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Présenté par
Sous la direction de
M me .BOUKEZZI.Y
www.geniecivilpro.blogspot.com
Promotion 2006
Remerciements
Nous remercions avant tout le Dieu de nous avoir gardé en bonne santé afin de
mener à bien ce projet de fin d’étude. Nous remercions également nos familles pour les
sacrifices qu’elles ont fait pour que nous terminions nos études.
Nous sommes aussi reconnaissants à l’ENTP, notre école, pour les moyens qui ont
été mis à notre disposition durant toute la durée de la formation.
Nous remercions aussi tous nos amis pour leurs aides, leurs patiences, leurs
compréhensions et leurs encouragements, particulièrement M. ABASSI Moussa.
Dédicaces
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du
fond du cœur à ceux qui j’aime jusqu’à les frontières de l’imagination ;
Ma chère mère, mon cher père, sans eux, je n’aurais pas abouti à ce
stade d’étude, que Dieu puisse m’aider à les honorer, les servir et les
combler.
A toute ma famille :
A mes frères.
A mes sœurs.
Ahmedbey Abdelheq
Dédicaces
À… Ma chère mère, Fatma
À qui je lui souhaite une bonne continuation des études supérieures, à mon
Brahim, abdelah…
Adel, Mer Aek, Foued, BH Nabil, Hamza, Majid, Amar, Memmo Med, Amin,
YAHIAOUI Yahia
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I : INTRODUCTION 1
CHAPITRE II : GENERALITES 2
II.1- Présentation du projet 2
II.2- Règlement utilisés 2
II.3- Matériaux 3
CHAPITRE III : CONCEPTION DE L'OUVRAGE 5
III.1- Conception architecturale 5
III.2- Conception structurale 5
2-1/ Superstructure horizontale 5
2-2/ Superstructure verticale 6
III.3- Conception parasismique 7
III.4- Conception des escaliers 7
CHAPITRE IV : EVALUATION DES ACTIONS 8
IV.1- Actions permanentes 8
IV.2- Actions variables 11
2.1- Charge climatiques 11
2.1.1- Effet du vent 11
2.1.2- Effet de la neige 30
2.1.3- Effet de la variation de la température 30
CHAPITRE V :PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS 31
V.1- Introduction 31
V.2- Principe de calcul 31
V.3- Vérification de solive de niveau terrasse 32
V.4- Vérification de solive de niveau courant 35
V.5- Vérification des poutres principale de niveaux terrasse 39
V.6- Vérification des poutres principale de niveaux courant 41
V.7- Pré dimensionnement des poteaux 45
V.8- Pré dimensionnement des escaliers 48
CHAPITRE VI: ETUDE SISMIQUE 51
VI.1- Introduction 51
VI.2- Méthodes statiques équivalentes 51
VI.3- Principe de la méthode 51
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I
INTRODUCTION
Dans l’idéologie constructive de la fin de ce siècle l’acier reste encore loin d’occuper dans la
construction la place qui, au regard de ses vertus, doit être la sienne.
Actuellement l’Algérie reste parmis les payés qui se basé essentiellement sur le matériaux
béton dans leurs constructions, par ailleurs l’utilisation de la charpente métallique est limitée,
malgré que les constructions en charpente métallique présente de nombreux avantages :
- L’industrialisation totale c'est-à-dire la possibilité du pré fabriquer intégralement des bâtiments
en atelier, avec une grande précision et une grande rapidité. Le montage sur site par boulonnage,
est une grande simplicité.
-La possibilité du transport .en raison de sa légèreté .qui permet de transporter loin, en
Particulier à l’exportation.
-La grande résistance de l’acier à la traction permet de franchir de grandes portées.
-La tenue au séisme est bonne, du fait de la ductilité de l’acier.
-Les transformations, adaptations, répétition, surélévations ultérieures d’un ouvrage sont
aisément réalisables.
-possibilité architecturales, plus étendue qu’en béton.
Par contre, les principaux inconvénients de l'acier sont : sa corrodabilité et sa faible
résistance au feu.
En effet, on reproche à l'acier d'avoir un mauvais comportement et de s'écrouler rapidement sous
l'action du feu .A cet effet, des protections sont nécessaires.
Ce problème de la sécurité incendie dans les constructions en acier est abordé dans ce projet.
Par ailleurs ,il est indispensable pour un bâtiment administratif d'étudier ses échanges thermique,en
vue d'assurer le confort thermique du personnel et par conséquent,sa rentabilité,cette étude est
caractérisée par le choix des matériaux constituant les murs et la toiture.
Pour la première fois, une étude thermique est abordée dans ce projet.
ENTP 2006 1
CHAPITRE II GENERALITES
CHAPITRE II
GENERALITES
II.1. PRESENTATION DU PROJET :
Notre projet de fin d’étude consiste a étudier un bâtiment R+4, en charpente métallique, à usage
administratif.
Etant donnée qu’on reproche à l’acier d’avoir un mauvais comportement sous l’action du feu, le
problème de la sécurité incendie est abordé.
Par ailleurs, il est indispensable pour un bâtiment administratif d’étudier ces échanges thermiques
en vue d’assurer le confort thermique des occupants d’où l’étude thermique du bâtiment.
Notre bâtiment est de la forme rectangulaire en vue plan dans les dimension suivent :
Longueur total L = 16,8m
Largeur total l = 16m
Hauteur totale Ht = 17m
Hauteur de l’acrotère Ha = 0.6 m
Hauteur d’étage hé = 3,4m
Hauteur du RDC Hrdc = 3,4m
Portées dans le sens longitudinal d’un travée : 5.6m
Portées dans le sens transversal d’un travée : 4m
Données concernant le site:
le bâtiment sera implanté sur un sol meuble avec une contrant admissible : σ sol =2,5bar.
Le site est classé dans la zone sismique C a.
II.2-REGLEMENTS UTILISES :
ENTP 2006 2
CHAPITRE II GENERALITES
II.3- MATERIAUX :
Pour notre projet, on a choisir les matériaux de constructions suivants :
3.1-aciers de construction pour les éléments de structure:
Pour la réalisation de notre structure on a utilisé des aciers de construction laminés à chaud.
La nuance d’acier utilisée est de la E24 de qualité 2 et 3 , il utilisée pour toute structure de
bâtiment.
Qui a comme caractéristiques :
9
poids volumiques ρ = 7850 daN/m3
9 Coefficient de poisson : ν = 0,3
ENTP 2006 3
CHAPITRE II GENERALITES
3.3-béton armé:
3.3.1- le béton :
C’est un matériau constitue par le mélange de ciment avec granulats ( sable et pierraille )
et de l’eau, tout ces composantes intervient dans la résistance du mélange ( béton ) ,
on utilise ce matériau a cause de sa résistance à la compression mieux qu’à l’effort de traction
la résistance a la compression du béton est de l’ordre de 20 à 40 Mpa par contre ça résistance a la
traction est de l’ordre de 2 à 4 Mpa.
Le béton armé c’est l’association de béton avec l’acier pour augmenter ça résistance à la
traction (la résistance de béton à la traction est très faible) ; l’acier est d’une résistance à la traction
de l’ordre de 200 à 500 Mpa (a savoir sa nuance).
L’utilisation du béton dans notre structure est pour la réalisation des fondations et de
plancher …etc
On à utiliser un béton CPA dosé à 350 Kg / m3dont les caractéristiques suivant :
9 la résistance caractéristique à la compression : fc28 = 2,5 dan / mm2.
9 la résistance caractéristique à la traction : ft28=0,06 fc28 +0,6=0,21 dan / mm2.
9 poids volumique : ρ =2500 dan / m3 .
9 module d’élasticité : E =1400 dan / mm2 .
3.3.2-Acier de ferraillage :
pour le ferraillage des planchers on a utilisé des treillis à soudés de type HA et de nuance TSHA
dont les caractéristiques sont :
9 Module d’élasticité longitudinal : E = 2,1 . 104 dan / mm2.
9 Contrainte limite d’élasticité : fe = 50 dan / mm2.
- pour le ferraillage des fondations on a utilisé des barres d’acier HA type 1 de nuance FeE40 dont
la contrainte limite d’élasticité est : fe = 40 dan / mm2.
ENTP 2006 4
CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE
CHPITRE III
CONCEPTION DE L’OUVRAGE
Après avoir les qualités intrinsèques du matériau acier et d’une structure métallique, il faut
se pencher sur les différents critères dont le choix, par le maître de l’ouvrage, l’architecte ou
l’ingénieur, peut influencer la conception de projet et la réalisation de l’ouvrage .certains critères
sont liés à la l’aptitude au service de la halle ou du bâtiment
(Utilisation des surface ou des volumes, fonctionnement, confort,etc.), alors que d’autres sont liés
plus directement à la sécurité structurale de la charpente (capacité portante, résistance au feu ,
etc.).Enfin, les facteurs liés à l’économie de la construction et à l’impact sur l’environnement
doivent être pris en compte durant toutes les phases de existante de l’ouvrage.
2.1/Structure horizontale :
On désigne par structure horizontale les planchers courants et le plancher terrasse.
2.1.1- plancher courant :
Pour notre bâtiment, concernant les planchers courants on a choisi des planchers mixtes à dalle
collaborant dont la composition est illustrée sur la figure III.1.
Les bacs aciers sont de type TN40.
L’épaisseur total de la dalle BA y compris l’onde , varie entre 7 et 15cm.
Les planchers reposent sur un ensemble de poutres et solives métalliques.
La liaison entre la dalle, le bac en acier collaborant et la structure porteuse est assurée par des
connecteurs.
Les planchers mixtes à dalle collaborant étant la solution la plus économique et la plus judicieuse
techniquement.
ENTP 2006 5
CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE
Poutre solive
Poutre maîtresse
Figure III-1 : constitution d’un plancher collaborant
2.2/structure verticales :
a) systèmes de stabilités :
la stabilité d’ensemble est assurée de la manière suivante(figure III-2 et III-3 1et2)
a .1-dans la direction transversale : la stabilité est assurée par des portiques autos tables ductiles
sur 4 travées avec poteaux doublement appuys en pied.
a .2-dans la direction longitudinale : la stabilité est assurée par des portiques autos tables ductiles
sur 1 travée avec poteaux appuys (appuis double) en pied et des palées en Vau milieu .
5,6m 5,6m 5,6m
PL
4m
Direction transversale
PT PT 4m
4m
PL 4m
Direction longitudinale
FigureIII-2:système de contreventement vertical
PT : portique transversal
PL : portique longitudinal
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CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE
3.4 m
3.4 m
3.4 m
3.4 m
3.4 m
L’action sismiques est une action accidentelle a laquelle peut être soumise une structure située en
zone sismique au mois une seul fois dans sa vie.
La conception structurale de notre bâtiment est parasismique au sens du
RPA 99 (Version 2003).en effet,l'ouvrage présente :
1. une régularité en plan.
2. une régularité en élévation.
Les escaliers sont des structures accessoire qui permettent l’accès aux différents niveaux du
bâtiment .ils sont en structure métalliques les marchés en tôle, revêtues avec du béton et carrelage.
Pour chaque étage les escaliers composent de deux volets de marches portées par un limon.
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
CHAPITRE IV
EVALUATION DES ACTIONS
IV.1- ACTIONS PERMANENTES:
Dans les charges permanentes, il ya essentiellement le poids propre des éléments
structuraux, des cloisons, et les équipements fixes.
1.1- Plancher terrasse inaccessible :
Protection en gravillon roulés (5cm) 0,05×1700 = 85 daN/ m²
Etanchéité multicouches(2cm) 12 daN/ m²
Béton de pente (10cm) 0,10×2200 = 220 daN/ m²
Isolation thermique au liége (bloc de liège) (4cm) 0,04×400 = 16 daN/ m²
Dalle en béton arme (8cm) 2500×0.08 = 200 daN/m²
TN40 10daN/ m²
Faux plafond 10 daN/ m²
G=553daN/m²
Q =100daN/m²
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
G= 405daN/m²
Q=250 daN/m²
Lame d'air
Ext. Int.
Figure1.3-cloisons extérieurs
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
G=172. 5 kg/mL
1.5- Escaliers :
1.5.1.Volée : Figure 1.4 : Acrotère
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
IV.2-ACTION VARIABLEES :
2.1-Charges climatiques :
2.1.1-Effet du vent :
Introduction :
La surface terrestre est caractérisée par le mouvement des masses d’air qui résultent des différents
niveaux d’absorption de l’énergie solaire, provocant ainsi différents niveaux de réchauffement et
de pression dans l’atmosphère.
Le déplacement de l’air tend à éliminer ces déséquilibres de pression, produisant ainsi ce que l’on
appelle le vent.
Par ailleurs, le relief terrestre conditionne également la circulation des vents .Pour notre site, qui
est prés de la zone côtière, le vent est généralement modéré.
