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Le Tour du monde

en quatre-vingts
jours
roman de Jules Verne

Pour les articles homonymes, voir Le


Tour du monde en quatre-vingts jours
(homonymie).
Le Tour du monde
en quatre-vingts jours

Couverture d'un des livres édités par les


éditions Hetzel.

Auteur Jules Verne


Pays France
Genre Roman d'aventures
Éditeur Pierre-Jules Hetzel
Date de
1872
parution
Illustrateur Alphonse de Neuville et Léon
Benet (dit Benett)
Série Voyages extraordinaires
Chronologie

Le Pays des
L'Île mystérieuse
fourrures

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Le Tour du monde en quatre-vingts jours


est un roman d'aventures de Jules Verne,
publié en 1872.

Le roman raconte la course autour du


monde d'un gentleman anglais, Phileas
Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en
quatre-vingts jours. Il est accompagné
par Jean Passepartout, son serviteur
français. L'ensemble du roman mêle récit
de voyage (traditionnel pour Jules Verne)
et données scientifiques comme celle
utilisée pour le rebondissement de la
chute du roman.

Ce voyage extraordinaire est rendu


possible grâce à la révolution des
e
transports qui marque le  siècle dans
le contexte de la révolution industrielle.
Le développement de nouveaux modes
de transport (chemin de fer, bateau à
vapeur) et l'ouverture du canal de Suez
en 1869 raccourcissent les distances, ou
du moins le temps nécessaire pour les
parcourir.

Le premier tour du monde en quatre-


vingts jours fut effectué par George
Francis Train en 1870.
Historique
L'œuvre est d'abord parue en feuilleton
dans Le Temps du 6 novembre au 22
décembre 1872, puis reprise en volume
l'année suivante chez Hetzel à Paris[1].

Résumé

Carte du voyage de Phileas Fogg, illustration


originale d'Alphonse de Neuville et de Léon Benett.
Le pari de Phileas Fogg.

Le sauvetage de Mrs. Aouda.


Londres, 2 octobre 1872. Comme tous
les jours, Phileas Fogg se rend au Reform
Club. En feuilletant le journal, il apprend
qu'il est possible d'accomplir le tour du
monde en quatre-vingts jours. En effet,
un article du Morning-Chronicle affirme
qu’avec l’ouverture d’une nouvelle section
de chemin de fer en Inde, il est
désormais possible de faire le tour de la
Terre en quatre-vingts jours, selon
l’itinéraire suivant :

Étape Transport Durée

Londres – Suez chemin de fer et paquebot sept jours

Suez – Bombay paquebot treize jours

Bombay – Calcutta chemin de fer trois jours

Calcutta – Hong Kong paquebot treize jours

Hong Kong – Yokohama paquebot six jours

Yokohama – San Francisco paquebot vingt-deux jours

San Francisco – New York chemin de fer sept jours

New York – Londres paquebot et chemin de fer neuf jours

Total quatre-vingts jours


Une vive discussion s'engage à propos
de cet article. Phileas Fogg parie
20 000 livres, la moitié de sa fortune,
avec ses collègues du Reform Club qu'il
réussira à achever ce tour du monde en
quatre-vingts jours. Il part
immédiatement, emmenant avec lui Jean
Passepartout, son nouveau valet de
chambre, un jeune Français débrouillard.
Il quitte Londres à 20 h 45 le 2 octobre et
doit donc être de retour à son club au
plus tard à la même heure, quatre-vingts
jours après, soit le 21 décembre 1872 à
20 h 45, heure locale.

Phileas Fogg est un maniaque de l'heure,


qui aime agir de façon exacte et précise.
Pour lui, « l'imprévu n'existe pas ». Mais le
voyage va être semé d’embûches et de
contretemps.

Le pari et le départ de Fogg font la une


des journaux. La police se demande si
Phileas Fogg est le fameux voleur qui
vient de dévaliser la Banque d'Angleterre
et qui chercherait à s'échapper.
L'inspecteur Fix part à sa recherche et ne
cessera de le poursuivre dans tous les
pays traversés.

Phileas Fogg et Passepartout partent de


Londres en train et utilisent ensuite
différents moyens de transport, comme
l'éléphant, une fois arrivés en Inde. En
chemin, à travers les forêts indiennes, ils
sauvent Mrs. Aouda, une jeune veuve qui
devait être brûlée vive comme le veut la
coutume de la sati, au cours d'une
cérémonie dédiée à la déesse Kali.

