول حجم التوحل المتوقع-ارتفاعات-إنشاء منحنيات القدرات
مكتب الشكاوى للواليات المتحدة، مساحات، قدرة تخزين، تنبؤ، استخراج الوحل، توحل، سد غريب:الكلمات المفتاحية
.األمريكية
Résumé
Abstract
Key words : Ghrib dam, Siltation , tank, draw, Predection, Capacity, Area, USBR.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................. 10
Tableau I.1 Etat d’envasement de quelques barrages algériens (Remini, et al., 2003).
Tableau I.2 Envasement de quelque barrage a travers le monde (Dan, et al., 2000)
Tableau II.1 Pertes de la capacité due à l’envasement dans certains pays du monde
(Remini et Remini, 2003)
Tableau II.2 Effet de l’envasement sur la capacité utile des barrages en Algérie (ANBT).
Tableau II.3 Classification des types de courbe de distribution des sédiments (USBR, 1987).
Tableau III.1 Caractéristiques géométriques et hydro-morpho-métriques du bassin versant
(Azzi, 2016)
Tableau III.2 Récapitulatif des caractéristiques de la digue du barrage Ghrib
Tableau III.3 Comparatif des volumes à la côte niveau normal de la retenue
(Hydrodragage-C.T.Système, 2004)
Tableau III.4 Comparatif des surfaces à la côte niveau normal de la retenue
(Hydrodragage-C.T.Système, 2004)
Tableau III.5 Estimation du volume de la vase pour les différentes périodes considérées (sans
le soutirage)
Tableau III.6 Valeurs possibles de la fonction F pour les quatre types de distribution
(USBR, 1987)
Tableau III.7 Résultats de calcul des niveaux nuls (sans le soutirage)
Tableau III.8 Volume de la vase pour les différentes périodes considérées (avec le soutirage)
Tableau III.9 Résultats de calcul des niveaux nuls avec le soutirage de la vase
Tableau III.10 Résultats comparatifs entre les deux variantes d’étude
LISTE DES FIGURES
Figure I.1 Schéma représentatif du processus de l’érosion hydrique (AGIR pour la Diable,
2005).
L’étude des débits solides des cours d’eau constitue une discipline assez compliquée
de l’hydrologie de surface. Il est évident, que le premier élément du transport solide est
l’érosion, elle désigne la dégradation du sol sous toutes ses formes et l’arrachement par l’effet
d’agents extérieurs associé au charriage par le courant des eaux.
Les particules arrachées au sol finissent, dans la majorité des cas, à atteindre le réseau
hydrologique. Une fois dans le réseau, soient elles sont véhiculées par le courant d’eau du
réseau ou se décantent en formant le lit de rivière, et ceci selon la capacité de transport de la
rivière qui dépend de la proportionnalité de la vitesse du courent d’eau avec la taille des
particules transportés.
La dernière étape du transport solide est le dépôt des particules transportées le long du
réseau hydrologique. Concernant les particules en suspension, la décantation se fait
progressivement au fur et à mesure que la vitesse du courant d’eau diminue.
Sans aucun doute, si ce phénomène continu avec cette allure, sans aucune stratégie
préventive afin de diminuer le processus de l’envasement, les infrastructures à l’aval aussi
bien l’AEP que l’irrigation seront affectées.
Dans cette optique, notre travail consiste à établir une quantification prédictive de
l’envasement dans le bassin versant de l’Oued Cheliff-Ghrib, par une estimation de la
dégradation temporelle du volume d’envasement, à partir de formules semi-empiriques, tenant
compte des levés bathymétriques et leurs évolutions dans le temps.
Notre travail est présenté en quatre parties qui sont les suivantes :
En fin, une synthèse sera dégagée sur les moyens de luttes préventives et curatives utilisés
afin de mieux gérer et contrôler le processus d’envasement dans les barrages.
CHAPITRE I :
PROCESSUS D’EROSION ET
D’ALLUVIONNEMENT
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Introduction
L’étude du débit solide occupe une place très vaste dans le domaine de l’hydrologie de
surface et dans la régulation des débits (Touaibia, 1995). La matière première du débit solide
est principalement l’érosion continentale. Son étude doit donc être intégrée à l’ensemble du
bassin versant, faisant intervenir un grand nombre de disciplines complémentaires (mécanique
des fluides, hydraulique, hydrologie, géomorphologie et agronomie) (Ramez, 1996).
Les barrages sont les plus exposés aux problèmes de l’érosion et du transport solide,
qui sont les causes directes du phénomène d’envasement et de la sédimentation des retenues.
I.1.1 Erosion
Définition :
1
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Processus de l’érosion
L’érosion hydrique est le résultat d’une succession de trois processus complémentaires, ils
sont résumés selon George (2008) comme suit :
a- Détachement
Le détachement des particules se produit à la surface du sol lorsque, sous l’action des
gouttes de pluie, des agrégats s’éclaboussent ou lorsque la force de cisaillement du
ruissellement devient supérieure à la résistance au détachement du sol.
b- Transport
c- Dépôt
Il s’effectue lorsque l’énergie cinétique qui déplace les matériaux issus du détachement
diminue ou s’annule.
2
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
1- Erosion éolienne
Elle concerne les sols à faible teneur en matière organique comme les sols sableux ou sablo-
limoneux et provoque le transport de ses particules préalablement détachées des agrégats.
2- Erosion hydrique
Elle débute avec un splash, qui représente le détachement des particules du sol suite à la chute
des gouttes de pluies. Cette étape est généralement accompagnée du transport des particules
détachées par le ruissellement de l’eau
Ce ruissellement peut avoir plusieurs formes selon la nature du relief et l’intensité de la pluie,
on les résume dans ce qui suit :
Pour les faibles reliefs, elle correspond au réaménagement des particules du sol ou leur
déplacement sur de courtes distances.
3
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Une évolution de l’érosion en rigoles peut conduire à l’érosion en ravines. Les rigoles sont
appelées ravines lorsqu’elles s’étendent au point de ne pouvoir être comblées par les
opérations normales de travail du sol, ou lorsqu’elles deviennent nuisibles au travail du sol
(Georges, 2008).
Erosion hydrique
Erosion en
nappe
Erosion en
griffe
Erosion
verticale
4
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
1- Facteur topographique
La topographie du sol joue un rôle important dans le transport érosif, Georges (2008), admet
que l’érosion moyenne par unité de surface croît avec la longueur de la pente et l’explique par
le fait que les pentes les plus longues permettent une plus forte accumulation du
ruissellement, ce qui accroit l’énergie globale de celui-ci et favorise le détachement et le
transport des particules du sol.
2- Facteur climatique
La pluie est un facteur majeur provoquant l’érosion, l’érosivité déprend surtout de l’intensité
de pluie ou de l’énergie cinétique qui en résulte directement (Georges, 2008).
La lame d’eau en mouvement le long des versants se divise progressivement, les filets d’eau
se regroupent dans les petites dénivellations du sol (Touaibia, 1986).
Lors de son passage, la lame d’eau transporte avec elle des particules du sol, sa capacité de
transport et d’arrachement de ces particules augmente avec l’intensité de la pluie qui
détermine l’épaisseur de la lame d’eau.
3- Couvert végétal
Le couvert végétal agit comme un obstacle non seulement il maintient le sol en le protégeant
contre l’érosion, mais aussi il bloque le passage des particules du sol transportées par le
courant torrentiel.
5
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
4- Facteurs anthropiques
L’activité de l’homme a un rôle important dans l’érosion et ceci part plusieurs moyens dont
on cite l’abatage d’arbre des forêts, l’aménagement urbain qui favorise le ruissellement ainsi
le transport, le labour du sol,...etc.
Le diagramme suivant présente les différentes étapes de l’érosion hydrique à partir des
facteurs jusqu’au dépôt.
PLUIE
Couvert Végétal
Infiltration Ruissellement
Pente
Concentration Incision
Transport
Dépôt
6
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Quantification de l’érosion
L’érosion est considérée comme la première étape de ce processus, sans elle il n’y
aura ni transport ni dépôt, donc c’est l’étape clé qui provoque le déclanchement de cette
mécanique.
La quantité de sol érodé est plus ou moins celle qui suit le parcours jusqu'à l’étape
finale du dépôt, l’estimation de cette quantité est nécessaire pour pouvoir envisager
l’utilisation de moyens de lutte contre l’érosion.