Les estimations quantitatives de l’effet du vent se feront à la base du règlement Algérien NVA 99 .
Le calcul :
On doit considérer que notre bâtiment est séparé de l’autre structure voisine et cela pour les causes
suivantes:
- manque de données sur la construction voisine (la géométrie ; la durée de sa Construction..)
- un plus de sécurité.
Le calcul doit être effectué séparément pour les deux directions du vent , qui sont
Perpendiculaires aux parois de la construction (fig : I) .
Pour des raisons de symétrie de notre bâtiment on va étudier une face pour chaque
direction du vent.
• La direction V1 du vent : perpendiculaire à la façade principale.
• La direction V2 du vent : parallèle à la façade principale.
0.6m
V2
17m
V1
16m
16.8m
Fig:I
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11
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
L’effet du vent sera évalué par le calcul de la force résultante R qui se décompose en deux forces
(voir fig II) :
Une force globale horizontale Fw qui correspond à la résultante des forces horizontales
agissantes sur les parois verticales de la construction et de la composante horizontale appliquée à
la toiture.
Une force de soulèvement Fu qui représente la composante verticale des forces
appliquées à la toiture.
FU
R
Vent FW
Où:
- qj : (daN/m²) est la pression du vent qui s’exerce sur un élément de surface j.
- Sj : (m²) est l’aire de l’élément de surface j.
- Ffrj : (daN) désigne les forces de frottement éventuelles.
a)Données relatives au site :
- Site plat : coefficient de topographie CT=1 (tabl 2.5).
- Zone de vent I : (annexe I)
-Qréf =375 N/m² (ch2, form3.2)
-Vréf = 25 m/s
- Catégorie de terrain : IV (tabl 2.4)
-KT = 0,24 (facteur de terrain)
-z0 = 1m (paramètre de rugosité)
-zmin =16m (hauteur minimale).
ε = 0,46
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
ENTP 2006
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
0.6m
4
2 17m
RDC
FigureIII : Répartition de la pression dynamique
7 xKT
+
2 2
Ce=Ct(z) x Cr(z) x 1
Cr ( Z ) xCT ( Z )
-Cr : coefficient de rugosité :
Z
Cr(Z) =KT x Ln( ) pour Zmin ≤ Z ≤ 200m (ch2,2.15)
Z0
Z
Cr(Z) =KT x Ln( ) pour Z ≤ Zmin
Z0
Z: la hauteur considéré (Z=17m).
Pour notre cas zmin =16m ≤ z ≤ 200m, donc on utilisera la 1ére formule.
Les résultats sont représentés dans le tableau suivant :
niveau h(m) Z(m) Cr CT Ce qdyn(dan/m 2 )
RDC 3.4 1.7 0.127 1 0.229 8.58
1 3.4 5.1 0.391 1 0.809 30.33
2 3.4 8.5 0.513 1 1.12 42
3 3.4 11.9 0.594 1 1.35 50.62
4 3.4 15.3 0.654 1 1.52 57
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
16m
Figure (III) : Répartition de la pression dynamique
Direction V1 du vent :
Coefficient de pression extérieur CPe :
a. Parois verticales :
Pour le calcul des valeurs de Cpe on se réfère au (§1.1.2 chap5) :
Cpe = Cpe.1 si S ≤ 1 m2
Cpe = Cpe.10 si S ≥ 10 m2
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
16m
d =16m
e/5 =3.36m
h 17m
A' B'
D E b =16.8m
Vue en élévation
A' B'
Vue en plan
D E
-0.3
Vent
+0.8
A/ B/
-0.8
-1.0
3,36 m 12,64 m
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16
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
b. Terrasse :
La hauteur de l’acrotère hp= 0.6m..
Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°.
Selon (§1.1.5 chap5) les différentes zones de pression F,G,H et I sont représentées sur la figure .
d=16m
e/4=4.2m Acrotère
F
hp=0.6m
Vent I
G H b=16.8m h=17m
e/4=4.2m F
e/10
e/2
F G H I
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
e/4 F
4 ,2m -1.52
Vent I
G H b
=16.8
8,4m -1.02 -0.7 +-0.2
e/4 F
4,2m -1.52
e/10
e/2
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
(R+2)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
(R+3)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
(R+4)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
Toiture :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
-125.76/-98.65
-81
-54
71 F/G H I -60
4
63 3 -53
V1
52 D 2 E -44
38 1 -32
12 RDC -10
16m
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20
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
Actions d’ensemble :
Zone NIVEAU S(m²) qj(daN/m²) Ffr(dan/ m²) FW(dan) FU(dan)
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21
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
849.1dan
849,1dan -18652.88dan 4
779,98dan 3
686,31dan
2
559,5dan
1
362,44dan
RDC
8,4m 1.68m
FW
ENTP 2006
22
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
Direction V2 du vent :
On suit les mêmes étapes que pour la direction V1.
coefficient de pression extérieure CPe :
a. Parois verticales :
b=16m. ;d=16,8m. ; e=16m
d>e . la paroi est divisée en 3 zones de pression A,B,C,D et E qui sont illustrées sur la figure
suivante.
d=16.8m e=16m
e/5 d=16.8m
Vent D b=16m
E h=17m
A B C
A' B C
-la surface de la paroi considérée S= 16.8×17 = 285.6m²≥ 10m². Selon la formule (5.1) donc
Cpe = Cpe.10
-D’après le tableau (5.1) on a :
A B C D E
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
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23
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
-1.0
-0.8
-0.5
A B C
-0.5
-0.8
-1.0
d=16.8m
e/4 F
Acrotère
Vent I
G H
hp
b=16m
h=17m
e/4 F
e/10
e/2 Figure (III) : légende pour la terrasse
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24
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
F G H I
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
8m
-1.52
4m
4m -1.52
16.8m
ENTP 2006
25
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
RDC+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
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26
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
(R+4)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)
-126/-99
-82
-55
71 F/G H 4 I -56
63 3 -53
V2 52 D 2 E -44
38 1 -32
11 RDC -9
16.8m
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CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
ENTP 2006
28
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
797,54dan -17506,95dan 4
731,71dan 3
641,95dan
2
520.64da
1
RDC
294,33dan
8m 1.6m
FW
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29
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS
2.1.2-effet de la neige :
• charge de neige sur les toitures :
La charge caractéristique de neige S par unité de surface en projection horizontale de toitures ou
de toute autre surface soumise à l’accumulation de la neige s’obtient par la formule suivante :
s = µ sK [KN / m ]
2
µ =0,8
H = 100m.
= 14 kg / m 2
s = µ sK=0.8x14 =11,2dan/ m2
2.1.3-effet de la variation de la température:
On doit tenir compte des effets de la dilatation thermique chaque fois qu'ils risquent
d'engendré des efforts anormaux dans les éléments de la charpente métallique st de produire des
désordres dans les appuis et dans les éléments exposés a l air libre (variation plus élevé de gradient
thermique)
Pour notre structure ;on n'a pas pris en compte l'effet de la température pour les justification
suivantes :
a- la longueur minimale pour la quelle on doit tenir compte l'effet thermique est de 50m,
et celle de notre cas est de: 16,8m
b- notre charpente n'est pas exposée à l'air libre (effet de masque)
c- la zone d'implantation (ORAN) a une faible variation de température.
ENTP 2006 30
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
CHAPITRE V
PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
V.1- INTRODUCTION :
Les présentes règles ont pour but de codifier les méthodes de calcul applicables à l'étude
des projets de constructions en acier.
L'application de ces règles conduit pour les différents éléments des constructions à un
degré de sécurité sensiblement homogène pour les différents modes de sollicitations et les
différents types de constructions.
Les éléments secondaires sont destinés à reprendre la sollicitation, comme les vent par
exemple, et à assurer la stabilité basée sur la RDM et les règles CM66.
V.2-PRINCIPE DE CALCUL:
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E N T P 2 0 0 6 31
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Portée de la solive……………………………….……..........L=5,6m
Distance entre l'axe des solives …….………………………Lc=1m
L'inclinaison de plancher…..………..………………………α=0°
G=553 kg/ml
Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=100 kg/m2 Q= (100+11.2) x1=111,2 kg/ml
charge de neige N0=11,2 kg/m2
Q+N0 = 111,2 kg/ml
4 17 5
Charge pondérée : G + (Q+N0) Charge non pondérée G+Q + N 0
3 12 3
894,86 kg/ml 671,66 kg/ml
E N T P 2 0 0 6 32
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
IPE 220 26,2 33,4 220 110 5,9 2772 205 252 37,3 9,11 2,48
ql 2 921,06.5,62
σf= = =14,32 dan/mm2 ≤ σ e =24dan/mm2
8wx 8.(252)
La condition est vérifiée.
b-La vérification des contraintes (flexion-retrait) :
f
d G Axe neutre
h
B
S=A+ = 86,73 cm2 (n : coéff. d’équivalence = 15)
n
bt t + h
d= . =9,22 cm
n 2S
h
v= +d=20,22 cm
2
h
v’= +t-d=9,78 cm
2
IB B t+h
I=I A +Ad 2 + + ( -d) 2 =7677,50 cm4
n n 2
M=361055 daN .cm
E N T P 2 0 0 6 33
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Contraintes de flexion :
Mv
σa = = +960,01 daN/cm2
I
M
σ a, = (v'−t ) = -84,50 daN/cm2
I
Mv,
σ d, 2 = = -30,96 daN/cm2
nI
M
σ b, 1 = (v'−t ) = -5,63 daN/cm2
nI
Effort tranchant :
ql 2603 , 41
T= = 2603,41 daN τ= =2 < 0,6 σ e =14,40 daN/mm2
2 220 x 5 , 9
E N T P 2 0 0 6 34
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
E N T P 2 0 0 6 35
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
IPE 220 26,2 33,4 220 110 5,9 2772 205 252 37,3 9,11 2,48
915 × 5,62
σf= =14,23dan/mm2 < σ e =24dan/mm2
8.(252)
Alors cette condition est vérifiée.
b/La vérification des contraintes (flexion-retrait) :
f
d G Axe neutre
h
B
S=A+ = 86,73 cm2 (n : coéff. d’équivalence = 15)
n
bt t + h
d= . =9,22 cm
n 2S
h
v= +d=20,22 cm
2
h
v’= +t-d=9,78 cm
2
IB B t+h
I=I A +Ad 2 + + ( -d) 2 =7677,50 cm4
n n 2
M=358680 daN.cm
E N T P 2 0 0 6 36
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Contraintes de flexion :
Mv
σa = = +944,64 daN/cm2
I
M
σ a, = (v'−t ) = -83,15 daN/cm2
I
Mv,
σ d, 2 = = -30,46 daN/cm2
nI
M
σ b, 1 = (v'−t ) = -5,54 daN/cm2
nI
Effort tranchant :
ql
T= = 2562 daN
2
2562
τ= =1,97 < 0,6 σ e =14,40 daN/mm2
220 x5,9
Contraintes additionnelles de retrait :
h+t
β= = 15 cm
2
IA
α= = 5,53 cm
Aβ
BEa eβA
K+ =17,50
nI A A + BI A + BAβ 2
h
y1 = + α = 16,53 cm
2
y2 = y1 + t = 24,53 cm
E a є=2,1.10 6 .2.10 -4 =420 daN/cm2
E N T P 2 0 0 6 37
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
E N T P 2 0 0 6 38
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
G=3243.52 kg/ml
Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=100 kg/m2 Q=(100+11.2)x5.6=622.72kg/ml
charge de neige N0=11,2 kg/m2
Q+N0 = 622.72kg/ml
4 17 5
Charge pondérée : G + (Q+ N0 ) Charge non pondérée : G+Q + N 0
3 12 3
répartie. tranchant
q /m l/2 l/2=2m
l/2 V=V A +V B =0
4m
AV BV MA MB 2
M 0 =q l /24
qL4
Fléche =
384 EI
E N T P 2 0 0 6 39
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
IPE 180 18,8 23,9 180 91 5,3 101 1317 22,2 146 2,05 7,42
a/Vérification de condition de résistance :
σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24
h + e'
' h2
S=b e ( )+e b
2 8
180 − 16 + 8 (180 − 16) 2
S=91x8( )+5,3( )
2 8
S=80426.6mm 3
E N T P 2 0 0 6 40
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
M P =2(80426.6)24=3860476.8dan mm
=3860,47 dan m.
M f = 3471,25 dan .m ≤ M P =3860,47dan m acceptable.
C/vérification à l’effort tranchant :
L’effort tranchant vaut :
T=(q+q p )L/2=(5206.88 +18.8)x2=10451.36dan
d/La contrainte de cisaillement est :
τ =
T
=
10451.36
exH 5,3x180
=10,95dan/mm 2 ≤ 0,6 σ e =14 dan/mm 2 acceptable.
