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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Ecole Nationale des Travaux Publics
(Kouba, Alger)

Mémoire de Fin D'étude


Pour obtenir
LE GRADE D'INGENIEUR D'ETAT DES TRAVAUX PUBLICS

Etude d'un Bâtiment Administratif en Charpente Métallique

(Etude Thermique – Protection Incendie)

WWW.GENIECIVILPRO.COM
Présenté par

AHMED BEY Abdelheq


YAHIAOUI Yahia

Sous la direction de

M me .BOUKEZZI.Y

www.geniecivilpro.blogspot.com
Promotion 2006
Remerciements
Nous remercions avant tout le Dieu de nous avoir gardé en bonne santé afin de
mener à bien ce projet de fin d’étude. Nous remercions également nos familles pour les
sacrifices qu’elles ont fait pour que nous terminions nos études.

Nous exprimons toutes nos profondes reconnaissances à notre encadreur


Mme BOUKEZZI.Y, qui nos a témoigné de sa confiance et de son aide scientifique et par
son expérience et sa compétence.

Nous sommes aussi reconnaissants à l’ENTP, notre école, pour les moyens qui ont
été mis à notre disposition durant toute la durée de la formation.

Nous adressons de chaleureux remerciements à tous les enseignants et les


travailleurs de l’ENTP, notamment : M. A.Boualem, M. T.Bouchakor, M.Ouakli,
M.Belaoura, M.Hadid, M. Benouchfoune et n’oublions pas les responsables de la
Bibliothèque et du centre de calcul pour nous avoir aidé et prêté leur attention et leur
disponibilité.

Nous remercions aussi tous nos amis pour leurs aides, leurs patiences, leurs
compréhensions et leurs encouragements, particulièrement M. ABASSI Moussa.
Dédicaces

Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du
fond du cœur à ceux qui j’aime jusqu’à les frontières de l’imagination ;

Ma chère mère, mon cher père, sans eux, je n’aurais pas abouti à ce
stade d’étude, que Dieu puisse m’aider à les honorer, les servir et les
combler.

A toute ma famille :

A mes frères.

A mes sœurs.

A mon cher amis Rdjem salah et sa famille.


A mon binôme « Yahiaoui Yahia », A qui je souhaite tout le bonheur, ainsi
qu’à sa famille.
A tous mes amis :Abassi,Djamel,Djilali,Abdelghani,elhadj,Nabil,Aziz,
lablouba,Fouad,Rouji,Hichame,Reguigberra.Med,CH.mohamed,Badis,Boursas
Djahel.Med,H.djamel,M.ammar, Bilal,Farid, Hamza,Abdelghafor.

A Tous mes enseignants de l’ENTP.

A tout mes collègues de l’ENTP

Ahmedbey Abdelheq
Dédicaces
À… Ma chère mère, Fatma

Mon chère père, Abdelkader

Mes frères,Djilali, , Belkacem, Rida,Toufik.

Mes sœurs et ma belle soeur.

Ma sœur Salima et son marie Ben Ali

et leurs enfants:Mohamed,Lamia, Sara, Abir

A toute la famille 'YAHIAOUI'

Tous Mes proches.

À qui je lui souhaite une bonne continuation des études supérieures, à mon

binôme Ahmed bey Abdelhak.

À tous mes amis :Tahar, Mahmoud, M.Ribouh, Benouda, B.Addelah,

A.Missoum, D.Mousse, A.Seman , D Matia, N.Abd.Aek.dji, Z Belkacem,

Brahim, abdelah…

A Djamel, Lablouba moussa, Abdelgani, Magni, boursas, Abassi, Mer Cherif,

Adel, Mer Aek, Foued, BH Nabil, Hamza, Majid, Amar, Memmo Med, Amin,

Fouaz, fouzi, Nacir….

A toute la promotion 2006.

YAHIAOUI Yahia
TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE I : INTRODUCTION 1
CHAPITRE II : GENERALITES 2
II.1- Présentation du projet 2
II.2- Règlement utilisés 2
II.3- Matériaux 3
CHAPITRE III : CONCEPTION DE L'OUVRAGE 5
III.1- Conception architecturale 5
III.2- Conception structurale 5
2-1/ Superstructure horizontale 5
2-2/ Superstructure verticale 6
III.3- Conception parasismique 7
III.4- Conception des escaliers 7
CHAPITRE IV : EVALUATION DES ACTIONS 8
IV.1- Actions permanentes 8
IV.2- Actions variables 11
2.1- Charge climatiques 11
2.1.1- Effet du vent 11
2.1.2- Effet de la neige 30
2.1.3- Effet de la variation de la température 30
CHAPITRE V :PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS 31
V.1- Introduction 31
V.2- Principe de calcul 31
V.3- Vérification de solive de niveau terrasse 32
V.4- Vérification de solive de niveau courant 35
V.5- Vérification des poutres principale de niveaux terrasse 39
V.6- Vérification des poutres principale de niveaux courant 41
V.7- Pré dimensionnement des poteaux 45
V.8- Pré dimensionnement des escaliers 48
CHAPITRE VI: ETUDE SISMIQUE 51
VI.1- Introduction 51
VI.2- Méthodes statiques équivalentes 51
VI.3- Principe de la méthode 51
TABLE DES MATIERES

CHAPITRE VII : ETUDE DES PLANCHERS 58


VII.1- Etude de la dalle collaborant 58
VII.2- Etude du plancher mixte 64
VII.3- Etude des connecteurs 68
CHAPITRE VIII : ANALYSE DE LA STRUCTURE 72
VIII.1- Introduction 72
1.1- Présentation du logiciel de calcul ETABS 72
1.2- Etapes de la modélisation de la structure sous ETABS 8 nonlinear 73
1.3- Nombre de modes à considérer 74
VIII.2- Vérification de la structure 74
CHAPITRE IX : VERIFICATION DES SYSTEMES VERTICAUX 78
IX.1- Introduction 78
IX.2- Vérification des poteaux de RDC et 1ereétage 79
IX.3- Vérification des poteaux de 2emeétage,3emeétage et 4emeétage 86
IX.4- Vérification de la poutre (IPE360) 92
IX.5- Vérification des diagonales de contreventement 93
CHAPITRE X : ETUDE DES ASSEMBLAGES 96
X.1- Introduction 96
X.2- Assemblage poteau HEA450-poutre IPE360 (regide) 96
X.3- Assemblage poteau HEA450-poutre IPE220 (articuler) 100
X.4- Assemblage poutre principale IPE360-solive IPE220 102
X.5- Assemblage de palées de stabilité en V 104
X.6- Calcule des platines et des ancrages en pieds de poteau articuler 107
CHAPITRE XI : ETUDE THERMIQUE 111
XI.1- Introduction 111
XI.2- Base de calcul et exigence 112
XI.3- Calcul des déperditions pour chaque étage 115
3.1- calcul des termes intervenant dans le calcul thermique 115
3.2- calcul des déperditions par transmission pour chaque étage DT 116
3.3- calcul de la puissance de chauffage pour chaque étage 122
CHAPITRE XII : SECURITE INCENDIE 125
XII.1- Introduction 125
XII.2- Aspects réglementaires 126
CONCLUSION 136
CHAPITRE I INTRODUCTION

CHAPITRE I
INTRODUCTION
Dans l’idéologie constructive de la fin de ce siècle l’acier reste encore loin d’occuper dans la
construction la place qui, au regard de ses vertus, doit être la sienne.
Actuellement l’Algérie reste parmis les payés qui se basé essentiellement sur le matériaux
béton dans leurs constructions, par ailleurs l’utilisation de la charpente métallique est limitée,
malgré que les constructions en charpente métallique présente de nombreux avantages :
- L’industrialisation totale c'est-à-dire la possibilité du pré fabriquer intégralement des bâtiments
en atelier, avec une grande précision et une grande rapidité. Le montage sur site par boulonnage,
est une grande simplicité.
-La possibilité du transport .en raison de sa légèreté .qui permet de transporter loin, en
Particulier à l’exportation.
-La grande résistance de l’acier à la traction permet de franchir de grandes portées.
-La tenue au séisme est bonne, du fait de la ductilité de l’acier.
-Les transformations, adaptations, répétition, surélévations ultérieures d’un ouvrage sont
aisément réalisables.
-possibilité architecturales, plus étendue qu’en béton.
Par contre, les principaux inconvénients de l'acier sont : sa corrodabilité et sa faible
résistance au feu.
En effet, on reproche à l'acier d'avoir un mauvais comportement et de s'écrouler rapidement sous
l'action du feu .A cet effet, des protections sont nécessaires.
Ce problème de la sécurité incendie dans les constructions en acier est abordé dans ce projet.
Par ailleurs ,il est indispensable pour un bâtiment administratif d'étudier ses échanges thermique,en
vue d'assurer le confort thermique du personnel et par conséquent,sa rentabilité,cette étude est
caractérisée par le choix des matériaux constituant les murs et la toiture.
Pour la première fois, une étude thermique est abordée dans ce projet.

ENTP 2006 1
CHAPITRE II GENERALITES

CHAPITRE II
GENERALITES
II.1. PRESENTATION DU PROJET :
Notre projet de fin d’étude consiste a étudier un bâtiment R+4, en charpente métallique, à usage
administratif.
Etant donnée qu’on reproche à l’acier d’avoir un mauvais comportement sous l’action du feu, le
problème de la sécurité incendie est abordé.
Par ailleurs, il est indispensable pour un bâtiment administratif d’étudier ces échanges thermiques
en vue d’assurer le confort thermique des occupants d’où l’étude thermique du bâtiment.

Donnée geometrique de l'ouvrage :

Notre bâtiment est de la forme rectangulaire en vue plan dans les dimension suivent :
Longueur total L = 16,8m
Largeur total l = 16m
Hauteur totale Ht = 17m
Hauteur de l’acrotère Ha = 0.6 m
Hauteur d’étage hé = 3,4m
Hauteur du RDC Hrdc = 3,4m
Portées dans le sens longitudinal d’un travée : 5.6m
Portées dans le sens transversal d’un travée : 4m
Données concernant le site:
le bâtiment sera implanté sur un sol meuble avec une contrant admissible : σ sol =2,5bar.
Le site est classé dans la zone sismique C a.

II.2-REGLEMENTS UTILISES :

CM66 : règles de calcul des constructions en acier;


DTR C2.2 : document technique règlement (charges permanentes et d’exploitation.);
RPA99 : règles parasismiques algériennes version 2003;

BAEL91 : béton armé aux états limite;


D.T.R.C 3-2 : document technique réglementaire (effet thermique).
RNV : règles définissant les effets de la neige et du vent

ENTP 2006 2
CHAPITRE II GENERALITES

II.3- MATERIAUX :
Pour notre projet, on a choisir les matériaux de constructions suivants :
3.1-aciers de construction pour les éléments de structure:
Pour la réalisation de notre structure on a utilisé des aciers de construction laminés à chaud.
La nuance d’acier utilisée est de la E24 de qualité 2 et 3 , il utilisée pour toute structure de
bâtiment.
Qui a comme caractéristiques :

9 résistance limite d’élasticité σ e = 24 daN/mm2


9 module d’élasticité longitudinal E = 2 ,1 10 4
daN/mm2
3
9 module de cisaillement G = 8,1 10 daN/mm2

9
poids volumiques ρ = 7850 daN/m3
9 Coefficient de poisson : ν = 0,3

9 coefficient de dilatation thermique α = 11 10


−6
daN/mm2
3.2-elaboration d'assemblage:
Les principaux modes d’assemblages sont :
a) Le boulonnage :
Le boulonnage consiste le moyen d’assemblage le plus utilisé en construction métallique du fait
de sa facilité de mise en œuvre et des possibilités de réglage qu’il ménage sur site , pour
notre cas on a utilisé les boulons de haute résistance (HR) classe 10-9 sont choisis pour les
assemblages rigides des portiques autostable,et les boulons ordinaires de classe 4-6 et 5-8 pour les
assemblages des éléments secondaires .sachant que :
σR
Le premier chiffre correspond à (contrainte de rupture)
10
σeb
Le second chiffre correspond à 10 (contraint limite d’élasticité)
σR
les boulons HR comprend une vis à tige .filetée , une tête hexagonale ou carrée et un écrou
en acier à très haute résistance .
b) Le soudage :
En charpente soudée les assemblages sont plus rigides , cela à pour effet un encastrement
partiel des éléments constructifs . Les soudages à la flamme oxyacéthylénique et le soudage à
l’arc électrique sont des moyens de chauffages qui permettent d’élever la température de
fusion brilles des pièce de métal à assembler .

ENTP 2006 3
CHAPITRE II GENERALITES

3.3-béton armé:
3.3.1- le béton :
C’est un matériau constitue par le mélange de ciment avec granulats ( sable et pierraille )
et de l’eau, tout ces composantes intervient dans la résistance du mélange ( béton ) ,
on utilise ce matériau a cause de sa résistance à la compression mieux qu’à l’effort de traction
la résistance a la compression du béton est de l’ordre de 20 à 40 Mpa par contre ça résistance a la
traction est de l’ordre de 2 à 4 Mpa.
Le béton armé c’est l’association de béton avec l’acier pour augmenter ça résistance à la
traction (la résistance de béton à la traction est très faible) ; l’acier est d’une résistance à la traction
de l’ordre de 200 à 500 Mpa (a savoir sa nuance).
L’utilisation du béton dans notre structure est pour la réalisation des fondations et de
plancher …etc
On à utiliser un béton CPA dosé à 350 Kg / m3dont les caractéristiques suivant :
9 la résistance caractéristique à la compression : fc28 = 2,5 dan / mm2.
9 la résistance caractéristique à la traction : ft28=0,06 fc28 +0,6=0,21 dan / mm2.
9 poids volumique : ρ =2500 dan / m3 .
9 module d’élasticité : E =1400 dan / mm2 .

3.3.2-Acier de ferraillage :

pour le ferraillage des planchers on a utilisé des treillis à soudés de type HA et de nuance TSHA
dont les caractéristiques sont :
9 Module d’élasticité longitudinal : E = 2,1 . 104 dan / mm2.
9 Contrainte limite d’élasticité : fe = 50 dan / mm2.
- pour le ferraillage des fondations on a utilisé des barres d’acier HA type 1 de nuance FeE40 dont
la contrainte limite d’élasticité est : fe = 40 dan / mm2.

ENTP 2006 4
CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE

CHPITRE III
CONCEPTION DE L’OUVRAGE
Après avoir les qualités intrinsèques du matériau acier et d’une structure métallique, il faut
se pencher sur les différents critères dont le choix, par le maître de l’ouvrage, l’architecte ou
l’ingénieur, peut influencer la conception de projet et la réalisation de l’ouvrage .certains critères
sont liés à la l’aptitude au service de la halle ou du bâtiment
(Utilisation des surface ou des volumes, fonctionnement, confort,etc.), alors que d’autres sont liés
plus directement à la sécurité structurale de la charpente (capacité portante, résistance au feu ,
etc.).Enfin, les facteurs liés à l’économie de la construction et à l’impact sur l’environnement
doivent être pris en compte durant toutes les phases de existante de l’ouvrage.

III.1- CONCEPTION ARCHITECTURALE :


Notre bâtiment est de forme rectangulaire composée d’un rez-de- chaussée et 4 étages (R+4).

III.2- CONCEPTION STRUCTURALE :


On a deux type de structure :

2.1/Structure horizontale :
On désigne par structure horizontale les planchers courants et le plancher terrasse.
2.1.1- plancher courant :
Pour notre bâtiment, concernant les planchers courants on a choisi des planchers mixtes à dalle
collaborant dont la composition est illustrée sur la figure III.1.
Les bacs aciers sont de type TN40.
L’épaisseur total de la dalle BA y compris l’onde , varie entre 7 et 15cm.
Les planchers reposent sur un ensemble de poutres et solives métalliques.
La liaison entre la dalle, le bac en acier collaborant et la structure porteuse est assurée par des
connecteurs.
Les planchers mixtes à dalle collaborant étant la solution la plus économique et la plus judicieuse
techniquement.

ENTP 2006 5
CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE

Dalle de compression en béton

Armature Poutre solive


Connecteurs

Poutre solive
Poutre maîtresse
Figure III-1 : constitution d’un plancher collaborant

2.1.2- plancher terrasse :


Ils est identique aux plancher courants sauf pour la partie supérieure qui comprend des couches
supplémentaires (étanchéité, gravillon,…)

2.2/structure verticales :

a) systèmes de stabilités :
la stabilité d’ensemble est assurée de la manière suivante(figure III-2 et III-3 1et2)
a .1-dans la direction transversale : la stabilité est assurée par des portiques autos tables ductiles
sur 4 travées avec poteaux doublement appuys en pied.
a .2-dans la direction longitudinale : la stabilité est assurée par des portiques autos tables ductiles
sur 1 travée avec poteaux appuys (appuis double) en pied et des palées en Vau milieu .
5,6m 5,6m 5,6m

PL
4m
Direction transversale

PT PT 4m

4m

PL 4m

Direction longitudinale
FigureIII-2:système de contreventement vertical

PT : portique transversal
PL : portique longitudinal
ENTP 2006 6
CHAPITRE III CONCEPTION DE L’OUVRAGE

4m 4m 4m 4m 5.6m 5.6m 5.6m

3.4 m

3.4 m

3.4 m

3.4 m

3.4 m

Figure III-3.1 : contreventement Figure III-3.2 : contreventement


Des portiques transversaux. Des portiques longitudinaux.

III.3- CONCEPTION PARASISMIQUE :

L’action sismiques est une action accidentelle a laquelle peut être soumise une structure située en
zone sismique au mois une seul fois dans sa vie.
La conception structurale de notre bâtiment est parasismique au sens du
RPA 99 (Version 2003).en effet,l'ouvrage présente :
1. une régularité en plan.
2. une régularité en élévation.

III.4- CONCEPTION DES ESCALIERS :

Les escaliers sont des structures accessoire qui permettent l’accès aux différents niveaux du
bâtiment .ils sont en structure métalliques les marchés en tôle, revêtues avec du béton et carrelage.
Pour chaque étage les escaliers composent de deux volets de marches portées par un limon.

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ENTP 2006 7
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

CHAPITRE IV
EVALUATION DES ACTIONS
IV.1- ACTIONS PERMANENTES:
Dans les charges permanentes, il ya essentiellement le poids propre des éléments
structuraux, des cloisons, et les équipements fixes.
1.1- Plancher terrasse inaccessible :
Protection en gravillon roulés (5cm) 0,05×1700 = 85 daN/ m²
Etanchéité multicouches(2cm) 12 daN/ m²
Béton de pente (10cm) 0,10×2200 = 220 daN/ m²
Isolation thermique au liége (bloc de liège) (4cm) 0,04×400 = 16 daN/ m²
Dalle en béton arme (8cm) 2500×0.08 = 200 daN/m²
TN40 10daN/ m²
Faux plafond 10 daN/ m²

G=553daN/m²
Q =100daN/m²

Figure 1.1-Plancher terrasse inaccessible.

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8
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

1.2- Plancher étage courant :


Revêtement en carrelage (2cm) 0,2×2×100 = 40 daN/ m²
Mortier de repos (2cm) 2×0,18×100 = 36 daN/ m²
Lit de sable (3cm) 0,02×1700 = 34 daN/ m²
Dalle en béton arme (8cm) 0,08×2500 = 200 daN/ m²
TN40 10daN/ m²
Enduit plâtre (1cm) 0.01. ×.10×100= 10 daN/ m²
Cloison légers (10cm) 75daN/ m²

G= 405daN/m²
Q=250 daN/m²

Figure 1.2- Plancher étage courant

1.3- Cloisons extérieurs :


Les murs extérieurs des bureaux sont réalisés en brique creuse de 10 cm en double cloison
avec 30% d'ouverture :
Enduit extérieure (Enduit en mortier de liants hydrauliques) :………18 daN/ m²
Briques creuses (Double cloison de 10cm) : ………… 75×2=150 daN/ m²
Enduit intérieur (en plâtre) : …………………… 10 daN/ m²
G = 178 daN/ m²
Avec 30% d’ouverture : 178×0,70 = 124.6 daN/m²
1 10 5 10 1
Enduit mortier Enduit plâtre
Briques creuses

Lame d'air
Ext. Int.
Figure1.3-cloisons extérieurs

ENTP 2006
9
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

1.4-acrotére: 10cm 10cm


• La surface de l’acrotère est :
S= (0.02×0.1)/2+(0.08×0.1) + (0.1×0.6) = 0.069 m² 2cm
8cm
• Le poids propre de l’acrotère est :
P=(0.069×2500)=172.5 Kg/mL
60cm

G=172. 5 kg/mL

Q = 100 kg/m² (surcharge horizontale dû ou mais courantes)

1.5- Escaliers :
1.5.1.Volée : Figure 1.4 : Acrotère

Tôle striée (épaisseur 5mm) 45daN/ m²


Mortier de repos (épaisseur 2cm) 36 daN/ m²
Revêtement carrelage (épaisseur 2cm) 40 daN/ m²
G=121 daN/ m²
1.5.2. Palier:
TN40 10 daN/ m²
Dalle en béton (épaisseur = 8cm) 200 daN/ m²
Mortier de repos (épaisseur = 2cm) 36 daN/ m²
Revêtement carrelage (épaisseur = 2cm) 40 daN/ m²
G = 286 daN/ m²

ENTP 2006
10
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

IV.2-ACTION VARIABLEES :
2.1-Charges climatiques :
2.1.1-Effet du vent :
Introduction :
La surface terrestre est caractérisée par le mouvement des masses d’air qui résultent des différents
niveaux d’absorption de l’énergie solaire, provocant ainsi différents niveaux de réchauffement et
de pression dans l’atmosphère.
Le déplacement de l’air tend à éliminer ces déséquilibres de pression, produisant ainsi ce que l’on
appelle le vent.
Par ailleurs, le relief terrestre conditionne également la circulation des vents .Pour notre site, qui
est prés de la zone côtière, le vent est généralement modéré.
Les estimations quantitatives de l’effet du vent se feront à la base du règlement Algérien NVA 99 .
Le calcul :
On doit considérer que notre bâtiment est séparé de l’autre structure voisine et cela pour les causes
suivantes:
- manque de données sur la construction voisine (la géométrie ; la durée de sa Construction..)
- un plus de sécurité.
Le calcul doit être effectué séparément pour les deux directions du vent , qui sont
Perpendiculaires aux parois de la construction (fig : I) .
Pour des raisons de symétrie de notre bâtiment on va étudier une face pour chaque
direction du vent.
• La direction V1 du vent : perpendiculaire à la façade principale.
• La direction V2 du vent : parallèle à la façade principale.

0.6m

V2
17m
V1
16m

16.8m
Fig:I

ENTP 2006
11
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

L’effet du vent sera évalué par le calcul de la force résultante R qui se décompose en deux forces
(voir fig II) :
ƒ Une force globale horizontale Fw qui correspond à la résultante des forces horizontales
agissantes sur les parois verticales de la construction et de la composante horizontale appliquée à
la toiture.
ƒ Une force de soulèvement Fu qui représente la composante verticale des forces
appliquées à la toiture.
FU
R

Vent FW

Figure II : force résultante R

La force résultante R est donnée par la formule :


R= ∑ ( qj × Sj ) + ∑ Ffrj (daN) ( RNV99,ch2,form 2.1.2)

Où:
- qj : (daN/m²) est la pression du vent qui s’exerce sur un élément de surface j.
- Sj : (m²) est l’aire de l’élément de surface j.
- Ffrj : (daN) désigne les forces de frottement éventuelles.
a)Données relatives au site :
- Site plat : coefficient de topographie CT=1 (tabl 2.5).
- Zone de vent I : (annexe I)
-Qréf =375 N/m² (ch2, form3.2)
-Vréf = 25 m/s
- Catégorie de terrain : IV (tabl 2.4)
-KT = 0,24 (facteur de terrain)
-z0 = 1m (paramètre de rugosité)
-zmin =16m (hauteur minimale).

ε = 0,46

ENTP 2006
12
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

b) Détermination du coefficient dynamique Cd :


La structure de notre bâtiment étant métallique, on utilise l’abaque de la figure3.2 pour la
détermination du coefficient Cd pour chaque direction :
- Direction V1 : la lecture donnera pour : h=17m et b=16.8m : Cd=0.951.
- Direction V2 : la lecture donnera pour : h=17m et b=16m : Cd=0.956.
Pour les deux directions Cd ≤ 1,2, donc la structure est considérée comme peu sensible aux
excitations dynamiques.
c) Calcul des pressions :
- Détermination de la pression due au vent :
Notre structure est de catégorie I (chap2 ;§1.1.3), donc la pression due au vent sera
calculée par la formule :
qj = Cd × W(zj) (chap 2 ; 2.1)
- W: est la pression nette exercée sur l’élément de surface j, calculée à la hauteur
zj relative à l’élément de surface j.
W(zj) = qdyn (zj)×(Cpe-Cpi) (chap 2 ; 2.2)
-qdyn: est la pression dynamique du vent calculée à la hauteur zj relative à
l’élément de surface j.
- Cpe : est le coefficient de pression extérieure.
- Cpi : est le coefficient de pression intérieure.
- Détermination de la pression dynamique qdyn: (chap 2 ; §3)
Pour la vérification à la stabilité d’ensemble, et pour le dimensionnement des éléments de la
structure, la pression dynamique doit être calculée en subdivisant le maître couple en éléments de
surface j horizontaux ( voir figIII) .
Les caractéristiques de la structure sont : h =17m >10m, structure avec planchers intermédiaire
Donc on doit considérer que notre structure est constituée de n éléments et de surfaces avec une
hauteur égale à la hauteur des étages ; n : nombre de niveaux de la construction.(ch2,form 3.1.1)

ENTP 2006
13
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

0.6m
4

2 17m

RDC
FigureIII : Répartition de la pression dynamique

Structure permanente qdyn (zj) = qréf ×Ce (zj) (chap2 ; 2.12)


- qréf = 37,5daN/m²
- Ce : coefficient d’exposition au vent.

