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La loi applicable au contrat d’affaire international

La clause de la loi applicable ainsi que la clause qui désigne la juridiction compétente en cas
d’un éventuel litige entre les cocontractants sont d’une importance fondamentale du moment
où elle est essentielle au bon déroulement des transactions commerciales internationales et
aux différents engagements entre les parties. L’objectif alors visé par les cocontractants est
de prendre toutes les mesures propres et nécessaires, dont le but toujours est d’éviter un
différend contentieux qui sera toujours source de dépenses et de pertes de temps.
L’une des importantes caractéristiques relatives aux contrats internationaux est l’existence,
non plus une, mais plusieurs lois, ayant pour vocation à régir le rapport contractuel.
Devant cette problématique engendrée par la multiplicité des lois, les juristes seraient appelés
à déterminer les règles de conflit de loi et définir ainsi la loi applicable en cas de litige des
parties.
Les partenaires peuvent éventuellement, se référer aux Marl, ces nouvelles méthodes et qui
ont été consacrées par loi, représentent bcp d’avantage, pour les commerçants.
En revanche, si les règles juridiques sont différentes, il suffit de rédiger des clauses claires,
complètes et bien précisées afin d’éviter toute incertitude génératrice de litige.
Les relations contractuelles étant censés reposer sur la volonté des parties puisque le contrat
peu importe qu’il soit national ou international, est considéré comme étant la loi des parties
La raison pour laquelle on va traiter dans un premier chapitre le choix de la loi applicable en matière
de gestion des risques, et puis le choix de juridictions. Après dans un 2ième chapitre on va aborder les
MARL.

Chp1- le choix de la loi applicable en matière de gestion des risques, et le choix de juridictions

A- loi choisie par les parties

Les parties à un contrat international peuvent choisir le droit, en principe national, qu’elles souhaitent
rendre applicable à leur relation contractuelle.

Ce principe d’autonomie du choix de la loi applicable est prévu par l’article 3 de la convention de
Rome du 19 juin 1980. «Le contrat est régi par la loi choisie par les parties. Ce choix doit être express
ou résulter de façon certaine des dispositions du contrat ou des circonstances de la cause. Par ce choix,
les parties peuvent désigner la loi applicable à la totalité ou à une partie seulement de leur contrat ».

L’autonomie de choix de la loi donne au cocontractant la possibilité de se référer aux différentes


conventions internationales, ces dernières ont pour objectif principal en matière du droit des contrats
internationaux d’établir des règles uniformes concernant la loi applicable aux obligations
contractuelles, et de gérer les conflits de loi dans les relations contractuelles transfrontalières dans les
différents Etats membres parties à la convention. On peut faire allusion à la convention de Rome de
19-6-1980.

B- le choix de juridictions

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La diversité des législations d'un pays à l’autre rend complexes les règles relatives à la loi applicable à
un contrat ; à la compétence des juridictions en matière internationale ; ou encore à l'ordre public de
chaque pays.

La loi nationale de tous les pays prévoit une compétence exclusive des juridictions nationales dans
certain nombre de domaine. Ces restrictions d’ordre public sont d’ailleurs souvent liées à une
application exclusive de la loi nationale.

Chapitre2 : les MARL.

A- Définition

On entendra par le règlement alternatif de conflit, de manière large comme l’ensemble des moyens
permettant de prévenir ou de régler un différend par intervention de tiers et sans s’adresser aux
tribunaux Etatiques. Ils se rapportent aux processus et aux techniques de résolution de conflit en
dehors des procédures juridiques sous autorité Etatique.

On compte 4 types de Marl ou marc : L’arbitrage, la conciliation, la médiation, et l’expertise.

Au Maroc et partout dans le monde, les MARL ont été règlementés par des textes spéciaux, au Maroc
c’est la loi 05-08 qui règlemente les MARL et qui a été intégrée, complétement dans le code de la
procédure civile (nouveau CPC DU 2011, a intégré à partir de l’article 306 et suivant, une loi complète
sur les MARL).

B- Marl solutions efficaces de règlement des litiges.


a- La conciliation et la médiation

La conciliation et la médiation, sont régit par le Dahir n° 1-07-169 du 30 novembre 2007 portant
promulgation de la loi n° 08-05. Les clauses de conciliation et de médiation sont censées présenter
l'avantage de désencombrer les tribunaux étatiques, permettre plus de souplesse, de rapidité, voire
peu de médiatisation.

Favorisant une justice humainement consentie issue de la bonne foi et de la volonté des parties.

La conciliation : Les conciliations sont considérées comme le mode le plus informel. Elle consiste pour
les parties à un litige à se réunir devant un tiers (le conciliateur) qu’elles ont choisi (conciliation
conventionnelle) ou qui est pré-désigné (conciliation judiciaire) afin de tenter de résoudre le
contentieux.

La médiation : Les médiations contrairement aux conciliations sont plus formelles, le tiers joue un rôle
actif dans son intervention. Il va amener les protagonistes à exposer leurs revendications respectives
et discuter de leurs différends. Certaines médiations sont consacrées par des textes législatifs ou
conventionnels et organisent les modalités de désignation des médiateurs ainsi que les modalités du
déroulement de la médiation.

b- L’arbitrage

D’ailleurs, il existe 2 chapitres au niveau du CPC relatifs à l’arbitrage, un concernant l’arbitrage


interne, et un autre relatif à l’arbitrage international.

En général rare sont les litiges qui sont tranchés par le recours à la juridiction Etatique, suite aux
avantage que présentent les MARL, notamment l’arbitrage (rapidité, confidentialité, l’amiable
compositeur)

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L’arbitrage est une technique que les cocontractants l’insère dans le contrat à travers deux méthodes
à savoir la clause compromissoire, et le compromis

1- la clause compromissoire.

Est une clause insérée dans un contrat et qui prévoit qu'en cas de difficulté entre les parties dans le
cadre de l'exécution d'un contrat, le différend sera tranché par une juridiction arbitrale.

La clause compromissoire est une clause de style par laquelle, les parties (commerçants) à l’échelle
internationale, décide de se référer à l’arbitrage (justice privée) en cas d’un éventuel litige, au
départ.

Cette clause a bénéficié d’une règlementation très importante, et même une jurisprudence très
importante, c’est la clause qui a pu imposer son autonomie en matière des clauses internationale,
d’ailleurs on parle de l’autonomie de la clause compromissoire c à d si la clause est nulle le contrat
demeure valable, et si le contrat est nul la clause demeure valable

2- Le compromis d’arbitrage

Est un contrat par lequel les parties, après la naissance du litige, décident d'aller résoudre ce litige
devant une Cour arbitrale. C'est aussi le document qui atteste un accord conclu entre les parties au
litige de soumettre le différend à l'appréciation d'un tribunal arbitral et ce, après que le différend soit
déjà né.

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