G=2414.72kg/ml
Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=250 kg/m2 Q=250x5.6=1400kg/ml
Q = 1400kg/ml
E N T P 2 0 0 6 41
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
répartie. tranchant
q /m l/2 l/2=2m
l/2 V=V A +V B =0
4m
AV BV MA MB 2
M 0 =q l /24
qL4
Fléche =
384 EI
IPE 180 18,8 23,9 180 91 5,3 101 1317 22,2 146 2,05 7,42
a/Vérification de condition de résistance :
σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24
IPE 200 22,4 28,5 200 100 5,6 142 1943 28,5 194 2,24 8,26
σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24
h + e' h2
S=b e ' ( )+e b
2 8
200 − 17 + 8,5 (200 − 17) 2
S=100x8,5( )+5,6( )
2 8
S=104829,8mm 3
M P =2(108429,8)24=5031830,4dan mm
=5031,83 dan m.
M f = 3559,9 dan .m ≤ M P =5031,83dan m acceptable .
E N T P 2 0 0 6 43
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
τ =
T
=
10684,04
exH 5,6 x 200
=9,53 dan/mm 2 ≤ 0,6 σ e =14 dan/mm 2 acceptable.
Conclusion : on a choisir IPE240 comme des poutre maîtresse pour l’ensemble de notre
bâtiment pour facilite l’assemblage avec les solives.
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E N T P 2 0 0 6 44
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Les poteaux sont dimensionnés à la compression : d’après les règles CM 66, art 3,411,
il doivent vérifier :
K. σ ≤ σe
N
K. ≤ σe
A
4 17
N= G + (Q+N0)
3 12
tel que :
K : coefficient de flambement ;
σ : contrainte pondérée de compression ;
σe : contraintes admissible de l’acier ;
G : Charge permanent ;
Q : Charge d’exploitation ;
il sont considérés articulés aux (2) extrémité donc lf =l0 . on les vérifiera au flambement dans
le plan x-x.
il été retenu des profils HEA dont la résistance au flambement dans le plan x-x est meilleure
que celle des profils IPE.
La surface reprise par le poteau central : S =5,6×4 = 22,4 m2.
La surface reprise par le poteau d’angle : S =2,8×2 =5,6 m2.
La surface reprise par le poteau rive : S =2,8×4 = 11,2 m2.
Charge permanent de plancher terrasse: G =553 Kg/m2.
Charge permanent de plancher courant : G =405 Kg/m2.
Charge d’acrotère : G =172,5 Kg/ml.
Charge des cloisons extérieures : G =124,6 Kg/m2
Charge de poutre de chinage et de solive IPE220 : G =26,2 Kg/m.
Charge de poutre principale IPE220 : G = 26,2Kg/m.
Charge d’exploitation terrasse : Q =100 Kg/m2.
Charge d’exploitation courant : Q =250 Kg/m2.
Charge de neige : N0=11,2 Kg/m2
ENTP 2006 45
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
7.1-dimensionnement des poteaux de RDC :
poteau central :
A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51
N = 105689?28kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K = 1.201
N 105689,28
K. = 1.201 =19,74 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.
poteau d’angle :
A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51
N = 35256,98kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K =1.201
N 35256,98
K. = 1.201 =6,58 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.
poteau de rive :
A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51
N = 50387,44kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K =1.201
N 50387,44
K. = 1.201 =9,41 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.
ENTP 2006 46
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Tableau récapitulatif
N
Position K. ≤
N A
étage profilé des N K.
poteaux A σe
rive
11849.7 2.21 2.21≤ 24 admis
Centrale 41225.52
7.7 7.7≤ 24 admis
14378.81
3 HEA220 Angle 2.68 2.68≤ 24 admis
25336.81
rive 4.37 4.37≤ 24 admis
37976.29
rive 7.09 7.09≤ 24 admis
53766.57
rive 10.04 10.04≤ 24 admis
105689.28
19.74 19.74≤ 24 admis
Centrale
50387.44
rive 9.41 9.41≤ 24 admis
ENTP 2006 47
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
ENTP 2006 48
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
160cm
5 PL4 L
On vérifier la condition de flèche : f= ≤
384 EI 300
L = 160 cm
P = ( 121 × 0,3 + 250 × 0,3 ) = 111,3 Kg/ml ……… (*)
PL3
(*) ⇔ I ≥ 3,9 ⇔ I ≥ 8,466 cm4
E
La vérification : σf ≤ σe = 24 daN/mm2
4 3
P= G+ Q
3 2
4 3
P= (36,3 + 3,97) + (250 × 0,3)
3 2
P = 166,19 Kg/ml
Alors :
M MAX qL2
σf = =
WX 8Wx
Application numérique :
166,19(160)2
σf = ⇔ σf = 18,40 daN/mm2
8(2,89)100
ENTP 2006 49
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
Limon UPN : q2
q1
4 3
q1 = 0,8 ( G1 + Q) = 429,06 kg/ml
3 2
4 3
q2 = 0,8 ( G2 + Q) = 658,40 kg/ml
3 2
La charge équivalente :
qéqui = (q1L1+q2L2)/(L1+L2)
L1 = 270cm
L2 = 130cm
qéqui = 503,59 kg/ml
La condition de résistance : σf ≤ σe = 24 daN/mm2
M MAX qL2
σf = =
WX 8Wx
503,59.42
σf = = 11,65 daN/mm2≤ σe = 24 daN/mm2
8(86,4)
⇒ Le profilé UPN140 est admis.
ENTP 2006 50
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
CHAPITRE VI
ETUDE SISMIQUE
VI.1-INTRODUCTION:
Les actions sismiques sur un bâtiment sont des actions dynamiques complexes.
Elles se manifestent par des mouvements essentiellement horizontaux imposés aux fondations.
Les constructions résistent à ces mouvements par des forces d’inertie dues à leur masse qui
s’opposent aux mouvements. Ce qui entraîne bien entendu des efforts dans les structures.
Le but de l’étude sismique est la détermination des efforts induits et leur distribution dans le
système de stabilités.
Dans cette partie nous allons analyser l'effet des deux sens parasismiques qui définies:
♠ sens I:perpendiculaire à la façade principale (ossature contreventée par palées
triangulées en V).
♠ sens II :parallèle à la façade principale (portiques autostables ductiles).
La détermination de la réponse de la structure et son dimensionnement peuvent se faire par les
deux méthodes suivantes :
méthode statique équivalente.
méthode d’analyse modale spectrale.
VI.2-METHODES STATIQUES EQUIVALENTES:
conditions d’application :
Selon le (RPA 99 art 4.1.2) nous pouvons dire que la méthode est applicable sur notre structure
vue que les conditions suivants sont satisfaites :
-régularité en plan et en élévation.
-ouvrage en zone IIa avec une hauteur totale inférieure à 30m.
VI.3-PRINCIPE DE LA METHODE :
Le calcul de la méthode statique peut être considère comme dérivant de l’analyse modal à travers
les simplifications suivantes :
-le mode fondamental est seul pris en compte.
-la déformée du mode fondamental est arbitrairement assimilée à une droite pour les structures à
portiques.
calcul de l’effort tranchant V à la basse :
A.D.Q
V= .W
R
ENTP 2006 51
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
¾ A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) de RPA 99/version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment
Zone IIa
A=0,25
Groupe d’usage IA (RPA99/version 2003 art 3.2)
¾ D : est un facteur d’amplification dynamique moyen qui est fonction de la catégorie de site du
facteur de d’amortissement (η) et de la période fondamental de la structure (T).
2,5 η 0 ≤ T ≤ T2
D= 2,5 η ( T2 / T )2/3 T2 ≤ T ≤ 3s
2,5 η ( T2 / T )2/3 ( 3 / T )5/3 T ≥ 3s
¾ Avec T2 : période caractéristique associée a la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7 art
4.2.3 du RPA99/ version 2003, (site meuble (S3)) : T2( S3 ) = 0.5 sec
η : Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule :
7
η= ≥ 0.7
(2 + ξ )
Où ξ(%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de
structure et de l’importance des remplissages.
ξ est donnée par (le tableau 4.2 du RPA99 art 4.2.3)
Portique en acier avec remplissage dense ξ=5%
η=1
T :période fondamentale de la structure. T=CT hN3/4
hN :hauteur mesurée en mètre a partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N) .
hN = 17 m
CT : est un coefficient , fonction du système de contreventement et du type de remplissage.
Portiques auto-stables en acier avec remplissage en maçonnerie CT =0.05
et est donné par ( le tableau 4.6 du RPA99/version2003 art 4.2.4)
Donc : T = 0,05 × (17)3/4 = 0,41s
On a : T2 = 0,5 ≥ T =0,41 donc D = 2,5 η D = 2,5 ×1 = 2,5
R : coef de comportement global de la structure
ENTP 2006 52
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
A- pour sensI :
Sa valeur est donnée par (le tableau 4.3 de RPA 99/ version 2003 art 4.2.3)
en fonction du système de contreventement.
Structure en acier+ossature contreventée par palées triangulées en V. RI =3
B- pour sensII :
Sa valeur est donnée par (le tableau 4.3 de RPA 99/ version 2003 art 4.2.3)
en fonction du système de contreventement.
Structure en acier+portiques autostables ductiles. RII =6
Remarque: le RPA exige dans le cas d'utilisation de systèmes de contreventement différents dans
les deux direction concéderais il ya lieu d'adopter pour le coefficient R la valeur la plus petite.
Donc on prend la valeur de R=3 pour notre structure.
Q : est le facteur de qualité et est fonction de :
• La redondance et de la géométrie des éléments de construction.
• La régularité en plan et en élévation.
• La qualité de contrôle de la construction.
Sa valeur est déterminé par la formule : Q = 1 + Σ Pa
A partir du (tableau 4.4 de RPA 99 version 2003 )
on trouve : Q = 1+0,1 =1,1
¾ W : poids total de la structure.
W est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) .
W = Σ wi
Avec :
Wi=WGi+βWQi
WGi : Poids du aux charges permanents et à celles des équipements fixes solidaires de la structure.
WQi : charge d’exploitation.
β : coef de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation et donné par
(le tableau 4.5 du RPA99 version 2003).
Dans notre cas, ( le bâtiment à usage d’habitation,bureaux ou assimilés) β=0,20 .
Donc à chaque niveau : Wi=WGi+0,2WQi
ENTP 2006 53
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
Calcul de W (t):
On résume le calcul manuel dans le tableau récapitulatif suivant :
mur
niveau plancher poutre poteau escaler acrotère WG 0,2WQ Wi (t)
façade
RDC 102.6 13.895 9.447 3.434 2.728 0 132.10 13.44 145.54
WTOT 758.39
A 0.25
D 2 ,5
Q 1,1
R 3
W (KN) 7583,9
T 0,41
η 1
ENTP 2006 54
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
On a :
T =0,41s≤ 0,7s Ft=0
la force sismique équivalente qui se développe au niveau (i) est donnée par la formule suivante :
(V − Ft )Wi hi
Fi = n
∑W h
j =1
J i
F1=216,31 KN M1=145,5 t
FRDC=108,15KN MRDC=145,5 t
ENTP 2006 55
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
XG =
∑ mi . X i
∑ mi
Y = ∑ mi .Yi
G
∑ mi XG=8,4m
: Plancher terrasse :
YG =8m
X G =8,61m
: plancher courant +RDC: :
YG =7,76m
ENTP 2006 56
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
XT =8 ,4m
: plancher terrasse :
YT =8m
X T =8,41m
: plancher courant +RDC :
Y T =8,01m
c-Calcule l’ extrencite :
: Plancher terrasse :
e X = X G -X T e = 8,4 − 8,4 = 0m
⇒ X
eY = YG -YT eY = 8 − 8 = 0m
: Plancher courant +RDC:
e X = X G -X T e = 8,61 − 8,41 = 0,2m
⇒ X
eY = YG -YT eY = 7,76 − 8,01 = −0,25m
Le RPA limite l’excentricité accidentelle à une valeur maximale des 5%de la plus grande
dimension de la structure.
Donc on va prendre comme excentricité accédentelle la valeur de l’excentricité théorique résultant
des plus et 5% de la plus grande dimension du bâtiment.
e =MAX(e théorique ; e RPA)=e RPA =5%(L max=16,8m )=0,84m=84cm
ex=84cm
e=
ey=84cm
ENTP 2006 57
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
CHAPITRE VII
ETUDE DES PLANCHERS
VII.1-ETUDE DE LA DALLE COLLABORANT:
b
t=8cm
ha=19cm d =15cm
0
h=22cm
Tel que :
ENTP 2006 58
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
1.2-Etapes de calcul :
Les déférentes étapes de calcul des plancher sont :
a)-détermination de la largeur associe aux solives.
b)- calcul des solives.
b.1 - détermination des contraintes de flexion.
b.2 -vérification à l’effort tranchant.
b.3 -vérification de la flèche.
b.4 -contraintes additionnelles de retrait.
b.5 - contrainte finales.
b.6 -diagramme des contraintes.
c)- calcul des poutres maîtresses.
c.1- charge linéique totale.
c.2- condition de flèche.
c.3-verification de la résistance en flexion.
c.4- vérification à l’effort tranchant.