 7 xKT 
+
2 2
Ce=Ct(z) x Cr(z) x 1 
 Cr ( Z ) xCT ( Z ) 
-Cr : coefficient de rugosité :

Z
Cr(Z) =KT x Ln( ) pour Zmin ≤ Z ≤ 200m (ch2,2.15)
Z0

Z
Cr(Z) =KT x Ln( ) pour Z ≤ Zmin
Z0
Z: la hauteur considéré (Z=17m).
Pour notre cas zmin =16m ≤ z ≤ 200m, donc on utilisera la 1ére formule.
Les résultats sont représentés dans le tableau suivant :
niveau h(m) Z(m) Cr CT Ce qdyn(dan/m 2 )
RDC 3.4 1.7 0.127 1 0.229 8.58
1 3.4 5.1 0.391 1 0.809 30.33
2 3.4 8.5 0.513 1 1.12 42
3 3.4 11.9 0.594 1 1.35 50.62
4 3.4 15.3 0.654 1 1.52 57

ENTP 2006
14
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

qdyn (dan/ m²)


0.6m
4
57
3
50.62
2 17m
42
1
30.33
8.58

16m
Figure (III) : Répartition de la pression dynamique

Direction V1 du vent :
Coefficient de pression extérieur CPe :
a. Parois verticales :
Pour le calcul des valeurs de Cpe on se réfère au (§1.1.2 chap5) :

Cpe = Cpe.1 si S ≤ 1 m2

Cpe = Cpe.1+ ( Cpe,10 + Cpe.1) x log10(S) si 1 m2 < S < 10 m2

Cpe = Cpe.10 si S ≥ 10 m2

b: la dimension perpendiculaire à la direction du vent V1 ; b=16.8m.


d : la dimension parallèle à la direction du vent V1 ; d=16m.
e=min [b ;2h] = min [16.8 ;34] . e=16.8m
d<e : la paroi est divisée en 2 zones de pression A / ,B / ,C,D et E qui sont illustrées sur la
(figure IV) suivante :

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ENTP 2006
15
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

16m
d =16m
e/5 =3.36m

h 17m
A' B'
D E b =16.8m

Vue en élévation

A' B'
Vue en plan

Figure (IV) : légende pour les parois verticales


-la surface de la paroi considérée S= 16.8×17 = 285.6m²≥ 10m². Selon la formule (5.1) donc
Cpe = Cpe.10
-D’après le tableau (5.1) on a :
A' B' D E
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
-1.0
-1.0 -0.8 +0.8 -0.3 -0.8

D E
-0.3
Vent
+0.8

A/ B/

-0.8
-1.0

3,36 m 12,64 m

ENTP 2006
16
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

b. Terrasse :
La hauteur de l’acrotère hp= 0.6m..
Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°.
Selon (§1.1.5 chap5) les différentes zones de pression F,G,H et I sont représentées sur la figure .

e = Min [b ; 2h] =16.8m


b: dimension du coté perpendiculaire au vent

d=16m

e/4=4.2m Acrotère
F

hp=0.6m
Vent I
G H b=16.8m h=17m

e/4=4.2m F

e/10
e/2

Figure (V) : légende pour la terrasse

Selon le tableau (5.2 ;chap5) on a :


Dans notre cas hp/h = 0,6/17 = 0,035.
Par interpolation linéaire entre les valeurs hp/h=0,025 et hp/h=0.05 on trouve :

F G H I
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10

-1.52 -1.02 -0.7 +-0.2

ENTP 2006
17
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

d 1.68m 6.72m 7.6m

e/4 F
4 ,2m -1.52

Vent I
G H b
=16.8
8,4m -1.02 -0.7 +-0.2

e/4 F

4,2m -1.52
e/10
e/2

Figure (VI) : Valeurs de Cpe pour la terrasse


-coefficient de pression intérieure CPi :
D’après le paragraphe (§2.2.2 chap5) on doit utiliser les deux valeurs du Cpi :
Cpi1= - 0,5 et Cpi2=0,8
Les valeurs des pressions qj sont données dans le tableau suivant :
™ RDC+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.951 8.58 -1 -0.5 0.8 -4.2 -15.22


B 0.951 8.58 -0.8 -0.5 0.8 -2.5 -13.53
D 0.951 8.58 +0.8 -0.5 0.8 10.99 0
E 0.951 8.58 -0.3 -0.5 0.8 1.69 -9.3
™ (R+1)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.951 30.33 -1 -0.5 0.8 -14.42 -51.91


B 0.951 30.33 -0.8 -0.5 0.8 -8.65 -46.15
D 0.951 30.33 +0.8 -0.5 0.8 37.49 0
E 0.951 30.33 -0.3 -0.5 0.8 5.76 -31.72

ENTP 2006
18
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

™ (R+2)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.951 42 -1 -0.5 0.8 -19.97 -71.89


B 0.951 42 -0.8 -0.5 0.8 -11.98 -63.9
D 0.951 42 +0.8 -0.5 0.8 51.92 0
E 0.951 42 -0.3 -0.5 0.8 7.98 -43.93

™ (R+3)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.951 50.62 -1 -0.5 0.8 -24.06 -86.65


B 0.951 50.62 -0.8 -0.5 0.8 -14.44 -77.02
D 0.951 50.62 +0.8 -0.5 0.8 62.58 0
E 0.951 50.62 -0.3 -0.5 0.8 9.62 -52.95

™ (R+4)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.951 57 -1 -0.5 0.8 -27.10 -97.57


B 0.951 57 -0.8 -0.5 0.8 -16.26 -86.73
D 0.951 57 +0.8 -0.5 0.8 70.46 0
E 0.951 57 -0.3 -0.5 0.8 10.84 -59.62

™ Toiture :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

F 0.951 57 -1.52 -0.5 0.8 -55.29 -125.76


G 0.951 57 -1.02 -0.5 0.8 -28.18 -98.65
H 0.951 57 -0.7 -0.5 0.8 -10.84 -81.31
I 0.951 57 -0.2 -0.5 0.8 -16.26 -54.20
0.951 57 +0.2 -0.5 0.8 -37.94 -32.52

ENTP 2006
19
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

-125.76/-98.65
-81
-54

71 F/G H I -60
4
63 3 -53
V1
52 D 2 E -44

38 1 -32

12 RDC -10

16m

Figure (VII) : Pression sur les zones D,E,F,G,H et I

- Calcul de la force de frottement :


Une force complémentaire doit être introduite pour les constructions allongées de catégorie I, pour
tenir compte du frottement qui s'exerce sur les parois parallèles à la direction du vent.
La force de frottement Ffr est donnée par :

Ffr = ∑ (qdun(Zj) x Cfr,j x Sfr,j) ……………. (2.8)


J : Indique un élément de surface parallèle à la direction du vent.
Zj : La hauteur du centre de l'élément j.
Sfr,j : Aire de l'élément de surface j.
Cfr,j : Coefficient de frottement pour l'élément de surface j. Cfr =0,01 (tab 2.1 ; chap2)
1. Parois verticales :
Ffr= 0,01×((8.58+30.33+42+50.62+57+60)x(57.12))=114,96daN
2. Toiture :
Ffr = (qdun (Z) x Cfr x Sfr) (2.8 ch2)
qdyn (z)= qdyn du 4émeétage =57daN/m²
Sfr =d×b (tab2.2 ; chap2) : Sfr =16.8×16=268.8m²
Donc : Ffr =57×268.8×0,01=153.216daN

ENTP 2006
20
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

™ Actions d’ensemble :
Zone NIVEAU S(m²) qj(daN/m²) Ffr(dan/ m²) FW(dan) FU(dan)

D RDC 57.12 10.99 114.96 742.7 0


1 57.12 37.49 114.96 2256.38 0
2 57.12 51.92 114.96 3080.63 0
3 57.12 62.58 114.96 3689.52 0
4 57.12 70.46 114.96 4139.63 0
E RDC 57.12 -9.3 114.96 -416.256 0
1 57.12 -31.72 114.96 -1696.88 0
2 57.12 -43.93 114.96 -2394.32 0
3 57.12 -52.95 114.96 -2909.54 0
4 57.12 -59.62 114.96 -3290.53 0
F Toiture 14.11 -125.76 153.216 0 -1621.25
G Toiture 14.11 -98.65 153.216 0 -1238.73
H Toiture 112.89 -81.31 153.216 0 -9025.86
I toiture 127.68 -54.2 153.216 0 -6767.04
Niveau ∑ FW ∑ FU
RDC 326.44 -18652.88
1 559.5
2 686.31
3 779.98
4 849.1

ENTP 2006
21
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

849.1dan
849,1dan -18652.88dan 4

779,98dan 3

686,31dan
2

559,5dan
1

362,44dan
RDC

Figure (VIII) : Actions d’ensemble

Il faut tenir aussi compte d’une excentricité e de la composante horizontale


e = ± b/10 . e=±16.8/10=1,68m (formule 2.10; chap2)

8,4m 1.68m

FW

Figure (IX) : l’excentricité de la force globale horizontale Fw

ENTP 2006
22
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

Direction V2 du vent :
On suit les mêmes étapes que pour la direction V1.
coefficient de pression extérieure CPe :
a. Parois verticales :
b=16m. ;d=16,8m. ; e=16m
d>e . la paroi est divisée en 3 zones de pression A,B,C,D et E qui sont illustrées sur la figure
suivante.

d=16.8m e=16m
e/5 d=16.8m

Vent D b=16m
E h=17m
A B C

A' B C

Vue en plan vue en élévation


Figure (I) : légende pour les parois verticales

-la surface de la paroi considérée S= 16.8×17 = 285.6m²≥ 10m². Selon la formule (5.1) donc
Cpe = Cpe.10
-D’après le tableau (5.1) on a :
A B C D E
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10

-1.0 -0.8 -0.5 +0.8 -0.3

ENTP 2006
23
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

-1.0
-0.8
-0.5

Vent +0.8 -0.3


D E

A B C

-0.5
-0.8
-1.0

3,2 m 12,8 m 0,8 m

Figure (II) : Valeurs de Cpe pour les parois verticales


b-la terrasse :

d=16.8m

e/4 F

Acrotère
Vent I
G H
hp
b=16m

h=17m
e/4 F

e/10
e/2 Figure (III) : légende pour la terrasse

Selon le tableau (5.2 ;chap5) on a :


Dans notre cas hp/h = 0,6/17 = 0,035.
Par interpolation linéaire entre les valeurs hp/h=0,025 et hp/h=0.05 on trouve :

ENTP 2006
24
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

F G H I
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10

-1.52 -1.02 -0.7 +-0.2

8m

-1.52
4m

-1.02 -0.7 +-0.2


8m 16m

4m -1.52

16.8m

Figure(IV) : Valeurs de Cpe pour la terrasse.

coefficient de pression intérieure CPi :


D’après le paragraphe (§2.2.2 chap5) on doit utiliser les deux valeurs du Cpi :
Cpi1= - 0,5 et Cpi2=0,8
Les valeurs des pressions qj sont données dans le tableau suivant

ENTP 2006
25
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

™ RDC+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.956 8.58 -1 -0.5 0.8 -4.1 -14.76


B 0.956 8.58 -0.8 -0.5 0.8 -2.46 -13.12
C 0.956 8.58 -0.5 -0.5 0.8 0 -10.66
D 0.956 8.58 +0.8 -0.5 0.8 10.66 0
E 0.956 8.58 -0.3 -0.5 0.8 1.64 -9.02
™ (R+1)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.956 30.33 -1 -0.5 0.8 -14.49 -52.19


B 0.956 30.33 -0.8 -0.5 0.8 -8.69 -46.39
C 0.956 30.33 -0.5 -0.5 0.8 0 -37.69
D 0.956 30.33 +0.8 -0.5 0.8 37.69 0
E 0.956 30.33 -0.3 -0.5 0.8 5.79 -31.89
™ (R+2)+3.4m:
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.956 42 -1 -0.5 0.8 -20.07 -72.27


B 0.956 42 -0.8 -0.5 0.8 -12.04 -64.24
C 0.956 42 -0.5 -0.5 0.8 0 -52.19
D 0.956 42 +0.8 -0.5 0.8 52.19 0
E 0.956 42 -0.3 -0.5 0.8 8.03 -44.16
™ (R+3)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.956 50.62 -1 -0.5 0.8 -24.19 -87.1


B 0.956 50.62 -0.8 -0.5 0.8 -14.51 -77.42
C 0.956 50.62 -0.5 -0.5 0.8 0 -62.91
D 0.956 50.62 +0.8 -0.5 0.8 62.91 0
E 0.956 50.62 -0.3 -0.5 0.8 9.67 -53.23

ENTP 2006
26
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

™ (R+4)+3.4m :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

A 0.956 57 -1 -0.5 0.8 -27.24 -98.08


B 0.956 57 -0.8 -0.5 0.8 -16.34 -87.18
C 0.956 57 -0.5 -0.5 0.8 0 -70.83
D 0.956 57 +0.8 -0.5 0.8 70.83 0
E 0.956 57 -0.3 -0.5 0.8 10.89 -59.94
™ Toiture :
Zone Cd qdyn (dan/ m²) CPe CPi1 CPi2 qj1(daN/m²) qj2(daN/m²)

F 0.956 57 -1.52 -0.5 0.8 -55.58 -126.42


G 0.956 57 -1.02 -0.5 0.8 -28.33 -99.17
H 0.956 57 -0.7 -0.5 0.8 -10.89 -81.73
I 0.956 57 -0.2 -0.5 0.8 -16.34 -54.49
0.956 57 +0.2 -0.5 0.8 -37.14 -32.69

-126/-99
-82
-55

71 F/G H 4 I -56

63 3 -53

V2 52 D 2 E -44

38 1 -32

11 RDC -9

16.8m

Figure (V) : Pression sur les zones D,E,F,G,H et I

ENTP 2006
27
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

-Calcul de la force de frottement :


1. Parois verticales :
Ffr= 0,01×((8.58+30.33+42+50.62+57+60)x(54.4))=102,56daN
2. Toiture :
Ffr = (qdun (Z) x Cfr x Sfr) (2.8 ch2)
qdyn (z)= qdyn du 4émeétage =57daN/m²
Sfr =d×b (tab2.2 ; chap2) : Sfr =16×16.8=268.8m²
Donc : Ffr =57×268.8×0,01=153,21daN
™ Actions d’ensemble :
Zone NIVEAU S(m²) qj(daN/m²) Ffr(dan/ m²) FW(dan) FU(dan)

D RDC 54.4 10.66 102.56 682.46 0


1 54.4 37.69 102.56 2152.89 0
2 54.4 52.19 102.56 2941.69 0
3 54.4 62.91 102.56 3524.86 0
4 54.4 70.83 102.56 3955.71 0
E RDC 54.4 -9.02 102.56 -388.128 0
1 54.4 -31.89 102.56 -1632.25 0
2 54.4 -44.16 102.56 -2299.74 0
3 54.4 -53.23 102.56 -2793.15 0
4 54.4 -59.94 102.56 -3158.17 0
F Toiture 6.4 -126.42 153.21 0 -655.87
G Toiture 12.8 -99.17 153.21 0 -1116.16
H Toiture 102.4 -81.73 153.21 0 -8215.94
I toiture 140.8 -54.49 153.21 0 -7518.98
Niveau ∑ FW ∑ FU
RDC 294.33 -17506.95
1 520.64
2 641.95
3 731.71
4 797.54

ENTP 2006
28
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

797,54dan -17506,95dan 4

731,71dan 3

641,95dan
2

520.64da
1
RDC
294,33dan

Figure (VI) : Actions d’ensemble

Il faut tenir aussi compte d’une excentricité e de la composante horizontale


e = ± b/10 . e=±16/10=1,6m (formule 2.10 ; chap2)

8m 1.6m

FW

Figure (VII) : l’excentricité de la force globale horizontale Fw

ENTP 2006
29
CHAPITRE IV EVALUATION DES ACTIONS

2.1.2-effet de la neige :
• charge de neige sur les toitures :
La charge caractéristique de neige S par unité de surface en projection horizontale de toitures ou
de toute autre surface soumise à l’accumulation de la neige s’obtient par la formule suivante :
s = µ sK [KN / m ]
2

s K (en KN/m 2 ) est la charge de neige sur le sol, donnée au paragraphe 4


(RNV99), fonction de l’altitude et de zone de neige (cf. carte de neige).

µ est un coefficient d’ajustement des charges, fonction de la forme de la toiture,


appelé coefficient de forme et donnée au paragraphe 6 (RNV99).

Notre bâtiment situé à la wilaya d’Oran c'est-à-dire en zone de neige : zone B

µ =0,8

s K = (( 0,04 x H )+10) / 100

H : l’altitude par rapport au niveau de la mer en (m)

H = 100m.

S K = ((0,04 x 100) +10) / 100 = 0,14 KN / m 2 = 140 N / m 2

= 14 kg / m 2

s = µ sK=0.8x14 =11,2dan/ m2
2.1.3-effet de la variation de la température:
On doit tenir compte des effets de la dilatation thermique chaque fois qu'ils risquent
d'engendré des efforts anormaux dans les éléments de la charpente métallique st de produire des
désordres dans les appuis et dans les éléments exposés a l air libre (variation plus élevé de gradient
thermique)
Pour notre structure ;on n'a pas pris en compte l'effet de la température pour les justification
suivantes :
a- la longueur minimale pour la quelle on doit tenir compte l'effet thermique est de 50m,
et celle de notre cas est de: 16,8m
b- notre charpente n'est pas exposée à l'air libre (effet de masque)
c- la zone d'implantation (ORAN) a une faible variation de température.

ENTP 2006 30
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

CHAPITRE V
PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
V.1- INTRODUCTION :

Les présentes règles ont pour but de codifier les méthodes de calcul applicables à l'étude
des projets de constructions en acier.
L'application de ces règles conduit pour les différents éléments des constructions à un
degré de sécurité sensiblement homogène pour les différents modes de sollicitations et les
différents types de constructions.
Les éléments secondaires sont destinés à reprendre la sollicitation, comme les vent par
exemple, et à assurer la stabilité basée sur la RDM et les règles CM66.
V.2-PRINCIPE DE CALCUL:

2.1- Condition de la Flèche :

La flèche et vérifiée par la condition :


L 5qL4
f total < fadm = avec ftotal =
300 348EI

2.2- Condition de Résistance :

La condition de résistance qu'il faut vérifier est σ f ≤ σ e

Correspondant aux cas des charges les plus défavorables.


M qL2
σf = Avec M =
ω 8
Le moment dû à q (charge uniformément repartie).

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E N T P 2 0 0 6 31
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

V.3 –VERIFICATION DE SOLIVE DE NIVEAU TERRASSE :

3.1-Caracteristiques des solives :

Portée de la solive……………………………….……..........L=5,6m
Distance entre l'axe des solives …….………………………Lc=1m
L'inclinaison de plancher…..………..………………………α=0°

Le Chargement Charge linéaire


ƒ Chargement permanent «G» :
Poids propre de plancher : q ter =553x1= 553 kg/ml
q ter =553kg/ m2

G=553 kg/ml
ƒ Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=100 kg/m2 Q= (100+11.2) x1=111,2 kg/ml
charge de neige N0=11,2 kg/m2
Q+N0 = 111,2 kg/ml

3.2. Combinaison des charges:

4 17 5
Charge pondérée : G + (Q+N0) Charge non pondérée G+Q + N 0
3 12 3
894,86 kg/ml 671,66 kg/ml

3.3- Dimensionnement de profilé :

5qL4 L 5qL3 300


f = < ⇒I>
384 EI 300 348 E
5 × 671,66 × 560 × 3
3
I> = 2194,11 cm 4
384 × 2.1 × 10 6

Donc notre profilé IPE220

E N T P 2 0 0 6 32
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

3.4. Les caractéristique de profilée IPE220 :

DESIGN Poids Secti Dimension Caractéristique


ATION on
abrégée G A h b e Ix Iy Wx Wy Ix Iy
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

IPE 220 26,2 33,4 220 110 5,9 2772 205 252 37,3 9,11 2,48

a- Vérification de condition de résistance :


σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf ql 2
σf = avec : M f =
wx 8

ql 2 921,06.5,62
σf= = =14,32 dan/mm2 ≤ σ e =24dan/mm2
8wx 8.(252)
La condition est vérifiée.
b-La vérification des contraintes (flexion-retrait) :

f
d G Axe neutre
h

B
S=A+ = 86,73 cm2 (n : coéff. d’équivalence = 15)
n
bt t + h
d= . =9,22 cm
n 2S
h
v= +d=20,22 cm
2
h
v’= +t-d=9,78 cm
2
IB B t+h
I=I A +Ad 2 + + ( -d) 2 =7677,50 cm4
n n 2
M=361055 daN .cm

E N T P 2 0 0 6 33
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Contraintes de flexion :
Mv
σa = = +960,01 daN/cm2
I
M
σ a, = (v'−t ) = -84,50 daN/cm2
I
Mv,
σ d, 2 = = -30,96 daN/cm2
nI
M
σ b, 1 = (v'−t ) = -5,63 daN/cm2
nI
Effort tranchant :
ql 2603 , 41
T= = 2603,41 daN τ= =2 < 0,6 σ e =14,40 daN/mm2
2 220 x 5 , 9

Contraintes additionnelles de retrait :


h+t IA
β= = 15 cm α= = 5,53 cm
2 Aβ
BEa eβA
K+ =17,50
nI A A + BI A + BAβ 2
h
y1 = + α = 16,53 cm
2
y2 = y1 + t = 24,53 cm
E a є=2,1.10 6 .2.10 -4 =420 daN/cm2
D’où les valeurs des contraintes :
σ a, = Ky1 = - 289,275 daN/cm2
σ a = K (h − y1 ) = + 95,725 daN/cm2
1
σ b, 1 = ( Ea e − Ky1 ) = + 8,71 daN/cm2
n
1
σ b, 2 = ( Ea e − Ky2 ) = + 0,618 daN/cm2
n
Les contraintes finales :
σ a, = - 84,50 – 289,275= - 374,13 daN/cm2 < σ e =2400 daN/cm2
σ a = +960,01+95,725 = +1055,73 daN/cm2 < σ e =2400 daN/cm2

σ b, 1 = -5,63 + 8,71 = +3,04 daN/cm2 < σ b =0,6.f c28 =150 daN/cm2

σ b, 2 =-30,95 + 0,62 = -30,33 daN/cm2 < σ b =0,6.f c28 =150 daN/cm2


⇒ Donc les conditions des contraintes sont vérifiées.

E N T P 2 0 0 6 34
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

V.4- VERIFICATION DE SOLIVE DE NIVEAU COURANT :

4.1- Caractéristiques des solives :

Portée de la solive…………………………………………….…….... L=5,6m


Distance entre l'axe des solives……………………………………..… Lc=1m
L'inclinaison de plancher………………………………………....…….α=0°

Chargement Charge lineare


ƒ Chargement permanent «G» :
Poids propre de la plancher courant : qst=405 x 1=405 Kg/ml
qpc= 405 kg/m2
G=405 kg/ml
ƒ Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q =250 kg/m2 Q= (250) x1=250 kg/ml
Q = 250 kg/ml

4.2-Combinaison des charges :

4 3 Charge non pondérée : G+Q


Charge pondérée : G+ Q
3 2

915 kg/ml 655 kg/ml

4.3- Dimensionnement de profil :

5qL4 L 5qL3 300


f = < avec : I >
348EI 300 348E
5 × 655x560 × 3
3
I> = 2139,67cm 4
384 × 2.1 × 10 6

Donc notre profilé IPE220

E N T P 2 0 0 6 35
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

4.4-Les caractéristique de profilée IPE220 :

DESIGN Poids Secti Dimension Caractéristique


ATION on
abrégée G A h b e Ix Iy Wx Wy Ix Iy
2 4 4 3 3
Kg/m cm mm mm mm cm cm cm cm cm cm

IPE 220 26,2 33,4 220 110 5,9 2772 205 252 37,3 9,11 2,48

a/ Vérification de condition de résistance :


σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf ql 2
σf = avec : M f =
wx 8

915 × 5,62
σf= =14,23dan/mm2 < σ e =24dan/mm2
8.(252)
Alors cette condition est vérifiée.
b/La vérification des contraintes (flexion-retrait) :

f
d G Axe neutre
h

B
S=A+ = 86,73 cm2 (n : coéff. d’équivalence = 15)
n
bt t + h
d= . =9,22 cm
n 2S
h
v= +d=20,22 cm
2
h
v’= +t-d=9,78 cm
2
IB B t+h
I=I A +Ad 2 + + ( -d) 2 =7677,50 cm4
n n 2
M=358680 daN.cm
E N T P 2 0 0 6 36
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Contraintes de flexion :
Mv
σa = = +944,64 daN/cm2
I
M
σ a, = (v'−t ) = -83,15 daN/cm2
I
Mv,
σ d, 2 = = -30,46 daN/cm2
nI
M
σ b, 1 = (v'−t ) = -5,54 daN/cm2
nI
Effort tranchant :
ql
T= = 2562 daN
2
2562
τ= =1,97 < 0,6 σ e =14,40 daN/mm2
220 x5,9
Contraintes additionnelles de retrait :
h+t
β= = 15 cm
2
IA
α= = 5,53 cm

BEa eβA
K+ =17,50
nI A A + BI A + BAβ 2
h
y1 = + α = 16,53 cm
2
y2 = y1 + t = 24,53 cm
E a є=2,1.10 6 .2.10 -4 =420 daN/cm2

D’où les valeurs des contraintes :


σ a, = Ky1 = - 289,275 daN/cm2
σ a = K (h − y1 ) = + 95,725 daN/cm2
1
σ b, 1 = ( Ea e − Ky1 ) = + 8,71 daN/cm2
n
1
σ b, 2 = ( Ea e − Ky2 ) = + 0,618 daN/cm2
n
Les contraintes finales :
σ a, = - 83,15 – 289,275= - 372,42 daN/cm2 < σ e =2400 daN/cm2

E N T P 2 0 0 6 37
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

σ a = +944,64+95,725 = +1040,36 daN/cm2 < σ e =2400 daN/cm2

σ b, 1 = -5,54 + 8,71 = +3,17 daN/cm2 < σ b =0,6.f c28 =150 daN/cm2

σ b, 2 =-30,46 + 0,62 = -29,84 daN/cm2 < σ b =0,6.f c28 =150 daN/cm2


⇒ Donc les conditions des contraintes sont vérifiées.