À Hong Kong, Fogg manque le paquebot


mais Passepartout embarque à son bord.
Ils finissent par se retrouver quelques
jours plus tard au Japon, à Yokohama,
dans un cirque où Passepartout s'était
engagé comme acrobate.

Lorsque Phileas Fogg arrive à San


Francisco, il tombe en pleine
effervescence électorale, se fait un
ennemi, le colonel Stamp W. Proctor,
prend le train, y retrouve le colonel avec
lequel il s'apprête à se battre en duel,
lorsque le train est attaqué par les Sioux.
Passepartout réussit à stopper le train
emballé (les mécaniciens ayant été
neutralisés par les assaillants) mais est
fait prisonnier. Fogg réussit cependant à
le libérer, aidé par quelques autres
passagers. Hélas, entre-temps, le train a
quitté la gare. Fogg, Passepartout, Fix et
Mrs. Aouda retiennent les services d'un
traîneau à voile qui les conduit à toute
vitesse, sur les étendues glacées, jusqu'à
Omaha. De là, le groupe prend le train
jusqu'à Chicago, puis New York d'où,
malheureusement, le paquebot pour
Liverpool vient à peine de partir.
Pressé par le temps, Phileas Fogg
« emprunte » un bateau à vapeur pour
arriver à temps en Angleterre du nord (le
capitaine ne voulant pas le conduire à
Liverpool, Phileas Fogg a acheté
l'équipage). À court de charbon, Fogg
achète le bâtiment et les matelots
démontent tout ce qui est en bois pour
l'utiliser comme combustible. Mais dès
que Fogg débarque en Angleterre, Fix
l’arrête, avant de le relâcher lorsqu'il
découvre son erreur, le véritable voleur
ayant été arrêté entre-temps. Ayant raté
le train pour Londres, Fogg réquisitionne
une locomotive et s'y fait conduire, mais
y arrive cinq minutes trop tard. Pensant
avoir perdu son pari, Phileas Fogg rentre
chez lui, désormais ruiné. Le lendemain,
lui et Mrs. Aouda se déclarent leur
amour ; Fogg envoie alors son
domestique prévenir le révérend pour que
son mariage avec Mrs. Aouda ait lieu le
lendemain. C'est chez le révérend que
Passepartout se rend compte qu’ils ont
en fait gagné vingt-quatre heures dans
leur périple, en accumulant les décalages
horaires ; ce qui fait qu'ils sont arrivés un
jour en avance et qu'on est bien le 21
décembre. Il accourt prévenir son maître,
qui se rend à toute vitesse au Reform
Club et gagne finalement, de quelques
secondes, son pari grâce à ce dernier
imprévu.
Les personnages
Article détaillé : Liste des personnages
du Tour du monde en quatre-vingts jours.

Les personnages principaux

Phileas Fogg : flegmatique, richissime


et énigmatique gentleman londonien. Il
mène une existence méticuleusement
réglée, passant ses journées au
Reform Club à lire le journal et à jouer
au whist[2]. Son mot favori est
l'adverbe mathématiquement, qui figure
sept fois dans le livre.
Jean Passepartout : domestique
français de Phileas Fogg, âgé d'une
trentaine d'années, qui l'accompagne
dans son tour du monde. C'est un
ancien acrobate, au caractère
diamétralement opposé à celui de son
maître.
Fix : policier britannique qui va
poursuivre Phileas Fogg dans tous les
pays traversés, croyant qu'il est l'auteur
d'un vol de banque.
Mrs. Aouda : jolie jeune femme
indienne. Sauvée du bûcher par
Passepartout et Phileas Fogg, elle les
accompagne jusqu'en Angleterre et
finira par épouser le gentleman.