ENTP 2006 59
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
Poutre
maîtresse
Solive
4x1=4m
2 100.(8)3 100(8) 8 + 22
=2772 +33.4 (9.22) + + ( − 9.22 ) 2
12 x15 15 2
=7677,50cm 4
ql 2
M=b
8
4 3
q= (Gdalle+Gsolive)+ Q
3 2
on aura q(plancher courant ) ≥ q (plancher terrasse).
4 3 5.62
Donc : M=1[ (405+26,2/1)+ (250)}]x = 7323,73 dan m.
3 2 8
ENTP 2006 60
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
-31.62
-86.33 -5.75
V'
G
V
+980.7
(-) compression.
(+) traction.
b.2 -vérification à l’effort tranchant
ql 4 3 5.6
T= =1( (405+26.2)+ (250)) =2659.8 dan
2 3 2 2
T 2695.8
τ = = =2.04 dan /mm 2 ≤ 0,6 (24) = 14.4dan /mm 2
axH 5.9(220)
b.3 -vérification de la flèche
ql 4 5(6,81 / 1)(560) 4
f= = =0.54 cm
384 EI 384(2.1x106 )7677.5
f 0.54 1 1
= = ≤
l 560 1037.03 300
b.4 -contraintes additionnelles de retrait
h+t
β = = 15cm.
2
IA
α = = 5.53cm.
Aβ
ENTP 2006 61
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
h
y1= + α =16.53
2
y2 = y1+ t = 24.53
Ea ∈ = 2.1 x10 6 x2x 10 −4 =420 dan/ cm 2
D’ou les valeurs des contraintes:
σ a ' = k y1 =17.5 x 16.53 = - 289.dan/cm 2
-375.33 -2.96
V'
G
V
+1076.42
ENTP 2006 62
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
¾ charge variable :
-charge d’exploitation : 250 x 5.6 =1400 dan/ml.
¾ charge totale linéique :
-non pondérée : G+Q = 2537.52 +1400 =3937.52 dan/ml.
4 3 4 3
-pondérée : G+ Q = (2537.52) + (1400) =5483.36 dan/ml.
3 2 3 2
c.2- condition de flèche (poutre encastrée) :
ql 4 l
on aura : f = ≤
384 EI 300
300ql 3 300(39.37)(400)3
d’où : I≥ = 6
=1034.35 cm 4
384 E 348 x 2.1x10
I ≥ 1034.35 cm 4
Ce qui correspond à un profil IPE 240.
h+e h2
Sx=be ( )+ a = 273.28cm 3
2 8
MP =13117,55 dan m.
Mf=10966,72 dan.m ≤ MP=13117,55dan.m acceptable.
c.4- vérification à l’effort tranchant
L’effort tranchant vaut :
ql 5483.36(4)
T= = =10966.72 dan .
2 2
La contrainte de cisaillement est :
T 10966.72
τ = = =7.37 dan/mm 2 ≤ 0.6 σ e =14.4 dan/mm 2 acceptable.
axH 6.2 x 240
ENTP 2006 63
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
8cm
IPE220
1m 1m 1m
ENTP 2006 64
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
2.3- ferraillage
en travée :
M tx 70.59 x10 −5
µ bu = = =0.01 ≤ 0.186
bxd 2 xf bu 1x(0.072) 2 x14.16
ε es =10% σ =348Mpa
1 − 1 − 2 µ 1 − 1 − 2(0.01)
α= = =0.012
0.8 0 .8
Zb=d x (1-0.4 α ) ; Zb=0.07m
M tx 70.59 x10 −5
AS= = x10 4
z b xσ s 0.071x348
AS=0.28cm 2 /ml
sur appuis:
M ax 47.06 x10 −5
µ bu = = 2
=0.0064 ≤ 0.186
bxd 2 xf bu 1(0.9(0.08) ) 14.16
ε es =10% σ =348Mpa
Mu
γ= =1.42 U LU =0.3066 section sans armatures comprimées.
M ser
1 − 1 − 2 µ 1 − 1 − 2(0.0064)
α= = =0.008
0.8 0 .8
Zb=d x (1-0.4 α ) ; Zb=0.071m
M tx 47.06 x10 −5
AS= = x10 4
z b xσ s 0.071x348
AS=0.19cm 2 /ml
ENTP 2006 65
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
2.4-ferraillage minimum
h0 80
diamètre des armatures : Φ ≤ = =8mm.
10 10
section des armatures :
12h0(RL)
Aymin= 8 x 0.08 =0.64 cm 2 /ml
8h0(FeE400)
3−α 3 − 0.06
Axmin= x Aymin= x 0.64
2 2
=0.94 cm 2 /ml
Espacements minimums:(charge repartie + fissuration peu préjudiciable)
3h0=24cm
Stx ≤ min Stx ≤ 24cm.
33 cm
4h0=56cm
Sty ≤ min Stx ≤ 32cm.
45cm
ls=30cm
-chapeau de rive : l1=max l1=30cm.
0.15 lx =0.15x100 =15cm
2.5-ferraillage adopté :
en travée :
Axt :5Φ6 :1.41 cm 2 /ml
Ayt :4Φ6 :1.13 cm 2 /ml
sur appui :
Aa=4Φ6 :1.13 cm 2 /ml
ENTP 2006 66
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
Φ6 e=25cm Φ6 filant
e=20cm Chapeau Φ6 e=25cm
lg=0.25m Lg=0.5m
8cm
1m
Conclusion:
La dalle nécessite un ferraillage en 2 points
D'abort dans la partie inférieure au le béton est tendu, pour éviter les fissuration dues au moment
en travée (entre solive).
la partie supérieure pour éviter d'une part les fissures dues à la dilatation et d'autre part les
fissures dues aux moments négatifs au niveau des supports.
Pour faciliter l'exécution sur chantier : on adopte 2 nappes de treilles soudé.
A
8cm
T. soudé
Solive IPE220
Béton
A
TN40
1m
Coupe AA
ENTP 2006 67
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
Avec :
S C :épaisseur de la semelle sondée au solives.
e c :épaisseur de l’ame.
h c :hauteur du connecteur .
b c : largeur du connecteur.
ec hc
bc
Sc
ENTP 2006 68
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
L’application de la formule précédente n’est pas valable si les conditions suivantes ne sont pas
vérifies :
0.3 ≤ e c ≤ 1.3 cm.
S C ≤ 2.4 cm.
h c ≥ 9 ec cm.
application :
σ 28 =250 kg /cm 2
¾ détermination de l’effort de glissement admissible Q :
Q =40 x (S C + 2x ec )x σ 28 xbc
hc ≥ 9 ec
2335.02
Tv ≤ =47.35cm
49.31
Donc :on prend : TV=40cm.
ENTP 2006 69
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
TV=40cm TV=40cm
6cm
70mm
M=0.7.es.Q
Q Q
0.7es 0.7es
es es es
1 2
= +
ENTP 2006 70
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS
M=0.7x1972.4x0.92=1270.22 kg cm.
D’après le CM66 p 142 on doit vérifier l’équation suivant :
N Mh
- σ e ≤ 1.18 [ +- 2 ] ≤ σe
∑ laα h l1a1α1 + 2(h − 2e)2 l2a2α 2
N=0
Dans notre cas on a :
N=0
h=6cm
l2=0
l1=bc=7cm
a =0.5cm
ENTP 2006 71
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
CHAPITRE VIII
ANALYSE DE LA STRUCUTRE
VIII.1-INTRODUCTION :
La modélisation représente l’établissement d’un model à partir de la structure réelle, ce travail sera
suivi de certaines modifications en vue d’approcher au maximum le comportement de la structure
d’origine .
Plusieurs types d’approches sont possibles pour pouvoir apprécier le comportement du model :
• Modélisation par éléments finis.
• Modélisation à masses concentrées et raideurs équivalentes.
1-1- Présentation du logiciel de calcul ETABS:
On a fait appel pour la modélisation de notre bâtiment à un logiciel appelé ETABS. Ce dernier
est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les caractéristiques principales d'
ETABS sont :
ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet de
modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique unique. Il
offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en vigueur à
travers le monde (Euro code, UBC, ACI..etc). De plus de part ça spécificité pour le calcul des
bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport au codes de calcul à utilisation plus étendue.
En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de charge automatique et rapide, un
calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi que la prise en compte implicite d’une
éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce logiciel utilise une terminologie propre au domaine du
bâtiment (plancher, dalle, trumeau, linteau etc).
ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD, SAP2000
et SAFE).
ENTP 2006 72
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
ENTP 2006 73
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
On remarque d’après le tableau précédent que la participation de la masse atteint les 90% dans le 6eme
mode avec une participation de masse egale a 94,81% dans le sens –x-(sens centreventer par des
palées de satabilité) et de 98,77% dans le sens –y-(sens de portique autostable ductile)
VIII.2- VERIFICATION DE LA STRUCTURE :
a) Vérifications selon Euro code 3
Après le lancement de l’analyse, ETABS 8 Non lineare fournit la possibilité d’avoir un ratio
Demande /capacité des sections, ce qui permettra d’optimiser au maximum notre structure
et cela suivant l’Euro code 3 .
Comme première constatation nous pouvons dires que certaines sections passent tandis que d’autre
doivent être changées vue qu’elle sont sous dimensionnées, cela nous amène à travailler d’une façon
itérative jusqu'à l’obtention des ratios voulus.
ENTP 2006 74
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
δ5
δ4
δ3
δ2
δ1
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport à l’étage qui lui est adjacent
doivent satisfaire à l’article (5-10), c’est à dire que ces derniers ne doivent pas dépasser 1% de
la hauteur d’étage.
Pour notre cas nous avons des hauteurs d’étages qui sont de 3,4 m , donc le
déplacement relatif doit être inférieur à 3,4 cm.
Tableau des déplacements entre étage :
Sens longitudinal Sens transversal
δ k (cm) ∆k(cm) δ k (cm) ∆k(cm)
ENTP 2006 75
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
Nous constatons que les déplacements inter étage ne dépassent pas le déplacement admissible,
alors la condition de l’art 5.10 du RPA version 2003 est vérifiée.
Résultante des forces sismiques de calcul:
D'après l'article du RPA99/2003(4.3.6): la résultante des forces sismiques a la base Vt obtenue
par combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure a 80% de la résultante des forces
sismiques déterminée par la méthode statique équivalente V pour une valeur de la période
fondamentale donnée par la formule empirique appropriée.
On a : Vt = 1763,90 KN (résultat ETABS)
V = 1737,94 KN (Etude sismique)
Alors: Vt > 0,8 V= 1390,35 KN → La vérification est admis
2. Justification vis à vis de l’effet –Delta :
D’après l’article du RPA (5.9) Les effets du 2° ordre (ou effet P-.) peuvent être négligés dans
le cas des bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
θ= Pk . ∆k / Vk hk ≤ 0,10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau
« k » (chapIII)
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" (chapIII)
∆k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »(résultat ETABS)
hk : hauteur de l’étage « k »
2.1- types d’effet Delta.
Il y’a deux types d’effet P-Delta :
a/ Le grand effet P-∆ : correspondant à la structure prise globalement dans son ensemble.
La figure a - illustre ce dernier
ENTP 2006 76
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE
b/ Le petite effet P-δ: au niveau des éléments. La figure b- schématise cet effet.
D’après les résultats du tableau si dessus on a θ ≤ 0,10. Donc l’effet P-. est négligeable
dans notre cas.
ENTP 2006 77
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
CHAPITRE IX
VERIFICATION DES SYSTEMES VERTICAUX
IX.1-INTRODUCTION :
Le calcul d’une structure exige que sous toutes les combinaisons d’actions possibles
définies réglementairement, la stabilité statique soit assurée,
• tant globalement, au niveau de la structure.
• Qu’individuellement au niveau de chaque élément.
Les actions développent diverses sollicitations, qui génèrent des contraintes au sein du
matériau et des déformations des éléments.
Il s’agit donc, afin de garantir le degré de sécurité souhaité de vérifier que les contraintes et
les déformations restent en-deça des limites admissibles.
Et pour ce la on va étudier dans ce chapitre deux types de comportement caractéristiques,
dénommés phénomènes d’instabilité qui sont :
• Le flambement : qui affecte les barres simplement comprimées (flambement simple)
ou comprimées et fléchies (flambement flexion).
• Le déversement : qui affecte les semelles comprimées des pièces fléchies.
1.1-Vérification des poteaux au phénomènes de d'instabilité (flambement+diversement) :
Les poteaux sont sollicités par :
• Des efforts verticaux provenant du vent, séisme.
• Des moments fléchissants résultants des efforts horizontaux.