E N T P 2 0 0 6 38
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

V.5- VERIFICATION DES POUTRES PRINCIPALE DE NIVEAUX TERRASSE :

5.1 -Caractéristique des poutres maîtresses :

Portée de poutre maîtresse ……………………………………L= 4m


Distance entre l'axe des poutres……... ………………………Lc=5,6m
L'inclinaison de plancher………………………..…………… α=0°

Le Chargement Charge linéaire


ƒ Chargement permanent «G» :
Poids propre de plancher : GP =553 x5,6 =3096.8kg/ml
GP =553 kg/ m2 G S =(26.2 x 5,6)/1=146,72kg/ml
solives : GS=26,2kg/ml

G=3243.52 kg/ml
ƒ Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=100 kg/m2 Q=(100+11.2)x5.6=622.72kg/ml
charge de neige N0=11,2 kg/m2
Q+N0 = 622.72kg/ml

5.2- Combinaison des charges:

4 17 5
Charge pondérée : G + (Q+ N0 ) Charge non pondérée : G+Q + N 0
3 12 3

5206.88 kg/ml 3908.05 kg/ml

Dimensionnement des poutres encastrées a chaque extrémité :

La charge uniformément Effort Moment de flexion observations

répartie. tranchant

q /m l/2 l/2=2m

l/2 V=V A +V B =0
4m
AV BV MA MB 2
M 0 =q l /24

qL4
Fléche =
384 EI

E N T P 2 0 0 6 39
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

qL4 L qL3 200


f = < ⇒I>
384 EI 300 384 E
3908.05 × 400 × 3
3
I> = 930,48cm 4
384 × 2.1 × 10 6

Ce qui correspond à un profil IPE180

5.3- Les caractéristique de profilée IPE180 :

DESIGN Poids Secti Dimension Caractéristique


ATION on
abrégée G A h b e Iy Iz Wel.y Wel.z iy iz
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

IPE 180 18,8 23,9 180 91 5,3 101 1317 22,2 146 2,05 7,42
a/Vérification de condition de résistance :

σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24

Sachant que : q ' =(q+q p )


q : Charge pondérée.
q p :poids propre de la poutre maîtresse.
q 'l 2 (5206,88 + 18,8).(4) 2
σf= = =23,86 dan/mm 2 ≤ σ e =24dan/mm2
24wx 24.(146)
La condition est vérifiée.
b/Vérification de la résistance en flexion :
Le moment fléchissant maximal vaut :
q 'l 2
Mf= =3471,25 dan.m
24
H h e
Le moment plastification vaut :
M p =2 S σ e
S : moment statique. e'

h + e'
' h2
S=b e ( )+e b
2 8
180 − 16 + 8 (180 − 16) 2
S=91x8( )+5,3( )
2 8
S=80426.6mm 3
E N T P 2 0 0 6 40
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

M P =2(80426.6)24=3860476.8dan mm
=3860,47 dan m.
M f = 3471,25 dan .m ≤ M P =3860,47dan m acceptable.
C/vérification à l’effort tranchant :
L’effort tranchant vaut :
T=(q+q p )L/2=(5206.88 +18.8)x2=10451.36dan
d/La contrainte de cisaillement est :

τ =
T
=
10451.36
exH 5,3x180
=10,95dan/mm 2 ≤ 0,6 σ e =14 dan/mm 2 acceptable.

V.6- VERIFICATION DES POUTRES PRINCIPALE DE NIVEAUX COURANT :

V.6.1- Caractéristique des poutres maîtresses :

Portée de poutre maîtresse ……………………………………. L= 4m


Distance entre l'axe des poutres……... …………………………Lc=5,6m
L'inclinaison de plancher………………………..……………… α=0°

Le Chargement Charge linéaire


ƒ Chargement permanent «G» :
Poids propre de plancher : GP =405 x5,6 =2268kg/ml
2
GP =405 kg/ m G S =(26.2 x 5,6)/1=146,72kg/ml
solives : GS=26,2kg/ml

G=2414.72kg/ml
ƒ Charge d'exploitation«Q» :
charge d'essai Q=250 kg/m2 Q=250x5.6=1400kg/ml

Q = 1400kg/ml

V.6.2- Combinaison des charges:

4 3 Charge non pondérée : G+Q


Charge pondérée : G+ Q
3 2

5319.62 kg/ml 3814.72kg/ml

E N T P 2 0 0 6 41
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Dimensionnement des poutres encastrées a chaque extrémité :

La charge uniformément Effort Moment de flexion observations

répartie. tranchant

q /m l/2 l/2=2m

l/2 V=V A +V B =0
4m
AV BV MA MB 2
M 0 =q l /24

qL4
Fléche =
384 EI

qL4 L qL3 200


f = < ⇒I>
384 EI 300 384 E
3908.05 × 400 × 3
3
I> = 908,26cm 4
384 × 2.1 × 10 6

Ce qui correspond à un profil IPE180

V.6.3-Les caractéristique de profilée IPE180 :

DESIGN Poids Secti Dimension Caractéristique


ATION on
abrégée G A h b e Iy Iz Wel.y Wel.z iy iz
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

IPE 180 18,8 23,9 180 91 5,3 101 1317 22,2 146 2,05 7,42
a/Vérification de condition de résistance :

σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24

Sachant que : q ' =(q+q p )


q : Charge pondérée.
q p :poids propre de la poutre maîtresse.
q 'l 2 (5319,62 + 18,8).(4) 2
σf= = =24,37 dan/mm 2 > σ e=24dan/mm2
24wx 24.(146)
E N T P 2 0 0 6 42
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

alors cette condition ne pas vérifier.


On augmente notre profilé à IPE200.

DESIGN Poids Secti Dimension Caractéristique


ATION on
abrégée G A h b e Iy Iz Wel.y Wel.z iy iz
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

IPE 200 22,4 28,5 200 100 5,6 142 1943 28,5 194 2,24 8,26

a/ Vérification de condition de résistance :

σ f ≤ σ e =24dan/mm2
Mf q 'l 2
σf = avec : M f =
wx 24

q 'l 2 (5319,62 + 22,4).(4) 2


σf= = =18,35 dan/mm 2 > σ e=24dan/mm2
24wx 24.(194)
la condition est vérifier.
b/Vérification de la résistance en flexion :
Le moment fléchissant maximal vaut :
q 'l 2
Mf= =3471,25 dan.m
24
H h e
Le moment plastification vaut :
M p =2 S σ e
S : moment statique. e'

h + e' h2
S=b e ' ( )+e b
2 8
200 − 17 + 8,5 (200 − 17) 2
S=100x8,5( )+5,6( )
2 8
S=104829,8mm 3
M P =2(108429,8)24=5031830,4dan mm
=5031,83 dan m.
M f = 3559,9 dan .m ≤ M P =5031,83dan m acceptable .

E N T P 2 0 0 6 43
CHAPITRE V PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

c/vérification à l’effort tranchant :


L’effort tranchant vaut :
T=(q+q p )L/2=(5319.62 +22,4)x2=10684,04dan

d/La contrainte de cisaillement est :

τ =
T
=
10684,04
exH 5,6 x 200
=9,53 dan/mm 2 ≤ 0,6 σ e =14 dan/mm 2 acceptable.

Conclusion : on a choisir IPE240 comme des poutre maîtresse pour l’ensemble de notre
bâtiment pour facilite l’assemblage avec les solives.

WWW.GENIECIVILPRO.COM

E N T P 2 0 0 6 44
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

V.7-PREDIMENSIONNEMENT DES POTEAUX:

Les poteaux sont dimensionnés à la compression : d’après les règles CM 66, art 3,411,
il doivent vérifier :
K. σ ≤ σe
N
K. ≤ σe
A
4 17
N= G + (Q+N0)
3 12
tel que :
K : coefficient de flambement ;
σ : contrainte pondérée de compression ;
σe : contraintes admissible de l’acier ;
G : Charge permanent ;
Q : Charge d’exploitation ;
il sont considérés articulés aux (2) extrémité donc lf =l0 . on les vérifiera au flambement dans
le plan x-x.
il été retenu des profils HEA dont la résistance au flambement dans le plan x-x est meilleure
que celle des profils IPE.
La surface reprise par le poteau central : S =5,6×4 = 22,4 m2.
La surface reprise par le poteau d’angle : S =2,8×2 =5,6 m2.
La surface reprise par le poteau rive : S =2,8×4 = 11,2 m2.
Charge permanent de plancher terrasse: G =553 Kg/m2.
Charge permanent de plancher courant : G =405 Kg/m2.
Charge d’acrotère : G =172,5 Kg/ml.
Charge des cloisons extérieures : G =124,6 Kg/m2
Charge de poutre de chinage et de solive IPE220 : G =26,2 Kg/m.
Charge de poutre principale IPE220 : G = 26,2Kg/m.
Charge d’exploitation terrasse : Q =100 Kg/m2.
Charge d’exploitation courant : Q =250 Kg/m2.
Charge de neige : N0=11,2 Kg/m2

ENTP 2006 45
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
7.1-dimensionnement des poteaux de RDC :

poteau central :

A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51

N = 105689?28kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K = 1.201
N 105689,28
K. = 1.201 =19,74 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.

poteau d’angle :

A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51

N = 35256,98kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K =1.201
N 35256,98
K. = 1.201 =6,58 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.

poteau de rive :

A=64,3cm 2
HEA220
Ix=9,17
Iy=5,51

N = 50387,44kg
λmax = λY = lf / iy =61.7
K =1.201
N 50387,44
K. = 1.201 =9,41 dan/mm 2≤ 24 dan/mm 2
A 64.3
Profilé admis.

ENTP 2006 46
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Tableau récapitulatif

N
Position K. ≤
N A
étage profilé des N K.
poteaux A σe

3.9 3.9≤ 24 admis


Centrale 20927.78

Angle 6409.92 1.19 1.19≤ 24 admis


4 HEA220

rive
11849.7 2.21 2.21≤ 24 admis

Centrale 41225.52
7.7 7.7≤ 24 admis

14378.81
3 HEA220 Angle 2.68 2.68≤ 24 admis

25336.81
rive 4.37 4.37≤ 24 admis

11.82 11.82≤ 24 admis


Centrale 63328.26
22953.57
2 HEA220 Angle 4.28 4.28≤ 24 admis

37976.29
rive 7.09 7.09≤ 24 admis

15.78 15.78≤ 24 admis


Centrale 84508.77
31215.54
1 HEA220 Angle 5.83 5.83≤ 24 admis

53766.57
rive 10.04 10.04≤ 24 admis

105689.28
19.74 19.74≤ 24 admis
Centrale

RDC HEA220 Angle 35256.98 6.58 6.58≤ 24 admis

50387.44
rive 9.41 9.41≤ 24 admis

ENTP 2006 47
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

V.8-PREDIMENSIONNEMENT DES ESCALIERS:


5,6m
les escaliers sont constitués en
charpente métallique : 1,6m
- pour le dimensionnement des
marches (g : giron) et contre 4m 0,8m
marches (h), on utilise la formule
de BLONDEL. 1,6m

59cm ≤ (g+2h) ≤ 66cm


h: varie de 14cm à 20cm 1,6m 2,7m 1,3m
g : varie de 22cm à 30cm

Donc : Hauteur d’étage ………………he = 3,4 m


Giron …………………………g = 30cm

On a : 59cm ≤ (30 + 2h) ≤ 66cm


14,5cm ≤ h ≤ 18cm
Pour h= 17cm on a 10 marches par volée
La longueur de la ligne de foulée sera :
L = g (n-1) = 30(10-1)
L = 2,7 m
L’inclinaison de la paillasse :
170
tg α = ⇔ α = 32,19°
270
La longueur de la paillasse :
170
L= = 3,19 m
sin α
Dimensionnement des éléments porteur :

Volée : G = 121 daN/m2


Palier : G = 336 daN/m2
Charge d’exploitation : Q = 250 daN/m2

ENTP 2006 48
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

Cornière de marche : On modélise la marche comme une poutre simplement appuyé

160cm

5 PL4 L
On vérifier la condition de flèche : f= ≤
384 EI 300
L = 160 cm
P = ( 121 × 0,3 + 250 × 0,3 ) = 111,3 Kg/ml ……… (*)
PL3
(*) ⇔ I ≥ 3,9 ⇔ I ≥ 8,466 cm4
E

On optera à des cornières 45×45×6

La vérification : σf ≤ σe = 24 daN/mm2
4 3
P= G+ Q
3 2
4 3
P= (36,3 + 3,97) + (250 × 0,3)
3 2
P = 166,19 Kg/ml
Alors :
M MAX qL2
σf = =
WX 8Wx

Application numérique :
166,19(160)2
σf = ⇔ σf = 18,40 daN/mm2
8(2,89)100

ENTP 2006 49
CHAPITRE V PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

La condition est vérifier : σf = 18,40 daN/mm2 ≤ σe = 24 daN/mm2


Donc notre cornière est admise

Limon UPN : q2
q1

q1 = 0,8 (121+250) = 296,8 kg/ml


On: 270cm 130cm
q2 = 0,8 (336 + 250) = 468,8 kg/ml
On vérifier selon le critère de déformation que :
34
5 PL L
f= ≤ ………..(*)
384 EI 300
L = 400 cm
P = 468,8 kg/ml
PL3
(*) ⇔ I ≥ 3,9 ⇔ I ≥ 557,20 cm4
E
On optera pour le limon du profilé UPN140
La vérification :

4 3
q1 = 0,8 ( G1 + Q) = 429,06 kg/ml
3 2
4 3
q2 = 0,8 ( G2 + Q) = 658,40 kg/ml
3 2
La charge équivalente :
qéqui = (q1L1+q2L2)/(L1+L2)

L1 = 270cm
L2 = 130cm
qéqui = 503,59 kg/ml
La condition de résistance : σf ≤ σe = 24 daN/mm2
M MAX qL2
σf = =
WX 8Wx

503,59.42
σf = = 11,65 daN/mm2≤ σe = 24 daN/mm2
8(86,4)
⇒ Le profilé UPN140 est admis.

ENTP 2006 50
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

CHAPITRE VI
ETUDE SISMIQUE
VI.1-INTRODUCTION:
Les actions sismiques sur un bâtiment sont des actions dynamiques complexes.
Elles se manifestent par des mouvements essentiellement horizontaux imposés aux fondations.
Les constructions résistent à ces mouvements par des forces d’inertie dues à leur masse qui
s’opposent aux mouvements. Ce qui entraîne bien entendu des efforts dans les structures.
Le but de l’étude sismique est la détermination des efforts induits et leur distribution dans le
système de stabilités.
Dans cette partie nous allons analyser l'effet des deux sens parasismiques qui définies:
♠ sens I:perpendiculaire à la façade principale (ossature contreventée par palées
triangulées en V).
♠ sens II :parallèle à la façade principale (portiques autostables ductiles).
La détermination de la réponse de la structure et son dimensionnement peuvent se faire par les
deux méthodes suivantes :
méthode statique équivalente.
méthode d’analyse modale spectrale.
VI.2-METHODES STATIQUES EQUIVALENTES:
ƒ conditions d’application :
Selon le (RPA 99 art 4.1.2) nous pouvons dire que la méthode est applicable sur notre structure
vue que les conditions suivants sont satisfaites :
-régularité en plan et en élévation.
-ouvrage en zone IIa avec une hauteur totale inférieure à 30m.
VI.3-PRINCIPE DE LA METHODE :
Le calcul de la méthode statique peut être considère comme dérivant de l’analyse modal à travers
les simplifications suivantes :
-le mode fondamental est seul pris en compte.
-la déformée du mode fondamental est arbitrairement assimilée à une droite pour les structures à
portiques.
ƒ calcul de l’effort tranchant V à la basse :

A.D.Q
V= .W
R
ENTP 2006 51
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

¾ A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) de RPA 99/version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment

Zone IIa
A=0,25
Groupe d’usage IA (RPA99/version 2003 art 3.2)

¾ D : est un facteur d’amplification dynamique moyen qui est fonction de la catégorie de site du
facteur de d’amortissement (η) et de la période fondamental de la structure (T).

2,5 η 0 ≤ T ≤ T2
D= 2,5 η ( T2 / T )2/3 T2 ≤ T ≤ 3s
2,5 η ( T2 / T )2/3 ( 3 / T )5/3 T ≥ 3s

¾ Avec T2 : période caractéristique associée a la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7 art
4.2.3 du RPA99/ version 2003, (site meuble (S3)) : T2( S3 ) = 0.5 sec
η : Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule :

7
η= ≥ 0.7
(2 + ξ )
Où ξ(%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de
structure et de l’importance des remplissages.
ξ est donnée par (le tableau 4.2 du RPA99 art 4.2.3)
Portique en acier avec remplissage dense ξ=5%
η=1
T :période fondamentale de la structure. T=CT hN3/4
hN :hauteur mesurée en mètre a partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N) .
hN = 17 m
CT : est un coefficient , fonction du système de contreventement et du type de remplissage.
Portiques auto-stables en acier avec remplissage en maçonnerie CT =0.05
et est donné par ( le tableau 4.6 du RPA99/version2003 art 4.2.4)
Donc : T = 0,05 × (17)3/4 = 0,41s
On a : T2 = 0,5 ≥ T =0,41 donc D = 2,5 η D = 2,5 ×1 = 2,5
R : coef de comportement global de la structure

ENTP 2006 52
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

A- pour sensI :
Sa valeur est donnée par (le tableau 4.3 de RPA 99/ version 2003 art 4.2.3)
en fonction du système de contreventement.
Structure en acier+ossature contreventée par palées triangulées en V. RI =3
B- pour sensII :
Sa valeur est donnée par (le tableau 4.3 de RPA 99/ version 2003 art 4.2.3)
en fonction du système de contreventement.
Structure en acier+portiques autostables ductiles. RII =6
Remarque: le RPA exige dans le cas d'utilisation de systèmes de contreventement différents dans
les deux direction concéderais il ya lieu d'adopter pour le coefficient R la valeur la plus petite.
Donc on prend la valeur de R=3 pour notre structure.
Q : est le facteur de qualité et est fonction de :
• La redondance et de la géométrie des éléments de construction.
• La régularité en plan et en élévation.
• La qualité de contrôle de la construction.
Sa valeur est déterminé par la formule : Q = 1 + Σ Pa
A partir du (tableau 4.4 de RPA 99 version 2003 )
on trouve : Q = 1+0,1 =1,1
¾ W : poids total de la structure.
W est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) .
W = Σ wi
Avec :
Wi=WGi+βWQi
WGi : Poids du aux charges permanents et à celles des équipements fixes solidaires de la structure.
WQi : charge d’exploitation.
β : coef de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation et donné par
(le tableau 4.5 du RPA99 version 2003).
Dans notre cas, ( le bâtiment à usage d’habitation,bureaux ou assimilés) β=0,20 .
Donc à chaque niveau : Wi=WGi+0,2WQi

ENTP 2006 53
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

™ Calcul de W (t):
On résume le calcul manuel dans le tableau récapitulatif suivant :
mur
niveau plancher poutre poteau escaler acrotère WG 0,2WQ Wi (t)
façade
RDC 102.6 13.895 9.447 3.434 2.728 0 132.10 13.44 145.54

1 102.6 13.895 9.447 3.434 2.728 0 132.10 13.44 145.54

2 102.6 13.895 9.447 3.434 2.728 0 132.10 13.44 145.54

3 102.6 13.895 9.447 3.434 1.364 0 130.74 12.66 143.4

4 148.64 6.947 9.447 1.717 0 5.658 172.4 5.978 178.37

WTOT 758.39

™ Résumé des résultats :

Paramètres Valeurs numériques

A 0.25

D 2 ,5
Q 1,1
R 3
W (KN) 7583,9

T 0,41

η 1

Donc la force sismique globale agissant à la base est :


V =(0,25x 2,5x1.1x7583,9)/3 = 1737,97 KN
ƒ distribution de la résultante des forces sismique selon la hauteur :
La résultante des force sismiques à la base est distribuée sur la hauteur de la structure selon la
formule suivante :
V = Ft + ΣFi (art 4.2.5 RPA99)
Ft=0.07TV si T≥0,7s
Avec :
Ft=0 si T≤0,7s

ENTP 2006 54
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

On a :
T =0,41s≤ 0,7s Ft=0
la force sismique équivalente qui se développe au niveau (i) est donnée par la formule suivante :
(V − Ft )Wi hi
Fi = n

∑W h
j =1
J i

Fi :force horizontale au niveau j.


hi :niveau de plancher.
Ft :force concentrée au sommet de la structure.
Wi : poids de l’étage.
™ Les résultats sont représentés dans le tableau suivant pour les deux sens:
Niveau Wi V-Ft (KN) hi ( m) Wihi ∑Wihi Fi (kN)
(kN)
4 1783,7 17 30322,9 662.76
3 1434 13.6 19502,4 426.26
2 1455,4 1737,97 10.2 14845,08 79515,46 324.46
1 1455,4 6.8 9896,72 216.31
RDC 1455,4 3.4 4948,36 108.15

F4= 662,76KN M4=178,37 t

F3= 426,26KN M3=143,4 t

F2= 324,46KN M2=145,5 t

F1=216,31 KN M1=145,5 t

FRDC=108,15KN MRDC=145,5 t

FigureIV.2 : distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur

ƒ distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur :


L’effort tranchant au niveau de l’étage k :
n
VK=Ft+ ∑ Fi (art 4.2.6 RPA99)
i =k

ENTP 2006 55
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

™ Les résultants sont représentés dans le tableau suivant :


Niveau Ft(t) Fi(KN) VK(KN)
4 662,76 662,76
3 426,26 1089,02
2 0 324,46 1413,48
1 216,31 1629,79
RDC 108,15 1737,94

a. Calcule centre de masse de la structure :


Les coordonnées du centre de masse GG (XG,YG) sont données par la formule suivante :


XG =
∑ mi . X i
 ∑ mi

Y = ∑ mi .Yi
 G
 ∑ mi XG=8,4m
: Plancher terrasse :
YG =8m

X G =8,61m
: plancher courant +RDC: :
YG =7,76m

b- Calcule centre de torsion :


Le centre de torsion GT (XT,YT)est donné par la formule suivante :

X T =
∑ Ixi × xi 

 ∑ Ixi 
 
 ∑ Ixi × yi 
YT = 
 ∑ Iyi 

ENTP 2006 56
CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE

XT =8 ,4m
: plancher terrasse :
YT =8m

X T =8,41m
: plancher courant +RDC :
Y T =8,01m

c-Calcule l’ extrencite :
: Plancher terrasse :
 e X = X G -X T   e = 8,4 − 8,4 = 0m 
  ⇒  X 
 eY = YG -YT   eY = 8 − 8 = 0m 
: Plancher courant +RDC:
 e X = X G -X T   e = 8,61 − 8,41 = 0,2m 
  ⇒  X 
 eY = YG -YT   eY = 7,76 − 8,01 = −0,25m 
Le RPA limite l’excentricité accidentelle à une valeur maximale des 5%de la plus grande
dimension de la structure.
Donc on va prendre comme excentricité accédentelle la valeur de l’excentricité théorique résultant
des plus et 5% de la plus grande dimension du bâtiment.
e =MAX(e théorique ; e RPA)=e RPA =5%(L max=16,8m )=0,84m=84cm
ex=84cm

e=
ey=84cm

ENTP 2006 57
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

CHAPITRE VII
ETUDE DES PLANCHERS
VII.1-ETUDE DE LA DALLE COLLABORANT:

1.1- largeur de la dalle collaborant :

b
t=8cm
ha=19cm d =15cm
0

h=22cm

Tel que :

9 b : largeur de la dalle collaborant.


9 h: hauteur de la poutre métallique.
9 t: épaisseur de béton.
9 d0 : distance entre le centre de gravité du béton et celui de l’acier.
9 ha : distance entre la fibre supérieure du béton et le centre de gravité de l’acier.
9 A : l’aire de la section de l’acier.
9 B : l’aire de section de la section du béton.
9 B0 : l’aire de la section homogène.
9 Ia : inertie du l’acier.
9 Ib : inertie du béton.
9 I0 : inertie de la section homogène.
9 x : distance entre la fibre supérieure de béton et l’axe neutre de la section rendue
homogène.
9 s’: moment statique par rapport à l’axe neutre de la partie de section homogène situe
d’un coté de la ligne de contact acier-béton.

ENTP 2006 58
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

1.2-Etapes de calcul :
Les déférentes étapes de calcul des plancher sont :
a)-détermination de la largeur associe aux solives.
b)- calcul des solives.
b.1 - détermination des contraintes de flexion.
b.2 -vérification à l’effort tranchant.
b.3 -vérification de la flèche.
b.4 -contraintes additionnelles de retrait.
b.5 - contrainte finales.
b.6 -diagramme des contraintes.
c)- calcul des poutres maîtresses.
c.1- charge linéique totale.
c.2- condition de flèche.
c.3-verification de la résistance en flexion.
c.4- vérification à l’effort tranchant.

a)-détermination de la largeur associe aux solives


Elle est donnée par la formule suivante :
bf + 0,2αl

be = min 
L

sachant que :
bf : largeur de la solives.
α : coefficient du système statique et de la travée étudie.( α =1 pour une poutre simple)
l : portée de la solives.
L : entraxe des solives.

