Informations complémentaires :
L'enquête publique est soumise sur les versions française et anglaise.
Remplace la norme homologuée NF EN ISO 14004, d'Août 2010
Cet avant-projet de norme harmonisée vient à l'appui des exigences essentielles d'une ou plusieurs directives européennes (voir Annexe ZA).
Si une réunion de dépouillement s’avère nécessaire, celle-ci sera confirmée ultérieurement par une invitation.
Les destinataires du présent projet sont invités à soumettre, avec leurs observations, une notification des droits de propriété intellectuelle ou
industrielle dont ils ont connaissance et à fournir une documentation justificative.
Résumé :
Le présent document donne des lignes directrices concernant l'établissement, la mise en oeuvre, la mise à jour et l'amélioration d'un système de
management environnemental pouvant être intégré au processus métier de base. Ces lignes directrices sont applicables à tout organisme,
indépendamment de sa taille, de sa nature, de sa localisation ou de son niveau de maturité. Elles sont cohérentes avec le modèle de systèmes de
management environnemental de l’ISO 14001, mais n’ont pas pour objet de fournir une interprétation des exigences de l’ISO 14001.
© ISO 2014 – Tous droits réservés
ISO/TC 207/SC 1
Date: 2014-11-28
ISO/DIS 14004
ISO/TC 207/SC 1/GT 6
Secrétariat: BSI
Avertissement
Ce document n'est pas une Norme internationale de l'ISO. Il est distribué pour examen et observations. Il est
susceptible de modification sans préavis et ne peut être cité comme Norme internationale.
Les destinataires du présent projet sont invités à présenter, avec leurs observations, notification des droits de
propriété dont ils auraient éventuellement connaissance et à fournir une documentation explicative.
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Sommaire Page
Avant-propos ..................................................................................................................................................... iv
Introduction ......................................................................................................................................................... v
1 Domaine d'application .......................................................................................................................... 1
2 Références normatives ......................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions ............................................................................................................................ 1
4 Contexte de l'organisme ....................................................................................................................... 6
4.1 Compréhension de l’organisme et contexte....................................................................................... 6
4.2 Compréhension des besoins et attentes des parties intéressées ................................................. 11
4.3 Détermination du périmètre d’application du système de management environnemental ......... 13
4.4 Système de management environnemental ..................................................................................... 13
5 Leadership ........................................................................................................................................... 17
5.1 Leadership et engagement ................................................................................................................. 17
5.2 Politique environnementale ............................................................................................................... 18
5.3 Rôles, responsabilités et autorités au sein de l'organisme ............................................................ 20
6 Planification ......................................................................................................................................... 22
6.1 Actions à mettre en œuvre face aux risques liés aux menaces et opportunités.......................... 22
6.2 Objectifs environnementaux et planification pour les atteindre .................................................... 34
7 Support ................................................................................................................................................. 37
7.1 Ressources .......................................................................................................................................... 37
7.2 Compétences ....................................................................................................................................... 38
7.3 Sensibilisation ..................................................................................................................................... 40
7.4 Communication ................................................................................................................................... 41
7.5 Informations documentées................................................................................................................. 43
8 Réalisation des activités opérationnelles ......................................................................................... 45
8.1 Planification et maîtrise opérationnelles .......................................................................................... 45
8.2 Préparation et réponse aux situations d'urgence ............................................................................ 47
9 Évaluation des performances ............................................................................................................ 49
9.1 Surveillance, mesure, analyse et évaluation .................................................................................... 49
9.2 Audit interne ........................................................................................................................................ 52
9.3 Revue de direction .............................................................................................................................. 53
10 Amélioration ......................................................................................................................................... 54
10.1 Non-conformité et actions correctives .............................................................................................. 54
10.2 Amélioration continue ......................................................................................................................... 55
Annexe A (informative) Exemples d'activités, produits et services et les aspects et impacts
environnementaux, risques et opportunités, et actions qui leur sont associés .......................... 57
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 65
Annexe ZA (informative) Relation entre la présente Norme internationale et les exigences
essentielles de la Directive UE 2008/765/CE .................................................................................... 66
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/IEC,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L'ISO 14004 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 207, Management environnemental, sous-comité
SC 1, Systèmes de management environnemental.
Cette troisième édition annule et remplace la deuxième édition (ISO 14004:2004), qui a fait l'objet d'une
révision technique.
Introduction
Chaque organisme, qu'il soit public ou privé, de grande ou de petite taille, évoluant dans des économies
développées ou émergentes, a un impact sur l'environnement et, en retour, est affecté par l'environnement.
L'impact d'un organisme peut être lié à la consommation de ressources ou à la pollution et l'effet sur
l'organisme à des préoccupations telles que le changement climatique. Ces impacts conduisent à mieux
intégrer que la rentabilité et la prospérité du développement humain sont subordonnées à la préservation et à
la conservation de notre capital naturel, à savoir des ressources dont dépend toute la productivité humaine.