Les différentes sollicitations des poteaux doivent être combinées dans les cas les plus
défavorables; qui sont :
• Compression maximale et moment compatible.
• Moment maximal et compression.
-La vérification des poteaux soumis à la compression + flexion, se fait selon la formule :
9
( σ k+ σ fx Kd+ σ fy ) ≤ σ e (CM66-art3, 732Page103)
8
ENTP 2006 78
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
La vérification des éléments verticaux (poteaux) d’une structure doit être calculé pour les cas suivants :
1. Poteaux plus sollicité de chaque niveau.
2. Position des poteaux (rive, centrale, angle).
Pour le cas de notre structure on va vérifier que le poteau centrale le plus sollicité puis ce que les
poteaux utilisée sont les même dans toute la structure (HEA) et identique pour les cas : (rive centrale
angle).
IX.2- VERIFICATION DES POTEAUX DE RDC et 1ere ETAGE:
A/ Poteau central HEA 450 :
9 Les caractéristique de profilée HEA450 :
HEA450 140 178 440 300 11,5 9465 63722 631 2900 7,29 18,9
x
¾ Les efforts calculée :
y IPE220
Effort normal N : 88755,7 daN
Moment fléchissant Myy: 11103700 daN.mm IPE360
Moment fléchissant M xx : 3200 daN.mm
9 Contrainte de compression :
IPE220 IPE360 y
σ N 88755,7
= = =4,98 dan/mm 2 x
A 17800
9 contraintes de flexion :
HEA450
M fx
σ fx = =
3200
= 0,005 dan/mm 2
Wx 631000 y
M fy x
σ fy = =
11103700
= 3,828 dan/mm 2
Wy 2900000
ENTP 2006 79
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
16270 In
2
kB= 400 HEA450 340cm
2(16270 / 400) + 2(9465 / 340)
IPE360 B IPE360
kB=0,59 Inw Ine
I0 HEA450 340cm
A
-calcule longueur de flambement:
400cm Sens yy 400cm
sens xx :
l
Lorsque la stabilité dans la direction du flambement est assurée par palées de stabilité,le rapport
l0
donnée par la formule suivante ,en fonction des coefficients d'encastrement kA et kB aux extrémités du
trancon AB de poteau considéré:
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Lfx=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB
Sens yy :
lorsque la stabilité dans la direction du flambement n'est pas assurée que par l'encastrement des poutres
l
sur le poteaux , le rapport donnée par la formule suivente ,en fonction des coefficients
l0
d'encastrement kA et kB aux extrémités du trancon AB de poteau considéré:
1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B
L f = l0 ⇔ LfY =2,26l0= 7,684m
K A + K B + 5,5 K A K B
ENTP 2006 80
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29
⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
768,4
= 40,65
iy 18,9
Ix h2
σ d =4 10 4 (D-1) B C (dan/mm 2 )
Iy l2
j l2
D= 1 + 0.156
I x h2
259.4 3402
D= 1 + 0.156 = 1.12
9465 442
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
9465 442
σ d =4 10 4 (1,12-1) 1× 1 =11,94 dan/ mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 .
63722 3402
σ d ≤ σ e → donc la vérification de la stabilité au déversement nécessaire.
Donc dans ce cas on calcule:
l 4 IX σ 340 4 9465 11,94
λ0 = (1 − d ) = (1 − ) =4,22
h BC IY σe 44 1x1 63722 24
donc: k=1,001
-calcule du coefficient de déversement kd:
Kd 0 C − 1
kd= +
C 5K d 0
ENTP 2006 81
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
K0 1,001
et Kd0= = =1
σd 11,94
1+ (k0 − 1) 1 + (1,001 − 1)
σe 24
3
C=
ME M M
1+ + ( E ) 2 − 0,152(1 − E )
MW MW MW
σ =
N 184999
= =10,39 dan/mm 2
A 17800 HEA450
9 contraintes de flexion :
M fx y
σ fx = =
46000
= 0,073 dan/mm 2
Wx 631000
M fy x
σ fy = =
178000
= 0,613 dan/mm 2
Wy 2900000
ENTP 2006 82
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
16270 In
kB= 400 HEA450 340cm
(16270 / 400) + 2(9465 / 340)
B IPE360
kB=0,42
Ine
I0 HEA450 340cm
l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29
⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
846
= 44,76
iy 18,9
ENTP 2006 83
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
Verification:
9
(1,0975(10,39)+1(0,073)+0,613) =13,6 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.
8
IPE360 y
M fy
σ fy = =
62700
= 0,022 dan/mm 2 In
Wy 2900000
HEA450
340cm
ENTP 2006 84
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29
⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
846
= 44,76
iy 18,9
WWW.GENIECIVILPRO.COM
ENTP 2006 85
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
HEA300 88,3 112,5 290 300 8,5 6310 18263 421 1260 7,49 12,7
ENTP 2006 86
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
8356 In
2
kB= 400 =0,52 HEA300
2(8356 / 400) + 2(6310 / 340) 340cm
IPE300 B IPE300
Inw Ine
I0 HEA300 340cm
IPE360 A IPE360
l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49
⇔ λ =45,39
lf y
λy = =
428.4
= 33,73
iy 12,7
ENTP 2006 87
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
• Calcul au déversement :
• Calcule de la contrainte de non deversement σ d :
Ix h2
σ d =4 10 4
(D-1) B C (dan/mm 2 )
Iy l2
j l2
D= 1 + 0.156
I x h2
76,02 3402
D= 1 + 0.156 = 1.121
6310 292
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
6310 292
σ d =4 10 4 (1.121-1) 1× 1 =6,97 dan/mm 2 ≤ 24dan/mm 2
18236 3402
σ d ≤ σ e → donc la vérification de la stabilité au déversement nécessaire.
Donc dans ce cas on calcule:
l 4 IX σ 340 4 6310 6,97
λ0 = (1 − d ) = (1 − ) =11,61 donc: k=1,0045
h BC IY σe 29 1x1 18263 24
Kd 0 C − 1
-calcule du coefficient de deversement kd: kd = +
C 5K d 0
K0 1,001
et Kd0= = =1
σd 6,97
1+ (k0 − 1) 1 + (1,001 − 1)
σe 24
3
C=
ME M M
1+ + ( E ) 2 − 0,152(1 − E )
MW MW MW
− 7,32
on a ME/MW= =-0,83 donc: c=1,32
8,76
1 1,32 − 1
Kd= + =0,82 ≤ 1 on prend Kd=1
1,32 5(1)
Verification:
9
(1,0925(3,864 )+1(1,183)+ 5,635) =12,41dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.
8
ENTP 2006 88
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
σ =
N 76537,3
= =6,8 dan/mm 2 x HEA300 IPE220
A 11250
9 contraintes de flexion :
IPE360
M fx
σ fx = =
318100
= 0,75dan/mm 2
Wx 421000
M fy IPE220 y
σ fy = =
94300
= 0,07 dan/mm 2
Wy 1260000 x
ENTP 2006 89
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49
⇔ λ =45.39
lf y
λy = =
499
= 39,29
iy 12,7
σ =
N 21538,6
= =1,91dan/mm 2
HEA360
IPE220
A 11250
9 contraintes de flexion :
M fx
σ fx = =
41200
= 0,097dan/mm 2
y
Wx 421000
x
M fy
σ fy = =
4803800
= 3,81 dan/mm 2
Wy 1260000
9 Calcule coefficient de flambement :
-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau)
ENTP 2006 90
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
8356
400 Sens x 560cm
kB= =0,36
(8356 / 400) + 2(6310 / 340)
In
HEA300
340cm
B IPE300
Ine
I0 HEA300 340cm
A IPE360
calcule longueur de flambement: 400cm
Sens yy
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB
L’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49
⇔ λ =45.39
lf y
λy = =
499
= 39,29
iy 12,7
Vérification:
9
(1,0925(1,91)+1(0,097)+ 3,81) =6,74 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 vérifiée.
8
ENTP 2006 91
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
IPE300 57,1 72,7 360 170 8,0 16270 1043 904 123 15,0 3,79
IY h2
σ d =4 10 4
(D-1) B C (dan/mm 2 )
IX l2
j l2
D= 1 + 0.156
I y h2
36,69 4002
D= 1 + 0.156 = 1.29
1043 362
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
1043 362
σ d =4 10 4 (1.29-1) 1× 1 =6,02dan/mm 2
16270 4002
σ d ≤ σ e → Calcul au diversement.
ENTP 2006 92
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
l 4 IX σ
λ0 = (1 − d )
h BC IY σe
1 2,16 − 1
Kd = + = 0,76 ≤ 1 on prend kd = 1.
2,16 5(1)
ENTP 2006 93
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
L150×15 33,75 42,99 150 150 15 1430 365 84,6 84,6 4,59 4,59
ENTP 2006 94
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX
ENTP 2006 95
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES
CHAPITRE X
ETUDE DES ASSEMBLAGES
X.1- INTRODUCTION:
la conception et le calcul des assemblages revêtent,en construction métallique,une importance
équivalente à celle du dimensionnement des pièces pour la sécurité finale de la construction.
en. effet ,les assemblages constituent des points de passage obligés pour les sollicitations régnant dans
les différent composants structurels; en cas de défaillance d'un assemblage , c'est bien le
fonctionnement global de la structure qui est remis en cause.
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations ente les pièces,
sans générer de sollicitation parasites, notamment de torsion.
On distingue parmi les assemblages:
Les assemblages articulés;
Les assemblages encastrés (rigides).
Les principaux modes d’assemblages sont :
9 le rivetage.
9 Le boulonnage.
9 Le soudage.
9 Le collage.
Il existe plusieurs méthodes de calcul des assemblages et pour notre cas on aura à utiliser la
norme NF P-22-460.
X.2-ASSEMBLAGE POTEAU HEA450 – POUTRE IPE360 :(REGIDE)
Caractéristiques géométriques des profilés et données mécaniques :
Le poteau :
POTEAU h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
HEA450 440 300 11.5 21 17800
ENTP 2006 96
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES
La poutre :
POUTRE h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
IPE360 360 170 8.00 12,7 7270
¾ Les efforts :
M = 9413500 daN.mm
N = 26148,61 daN
T = 3833 daN
: Dimensionnement de l’assemblage selon la norme NF P22-460 :
Position de l’axe neutre x : b
b 170
x = es = 12,7 = 58,54 mm
ea 8
ea
h
h-es
x
es
δ δt
ENTP 2006 97
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES
Calcul de F :
α ×M 0,50 × 9413500
F= = = 7814,88daN
1,8(h − 2es ) 1,8(360 − 25.4)
Calcul de l’effort admissible par boulon de traction : (CM66 art4,131)
N0 = 0,8×σe×Ar= 0,8×64×245 = 12544 daN
Epaisseur de la platine :
F
e= ( Boulons extérieurs)
ta ts
375( + )
ca cs
δ − ea 60 − 8
ta = = =36 mm
2 2
ca= ta- aw =36-4= 32 mm
ts= δl – es = 40-12.7=27,3 mm
cs= ts- es = 27.3-12.7=14,6 mm
donc : e = 6,95 mm
On optera pour une épaisseur de 10mm.
Vérification de l’assemblage vis-à-vis du moment :
HEA450 HEA450
N1 IPE360
N2 d1
M
N3 N d2
N4 d3
x d4
NC
Platine
Assemblage Rigide
ENTP 2006 98
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES
Le moment extérieur:
b × es 170(12,7)
M e = M + N × h' = 9413500 + 26148,61(347,3)
A 7270
Me = 12110442,1 daN.mm
Mr ≥ Me ………………(*)
Les distances di :
d1 = 367,3 mm
d2 = 287,3 mm
d3 = 207,3 mm → ∑d 2
i =276629,7 mm
d4 = 127,3 mm
h'×b × e s
M + N × di
A 12110442,1 × d i
Ni = =
∑ di 2
∑ di2
Et il faut vérifier que:
h'×b × e s
M + N A
× di
Ni = ≤ n×Pv
∑ d i2
Alors:
N1= 16084,66 daN ≤ n.Pv = 2(0,8).(64).(245)= 25088 daN
N2= 12581,33 daN ≤ 25088 daN
N3= 9078,00 daN ≤ 25088 daN
N4= 5574,67 daN ≤ 25088 daN
M r = ∑ N i × d i = 12114036,61 daN.mm
∑N i [
] N
= 43318,66daN ≤ N c = es b + b.ea σ e −
A
[
N C = 12,7 170 + 170 × 8 24 −
]
26148,61
7270
= 53606,45daN
∑N i = 43318,66 ≤ N C = 53606,45daN
ENTP 2006 99
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES
La poutre :
POUTRE h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
IPE220 220 110 5,9 9,2 3340
HEA450
HEA450
IPE220
IPE220
N1 Cornier(L60x60x6)
N
N2
Boulon Ordinaire
8.8 Φ= 16 mm
Assemblage Articuler
Dispositions constructives :
Les espacements entre les boulons δ : (NF P22-460 art 9.2.1.1)
δ ≤ 15 emin= 15×5,9= 88,5 mm
δl
On prend pour δ = 80 mm
Calcul de la pince : (NF P22-460 art 9.2.1.2) δ
0,8 N δ
δ l ≥ max (1,5d ; )
eσ e
δ δt
δ l ≥ 25,5 mm On prend pour δl = 30 mm
1,5dtr ≤ δt ≤ 2,5 dtr avec : dtr=16+1
Nous avons : 25,5 ≤ δt ≤ 42,5 ⇒ δt = 30 mm
Donc notre assemblage est composé de cornière L60x60x6
T1 2505,60
N 12 + 2,36
1712 + 2,36
m 2
et: = = 1,14daN / mm 2 ≤ 55daN / mm 2
AS 157
: Vérification de la pression diamétrale des pièces : (NFP 22-460 art 6.5)
Sur l'âme de poutre:
T 5011,21
≤ 3× σe ⇒ = 36,84 daN/mm2 ≤ 3×24= 72 daN/mm2
d ×e 17 × 8
⇒ La condition est vérifiée.