0.11 + 0.2(1)(5.6) = 1.23m



be = min  ⇒ b = 1m
1m

ENTP 2006 59
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

Poutre
maîtresse

Solive

4x1=4m

b)- calcul des solives (IPE220)


B
Section mixtes s =A + avec B=bt
n
100x(8)
s = 33.4 + = 86.73cm 2
15
bt t + h 100(8) 8 + 22
d= = =9.22cm
n 2s 15 2(86.73)
h
v= + d =11+9.22 =20.22cm
2
h
v' = + t - d =11+8-9.22 =9.78cm
2
IB B t + h
I = IA+A d 2 + + ( −d )2
n n 2
bt 3 bt t + h
=IA+A d 2 + + ( −d )2
12n n 2

2 100.(8)3 100(8) 8 + 22
=2772 +33.4 (9.22) + + ( − 9.22 ) 2
12 x15 15 2
=7677,50cm 4
ql 2
M=b
8
4 3
q= (Gdalle+Gsolive)+ Q
3 2
on aura q(plancher courant ) ≥ q (plancher terrasse).
4 3 5.62
Donc : M=1[ (405+26,2/1)+ (250)}]x = 7323,73 dan m.
3 2 8

ENTP 2006 60
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

b.1 - détermination des contraintes de flexion


MV 372373(20.22)
σa = = = +980.7dan /cm 2
I 7677.5
M ' 372373
σ a' = (v -t) = (9.78 − 8) = -86.33dan /cm 2
I 7677.5
M ' 372373
σb = '1 (v -t) = (9.78 − 8) = -5.75dan /cm 2
nI (15)7677.5
M ' 372373
σb = '2 v = (9.78) = -31.62dan /cm 2
nI (15)7677.5

-31.62

-86.33 -5.75
V'
G
V

+980.7
(-) compression.
(+) traction.
b.2 -vérification à l’effort tranchant
ql 4 3 5.6
T= =1( (405+26.2)+ (250)) =2659.8 dan
2 3 2 2
T 2695.8
τ = = =2.04 dan /mm 2 ≤ 0,6 (24) = 14.4dan /mm 2
axH 5.9(220)
b.3 -vérification de la flèche
ql 4 5(6,81 / 1)(560) 4
f= = =0.54 cm
384 EI 384(2.1x106 )7677.5
f 0.54 1 1
= = ≤
l 560 1037.03 300
b.4 -contraintes additionnelles de retrait
h+t
β = = 15cm.
2
IA
α = = 5.53cm.

100 x8 x 2.1x106 x 2 x10−4 x15 x33.4


k = =17.50
(15 x 2772 x33.4) + (100 x8 x 2772) + (100 x8 x33.4 x152 )

ENTP 2006 61
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

h
y1= + α =16.53
2
y2 = y1+ t = 24.53
Ea ∈ = 2.1 x10 6 x2x 10 −4 =420 dan/ cm 2
D’ou les valeurs des contraintes:
σ a ' = k y1 =17.5 x 16.53 = - 289.dan/cm 2

σ a = k (h-y1) = 17.5 x (22 -16.53) = + 95.72 dan/cm 2


1
σ 'b1 = Eb ∈ b = (420 – 17.5 x 16.53) = + 8.71 dan/cm 2
15
1
σ 'b 2 = n σ 'b1 - k (y2 –y1) = (420 -17.5 x 24.53) = + 0.61 dan/cm 2
15
b.5 - contrainte finales
σ a ' = -289-86.33 =-375.33
≤ σ e = 2400dan / cm 2
σ a = +95.72 +980.7 = +1076.42

σ 'b1 =+8.71-5.75 = -2.96


≤ σ b = 120dan / cm 2
σ 'b 2 =+0.61-31.62 =-31.01

b.6 -diagramme des contraintes


-31.01

-375.33 -2.96
V'
G
V

+1076.42

c)- calcul des poutres maîtresses (IPE240)


c.1- charge linéique totale
¾ charge permanente :
-dalle B.A : 405x5.6 =2268 dan/ml
26.2
-solive: x5.6 =146.72 dan/ml
1
30.7
-poids propre poutre (estimé) = x 4 = 122.8dan / ml
1

Totale : 2537.52 dan/ml

ENTP 2006 62
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

¾ charge variable :
-charge d’exploitation : 250 x 5.6 =1400 dan/ml.
¾ charge totale linéique :
-non pondérée : G+Q = 2537.52 +1400 =3937.52 dan/ml.
4 3 4 3
-pondérée : G+ Q = (2537.52) + (1400) =5483.36 dan/ml.
3 2 3 2
c.2- condition de flèche (poutre encastrée) :
ql 4 l
on aura : f = ≤
384 EI 300
300ql 3 300(39.37)(400)3
d’où : I≥ = 6
=1034.35 cm 4
384 E 348 x 2.1x10
I ≥ 1034.35 cm 4
Ce qui correspond à un profil IPE 240.

c.3-verification de la résistance en flexion :


Le moment fléchissant maximal vaut :
42
Mf = 5483.36 x = 10966,72 dan m.
8
Le moment de plastification vaut :
MP = 2 s σ e

Sachant que :s (moment statique par rapport à l’axe xx ' )

h+e h2
Sx=be ( )+ a = 273.28cm 3
2 8
MP =13117,55 dan m.
Mf=10966,72 dan.m ≤ MP=13117,55dan.m acceptable.
c.4- vérification à l’effort tranchant
L’effort tranchant vaut :
ql 5483.36(4)
T= = =10966.72 dan .
2 2
La contrainte de cisaillement est :
T 10966.72
τ = = =7.37 dan/mm 2 ≤ 0.6 σ e =14.4 dan/mm 2 acceptable.
axH 6.2 x 240

ENTP 2006 63
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

VII.2- ETUDE DU PLANCHER MIXTE :


(BAEL91-dalles rectangulaires)

Coupe type de la dalle

8cm

IPE220
1m 1m 1m

2.1-détermination des sollicitations


Charge au m 2 de plancher :
(G :dalle+chape antidérapante)
G=(2500x0.08)+80=280 kg/m2.
Q=250 kg/m2.
-la combinaison de charge è L’ELU donne,l’effort ultime Nu :
Nu=1.35G+1.5Q ; Nu=753 dan/m2
Nser=G+Q ; Nser=530 dan/m2
lx 1
α= = =0.06 ≤ 0.4
ly 16.8
Donc, la dalle porte dans le sens de la petite portée (BAEL91 ,art B .7.1)
On considère le solives de dalle partiellement encastré :
Nxl 2 x 12
M0 = =753 x =94.12 kg.m/ml de largeur.
8 8
2.2- valeurs minimales des moments
¾ dans le sens de la petite portée
ƒ en travée :
Mtx=0.75x M0 ; Mtx=70.59kg .m
ƒ sur appui :
Max=0.5 x M0 ; Max=47.06kg.m
¾ dans le sens de la grand portée
ƒ en travée :
M tx
Mty ≥ ; Mty ≥ 17.64kg.m
4
ƒ sur appui :
May=Max ; May=47.06kg.m

ENTP 2006 64
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

2.3- ferraillage
ƒ en travée :

M tx 70.59 x10 −5
µ bu = = =0.01 ≤ 0.186
bxd 2 xf bu 1x(0.072) 2 x14.16
ε es =10% σ =348Mpa

N ser xl 2 x 530 x12


Mser= = =66.25kg.m
8 8
Mu
γ= =1.42 U LU =0.3066 section sans armatures comprimées.
M ser

1 − 1 − 2 µ 1 − 1 − 2(0.01)
α= = =0.012
0.8 0 .8
Zb=d x (1-0.4 α ) ; Zb=0.07m
M tx 70.59 x10 −5
AS= = x10 4
z b xσ s 0.071x348

AS=0.28cm 2 /ml
ƒ sur appuis:

M ax 47.06 x10 −5
µ bu = = 2
=0.0064 ≤ 0.186
bxd 2 xf bu 1(0.9(0.08) ) 14.16
ε es =10% σ =348Mpa

N ser xl 2 x 530 x12


Mser= = =66.25 kg.m
8 8

Mu
γ= =1.42 U LU =0.3066 section sans armatures comprimées.
M ser

1 − 1 − 2 µ 1 − 1 − 2(0.0064)
α= = =0.008
0.8 0 .8
Zb=d x (1-0.4 α ) ; Zb=0.071m
M tx 47.06 x10 −5
AS= = x10 4
z b xσ s 0.071x348

AS=0.19cm 2 /ml

ENTP 2006 65
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

2.4-ferraillage minimum
h0 80
ƒ diamètre des armatures : Φ ≤ = =8mm.
10 10
ƒ section des armatures :

12h0(RL)
Aymin= 8 x 0.08 =0.64 cm 2 /ml
8h0(FeE400)

3−α 3 − 0.06
Axmin= x Aymin= x 0.64
2 2
=0.94 cm 2 /ml
ƒ Espacements minimums:(charge repartie + fissuration peu préjudiciable)
3h0=24cm
Stx ≤ min Stx ≤ 24cm.
33 cm
4h0=56cm
Sty ≤ min Stx ≤ 32cm.
45cm

ƒ arrêt des armatures:


ls=50Φ=50x0.6=30cm
-chapeau intermédiaire: l1=max l1=30cm.
0.2x lx=0.2x100=20cm

ls=30cm
-chapeau de rive : l1=max l1=30cm.
0.15 lx =0.15x100 =15cm
2.5-ferraillage adopté :
ƒ en travée :
Axt :5Φ6 :1.41 cm 2 /ml
Ayt :4Φ6 :1.13 cm 2 /ml
ƒ sur appui :
Aa=4Φ6 :1.13 cm 2 /ml

ENTP 2006 66
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

Φ6 e=25cm Φ6 filant
e=20cm Chapeau Φ6 e=25cm
lg=0.25m Lg=0.5m

8cm

IPE220 Φ6 filant Connecteur


e=20cm

1m

Conclusion:
La dalle nécessite un ferraillage en 2 points
ƒ D'abort dans la partie inférieure au le béton est tendu, pour éviter les fissuration dues au moment
en travée (entre solive).
ƒ la partie supérieure pour éviter d'une part les fissures dues à la dilatation et d'autre part les
fissures dues aux moments négatifs au niveau des supports.
Pour faciliter l'exécution sur chantier : on adopte 2 nappes de treilles soudé.

A
8cm

T. soudé
Solive IPE220
Béton
A
TN40
1m
Coupe AA

ENTP 2006 67
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

VII.3-ETUDE DES CONNECTEURS :


Les connecteurs sont des dispositifs qui assurant la transmettions des efforts de glissement aux solives
.l’effort de glissements est donné par la formule suivante :
TxS '
S=
I0
Tel que :
T : effort tranchant maximum.
S ' : moment statique par rapport à laxe neutre de la section .
I 0 : inertie de la section .
3.1glissement admissible d’un connecteur Q :
Le glissement admissible à prendre en compte dans les calcule est donnée par la formule suivante :
Q =40 x (S C + 2x ec )x σ 28 xbc

Avec :
ƒ S C :épaisseur de la semelle sondée au solives.

ƒ e c :épaisseur de l’ame.

ƒ h c :hauteur du connecteur .

ƒ b c : largeur du connecteur.

Les connecteur de notre plancher sont des cornières a aille égale.

ec hc

bc
Sc

ENTP 2006 68
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

L’application de la formule précédente n’est pas valable si les conditions suivantes ne sont pas
vérifies :
0.3 ≤ e c ≤ 1.3 cm.

S C ≤ 2.4 cm.

h c ≥ 9 ec cm.

™ application :
σ 28 =250 kg /cm 2
¾ détermination de l’effort de glissement admissible Q :
Q =40 x (S C + 2x ec )x σ 28 xbc

hc ≥ 9 ec

on choisir : hc=hb -3cm (pour tenir compte de l’énrobage des connecteurs)


hb :hauteur de dalle en BA.
hc=8-3 =5cm.
h 2 c 52
ec ≤ = =0.308cm
92 92
soit : e =0.3cm
hc ≥9 0.3 hc ≥ 4.92cm

donc on prendre hc=6cm.


Le connecteur sera une cornière L 60x60x3 (mm)
IPE220 : b=120mm bc=b-40=110-40=70mm.
-calcule des glissement :
'
TxS 2659.8 x142.35
S= = = 49.31dan/cm
I0 7677.5
-calcule des espacement TV :
L’espacement entre les connecteure est donné par la relation suivante :
Q
S x Tv ≤ Q Tv ≤
S
Q =40 x (0.3 + 2x 0.3 )x 250x7 =2335.02 dan

2335.02
Tv ≤ =47.35cm
49.31
Donc :on prend : TV=40cm.

ENTP 2006 69
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

TV=40cm TV=40cm

6cm
70mm

figure4.1 : distance entre les connecteurs


3.2-vérification des soudures des connecteurs
On doit vérifier que les cordons de soudure sont capables de reprendre l’effort de cisaillement et le
moment de reversement provoqué par une force égale à la résistance admissible du connecteur
appliquée à (0.7 es )du plan de joint fibre supérieure de l’acier.

M=0.7.es.Q
Q Q
0.7es 0.7es
es es es
1 2
= +

On prend pour le cordon de soudure a=5mm.


¾ vérification :
ƒ Effort de cisaillement :
Pour les cordon frontaux ,on doit vérifier que
Q/2
≤ σe Q
0.85.bc.aα
CM66 : p 132 α =0.96
Q/2 Q/2

ƒ On prend l’effort maximal soit Q :


Q =S. d =49.31 x 40 =1972.4dan.
Q/2 986.2
= =345.3 kg/cm 2 ≤ 2400 kg/cm 2 acceptable.
0.85.bc.aα 0.85 x7 x0.5 x0.96
ƒ moment de reversement :
M=0.7Qes
Q=1972.4 dan
Es=0.92cm

ENTP 2006 70
CHAPITRE VII ETUDE DES PLANCHERS

M=0.7x1972.4x0.92=1270.22 kg cm.
D’après le CM66 p 142 on doit vérifier l’équation suivant :
N Mh
- σ e ≤ 1.18 [ +- 2 ] ≤ σe
∑ laα h l1a1α1 + 2(h − 2e)2 l2a2α 2
N=0
Dans notre cas on a :
N=0
h=6cm
l2=0
l1=bc=7cm
a =0.5cm

donc on a : -2400 ≤ 74.34 ≤ 2400 dan/cm 2 vérifiée.

ENTP 2006 71
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

CHAPITRE VIII
ANALYSE DE LA STRUCUTRE
VIII.1-INTRODUCTION :
La modélisation représente l’établissement d’un model à partir de la structure réelle, ce travail sera
suivi de certaines modifications en vue d’approcher au maximum le comportement de la structure
d’origine .
Plusieurs types d’approches sont possibles pour pouvoir apprécier le comportement du model :
• Modélisation par éléments finis.
• Modélisation à masses concentrées et raideurs équivalentes.
1-1- Présentation du logiciel de calcul ETABS:
On a fait appel pour la modélisation de notre bâtiment à un logiciel appelé ETABS. Ce dernier
est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les caractéristiques principales d'
ETABS sont :
ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet de
modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique unique. Il
offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en vigueur à
travers le monde (Euro code, UBC, ACI..etc). De plus de part ça spécificité pour le calcul des
bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport au codes de calcul à utilisation plus étendue.
En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de charge automatique et rapide, un
calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi que la prise en compte implicite d’une
éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce logiciel utilise une terminologie propre au domaine du
bâtiment (plancher, dalle, trumeau, linteau etc).
ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD, SAP2000
et SAFE).

ENTP 2006 72
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

1.2-Etapes de la modélisation de la structure sous ETABS 8 Nonlinear :


1) opter pour un système d’unités (KN/m).
2) définition de la géométrie de base.
3) définition des matériaux.
4) définition des sections.
5) définition de l’élément dalle (Shell).
6) ajouter différents groupes pour faciliter la localisation des éléments.
7) définition des charges à appliquer.
8) introduction du force sismiques de la méthode statique équivalente.
9) définition des combinaisons de charges et qui sont les suivantes :
C1 : G+Q
C2 :1,35 G+1,5Q
C3:1,35 G+ 1,5 V1
C4:1,35 G +1,5 V2
C5:1,35G+1,42(Q+V1 )
C6:1,35G+1,42(Q+V2 )
C7 : G+Q+EX
C8 : G+Q+EY
C9 :0,8G+EX
C10 :0,8G+EY
10) affecter à chaque élément les sections déjà prédéfinies.
11) ajouter un diaphragme à chaque plancher.
12) Définir les conditions aux limites :
a) pour les fondations en choisissant un type d’appui.
b) pour les poutres des portiques en ajoutant des articulations pour les portique articules et en
rigidifiant les zones qui doivent l’être selon la conception choisie au départ.
13) lancer l’analyse.
14) ouvrir le fichier résultat dont l’extension est .OUT afin de vérifier les déplacements,
La période de la structure, le taux de participation de la masse pour voir si le nombre de modes
Choisies est suffisant.
15) visualisation des efforts trouvés (M, N, T) et du taux de travail des sections.

ENTP 2006 73
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

1.3- Nombre de modes à considérer :


Tableau des périodes et facteurs de participation modale
Mode Périodes aI X(%) aiy(%) ∑aiX(%) ∑aiY(%)
1 1,0005 0,0016 86,24 0,0016 86,24
2 0,4597 75,54 0,0039 75,5416 86,2439
3 0,3970 0,027 0,0198 75,5686 86,2637
4 0,3335 0,0035 10,5123 75,5721 96,776
5 0,1729 0,0008 1,999 75,5729 98,775
6 0,1489 19,2437 0,0002 94,8166 98,7752
7 0,1309 0,0895 0,0088 94,9061 98,784
8 0,1073 00,00 0,5345 94,9061 99,3185
9 0,0791 3,9779 0,0001 98,884 99,3186
10 0,0743 00,00 0,6756 98,884 99,9942
11 0,0693 0,0307 0,001 98,9147 99,9952
12 0,0571 0,9576 00,00 99,8723 99,9952

On remarque d’après le tableau précédent que la participation de la masse atteint les 90% dans le 6eme
mode avec une participation de masse egale a 94,81% dans le sens –x-(sens centreventer par des
palées de satabilité) et de 98,77% dans le sens –y-(sens de portique autostable ductile)
VIII.2- VERIFICATION DE LA STRUCTURE :
a) Vérifications selon Euro code 3
Après le lancement de l’analyse, ETABS 8 Non lineare fournit la possibilité d’avoir un ratio
Demande /capacité des sections, ce qui permettra d’optimiser au maximum notre structure
et cela suivant l’Euro code 3 .
Comme première constatation nous pouvons dires que certaines sections passent tandis que d’autre
doivent être changées vue qu’elle sont sous dimensionnées, cela nous amène à travailler d’une façon
itérative jusqu'à l’obtention des ratios voulus.

ENTP 2006 74
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

b) Vérification selon le RPA 99/V2003


1. Les Déplacements :
Le déplacement horizontal à chaque niveau ‘k’ est calculé de la manière suivante :
δk = R .δek
Avec R : coefficient de comportement égal à 3.
δek = déplacement dû aux forces sismiques Fi .

Le déplacement relatif au niveau k par rapport au niveau k-1 est égal à


∆k = δk – δk-1

δ5

δ4

δ3

δ2

δ1

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport à l’étage qui lui est adjacent
doivent satisfaire à l’article (5-10), c’est à dire que ces derniers ne doivent pas dépasser 1% de
la hauteur d’étage.
Pour notre cas nous avons des hauteurs d’étages qui sont de 3,4 m , donc le
déplacement relatif doit être inférieur à 3,4 cm.
™ Tableau des déplacements entre étage :
Sens longitudinal Sens transversal
δ k (cm) ∆k(cm) δ k (cm) ∆k(cm)

terrasse 5,82 1,29 12,75 1,62


3 4,53 1,38 10,95 2,43
2 3,15 1,29 8,52 2,82
1 1,86 1,11 5,7 2,31
RDC 0,75 0,75 3,39 3,39

ENTP 2006 75
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

Nous constatons que les déplacements inter étage ne dépassent pas le déplacement admissible,
alors la condition de l’art 5.10 du RPA version 2003 est vérifiée.
Résultante des forces sismiques de calcul:
D'après l'article du RPA99/2003(4.3.6): la résultante des forces sismiques a la base Vt obtenue
par combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure a 80% de la résultante des forces
sismiques déterminée par la méthode statique équivalente V pour une valeur de la période
fondamentale donnée par la formule empirique appropriée.
On a : Vt = 1763,90 KN (résultat ETABS)
V = 1737,94 KN (Etude sismique)
Alors: Vt > 0,8 V= 1390,35 KN → La vérification est admis
2. Justification vis à vis de l’effet –Delta :
D’après l’article du RPA (5.9) Les effets du 2° ordre (ou effet P-.) peuvent être négligés dans
le cas des bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
θ= Pk . ∆k / Vk hk ≤ 0,10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau
« k » (chapIII)
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" (chapIII)
∆k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »(résultat ETABS)
hk : hauteur de l’étage « k »
2.1- types d’effet Delta.
Il y’a deux types d’effet P-Delta :
a/ Le grand effet P-∆ : correspondant à la structure prise globalement dans son ensemble.
La figure a - illustre ce dernier

Figure a : Le grand effet P-∆

ENTP 2006 76
CHAPITRE VIII ANALYSE DE LA STRUCTURE

b/ Le petite effet P-δ: au niveau des éléments. La figure b- schématise cet effet.

Figure b : Le petite effet P-δ

™ Les résultats de calcule sont présentée dans le tableau suivant :


niveau PK(KN) ∆k(cm) vk(KN) hk(m) θ Observation
Terrasse 1823,523 1,62 319,16 3,4 0,027 OK
3 3267,54 2,43 521,34 3,4 0,044 OK
2 4717,516 2,82 673,61 3,4 0,058 OK
1 6193,608 2,31 776,95 3,4 0,054 OK
RDC 7687,008 3,39 829,22 3,4 0,092 OK

D’après les résultats du tableau si dessus on a θ ≤ 0,10. Donc l’effet P-. est négligeable
dans notre cas.

ENTP 2006 77
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

CHAPITRE IX
VERIFICATION DES SYSTEMES VERTICAUX
IX.1-INTRODUCTION :
Le calcul d’une structure exige que sous toutes les combinaisons d’actions possibles
définies réglementairement, la stabilité statique soit assurée,
• tant globalement, au niveau de la structure.
• Qu’individuellement au niveau de chaque élément.
Les actions développent diverses sollicitations, qui génèrent des contraintes au sein du
matériau et des déformations des éléments.
Il s’agit donc, afin de garantir le degré de sécurité souhaité de vérifier que les contraintes et
les déformations restent en-deça des limites admissibles.
Et pour ce la on va étudier dans ce chapitre deux types de comportement caractéristiques,
dénommés phénomènes d’instabilité qui sont :
• Le flambement : qui affecte les barres simplement comprimées (flambement simple)
ou comprimées et fléchies (flambement flexion).
• Le déversement : qui affecte les semelles comprimées des pièces fléchies.
1.1-Vérification des poteaux au phénomènes de d'instabilité (flambement+diversement) :
Les poteaux sont sollicités par :
• Des efforts verticaux provenant du vent, séisme.
• Des moments fléchissants résultants des efforts horizontaux.
Les différentes sollicitations des poteaux doivent être combinées dans les cas les plus
défavorables; qui sont :
• Compression maximale et moment compatible.
• Moment maximal et compression.
-La vérification des poteaux soumis à la compression + flexion, se fait selon la formule :

9
( σ k+ σ fx Kd+ σ fy ) ≤ σ e (CM66-art3, 732Page103)
8

ENTP 2006 78
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

La vérification des éléments verticaux (poteaux) d’une structure doit être calculé pour les cas suivants :
1. Poteaux plus sollicité de chaque niveau.
2. Position des poteaux (rive, centrale, angle).
Pour le cas de notre structure on va vérifier que le poteau centrale le plus sollicité puis ce que les
poteaux utilisée sont les même dans toute la structure (HEA) et identique pour les cas : (rive centrale
angle).
IX.2- VERIFICATION DES POTEAUX DE RDC et 1ere ETAGE:
A/ Poteau central HEA 450 :
9 Les caractéristique de profilée HEA450 :

DESIGNA Poids Secti Dimension Caractéristique


TION on
abrégée G A h b a Ix Iy Wx Wy ix iy
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

HEA450 140 178 440 300 11,5 9465 63722 631 2900 7,29 18,9

x
¾ Les efforts calculée :
y IPE220
Effort normal N : 88755,7 daN
Moment fléchissant Myy: 11103700 daN.mm IPE360
Moment fléchissant M xx : 3200 daN.mm
9 Contrainte de compression :
IPE220 IPE360 y
σ N 88755,7
= = =4,98 dan/mm 2 x
A 17800
9 contraintes de flexion :
HEA450
M fx
σ fx = =
3200
= 0,005 dan/mm 2
Wx 631000 y
M fy x
σ fy = =
11103700
= 3,828 dan/mm 2
Wy 2900000

ENTP 2006 79
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

9 Calcule coefficient de flambement :


-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
In
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau)
HEA450 340cm
ƒ dans le sens xx: IPE220 B IPE220
kA=0 (appui double) Inw Ine
I0 HEA450 340cm
kB=0 (articulation)
ƒ dans le sens yy: A
kA=0 (appui double) 560cm 560cm
Inw / lw + Ine / le Sens xx
kB=
In / ln + I 0 / L0 + Inw / lw + Ine / le

16270 In
2
kB= 400 HEA450 340cm
2(16270 / 400) + 2(9465 / 340)
IPE360 B IPE360
kB=0,59 Inw Ine
I0 HEA450 340cm

A
-calcule longueur de flambement:
400cm Sens yy 400cm
ƒ sens xx :
l
Lorsque la stabilité dans la direction du flambement est assurée par palées de stabilité,le rapport
l0
donnée par la formule suivante ,en fonction des coefficients d'encastrement kA et kB aux extrémités du
trancon AB de poteau considéré:
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Lfx=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB
ƒ Sens yy :
lorsque la stabilité dans la direction du flambement n'est pas assurée que par l'encastrement des poutres
l
sur le poteaux , le rapport donnée par la formule suivente ,en fonction des coefficients
l0
d'encastrement kA et kB aux extrémités du trancon AB de poteau considéré:
1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B
L f = l0 ⇔ LfY =2,26l0= 7,684m
K A + K B + 5,5 K A K B

ENTP 2006 80
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29

⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
768,4
= 40,65
iy 18,9

λ x≥ λ y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0975 (CM66-tableau Page211)
• Calcul au déversement :
• Calcule de la contrainte de non déversement σ d :

Ix h2
σ d =4 10 4 (D-1) B C (dan/mm 2 )
Iy l2

j l2
D= 1 + 0.156
I x h2

J:moment d'inertie de torsion.


