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marchandise : Levier de
développement économique de
territorial au Maroc
OUMAIMA MEROUANI
SOMMAIRE
Introduction........................................................................................................ 3
I. Panel 1 : les actions pour moderniser le secteur ........................................... 3
1. Le transport routier de marchandise : Pour un transport sûr et durable ......................... 3
2. Les programmes de financement du transport et de la logistique au Maroc : mesures
d’accompagnement et de mise à niveau pour l’amélioration de la performance sectorielle ...... 4
3. Le rôle de la nouvelle fédération de transport face aux problèmes relatifs à la gestion
des affaires du transport TIR ....................................................... Error! Bookmark not defined.
II. Panel 2 : Perspectives et contraintes du secteur ........................................ 5
1. Les handicaps du transport routier de marchandise au Maroc ....................................... 5
2. Transport maritime des marchandises au Maroc : Evolution et perspectives ................ 6
3. Développement du transport aérien au Maroc : vision sur la stratégie nationale dans le
secteur aéroportuaire .................................................................................................................. 7
Conclusion ......................................................................................................... 8
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Introduction :
Le Maroc a donné durant ces dernières années une grande impulsion au développement de
sa logistique. Celle-ci constitue aujourd’hui une priorité nationale stratégique en vue de
parachever le processus de renforcement de la compétitivité de l’économie nationale.
Toutefois, malgré les efforts déployés, la performance du secteur au Maroc dans son
ensemble reste au-dessous des attentes (selon l’indice de performance logistique (LPI)
publié par la Banque Mondiale en 2018). Sachant que le Maroc présente un fort potentiel de
développement par rapport aux pays qui ont réussi leur mutation logistique.
Le groupe de recherche en gouvernance territoriale et développement durable a organisé un
séminaire sous le thème : le transport international de marchandise : levier de développement
économique et territorial au Maroc ou bien Logistic & Transport Day.
Pendant leur présentation, il s’est avéré que le transport routier représente 90% de
mobilité des personnes, 75% des flux de marchandises et 4% du PIB. Le Maroc se dote d’une
flotte de 4.056.598 véhicules, dont 260.000 véhicules autorisés (Poids lourd) avec un âge
moins de 15 ans pour 80% de ces derniers, 5518 véhicules touristiques, 250 véhicules dédiés
au transport international, 2400 véhicules au voyage national, 3600 véhicules pour le
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transport international, 100.000 véhicules pour le transport national, dont 60% des parcs
pour le personnel pour compte propre sont installés à Tanger, 108.079 véhicules pour
location sans chauffeur, 2200 véhicules dépannages, et d’autres chiffres qui complètent les 4
millions véhicules.
Le dernier point est la sécurité routière, d’où le transport routier représente 9% des
décès globaux. La stratégie n’a pas pu régresser ce taux à cause des dérogations récidives en
certaines normes… Une nouvelle stratégie a eu lieu pour alléger les guerres de routes, et
cadrer le secteur de transport d’ici 2026, par la mise en place des orientations stratégiques
qui regroupent toutes les parties prenantes, comme la formation des conducteur, le contrôle
technique, les règles de circulation, la sécurité des flottes (GPS), le respect du temps de
conduite, l’investissement dans des centres de formations, mise en place des audits …
Mr. Mohamed a commencé par donner une comparaison entre l’Egypte et le Maroc en
termes l’indice de performance logistique, le Maroc a régressé de plusieurs rangs malgré les
efforts déployés et les investissements effectués dans ce secteur, quant à l’Egypt,
n’empêche l’instabilité politique dans ce pays, il occupe un rang meilleur que le Maroc. Mr.
KARAOUAN a mis le point également sur le dernier discours du roi Mohamed 6, qui a insisté
sur le développement des formations qui peuvent être un dynamique moteur dans la
croissance de tous les domaines.
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labélisation, la certification des compétences et les bonnes pratiques. Il a conclu son
intervention par la présentation des statistiques sur l’activité de 2018.
Selon Mr. KORTOBI, la loi 16/99 n’a pas pu suivre et accompagner assez le secteur du
transport routier. On remarque que peu de transporteurs connaissent la tonne kilométrique,
on remarque également une absence de référence des prix depuis 2014, absence de
maintenance préventive de la flotte des véhicules, absence du contrôle des vidanges
programmés, absence de maitrise de la consommation du gasoil, au point que la
consommation d’un camion s’élève au Maroc à 32L/100KM, sans connaitre la cause. Tout
cela peut revenir selon Mr. Zakaria du fait que les gérants des entreprises opérantes dans le
secteur de transport sont eux-mêmes les bailleurs de fond, que dans la plupart des cas n’ont
pas une formation professionnelle, et préfèrent tout gérer et ne céder aucune gestion à un
manager, ou autre avec une autre personne éligible à effectuer des tâches dans l’entreprise.
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Mr. Zakaria a défini une approche systémique qui contient 3 éléments piliers pour
mettre à niveau l’entreprise marocaine et la rendre compétitive. Ces 3 éléments sont :
Elément de production ;
Elément de ressources humaines ;
Elément de l’environnement.
Pour conclure son intervention, Mr. KORTOBI a insisté sur l’utilisation de la NTIC et Pr.
ANISSER a rajouté le fléau de l’informel qui influe négativement le secteur du transport au
Maroc.
En 1920, le Maroc se dotait de onze navires avec 12.086 tx, comme il a rajouté une
goélette en 1922 sous le nom de TADLA, un navire à voile et à moteur.
Au cours des 10 ans qui suivent, le Maroc effectuait des volumes honorables malgré la
crise financière de 1929.
Entre 1935 et 1936, le Maroc ne dispose plus que de 4 navires avec 2095 tx.
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En 1960, la rupture de l’ancien mode de gouvernance a causé encore une chute pour le
Maroc qui perdit ses 12 navires, pour arriver à 20 navires en 1962, et ensuite plus que 17
navires en 1970 suite à des saisies conservatoires au port de Rouen.
A partir de 1977, la flotte contient 50 navires avec 58.446 tx. Certes le pic a été atteint en
1989 avec 73 navires soit 407.748 tx et c’est à ce point qu’une erreur est commise et qui est
le fait de ne pas créer un pavillon bis, ce qui va conduire à perdre des navires pour arriver à
51 navires en 1995 soit 204.228 tx.
Donc ces cycles résument la situation maritime du Maroc et son résultat déficitaire
de paiement de transport.
En deuxième lieu, Mr. AYASSIN a traité l’environnement national du secteur aérien, d’où
il a présenté AJWAE qui permettra à atteindre 70 millions de passagers en 2035, la stratégie
touristiques 2020 pour doubler le nombre de touristes, la stratégie logistique qui vise à
positionner le Maroc en tant que HUB, la régionalisation avancée, la stratégie d’accélération
industrielle qui sert a créer un écosystème au niveau de phosphate, textile et automobile
(accroître la production afin d’accroître le transport).
En troisième lieu, Mr. Hamza a expliqué la stratégie ONDA qui vise à hisser les
performances techniques, financières pour accroître en économie et stimuler le
développement des secteurs aéroportuaires.
Pour conclure, Mr. AYASSIN a présenté des statistiques et des focus, comme le trafic en
tonnes qui a augmenté de 5 fois de 2013 à 2018, ainsi que l’implantation de DHL à
l’aéroport.
A la fin du panel, et comme d’habitude, un débat a eu lieu, avec des rebondissements sur
les thèmes présentés par les intervenants et quelques questions pertinentes .
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Conclusion :