Sur l'âme de poteau :
T 5011,21
≤ 3× σe ⇒ = 25,63 daN/mm2 ≤ 3×24= 72 daN/mm2
d ×e 17 × 11,5
⇒ La condition est vérifiée.
X.4- ASSEMBLAGE POUTRE PRINCIPALE IPE360 - SOLIVE IPE220 :
IPE360
Cornière
IPE220
On prend δ l = 30 mm
Calcul de la pince transversale :
1.5d tr ≤ δ t ≤ 2,5d tr
L150×15 33,75 42,99 150 150 15 1430 365 84,6 84,6 4,59 4,59
Axe de poutre
Gousset
Boulons
Double cornière
33 ≤ δ t ≤ 55
Ar=245 mm 2
⇒ 44,03 dan/mm 2 ≤ 55 dan/mm 2 acceptabele.
Vérification de pression diamétrale :
N1 7006,2
≤ 3σ e ⇒ = 21,23 daN/mm2 ≤ 72 daN/mm2 (CM66 art4.102)
dxe 22 x15
Donc la condition est vérifiée.
Vérification du profilée et d’un gousset :
Gousset : ( l'épaisseur de la gousset= 12mm)
Nadm=Ax σ e
Nadm=24x12x300=86400 daN.
On a : NT=70062dan ≤ 86400 daN
Profile: 2L150X150X15.
Anette =A-2x22x15 =4299-510 =3639 mm 2
N T 70062
σT = = =19,25dan/mm 2 ≤ 24 daN/mm 2 .
An 3639
Donc la condition est vérifiée.
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2 1 2
Figure IX.6.1
1
Les portions de tôles situées à l’extérieure de ces lignes sont alors à calculer comme des
poutres en port- à – faux , et il faut vérifier que la section de tôle située au droit de la ligne de
pliage est capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de fondation entre
cette section et le bord libre de la platine.
Les calcule vont consister à :
-déterminer la surface de la platine,en fonction de la contrainte admissible σ b de compression du
béton du massif de fondation.
-déterminer l’épaisseur de la platine,en fonction de la contrainte de flexion calculée au droit de
chaque ligne de pliage.
-déterminer les boulons d’ancrage, en fonction des efforts de traction engendrés par un
soulèvement au vent.
} Caractéristiques du poteau (HEA450)
} les efforts:
-effort de compression: N=243368 dan.
-effort de soulèvement au vent : V=19592 dan.
-béton dosé à 350 kg/m3 de ciment ( σ b =80 dan/cm2)
sur face de la platine :
N
elle est déterminée par la condition : σ = ≤ σb
ab
alors : ab ≥ (N/ σ b ) =3042,1cm2
a = b =56 cm. (voir figure 2)
vérification de la contrainte de compression sur la semelle de fondation :
N 243368
σ= = 2
=77,60 dan/cm2 ≤ 80 dan/cm2
ab 56
N
HEA450
250
130
Poteau en BA.
300 560 Poteau HEA450
Platine d'ancrage
130
60 440 60
560
Figure IX.6.2: vue en plan d'éléments d'ancrage.
3(0,776)
donc : t ≥ 60 =18.68mm soit t = 20 mm
24
vérification de la contrainte de flexion σ au droit de la ligne de pliage:
σe t 2 24 20 2
σ = 0,776 ≤ ) =
( ( ) = 0,88 dan/mm2
3 U 3 60
d1 N
V 19592
FA = = = 4898dan
4 4
FA : Effort de traction
Φ : diamètre de la tige lisse
τsu : Contrainte d’adhérence définie précédemment
CHAPITRE XI
ETUDE THERMIQUE
XI .1- INTRODUCTION:
C'est seulement aux derniers années que l'on a commencée a se préoccuper en algerie des
questions d'isolation thermique et ce la tant sur plan des conséquences pratiques sur les modes de
construction ; pour l'essentiel d'assurer un maximum de confort au local. Ce qui réalise une
puissance de chauffage en l'hiver assurant un confort à l'usager et une économie d'énergie.
Les méthode de calcul présente dans le (D.T.R.C3-2) suffisantes pour trouver des solutions
admissible.
1.2/définition de isolation thermique:
on peut d'une manière simple définie l'isolation thermique comme une protection de la structure
contre des facteur climatique (variation de température,courant d'aire…) peuvent influe sur le
confort usager soit dans la période d'été (climatisation) ou bien l'éver (chauffage)
1.3/définition de isolant thermique:
il sont des matériaux généralement léger avec une grand résistance a la transmission de
température alors il jouent un rôle de séparation entre de ambiant de déférent température pour
enpecher les perte de chaleur entre eux.
Il ya plusieurs qualité d'isolants on peut citer quelque type:
polystyrène expansé
mousse de polyréthanne
liége …etc
L'air aussi est conséderer comme un isolant thermique.
Et on aura plusieurs critère peuvent intervient dans le choix d'un isolant thermique comme la
résistance thermique, la masse volumique, et le coût ….etc.
1.4/définition de confort thermique:
Le choix des caractéristique thermique de la construction et de ces équipement à pour but de
réaliser le confort thermique de l'occupant. ce confort est défini par un certain nombre d'exigence
que nous allons analyser dans notre étude.
L'ors de l'installation d'un chauffage dans une structure il faut d'abord déterminer sa puissance
pour a assurer une température ambiante a l'usager (car l'analyse ce fait en fonction d échange
thermique entre l'intérieur et l'extérieur) et prendre en consediration l'économie d'énergie.
1 1
Figure 2.1
ENTP 2006 112
CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE
les coefficient a, b, c, d et e, (en W/°C), sont donnés dans le tableau 2.1 (D.T.R.C 3-2)
Ils dépendent de la nature du local (individuel ou collectif) et de la zone climatique (D.T.R.C 3-2 ;
annexe1.)Il ne pas possible de déterminer les témperateures d'exigence et de calcul pour toutes les
localités en algerie, alors le D.T.R donne des zone climatique pour chaque région (annexe 1).
2.4/calcul des déperditions de base
2.4.1- déperditions de base pour un local
les déperditions de la base pour un local (DB) ont pour expression :
DB = D x (tbi – tbe) [W ]
Ou :
D (en W/°C) représente les déperditions totales du local.
tbi (en °C) est la température intérieure de base du local considéré (D.T.R.C 3-2)
la témperateure intérieure de base est la température de l'air que l'on désire obtenir au centre de la
pièce en absence de tout apport de chaleur autre que celui fourni par l'installation de chauffage.
tbe (en °C) est la température extérieure de base du lieu d'implantation de la construction
(D.T.R.C 3-2 :tableau2.2)
la température extérieure de base est une température telle que les températures minimales
quotidiennes ne lui sont inférieures que cinq jours par an.
2.5/calcul de la puissance de chauffage:
la puissance de chauffage Q nécessaire pour un local est donnée par:
la cloison extérieure
Calcul du coefficient K d'un mur extérieur composé d'un doublage en briques, d'une lame d'air,
enduit aux deux faces.
1 10 5 10 1
Enduit mortier Enduit platre
Briques creuses
Lame d'air
Int.
Ext.
9 Calcul de déperdition surfacique à travers les parties courantes des parois en contact avec
l'extérieur (DS):
les déperditions surfaciques par transmission à travers une paroi, pour une différence de
température de 1°C entre les ambiances que sépare cette paroi, sont données par la formule:
DS=K x A
Ou :
-K (w/m.°C) est le coefficient de transmission surfacique (appelé aussi conductance);
-A(en m 2 ) est la surface intérieure de la paroi.
9 Calcule des surfaces intérieures des cloisons:
ATOT=ACLOI+AVIT+APOR
ATOT=2(16,8 – 2 (0.27)) 3,4 +2 (16 – 2 (0,27))3,4 =215,69m 2
APORT=5m2
AVIT=30% ATOT = 64,7m 2
ACLOI = 70%ATOT -APORT=150,98 – 5 = 145,98m 2
Donc DS= KCLOI ACLOI+KVIT AVIT+KPORT APORT
DS =1,29(145,98)+5(64,7)+3,5(5) =529,31W/°C
et : DLI =20%DS =0,2 (529,31) =105,86 W/°C.
9 -calcul de la déperdition a paroi en contact avec le sol :
les déperditions DSOL , pour un plancher bas sont données par la formule:
DSOL=ksx p [W / °C ]
Ou :
-KS (w/m.°C) est le coefficient de transmission linéique du plancher bas on donne les valeurs au
paragraphe3.tableau(1.5) KS =1,75 pour (-0,2 ≤ Z ≤ 0,2)
-p (en m) le périmètre intérieur du plancher bas définie au chapitre1, paragraphe1.3;
p =2(16,8 -2(0,27)) +2(16-2(0,27)) =63,44m
donc: DSol = 1,75(63,44)
=111,03 W/°C.
alors : DT=DS + 0,2DS + DSOL=1,2DS+DSOL
= 1,2(529,31) + (111,03)=746,20 W/°C
ere
-pour notre cas (RDC) il n y a pas S1(toiture) par ce que la température de RDC et 1 étage est
égaux.
Donc notre structure est un immeuble collectif (administratif) et d'après Annexe1 elle es en
Zone climatique A (Oran)
Alors: b = 2,4 (W/m 2 °C) S2=(16,8-0,54) (16-0,54) =251,65 m 2 .
c = 1,2 (W/m 2 °C) S3=ACLOI =145,98m 2 .
d = 3,5 (W/m 2 °C) S4=APORT=5 m 2 .
e = 4,5 (W/m 2 °C) S5=AVIT = 64,7 m 2 .
Dréf = b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5
Dref = 2,4 (251,65) +1,2 (145,98) +3,5 (5) +4,5 (64,7) = 1087,78 W/°C.
9 -verification réglementaire
DT=746,2 W/°C ≤ 1,05 (1087,78)=1142,17 W/°C donc la condition est vérifiée.
3.2.2-ETAGE INTERMEDIAIRE:
les déperditions par transmission DT pour un local, sont données par:
DT = DS+ Dli (W/°C)
et on prend: Dli =20% DS
9
-calcule de (Ds):déperditions suivant les murs extérieure et vitrage.
DS = KCLOI ACLOI +KVIT AVIT
Sachant que:
KCLOI =1,29 (identique avec le RDC)
ACLOI =70%ATOT =0,7 [2(3,4(16,8 − 0,54)) + 2(3,4(16 − 0,54))] =150,98m 2
KVIT =5
AVIT =30% ATOT = 0,3 x 215,69 = 64,70 m 2
Donc : DT =DS +Dli =1,2 (KCLOI ACLOI +KVIT AVIT )= 1,2 (1,29x150,98 +5x 64,70)=621,91 (W/°C)
9 -calcul de déperdition de référence:
les déperditions de référence Dref sont calculées par la formule suivante:
Dréf = a x S1+ b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5 [W / °C ]
Sachant que: S1(toiture), S2(plancher bas)
S1= S2 =0 (par ce que dans le cas ou une paroi sépare deux ambiances chauffées à la même
température, les déperditions par transmission à travers cette paroi sont considérées nulles.
S4 =0 (les portes)
Alors: Dréf = c x S3 + e x S5
c =1,2 (W/m 2 °C) S3=150,98m 2
e =4,5 (W/m 2 °C) S5 =64,70m 2
Enduit mortier
Isolation Thermique
Brique Creuses
Mur exterieur
Enduit Plâtre
DT =DS +Dli =1,2 (KCLOI ACLOI +KVIT AVIT )= 1,2 (0,52x150,98 +5x 64,70)=482,41 (W/°C)
9 La vérification:
DT=482,41 (W/°C) ≤ 1,05 (472,32)=495,93 W/°C donc la condition est vérifiée.
Remarque: dans ce cas on change l'isolation des cloison extérieure pour tout le bâtiment.