1 1
J =1.25 (ha 3 +2be 3 ) =1.25 (440(11.5) 3 +2(300)(21) 3 ) =259.4 cm 4 (CM66 page235)
3 3

259.4 3402
D= 1 + 0.156 = 1.12
9465 442
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
9465 442
σ d =4 10 4 (1,12-1) 1× 1 =11,94 dan/ mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 .
63722 3402
σ d ≤ σ e → donc la vérification de la stabilité au déversement nécessaire.
Donc dans ce cas on calcule:
l 4 IX σ 340 4 9465 11,94
λ0 = (1 − d ) = (1 − ) =4,22
h BC IY σe 44 1x1 63722 24

donc: k=1,001
-calcule du coefficient de déversement kd:
Kd 0 C − 1
kd= +
C 5K d 0

ENTP 2006 81
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

K0 1,001
et Kd0= = =1
σd 11,94
1+ (k0 − 1) 1 + (1,001 − 1)
σe 24

3
C=
ME M M
1+ + ( E ) 2 − 0,152(1 − E )
MW MW MW

on a ME=0 (il ya appuis double)


donc: c=1,88
1 1,88 − 1
Kd= + =0,7 ≤ 1 on prend Kd=1
1,88 5(1)
Verification:
9
(1,0975(4,98)+1(0,005)+3,828) =10,46 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2
8
donc la condition est verifiée.

B/ Poteau de rive HEA 450 : y


IPE360
- Les efforts calculée : x

Effort normal N : 184999 daN IPE220


Moment fléchissant Myy: 178000 daN.mm
Moment fléchissant M xx : 46000 daN.mm IPE220
x
9 Contrainte de compression :

σ =
N 184999
= =10,39 dan/mm 2
A 17800 HEA450
9 contraintes de flexion :

M fx y
σ fx = =
46000
= 0,073 dan/mm 2
Wx 631000
M fy x
σ fy = =
178000
= 0,613 dan/mm 2
Wy 2900000

ENTP 2006 82
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ Calcule coefficient de flambement :


-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau) In
HEA450
340cm
ƒ dans le sens xx:
IPE220 B IPE220
kA=0 (appui double) Inw Ine
kB=0 (articulation) 340cm
I0 HEA450
ƒ dans le sens yy:
A
kA=0 (appui double)
560cm 560cm
Inw / lw + Ine / le Sens xx
kB=
In / ln + I 0 / L0 + Inw / lw + Ine / le

16270 In
kB= 400 HEA450 340cm
(16270 / 400) + 2(9465 / 340)
B IPE360
kB=0,42
Ine
I0 HEA450 340cm

ƒ calcule longueur de flambement: Sens yy400cm


3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB

1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B


Sens yy : L f = l0 ⇔ LfY =2,49l0= 8,46m
K A + K B + 5,5 K A K B

ƒ l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29

⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
846
= 44,76
iy 18,9

λ x≥ λ y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0975 (CM66-tableau Page211)
Kd=1(poteau HEA450)

ENTP 2006 83
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

Verification:
9
(1,0975(10,39)+1(0,073)+0,613) =13,6 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.
8
IPE360 y

C/ Poteau d'angle HEA 450 :


-Les efforts calculée :
Effort normal N : 41877,2 dan
IPE220
Moment fléchissant Myy: 62700 dan mm 2 .
Moment fléchissant M xx : 9760100 dan mm 2 . x

9 Contrainte de compression : HEA450


σ =
N 41877,2
= =2,35 dan/mm 2
A 17800
y
9 contraintes de flexion :
x
M fx
σ fx = =
9760100
= 15,46 dan/mm 2
Wx 631000

M fy
σ fy = =
62700
= 0,022 dan/mm 2 In
Wy 2900000
HEA450
340cm

ƒ Calcule coefficient de flambement : IPE220


Ine
-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
I0 HEA450 340cm
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau)
ƒ dans le sens xx: A
kA=0 (appui double) 560cm
Sens xx
kB=0 (articulation)
ƒ dans le sens yy:
kA=0 (appui double) In
HEA450 340cm
Inw / lw + Ine / le
kB=
In / ln + I 0 / L0 + Inw / lw + Ine / le B IPE360
Ine
16270
kB= 400 I0 HEA450 340cm
(16270 / 400) + 2(9465 / 340)
A
kB=0,42
Sens yy400cm

ENTP 2006 84
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ calcule longueur de flambement:


3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB

1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B


Sens yy : L f = l0 ⇔ LfY =2,49l0= 8,46m
K A + K B + 5,5 K A K B

ƒ l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 46,64
ix 7.29

⇔ λ =46,63
lf y
λy = =
846
= 44,76
iy 18,9

λ x≥ λ y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0975 (CM66-tableau Page211)
Kd=1(poteau HEA450)
Vérification:
9
(1,0975(2,35)+1(15,46)+0,022) =20,31dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 vérifiée.
8

WWW.GENIECIVILPRO.COM

ENTP 2006 85
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

IX.3-VERIFICATION DES POTEAUX DE 2eme ETAGE,3eme ETAGE ET 4emeETAGE:


A/ Poteau central HEA300 :
9 Les caractéristique de profilée HEA300 :

DESIGNA Poids Secti Dimension Caractéristique


TION on
abrégée G A h b a Ix Iy Wx Wy ix iy
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm

HEA300 88,3 112,5 290 300 8,5 6310 18263 421 1260 7,49 12,7

¾ Les efforts calculée : x

Effort normal N : 43471,1 daN y IPE220

Moment fléchissant Myy: 7100300 daN.mm IPE300


Moment fléchissant M xx : 498400 daN.mm
9 Contrainte de compression :
IPE220 IPE300
σ N 43471,1
= = =3,864 dan/mm 2
y
A 11250 x HEA300
9 contraintes de flexion :
IPE220
M fx IPE360
σ fx = =
498400
= 1,183dan/mm 2
Wx 421000
M fy IPE360
σ fy = =
7100300
= 5,635 dan/mm 2 IPE220 y
Wy 1260000
x

ENTP 2006 86
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

Calcule coefficient de flambement :


²-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
In
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau)
HEA300 340cm
ƒ dans le sens xx: IPE220 B IPE220
kA=0 (articulation) Inw Ine
kB=0 (articulation) I0 HEA300 340cm
ƒ dans le sens yy: IPE220 A IPE220
16270 560cm 560cm
2
kA= 400 =0,63 Sens xx
2(16270 / 400) + (9465 / 340) + 6310 / 340

8356 In
2
kB= 400 =0,52 HEA300
2(8356 / 400) + 2(6310 / 340) 340cm
IPE300 B IPE300
Inw Ine
I0 HEA300 340cm
IPE360 A IPE360

ƒ calcule longueur de flambement: 400cm 400cm


Sens yy
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB

1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B


Sens yy : L f = l0 ⇔ LfY =1,26l0= 4,284m
K A + K B + 5,5 K A K B

ƒ l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49

⇔ λ =45,39
lf y
λy = =
428.4
= 33,73
iy 12,7

λ X≥ λ Y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0925 (CM66-tableau Page211)

ENTP 2006 87
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

• Calcul au déversement :
• Calcule de la contrainte de non deversement σ d :

Ix h2
σ d =4 10 4
(D-1) B C (dan/mm 2 )
Iy l2

j l2
D= 1 + 0.156
I x h2

J:moment d'inertie de torsion.


1 1
J =1.25 (ha 3 +2be 3 ) =1.25 (290(8.5) 3 +2(300)(14) 3 ) =76,02 cm 4 (CM66 page235)
3 3

76,02 3402
D= 1 + 0.156 = 1.121
6310 292
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
6310 292
σ d =4 10 4 (1.121-1) 1× 1 =6,97 dan/mm 2 ≤ 24dan/mm 2
18236 3402
σ d ≤ σ e → donc la vérification de la stabilité au déversement nécessaire.
Donc dans ce cas on calcule:
l 4 IX σ 340 4 6310 6,97
λ0 = (1 − d ) = (1 − ) =11,61 donc: k=1,0045
h BC IY σe 29 1x1 18263 24

Kd 0 C − 1
-calcule du coefficient de deversement kd: kd = +
C 5K d 0
K0 1,001
et Kd0= = =1
σd 6,97
1+ (k0 − 1) 1 + (1,001 − 1)
σe 24

3
C=
ME M M
1+ + ( E ) 2 − 0,152(1 − E )
MW MW MW

− 7,32
on a ME/MW= =-0,83 donc: c=1,32
8,76
1 1,32 − 1
Kd= + =0,82 ≤ 1 on prend Kd=1
1,32 5(1)
Verification:
9
(1,0925(3,864 )+1(1,183)+ 5,635) =12,41dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.
8

ENTP 2006 88
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

B/ Poteau de rive HEA300 : x


¾ Les efforts calculée : IPE220
y
Effort normal N : 76537,3 daN
IPE300
Moment fléchissant Myy: 94300 daN.mm
Moment fléchissant M xx : 318100 daN.mm
9 Contrainte de compression : IPE220

σ =
N 76537,3
= =6,8 dan/mm 2 x HEA300 IPE220
A 11250
9 contraintes de flexion :
IPE360
M fx
σ fx = =
318100
= 0,75dan/mm 2
Wx 421000
M fy IPE220 y
σ fy = =
94300
= 0,07 dan/mm 2
Wy 1260000 x

ƒ Calcule coefficient de flambement : In


-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154) HEA300
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau) 340cm
IPE220 B IPE220
Inw Ine
ƒ dans le sens xx:
I0 HEA300
kA=0 (articulation) IPE220 A IPE220 340cm
kB=0 (articulation)
560cm Sens xx 560cm
ƒ dans le sens yy:
16270
400 In
kA= =0,46
(16270 / 400) + (9465 / 340) + 6310 / 340 HEA300
340cm
8356 B IPE300
kB= 400 =0,36 Ine
(8356 / 400) + 2(6310 / 340)
I0 HEA300 340cm
ƒ calcule longueur de flambement:
A IPE360
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m. 400cm
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB
Sens yy
1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B
Sens yy : L f = l0 ⇔ LfY =1,47l0= 4,99m
K A + K B + 5,5 K A K B

ENTP 2006 89
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ l’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49

⇔ λ =45.39
lf y
λy = =
499
= 39,29
iy 12,7

λ X≥ λ Y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0925 (CM66-tableau Page211)
Kd=1(poteau HEA300)
Verification:
9
(1,0925(6,8 )+1(0,75)+ 0,07 ) =9,28 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.
8

C/Poteau d'angle HEA300 : x


¾ Les efforts calculée : IPE220
y
Effort normal N : 21538,6 daN
IPE300
Moment fléchissant Myy: 4803800 daN.mm
Moment fléchissant M xx : 41200 daN.mm
9 Contrainte de compression :

σ =
N 21538,6
= =1,91dan/mm 2
HEA360
IPE220
A 11250
9 contraintes de flexion :

M fx
σ fx = =
41200
= 0,097dan/mm 2
y
Wx 421000
x
M fy
σ fy = =
4803800
= 3,81 dan/mm 2
Wy 1260000
9 Calcule coefficient de flambement :
-degré de rigidité K des appuis. (CM66 art5.132 page154)
KB =Σ raideurs poutre / (Σ raideur poutre + Σ raideur poteau)

ENTP 2006 90
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ dans le sens xx:


kA=0 (articulation) In
kB=0 (articulation) HEA300
ƒ dans le sens yy: B IPE220 340cm
16270 Ine
kA= 400 =0,46 I0 HEA300
(16270 / 400) + (9465 / 340) + 6310 / 340 A IPE220 340cm

8356
400 Sens x 560cm
kB= =0,36
(8356 / 400) + 2(6310 / 340)
In
HEA300
340cm
B IPE300
Ine
I0 HEA300 340cm
A IPE360
ƒ calcule longueur de flambement: 400cm
Sens yy
3 − 1.6( KA + KB ) + 0.84 KAKB
Sens xx : Lf=l0( ) ⇔ LfX =l0=3,4m.
3 − ( KA + KB ) + 0.28 KAKB

1,6 + 2,4( K A + K B ) + 1,1K A K B


Sens yy : L f = l0 ⇔ LfY =1,47l0= 4,99m
K A + K B + 5,5 K A K B

ƒ L’élencement λ :
lf x 340
λx = = = 45,39
ix 7.49

⇔ λ =45.39
lf y
λy = =
499
= 39,29
iy 12,7

λ X≥ λ Y le flambement est a grand dans le plans xx.


Donc ; K=1,0925 (CM66-tableau Page211)
Kd=1(poteau HEA300)

Vérification:
9
(1,0925(1,91)+1(0,097)+ 3,81) =6,74 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 vérifiée.
8

ENTP 2006 91
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

IX.4 –VERIFICATION DE LA POUTRE (IPE360) :


9 Les caractéristique de profilée IPE360 :

DESIGNA Poids Secti Dimension Caractéristique


TION on
abrégée G A h b a Ix Iy Wx Wy ix iy
2 4 4 3 3
Kg/m cm mm mm mm cm cm cm cm cm cm

IPE300 57,1 72,7 360 170 8,0 16270 1043 904 123 15,0 3,79

-Les efforts : N=0


Mxx=29,4 KN.m
¾ Condition de la résistance :
Contraintes de flexion :
Mf 6848100
σ fx = = =7,57dan/mm 2
wx 904000
¾ Risque de diversement :
o Calcule de la contrainte de non déversement σ d :

IY h2
σ d =4 10 4
(D-1) B C (dan/mm 2 )
IX l2

j l2
D= 1 + 0.156
I y h2

J:moment d'inertie de torsion.


1 1
J =1.25 (ha 3 +2be 3 ) =1.25 (360(8) 3 +2(170)(12,7) 3 ) =36,69 cm 4 (CM66 page235)
3 3

36,69 4002
D= 1 + 0.156 = 1.29
1043 362
B = C =1 dans notre cas (cas de moments différent)
1043 362
σ d =4 10 4 (1.29-1) 1× 1 =6,02dan/mm 2
16270 4002
σ d ≤ σ e → Calcul au diversement.

ENTP 2006 92
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ Donc dans ce cas on calcule:

l 4 IX σ
λ0 = (1 − d )
h BC IY σe

400 4 16270 6,02


λ0 = (1 − ) =75,96 k0=1,387 (tableau 13.411 CM66)
36 1x1 1043 24
ƒ Calcul du coefficient de déversement Kd:
kd 0 c − 1
Kd= + (CM66 page 87)
c 5kd 0
k0 1
et kd0= = =1,26
σ 6,02
1 + e (k0 − 1) 1 + (1,387 − 1)
σd 24
ME / MW= -0,93
3
C= =2,16
ME M M
1+ + ( E ) 2 − 0,152(1 − E ) 2
MW MW MW

1 2,16 − 1
Kd = + = 0,76 ≤ 1 on prend kd = 1.
2,16 5(1)

Kd σ fx =1x7,57=7,57 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2 verifiée.

IX.5 –VERIFICATION DES DIAGONALES DE CONTREVENTEMENT:


Les diagonales de contreventement utilisaient sont de type V, et pour la vérification de ce type
de palée (RPA99/2003 art 8.4.2), le point d’intersection des diagonales se trouve sur la barre
horizontale.
La résistance a l’action sismique est fournie par la participation conjointe des barres tendues et des
barres comprimées .le comportement dissipatif global de ce type de palée est de moindre efficacité .En
conséquence, le cœfficient de réduction R doit être réduit (prendre R=3).
Et l’article (8.4.3.1) exige que toutes les barres des palées triangulées doivent être calculées pour
résister à 1,25 fois la force déterminée.

ENTP 2006 93
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

™ Caractéristiques de double cornier 2L 150x150x15 :

DESIGNA Poids Sectio Dimension Caractéristique


TION n
abrégée G A h b a Ix Iy Wx Wy ix iy
2 4 4 3 3
Kg/m cm mm mm mm cm cm cm cm cm cm

L150×15 33,75 42,99 150 150 15 1430 365 84,6 84,6 4,59 4,59

9 Vérification des barres tendue : (la traction)


Les sollicitations : Nt= 69833 daN
Nt
1,25 < 24 daN/mm2
Anette
Anette =4299-(dtr x a)=4299-(22 .15)
=3969mm 2
96833 69833
1,25 =1,25 = 10,99 dan/mm 2 ≤ 24 dan/mm 2
2 Anette 7938
⇒ Donc le profilée résiste a l’effort de traction.
9 Vérification des barres comprimées : (la compression)
Les sollicitations : Nc= - 71329 daN
K ⋅ σ c 〈σ e ………(*) (CM66art-3.411page47)
Détermination de coefficient K :
L = 4405 mm
Lfx= 0,8l0 = 0,8(4405) = 3524 mm
Lfy= l0= 4405 mm
Lf
Détermination de l’élancement : λ=
i
 L fx 3524
λx = = = 76,77
 ix 45,9
 ⇒ λmax = λx = 76,77
λ = L fy = 4405 = 47,98
 y iy 2 x 4,59

⇒ K= 1,399 (CM66-tableau-page 211)

ENTP 2006 94
CHAPITRE IX VERIFICATION DU SYSTEMES VERTICAUX

ƒ Donc en remplace dans la formule (*) :


71329
K ⋅ σ c 〈σ e ⇔ 1,399 ⋅ = 11,60 daN / mm 2 〈σ e = 24 daN / mm 2
2 × 4299
⇒ Donc notre profilée résiste à l’effort de compression.

ENTP 2006 95
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

CHAPITRE X
ETUDE DES ASSEMBLAGES
X.1- INTRODUCTION:
la conception et le calcul des assemblages revêtent,en construction métallique,une importance
équivalente à celle du dimensionnement des pièces pour la sécurité finale de la construction.
en. effet ,les assemblages constituent des points de passage obligés pour les sollicitations régnant dans
les différent composants structurels; en cas de défaillance d'un assemblage , c'est bien le
fonctionnement global de la structure qui est remis en cause.
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations ente les pièces,
sans générer de sollicitation parasites, notamment de torsion.
On distingue parmi les assemblages:
ƒ Les assemblages articulés;
ƒ Les assemblages encastrés (rigides).
Les principaux modes d’assemblages sont :
9 le rivetage.
9 Le boulonnage.
9 Le soudage.
9 Le collage.
Il existe plusieurs méthodes de calcul des assemblages et pour notre cas on aura à utiliser la
norme NF P-22-460.
X.2-ASSEMBLAGE POTEAU HEA450 – POUTRE IPE360 :(REGIDE)
Caractéristiques géométriques des profilés et données mécaniques :
™ Le poteau :
POTEAU h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
HEA450 440 300 11.5 21 17800

ENTP 2006 96
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

™ La poutre :
POUTRE h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
IPE360 360 170 8.00 12,7 7270

¾ Les efforts :
M = 9413500 daN.mm
N = 26148,61 daN
T = 3833 daN
: Dimensionnement de l’assemblage selon la norme NF P22-460 :
ƒ Position de l’axe neutre x : b
b 170
x = es = 12,7 = 58,54 mm
ea 8
ea
h
h-es
x
es

Position de l'axe neutre

ƒ Les espacements entre les boulons δ : (NF P22-460 art 9.2.1.1)


δ ≤ 15 emin= 15×8=120 mm δl
On opte pour δ = 80mm
δ
ƒ Calcul de la pince : (NF P22-460 art 9.2.1.2)
δ
1,5dtr ≤ δl ≤ 2,5dtr

δ δt

Les boulon de type HR 8.8 de diamètre=20mm (Φ20) . donc dtr=20+2=22mm


Nous avons : 33≤ δl ≤ 55 ⇒ δl = 40 mm
ƒ Epaisseurs des soudures :
Acier E24 ⇒ k : coefficient minorateur = 0,7
-1- Soudure semelle sur la platine : af =k× 0,7×eS=0,7×0,7×12,7 = 7 mm.
-2- Soudure de l’âme sur la platine : aw = k×0,7×ea=0,7×0,7×8= 4 mm.
ƒ Calcul de α :
9,2 + n 9,2 + 5
α= = = 0,50 ( Cas où on peut disposer de boulons extérieurs)
8 + 4× n 8 + 4×5

ENTP 2006 97
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Calcul de F :
α ×M 0,50 × 9413500
F= = = 7814,88daN
1,8(h − 2es ) 1,8(360 − 25.4)
ƒ Calcul de l’effort admissible par boulon de traction : (CM66 art4,131)
N0 = 0,8×σe×Ar= 0,8×64×245 = 12544 daN

ƒ Epaisseur de la platine :
F
e= ( Boulons extérieurs)
ta ts
375( + )
ca cs

δ − ea 60 − 8
ta = = =36 mm
2 2
ca= ta- aw =36-4= 32 mm
ts= δl – es = 40-12.7=27,3 mm
cs= ts- es = 27.3-12.7=14,6 mm
donc : e = 6,95 mm
On optera pour une épaisseur de 10mm.
ƒ Vérification de l’assemblage vis-à-vis du moment :

HEA450 HEA450

N1 IPE360

N2 d1
M
N3 N d2
N4 d3
x d4
NC

Platine

Assemblage Rigide

Pour vérifier la résistance de l’assemblage il faut que la condition suivante soit


satisfaite :

ENTP 2006 98
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Le moment extérieur:
b × es 170(12,7)
M e = M + N × h' = 9413500 + 26148,61(347,3)
A 7270
Me = 12110442,1 daN.mm
Mr ≥ Me ………………(*)

ƒ Les distances di :
d1 = 367,3 mm
d2 = 287,3 mm
d3 = 207,3 mm → ∑d 2
i =276629,7 mm

d4 = 127,3 mm
 h'×b × e s 
 M + N × di
 A  12110442,1 × d i
Ni = =
∑ di 2
∑ di2
Et il faut vérifier que:
 h'×b × e s 
M + N A 
× di
Ni =  ≤ n×Pv
∑ d i2
Alors:
N1= 16084,66 daN ≤ n.Pv = 2(0,8).(64).(245)= 25088 daN
N2= 12581,33 daN ≤ 25088 daN
N3= 9078,00 daN ≤ 25088 daN
N4= 5574,67 daN ≤ 25088 daN
M r = ∑ N i × d i = 12114036,61 daN.mm

→ Donc la condition (*) est vérifiée.


ƒ Vérification de l'effort de compression:

∑N i [ 
] N
= 43318,66daN ≤ N c = es b + b.ea σ e − 
 A

[ 
N C = 12,7 170 + 170 × 8 24 −

]
26148,61
7270 
= 53606,45daN

∑N i = 43318,66 ≤ N C = 53606,45daN

→ donc la vérification a l'effort de compression et admis

ENTP 2006 99
CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

: Vérification de l’assemblage vis-à-vis de l’effort tranchant : (NF P22-460 art 6.2)


L’effort tranchant T1 doit vérifier la condition :
T1≤ Tadm
L’effort admissible dans les assemblages :
Tadm= 1,1×Pv×µf = 1,1×0,8×245×64×0,3 ⇒ Tadm= 4139,52 daN
L’effort tranchant repris par un boulon :
T 3833
T1 = = ⇒ T1= 383,3 daN
n 10
T1= 383,3 daN ≤ Tadm= 4139,52 daN ⇒ donc la condition est vérifiée.
: Vérification de la pression diamétrale des boulons : (NF P22-460 art 6.5)
ƒ Pour la platine:
T1 383,3
≤ 4× σe ⇒ = 1,74 daN/mm2 ≤ 4×24= 96 daN/mm2
d ×e 22 × 10
⇒ La condition est vérifiée.
• Pour la semelle de poteau:
T1 383,3
≤ 4× σe ⇒ = 0,83 daN/mm2 ≤ 4×24= 96 daN/mm2
d ×e 22 × 21
⇒ La condition est vérifiée.