Formules empiriques
Elle nous permet de calculer l’érosion spécifique en fonction des facteurs qui la favorise ou la
limite.
I p .I .S
Es (I.1)
K .Ve
avec ;
𝐾 : Perméabilité.
𝑉𝑒 : Végétation.
7
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Des chercheurs Américains ont défini, au cours des années cinquante, la forme et les
paramètres d’une équation universelle de l’érosion en nappe (Universal Soil Loss Equation,
de Wischmeier et Smith). Le but de cette formule empirique, établie grâce au traitement d’un
grand nombre de données recueillies sur des parcelles expérimentales et de petits bassins, est
de permettre une prévision chiffrée des risques d’érosion concernés par les surfaces qu’on se
propose de cultiver (Neboit, 1991).
E R.K.SL.C.P (I.2)
avec ;
C : Facteur agronomique expriment les interactions entre le couvert végétal et les techniques
culturales utilisées.
avec ;
𝐸𝑠 : Erosion spécifique dans le bassin versant (t/km².an).
𝑇 : Coefficient de température :
t0
T 0,1 (I.4)
10
8
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Z y x.a I moy (I.5)
avec ;
Remarque :
Es K .Le (I.7)
9
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
2 2
1 P H
Ass . m . 2, 65 . moy . 0, 46 (I.8)
36 Pam S
avec ;
Basée sur les données de 30 bassins Algériens, de superficie comprise entre 100 et 300 km²,
soumis à une pluviométrie annuelle comprise entre 300 à 1000 mm (Mehdi, 2015).
avec ;
10
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Définition
Le transport solide joue un rôle important dans la dynamique fluviale, son expression
couvre un ensemble de phénomènes physiques extrêmement vastes, il s’agit de l’entraînement
des particules solides à l’état granulaire sous l’action de l’écoulement du fluide (Lebreton,
1974).
Le transport solide des particules du sol dépend de deux critères essentiels qui sont la
vitesse de l’écoulement et la granulométrie. Ainsi l’entrainement des particules solides par un
écoulement liquide est essentiellement en fonction de la dimension des particules (Hug,
1975).
Modes de transport
Généralement deux modes de transport solide sont considérés, le transport solide par
charriage et le transport solide en suspension. Il y’a des auteurs qui considèrent un troisième
mode caractéristique intermédiaire, la saltation, ou les particules se déplacent par des bonds,
en alternant charriage et suspension (Elahcene, 2013).
Figure I.5 Illustration des différents modes de transport solide (Bouzid, 2005)
11
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Plusieurs méthodes sont utilisées pour mesurer le débit solide par charriage. La plus
directe d’entre elles est de disposer d’une trappe transversalement sur le lit de l’oued, qui va
piéger les sédiments lors de leurs passages et à l’aide d’un pompage, on mesurera le volume
charrié.
Détecteur hydro-phoniques
C’est un dispositif composé d’une boite, équipée d’une plaque vibrante. A l’intérieur de
cette boite se trouve un microphone qui transmet les vibrations de la plaque à l’aide
d’un câble.
12
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Procédés topographiques
2. Transport en suspension
Méthode approchée
Elle consiste à effectuer des prélèvements en bordure d’un cours d’eau et mesurer leurs
concentrations solides après filtration est passage à l’étuve.
Qs C.Ql (I.10)
avec ;
Méthode de USBR
Elle a été tout d’abord proposée par le service de conservation du sol, puis formulée par
le bureau de réclamation des états unis (USBR).
Elle exprime la relation entre débit liquide et débit solide tel que :
Qs aQl b (I.11)
avec ;
13
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Elle consiste à explorer à travers une section droite d’un cours d’eau, le champ de
concentration de matières en suspension et ensuite calculer le débit solide par
intégration.
Pour chaque verticale, on prend les mesures des vitesses et concentrations en fonction de la
profondeur. Ensuite en représente nos résultats en traçant les épures de vitesse de chaque
verticale.
14
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Tout d’abord, le calcule du débit sur chaque verticale, par intégration du couple
vitesse/concentration sur toute la profondeur du cours d’eau.
hi
qs C.Vdh (I.12)
0
avec ;
Une fois les débits unitaires de chaque verticale sont calculés, on calcul de débit solide total et
cela en intégrant une deuxième fois cette fois ci sur la largeur de la section.
L hi L
avec ;
En se basant sur la dernière méthode citée ci-dessus, soit par l’utilisation des formules
empiriques, on verra deux formules différentes selon les paramètres utilisés et leurs
conditions d’application.
15
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Cette formule s’appuie sur le fait que le taux de concentration dépend directement de la côte Z
des points prélevés.
W
C h Z Z0 KU *
. (I.14)
C0 Z h Z 0
avec ;
g
(1/2)
U
*
(I.15)
avec ;
Cette formule présente des limites d’applications, tel qu’elle est utilisée dans le cas d’un
écoulement rigoureux uniforme.
U
C 26. 3/4
(I.16)
h .W
avec ;
16
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Ceci dit, il existe d’autres caractéristiques physiques extrêmes, dues à des phénomènes
naturels tels que les tremblements de terres, avalanches, éruptions volcaniques, coulées de
lave et glissements de terrains (Sundborg, 1986).
Le volume et l’intensité des précipitations jouent un rôle important dans les processus
d’érosion par leurs effets sur la dynamique du détachement des particules des sols sans
protection et du maintien en mouvement des particules par l’écoulement. (Sundborg, 1986).
17
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Par conséquence, il est estimé selon (Lekfir, et al., 2005) que 40 000 ha de terres cultivables
sont perdus chaque année. Et une quantité de 30 millions de mètre cube de vase se dépose
chaque année dans les barrages Algériens (Remini et Remini, 2003).
Dans le but de concrétiser ces estimations, des mesures ont été réalisées sur plusieurs barrages
et qui sont résumées dans le tableau suivant.
Tableau I.1 Etat d’envasement de quelques barrages algériens (Remini, et al., 2003).
18
CHAPITRE I : Processus d’érosion et d’alluvionnement
Tableau I.2 Envasement de quelques barrages à travers le monde (Dan, et al., 2000)
I.4 CONCLUSION
19
CHAPITRE II :
Introduction
Parmi les conséquences les plus graves liées au problème d’érosion et du transport
sédimentaire, c’est le phénomène d’envasement par alluvionnement des retenues de barrages.
Chaque barrage est construit dans le but de remplir sa fonction (stocker de l’eau), au moment
de la conception, les dispositions constructives doivent permettre un stockage de sédiment
suffisant pour ne pas altérer les fonctions du réservoir durant sa durée de service.
Cependant, il se peut que malgré ces dispositions préventives, le barrage soit mis hors
service avant même d’atteindre la durée de vie. L’envasement d’une retenue peut engendrer
des désordres de stabilité dans le corps du barrage pouvant induire un arrêt ou une
exploitation partielle de la capacité du réservoir, cas du barrage de Zardezas (W.Skikda) où la
côte de remplissage du barrage a été limitée à une hauteur, située bien en dessous du niveau
normal de retenue (NNR).
Néanmoins, il est bon à savoir que la construction d’un barrage en travers d’un cours
d’eau dans une vallée a des conséquences qui se résument comme suit (CFBR, 2012) :
Les conditions dans lesquelles s’effectue le transport solide dans ce cours d’eau
vont être complètement modifiées.
Tenant compte de ce qui a été évoqué, le problème auquel on est confronté consiste à
estimer par une étude prospective, le taux de dépôts d’envasement dans la retenue d’un
barrage, dans le but d’éviter une sédimentation pouvant perturber le fonctionnement normal
du réservoir (USBR, 1987).
20
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
L’envasement est défini comme étant le dépôt de sédiments dans la retenue d’un barrage
réservoir, réduisant ainsi sa capacité de stockage (Ammari, 2012). Il est principalement causé
par le phénomène de l’érosion et du transport des sédiments détachés du sol, qui finissent
généralement par se décanter dans une retenue d’un barrage.
Conséquence de l’envasement
L’envasement est un processus complexe qui engendre des conséquences multiples à des
niveaux différents. Badraoui et Hadji (2001), distinguent essentiellement six (6) conséquences
définis comme suit :
Tableau II.1 Pertes de la capacité due à l’envasement dans certains pays du monde
(Remini et Remini, 2003)
21
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Tableau II.2 Effet de l’envasement sur la capacité utile des barrages en Algérie
(ANBT).