L'objectif de la présente Norme internationale volontaire est de fournir aux organismes des lignes directrices
pour un cadre commun permettant d'établir, de mettre en œuvre, de tenir à jour ou d'améliorer un système
afin de mieux soutenir le management environnemental. Cela devrait contribuer à la viabilité à long terme de
l'organisme et à l'objectif global d'un développement durable en équilibre avec ses éléments sociaux et
économiques. Le cadre d'un système de management environnemental robuste, crédible et fiable peut
comprendre :
la compréhension des besoins et des attentes des parties intéressées, dans la mesure où ils se
rapportent à la performance environnementale de l'organisme ;
l'établissement de la nécessité pour la direction de jouer un rôle de premier plan dans l'amélioration de la
performance environnementale ;
l'identification des aspects de ses activités, produits et services pouvant avoir des impacts
environnementaux significatifs ;
l'étude des risques liés aux menaces et aux opportunités en relation avec les aspects environnementaux
significatifs de l'organisme et les obligations de conformité associées ;
la mise en place de contrôles opérationnels pour gérer les aspects environnementaux significatifs d'un
organisme et les obligations de conformité, ainsi que les risques liés aux menaces et aux opportunités ;
Les résultats d'une approche formelle du management environnemental peuvent fournir à la direction des
données qualitatives et quantitatives qui facilitent des décisions d'entreprise éclairées participant au succès à
long terme et offrant des options pour contribuer au développement durable. Les opportunités comprennent :
la maîtrise ou l'influence sur la manière dont les produits et services sont conçus, fabriqués, distribués,
consommés et éliminés ;
Le succès de l'organisme est lié à l'engagement à tous les niveaux et de toutes les fonctions de l'organisme,
sous l'impulsion de la direction.
Outre l'amélioration de la performance environnementale, les bénéfices potentiels dégagés par la mise en
place d'un système de management environnemental efficace comprennent :
le respect des critères des investisseurs et la facilité d'accès aux fonds financiers,
la simplification des démarches d'obtention des permis et des autorisations, tout en satisfaisant à leurs
exigences,
Des exemples et approches sont présentés dans la présente Norme internationale dans un but illustratif. Ils
ne sont pas censés représenter toutes les possibilités et ne s'adaptent pas forcément à tous les organismes.
Lors de la conception, de la mise en œuvre ou de l'amélioration d'un système de management
environnemental, il convient que l'organisme choisisse une approche adaptée à ses propres circonstances.
Les conseils pratiques en encadré sont destinés à fournir des informations complémentaires au texte contenu
dans la norme.
1 Domaine d'application
La présente Norme internationale donne des lignes directrices concernant l'établissement, la mise en
œuvre, la mise à jour et l'amélioration d'un système de management environnemental pouvant être
intégré au processus métier de base.
NOTE Bien que le système de management environnemental n’ait pas pour objet de traiter des questions
relatives à la santé et à la sécurité au travail, ces dernières peuvent être incluses lorsque l’organisme cherche à
mettre en œuvre un système de management intégré de l’environnement et de la santé et la sécurité au travail.
Ces lignes directrices sont applicables à tout organisme, indépendamment de sa taille, de sa nature, de
sa localisation ou de son niveau de maturité.
Les lignes directrices de la présente Norme internationale sont cohérentes avec le modèle de systèmes
de management environnemental de l’ISO 14001, mais n’ont pas pour objet de fournir une interprétation
des exigences de l’ISO 14001.
2 Références normatives
Il n'y a pas de références normatives. Cet article est inclus pour conserver la même numérotation des
articles que les autres normes ISO relatives aux systèmes de management.
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
organisme
personne ou groupe de personnes ayant sa propre structure fonctionnelle avec des responsabilités,
autorités et relations en vue d'atteindre ses objectifs (3.16)
Note 1 à l'article : Le concept d’organisme comprend mais n’est pas limité à travailleur indépendant, compagnie,
société, firme, entreprise, autorité, partenariat, organisation caritative ou institution, ou une partie ou une
combinaison des entités précédentes, à responsabilité limitée ou d’un autre statut, de droit public ou privé.
3.2
direction
personne ou groupe de personnes qui oriente et contrôle un organisme (3.1) au plus haut niveau
Note 1 à l'article : La direction a le pouvoir de déléguer son autorité et de fournir des ressources au sein de
l'organisme.
Note 2 à l'article : Si le domaine d’application du système de management (3.3) traite uniquement une partie de
l'organisme, alors la direction se réfère à ceux qui dirigent et contrôlent cette partie de l'organisme.
