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Meschonnic Henri. Le poème, l'éthique et l'histoire. In: L'Homme et la société, N. 73-74, 1984. Littérature et politique :
Orwell 1984. pp. 95-115.
doi : 10.3406/homso.1984.2166
http://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1984_num_73_1_2166
HENRI MESCHONNIC
par
«Et rapport
on changea
aux laactes,
valeur
pour
habituelle
la justification»
des noms.?.
NOTES
(1) «Wir haben es kistorisch nur immer mit dem wirklich sprechenden Menschen
zu tun* « Historiquement, nous avons toujours seulement affaire à l'homme
réellement en train de parler», W. von Humbolt, Uber die Verschiedenheit des menschlichen
Sprachbaues und ihren Einfluss auf die geistige Entwicklung des Menschengeschlechts
(Sur la diversité de construction du langage humain et son influence sur le développement
spirituel du genre humain), Werke, Stuttgart, Cotta'sche Buchhandlung, III, 1963, p. 415.
(2) E. Benveniste, «Sémiologie de la langue» (1969) Problèmes de linguistique
générale H, Gallimard, 1974, p. 62.
(3) Pour la critique de ce schéma, je renvoie à «La nature dans la voix», introduction,
à Charles Nodier, Dictionnnaire raisonné des onomatopées françaises, Trans-Europ-Repress,
1984.
(4) Saint-John. Perse, «Discours de Stockholm», Oeuvres, éd. de la Pléiade, p. 446.
(5) A. Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, La mémoire et les rythmes, Albin-Michel,
1965, p. 266. .'
(6) Dans le Signe et le poème, Gallimard, 1975 ; et dans «Théorie du langage, théorie
politique, une seule stratégie», Poésie sans réponse, Gallimard, 1978, p. 317-395.
(7) Gershom Scholem, Fidélité et utopie, Calmann-Lévy, 1978, p. 173.
(8) Emmanuel Levinas, Éthique et infini, Fayard, 1982, p. 39.
(9) Emmanuel Levinas, De Dieu qui vient à l'idée, Vrin, 1982, p. 228.
(10) Je l'ai analysée dans le recueil La vie immédiate d'Éluard, dans Pour la poétique
III, GaUimard, 1973.
(U) Je renvoie à l'analyse que j'en ai faite dans «Sartre et la question juive», Études
sartriennes I , Cahiers de Sémiotique Textuelle 2, Université de Paris X, 1984.
LE POEME, L 'ETHIQUE ET L 'HISTOIRE 115
(12) Julien Benda, La trahison des clercs, Grasset, 1975 (1ère éd., 1927 ; 2ème éd.
1946), p. 53.
( 1 3) Julien Benda, La fin del 'éternel, 1 977 ,( 1ère éd. 1 928), p. 1 30.
(14) La trahison des clercs, p. 90.
(15) Julien Benda, Belphégor, Essai sur l'esthétique de la société française dans la
première moitié du XXème s., Emile-Paul, 1947 (le éd. 1918).
(16) Julien Benda, La France byzantine ou le triomphe de la littérature pure,
Gallimard, 1945.
(17) Julien Benda, Du poétique, selon l'humanité non selon les poètes, Genève, éd.
des Trois Collines, 1946, p. 207.
(18) Julien Benda, Du style d'idées, Réflexions sur la pensée, Gallimard, 1948.
(19) Julien Benda, Discours à la nation européenne, Gallimard, 1979, (le éd. 1933)
p. 16.
(20) Julien Benda, Songe d 'Eleuthère, Grasset, 1949, p. 203.
(21) Du poétique, p. 7.
(22) La trahison des clercs, p. 18.
(23) Extraits du Journal de l'exil d'Adèle Hugo, mars ou avril 1854, ed.M Massin, t. IX,
p. 1495.
(24) Dans «Situations du pagnisme», L 'utopie du Juif, livre en cours.
(25) Victor Hugo, Post-scriptum de ma vie, Explication de la vie et de la mort (1846-
1850), ed. citée, VII, 608.
(26) Benveniste a fait l'étude philosophique de la double et successive étymologie de
religion (romaine, puis chrétienne), dans le Vocabulaire des institutions indo-européennes.
Lactance, qu'il cite, écrit : «le nom de la religion a édé déduit du lien de la piété, parce
que Dieu a relié à lui l homme et l'a attaché par la piété*. Le sens moderne est devenu le
commentaire de cette union. Durkheim, dans les formes élémentaires de la vie religieuse,
défmit la religion comme un «.système solidaire de croyances et de pratiques relatives à
des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent
en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent*. La
circularité est double : de l'étymologie au sens, du christianisme à la sociologie. Double consensus.
(27) Victor Hugo, T'as de pierres (1853-1854), éd. Massin, t. IX, p. 1049.
(28) Discours sur «La liberté de l'enseignement», 15 janvier 1850, dans Actes et paroles
I, Avant l'exil éd. Massin, t. VII, p. 256. .
(29) André Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, La mémoire et les rythmes, p. 263.
(30) Journal d'Adèle Hugo, vers 1854. Éd. Massin, Ix, p. 1499.
(31) Je renvoie à Critique du rythme, Anthropologie historique du langage, Verdier,
1982.
(32) Octavio Paz écrit : «Qui veut construire la maison de la félicité édifie la prison
du présent*, Le labyrinthe de la solitude, Gallimard, 1972 (le éd. originale, 1950), p. 227.
(33) Le labyrinthe de la solitude, éd. citée, p. 233. .
(34) Régine Robin, débat avec Michel de Certeau, dans Dialectiques 14, été 1976, p. 53.
(35) Alexandre Blok, Stixija i kultura (Les forces élémentaires et la culture 1908),
Socinenija, 2 vol: Moscou, 1955, t. 2, p. 101.
(36) Victor Hugo, Histoire d'un crime, 3, IV ; éd. Massin, VIII, p. 159.
(37) Osip Mandelstam, Slovo i kultura (Le mot et la culture) - 1921, Collectes Works,
Sobranie socinenij, New-York, Inter-Language Literay Associates, 1966-1969, t. 2, p. 268.