Liste complète des


personnages secondaires et
leur rôle
Lord Albermale : vieux paralytique
pariant 5 000 livres sur Phileas Fogg,
membre du Reform Club[3].
William Batulcar : directeur d'une
troupe de saltimbanques en tournée au
Japon.
John Bunsby : capitaine de la goélette
Tankadère.
Sir Francis Cromarty : brigadier-général
britannique dans l'armée des Indes.
Samuel Fallentin : banquier, membre
du Reform Club, pariant sur l'échec de
Phileas Fogg.
Thomas Flanagan : brasseur, membre
du Reform Club, pariant sur l'échec de
Phileas Fogg.
James Forster : garçon renvoyé par
Fogg pour avoir apporté, pour sa
barbe, de l'eau à 84 °Fahrenheit et non
86 °F.
Elder William Hitch : prédicateur
mormon.
Jejeeh : oncle de la princesse Aouda.
Kamerfield : candidat juge de paix à
San Francisco et adversaire de
Mandiboy.
Kiouni : nom de l'éléphant acheté par
Phileas Fogg.
Lord Longsferry : ancien maître de
Passepartout.
Mandiboy : candidat juge de paix à San
Francisco et adversaire de Kamerfield.
Mudge : conducteur américain de
traîneau.
Juge Obadiah : juge condamnant
Passepartout pour être entré dans une
pagode sans avoir ôté ses chaussures.
Oysterpuf : greffier du juge Obadiah.
Colonel Stamp W. Proctor : le colonel
qui combat Mr. Fogg sur le train.
Révérend Décimus Smith : prédicateur
mormon.
Capitaine Andrew Speedy : capitaine
de l'Henrietta, navire acheté par Phileas
Fogg.
Andrew Stuart : ingénieur, membre du
Reform Club, pariant sur l'échec de
Phileas Fogg.
John Sullivan : banquier, membre du
Reform Club, pariant sur l'échec de
Phileas Fogg.
Révérend Samuel Wilson : révérend qui
doit bénir le mariage de Phileas Fogg
et de la princesse Aouda.
Gauthier Ralph : administrateur de la
Banque d'Angleterre, membre du
Reform Club, pariant sur l'échec de
Phileas Fogg.

Inspirations et influences
L'idée d'un voyage autour du monde en
temps limité s'inscrit fortement dans le
contexte de l'époque et était déjà
populaire avant la publication du livre en
1872. Même le titre Le Tour du monde en
quatre-vingts jours n'est pas l'invention de
Jules Verne. Plusieurs sources ont été
évoquées au fil des études sur le livre :

Giovanni Francesco Gemelli Careri a


rédigé un Giro Del Mondo en 1699, à
l'issue de son tour du monde.
Le voyageur grec Pausanias ( e siècle
apr. J.-C.) est l'auteur d'un récit traduit
en français en 1797 sous le titre
Voyage autour du monde.
Jacques Arago, ami de l'écrivain, écrivit
un Voyage autour du monde en 1853.

En 1872, Thomas Cook organisa le


premier voyage touristique autour du
monde, qui dura sept mois à partir du 20
septembre 1872. Le voyage fut l'objet
d'une série de lettres publiées en 1873 :
Letter from the sea and from foreign
lands : descriptive of a tour round the
world. Des études ont montré les points
communs entre les deux récits, même si
le voyage de Thomas Cook semble trop
tardif pour avoir réellement influencé le
romancier.

L'un des autres possibles inspirateurs du


récit est l'homme d'affaires et voyageur
américain George Francis Train[4]., qui
effectua quatre tours du monde, dont un
en quatre-vingts jours en 1870. Tout
comme le héros du roman, il loua un train
entier et fut emprisonné. En 1890, il
déclara ainsi lors d'une conférence : « J'ai
fait quatre fois le tour du monde. Je suis
le roi, l'argonaute du voyage rapide. Je
suis le Phileas Fogg de Jules Verne : j'ai
accompli le tour en quatre-vingts jours
deux ans avant qu'il n'invente un héros
réussissant cet exploit[5]. »

Le premier tour du monde en moins de


quatre-vingts jours est cependant
postérieur au roman et est issu d'un
concours entre deux journalistes (MM.
Lucien Leroy et Henri Papillaud) lancé en
1889 : l'américaine Elizabeth Bisland
boucle son tour du monde en soixante-
treize jours, alors que Nellie Bly, autre
américaine, porte le record à soixante-
douze jours[6]. Cette dernière le raconte
dans son livre Around the world in
seventy-two days (en) (Le tour du monde
en soixante-douze jours) et Jules Verne la
rencontre au cours de ce voyage en
1890. La même année, George Francis
Train abaisse le record à soixante-sept
jours[7].

Sur l'approche originale et argumentée


d'un géographe universitaire suggérant
une possible influence littéraire de
L'Itinéraire de Paris à Jérusalem de
Chateaubriand pour la construction
psychologique du personnage de Phileas
Fogg, lire Patrick Bilon, Chroniques du
troisième monde - Tome 2 : Le retour de
Dionysos. L'Itinéraire retrace le voyage en
Orient du mémorialiste et de son
domestique, Julien Potelin, en 1811 :
« Pour nous résumer, alors que François-
René de Chateaubriand suggéra à Jules
Verne le caractère généreux d'un Phileas
philobate, Julien Potelin lui inspira, selon
moi, la part maniaco-dépressive d'un
Fogg ocnophile. Il ne s'agissait pas là,
dans cette singulière fusion, de partager
le sceptre, mais de réunir les spectres, de
fondre des caractères aussi
dissemblables dans une seule chimère et
de léguer à la postérité un extraordinaire
Janus littéraire ».