X.3-ASSEMBLAGE POTEAU HEA 450- POUTRE IPE220 :(ARTICULER)


Caractéristiques géométriques des profilés et données mécaniques :
™ Le poteau :
POTEAU h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
HEA450 440 300 11.5 21 17800

™ La poutre :
POUTRE h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)
IPE220 220 110 5,9 9,2 3340

¾ les sollicitations : T=5011,21 daN


N = 684 daN

ENTP 2006 100


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Détermination du nombre de boulons :


Le choix s’est porté sur des boulons ordinaires 8.8 de diamètre Φ= 16 mm et l'assemblage avec des
cornières.
Le nombre des boulons sera déterminer ave la formula suivante:
1,54 × T
n≥ = 0,44
m × A × σ red
Donc on prend n =2 boulons

HEA450
HEA450
IPE220
IPE220

N1 Cornier(L60x60x6)
N
N2
Boulon Ordinaire
8.8 Φ= 16 mm

Assemblage Articuler

ƒ Dispositions constructives :
Les espacements entre les boulons δ : (NF P22-460 art 9.2.1.1)
δ ≤ 15 emin= 15×5,9= 88,5 mm
δl
On prend pour δ = 80 mm
Calcul de la pince : (NF P22-460 art 9.2.1.2) δ

0,8 N δ
δ l ≥ max (1,5d ; )
eσ e
δ δt
δ l ≥ 25,5 mm On prend pour δl = 30 mm
1,5dtr ≤ δt ≤ 2,5 dtr avec : dtr=16+1
Nous avons : 25,5 ≤ δt ≤ 42,5 ⇒ δt = 30 mm
Donc notre assemblage est composé de cornière L60x60x6

ENTP 2006 101


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Vérification des boulons au cisaillement –traction :


ƒ Cisaillement:
T
1,54 ≤ σ red
m.n. AS
5011,21
-1- Sur l'âme de poutre: 1,54 = 24,57daN / mm 2 ≤ 55daN / mm 2
2 × 157
5011,21
-2- Sur l'âme de poteau : 1,54 = 12,28daN / mm 2 ≤ 55daN / mm 2
2 × 2 × 157
ƒ Traction:
N 684
1,25 ≤ σ red ⇒ 1,25 = 1,35daN / mm 2 ≤ σ red = 55daN / mm 2
m.n. AS 2 × 2 × 157

 T1   2505,60 
N 12 + 2,36 
 1712 + 2,36 

 m   2 
et: = = 1,14daN / mm 2 ≤ 55daN / mm 2
AS 157
: Vérification de la pression diamétrale des pièces : (NFP 22-460 art 6.5)
Sur l'âme de poutre:
T 5011,21
≤ 3× σe ⇒ = 36,84 daN/mm2 ≤ 3×24= 72 daN/mm2
d ×e 17 × 8
⇒ La condition est vérifiée.
Sur l'âme de poteau :
T 5011,21
≤ 3× σe ⇒ = 25,63 daN/mm2 ≤ 3×24= 72 daN/mm2
d ×e 17 × 11,5
⇒ La condition est vérifiée.
X.4- ASSEMBLAGE POUTRE PRINCIPALE IPE360 - SOLIVE IPE220 :

POUTRE h(mm) b(mm) aame(mm) asemelle(mm) A(mm2)


IPE220 220 110 5,9 9,2 3340

Les efforts:T = 2579 daN


N = 351,68 daN
Assemblage articulé ; on prend des boulon ordinaire caractérisé par :
Diamètre Ø=14mm ;
Section résistante As=115mm²
Classe 6-4

ENTP 2006 102


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

IPE360

Cornière
IPE220

Assemblage poutre solive

ƒ Détermination du nombre des boulons :


T 1.54 × T
1,54 × ≤ σ red ⇒ n ≥
m.nAs m.σ red . As
1.54 × 2579
n≥ = 0,72 Soit n=2 boulons
2 × 24 × 115
ƒ Les espacements entre les boulons δ : (NF P22-460 art 9.2.1.1)
δ ≤ 15 × emin = 15 × 5,9 = 88,5mm
On prend δ = 90mm
ƒ Calcul de la pince longitudinale :
1,5d = 1,5 × 15 = 22,5mm

δ l ≥ max  0,8 N 0,8 × 351,68 ⇒ δ l = 30mm
e ×σ = = 2 mm
 e 5,9 × 24

On prend δ l = 30 mm
ƒ Calcul de la pince transversale :
1.5d tr ≤ δ t ≤ 2,5d tr

22,5 ≤ δ t ≤ 37,5 Soit δ t = 30mm


Donc l’assommage se fera avec une cornière 60x60x6

ƒ Vérification des boulons au cisaillement :


T 2579
σ = 1,54 × ≤ σ red ⇒ 1,54 × = 8,63 < 24dan / mm²
m.n. Ar 2.2.115
Donc la condition est vérifiée

ENTP 2006 103


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Vérification des boulons au cisaillement et à la traction :


La condition de cisaillement et la traction est donné par la formule suivent :
2 2
N N b + 2,36Tb
1,25 × b ≤ σ red et ≤ σ red
As As
™ tel que :
Nb : effort normal de traction par boulon
Tb : effort tranchant par boulon
Donc :
Nb 351,68
1,25 × = 1,25 × = 1daN / mm 2 ≤ σ red = 24daN / mm 2
As 4.115
2 2
N b + 2,36Tb (87,92) 2 + 2,36(644,75) 2
= = 8,64dan / mm² ≤ σ red = 24dan / mm²
As 115
: Vérification de la pression diamétrale : (NF P22-460 art 6.5)
Pour les boulons ordinaires la condition est :
ƒ Pour le solive :
Tb T 2579
≤ 3σ e alors : b = = 14,57dan / mm² ≤ 3σ e = 72dan / mm²
eb eb 2.5,9 × 15
ƒ Pour la poutre principale:
Tb T 2579
≤ 3σ e alors : b = = 5,37dan / mm² ≤ 3σ e = 72dan / mm²
eb eb 2.2.8 × 15
X.5- ASSEMBLAGE DE PALEES DE STABILITE EN V :
™ Caractéristique de profilée 2L150x150x15 :

DESIGNA Poids Sectio Dimension Caractéristique


TION n
abrégée G A h b a Ix Iy Wx Wy ix iy
2 4 4 3 3
Kg/m cm mm mm mm cm cm cm cm cm cm

L150×15 33,75 42,99 150 150 15 1430 365 84,6 84,6 4,59 4,59

¾ Les efforts : NT=700,62 kN = 70062 daN.


NC=710,99 Kn = 71099 daN.

ENTP 2006 104


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ L'assemblage des palées en V:

Axe de poutre

Gousset

Boulons

Double cornière

Assemblage des palées de stabilité V

ƒ Détermination de nombre de boulons :


NT 1.54 x70062
On a : 1,54 ≤ σ red ⇒ n≥ = 4,003
mxnxAr 2 x55 x 245

On prend : n=5 boulons de Φ20 (classe 8.8)


ƒ Disposition constructive des boulons :
ƒ Distance entre les boulons :
3dtr ≤ δ ≤ 10dtr
66 ≤ δ ≤ 220 ⇒ δ =80 mm
ƒ Pince longitudinale :
0,8 N
δ l ≥ max (1,5d ; )
eσ e
1,5x22=33 mm.
0,8(70062)
=67,93 mm ⇒ δ l =70 mm.
15 x55
ƒ Pince transversale :
1,5dtr ≤ δ t ≤ 2,5dtr

33 ≤ δ t ≤ 55

On prend : δ t =40 mm.

ENTP 2006 105


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

ƒ Vérification des boulons :


N1 N 70062
1,54 ≤ σ red d’où ; N 1= = = 7006,2 daN.
Ar 2x5 2 x5

Ar=245 mm 2
⇒ 44,03 dan/mm 2 ≤ 55 dan/mm 2 acceptabele.
ƒ Vérification de pression diamétrale :
N1 7006,2
≤ 3σ e ⇒ = 21,23 daN/mm2 ≤ 72 daN/mm2 (CM66 art4.102)
dxe 22 x15
Donc la condition est vérifiée.
ƒ Vérification du profilée et d’un gousset :
ƒ Gousset : ( l'épaisseur de la gousset= 12mm)
Nadm=Ax σ e
Nadm=24x12x300=86400 daN.
On a : NT=70062dan ≤ 86400 daN
ƒ Profile: 2L150X150X15.
Anette =A-2x22x15 =4299-510 =3639 mm 2
N T 70062
σT = = =19,25dan/mm 2 ≤ 24 daN/mm 2 .
An 3639
Donc la condition est vérifiée.

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ENTP 2006 106


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

X.6-CALCULE DES PLATINES ET DES ANCRAGES EN PIEDS DE POTEAU


ARTICULER:
on admet que les platines,soumises aux réactions des fondation, risquent de se plier suivant
des lignes tangentes au contour des poteaux, telles que les lignes 1-1 et 2-2 sur la figure (IX.6.1).

2 1 2

Figure IX.6.1
1
Les portions de tôles situées à l’extérieure de ces lignes sont alors à calculer comme des
poutres en port- à – faux , et il faut vérifier que la section de tôle située au droit de la ligne de
pliage est capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de fondation entre
cette section et le bord libre de la platine.
Les calcule vont consister à :
-déterminer la surface de la platine,en fonction de la contrainte admissible σ b de compression du
béton du massif de fondation.
-déterminer l’épaisseur de la platine,en fonction de la contrainte de flexion calculée au droit de
chaque ligne de pliage.
-déterminer les boulons d’ancrage, en fonction des efforts de traction engendrés par un
soulèvement au vent.
} Caractéristiques du poteau (HEA450)

H =440mm ; B =300mm ;e =21mm.


IX =53722 cm4 ; IY =9465 .
ix =18,9cm ; iy =7,29cm.
WX =2900 cm3 ; WY =631cm3
A =178 cm2

ENTP 2006 107


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

} les efforts:
-effort de compression: N=243368 dan.
-effort de soulèvement au vent : V=19592 dan.
-béton dosé à 350 kg/m3 de ciment ( σ b =80 dan/cm2)
ƒ sur face de la platine :
N
elle est déterminée par la condition : σ = ≤ σb
ab
alors : ab ≥ (N/ σ b ) =3042,1cm2
a = b =56 cm. (voir figure 2)
ƒ vérification de la contrainte de compression sur la semelle de fondation :
N 243368
σ= = 2
=77,60 dan/cm2 ≤ 80 dan/cm2
ab 56
N

HEA450

250
130
Poteau en BA.
300 560 Poteau HEA450
Platine d'ancrage
130
60 440 60
560
Figure IX.6.2: vue en plan d'éléments d'ancrage.

ƒ épaisseur de la platine (t):


l’éffort à droite de la ligne 1-1 est F= σ b u .
sachant que u=60 mm.
Donc : F=77,6 x 56 x 6 = 26073,6 dan

ENTP 2006 108


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

Le moment a correspondant a pour valeur :


U U2
M=F =σ b
2 2
Le moment résistant élastique de la platine est :
I I bt 2
Me = σ e avec =
V V 6
Il faut vérifier que :
U2 bt 2 3σ
σ b ≤ σe , soit t≥ U
2 6 σe

3(0,776)
donc : t ≥ 60 =18.68mm soit t = 20 mm
24
ƒ vérification de la contrainte de flexion σ au droit de la ligne de pliage:
σe t 2 24 20 2
σ = 0,776 ≤ ) =
( ( ) = 0,88 dan/mm2
3 U 3 60

ƒ diamètre des goujons :


V
effort de traction par goujon : = 9796dan
2
effort admissible par goujon :
7g c φ
Na =0,1(1+ ) (l1+6,4 r +3,5l2 )
1000 φ
(1 + ) 2

d1 N

gc étant le dosage en ciment du béton (kg/m3) et les valeurs courantes étant :


r=3 φ l2=2 φ l1=20 φ (voir figure 3)
7x350 φ V
Na=0,1(1+ ) (20 φ +19,2 φ +7 φ ) ≥
1000 (1 + φ 2
)2
250 φ =30mm
.
Dou l’on tire φ 2-4,96 φ -620,78 ≥ 0
Soit φ ≥ 27,51mm.
l2=60mm
Nous adopterons φ = 30 mm
r
Et r = 90mm. l2 = 60mm. l1 = 600mm.
d1=250mm

ENTP 2006 109


CHAPITRE X ETUDE DES ASSEMBLAGES

On doit vérifie l’equilipre :(B.A.E.L.A6.1.2)

Valeur limite de la contrainte d’adhérence


ƒ Condition d’équilibre :
F A = π × τ su × φ × l s

V 19592
FA = = = 4898dan
4 4
FA : Effort de traction
Φ : diamètre de la tige lisse
τsu : Contrainte d’adhérence définie précédemment

ls : Longueur de scellement droit

ϕ s : coefficient de scellement droit


cas rend lisses ⇒ϕ s = 1

f c 28 = 25MPA ⇒ f tj = 0.6 + 0.06 f c 28 = 2,1MPA


τ su = 0.6 ×ϕ s 2 × f tj = 0.6 × 12 × 2,1 = 1,26MPA

⇒ π ×τ su × φ × ls = 3.14×1.26× 30× 6000 = 71215,2dan ≥ FA = 4898dan Acceptable.

ENTP 2006 110


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

CHAPITRE XI
ETUDE THERMIQUE
XI .1- INTRODUCTION:
C'est seulement aux derniers années que l'on a commencée a se préoccuper en algerie des
questions d'isolation thermique et ce la tant sur plan des conséquences pratiques sur les modes de
construction ; pour l'essentiel d'assurer un maximum de confort au local. Ce qui réalise une
puissance de chauffage en l'hiver assurant un confort à l'usager et une économie d'énergie.
Les méthode de calcul présente dans le (D.T.R.C3-2) suffisantes pour trouver des solutions
admissible.
1.2/définition de isolation thermique:
on peut d'une manière simple définie l'isolation thermique comme une protection de la structure
contre des facteur climatique (variation de température,courant d'aire…) peuvent influe sur le
confort usager soit dans la période d'été (climatisation) ou bien l'éver (chauffage)
1.3/définition de isolant thermique:
il sont des matériaux généralement léger avec une grand résistance a la transmission de
température alors il jouent un rôle de séparation entre de ambiant de déférent température pour
enpecher les perte de chaleur entre eux.
Il ya plusieurs qualité d'isolants on peut citer quelque type:
ƒ polystyrène expansé
ƒ mousse de polyréthanne
ƒ liége …etc
ƒ L'air aussi est conséderer comme un isolant thermique.
Et on aura plusieurs critère peuvent intervient dans le choix d'un isolant thermique comme la
résistance thermique, la masse volumique, et le coût ….etc.
1.4/définition de confort thermique:
Le choix des caractéristique thermique de la construction et de ces équipement à pour but de
réaliser le confort thermique de l'occupant. ce confort est défini par un certain nombre d'exigence
que nous allons analyser dans notre étude.
L'ors de l'installation d'un chauffage dans une structure il faut d'abord déterminer sa puissance
pour a assurer une température ambiante a l'usager (car l'analyse ce fait en fonction d échange
thermique entre l'intérieur et l'extérieur) et prendre en consediration l'économie d'énergie.

ENTP 2006 111


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

1.5/objet du l'étude thermique:


détermination des déperditions calorifiques des bâtiments;
vérification de la conformité des bâtiments à la réglementation thermique;
dimensionnement des installations de chauffage des bâtiments; on introduit alors la notion de
déperditions calorifiques de 'base' ;
conception thermique des bâtiments.
XI.2-BASE DE CALCULE ET EXIGENCE:
2.1/principes généraux
a- méthode de calcul:
calculer les pertes par transmission et les pertes par renouvellement d'aire,
vérifier que les déperditions par transmission du local sont inférieures aux déperditions de
référence,
calculer éventuellement les déperditions de base qui expriment les besoins de chauffage.
2.2/ expression générale des déperditions
2.2.1-déperditions totales d'un local
Les déperditions totales D d'un local (figure2.1) sont données par :
D= DT + DR [W / °C ]

DT (en W/°C) représente les déperditions par transmission du volume c'est la perte de
température a travers les paroi qui sépare deux ambiants.
DR (en W/°C) représente les déperditions par renouvellement d'air du volume c'est la perte de
température a travers les ouverture qui assuré un contacte direct entre l'intérieur de locale
chauffer et l'extérieure.
5
Renouvellement d'air DR
5 Sorties d'aire I, II, III
3 4 II Transmission Dt
Sol 1
I 3
Murs 2
2 Baies 3
III Toiture 4
Points singuliers 5
5 5

1 1

Figure 2.1
ENTP 2006 112
CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

2.2.2-déperditions par transmission d'un local


les déperditions par transmission DT sont données par
DT = DS+ Dli + Dsol +Dlnc [W / °C ]

Ds (en W/°C) représente les déperditions surfaciques à travers les parties courantes des parois
en contact avec l'extérieure (D.T.R.C 3-2 ; cf.chapitre3).
Dli (en W/°C) représente les déperditions à travers les liaisons (D.T.R.C 3-2 ; cf.chapitre4).
Dsol (en W/°C) représente les déperditions à travers les parois en contact avec le sol
(D.T.R.C 3-2 ; cf.chapitre5).
Dlnc (en W/°C) représente les déperditions à travers les parois en contact avec les locaux non
chauffés (D.T.R.C 3-2 ; cf.chapitre5).dans notre cas Dlnc=0 car nous concéderons que tout les
pièces sont a la même température.
2.2.3- déperditions par renouvellement d'air d'un local
les déperditions par renouvellement d'air d'un local DR sont données par
DR = 0,34QV [W / °C ]
Ou:
0,34 QV (en W/°C) représente les déperditions dues au fonctionnement normal des dispositifs
de ventilation (D.T.R.C 3-2 ; cf.chapitre7).
on prendra approximativement QV égale au volume du local.
2.3/vérification et déperditions de référence
2.3.1-vérification réglementaire
les déperditions par transmission DT du local doivent vérifier:
DT ≤ 1,05 Dréf
Ou :
DT (en W/°C) représente les déperditions par transmission du local,
Dréf (en W/°C) représente les déperditions de référence pour ce local.
2.3.2-calcul des déperditions de référence
les déperditions de référence Dréf sont calculées par la formule suivante:
Dréf = a x S1+ b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5 [W / °C ]
Ou :
les Si (en m 2 ) représente les surfaces des parois en contact avec l'extérieur, un comble, un vide
sanitaire, un local non chauffé ou le sol. Elles concernent respectivement S1 la toiture,
S2 le plancher bas, y compris les planchers bas sur locaux non chauffés, S3 les murs ,S4les
portes ,S5 les fenêtres et les portes-fenêtres.

ENTP 2006 113


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

les coefficient a, b, c, d et e, (en W/°C), sont donnés dans le tableau 2.1 (D.T.R.C 3-2)
Ils dépendent de la nature du local (individuel ou collectif) et de la zone climatique (D.T.R.C 3-2 ;
annexe1.)Il ne pas possible de déterminer les témperateures d'exigence et de calcul pour toutes les
localités en algerie, alors le D.T.R donne des zone climatique pour chaque région (annexe 1).
2.4/calcul des déperditions de base
2.4.1- déperditions de base pour un local
les déperditions de la base pour un local (DB) ont pour expression :

DB = D x (tbi – tbe) [W ]
Ou :
D (en W/°C) représente les déperditions totales du local.
tbi (en °C) est la température intérieure de base du local considéré (D.T.R.C 3-2)
la témperateure intérieure de base est la température de l'air que l'on désire obtenir au centre de la
pièce en absence de tout apport de chaleur autre que celui fourni par l'installation de chauffage.
tbe (en °C) est la température extérieure de base du lieu d'implantation de la construction
(D.T.R.C 3-2 :tableau2.2)
la température extérieure de base est une température telle que les températures minimales
quotidiennes ne lui sont inférieures que cinq jours par an.
2.5/calcul de la puissance de chauffage:
la puissance de chauffage Q nécessaire pour un local est donnée par:

Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]


Ou :
tbi (en °C) représente la température intérieure de base.
tbe(en °C) représente la température extérieure de base.
DT(en W/°C) représente les déperditions par transmission du local.
DR(en W/°C) représente les déperditions par renouvellement d'air du local.
cr (sans dimension) est un ratio estimé des pertes calorifiques dues au réseau de tuyauteries
éventuel. (D.T.R.C 3-2)
cin (sans dimension) représente un coefficient de surpuissance. (D.T.R.C 3-2)

ENTP 2006 114


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

XI.3/CALCULE DES DEPERDITIONS POUR CHAQUE ETAGE:


3.1/calcul des termes intervenant dans le calcul thermique:
3.1.1-calcule de la résistance thermique des parois R
ƒ Principe de calcule:
Pour déterminer la résistance thermique des mur et plancher et les ouverture qui est donnée par
ei
la formule: Ri =
λi
Ou :
Ri (en m2°C/W) la résistance thermique de la couche i.
Il pressent la résistance de transmission de température d'une paroi séparant deux ambiants.
ei (m) l'épaisseur de la couche de matériau.
λi (W/m°C) la conductivité thermique du matériau.
1 1
Calcul de la résistance superficielle intérieure et extérieure ( , )
hi he
Par convection et rayonnement, une paroi échange de la chaleur avec les deux mélieux (intérieur,
extérieur). Cet échange est pris en compte dans les calculs grâce à un coefficient d'échange dit
[
superficiel noté (h) W / m 2 °C ) ]
-dans le cas des cloison (mur) qui sont positionner verticalement les résistance thermique
1 1
d'échange superficiels intérieure ri = et extérieur re = sont données le tableau 1.2.
hi he
1 1
Et a la fin R= ∑ Ri + + (en m 2 °C/W)
he hi
3.1.2-calcul de coefficient de transmission thermique K
C'est un coefficient qui donne le degré de perte de température a travers les parois en fonction de
l'épaisseur est la condictivite des matériau constituer les parois; et en fonction d'ambiants qui sont
séparer par cet paroi.
1
K
1
= ∑ Ri + +
1
he hi
[m °C / W ]
2

™ la cloison extérieure
Calcul du coefficient K d'un mur extérieur composé d'un doublage en briques, d'une lame d'air,
enduit aux deux faces.

ENTP 2006 115


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

1 10 5 10 1
Enduit mortier Enduit platre

Briques creuses

Lame d'air
Int.
Ext.

Le calcul est mené conformément à la méthode décrite dans le chapitre3.


e1 0,01
-enduit plâtre, λ1 =0,35 (w/m.°C) r1= = =0,028 m2°C/W arrondi à 0,03
λ1 0,35
-briques creuses, e2=10cm r2=0,20 m2°C/W (annexe 3)
-lame d'air, e3=5cm r3=0,16 m2°C/W (annexe 3)
-briques creuses, e4=10cm r4=0,2 m2°C/W (annexe 3)
e5 0,01
-enduit mortier, λ5 =1,4(w/m.°C) r5= = =0,0071 m2°C/W arrondi à 0,01
λ5 1,4
1 1
- calcul de la résistance superficielle intérieure et extérieure ( , )
hi he
dans notre cas les cloisons en contact avec l'extérieur:
1 Sens du flux de Latéral
r i= =0,11 (m 2 °C/W)
hi chaleur (Mur)
1
re= =0,06 (m 2 °C/W) α ≥ 60°O
he
1
Donc: = ∑ Ri =ri + re+ r1+ r2+ r3+ r4+ r5
K
=0,11+0,06+0,03+0,2+0,16+0,2+0,01= 0,77 m2°C/W KCLOI=1,29 (W/m 2 °C)
™ les ouvertures
A/coefficient Kvn de vitrage: le coefficients Kvn des vitrages simples avec menuiserie bois nus
sont donnés dans le tableau 3.2. Donc: Kvn= 5 W/m 2 °C.
B/Coefficient K des portes:les coefficients K (en W/m 2 °C) des portes courantes sont donnés
dans le tableau 3.3;(portes opaques en bois donnant a l'extérieure) donc Kport=3,5 W/m 2 °C.