-calcule des déperditions par transmission de RDC après renforcement l'isolation de la cloison
extérieure: DT = DS+ Dli+ Dsol (W/°C)
Donc DS= KCLOI ACLOI+KVIT AVIT+KPORT APORT
Protection en gravillon
Beton en pente
Isolation thermique au liege
Dalle en B.A
Faux plafant
Plancher terrasse
e1 0,05
-protection en gravillon roulés e1=5cm r1 = = =0,04 (annexe2)
λ1 1,2
e2 0,1
-béton en pente e2=10cm r2= = =0,07(annexe2)
λ2 1,4
e3 0,04
-isolation thermique au liége e3=4cm r3 = = =0,4(annexe2)
λ3 0,1
e4 0,08
-dalle en B.A e4=8cm r4 = = =0,04(annexe2)
λ4 1,75
e5 0,02
-faux plafant e5=2cm r 5= = =0,06(annexe2)
λ5 0,35
1
-résistance superficielle intérieure ri = =0,09 (m 2 °C/W)
hi Sens du flux de
chaleur Ascendant
1 2
-résistance superficielle extérieure re= =0,05 (m °C/W) (toiture)
he
1 α ≤ 60°O
Donc: = ∑ Ri =ri + re+ r1+ r2+ r3+ r4+ r5
K
=0,09+0,05+0,04+0,07+0,4+0,04+0,06=0,75 K=1,33 (W/m 2 °C)
B) ETAGE INTERMEDIAIRE:
la déperdition total D d'un local,sont données par: D = DT + DR
B1) calcule de la déperdition par renouvellement d'air d'un volume (DR)i:
les déperditions par renouvellement d'air DR d'un logement ont pour expression:
DR = 0,34 QV = 0,3 Vh [W / °C ]
Vh=(16,8-0.54) (16-0,54) 3,4 = 854,69m 3
Alors: DR=0,3 (854,69) =256,40 W/°C.
Donc la déperdition totale de étage intermédiaire est : D = 482,41 + 256,40 =738,81 W/°C.
B2)calcul des déperditions de base:
Les déperditions de la base pour un volume thermique (DB) ont pour expression :
DB= D x (tbi – tbe) [W ]
-on aura bureau chauffé en continu tbi=21°C
-notre structure est implanter au zone A(Oran) et d'altitude 100m ≤ 300m tbe=6°C.
donc : DB = 738,81 (21-6) =11082,15W.
B3)calcul de la puissance de chauffage:
Alors : Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]
on aura cas de chauffage continu Cin =0,10
Cr =0,20 pour les installations de type ''chauffage centrale'' dont le réseau de tuyauteries n'est pas
calorifugé. Donc : [ ]
Q = 21 − 6 x [[1 + Max(0,2;0,1)]482,41 + [(1 + 0,2) x 256,40] ]
Q =13298,58 W
C) DERNIER ETAGE:
la déperdition total D d'un local,sont données par: D = DT + DR
C1)calcule de la déperdition par renouvellement d'air d'un volume (DR)i:
les déperditions par renouvellement d'air DR d'un logement ont pour expression:
DR = 0,34 QV = 0,3 Vh = 0,3 (854,69) =256,40 W/°C.
Donc la déperdition totale de dernier étage est : D = DT + DR= 744,84 + 256,40 =1001,24 W/°C.
C2)calcul des déperditions de base:
DB= D x (tbi – tbe) = 1001,24 (21-6) =15018,6W.
C3)calcul de la puissance de chauffage:
Alors : Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]
on aura cas de chauffage continu Cin =0,10
Cr =0,20 pour les installations de type ''chauffage centrale'' dont le réseau de tuyauteries n'est pas
calorifugé. Donc : [ ]
Q = 21 − 6 x [[1 + Max(0,2;0,1)]744,84 + [(1 + 0,2) x 256,40] ]
Q =18022,32 W
CONCLUSION:
Cette étude nous a permis de vérifier notre structure par rapport (D.T.R.C 3-2) pour limiter
la consommation d'énergie pendant hiver en prenant en consécration le confort des occupants.
Elle nous a guidé aussi à redimensionner l'isolation de la structure et fixer la puissance de
chauffage à une valeur déterminée à partir des étapes de calcul dans (D.T.R.C 3-2) avec des
vérifications réglementaires.
Après le travail qu'on a fait dans ce chapitre, on ne peut conclure que le système d'isolation
thermique des bâtiments qui a fait les BET ne s'appuis sur aucune base scientifique réglementaire,
ce qui peut conduire à une exploitation excessive de l'énergie (chauffage).
CHAPITRE XII
SECURITE INCENDIE
XII.1-INTRODUCTION :
Pour les bâtiment en charpente métallique , la protection incendie est nécessaire pour respecter
les exigences réglementaire et pour ainsi prévenir l’effondrement du bâtiment lors d’un
incendie,un choix important de systèmes de protection incendie est possible. Les matériaux
habituels tels que le béton, la maçonnerie, les plaque de plâtre sont bien connus les matériaux
utilisables incluent aussi les matériaux projetés, les produits secs sous la forme de plaques et de
feutres, les produits intumescents qui développent une mousse carbonée protectrice appelée
meringue lorsqu’ils sont exposés a la chaleur, ainsi que certains produits qui absorbent la chaleur
et subissent des changements chimiques sous incendie.
L’épaisseur de la protection doit être telle que la température de l’acier (prenant en copte son
facteur de massiveté), à la durée d’incendie requise, ne dépasse pas la température critique de
l’élément de structure. Des méthodologies d’essais au feu permettent aux laboratoires agrées de
vérifier l’efficacité des systèmes de protection passifs et intumescents sur des éléments de structure
représentatifs. Ces essais sont définis pour déterminer a la fois les caractéristiques d’adhérence et
de cohésion de la protection en cas de température élevée et de déformation du support et les
performances d’isolation thermique pour des facteurs de massiveté et des épaisseurs de protection
différentes.
La protection incendie peut être appliquée sur un élément de structure en acier sous différentes
formes.
1-a. Définition : La résistance au feu est la propriété qu’ont les éléments de construction continuer
de remplir leur fonction malgré l’action de l’incendie.
On distingue 3 critères d’évaluation de performance :
La durée pendant laquelle l’élément résistera mécaniquement.
La durée pendant laquelle l’élément sera étanche aux flammes, aux gaz et
aux fumées.
La durée pendant laquelle en plus des critères précédents, l’élément
assurera une isolation thermique suffisante.
Les classements sont basés sur ces trois critères.
1-b. Le feu :
Le principe de développement du feu repose sur la présence de trois éléments selon un
processus en trois étapes.
Les trois éléments sont :
Le combustible (matériaux, produits),
Le comburant (oxygène),
La source de chaleur.
Les trois étapes du processus sont successivement :
L’inflammation,
La combustion, puis
La propagation.
Le feu utilise les trois modes de transmission de la chaleur :
Convection,
Conduction ;
Rayonnement.
Exposition au Feu
03 Faces 04 Faces
Facteur de massiveté
Les protections :
La durée de stabilité au feu d'un profilé métallique sans traitement spécifique n'excède que
rarement la demi-heure (SF < ½ h) lorsqu'il est placé sous une charge courante.
Pour augmenter le délai et ainsi satisfaire aux exigences, il est donc nécessaire de limiter
l'échauffement des profilés en acier.
La première solution est basée sur la mise en œuvre d'un élément entre l'acier et la zone de feu.
Cet élément de protection thermique interposé peut être de nature diverse et en contact ou non
avec l'acier conduisant à une famille de trois systèmes :
incorporés. La majorité de ces systèmes se présente sous la forme d’une pâte dans un malaxeur et
est projetée sur l’acier par l’intermédiaire d’un pistolet.
L’addition d’eau au mélange fibre minirale-ciment se fait à la sortie du pistolet. Les épaisseurs
de ces matériaux varient entre 10 et 100 mm avec une masse spécifique de 200 kg/m3 a 1000
kg/m3.
Afin d’atteindre le degré de résistance au feu requis, il est important d’appliquer en tout point
de l’élément a protéger l’épaisseur de protection spécifiée. En outre, il est nécessaire d’inspecter
la qualité de la protection et de vérifier son épaisseur, son adhérence, voire sa densité.
Ces matériaux projetés présent certains avantage. Ils sont rapides a appliquer, peu onéreux et
peuvent être adaptés pour couvrir des formes compliquées incluant les espaces entre les planchers
a tôle d’acier nervure collaborant et les poutres métalliques. Leur inconvénient pas une surface
esthétiquement finie, sauf en cas de lissage.
Ces systèmes de protection sont donc généralement appliquer sur des éléments cachés tels que
des poutres au-dessus de plafonds suspendus .avec certains produits pâteux, il est parfois possible
d'intégrer des colorants afin de présenter un meilleur aspect architectural. Le produit projeté doit
être compatible avec son support, que ce soit de l'acier nu ou avec primaire.
La résistance a l'abrasion et aux impacts des produit projeté est améliorée lorsqu'ils présentent
une bonne cohésion ou une forte densité .il est souvent difficile de réparer ces protections, c'est
pourquoi il est important que toutes les fixations a la structure, qui doit être protégée, soient faites
avant la pose de la protection incendie.
Protection projetée
Produit en plaques:
Ces systèmes de protection (secs) incluent les systèmes a base de plaques composées fibres
minérales ou de vermiculite de fibre minérale et de laine céramique. Ces plaques peuvent être
collées sur le support ou bien vissées sur la structure ou sur d'autres plaques .la masse spécifique
de ces matériaux en plaques varie entre 156 et 1000 Kg/m3.
Ces produits sont généralement facile a utiliser .les vérifications nécessaires pendant
l'installation sont beaucoup moins importantes que celles demandées par un produit projeté ,étant
donné que ces produits sont fabriqués avec des épaisseurs fiables. Ils présentent une certaine
souplesse d'installation, ils sont propres, causent peu de dommages aux constructions
environnantes et offrent une bonne finition de surface.
Toutefois, certains produits en plaques sont mous et friables et sont susceptibles de subir des
dommages mécaniques; d'autres sont susceptibles de subir des dégâts par l'eau et sont seulement
appropries a un usage interne leur installation n'est pas facilement adaptable aux structures
présentant des assemblages complexes .peu de problèmes sont rencontrés par rapport a leur
compatibilité avec le support.
De nouveaux matériaux de fibre minérale arrivent sur le marché .ces matériaux ont une masse
spécifique d'environ 100 Kg/m3 et peuvent être maintenus en place par des pointes soudées a
intervalles réguliers sur le support métallique et retenues par des rondelles.
Produit en plaque
Système intumescent
N.B :
Les pièces métalliques sont en général fournies et livrées sur
chantier avec un revêtement de surface constituée d’une couche primaire
antirouille. Une fois la pose effectuée, il convient de réaliser des retouches
sur les parties du revêtement détériorées au cours du montage.
Composition et épaisseur des revêtements antirouille appliqués sur les éléments en acier des
bâtiments :
Conditions d'emploi Revêtement antirouille Produits sidérurgiques
traditionnel revêtus
Éléments incorporés en 1 ou 2 couches de peinture primaire •Produits grenaillés et peints
planchers et façades, antirouille, 15-20 microns d’épaisseur
protégés et en l’absence 40 à 50 microns d’épaisseur
d’humidité
Éléments à l’intérieur de 1 couche de peinture primaire •Produits grenaillés et peints
locaux sans humidité antirouille, 1 couche de peinture de
persistante 1 couche de peinture de finition, 60 finition
à 80 microns d’épaisseur 60 microns d’épaisseur
Ambiance et climat :
L'ambiance :
Cette notion est associée à l’atmosphère générale du site d’implantation. Sont distingués :
Rurale alternance d’humidité et de sécheresse
absence de polluants
Urbaine alternance d’humidité et de sécheresse
présence de dioxydes de soufre (SO²)
Marine humidité relative élevée
présence de chlorures, accélérateurs de corrosion
Industrielle présence d’agents chimiques
agressivité liée au taux et à la nature des polluants.
Le climat :
La chaleur et l’humidité sont des facteurs de dégradations rapides. En climat tropical,
l’agressivité peut être comparable à celle de grands sites industriels.
Représentant environ 85 % des surfaces protégées, cette technique apporte les avantages suivants :
Économie
Facilité d’emploi
Facilité de réparation
Facilité de mise en œuvre
Possibilité de coloris variés
En principe, les pièces enrobées dans le béton ne sont pas peintes. Toutefois, les parties des
éléments en acier qui sortent du béton sont plus vulnérables aux risques de corrosion et doivent
faire l’objet d’un traitement approprié.
Procédure et guide descriptif :
Les produits de peinture sont généralement mis en œuvre en 3 couches :
Une couche primaire couvrant le support, elle assure l’adhérence et doit être
compatible avec le matériau.
elle permet la liaison entre primaire et finition et la maîtrise
Une couche intermédiaire des épaisseurs en fonction de la durée de vie envisagée.