3.3
système de management
ensemble d'éléments corrélés ou interactifs d'un organisme (3.1), utilisés pour établir des politiques et
des objectifs (3.16), et des processus (3.26) pour atteindre ces objectifs
Note 1 à l'article : Un système de management peut aborder une seule ou plusieurs disciplines (par exemple
qualité, environnement, santé et sécurité au travail).
Note 2 à l'article : Les éléments du système comprennent la structure organisationnelle, les rôles et
responsabilités, la planification et le fonctionnement, l'évaluation de la performance et l'amélioration.
Note 3 à l'article : Le domaine d’application d’un système de management peut inclure l’ensemble de l’organisme,
des fonctions spécifiques et identifiées de l’organisme, des sections spécifiques et identifiées de l’organisme, ou une
ou plusieurs fonctions dans un groupe d’organismes.
3.4
système de management environnemental
composante du système de management (3.3) utilisée pour gérer les aspects environnementaux (3.9),
respecter les obligations de conformité (3.22) et traiter du risque (3.18) associé aux menaces et
opportunités
3.5
partie intéressée
personne ou organisme (3.1) qui peut avoir une incidence, être affecté ou avoir un point de vue
susceptible de l’affecter par une décision ou activité
Note 1 à l'article : Les parties intéressées peuvent inclure les personne(s) et groupes concernés ou affectés par la
performance environnementale (3.13) d'un organisme.
Note 2 à l'article : « Avoir un point de vue susceptible de l’affecter » signifie que le point de vue a été porté à la
connaissance de l'organisme.
Note 3 à l'article : Les parties intéressées peuvent inclure les clients, les collectivités, les fournisseurs, les
régulateurs, les organismes non gouvernementaux, les investisseurs, les employés.
3.6
politique environnementale
intentions et orientation d’un organisme (3.1), telles qu’exprimées formellement par sa direction (3.2), en
matière de performance environnementale (3.13)
3.7
information documentée
information qui nécessite d’être contrôlée et tenue à jour par un organisme (3.1) et le format sur lequel
elle est contenue
Note 1 à l'article : Les informations documentées peuvent se présenter dans tout format et sur tout support et
provenir de toute source.
3.8
environnement
milieu dans lequel un organisme (3.1) fonctionne, incluant l'air, l'eau, le sol, les ressources naturelles, la
flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations
Note 1 à l'article : Dans ce contexte, le milieu peut s’étendre de l’intérieur de l’organisme au système local, régional
ou global.
Note 2 à l'article : Le milieu peut être décrit en termes de biodiversité, d'écosystèmes, de climat ou d'autres
caractéristiques.
3.9
aspect environnemental
élément des activités, produits ou services d'un organisme (3.1) interagissant ou susceptible
d’interactions avec l’environnement (3.8)
Note 1 à l'article : Un aspect environnemental peut causer un ou plusieurs impacts environnementaux (3.10). Un
aspect environnemental significatif est un aspect environnemental qui a ou peut avoir un impact environnemental
significatif.
Note 2 à l'article : Les aspects environnementaux significatifs sont déterminés par l'organisme en appliquant un ou
plusieurs critères.
3.10
impact environnemental
modification de l'environnement (3.8), négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des
aspects environnementaux (3.9) d'un organisme (3.1)
3.11
état environnemental
état ou caractéristique de l'environnement (3.8), tel que déterminé à un moment donné
3.12
performance
résultat mesurable
Note 1 à l'article : La performance peut porter sur des constatations quantitatives ou qualitatives.
Note 2 à l'article : La performance peut concerner le management d'activités, de processus (3.26), de produits (y
compris services), de systèmes ou d'organismes (3.1).
3.13
performance environnementale
performance (3.12) liée au management des aspects environnementaux (3.9)
Note 1 à l'article : Dans le contexte des systèmes de management environnemental (3.4), les résultats peuvent
être mesurés par rapport à la politique environnementale (3.6) de l’organisme, aux objectifs environnementaux (3.17)
ou à d’autres critères, en utilisant des indicateurs.
3.14
prévention des pollutions
utilisation de procédés (3.26), pratiques, techniques, matériaux, produits, services ou énergie pour éviter,
réduire ou maîtriser (séparément ou par combinaison) la création, l'émission ou le rejet de tout type de
polluant ou déchet, afin de réduire les impacts environnementaux (3.10) négatifs
Note 1 à l'article : La prévention des pollutions peut inclure la réduction ou l'élimination à la source, les
modifications de processus, produits ou services, l'utilisation efficace des ressources, la substitution de matériaux et
d'énergie, la réutilisation, la récupération, le recyclage, la réhabilitation et le traitement.
3.15
cycle de vie
phases consécutives et liées d'un système de produits, de l'acquisition des matières premières ou de la
génération des ressources naturelles au traitement en fin de vie
Note 1 à l'article : Le cycle de vie inclut les activités, les produits et les services et peut inclure les biens et services
achetés, ainsi que le traitement en fin de vie des produits et la prestation de services, par exemple conception,
fabrication, transport, conditionnement et utilisation finale ou élimination.