22
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Les dimensions des matériaux qui sont transportés par la rivière dans la retenue et dont
une partie rentre en contact avec les organes de restitution constituent un danger
permanent pour la sécurité du barrage. Ces dangers sont de deux types selon la taille
des sédiments ;
Danger dû aux matériaux fins, provient de l’effet statique de ces matériaux qui
en s’accumulant devant l’entonnement des prises d’eau et de vidange de fond
ou encore des évacuateurs de crues risquent de créer un bouchon de vase qui
devient problématique avec sa consolidation et qui affecte la fonctionnalité de
l’ouvrage.
Danger dû aux matériaux grossiers pouvant du fait de leur taille endommager
les vannes ou leurs étanchéités, s’opposer à la fermeture des vannes et
provoquer une perte d’eau importante.
Les problèmes posés par les sédiments ne se limitent pas au niveau du barrage,
mais ils s’étendent bien à l’aval. Ainsi, les sédiments en suspension dans l’eau
distribuée par des canaux à partir des barrages se déposent dans ces ouvrages.
L’envasement des canaux d’irrigation impose leur entretien et leur curage d’une
manière régulière.
Un des plus importants effets de l’érosion sur la qualité des eaux des retenues des
barrages est sa dégradation due au phénomène d’eutrophisation. Ce phénomène est lié
à un aspect particulier du transport solide dans les bassins versants, à savoir, sa charge
en phosphore, en manganèse et en azote et à l’effet des sédiments sur la modification
du chimisme de l’eau et la stratification thermique de la retenue.
Un autre effet, tout aussi important de l’érosion réside dans la difficulté d’éliminer les
quantités importantes de matières en suspension au niveau des oueds où existent des
prises d’alimentation en eau potable au fil de l’eau.
23
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
a. Mesure à l’échosondeur
Le principe et de déterminer le volume de la vase suite a une comparaison entre le
profil en travers d’origine et celui réalisé a partir des données relevées par
échosondeur à ultra-son.
b. Méthode de turbidimétrie
Cette méthode est basée sur la relation qui nous donne le débit massique instantané
d’une station donnée en multipliant le débit liquide instantané par la turbidité
instantanée.
Par la suite on trace le diagramme de turbidité fournissant la masse solide instantanée
véhiculée en fonction de la durée de la crue.
c. Méthode de stéréophotogrammétrie
L’un des procédés actuels le plus précis pour établir les donnés de base est la
stéréophotogrammétrie ancienne complétée au sol par un travail topographique,
l’erreur commise par ce procédé dans l’évaluation des coordonnées des points
particuliers, et de l’ordre de 0.1 m, une telle précision permet l’utilisation de
photographie semblable, à des intervalles de temps suffisant de l’ordre de cinq (5) ans
ou même de deux (2) ans (Mehdi, 2015).
d. Méthode bathymétrique
Consiste en la réalisation d’un levé hydrographique qui mesure la profondeur de l’eau
de la retenue, en relevant la forme des fonds marins, en le comparant aux données
initiales, on obtiendra le taux de sédiments dans la retenue.
24
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
La condition de cette approche est telle que la méthode utilisée pour le calcul de la
capacité d’origine doit être la même que celle utilisée lors du calcul de la capacité actualisée.
Cela permet d’éliminer toute différence de technique pouvant influencer les résultats de
calculs des volumes de sédiments du barrage, (USBR, 1987).
25
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
A ce stade, ce qui reste à faire et qui représente l’étape cruciale du travail, c’est de
savoir répartir ce volume obtenu et pouvoir transformer un volume en une courbe de
répartition à partir de laquelle on peut même réaliser la courbe capacité-hauteur future du
barrage.
Tableau II.3 Classification des types de courbe de distribution des sédiments (USBR,
1987).
26
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Figure II.2 Courbes type de distribution des sédiments (Strand et Pemberton, 1980).
27
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
3. Calculer la hauteur du dépôt des sédiments dans le réservoir à partir d’une série de
calculs commençant par la détermination d’une fonction adimensionnelle du dépôt
total des sédiments, de la capacité, de la profondeur et la surface pour chaque année
concernée par une évaluation estimative du volume d’alluvionnement dans le réservoir
d’un barrage.
S Vh
F (II.1)
H . Ah
avec ;
Une fois le calcul terminé on superpose le tracé des résultats obtenus pour les
différentes périodes de calcul, sur le diagramme représentant, les courbes tracées de la
gamme complète des valeurs de la fonction F pour les quatre types de réservoirs et de
la méthode d’incrémentation de surface élaborée à partir des courbes de capacité et de
la surface.
L’intersection entre les graphes des résultats obtenus avec le tracé des valeurs de F
correspondantes au type de distribution de notre réservoir (ou sur la courbe
d’incrémentation de surface), nous donne dans les deux cas des profondeurs relatives
égales aux nouvelles élévations nulles du barrage après envasement, et ceci, pour
chaque période de calcul.
La méthode d’incrémentation de surface est souvent choisie parce qu’elle croise
toujours la courbe F, et dans de nombreux cas, donne un bon contrôle de la nouvelle
élévation de capacité nulle au niveau du barrage, plus exacte que celle donnée par la
courbe de F.
28
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Figure II.3 Détermination des profondeurs relatives des sédiments, cas du barrage de
Theodore Roosevelt (USBR, 1987).
29
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
a 5.074 p1.85 1 p
0.35
Type I (II.3)
a 2.487 p0.57 1 p
0.41
Type II (II.4)
a 16.967 p1.15 1 p
3.32
Type III (II.5)
a 1.486 p0.25 1 p
1.34
Type IV (II.6)
avec ;
Tel que, le volume de vase calculé au début correspond a 100% de dépôt, alors chaque
pourcentage de dépôt correspond une fraction du volume total.
30
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Remarque :
Ci ' Ci Vi (II.8)
avec ;
31
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Figure II.5 Courbes Capacité-Hauteur-Surface pour les périodes :100, 200 et 300 ans , au
barrage Théodore Roosevelt (Strand et Pemberton, 1980).
32
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Caractéristiques du
Réservoir
Figure II. 6 Organigramme de la méthode de réduction des surfaces par la méthode Semi
empirique de l’USBR (1987).
33
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
Dans ce qui suit, on citera quelques travaux qui débouchent dans ce contexte :
(Keykhah et Dahanzadeh, 2017), les auteurs ont étudiés la répartition des sédiments
dans le barrage de Cham Gardalan situé dans la province d’Ilam en utilisant le modèle
de réduction empirique avec la méthode de réduction de la surface.
(Shinde, et al., 2016), les auteurs dans cette étude, ont évalués et utilisés deux
méthodes empiriques pour déterminer le volume de sédiment du réservoir d’Ujjani
(également connu sous le nom de réservoir de Yashwant Sagar) sur la rivière Bhima
dans le district de Solapur, Taluka Madha de Maharashtra.
Finalement, ils ont choisi la méthode empirique de réduction de la superficie qui
permet d’estimer la quantité de sédiments dans ce barrage avec le plus faible niveau
d’erreur, suite à une comparaison entre les résultats obtenus par les deux méthodes.
(Issa, et al., 2015), les auteurs de ce travail ont réalisé une étude en utilisant quatre
formules dont trois résultent de méthodes empiriques (Mohammadzadeh-Habili, et al.,
2009) , (Mohammadzadeh-Habili et Heidarpour, 2010) , et (Kaveh, et al., 2013) ,
associées à la méthode de réduction de surface préconisée par l’ (USBR, 1987).
Suite à une étude comparative des résultats obtenus par ces méthodes, avec des levés
bathymétriques du barrage de Mosul , situé au Nord de l’Iraq, elle a permis de
déterminer les méthodes donnant les résultats les plus satisfaisants quant à la
prédiction de l’envasement dans un barrage réservoir.
34
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
(Othman, et al., 2013), les auteurs ont réalisés une étude des sédiments dans le barrage
de Sefid Roud, en Iran. Ils ont traités le sujet en utilisant les approches de l’USBR et
celle de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), qui
permettent d’estimer la performance du remplissage du réservoir par les sédiments.
Les résultats, ont indiqué que la méthode USBR peut être introduite comme une
méthode calcul d'optimisation dans le bassin hydrographique de Sefid Roud.
