Le cycle d’exploitation regroupe l’ensemble des opérations réalisées par une entreprise pour
atteindre son objectif. La réalisation de ces opérations prend la forme d’un circuit qui se
manifeste plusieurs fois dans l’année. Le cycle achat-production-vente-achat est appelé cycle
d’exploitation. Le cycle d’exploitation dépend de la nature de l’entreprise (industrielle ou
commerciale).
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3. FONDS DE ROULEMENT (FR) ET BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
Le cycle d’exploitation génère des besoins en financement (stock, crédits aux clients), mais
constitue également une source de financement (crédits des fournisseurs). La différence entre
les besoins et les sources de financement d’exploitation constitue le besoin en fonds de
roulement.
Le BFR est la somme dont a besoin l’entreprise pour financer son cycle d’exploitation, c’est-à-
dire son activité courante.
BFR = Stocks + créances clients (ce que les clients doivent à l’entreprise) – dettes
fournisseurs (ce que l’entreprise doit aux fournisseurs)
Le FR regroupe l’ensemble des ressources stables, c’est-à-dire qui restent dans l’entreprise
durablement, servant à financer l’activité régulière de l’entreprise (le BFR).
Le BFR est financé par le fonds de roulement net global (FRNG) qui est l’excédent des
ressources stables sur les emplois stables.
4. LA TRESORERIE DE L’ENTREPRISE
La trésorerie a pour rôle de faire face aux dépenses courantes. La trésorerie est la différence
entre le FR et le BFR. La trésorerie nette peut être positive, négative ou nulle.
Si FR = BFR, TN = 0, la situation est équilibrée, mais l’entreprise doit rester sur ses gardes.
Si FR > BFR, TN > 0, la situation est favorable pour l’entreprise. Il y a des capitaux pour
financer l’exploitation. L’excédent de ressources devra éventuellement être placé.
Si FR < BFR, TN < 0, l’entreprise n’arrive pas à financer son cycle d’exploitation. Elle aura
alors recours à l’emprunt.
L’entreprise a le choix pour financer ses dépenses entre les ressources internes et les ressources
externes
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1.1 Le financement interne
- Les produits de cession qui représentent les ventes occasionnelles des éléments de
l’actif immobilisé de l’entreprise. Ex : vente d’un véhicule pour une entreprise qui
fabrique des sceaux.
- L’augmentation de capital
A la constitution de l’entreprise, le capital est constitué par les différents apports des associés
(en argent, en nature).
Ce capital peut être augmenté en cas de besoins financiers de trois manières :
par de nouveaux apports en numéraire : les associés déjà présents ou de nouveaux
associés vont apporter à de l’argent dans la société,
par incorporation de réserves : en incorporant au capital de l’entreprise, les réserves
issus du résultat net.
L’emprunt est l’opération par laquelle, l’entreprise fait mettre des capitaux à sa disposition par
un ou plusieurs agents économiques autres agents économiques (banque, particuliers).
L’emprunteur s’engage à rembourser la somme et à verser périodiquement des intérêts. On
distingue deux types d’emprunts :
l’emprunt indivis auprès d’un organisme financier : une entreprise va se procurer des
capitaux auprès d’un prêteur unique, avec lequel elle conviendra du paiement d’un
intérêt et du remboursement de la somme empruntée à une ou plusieurs dates
déterminées.
l’emprunt obligataire : l’entreprise émet des obligations sur le marché financier. Ces
obligations sont des titres de créance.
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- Le crédit-bail ou leasing
Le crédit-bail est une opération par laquelle une entreprise (le locataire), va demander à une
entreprise spécialisée (le crédit- bailleur), d’acheter un bien à une troisième entreprise (le
vendeur du bien), et de le mettre à sa disposition, moyennant une rémunération.
Le locataire et le crédit -bailleur signent alors un contrat de crédit-bail qui est un contrat de
location assorti de trois options à l’arrivée du terme prévu :
Il s’agit des subventions et des aides apportés par l’Etat et les administrations publiques aux
entreprises.
- L’escompte
L’entreprise, lors de cette opération, va négocier auprès de sa banque des effets de commerce
(reconnaissance de dette d’un client) non échus. Il s’agit principalement de la lettre de change
et du billet à ordre.
Ces deux techniques permettent de mobiliser des créances commerciales sans avoir recours à
l’émission d’effets de commerce, en utilisant simplement l’informatique.
Ces instruments permettent à l’entreprise de céder à sa banque, les créances détenues sur ses
clients, en établissant un bordereau de cession de créances. Si à l’échéance certains clients ne
payent pas, le cédant c’est à dire l’entreprise, devra rembourser le crédit à la banque et
poursuivre le recouvrement de ses créances auprès du client.
- L’affacturage
Le factoring ou affacturage est une opération au cours de laquelle une entreprise transfère toutes
ses créances commerciales à un organisme financier, appelé factor, contre des liquidités
immédiates. Le factor se charge lui du recouvrement des créances à leur arrivée à échéance.
Le factor est rémunéré pour sa prestation de service prend à son compte le risque d’impayés.
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- Le crédit inter entreprise
Le délai de paiement : délai accordé par un fournisseur à un client pour régler sa facture.
Le billet de trésorerie : titre qui permet aux entreprises de financer leurs besoins de trésorerie
directement auprès d’autres entreprises ayant une trésorerie excédentaire. Il est réservé aux
grandes entreprises car son montant minimum est de 150 000 € et seules les entreprises ayant
deux ans d’existence et un capital de plus de 150 000 € peuvent l’émettre.
La facilité de caisse
Crédit bancaire de très courte durée (1 mois) conçu pour pallier les décalages de trésorerie.
Le découvert
Crédit bancaire permettant de faire face à des besoins de trésorerie allant de 1 à quelques mois
en laissant le compte en position débitrice.
Le crédit de campagne
Utilisé principalement par les entreprises ayant une activité saisonnière, il permet de couvrir les
décalages existant entre le cycle de production et le cycle de commercialisation.
Le crédit de relais
Crédit qui vise à servir de relais à une opération financière dont les modalités juridiques ne sont
pas encore achevées.
Exemple : vente d’un immeuble.