3.2/calcul des déperditions par transmission pour chaque étage DT:


3.2.1-LE REZ DE CHAUSSEE:
les déperditions par transmission DT pour un local, sont données par:
DT = DS+ Dli+ Dsol (W/°C)
et on prend: Dli =20% DS
ENTP 2006 116
CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

9 Calcul de déperdition surfacique à travers les parties courantes des parois en contact avec
l'extérieur (DS):
les déperditions surfaciques par transmission à travers une paroi, pour une différence de
température de 1°C entre les ambiances que sépare cette paroi, sont données par la formule:
DS=K x A
Ou :
-K (w/m.°C) est le coefficient de transmission surfacique (appelé aussi conductance);
-A(en m 2 ) est la surface intérieure de la paroi.
9 Calcule des surfaces intérieures des cloisons:
ATOT=ACLOI+AVIT+APOR
ATOT=2(16,8 – 2 (0.27)) 3,4 +2 (16 – 2 (0,27))3,4 =215,69m 2
APORT=5m2
AVIT=30% ATOT = 64,7m 2
ACLOI = 70%ATOT -APORT=150,98 – 5 = 145,98m 2
Donc DS= KCLOI ACLOI+KVIT AVIT+KPORT APORT
DS =1,29(145,98)+5(64,7)+3,5(5) =529,31W/°C
et : DLI =20%DS =0,2 (529,31) =105,86 W/°C.
9 -calcul de la déperdition a paroi en contact avec le sol :
les déperditions DSOL , pour un plancher bas sont données par la formule:
DSOL=ksx p [W / °C ]
Ou :
-KS (w/m.°C) est le coefficient de transmission linéique du plancher bas on donne les valeurs au
paragraphe3.tableau(1.5) KS =1,75 pour (-0,2 ≤ Z ≤ 0,2)
-p (en m) le périmètre intérieur du plancher bas définie au chapitre1, paragraphe1.3;
p =2(16,8 -2(0,27)) +2(16-2(0,27)) =63,44m
donc: DSol = 1,75(63,44)
=111,03 W/°C.
alors : DT=DS + 0,2DS + DSOL=1,2DS+DSOL
= 1,2(529,31) + (111,03)=746,20 W/°C

9 -calcul de déperdition de référence:


Après tout calcul de déperdition par transmission de volume il faut faire un vérification
réglementaire avec la déperdition de référence:
Dréf = a x S1+ b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5 [W / °C ]

ENTP 2006 117


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

ere
-pour notre cas (RDC) il n y a pas S1(toiture) par ce que la température de RDC et 1 étage est
égaux.
Donc notre structure est un immeuble collectif (administratif) et d'après Annexe1 elle es en
Zone climatique A (Oran)
Alors: b = 2,4 (W/m 2 °C) S2=(16,8-0,54) (16-0,54) =251,65 m 2 .
c = 1,2 (W/m 2 °C) S3=ACLOI =145,98m 2 .
d = 3,5 (W/m 2 °C) S4=APORT=5 m 2 .
e = 4,5 (W/m 2 °C) S5=AVIT = 64,7 m 2 .
Dréf = b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5
Dref = 2,4 (251,65) +1,2 (145,98) +3,5 (5) +4,5 (64,7) = 1087,78 W/°C.
9 -verification réglementaire
DT=746,2 W/°C ≤ 1,05 (1087,78)=1142,17 W/°C donc la condition est vérifiée.
3.2.2-ETAGE INTERMEDIAIRE:
les déperditions par transmission DT pour un local, sont données par:
DT = DS+ Dli (W/°C)
et on prend: Dli =20% DS

9
-calcule de (Ds):déperditions suivant les murs extérieure et vitrage.
DS = KCLOI ACLOI +KVIT AVIT
Sachant que:
KCLOI =1,29 (identique avec le RDC)
ACLOI =70%ATOT =0,7 [2(3,4(16,8 − 0,54)) + 2(3,4(16 − 0,54))] =150,98m 2
KVIT =5
AVIT =30% ATOT = 0,3 x 215,69 = 64,70 m 2
Donc : DT =DS +Dli =1,2 (KCLOI ACLOI +KVIT AVIT )= 1,2 (1,29x150,98 +5x 64,70)=621,91 (W/°C)
9 -calcul de déperdition de référence:
les déperditions de référence Dref sont calculées par la formule suivante:
Dréf = a x S1+ b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5 [W / °C ]
Sachant que: S1(toiture), S2(plancher bas)
S1= S2 =0 (par ce que dans le cas ou une paroi sépare deux ambiances chauffées à la même
température, les déperditions par transmission à travers cette paroi sont considérées nulles.
S4 =0 (les portes)
Alors: Dréf = c x S3 + e x S5
c =1,2 (W/m 2 °C) S3=150,98m 2
e =4,5 (W/m 2 °C) S5 =64,70m 2

ENTP 2006 118


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

Dréf = 1,2 x 150,98 + 4,5 x 64,7=472,32 (W/°C)


9 La verification:
DT=621,91 (W/°C) ≥ 1,05 (472,32)=495,93 W/°C donc la condition n'est pas vérifiée.
Donc il faut renfoncer l'isolation; pour ce la on a choisir le matériau polystyrène expansé comme
un isolant thermique a la place de lame d'aire. le choix est basé sur ce type de isolant a cause de ça
disponibilité sur marcher et ça masse volumique léger.

Enduit mortier

Isolation Thermique

Brique Creuses
Mur exterieur

Enduit Plâtre

Isolation thermique du mur extérieur

-calcul de coefficient de transmission thermique K:


Le calcul est mené conformément à la méthode décrite dans le chapitre3.
e1 0,01
-enduit plâtre, λ1 =0,35 (w/m.°C) r1 = = =0,028 m 2 °C/W arrondi à 0,03
λ1 0,35

-briques creuses, e2=10cm r2 =0,20 m 2 °C/W (annexe 3)


0,06
-polystyrène expansé, e3=6cm r3 = =1,3 m 2 °C/W (annexe2 page66)
0,046

-briques creuses, e4=10cm r4 =0,2 m 2 °C/W (annexe 3)


e5 0,01
-enduit mortier, λ5 =1,15(w/m.°C) r5 = = =0,0086 arrondi à 0,01
λ5 1,15
1
-résistance superficielle intérieure ri = =0,11 (m 2 °C/W)
hi
1
-résistance superficielle extérieure re= =0,06 (m 2 °C/W)e
he
1
Donc: = ∑ Ri =ri + re+ r1+ r2+ r3+ r4+ r5
K
=0,11+0,06+0,03+0,2+1,3+0,2+0,01=1,91 K=0,52 (W/m 2 °C)

ENTP 2006 119


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

DT =DS +Dli =1,2 (KCLOI ACLOI +KVIT AVIT )= 1,2 (0,52x150,98 +5x 64,70)=482,41 (W/°C)
9 La vérification:
DT=482,41 (W/°C) ≤ 1,05 (472,32)=495,93 W/°C donc la condition est vérifiée.
Remarque: dans ce cas on change l'isolation des cloison extérieure pour tout le bâtiment.
-calcule des déperditions par transmission de RDC après renforcement l'isolation de la cloison
extérieure: DT = DS+ Dli+ Dsol (W/°C)
Donc DS= KCLOI ACLOI+KVIT AVIT+KPORT APORT

DS =0,52(145,98)+5(64,7)+3,5(5) = 416,90 W/°C


et : DLI =20%DS =0,2 (529,31) = 83,38 W/°C
DSol = KS P=1,75(63,44) = 111,02 W/°C
alors : DT =DS + 0,2DS + DSOL=1,2DS+DSOL
= 1,2(416,90) + (111,03)= 611,32W/°C
3.2.3-DERNIER ETAGE:
-calcul de coefficient de transmission thermique K (mur extérieur, vitrage, toiture):
Le coefficient de cloison (mur) et de fenêtre est la même pour tout la structure
KCLOI =0,52 W/m2°C (après renforcement)
KVIT =5
calcul de coefficient de transmission thermique K (plancher terrasse):

Protection en gravillon
Beton en pente
Isolation thermique au liege
Dalle en B.A
Faux plafant
Plancher terrasse

e1 0,05
-protection en gravillon roulés e1=5cm r1 = = =0,04 (annexe2)
λ1 1,2
e2 0,1
-béton en pente e2=10cm r2= = =0,07(annexe2)
λ2 1,4
e3 0,04
-isolation thermique au liége e3=4cm r3 = = =0,4(annexe2)
λ3 0,1
e4 0,08
-dalle en B.A e4=8cm r4 = = =0,04(annexe2)
λ4 1,75
e5 0,02
-faux plafant e5=2cm r 5= = =0,06(annexe2)
λ5 0,35

ENTP 2006 120


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

1
-résistance superficielle intérieure ri = =0,09 (m 2 °C/W)
hi Sens du flux de
chaleur Ascendant
1 2
-résistance superficielle extérieure re= =0,05 (m °C/W) (toiture)
he
1 α ≤ 60°O
Donc: = ∑ Ri =ri + re+ r1+ r2+ r3+ r4+ r5
K
=0,09+0,05+0,04+0,07+0,4+0,04+0,06=0,75 K=1,33 (W/m 2 °C)

-calcule de la déperdition total: DT =1,2 DS


DS =KVITAVIT + KCLOIACLOI + KTOITATOIT = [5(64,7) + 0,52(150,98) + 1,33(251,37)] =736,33 W/°C
DT = 1,2(736,33)=883,59 W/°C
9 -calcul de déperdition de référence:
les déperditions de référence Dref sont calculées par la formule suivante:
Dréf = a x S1+ b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5 [W / °C ]
Sachant que:
S2= 0 ('plancher bas' par ce que dans le cas ou une paroi sépare deux ambiances chauffées à la
même température, les déperditions par transmission à travers cette paroi sont considérées nulles.
S4 =0 (les portes)
Alors: Dréf = a x S1+ c x S3 + e x S5
a =1,1 (W/m 2 °C) S1(toiture)=251,37m 2
c =1,2 (W/m 2 °C) S3 (cloison)=150,98m 2
e =4,5 (W/m 2 °C) S5 (vitrage) =64,7m 2
Dréf = 1,1 x 251,37 + 1,2 x 150,98 + 4,5 x 64,7 = 748,83 (W/°C)
9 La vérification:
DT=883,59 W/°C ≤ 1,05 (748,83) = 786,27 W/°C la condition n'est pas vérifiée.
Donc il faut renforcer l'isolation.
Alors on va renforcer la toiture par augmentation de l'épaisseur de l'isolation thermique au liége
On prend e3=8 cm.
1
= ∑ Ri =ri + re+ r1+ r2+ r3+ r4+ r5 =0,09+0,05+0,04+0,07+0,8+0,04+0,06=1,15
K
KTOIT=0,87 (W/m 2 °C)
DT =1,2 [5(64,7) + 0,52(150,98) + 0,87(251,37)] =744,84 W/°C
9 La vérification:
DT=744,84 W/°C ≤ 1,05 (748,83) = 786,27 W/°C donc la condition est vérifiée.
ENTP 2006 121
CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

3.3/calcul de la puissance de chauffage pour chaque étage:


A/ LE REZ DE CHAUSSEE:
la déperdition total D d'un local,sont données par:
D = DT + DR
A1) calcule de la déperdition par renouvellement d'air d'un volume (DR)i:
les déperditions par renouvellement d'air DR d'un logement ont pour expression:
DR = 0,34 QV = 0,3 Vh [W / °C ]
Ou : Vh (en m 3 ) désigne le volume habitable;
Vh=(16,8-0.54) (16-0,54) 3,4 = 854,69m 3
Alors: DR=0,3 (854,69) =256,40 W/°C.
Donc la déperdition totale de rez de chaussée est :
D = DT + DR
= 611,32 + 256,40=867,72 W/°C.
A2) calcul des déperditions de base:
Les déperditions de la base pour un volume thermique (DB) ont pour expression :
DB= D x (tbi – tbe) [W ]
Le paragraphe 4.4 donne la valeur de tbi:
-on aura bureau chauffé en continu tbi=21°C
et la tableau 2.2, donne la valeur de tbe:
-notre structure est implanter au zone A(Oran) et d'altitude 100m ≤ 300m tbe=6°C.
donc : DB = 867,72 (21-6) =13502W.
A3)calcul de la puissance de chauffage:
La puissance totale de chauffage installée pour un logement ne doit pas étre inférieure aux
déperditions de base (de même logement ).
Q ≥ DB
Alors : Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]
Dou :
-la valeur de Cin est donnée d'après le paragraphe 5.2.2
on aura cas de chauffage continu Cin =0,10
-la valeur de Cr est donnée d'après le paragraphe 5.2.3
Cr =0,20 pour les installations de type ''chauffage centrale'' dont le réseau de tuyauteries n'est pas
calorifugé.
Donc : [ ]
Q = 21 − 6 x [[1 + Max(0,2;0,1)]611,32 + [(1 + 0,2) x 256,40] ]
Q =15618,96 W

ENTP 2006 122


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

B) ETAGE INTERMEDIAIRE:
la déperdition total D d'un local,sont données par: D = DT + DR
B1) calcule de la déperdition par renouvellement d'air d'un volume (DR)i:
les déperditions par renouvellement d'air DR d'un logement ont pour expression:
DR = 0,34 QV = 0,3 Vh [W / °C ]
Vh=(16,8-0.54) (16-0,54) 3,4 = 854,69m 3
Alors: DR=0,3 (854,69) =256,40 W/°C.
Donc la déperdition totale de étage intermédiaire est : D = 482,41 + 256,40 =738,81 W/°C.
B2)calcul des déperditions de base:
Les déperditions de la base pour un volume thermique (DB) ont pour expression :
DB= D x (tbi – tbe) [W ]
-on aura bureau chauffé en continu tbi=21°C
-notre structure est implanter au zone A(Oran) et d'altitude 100m ≤ 300m tbe=6°C.
donc : DB = 738,81 (21-6) =11082,15W.
B3)calcul de la puissance de chauffage:
Alors : Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]
on aura cas de chauffage continu Cin =0,10
Cr =0,20 pour les installations de type ''chauffage centrale'' dont le réseau de tuyauteries n'est pas
calorifugé. Donc : [ ]
Q = 21 − 6 x [[1 + Max(0,2;0,1)]482,41 + [(1 + 0,2) x 256,40] ]
Q =13298,58 W
C) DERNIER ETAGE:
la déperdition total D d'un local,sont données par: D = DT + DR
C1)calcule de la déperdition par renouvellement d'air d'un volume (DR)i:
les déperditions par renouvellement d'air DR d'un logement ont pour expression:
DR = 0,34 QV = 0,3 Vh = 0,3 (854,69) =256,40 W/°C.
Donc la déperdition totale de dernier étage est : D = DT + DR= 744,84 + 256,40 =1001,24 W/°C.
C2)calcul des déperditions de base:
DB= D x (tbi – tbe) = 1001,24 (21-6) =15018,6W.
C3)calcul de la puissance de chauffage:
Alors : Q = [tbi − tbe ] x [[1 + Max(cr ; cin )]DT + [(1 + cr ) xDR ] ] [W ]
on aura cas de chauffage continu Cin =0,10
Cr =0,20 pour les installations de type ''chauffage centrale'' dont le réseau de tuyauteries n'est pas
calorifugé. Donc : [ ]
Q = 21 − 6 x [[1 + Max(0,2;0,1)]744,84 + [(1 + 0,2) x 256,40] ]
Q =18022,32 W

ENTP 2006 123


CHAPITRE XI ETUDE THERMIQUE

CONCLUSION:
Cette étude nous a permis de vérifier notre structure par rapport (D.T.R.C 3-2) pour limiter
la consommation d'énergie pendant hiver en prenant en consécration le confort des occupants.
Elle nous a guidé aussi à redimensionner l'isolation de la structure et fixer la puissance de
chauffage à une valeur déterminée à partir des étapes de calcul dans (D.T.R.C 3-2) avec des
vérifications réglementaires.
Après le travail qu'on a fait dans ce chapitre, on ne peut conclure que le système d'isolation
thermique des bâtiments qui a fait les BET ne s'appuis sur aucune base scientifique réglementaire,
ce qui peut conduire à une exploitation excessive de l'énergie (chauffage).

ENTP 2006 124


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

CHAPITRE XII
SECURITE INCENDIE
XII.1-INTRODUCTION :
Pour les bâtiment en charpente métallique , la protection incendie est nécessaire pour respecter
les exigences réglementaire et pour ainsi prévenir l’effondrement du bâtiment lors d’un
incendie,un choix important de systèmes de protection incendie est possible. Les matériaux
habituels tels que le béton, la maçonnerie, les plaque de plâtre sont bien connus les matériaux
utilisables incluent aussi les matériaux projetés, les produits secs sous la forme de plaques et de
feutres, les produits intumescents qui développent une mousse carbonée protectrice appelée
meringue lorsqu’ils sont exposés a la chaleur, ainsi que certains produits qui absorbent la chaleur
et subissent des changements chimiques sous incendie.
L’épaisseur de la protection doit être telle que la température de l’acier (prenant en copte son
facteur de massiveté), à la durée d’incendie requise, ne dépasse pas la température critique de
l’élément de structure. Des méthodologies d’essais au feu permettent aux laboratoires agrées de
vérifier l’efficacité des systèmes de protection passifs et intumescents sur des éléments de structure
représentatifs. Ces essais sont définis pour déterminer a la fois les caractéristiques d’adhérence et
de cohésion de la protection en cas de température élevée et de déformation du support et les
performances d’isolation thermique pour des facteurs de massiveté et des épaisseurs de protection
différentes.
La protection incendie peut être appliquée sur un élément de structure en acier sous différentes
formes.
1-a. Définition : La résistance au feu est la propriété qu’ont les éléments de construction continuer
de remplir leur fonction malgré l’action de l’incendie.
On distingue 3 critères d’évaluation de performance :
La durée pendant laquelle l’élément résistera mécaniquement.
La durée pendant laquelle l’élément sera étanche aux flammes, aux gaz et
aux fumées.
La durée pendant laquelle en plus des critères précédents, l’élément
assurera une isolation thermique suffisante.
Les classements sont basés sur ces trois critères.

ENTP 2006 125


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

1-b. Le feu :
Le principe de développement du feu repose sur la présence de trois éléments selon un
processus en trois étapes.
Les trois éléments sont :
Le combustible (matériaux, produits),
Le comburant (oxygène),
La source de chaleur.
Les trois étapes du processus sont successivement :
L’inflammation,
La combustion, puis
La propagation.
Le feu utilise les trois modes de transmission de la chaleur :
Convection,
Conduction ;
Rayonnement.

-Schémas de la propagation du feu dans un bâtiment-


XII.2- ASPECTS REGLEMENTAIRES :
La massivité :
Matériau incombustible, l’acier n’en est pas moins un bon conducteur de chaleur. Non
protégées, les sections en acier s’échauffent alors rapidement au cours d’un incendie et la
température atteinte par les profils dépend de leur massivité. Cette notion désigne le quotient de la
masse linéique par la surface exposée linéique , on exprime aussi de façon pratique cette grandeur
par le facteur de massiveté défini comme le quotient du périmètre exposé au feu p (m) par la
section A (cm²), soit :
Facteur de massiveté : p/A (en m-1)
Le facteur de massiveté dépend donc du profil utilisé et de sa surface exposée.

ENTP 2006 126


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Exposition au Feu
03 Faces 04 Faces

Facteur de massiveté

IPE 160 : 269 310

HEA 160 : 192 234

Les protections :
La durée de stabilité au feu d'un profilé métallique sans traitement spécifique n'excède que
rarement la demi-heure (SF < ½ h) lorsqu'il est placé sous une charge courante.
Pour augmenter le délai et ainsi satisfaire aux exigences, il est donc nécessaire de limiter
l'échauffement des profilés en acier.
La première solution est basée sur la mise en œuvre d'un élément entre l'acier et la zone de feu.
Cet élément de protection thermique interposé peut être de nature diverse et en contact ou non
avec l'acier conduisant à une famille de trois systèmes :

La protection par écran, horizontal ou vertical,


La protection rapportée autour de l'acier,
Le refroidissement par eau.
La seconde solution repose sur l'éloignement de la structure, en particulier vers l'extérieur.
Tout dispositif de protection doit avoir fait l'objet au préalable d'une évaluation par un laboratoire
agréé et bénéficier d'un classement de stabilité au feu.
La protection par écran :
C’est le principe le plus couramment utilisé. La notion de protection rapportée est associée à
l’utilisation du facteur de massiveté pour la détermination des températures atteintes par les profils
et par conséquent pour la composition des éléments de protection.
On distingue trois types de produits :
Les produits projetés :
Les différents systèmes de protection comprennent les produits fibreux minéraux, les produits
a bas de vermiculite et de ciment ou de plâtre, des produits perlite/ciment dans lesquels des
composants chimiques absorbant la chaleur, tels que l’oxychloride de magnésium, peuvent être

ENTP 2006 127


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

incorporés. La majorité de ces systèmes se présente sous la forme d’une pâte dans un malaxeur et
est projetée sur l’acier par l’intermédiaire d’un pistolet.
L’addition d’eau au mélange fibre minirale-ciment se fait à la sortie du pistolet. Les épaisseurs
de ces matériaux varient entre 10 et 100 mm avec une masse spécifique de 200 kg/m3 a 1000
kg/m3.
Afin d’atteindre le degré de résistance au feu requis, il est important d’appliquer en tout point
de l’élément a protéger l’épaisseur de protection spécifiée. En outre, il est nécessaire d’inspecter
la qualité de la protection et de vérifier son épaisseur, son adhérence, voire sa densité.
Ces matériaux projetés présent certains avantage. Ils sont rapides a appliquer, peu onéreux et
peuvent être adaptés pour couvrir des formes compliquées incluant les espaces entre les planchers
a tôle d’acier nervure collaborant et les poutres métalliques. Leur inconvénient pas une surface
esthétiquement finie, sauf en cas de lissage.
Ces systèmes de protection sont donc généralement appliquer sur des éléments cachés tels que
des poutres au-dessus de plafonds suspendus .avec certains produits pâteux, il est parfois possible
d'intégrer des colorants afin de présenter un meilleur aspect architectural. Le produit projeté doit
être compatible avec son support, que ce soit de l'acier nu ou avec primaire.
La résistance a l'abrasion et aux impacts des produit projeté est améliorée lorsqu'ils présentent
une bonne cohésion ou une forte densité .il est souvent difficile de réparer ces protections, c'est
pourquoi il est important que toutes les fixations a la structure, qui doit être protégée, soient faites
avant la pose de la protection incendie.

Protection projetée
Produit en plaques:

Ces systèmes de protection (secs) incluent les systèmes a base de plaques composées fibres
minérales ou de vermiculite de fibre minérale et de laine céramique. Ces plaques peuvent être
collées sur le support ou bien vissées sur la structure ou sur d'autres plaques .la masse spécifique
de ces matériaux en plaques varie entre 156 et 1000 Kg/m3.
Ces produits sont généralement facile a utiliser .les vérifications nécessaires pendant
l'installation sont beaucoup moins importantes que celles demandées par un produit projeté ,étant

ENTP 2006 128


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

donné que ces produits sont fabriqués avec des épaisseurs fiables. Ils présentent une certaine
souplesse d'installation, ils sont propres, causent peu de dommages aux constructions
environnantes et offrent une bonne finition de surface.
Toutefois, certains produits en plaques sont mous et friables et sont susceptibles de subir des
dommages mécaniques; d'autres sont susceptibles de subir des dégâts par l'eau et sont seulement
appropries a un usage interne leur installation n'est pas facilement adaptable aux structures
présentant des assemblages complexes .peu de problèmes sont rencontrés par rapport a leur
compatibilité avec le support.
De nouveaux matériaux de fibre minérale arrivent sur le marché .ces matériaux ont une masse
spécifique d'environ 100 Kg/m3 et peuvent être maintenus en place par des pointes soudées a
intervalles réguliers sur le support métallique et retenues par des rondelles.

Produit en plaque

Les peintures intumescentes:


Ces systèmes permettent une finition décorative de la structure .plusieurs produits de faible
épaisseur (0,5 a 3 mm) sont disponibles .ils peuvent satisfaire une résistance au feu allant jusqu'à
90 minutes. Des résistances de 2 heurs peuvent parfois être atteintes en augmentant sensiblement
l'épaisseur de peinture. Ces produits sont surtout destinés a un usage interne. Certains d'entre eux
ont toutefois démontré leur aptitude à protéger des structures situées à l'extérieur des bâtiments.
Des protections plus épaisses (enduits) basés sur des produits en résine époxy peuvent
permettre de satisfaire une résistance au feu de 120 minutes et plus, Ces protections présentent des
caractéristiques de vieillissement satisfaisantes, même lorsqu’elles sont utilisées à l’extérieur.
Ces produits peuvent être appliqués par projection au pistolet, à la brosse ou au rouleau.
Des mesures de contrôle sur l'épaisseur doivent être effectuées en un nombre suffisant d'endroits
car des variants rapides peuvent exister.
Bien que ces matériaux aient une bonne résistance aux impacts et à l’abrasion, des dommages
mécaniques peuvent survenir, particulièrement sur les poteaux, ce qui nécessite une maintenance
avisée du système de peinture afin d’en garantir la pérennité.

ENTP 2006 129


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Système intumescent

Les systèmes irrigués :


Ce procédé est employé avec des profils creux remplis en permanence d’eau, amenée ou non à
circuler selon les systèmes. Il repose sur le maintien contrôlé de la température.
Dans les cas de circulation d’eau, il y a échauffement au niveau du foyer d’incendie puis
déplacement de l’eau chauffée et remplacement par de l’eau froide grâce à un principe de
thermosiphon au sein du circuit. Sans circulation, chaque poteau est rempli d’eau et possède un
dispositif autonome de régulation.
Teau < 110°C → Tacier < 250°C
Complexe à mettre en œuvre, ce type de procédé nécessite un entretien régulier.
La structure à l'extérieur :
Dans cette position, les profils métalliques ne sont soumis qu’aux flammes sortant des baies
ou au rayonnement émis par les parties d’ouvrages embrasées. Le contact avec l’air ambiant
favorise en outre le refroidissement.
L’emplacement de la structure par rapport à la façade peut éventuellement permettre de ne pas
avoir de protection incendie.
Enfin, l’utilisation d’une structure mixte, associant acier et béton, peut améliorer la durée de
stabilité au feu tout en assurant le rôle porteur.
Principes de corrosion:
Les métaux sont en général peu stables à l’état naturel. Presque tous tendent à se combiner à
d’autres éléments chimiques pour former des sulfures, des oxydes ou des carbonates.
La corrosion est la conséquence de cette évolution vers des sels métalliques.
Ainsi le fer métal tend à retourner sous forme d’oxyde de fer qui est un produit de corrosion.
Par contre l’or qui est stable dans la nature sous forme métal ne se corrode pas.

ENTP 2006 130


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Les processus de corrosion peuvent être des phénomènes :

Chimique par réaction entre le métal et une phase gazeuse ou liquide.


Électrochimique par formation de pile électrique et oxydation de l’anode.
Biochimique par attaque de bactéries.

La corrosion peut progresser uniformément par transformation de la surface au contact de


l’agent corrosif ou pénétrer dans le métal par propagation le long des grains ou se localiser en un
point par piqûre.
La vitesse de corrosion dépend de l’agressivité de l’atmosphère et du comportement du film
d’oxyde en surface. C’est par la progression du film d’oxyde ou la diminution d’épaisseur du
métal que l’on mesure cette vitesse.
Un film compact fait barrière aux agents de corrosion et protège le métal ; à l’inverse des produits
de corrosion pulvérulents assure un contact permanent avec les agents corrosifs.
La corrosion de l'acier:
La rouille, produit de la corrosion de l’acier est essentiellement composée d’oxydes de fer et
hydroxyde de fer qui se développent en présence de l’humidité et de l’oxygène contenus dans
l’atmosphère.
Pour des raisons de sécurité et d’économie il est nécessaire de protéger l’acier contre la corrosion.
A titre indicatif, le tableau suivant présente quelques moyens de protection contre la corrosion
en fonction des différents milieux agressifs.