(Tigrek et Aras, 2012), dans ce contexte, ils ont mentionnés le programme RESCON,
a la base un projet parrainé par la Banque Mondiale, il a été développé dans le but de
servir d’un moyen de comparaison et d’évaluation de certaines méthodes d’évacuation
des sédiments utilisées dans les barrages.
La méthode de RESCON est basée sur une approche de gestion du cycle de vie, qui
repose sur l’utilisation durable de projets.
RESCON est un programme écrit en langage de programmation Visual Basic, il est
composé de deux feuilles (tableurs) pour saisir les données requises.
Dans la première, sept classes de données doivent être entrées : Géométrie du
réservoir, caractéristiques des sédiments, caractéristiques de l’eau, paramètres
d’élimination, paramètres économiques, paramètre des avantages de drainage et
investissement du capital.
Dans la seconde, des informations sur les politiques environnementales et sociales
sont demandées. Si l’utilisateur est intéressé par cette partie, elle doit être remplis
soigneusement en fonction des données du projet, dans le cas contraire, il existe déjà
des valeurs par défaut inconnues et les utilisateurs ne doivent pas les modifier.
(Berghout, 1991) a présenté un code de calcul à partir d’un modèle numérique basé
sur hydrodynamique et la turbulence des eaux chargées dans la retenue d’un
barrage. Cette étude vise à permettre de connaitre l’évolution du volume des dépôts
dans une retenue et aussi à localiser le lieu privilégié de dépôt dans une retenue pour
établir un soutirage optimal de la vase par les courants de densités (Remini et
Avenard, 1998).
35
CHAPITRE II : Etude prédictive de l’envasement d’une retenue d’un barrage par méthode
semi-empirique
II.6 CONCLUSION
L’envasement est le problème phare auquel s’affronte tout les barrages du monde. Il
existe cependant des moyens qui permettent l’étude de l’évolution de ce phénomène pour
différentes periodes prospectives depuis la mise en eau du barrage.
36
CHAPITRE III :
Introduction
Le barrage de Ghrib, situé sur l’Oued Chéliff est un ouvrage important, fait partie du
complexe d’aménagement de la vallée du Chéliff. Il est construit en amont du périmètre du
Chéliff, permettant de fournir de l’eau indifféremment à chaque périmètre à savoir : Le haut,
moyen et le bas Chéliff.
36
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Figure III.1 La localisation géographique de barrage Ghrib (Agence nationale des barrages et
ransferts, 2014)
37
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Caractéristiques hydrologiques :
o Oued : Cheliff.
o Capacité utile initiale : 280 Hm³.
o Capacité utile dernière levé (2004) : 115,30 Hm³.
o Capacité utile après surélévation : 185,32 Hm³.
o Apport moyen annuel : 148,50 Hm³/an.
o Envasement : 3,20 Hm³/an.
o Surface du bassin versant : 23300 Km².
Caractéristiques du barrage :
Le taux d’envasement atteint les 3,20 Hm³/an (ANBT, 2007). Ce qui a causé une perte
considérable de la capacité du réservoir de l’ordre de 164,7 Hm³ en une période de 64 ans
(1939-2004), soit plus de la moitié de la capacité initiale.
38
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Le bassin de GHRIB se trouve situé dans une région de terrains constitués par une
alternance de grés et de marnes, comme il est montré sur la figure ci-après :
Figure III.3 Coupe géologique type sur le site du barrage (ISL,Bureau d'ingénieur
conseil, 2005)
39
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Les marnes ont une fraction argileuse très importante, elles sont imperméables,
compactes, dures, mais compressibles sous l’effet de charges élevées qu’elles ont à supporter
puisque leur résistance à l’écrasement ne dépasse pas les 7 kg/cm² suivant les essais de
laboratoire. De plus elles semblent avoir une tendance à la dispersion une fois qu’elles sont
immergées. Les grès quant à eux, sont particulièrement incompressibles malgré leurs
manques d’homogénéité, leurs résistances à l’écrasement peuvent atteindre les 180 kg/cm²
(Azzi, 2016).
40
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
41
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
La crue de projet est une crue déca milléniale (10 000 ans) de probabilité 0,01% égale
à 3070 m3/s. L’hydrogramme de crue, correspondant à la période de retour de 10 000 ans,
tracé sur la base des résultats obtenus par la méthode de Sokolovsky (figure III. 3) suivante.
42
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
43
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Le déversoir qui a coûté lors de sa réalisation le quart des dépenses totales du projet,
pourcentage inhabituel pour un évacuateur de crues, justifier par l’importance de sa capacité
d’évacuation, n’a jamais fonctionné durant toute la période de service du barrage jusqu'à ce
jour.
Remarque :
Le déversoir du barrage du Ghrib a été équipé d’un système à base de hausses fusibles
de type labyrinthe, afin de permettre une surélévation du seuil, et un gain en capacité.
Les hausses fusibles sont des éléments auto stables, à basculement autonome, placés
sur la crête du déversoir, elles permettent d’augmenter la capacité de stockage du réservoir
sans que cela ne modifie les conditions de stabilité et de sécurité de l’ouvrage. Elles sont
conçues de manière à évacuer les crues courantes par-dessus leurs crêtes.
Dans le cas de crue extrême, le niveau d’eau atteindra un niveau critique, qui
permettra l’alimentation d’une structure de mise en eau propre à chaque hausse (le puits) qui
déstabilisera l’élément et provoquera son basculement. Chaque hausse fusible a un niveau de
déclanchement différent ce qui permet un effacement progressif du rideau de rehausse et
permet d’atténuer la crue à l’aval.
44
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
210
200
m NGA (hm3)
190
180
170
160
150
1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Année
Tableau III.3 Comparatif des volumes à la côte niveau normal de la retenue (Hydrodragage-
C.T.Système, 2004)
Perte de capacité
0 2,76 1,22 2,79
annuelle (Hm³/an)
45
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Tableau III.4 Comparatif des surfaces à la côte niveau normal de la retenue (Hydrodragage-
C.T.Système, 2004)
Année du levé
1939 1976 1986 2004
Surface
- 1212,52 1174,92 1066,20
(ha)
Perte de surface
- - 37,60 108,72
(ha)
Nombre d’année
- 37 10 18
(année)
Perte de surface
3,76 6,04
annuelle (ha/an) - -
46
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Étant donné que le barrage de Ghrib est un barrage très ancien en exploitation durant
plus 78 ans ayant observé une perte de sa capacité à plus de la moitié durant 65 années. A ce
rythme d’alluvionnement, la durée de vie moyenne restante du barrage ne dépassera guère les
70 ans.
À ce titre, il est question d’établir une estimation prédictive de l’envasement du barrage pour
plusieurs périodes en se basant sur le levé bathymétrique de référence, effectué en 1986.
Dans ce volet, deux variantes d’étude prédictives ont été envisagées pour examiner
l’évolution de la quantité des sédiments piégés dans la retenue du barrage :
- la première variante étant la plus pessimiste, qui consiste à exclure le soutirage par
la vidange de demi-fond du barrage lors du passage d’une crue.
47
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Volume de vase
Année (Hm3)
2004 (18 ans) 44,28
La profondeur initiale du barrage est égale à 65 m, mais dans notre cas, on prendra en
compte de la profondeur d’eau après levé de 1986 qui correspond à la valeur de 35 m.
Représenter sur le même graphe, le tracé des valeurs possibles de F cas d’un barrage
type II, selon les données du tableau ci-après :
48
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Tableau III.6 Valeurs possibles de la fonction F pour les quatre types de distribution
(USBR, 1987).