Une couche de finition résistante aux agressions externes, elle joue un rôle
esthétique.
Mode d'application :
Les peintures sont mises en œuvre par des méthodes manuelles (brosse ou rouleau) ou des
moyens mécanisés (pistolet pneumatique) ou encore par procédé électrostatique.
Des exigences spécifiques sont définies pour chaque méthode. Les fiches techniques des produits
indiquent les préconisations d’utilisation.
Les surfaces à peindre doivent être propres et débarrassées de la rouille et de la calamine
(ton bleu-noir) par brossage, piquage, martelage ou projection d’abrasifs. La qualité de
préparation de surface est fonction du type de peinture à appliquer. Parfois, un dégraissage, à
l’aide de lessives alcalines ou de détergents est nécessaire. Cette opération doit alors précéder le
décapage.
Les travaux de peinture doivent se dérouler à l’abri des poussières et des intempéries,
en dehors des périodes de gel et par un ensoleillement modéré en respectant les recommandations
de la fiche technique du produit (en particulier, la notion de point de rosée).
Pour s’assurer de l’efficacité de la protection, l’application de la couche primaire doit être
exécutée rapidement après la préparation de la surface, afin d’éviter une oxydation de l’acier. Le
cas échéant, une élimination de la rouille en formation (non adhérente), sera effectuée par un
brossage des surfaces concernées.
Afin d’améliorer la qualité de l’application et son contrôle, les couches de Source :
Les traitements sont réalisés sur la base d’un primaire et de deux couches de finition.
La protection anticorrosion par le zinc :
Le principe repose sur la création d’une barrière formée par la couche de zinc. En surface, le
zinc se recouvre de produits de corrosion, en général adhérents et stables, qui assurent une
protection prolongée. La durée de vie du revêtement dépendra principalement des agents de
corrosion et de la stabilité des produits de corrosion.
En outre, dans un milieu corrosif comme de l’air humide, c’est d’abord le zinc du revêtement
qui s’oxydera si le revêtement est localement endommagé, prolongeant l’action de protection du
fer.
On notera que l’aluminium a le même comportement.
Cette protection a toutefois une limite dans le temps, elle cesse lorsque tout le revêtement est
consommé par corrosion.
Vitesse de corrosion et durée de vie :
Les vitesses de corrosion sont sensibles aux agents qui contribuent à l’oxydation du zinc.Une
atmosphère industrielle polluée au bord de mer est évidemment plus agressive qu’un milieu rural à
l’intérieur des terres. Selon les atmosphères, la vitesse de corrosion peut varier de :
0,1 micron/an < vitesse de corrosion < 8 microns/an
La norme européenne NF EN ISO 14713 donne des indications sur les vitesses de corrosion en
perte moyenne d’épaisseur de revêtement de zinc par an qui permettent d’estimer des durées de vie
en fonction des épaisseurs de revêtements.
Durée de vie estimée 25 ans et plus sans entretien (selon environnement)
Projection ou immersion.
Électrolyse.
En général l’immersion est choisie pour des pièces neuves et de dimensions compatibles avec
la taille des bains. La projection nommée métallisation sera retenue pour la rénovation ou les
pièces de grandes dimensions.
L’électrolyse convient bien aux pièces de petites dimensions et de grande série (épaisseurs
entre 5 et 25 microns).
CONCLUSION
Arrivant à la fin de ce modeste travail, qui nous a donné une occasion pour appliquer et
Cette expérience nous a permis aussi de faire mieux comprendre le domaine de la construction
en charpente métallique qui nous a permis d’un coté d’assimiler les différentes techniques et logiciel
de calcul ainsi que la réglementation régissant les principes de conception et de calcul des ouvrages
dans ce domaine, et développée les idées à partir de la lecture des déférentes références
bibliographiques et surtout grâce au côtoiement d’ingénieurs et de chercheurs dans le domaine de
génie civil.
Notre travail s’arête pas a l’étude de la structure et le dimensionnement des éléments de cette
dernier, mais il nous a ramenée aussi a faire une protection de la structure contre l’incendie pour maître
les usagée dans une situation plus sécurisée.
Mais ce n’est pas tout, l’isolation est également bénéfique pour l’environnement car elle
La problématique de l'incendie et du confort thermique ne doit pas être traitée une fois l'étude
du projet réalisée mais doit être intégrée dés la conception du bâtiment .l'auteur du projet s'attachera
donc dés premières esquisses a trouver la solution judicieuse.
A la fin de ce projet qui constitue pour nous une première expérience dans un domaine très
vaste, il nous acquis des grandeurs très importants pour mettre le premier pas dans la vie
professionnelle.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Livres consultés:
Cours:
Logiciels :
3,4m
17m
3,4m
3,4m
3,4m
5,6m
4m
5,6m
4m
4m
5,6m
4m
VUE 3D
17m
16,8m
Portiques transversaux
17m
16m
Portiques longitudinaux
16m
16,8m
Plancher terrasse
16m
16,8m
Plancher courant
Annexe
ANNEXE: ETABS(R)
E T A B S (R)
Version 8.4.1.0
THE LICENSEE
Page
C O N S T R A I N T C O O R D I N A T E S A N D M A S S E S
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.400000 8.400000 8.400000
Y 8.000000 8.000000 8.000000
Z 17.000000 17.000000 17.000000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.675454 8.675454 8.638221
Y 7.747170 7.747170 7.910674
Z 13.600000 13.600000 13.600000
Page
C O N S T R A I N T C O O R D I N A T E S A N D M A S S E S
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.639802 8.639802 8.637711
Y 7.772865 7.772865 7.911041
Z 10.200000 10.200000 10.200000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.632407 8.632407 8.637606
Y 7.780307 7.780307 7.911147
Z 6.800000 6.800000 6.800000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.631866 8.631866 8.637598
Y 7.780427 7.780427 7.911149
Z 3.400000 3.400000 3.400000
A S S E M B L E D J O I N T M A S S E S
IN GLOBAL COORDINATES
JOINT UX UY UZ RX RY RZ
1 182.352307 182.352307 .000000 .000000 .000000 10179.588
72 144.401705 144.401705 .000000 .000000 .000000 7854.522
144 144.997569 144.997569 .000000 .000000 .000000 7924.769
216 147.609230 147.609230 .000000 .000000 .000000 8105.590
288 149.340010 149.340010 .000000 .000000 .000000 8225.591
T O T A L A S S E M B L E D J O I N T M A S S E S
ANNEXE: ETABS(R)
IN GLOBAL COORDINATES
UX UY UZ RX RY RZ
TOTAL 774.749538 774.749538 .000000 .000000 .000000 42290.059
T O T A L A C C E L E R A T E D M A S S A N D L O C A T I O N
UX UY UZ
MASS 768.700821 768.700821 .000000
X-LOC 8.586651 8.586651 .000000
Y-LOC 7.824818 7.824818 .000000
Z-LOC 10.477843 10.477843 .000000
ANNEXE: ETABS(R)
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M O D A L P E R I O D S A N D F R E Q U E N C I E S
Page
M O D A L P A R T I C I P A T I O N F A C T O R S
MODE PERIOD UX UY UZ
1 1.000521 0.109437 -25.748047 .000000
2 0.459768 -24.097581 -0.172180 .000000
3 0.397015 -0.457847 -0.389937 .000000
4 0.333523 -0.163926 8.989320 .000000
5 0.172971 -0.076936 -3.920204 .000000
6 0.148984 12.162495 -0.042798 .000000
7 0.130992 0.829459 0.260017 .000000
8 0.107346 -0.003594 -2.026919 .000000
9 0.079192 5.459800 -0.019743 .000000
10 0.074337 0.016312 2.278809 .000000
11 0.069350 -0.485928 -0.086838 .000000
12 0.057197 -2.713198 0.006797 .000000
ANNEXE: ETABS(R)
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M O D A L P A R T I C I P A T I N G M A S S R A T I O S
Page
G L O B A L F O R C E B A L A N C E
LOAD G ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED -2.41E-15 .000000 -7050.856 -55269.201 60441.503 1.93E-14
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS 9.27E-14 -1.25E-12 7050.856 55269.201 -60441.503 -6.03E-11
CONSTRS -7.73E-13 3.57E-13 .000000 -4.49E-12 -7.85E-13 3.90E-11
LOAD Q ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 -2836.800 -21974.400 24517.120 .000000
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS 4.56E-12 6.03E-14 2836.800 21974.400 -24517.120 -8.59E-11
CONSTRS -4.23E-12 -2.67E-13 .000000 3.88E-12 -7.58E-11 1.33E-10
LOAD EX ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED 1658.444 .000000 .000000 .000000 21217.854 -14354.534
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -1658.444 -5.61E-11 -9.50E-12 6.31E-10 -21217.854 14354.534
CONSTRS -1.66E-10 -2.57E-11 .000000 3.92E-10 -4.21E-09 1.31E-08
LOAD EY ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 829.221807 .000000 -10608.927 .000000 7790.354
Page
10
G L O B A L F O R C E B A L A N C E
LOAD V1 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED 30.817600 .000000 186.528384 1492.227 -1266.232 -246.540800
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -30.817600 -1.11E-12 -186.528384 -1492.227 1266.232 246.540800
CONSTRS -3.04E-13 -2.20E-13 .000000 4.33E-12 -9.03E-12 1.18E-09
LOAD V2 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 31.330320 175.069440 1090.939 -1470.583 263.174688
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -8.15E-12 -31.330320 -175.069440 -1090.939 1470.583 -263.174688
CONSTRS -2.13E-13 -2.36E-12 .000000 4.28E-11 2.51E-11 2.23E-10
MODE 1 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 4.315904 -1015.435 .000000 12625.467 62.615379 -8882.263
REACTNS -4.315904 1015.435 -1.17E-12 -12625.467 -62.615379 8882.263
CONSTRS -8.67E-11 6.63E-11 .000000 -1.97E-09 -2.66E-09 -8.15E-09
Page
11
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MODE 2 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -4500.450 -32.156205 .000000 243.495148 -59740.810 34240.490
REACTNS 4500.450 32.156205 3.01E-11 -243.495148 59740.810 -34240.490
CONSTRS -1.00E-10 -5.52E-11 .000000 7.60E-10 -2.80E-09 -9.46E-08
MODE 3 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -114.674465 -97.665448 .000000 1854.960 -1919.424 45146.209
REACTNS 114.674465 97.665448 -9.35E-12 -1854.960 1919.424 -45146.209
CONSTRS 5.90E-09 1.03E-09 .000000 -1.42E-08 1.54E-07 5.97E-09
MODE 4 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -58.177735 3190.325 .000000 7314.967 -676.677339 27607.450
REACTNS 58.177735 -3190.325 7.42E-12 -7314.967 676.677339 -27607.450
CONSTRS -4.13E-10 1.70E-10 .000000 -1.10E-09 -7.33E-09 6.36E-09
MODE 5 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -101.518783 -5172.768 .000000 5523.959 -310.514049 -47570.536
REACTNS 101.518783 5172.768 2.73E-12 -5523.959 310.514049 47570.536
CONSTRS -1.86E-10 -8.83E-11 .000000 2.71E-09 -3.07E-10 7.95E-09
Page
12
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MODE 6 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 21632.196 -76.120955 .000000 491.862213 43530.466 -160222.726
REACTNS -21632.196 76.120955 4.53E-11 -491.862213 -43530.466 160222.726
CONSTRS -6.82E-10 -8.46E-11 .000000 -1.54E-09 -1.79E-08 -1.24E-07
MODE 7 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 1908.368 598.230958 .000000 198.721727 5034.305 -213211.388
REACTNS -1908.368 -598.230958 -2.71E-11 -198.721727 -5034.305 213211.388
CONSTRS 2.26E-08 -1.31E-10 .000000 3.73E-09 2.50E-07 -4.09E-07
MODE 8 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -12.313948 -6944.192 .000000 -19595.995 417.444902 -67024.281
REACTNS 12.313948 6944.192 -4.26E-12 19595.995 -417.444902 67024.281
CONSTRS 4.53E-09 -6.47E-10 .000000 -5.80E-09 5.69E-09 -1.02E-08
MODE 9 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 34369.921 -124.281096 .000000 -181.322585 45016.691 -249826.353
REACTNS -34369.921 124.281096 -1.54E-11 181.322585 -45016.691 249826.353
CONSTRS -8.83E-09 2.39E-10 .000000 1.73E-09 1.57E-09 1.85E-07
Page
13
G L O B A L F O R C E B A L A N C E
MODE 10 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 116.538225 16280.252 .000000 35331.826 -465.461901 147899.120
REACTNS -116.538225 -16280.252 4.25E-11 -35331.826 465.461901 -147899.120
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MODE 11 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
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MODE 12 ------------------
FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
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