N.B :
Les pièces métalliques sont en général fournies et livrées sur
chantier avec un revêtement de surface constituée d’une couche primaire
antirouille. Une fois la pose effectuée, il convient de réaliser des retouches
sur les parties du revêtement détériorées au cours du montage.

ENTP 2006 131


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Composition et épaisseur des revêtements antirouille appliqués sur les éléments en acier des
bâtiments :
Conditions d'emploi Revêtement antirouille Produits sidérurgiques
traditionnel revêtus
Éléments incorporés en 1 ou 2 couches de peinture primaire •Produits grenaillés et peints
planchers et façades, antirouille, 15-20 microns d’épaisseur
protégés et en l’absence 40 à 50 microns d’épaisseur
d’humidité
Éléments à l’intérieur de 1 couche de peinture primaire •Produits grenaillés et peints
locaux sans humidité antirouille, 1 couche de peinture de
persistante 1 couche de peinture de finition, 60 finition
à 80 microns d’épaisseur 60 microns d’épaisseur

Éléments situés à 2 couches de peinture primaire • Produits grenaillés et peints


l’intérieur de locaux non antirouille, 1 à 2 couches de peinture de
chauffés ou dont 1 couche de peinture intermédiaire, finition
l’humidité est notable 1 couche de peinture de finition, 80 à100 microns d’épaisseur
80 à 120 microns d’épaisseur ou produits galvanisés ou
prélaqués
Éléments au contact d’une2 couches de peinture primaire • Produits grenaillés et peints +
atmosphère extérieure antirouille, 2 couches de peinture de
agressive : climats 1 couche de peinture intermédiaire finition
humides, régions urbainesantirouille, 100-120 microns d’épaisseur
ou industrielles 1 couche de peinture de finition, • produits galvanisés ou
120 à 200 microns d’épaisseur prélaqués
Éléments au contact 2 couches de peinture primaire • Produits grenaillés et peints +
d’atmosphères marines antirouille ou 2 couches de peinture à haute
1 couche de zinc par teneur en zinc
galvanisation/métallisation • Galvanisation ou
1 couche de peinture intermédiaire métallisation +
antirouille, peinture à haute teneur en zinc
1 couche de peinture de finition, • produits prélaqués
plus de 150 microns d’épaisseur
N.B ; Les zones endommagées sont reconditionnées après montage des éléments.
Le choix d’une technique de protection dépend de la nature et de l’état du support, de
l’ambiance et du climat d’implantation.
Parmi les moyens de protection couramment appliqués, on distingue donc les revêtements de
peinture et les revêtements métalliques plus oxydables que le fer (zinc) ou moins oxydables
(nickel).

ENTP 2006 132


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Ambiance et climat :
L'ambiance :
Cette notion est associée à l’atmosphère générale du site d’implantation. Sont distingués :
Rurale alternance d’humidité et de sécheresse
absence de polluants
Urbaine alternance d’humidité et de sécheresse
présence de dioxydes de soufre (SO²)
Marine humidité relative élevée
présence de chlorures, accélérateurs de corrosion
Industrielle présence d’agents chimiques
agressivité liée au taux et à la nature des polluants.

Le climat :
La chaleur et l’humidité sont des facteurs de dégradations rapides. En climat tropical,
l’agressivité peut être comparable à celle de grands sites industriels.
Représentant environ 85 % des surfaces protégées, cette technique apporte les avantages suivants :
Économie
Facilité d’emploi
Facilité de réparation
Facilité de mise en œuvre
Possibilité de coloris variés
En principe, les pièces enrobées dans le béton ne sont pas peintes. Toutefois, les parties des
éléments en acier qui sortent du béton sont plus vulnérables aux risques de corrosion et doivent
faire l’objet d’un traitement approprié.
Procédure et guide descriptif :
Les produits de peinture sont généralement mis en œuvre en 3 couches :
Une couche primaire couvrant le support, elle assure l’adhérence et doit être
compatible avec le matériau.
elle permet la liaison entre primaire et finition et la maîtrise
Une couche intermédiaire des épaisseurs en fonction de la durée de vie envisagée.
Une couche de finition résistante aux agressions externes, elle joue un rôle
esthétique.

ENTP 2006 133


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

Mode d'application :
Les peintures sont mises en œuvre par des méthodes manuelles (brosse ou rouleau) ou des
moyens mécanisés (pistolet pneumatique) ou encore par procédé électrostatique.
Des exigences spécifiques sont définies pour chaque méthode. Les fiches techniques des produits
indiquent les préconisations d’utilisation.
Les surfaces à peindre doivent être propres et débarrassées de la rouille et de la calamine
(ton bleu-noir) par brossage, piquage, martelage ou projection d’abrasifs. La qualité de
préparation de surface est fonction du type de peinture à appliquer. Parfois, un dégraissage, à
l’aide de lessives alcalines ou de détergents est nécessaire. Cette opération doit alors précéder le
décapage.
Les travaux de peinture doivent se dérouler à l’abri des poussières et des intempéries,
en dehors des périodes de gel et par un ensoleillement modéré en respectant les recommandations
de la fiche technique du produit (en particulier, la notion de point de rosée).
Pour s’assurer de l’efficacité de la protection, l’application de la couche primaire doit être
exécutée rapidement après la préparation de la surface, afin d’éviter une oxydation de l’acier. Le
cas échéant, une élimination de la rouille en formation (non adhérente), sera effectuée par un
brossage des surfaces concernées.
Afin d’améliorer la qualité de l’application et son contrôle, les couches de Source :
Les traitements sont réalisés sur la base d’un primaire et de deux couches de finition.
La protection anticorrosion par le zinc :
Le principe repose sur la création d’une barrière formée par la couche de zinc. En surface, le
zinc se recouvre de produits de corrosion, en général adhérents et stables, qui assurent une
protection prolongée. La durée de vie du revêtement dépendra principalement des agents de
corrosion et de la stabilité des produits de corrosion.
En outre, dans un milieu corrosif comme de l’air humide, c’est d’abord le zinc du revêtement
qui s’oxydera si le revêtement est localement endommagé, prolongeant l’action de protection du
fer.
On notera que l’aluminium a le même comportement.
Cette protection a toutefois une limite dans le temps, elle cesse lorsque tout le revêtement est
consommé par corrosion.
Vitesse de corrosion et durée de vie :
Les vitesses de corrosion sont sensibles aux agents qui contribuent à l’oxydation du zinc.Une
atmosphère industrielle polluée au bord de mer est évidemment plus agressive qu’un milieu rural à
l’intérieur des terres. Selon les atmosphères, la vitesse de corrosion peut varier de :
0,1 micron/an < vitesse de corrosion < 8 microns/an

ENTP 2006 134


CHAPITRE XII SECURITE INCENDIE

La norme européenne NF EN ISO 14713 donne des indications sur les vitesses de corrosion en
perte moyenne d’épaisseur de revêtement de zinc par an qui permettent d’estimer des durées de vie
en fonction des épaisseurs de revêtements.
Durée de vie estimée 25 ans et plus sans entretien (selon environnement)

Esthétique et mise en peinture :


Tous les aciers galvanisés peuvent être peints pour en modifier l’aspect de surface.
la couche de peinture en protégeant du contact de l’air améliore considérablement la durée de vie
et le support en zinc permet des remises en état facilitées. Il suffit de brosser la peinture
endommagée et d’appliquer la nouvelle couche de peinture pour rénover la pièce.
La peinture peut même constituer un appoint anticorrosion supplémentaire dans les milieux où
des projections d’acide peuvent attaquer localement le revêtement.
Techniques de galvanisation :
Le zinc peut être déposé par :

Projection ou immersion.

Électrolyse.

En général l’immersion est choisie pour des pièces neuves et de dimensions compatibles avec
la taille des bains. La projection nommée métallisation sera retenue pour la rénovation ou les
pièces de grandes dimensions.
L’électrolyse convient bien aux pièces de petites dimensions et de grande série (épaisseurs
entre 5 et 25 microns).

ENTP 2006 135


CONCLUSION

CONCLUSION

Arrivant à la fin de ce modeste travail, qui nous a donné une occasion pour appliquer et

approfondir toutes nos connaissances acquises durant le cursus de formation d’ingénieur.

Cette expérience nous a permis aussi de faire mieux comprendre le domaine de la construction
en charpente métallique qui nous a permis d’un coté d’assimiler les différentes techniques et logiciel
de calcul ainsi que la réglementation régissant les principes de conception et de calcul des ouvrages
dans ce domaine, et développée les idées à partir de la lecture des déférentes références
bibliographiques et surtout grâce au côtoiement d’ingénieurs et de chercheurs dans le domaine de
génie civil.

Notre travail s’arête pas a l’étude de la structure et le dimensionnement des éléments de cette
dernier, mais il nous a ramenée aussi a faire une protection de la structure contre l’incendie pour maître
les usagée dans une situation plus sécurisée.

Une étude thermique a été faite en utilisant le document technique réglementaire


DTR C-3-2 (Réglementation thermique des bâtiments d’habitation), qui nous a conduit à conclure que
l’isolation thermique permet d’assurée notre confort et de réduire nos consommations d’énergie de
chauffage.

Mais ce n’est pas tout, l’isolation est également bénéfique pour l’environnement car elle

favorise la diminution des émissions de polluants (type de chauffage).

La problématique de l'incendie et du confort thermique ne doit pas être traitée une fois l'étude
du projet réalisée mais doit être intégrée dés la conception du bâtiment .l'auteur du projet s'attachera
donc dés premières esquisses a trouver la solution judicieuse.

A la fin de ce projet qui constitue pour nous une première expérience dans un domaine très

vaste, il nous acquis des grandeurs très importants pour mettre le premier pas dans la vie
professionnelle.

ENTP 2006 136


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Sites internet consultés:

ƒ www. acier construction .com, consulté le 10/04/2006.


ƒ www. google .com, consulté le 01/04/2006.

Livres consultés:

ƒ Conception et calcul des structures métalliques Jean Morel


ƒ Conception des charpentes métalliques manfred A.Hirt et Michel
Crisinel
ƒ Construction métallique et mixte acier -béton pierre bourrier&jacques
brozzetti
ƒ L'isolation thermique des bâtiments André bonhomme
ƒ Isolation thermique A. Bondil et J.Hrabovsky
ƒ Mémoires d'étudiants de l'Ecole Nationale Des Travaux Publics.

Cours:

ƒ Béton armé ENTP


ƒ Résistances des matériaux ENTP
ƒ Génie sismique ENTP
ƒ Cour de charpente métallique M Ouakli

Logiciels :

ƒ Etabs Analyse des structures


ƒ AutoCAD2002 Dessin
ƒ Excel 2000 Calcul
ƒ World 2000 Traitement de texte
Annexe
Dessin
3,4m

3,4m

17m
3,4m

3,4m

3,4m

5,6m
4m
5,6m
4m

4m
5,6m
4m

VUE 3D
17m

16,8m

Portiques transversaux

17m

16m

Portiques longitudinaux
16m

16,8m
Plancher terrasse

16m

16,8m
Plancher courant
Annexe
ANNEXE: ETABS(R)

E T A B S (R)

Version 8.4.1.0

Copyright (C) 1984-2003


COMPUTERS AND STRUCTURES, INC.
All rights reserved

This copy of ETABS is for the exclusive use of

THE LICENSEE

Unauthorized use is in violation of Federal copyright laws

It is the responsibility of the user to verify all


results produced by this program

11 Jun 2006 00:07:04


ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

C O N S T R A I N T C O O R D I N A T E S A N D M A S S E S

CONS 1 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
182.352307 182.352307 .000000 .000000 .000000 10179.588

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.400000 8.400000 8.400000
Y 8.000000 8.000000 8.000000
Z 17.000000 17.000000 17.000000

CONS 2 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
144.401705 144.401705 .000000 .000000 .000000 7854.522

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.675454 8.675454 8.638221
Y 7.747170 7.747170 7.910674
Z 13.600000 13.600000 13.600000

CONS 3 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
144.997569 144.997569 .000000 .000000 .000000 7924.769
ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

C O N S T R A I N T C O O R D I N A T E S A N D M A S S E S

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.639802 8.639802 8.637711
Y 7.772865 7.772865 7.911041
Z 10.200000 10.200000 10.200000

CONS 4 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
147.609230 147.609230 .000000 .000000 .000000 8105.590

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.632407 8.632407 8.637606
Y 7.780307 7.780307 7.911147
Z 6.800000 6.800000 6.800000

CONS 5 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
149.340010 149.340010 .000000 .000000 .000000 8225.591

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.631866 8.631866 8.637598
Y 7.780427 7.780427 7.911149
Z 3.400000 3.400000 3.400000

A S S E M B L E D J O I N T M A S S E S

IN GLOBAL COORDINATES

JOINT UX UY UZ RX RY RZ
1 182.352307 182.352307 .000000 .000000 .000000 10179.588
72 144.401705 144.401705 .000000 .000000 .000000 7854.522
144 144.997569 144.997569 .000000 .000000 .000000 7924.769
216 147.609230 147.609230 .000000 .000000 .000000 8105.590
288 149.340010 149.340010 .000000 .000000 .000000 8225.591

T O T A L A S S E M B L E D J O I N T M A S S E S
ANNEXE: ETABS(R)

IN GLOBAL COORDINATES

UX UY UZ RX RY RZ
TOTAL 774.749538 774.749538 .000000 .000000 .000000 42290.059

T O T A L A C C E L E R A T E D M A S S A N D L O C A T I O N

TOTAL MASS ACTIVATED BY ACCELERATION LOADS, IN GLOBAL COORDINATES

UX UY UZ
MASS 768.700821 768.700821 .000000
X-LOC 8.586651 8.586651 .000000
Y-LOC 7.824818 7.824818 .000000
Z-LOC 10.477843 10.477843 .000000
ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

M O D A L P E R I O D S A N D F R E Q U E N C I E S

MODE PERIOD FREQUENCY FREQUENCY EIGENVALUE


(TIME) (CYC/TIME) (RAD/TIME) (RAD/TIME)**2

1 1.000521 0.999480 6.279916 39.437348


2 0.459768 2.175011 13.665994 186.759402
3 0.397015 2.518798 15.826078 250.464733
4 0.333523 2.998294 18.838835 354.901713
5 0.172971 5.781323 36.325127 1319.515
6 0.148984 6.712110 42.173434 1778.599
7 0.130992 7.634028 47.966011 2300.738
8 0.107346 9.315641 58.531899 3425.983
9 0.079192 12.627606 79.341591 6295.088
10 0.074337 13.452305 84.523328 7144.193
11 0.069350 14.419710 90.601709 8208.670
12 0.057197 17.483417 109.851549 12067.363
ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

M O D A L P A R T I C I P A T I O N F A C T O R S

FOR UNIT ACCELERATION LOADS IN GLOBAL COORDINATES

MODE PERIOD UX UY UZ
1 1.000521 0.109437 -25.748047 .000000
2 0.459768 -24.097581 -0.172180 .000000
3 0.397015 -0.457847 -0.389937 .000000
4 0.333523 -0.163926 8.989320 .000000
5 0.172971 -0.076936 -3.920204 .000000
6 0.148984 12.162495 -0.042798 .000000
7 0.130992 0.829459 0.260017 .000000
8 0.107346 -0.003594 -2.026919 .000000
9 0.079192 5.459800 -0.019743 .000000
10 0.074337 0.016312 2.278809 .000000
11 0.069350 -0.485928 -0.086838 .000000
12 0.057197 -2.713198 0.006797 .000000
ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

M O D A L P A R T I C I P A T I N G M A S S R A T I O S

MODE PERIOD INDIVIDUAL MODE (PERCENT) CUMULATIVE SUM (PERCENT)


UX UY UZ UX UY UZ

1 1.000521 0.0016 86.2445 0.0000 0.0016 86.2445 0.0000


2 0.459768 75.5422 0.0039 0.0000 75.5437 86.2483 0.0000
3 0.397015 0.0273 0.0198 0.0000 75.5710 86.2681 0.0000
4 0.333523 0.0035 10.5123 0.0000 75.5745 96.7804 0.0000
5 0.172971 0.0008 1.9992 0.0000 75.5753 98.7796 0.0000
6 0.148984 19.2437 0.0002 0.0000 94.8190 98.7798 0.0000
7 0.130992 0.0895 0.0088 0.0000 94.9085 98.7886 0.0000
8 0.107346 0.0000 0.5345 0.0000 94.9085 99.3231 0.0000
9 0.079192 3.8779 0.0001 0.0000 98.7864 99.3231 0.0000
10 0.074337 0.0000 0.6756 0.0000 98.7864 99.9987 0.0000
11 0.069350 0.0307 0.0010 0.0000 98.8171 99.9997 0.0000
12 0.057197 0.9576 0.0000 0.0000 99.7748 99.9997 0.0000
ANNEXE: ETABS(R)

Program ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

G L O B A L F O R C E B A L A N C E

TOTAL FORCE AND MOMENT AT THE ORIGIN, IN GLOBAL COORDINATES

LOAD G ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED -2.41E-15 .000000 -7050.856 -55269.201 60441.503 1.93E-14
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS 9.27E-14 -1.25E-12 7050.856 55269.201 -60441.503 -6.03E-11
CONSTRS -7.73E-13 3.57E-13 .000000 -4.49E-12 -7.85E-13 3.90E-11

TOTAL -6.83E-13 -8.90E-13 -5.82E-11 -3.61E-10 3.56E-10 -2.13E-11

LOAD Q ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 -2836.800 -21974.400 24517.120 .000000
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS 4.56E-12 6.03E-14 2836.800 21974.400 -24517.120 -8.59E-11
CONSTRS -4.23E-12 -2.67E-13 .000000 3.88E-12 -7.58E-11 1.33E-10

TOTAL 3.32E-13 -2.07E-13 -1.96E-11 -1.49E-10 1.68E-10 4.67E-11

LOAD EX ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED 1658.444 .000000 .000000 .000000 21217.854 -14354.534
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -1658.444 -5.61E-11 -9.50E-12 6.31E-10 -21217.854 14354.534
CONSTRS -1.66E-10 -2.57E-11 .000000 3.92E-10 -4.21E-09 1.31E-08

TOTAL 3.42E-10 -8.18E-11 -9.50E-12 1.02E-09 4.81E-09 -4.35E-09

LOAD EY ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 829.221807 .000000 -10608.927 .000000 7790.354

INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000


REACTNS -3.69E-10 -829.221807 7.39E-13 10608.927 -6.91E-09 -7790.354
CONSTRS 1.68E-10 1.02E-10 .000000 -1.20E-09 4.48E-09 8.18E-09

TOTAL -2.00E-10 -3.65E-10 7.39E-13 4.37E-09 -2.43E-09 -6.25E-10


ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

10

G L O B A L F O R C E B A L A N C E

TOTAL FORCE AND MOMENT AT THE ORIGIN, IN GLOBAL COORDINATES

LOAD V1 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED 30.817600 .000000 186.528384 1492.227 -1266.232 -246.540800
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -30.817600 -1.11E-12 -186.528384 -1492.227 1266.232 246.540800
CONSTRS -3.04E-13 -2.20E-13 .000000 4.33E-12 -9.03E-12 1.18E-09

TOTAL 4.95E-12 -1.33E-12 1.56E-12 3.09E-11 5.10E-11 9.80E-10

LOAD V2 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 31.330320 175.069440 1090.939 -1470.583 263.174688
INERTIA .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
REACTNS -8.15E-12 -31.330320 -175.069440 -1090.939 1470.583 -263.174688
CONSTRS -2.13E-13 -2.36E-12 .000000 4.28E-11 2.51E-11 2.23E-10

TOTAL -8.36E-12 -1.64E-11 1.56E-12 2.17E-10 -1.14E-10 -3.49E-11

MODE 1 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 4.315904 -1015.435 .000000 12625.467 62.615379 -8882.263
REACTNS -4.315904 1015.435 -1.17E-12 -12625.467 -62.615379 8882.263
CONSTRS -8.67E-11 6.63E-11 .000000 -1.97E-09 -2.66E-09 -8.15E-09

TOTAL 2.69E-10 6.11E-10 -1.17E-12 -8.42E-09 3.46E-09 1.97E-09


ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

11

G L O B A L F O R C E B A L A N C E

TOTAL FORCE AND MOMENT AT THE ORIGIN, IN GLOBAL COORDINATES

MODE 2 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -4500.450 -32.156205 .000000 243.495148 -59740.810 34240.490
REACTNS 4500.450 32.156205 3.01E-11 -243.495148 59740.810 -34240.490
CONSTRS -1.00E-10 -5.52E-11 .000000 7.60E-10 -2.80E-09 -9.46E-08

TOTAL -9.98E-10 2.12E-10 3.01E-11 -2.46E-09 -1.36E-08 -4.02E-08

MODE 3 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -114.674465 -97.665448 .000000 1854.960 -1919.424 45146.209
REACTNS 114.674465 97.665448 -9.35E-12 -1854.960 1919.424 -45146.209
CONSTRS 5.90E-09 1.03E-09 .000000 -1.42E-08 1.54E-07 5.97E-09

TOTAL 3.03E-10 1.19E-10 -9.35E-12 -1.44E-09 3.51E-09 -2.29E-08

MODE 4 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -58.177735 3190.325 .000000 7314.967 -676.677339 27607.450
REACTNS 58.177735 -3190.325 7.42E-12 -7314.967 676.677339 -27607.450
CONSTRS -4.13E-10 1.70E-10 .000000 -1.10E-09 -7.33E-09 6.36E-09

TOTAL -9.85E-11 -6.83E-11 7.42E-12 -1.18E-09 -1.22E-10 9.51E-12

MODE 5 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -101.518783 -5172.768 .000000 5523.959 -310.514049 -47570.536
REACTNS 101.518783 5172.768 2.73E-12 -5523.959 310.514049 47570.536
CONSTRS -1.86E-10 -8.83E-11 .000000 2.71E-09 -3.07E-10 7.95E-09

TOTAL 3.41E-12 -7.83E-11 2.73E-12 1.33E-09 -5.54E-10 1.31E-09


ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

12

G L O B A L F O R C E B A L A N C E

TOTAL FORCE AND MOMENT AT THE ORIGIN, IN GLOBAL COORDINATES

MODE 6 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 21632.196 -76.120955 .000000 491.862213 43530.466 -160222.726
REACTNS -21632.196 76.120955 4.53E-11 -491.862213 -43530.466 160222.726
CONSTRS -6.82E-10 -8.46E-11 .000000 -1.54E-09 -1.79E-08 -1.24E-07

TOTAL 4.31E-10 -7.08E-12 4.53E-11 -2.73E-10 -5.80E-11 2.53E-08

MODE 7 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 1908.368 598.230958 .000000 198.721727 5034.305 -213211.388
REACTNS -1908.368 -598.230958 -2.71E-11 -198.721727 -5034.305 213211.388
CONSTRS 2.26E-08 -1.31E-10 .000000 3.73E-09 2.50E-07 -4.09E-07

TOTAL -3.13E-10 -1.09E-10 -2.71E-11 7.73E-10 -1.53E-09 -2.44E-08

MODE 8 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -12.313948 -6944.192 .000000 -19595.995 417.444902 -67024.281
REACTNS 12.313948 6944.192 -4.26E-12 19595.995 -417.444902 67024.281
CONSTRS 4.53E-09 -6.47E-10 .000000 -5.80E-09 5.69E-09 -1.02E-08

TOTAL 4.41E-11 3.66E-10 -4.26E-12 -2.39E-09 2.47E-10 -3.14E-10

MODE 9 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 34369.921 -124.281096 .000000 -181.322585 45016.691 -249826.353
REACTNS -34369.921 124.281096 -1.54E-11 181.322585 -45016.691 249826.353
CONSTRS -8.83E-09 2.39E-10 .000000 1.73E-09 1.57E-09 1.85E-07

TOTAL 1.85E-10 -1.68E-10 -1.54E-11 6.17E-10 -4.34E-10 9.16E-08


ANNEXE: ETABS(R)

Programme ETABS Version 8.4.1.0


File:R+4 en charpente métallique.OUT

Page

13

G L O B A L F O R C E B A L A N C E

TOTAL FORCE AND MOMENT AT THE ORIGIN, IN GLOBAL COORDINATES

MODE 10 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA 116.538225 16280.252 .000000 35331.826 -465.461901 147899.120
REACTNS -116.538225 -16280.252 4.25E-11 -35331.826 465.461901 -147899.120
CONSTRS 6.29E-09 3.20E-09 .000000 8.03E-09 8.61E-10 -1.91E-08

TOTAL 1.57E-11 -1.36E-10 4.25E-11 -1.81E-11 5.74E-10 -4.94E-10

MODE 11 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -3988.824 -712.822925 .000000 -899.157920 -4741.070 340423.047
REACTNS 3988.824 712.822925 -1.04E-11 899.157920 4741.070 -340423.047
CONSTRS -1.23E-09 1.68E-10 .000000 9.12E-09 5.14E-08 -2.25E-07

TOTAL -3.72E-11 -2.08E-11 -1.04E-11 3.67E-10 -1.35E-09 -2.98E-09

MODE 12 ------------------

FX FY FZ MX MY MZ
APPLIED .000000 .000000 .000000 .000000 .000000 .000000
INERTIA -32741.140 82.025832 .000000 -109.179435 -7727.941 235724.382
REACTNS 32741.140 -82.025832 -4.74E-11 109.179435 7727.941 -235724.382
CONSTRS 5.78E-08 -5.90E-09 .000000 -1.31E-08 1.73E-08 -6.33E-07

TOTAL -8.01E-12 1.44E-10 -4.74E-11 -7.03E-11 5.30E-10 -8.83E-08

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