Type
P
I II III IV
0 ∞ ∞ ∞ 0
0,01 596,7 5,568 12,03 0,2023
0,02 277,5 3,758 5,544 0,233
0,05 51,49 2,233 2,057 0,2716
0,1 14,53 1,495 1,013 0,2911
0,15 6,971 1,169 0,6821 0,2932
0,2 4,145 0,9706 0,518 0,2878
0,25 2,766 0,8299 0,4178 0,2781
0,3 1,98 0,7212 0,3486 0,2656
0,35 1,485 0,6323 0,2968 0,2513
0,4 1,149 0,5565 0,2555 0,2355
0,45 0,9076 0,49 0,2212 0,2187
0,5 0,7267 0,4303 0,1917 0,201
0,55 0,586 0,3758 0,1657 0,1826
0,6 0,4732 0,3253 0,1422 0,1637
0,65 0,3805 0,278 0,1207 0,1443
0,7 0,3026 0,2333 0,1008 0,1245
0,75 0,2359 0,1907 0,08204 0,1044
0,8 0,1777 0,15 0,06428 0,08397
0,85 0,1262 0,1107 0,04731 0,633
0,9 0,08011 0,07276 0,03101 0,04239
0,95 0,383 0,0359 0,01527 0,02128
0,98 0,1494 0,01425 0,006057 0,008534
0,99 0,007411 0,007109 0,00302 0,00247
1 0 0 0 0
49
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Figure III.7 Graphe des fonctions adimensionnelles en fonction des profondeurs relatives,
avec les points d’intersection selon méthode de l’USBR
4. Calculer les surfaces de sédiments pour chaque élévation, pour cela, il faut en premier
déterminer les surfaces sédimentaires relatives en utilisant la formule empirique
correspondante au type de distribution du fond sédimentaire du barrage Ghrib.
a 2.487 p0.57 1 p
0.41
Type II (II.1)
Ensuite, calculer les surfaces de sédiment en multipliant les surfaces relatives par la
surface maximale de sédiment.
50
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
5. Calculer les volumes de vase ; pour cela, il y’a lieu de déterminer le pourcentage du
dépôt de sédiments pour chaque profondeur en projetant le pourcentage de profondeur
relative sur la courbe de distribution type II, (Cf.Figure III.6)
Ensuite, calculer les volumes de vase pour chaque profondeur correspondant aux
pourcentages de dépôts obtenus.
Exemple :
Pour 30 ans on a :
51
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Tous les résultats de calcul sont résumés dans les tableaux (Cf. Annexe I et Annexe II).
52
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
53
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
54
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Le soutirage, est un moyen d’entretien qui permet d’éliminer une bonne partie du débit
solide et donc du volume de vase, afin de gagner en capacité et prolonger la durée de vie du
réservoir de quelques années supplémentaires.
Il élimine un pourcentage du volume de vase, estimé entre 30% jusqu'à 70% dans le cas d’un
bon soutirage.
Dans notre étude, on prendra le cas le plus défavorable (30%), pour estimer les volumes et
surfaces du réservoir dans les conditions extrêmes de fonctionnement.
Pour la suite des calculs, ils se feront de la même manière que pour la variante précédente.
Tableau III.8 Volume de la vase pour les différentes périodes considérées (avec le soutirage)
Tableau III.9 Résultats de calcul des niveaux nuls avec le soutirage de la vase
Les résultats du calcul sont résumés dans les tableaux (Cf. Annexe III et Annexe IV).
55
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
436 42
432
36
Elévation en m (côte NGA)
428
424 30
Hauteur (m)
420
24
416
18
412 Levé bathymétrique 1986
396 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Volume (Hm3)
Figure III.15 Evolution du volume de vase entre 1986-2056 avec et sans le soutirage
56
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
Dans la représentation des volumes de vase pour les différentes échéances (périodes), on a
pris en compte la vase accumulée depuis la mise en service du barrage (1939) jusqu'à l’année
prise d’origine (1986) qui est égale à 11,5 Hm3.
On remarque une différence assez prononcée entre les volumes de vase pour les deux
variantes avec et sans soutirage, cet écart et d’autant plus important qu’on avance dans le
temps. Ce résultat permet d’expliquer l’importance du respect des consignes d’exploitation au
passage d’une crue pour assurer la chasse de la vase par un bon soutirage dans le but
d’atténuer le processus d’envasement de la retenue (Remini, et al., 1997) et (Remini, 2000).
Il est bien évident que cette différence de volumes de vase implique une différence
dans la mobilisation des eaux de la capacité utiles entre les deux scénarios comme l’illustre la
figure III.15.
57
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
58
CHAPITRE III : Etude prédictive de l’envasement de la retenue du Ghrib
III.5 CONCLUSION
Ces résultats ont montré qu’en 2056, on aura un barrage presque envasé avec un taux
de 82%, ce qui représente un taux élevé. Cependant, il existe un moyen simple, efficace et
moins onéreux permettant une prolongation considérable de la durée de vie de l’ouvrage.
59
CHAPITRE IV :
Introduction
En raison des conséquences engendrées par le phénomène d’érosion et du transport
solide, il est impératif de prévoir d’une part, des moyens de lutte contre l’érosion à titre
préventif en amont de la retenue sur l’étendu du bassin versant. D’autre part, engager des
mesures qui doivent être prises pour atténuer l’ampleur du phénomène d’alluvionnement des
retenues par des mesures curatives, tels que : le dragage, la surélévation ou le rehaussement
des évacuateurs par des hausses fusibles, la mise en place d’évacuateur de demi fond… etc.
Entre autre, il est utile de valoriser la vase extraite de l’opération de dragage par son
utilisation comme matériau de construction et de revêtement dans les travaux de routes et
chaussés.
Objectifs :
- Endiguer l’évolution des petites ravines au stade de formations en
brisant l’énergie de l’écoulement.
- Retenir une partie des sédiments produits au niveau de la ravine.
Principe :
- Seuil constitué de deux rangées de boutures plantées avec un
garnissage de bouture placées horizontalement.
- Rangée d’herbacées à enracinement puissant plantées au pied du seuil
pour diminuer les risques d’affouillement.
- Stabilisation des atterrissements par des plantations.
60
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
Objectifs :
- Aménagement des ravines dont le stade de développement ne permet
plus d’utiliser le seuil de génie végétal.
- Dissiper l’énergie de l’écoulement et créer un atterrissement de
sédiments.
- Utiliser des techniques alternatives au gabion relativement onéreux.
Principe :
- Réaliser un barrage filtrant en pierres sèches, grillage, sacs plastiques,
pneus.
- Rangées d’herbacées à enracinement profond plantées au pied du seuil
pour limiter les risques d’affouillement.
- Stabilisation des atterrissements par des plantations (espèces
fourragères ou fruitières).
61
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
Figure IV.2 Illustration schématique d’un seuil en génie mécanique et biologique (ANBT,
2008).
La méthode classique de protections des berges se fait par la mise en place de gabions
tout le long des berges.
Figure IV.3 Protection d’un cours d’eau par du gabion compartimenté (ANBT, 2008).
62
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
L’ouvrage de génie civil, représente une étape de lutte contre l’envasement des
retenues.
Il existe deux types d’ouvrage en génie civil qui sont décrits ci-après :
L’objectif de ces ouvrages est de favoriser les dépôts sédimentaires tout en assurant
lors des crues la recharge des nappes.
Les terrains agricoles sous l’influence des épandages sont alors propices à une
intensification de l’agriculture.
Le but de ces moyens est de récupérer une partie de la capacité du barrage perdu par
l’effet du dépôt sédimentaire causé par le phénomène de l’envasement et transports solide, on
cite :
Elle est possible grâce à l’ouverture partielle ou totale des vannes d’un barrage lors du
passage d’une crue, ce qui permet d’exporter ou de chasser une partie des sédiments avant de
se décanter au fond du réservoir par la force du torrent d’eau. Cela permet une réduction
partielle estimée de 30% jusqu’à 70% de la vase permettant d’atténuer l’ampleur du dépôt
dans une retenue.
63
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
La technique du dragage reste une technique onéreuse la moins pratique, elle doit
satisfaire des conditions de faisabilités très précises de géologie et de morphologie du
réservoir, c’est pour cette raison qu’on fait recours au dragage que lorsqu’il représente la
meilleure solution du point de vu technico-économique (Mehdi, 2015).
64
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
1. Dragage hydraulique
Il nécessite une drague suceuse refouleuse et une conduite flottante et terrestre pour
l’évacuation du produit dragué jusqu'à la zone de rejet.
Figure IV.5 Drague suceuse refouleuse, Palm Jebel Ali Island-Dubai (De Nul, 2015).
65
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
2. Dragage mécanique
66
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
67
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
Dans certain cas, la surélévation du seuil libre du barrage par des hausses fusibles reste
une solution intéressante dans la mesure où les autres solutions restent relativement
couteuses.
Il existe plusieurs techniques de surélévation du seuil du barrage selon la nature de
cette surélévation. Parmi ces techniques, on citera la surélévation par l’emplacement de
hausses fusibles, comme l’exemple du barrage du Ghrib.