Certaines péripéties trouvent aussi leur


source dans le contexte de l'époque : voir
plus bas, Edgar Poe aurait inspiré
l'épisode final du « jour supplémentaire ».
L'épisode du navire à vapeur Henrietta,
qui brûle ses mâts et ses planches, faute
de charbon, a un précédent réel : le navire
Sirius avait fait de même en 1838, dans
la course pour la première traversée de
l'Atlantique entièrement à la vapeur.

Thèmes abordés dans le


roman
La fidélité (entre autres au moment où
Phileas Fogg renonce à son voyage
pour aller au secours de Passepartout
qui est fait prisonnier par les Sioux).
L’importance de l’honneur et de la
parole donnée (qu’on retrouve
également dans Michel Strogoff).
L’excentricité et le flegme (surtout pour
le personnage de Phileas Fogg).
La culture des peuples rencontrés (en
particulier le sacrifice de Mrs. Aouda
avant qu’elle ne soit sauvée par
Passepartout).
La mesure des distances à parcourir
en un temps limité (considérations sur
la « diminution » des dimensions de la
Terre).
Le développement des transports en
commun.

Quand hier devient


aujourd'hui

Fogg découvre qu'il a gagné un jour à son retour.

Au cours de ce voyage, Phileas Fogg et


Passepartout vont employer « tous les
moyens de transport, paquebots, railways,
voitures, yachts, bâtiments de commerce,
traîneaux, éléphant. »
Mais finalement, s'ils parviennent à tenir
leur pari, c'est parce qu'en voyageant vers
l'Est, ils ont gagné un jour sur leur
calendrier, sans s'en apercevoir.

Dans sa relation de voyage sur la


découverte de la Terre Adélie, le
20 janvier 1840, Dumont d'Urville avait
également oublié de rajouter un jour en
passant le méridien 180° par l'Est et
antidata d'un jour les événements qui
suivirent, ce qui inspira peut-être Jules
Verne[8].

Edgar Poe avait déjà tiré parti de cette


situation dans une nouvelle intitulée La
Semaine de trois dimanches. Jules Verne
la cite dans une communication sur le
thème des méridiens et du calendrier,
publiée en avril 1873 par la Société de
géographie de Paris. La question était de
savoir où se situait la ligne de
changement de date, le méridien où, d'un
côté, nous sommes aujourd'hui et, de
l'autre, encore hier.

e
Au  siècle, l'écrivain italien Umberto
Eco a également utilisé cette curiosité
dans son roman L'Île du jour d'avant. Ce
roman raconte l'histoire d'un homme qui
fait naufrage sur une île du Pacifique
située à la longitude exacte qui sépare
hier d'aujourd'hui sur la Terre.

Le Royaume-Uni, trafiquant
d'opium

Quelques lignes du chapitre XIX


condamnent sans appel le Royaume-Uni
qui vend de l'opium aux Chinois, malgré
les efforts du gouvernement chinois pour
s'y opposer. Sur ce sujet, voir Guerres de
l'opium.