L’emplacement de 20 hausses fusibles de type labyrinthe avec 2 clapets automatiques
centrales de hauteurs respectives de 4,50 m et 4,00 m, a permis a ce dernière de gagner une
tranche de sa capacité initiale qui était à la base de 280 Hm³, puis elle a atteint les 115,3 Hm³
en 2004 pour passer finalement à un volume de 185,32 Hm³ après la surélévation.
Figure IV.10 Surélévation du barrage Ghrib par des hausses fusibles (Azzi, 2016).
68
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
Les granulats sont habituellement issus des carrières, qui sont de plus en plus
surexploitées et finiront surement par s’épuiser. Dans ce contexte, il s’avère utile de pouvoir
introduire les sédiments de dragage sous forme de granulats dans la fabrication du béton, afin
de couvrir la demande croissante de la filière de fabrication de béton.
A juste titre, (Ben Allal, et al., 2011) ont étudié la valorisation des sédiments de
dragage des ports de Tanger et Larache (Maroc) dans les mortiers par substitution du sable.
Les résultats de cette étude, suite au test de résistance à la compression ont confirmé qu’une
substitution partielle du sable par des sédiments de dragage, des ports de Tanger et de
Larache, dans les mortiers est satisfaisante pour un dosage de 20%.
En Algérie, des études ont été faites concernant la valorisation de la vase issue des
barrages. (Belas, et al., 2011) , ont étudié la valorisation des vases issues du barrage de
Fergoug, dans la composition du béton, en dosages définis substituables au ciment (10 à 15)%
et 20 % de vase par rapport au dosage en masse du ciment.
69
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
C’est en 2004 que l’étude de la fabrication de clinker en utilisant les sédiments a été
entamée par (Dalton., et al., 2004) cité dans (Drang, 2011). En Algérie, pour la production
d’un ciment composé de type CEM II de classe élevée, les cimenteries utilisent une
pouzzolane naturelle. En 2006, Semcha examine la possibilité de fabriquer des pouzzolanes
artificielles à partir de la réutilisation de la vase prélevée à l’état solide, dans la zone de rejet
sur Oued El Hammam (en aval du barrage de Fergoug). La pouzzolane est un liant qui rentre
dans la composition des bétons des routes, pistes d’aéroports et dans la technique des barrages
en BCR (Mihoubi, 1994)
La fraction argileuse présente dans cette vase doit procéder à un traitement thermique
(750°C) pour obtenir la pouzzolane artificielle.
La vase a aussi été sujet d’étude de valorisation dans la composition des briques. (Ben
Allal, et al., 2011) Ont étudié la valorisation des sédiments provenant des ports de Larache et
de Tanger, en substitution partielle de l’argile, comme matière première dans la fabrication
des briques.
Les briques ont été fabriquées à base d’un mélange constitué de 70% de sédiment et
30 % d’argile. Après séchage à l’air libre, broyage et tamisage à un (01) mm, ils ont été
malaxés et moulés puis finalement séchés à une température de 920°C pendant 32 heures.
En Algérie, le sujet a aussi été traité, comme on peut le constaté avec (Semcha, 2006)
dans son étude de valorisation de la vase pour la fabrication des briques autoclaves.
70
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
La vase soustraite à l’état solide, dans la zone de rejet sur Oued El Hammam ainsi que
dans la zone de Mactaa, a tout d’abord été stabilisée au ciment (Portland ordinaire CEM I)
dans des conditions de température, humidité et de pression particulières. Ensuite, elle a été
transformé en brique après broyage, malaxage à sec et humide, moulage et finalement
autoclavage pendant : 6, 15 et 24 heures. Les résultats obtenus aux essais de compression, ont
donnée des valeurs très satisfaisantes et comparables à celles de la brique silico-calcaire.
D’autres travaux de recherche ont été réalisés dans le même sujet dont on site
(Samara, et al., 2009) ; (Lafhaj, et al., 2007) ; (Hamer et Karius, 2002).
La formulation retenue est un mélange de 30% de sédiments avec 70% de sable. Pour
améliorer les caractéristiques mécaniques du matériau traité, des ajouts de ciment ou de chaux
ou une combinaison de ces deux liants ont été effectués.
(Wang, 2011), a traité dans ces travaux l’option d’utilisation des sédiments marins en
couche d’assise de chaussée. Apres une identification des caractéristiques des sédiments, le
potentiel de leurs utilisations en techniques routières est évalué, ainsi que les moyens d’une
éventuelle amélioration de leurs propriétés mécaniques par ajout de ciment, chaux ou cendres
volantes.
71
CHAPITRE IV : Moyens de lutte préventive et curative contre l’alluvionnement et
l’envasement des barrages
IV.4 CONCLUSION
72
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
L’eau est une ressource naturelle précieuse qui devient de plus en plus rare, elle
représente l’élément phare et indispensable pour notre existence. Elle est essentielle à toutes
formes de vie sur terre et combien nécessaire pour toutes activités humaines.
Pour ce faire, il convient de bien identifier la relation de causes à effets qui est à
l’origine pour mieux cerner le phénomène étudié, ensuite de quantifier et d’estimer l’étendue
de la propagation spatiale et temporelle de l’envasement dans les réservoirs de stockage.
Dans cette optique, la présente étude est conduite dans l’objectif de suivre l’évolution
temporelle de l’envasement du barrage du Ghrib, situé dans la wilaya d’Ain Defla. Cet
ouvrage est important pour l’activité agricole dans la plaine du Chéliff, d’une capacité de
stockage initiale de 210 Hm3 en 1939. Sa capacité a régressé considérablement de plus de la
moitié de son volume. Il est exposé à des facteurs accrus de réduction de la capacité de
stockage, notamment pour les années à venir.
Elle est basée sur les données passives du barrage en termes de capacités, hauteurs et
surfaces du plan d’eau, pour dégager des estimations prévisionnelles des taux d’envasement
futur sur la base des taux d’envasement enregistrés par le passé. La finalité de cette prévision
c’est de connaitre la variation et l’évolution de la réduction des capacités volumiques et la
surface du barrage.
Par la mise en œuvre de cette méthode d’approche dans le travail effectué, il nous a été
possible de mettre en évidence les conclusions suivantes:
ANBT. 2008. Agence Nationale des Barrages et Transfères. Etude de protection des bassins
versants des barrages de Oued Fodda, Ghrib et Boughazoul. Alger.
AZZI,F. 2016. Etude de l'expansion de la capacité d'un barrage reservoir par la realisation
d'un deversoir a hausses fusibles (Cas du barrage du Ghrib, W.Ain Defla).mémoir de fin
d'étude. Ecole Nationale Superieure de l'Hydraulique. Blida.
DRANG, T.A. 2011. Valorisation des sédiments marins bretons comme matériaux de
construction.thèse de Doctorat. INSA Rennes. France.
DUTIL, P. 1984. L'érosion en grande culture, revue technique des agriculturs dynamiques,
p. 119. 169. France.
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SELKAOUI- OUKID,O. 2016. Valorisation des sédiments du barrage d'El Merdja Sidi
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SEMCHA,A. 2006. Valorisation des sédiments de dragage: Applications dans le BTP, cas du
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TIGREK,S ., ARAS,T. 2012. Reservoir sediment management. New york : CRC Press.
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phenomenes-sable-sahara.html.
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Ifremer. Dragages et environnement marin. Ifremer. [En ligne] 2008. [Citation : 17 03 2017.]
http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/dossiers/dragages/drag-c21.htm.
Larousse. 2017. Encyclopédie en ligne. Larousse. [En ligne] 2017. [Citation : 24 Mars 2017.]
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/drague/44717.