Bibliographie
Enrique Garcia Albors. Le coup de
théâtre final du "Tour du monde en
quatre-vingts jours". Bulletin de la
Société Jules-Verne 6. 1968. Pages 10-
20.
Patrick Bilon, "Dans lequel Phileas
Fogg voyage à pas comptés " et "Cold
case ou la double réhabilitation de
Julien Potelin". in Chroniques du
troisième monde, Tome 2. Editions
Bellier. Lyon. 2013. Pages 409-434.
Florica Dulmet. Voici cent ans: "Le Tour
du monde en quatre-vingts jours". in
Écrits de Paris. mai 1973. Pages 97-
104.
Robert Taussat. Les thèmes du cirque
dans "Le tour du monde en quatre-
vingts jours de Jules Verne". septembre
1973. Repris in Mondial-Circus. Bulletin
de la Société Jules Verne 37/38. 1976.
Pages 127-143.
Revue des Lettres modernes. Jules
Verne 1. Le tour du monde. Paris.
Minard. 1976.
Jean Chesneaux : Le tour du
monde en quatre-vingts jours -
notes de lecture. Pages 11-20.
André Lebois : Poétique secrète du
"Tour du monde en quatre-vingts
jours". Pages 21-29.
Daniel Compère : Le jour fantôme.
Pages 31-51.
Jean-Pierre Poncey : Misère de
Jules Verne ou l'échec d'un projet.
Pages 53-65.
Simone Vierne : Le poète autour du
monde. Pages 89-94.
Marie-Hélène Huet : Exploration du
jeu. Pages 95-108.
Yves Olivier-Martin : Tour du
monde et littérature populaire, suivi
d'une esquisse de bibliographie.
Pages 139-155.
Jean Chesneaux : Une lecture
extra-terrestre du "Tour du monde" :
The other log of Phileas Fogg, de P.
J. Farmer. Pages 157-167.
François Compère : Les coureurs
du monde. Pages 169-175.
Piero Gondolo della Riva : Les jeux
et les objets inspirés du "Tour du
monde en quatre-vingts jours".
Pages 177-181.
Piero Gondolo della Riva :
Bibliographie du "Tour du monde en
quatre-vingts jours" (roman). Pages
185-187.
Daniel Compère : Bibliographie des
études relatives au "Tour du monde
en quatre-vingts jours". Pages 189-
203.
Simone Vierne. Préface. in "Le Tour du
monde en quatre-vingts jours". Garnier-
Flammarion. Paris. 1978. Pages 21-37.
Guy Gauthier. Image et récit. Lille.
Presses Universitaites. in Fabula n° 4.
1984. Pages 135-152.
Pierre Terrasse. Naissance du "Tour du
monde". Bulletin de la Société Jules
Verne 73. 1985. Pages 31-34.
Patrick Avrane. Un divan pour Phileas
Fogg. Paris. Aubier. 1988. 200 pages.
Jean Delabroy. Préface. "Le Tour du
monde en quatre-vingts jours". Paris.
Presses-Pocket. 1990.
Valérie Cordeau. Jules Verne : Le Tour
du monde. Mémoire de maîtrise de
lettres modernes. Amiens. Université
de Picardie. novembre 1991.
Timothy Unwin. Jules Verne. Le Tour du
monde en quatre-vingts jours. Glasgow,
University. 1992. 83 pages.
William Butcher. Introduction. in "Jules
Verne: Around the World in Eighty
Days". Oxford University Press. 1995.
The World's Classics.
Ross Chambers. Phileas Fogg's
Colonial Policy. in Graham Falconer et
Mary Donaldson-Evans, Éd. 1996.
Christophe Blotti. Le Tour du monde en
quatre-vingts jours. Texte littéraire, texte
dramatique. Mémoire de maîtrise.
Université de Paris VIII. 1996-1997.
Gérard Gengembre. Au fil du texte. in
"Jules Verne : Le Tour du monde en
quatre-vingts jours". Paris. Presses
Pocket. 1998.
Charles-Philippe Scheinhardt. Le Tour
du monde en quatre-vingts jours. in
Agnès Marcetteau-Paul et Claudine
Sainlot (Éd.) : Jules Verne écrivain.
Coiffard et Joca-Seria. Nantes. 2000.
Postérité
Sport

Le trophée Jules-Verne, course de voilier


autour du monde sans escale en est
directement inspiré lors de sa création,
quatre-vingts jours semblaient être une
durée raisonnable.

Adaptations
cinématographiques

Longs-métrages
Tournage du film de Frank Coraci à Berlin en 2003

1956 : Le Tour du monde en quatre-


vingts jours de Michael Anderson,
produit par Michael Todd, avec David
Niven, Cantinflas et Shirley MacLaine
(Oscar du meilleur film). Des épisodes
sont ajoutés, notamment durant la
traversée de l'Europe : corrida et
dirigeable.
2004 : Le Tour du monde en quatre-
vingts jours de Frank Coraci avec
Jackie Chan, Steve Coogan et Cécile
de France.

Dessins animés
Le Tour du monde en quatre-vingts
jours (Around the World in 80 days,
1972), du studio australien Air
Programs International.
Le Tour du monde en quatre-vingts
jours (La Vuelta al Mundo de Willy Fog,
1981), série d'animation nippo-
espagnole BRB Internacional.