Index des Auteurs
ABOU-BEKR,N 71
AGOSTINI,F 71
AL-ANSARI,N 34
AMMARI,A 21
AMMARI,M 69,70
A Agence Nationale des Barrages et Transfères (ANBT) 37, 39, 61, 62, 64
ARAS,T 35
AVENARD,JM 18, 35,57
AZMANI,A 69,70
AZZI,F 41, 42, 68
BADRAOUI,A 21
BATUCA,J 19
BELAREDJ,M 69
BELARIBI,O 69
BELAS,N 69
BELMOKHTAR,N 69,70
BEN ALLAL,I 69,70
B BENAMARA,L 69
BENKACI,AT 18
BERGOUT,A 35
BOUCARD,L 71
BOUHAMOU,N 69
BOULVAIN,F 3
BOURABAH,M 71
BOUZID,S 11
CHAPISEAU,C 71
C Comité Française des Barrages et Réservoirs (CFBR) 20
DAHANZADEH,B 34
DALTON,J 70
DAN,G 19
DECHEMI,N 18
D DE NUL 65
DEPELSENAIRE,G 71
DRANG,T 70
DUTIL,P 1,3
EBRAHIMI,F 35
E EIMBERCK,M 6
ELAHCENE,O 11, 12
Fédération Française des Ports de Plaissance (FFPP) 67
F FRAR,I 69,70
GARDNER,K 70
GAVRILOVIC,S 8
G GEORGES,Y 2, 4, 5
GIDDE,M 34
GRECO,T 1
HAGHIABI,A 34
HAJJI,A 21
HAMER,K 71
HAMWI,A 69
HEIDAPOOR,M 34
HEYDARI,M 35
HOSSEINI,K 34
HOSSEIN JAN ZADEH,H 34
HUG,M 11
HYDRODRAGAGE 45, 46
HYDROPLUS 45
IFREMER 65, 67
IMS VERSI-DREDGE 66
I ISL, BUREAU D'INGENIEUR CONSEIL 40
ISSA,E 34
J JORDAAN,Jr 19
KARIUS,V 71
KAVEH,K 34
K KEYKHAH,H 34
KHETTAB,A 18, 57
KNUTSSON,S 34
LABIOD,Z 69
LAFHAJ,Z 71
L LAROUSSE 66
LEBRETON,Jc 11
LEKFIR,A 18
MAGEE,B 70
MAZOUR,M 17
MEBROUKI,A 69
MEHDI,H 10, 24, 64
M MIHOUBI,M.K 70
MOHAMMADZADEH-HABILI,J 34
MOKHTARI,E 14
MOUSAVI,S 34
NEBOIT,R 8
N NIMBALKAR,P.T 34
OTHMAN,F 35
O OUHBA,K 69
P PEMBERTON,L 25, 27, 31, 32, 36
RAMEZ,P 1
REMINI,B 18, 21, 35, 57, 69
R REMINI,W 18, 21
ROOSE,E 17
SADEGHIAN,M.S 35
SAMARA,M 71
SEAGER,T 70
SELKAOUI-OUKID,O 69
SEMCHA,A 70
S SHINDE,,T 34
SKOCZYLAS,F 71
SPEAR,J 70
STAND,I 25, 27, 31, 32, 36
SUNDBORG,A 17
TAIBI,S 71
TIGRELES,S 35
T TIXERONT,J 9
TOUAIBIA,B 1, 4, 5
U United States Bureau of Reclamation (USBR) 20, 25, 26, 27, 29, 34, 49, 51, 59
WANG,D 71
W WEIMER,M 70
ANNEXES
Annexe .I Résultats de calcul de la fonction F pour le cas d’une estimation son le soutirage
Elévation hauteur Originale (1986) 18 ans (S= 44,28) 30 (S=73,8) 50 (S=123) 60 (S=147,6) 70 (S=172,2)
(m) relative surface volume HxA S-V F S-V F S-V F S-V F S-V F
(ha) (hm3) (106 m3)
430,5 1,000 1571,24 198,500 549,934 - - - - - - - - - -
429,5 0,971 1349,84 190,300 472,443 - - - - - - - - - -
428,5 0,943 1267,71 172,200 443,697 - - - - - - - - 0,000 0,000
427,5 0,914 1174,86 165,570 411,201 - - - - - - - - 6,630 0,016
426,5 0,886 1081,30 131,950 378,455 - - - - - - 15,650 0,041 40,250 0,106
425,5 0,857 1022,02 120,010 357,707 - - - - 2,990 0,008 27,590 0,077 52,190 0,146
424,5 0,829 988,45 115,400 345,958 - - - - 7,600 0,022 32,200 0,093 56,800 0,164
423,5 0,800 950,60 112,600 332,710 - - - - 10,400 0,031 35,000 0,105 59,600 0,179
422,5 0,771 891,32 108,000 311,963 - - - - 15,000 0,048 39,600 0,127 64,200 0,206
421,5 0,743 843,47 101,700 295,215 - - - - 21,300 0,072 45,900 0,155 70,500 0,239
420,5 0,714 792,76 97,080 277,467 - - - - 25,920 0,093 50,520 0,182 75,120 0,271
419,5 0,686 732,77 92,500 256,469 - - - - 30,500 0,119 55,100 0,215 79,700 0,311
418,5 0,657 699,92 86,900 244,971 - - - - 36,100 0,147 60,700 0,248 85,300 0,348
417,5 0,629 678,49 81,980 237,472 - - - - 41,020 0,173 65,620 0,276 90,220 0,380
416,5 0,600 651,35 75,000 227,973 - - - - 48,000 0,211 72,600 0,318 97,200 0,426
415,5 0,571 624,93 68,870 218,724 - - 4,930 0,023 54,130 0,247 78,730 0,360 103,330 0,472
414,5 0,543 599,93 65,100 209,975 - - 8,700 0,041 57,900 0,276 82,500 0,393 107,100 0,510
413,5 0,514 578,50 62,600 202,476 - - 11,200 0,055 60,400 0,298 85,000 0,420 109,600 0,541
412,5 0,486 547,08 59,050 191,477 - - 14,750 0,077 63,950 0,334 88,550 0,462 113,150 0,591
411,5 0,457 529,94 55,200 185,478 - - 18,600 0,100 67,800 0,366 92,400 0,498 117,000 0,631
410,5 0,429 504,94 50,300 176,729 - - 23,500 0,133 72,700 0,411 97,300 0,551 121,900 0,690
409,5 0,400 477,09 43,780 166,980 0,500 0,003 30,020 0,180 79,220 0,474 103,820 0,622 128,420 0,769
408,5 0,371 433,52 38,990 151,732 5,290 0,035 34,810 0,229 84,010 0,554 108,610 0,716 133,210 0,878
407,5 0,343 373,53 33,800 130,734 10,480 0,080 40,000 0,306 89,200 0,682 113,800 0,870 138,400 1,059
406,5 0,314 322,10 29,120 112,736 15,160 0,134 44,680 0,396 93,880 0,833 118,480 1,051 143,080 1,269
405,5 0,286 280,68 25,010 98,238 19,270 0,196 48,790 0,497 97,990 0,997 122,590 1,248 147,190 1,498
404,5 0,257 239,97 20,750 83,990 23,530 0,280 53,050 0,632 102,250 1,217 126,850 1,510 151,450 1,803
403,5 0,229 191,41 17,050 66,992 27,230 0,406 56,750 0,847 105,950 1,582 130,550 1,949 155,150 2,316
402,5 0,200 172,84 13,400 60,493 30,880 0,510 60,400 0,998 109,600 1,812 134,200 2,218 158,800 2,625
401,5 0,171 139,98 11,200 48,994 33,080 0,675 62,600 1,278 111,800 2,282 136,400 2,784 161,000 3,286
400,5 0,143 112,13 7,600 39,245 36,680 0,935 66,200 1,687 115,400 2,940 140,000 3,567 164,600 4,194
399,5 0,114 72,85 4,450 25,497 39,830 1,562 69,350 2,720 118,550 4,650 143,150 5,614 167,750 6,579
398,5 0,086 38,57 2,600 13,498 41,680 3,088 71,200 5,275 120,400 8,920 145,000 10,742 169,600 12,564
397,5 0,057 19,28 0,980 6,749 43,300 6,416 72,820 10,789 122,020 18,079 146,620 21,724 171,220 25,369
396,5 0,029 5,12 0,010 1,792 44,270 24,704 73,790 41,177 122,990 68,633 147,590 82,360 172,190 96,088
395,5 0,000 0,20 0,001 0,070 44,279 632,557 73,799 1054,271 122,999 1757,129 147,599 2108,557 172,199 2459,986
Annexe.II Résultats de calcul des Capacités-Surfaces pour le cas d’une estimation sans le soutirage
Elévation surface volume Surface Volume Surface Capacité Surface Volume Surface Capacité Surface Volume Surface Capacité Surface Volume Surface Capacité
profondeur surface
(m) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3) (ha) (hm3)