Télévision

1975 : Le Tour du monde en quatre-


vingts jours, téléfilm en deux parties de
Pierre Nivollet, avec Jean Le Poulain
dans le rôle de Phileas Fogg.
1979 : Le Tour du monde en quatre-
vingts jours, avec Roger Pierre dans le
rôle de Passepartout.
1981 : Le Tour du monde en quatre-
vingts jours, téléfilm de Serge Danot
diffusé en plusieurs parties, avec Jean
Pellotier dans le rôle de Phileas Fogg.
1989 : Le Tour du monde en quatre-
vingts jours, série télévisée de Buzz
Kulik avec Pierce Brosnan, Eric Idle et
Peter Ustinov.

Théâtre

1946 : Around the world (musical


extravaganza), comédie musicale,
adaptation et mise en scène d'Orson
Welles, paroles et musique de Cole
Porter, avec Mary Healy, Arthur
Margetson, Stefan Schnabel, Adelphi
theatre New York.
2006 : Le Tour du monde en quatre-
vingts jours, adaptation de Sébastien
Azzopardi et Sacha Danino, créée le 10
mai 2006 au Lucernaire à Paris, dans
une mise en scène de Sébastien
Azzopardi, avec Yan Mercœur, Gilles-
Vincent Kapps, Alexandre Guilbaud,
Romain Canard et Elisa Sergent ou
Réjane Lefoul. Prix Charles Oulmont
2006 (Compagnie Sébastien
Azzopardi) ; nomination au Raimu de la
Comédie 2006 pour la mise en scène,
prix du Public au Festival d'Angers
2007.

Bande dessinée
Le Tour du monde en 80 jours, scénario
et dessins de Ramón De La Fuente,
Nathan, collection Les œuvres
célèbres en BD, 1976.
Le Tour du monde en 80 jours, scénario
et dessins de Chrys Millien, Glénat,
collection Les Grands Classiques de la
littérature en bande dessinée, 2016.
Le Tour du monde en 80 jours, scénario
de Loïc Dauvillier et dessins d'Aude
Soleilhac, Delcourt, collection Ex-Libris,
2013.

Gastronomie

À table avec Jules Verne - Le Tour du


monde de Phileas Fogg en 80 recettes,
Kilien Stengel, Agnès Viénot, collection
À Table avec, 2013.

Jeu vidéo

2005 : 80 jours, un jeu d'aventure


développé par Frogwares et édité par
Focus Home Interactive.
2014 : 80 Days, un jeu pour
smartphones développé par Inkle.

Littérature

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L'Autre Voyage de Phileas Fogg, Philip


José Farmer
Notes et références

1. Piero Gondolo della Riva.


Bibliographie analytique de toutes les
œuvres de Jules Verne. Tome I. Paris
1977
2. L'âge de Phileas Fogg n'est pas
précisé : « On disait qu'il ressemblait
à Byron — par la tête, car il était
irréprochable quant aux pieds, —
mais un Byron à moustaches et à
favoris, un Byron impassible, qui
aurait vécu mille ans sans vieillir. »,
chapitre 1.
3. Le Tour du monde en quatre-vingts
jours, chapitre 5, p. 26
4. Voir Volker Dehs. À la rencontre des
excentriques. Revue Jules Verne 15.
2003. p. 39. V. Dehs montre que les
deux influences majeures sont G-F
Train et William Percy Fogg
5. cité par Allen Foster, in Le Véritable
Phileas Fogg, Petite bibliothèque
Payot/Voyageur, 2005
6. (en) Matthew Goodman, Eighty
Days : Nellie Bly and Elizabeth
Bisland's History-Making Race
Around the World, Random House
Publishing Group, 2013, 512 p.
7. Nicolas Meyer, Volker Dehs, Jules
Verne et les États-Unis, Centre
international Jules Verne, 2003, p. 44
8. Proposition de classement du rocher
du débarquement dans le cadre des
sites et monuments historiques ,
Réunion consultative du Traité de
l'Antarctique, 2006, note 4, qui
mentionne l'erreur de date commise
par Dumont d'Urville.

Voir aussi
Bibliographie

Jules Verne,Le Tour du monde en


quatre-vingts jours, série Les Voyages
extraordinaires, J. Hetzel, Paris, 1873
(consultable sur Gallica , la
bibliothèque numérique de la
Bibliothèque nationale de France).
Jules Verne, « Les Méridiens et le
calendrier », Bulletin de la Société de
géographie, 6e série, tome V, Paris,
1873 (consultable sur Gallica .

Articles connexes

Circumnavigation
Pausanias
Thomas Cook
George Francis Train
Nellie Bly

Liens externes

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