430,5 1571,24 198,500 1,000 0,000 0,00 51,660 1571,24 146,840 0,00 86,100 1571,24 112,400 0,00 103,320 1571,24 95,180 0,00 120,54 1571,24 77,960
429,5 1349,83 190,300 0,971 0,569 54,49 50,627 1295,34 139,673 128,10 84,378 1221,73 105,922 179,75 101,254 1170,08 89,046 227,74 118,1292 1122,09 72,171
428,5 1267,71 172,200 0,943 0,744 71,18 50,110 1196,52 122,090 167,34 83,517 1100,37 88,683 234,80 100,220 1032,91 71,980 297,49 116,9238 970,22 55,276
427,5 1174,86 165,570 0,914 0,863 82,60 49,077 1092,26 116,493 194,16 81,795 980,69 83,775 272,44 98,154 902,41 67,416 345,18 114,513 829,68 51,057
426,5 1081,30 131,950 0,886 0,954 91,27 48,044 990,03 83,906 214,55 80,073 866,75 51,877 301,05 96,088 780,25 35,862 381,43 112,1022 699,87 19,848
425,5 1022,02 120,010 0,857 1,026 98,16 45,461 923,86 74,549 230,75 75,768 791,27 44,242 323,79 90,922 698,23 29,088 410,23 106,0752 611,79 13,935
424,5 988,45 115,400 0,829 1,084 103,76 43,911 884,70 71,489 243,91 73,185 744,55 42,215 342,24 87,822 646,21 27,578 433,61 102,459 554,84 12,941
423,5 950,60 112,600 0,800 1,132 108,34 42,878 842,26 69,722 254,67 71,463 695,93 41,137 357,35 85,756 593,25 26,844 452,76 100,0482 497,84 12,552
422,5 891,32 108,000 0,771 1,171 112,08 41,328 779,24 66,672 263,49 68,880 627,84 39,120 369,71 82,656 521,61 25,344 468,42 96,432 422,90 11,568
421,5 843,47 101,700 0,743 1,203 115,13 39,262 728,34 62,438 270,64 65,436 572,83 36,264 379,75 78,523 463,72 23,177 481,14 91,6104 362,33 10,090
420,5 792,76 97,080 0,714 1,228 117,55 37,195 675,21 59,885 276,34 61,992 516,42 35,088 387,75 74,390 405,02 22,690 491,27 86,7888 301,49 10,291
419,5 732,77 92,500 0,686 1,248 119,42 35,129 613,34 57,371 280,74 58,548 452,03 33,952 393,93 70,258 338,84 22,242 499,10 81,9672 233,67 10,533
418,5 699,92 86,900 0,657 1,262 120,80 33,579 579,12 53,321 283,96 55,965 415,95 30,935 398,45 67,158 301,47 19,742 504,83 78,351 195,09 8,549
417,5 678,49 81,980 0,629 1,272 121,70 32,029 556,79 49,951 286,10 53,382 392,39 28,598 401,44 64,058 277,05 17,922 508,62 74,7348 169,87 7,245
416,5 651,35 75,000 0,600 1,277 122,17 30,479 529,18 44,521 287,20 50,799 364,15 24,201 403,00 60,959 248,36 14,041 510,59 71,1186 140,76 3,881
415,5 624,93 68,870 0,571 1,277 122,23 27,896 502,69 40,974 287,34 46,494 337,58 22,376 403,19 55,793 221,74 13,077 510,83 65,0916 114,09 3,778
414,5 599,93 65,100 0,543 1,274 121,89 25,830 478,03 39,270 286,54 43,050 313,38 22,050 402,07 51,660 197,86 13,440 509,42 60,27 90,51 4,830
413,5 578,50 62,600 0,514 1,266 121,17 24,280 457,33 38,320 284,84 40,467 293,66 22,133 399,68 48,560 178,82 14,040 506,39 56,6538 72,11 5,946
412,5 547,08 59,050 0,486 1,255 120,07 22,214 427,01 36,836 282,25 37,023 264,83 22,027 396,04 44,428 151,04 14,622 501,78 51,8322 45,30 7,218
411,5 529,94 55,200 0,457 1,239 118,59 20,147 411,35 35,053 278,77 33,579 251,16 21,621 391,16 40,295 138,77 14,905 495,60 47,0106 34,34 8,189
410,5 504,94 50,300 0,429 1,220 116,73 19,114 388,21 31,186 274,42 31,857 230,52 18,443 385,05 38,228 119,89 12,072 487,85 44,5998 17,09 5,700
409,5 477,09 43,780 0,400 1,196 114,50 17,048 362,59 26,732 269,16 28,413 207,92 15,367 377,68 34,096 99,40 9,684 478,52 39,7782 -1,43 4,002
408,5 433,52 38,990 0,371 1,169 111,88 14,981 321,64 24,009 263,00 24,969 170,52 14,021 369,03 29,963 64,49 9,027 467,56 34,9566 -34,04 4,033
407,8 399,95 34,000 0,351 1,147 109,80 13,948 290,15 20,052 258,13 23,247 141,82 10,753 362,19 27,896 37,76 6,104 399,95 34,000 0,00 0,000
407,5 373,53 33,800 0,343 1,137 108,85 13,432 264,67 20,368 255,89 22,386 117,64 11,414 359,06 26,863 14,47 6,937 373,53 33,800 0,00 0,000
406,5 322,10 29,120 0,314 1,101 105,41 11,365 216,69 17,755 247,80 18,942 74,31 10,178 347,70 22,730 -25,59 6,390 322,10 29,120 0,00 0,000
406,1 315,67 27,100 0,303 1,086 103,91 10,849 211,76 16,251 244,27 18,081 71,40 9,019 315,67 27,100 0,00 0,000 315,67 27,100 0,00 0,000
405,5 280,68 25,010 0,286 1,061 101,52 9,815 179,16 15,195 238,65 16,359 42,03 8,651 280,68 25,010 0,00 0,000 280,68 25,010 0,00 0,000
404,5 239,97 20,750 0,257 1,015 97,15 8,266 142,82 12,484 228,39 13,776 11,58 6,974 239,97 20,750 0,00 0,000 239,97 20,750 0,00 0,000
404,3 224,97 19,500 0,251 1,005 96,22 7,749 128,75 11,751 224,97 19,500 0,00 0,000 224,97 19,500 0,00 0,000 224,97 19,500 0,00 0,000
403,5 191,41 17,050 0,229 0,964 92,26 7,232 99,14 9,818 191,41 17,050 0,00 0,000 191,41 17,050 0,00 0,000 191,41 17,050 0,00 0,000
402,5 172,84 13,400 0,200 0,907 86,78 5,683 86,05 7,717 172,84 13,400 0,00 0,000 172,84 13,400 0,00 0,000 172,84 13,400 0,00 0,000
401,5 139,98 11,200 0,171 0,843 80,64 4,649 59,35 6,551 139,98 11,200 0,00 0,000 139,98 11,200 0,00 0,000 139,98 11,200 0,00 0,000
400,5 112,13 7,600 0,143 0,770 73,69 3,616 38,44 3,984 112,13 7,600 0,00 0,000 112,13 7,600 0,00 0,000 112,13 7,600 0,00 0,000
400,3 95,70 6,100 0,137 0,754 95,70 6,100 0,00 0,000 95,70 6,100 0,00 0,000 95,70 6,100 0,00 0,000 95,70 6,100 0,00 0,000
399,5 72,85 4,450 0,114 0,687 72,85 4,450 0,00 0,000 72,85 4,450 0,00 0,000 72,85 4,450 0,00 0,000 72,85 4,450 0,00 0,000
398,5 38,57 2,600 0,086 0,591 38,57 2,600 0,00 0,000 38,57 2,600 0,00 0,000 38,57 2,600 0,00 0,000 38,57 2,600 0,00 0,000
397,5 19,28 0,980 0,057 0,475 19,28 0,980 0,00 0,000 19,28 0,980 0,00 0,000 19,28 0,980 0,00 0,000 19,28 0,980 0,00 0,000
396,5 5,12 0,010 0,029 0,324 5,12 0,010 0,00 0,000 5,12 0,010 0,00 0,000 5,12 0,010 0,00 0,000 5,12 0,010 0,00 0,000
395,5 0,20 0,001 0,000 0,000 0,20 0,001 0,00 0,000 0,20 0,001 0,00 0,000 0,20 0,001 0,00 0,000 0,20 0,001 0,00 0,000
Annexe.V Courbes Capacité-Hauteur-Surface du barrage du Ghrib de l’année 1986