[SOURCE : ISO 14044:2006, 3.1, modifiée ― mentionne « traitement en fin de vie » et non « élimination
finale » ; la Note 1 à l'article a été ajoutée].
3.16
objectif
résultat à atteindre
Note 2 à l'article : Les objectifs peuvent être relatifs à différentes disciplines (telles que la finance, la santé et
sécurité, et les buts environnementaux) et ils peuvent s’appliquer à divers niveaux [tels que stratégie, l’organisme
dans son ensemble, projet, produit, service et processus (3.26)].
Note 3 à l'article : Un objectif peut être exprimé par d’autres façons, par exemple par un résultat escompté, un
besoin, un critère opérationnel, en tant qu’objectif environnemental (3.17), ou par l’utilisation d'autres termes ayant la
même signification (par exemple fin, but ou cible).
3.17
objectif environnemental
objectif (3.16) fixé par l'organisme (3.1) en cohérence avec la politique environnementale (3.6)
3.18
risque
effet de l'incertitude sur les objectifs (3.16)
Note 1 à l'article : Un effet est un écart, positif ou négatif, par rapport à une attente.
Note 2 à l'article : L’incertitude est l’état, même partiel, de défaut d’information concernant la compréhension ou la
connaissance d’un événement, de ses conséquences ou de sa vraisemblance.
Note 3 à l'article : Un risque est souvent caractérisé en référence à des « événements » potentiels (tels que définis
dans le Guide ISO 73:2009, 3.5.1.3) et des « conséquences » potentielles (telles que définies dans le
Guide ISO 73:2009, 3.6.1.3) ou une combinaison des deux.
Note 4 à l'article : Un risque est souvent exprimé en termes de combinaison des conséquences d'un événement
(incluant des changements de circonstances) et de sa « vraisemblance » associée d'occurrence (telle que définie
dans le Guide ISO 73:2009, 3.6.1.1).
3.19
compétence
aptitude à mettre en pratique des connaissances et un savoir-faire pour obtenir les résultats escomptés
3.20
efficacité
niveau de réalisation des activités planifiées et d’obtention des résultats escomptés
3.21
exigence
besoin ou attente qui est formulé, généralement implicite ou obligatoire
Note 1 à l'article : « Généralement implicite » signifie qu'il est habituel ou de pratique commune pour l'organisme
(3.1) et les parties intéressées (3.5) que le besoin ou l'attente à prendre en considération soit implicite.
Note 2 à l'article : Une exigence spécifique est une exigence imposée, par exemple une information documentée
(3.7).
Note 3 à l'article : Les exigences autres que légales deviennent obligatoires lorsque l'organisme décide de s'y
conformer.
3.22
obligation de conformité
exigence (3.21) à laquelle un organisme (3.1) doit ou choisit de se conformer
Note 1 à l'article : Les obligations peuvent découler d'exigences (3.21) obligatoires, telles que la législation et la
réglementation applicables, ou d'engagements volontaires, tels que des normes organisationnelles et sectorielles,
des relations contractuelles, des principes de bonne gouvernance et des normes de société et d'éthique.
3.23
conformité
satisfaction d'une exigence (3.21)
3.24
non-conformité
non-satisfaction d'une exigence (3.21)
Note 1 à l'article : La non-conformité se rapporte aux obligations de conformité (3.22), y compris les exigences de
la présente Norme internationale et les autres exigences relatives au système de management environnemental (3.4)
qu'un organisme (3.1) établit pour lui-même.
3.25
action corrective
action visant à éliminer la cause d'une non-conformité (3.24) et à éviter sa réapparition
3.26
processus
ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d'entrée en éléments de sortie
3.27
mesure
processus (3.26) visant à déterminer une valeur
3.28
audit
processus (3.26) méthodique, indépendant et documenté, permettant d’obtenir des preuves d’audit et de
les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits
Note 1 à l'article : Un audit interne est mené par l'organisme (3.1) lui-même ou par une partie externe pour son
compte.
Note 2 à l'article : Un audit peut être combiné (s'il associe deux disciplines ou plus).
Note 3 à l'article : L’indépendance peut être démontrée par l’absence de responsabilité vis-à-vis de l’activité
auditée ou l’absence de biais et de conflit d’intérêt.
Note 4 à l'article : Les « preuves d'audit » consistent en des enregistrements, des énoncés de faits ou d’autres
informations pertinentes pour les critères d'audit et vérifiables, et les « critères d'audit » sont l'ensemble de politiques,
procédures (3.30) ou exigences (3.21) servant de référence pour comparer les preuves d'audit sont comparées, tels
que définis dans l'ISO 19011.
3.29
amélioration continue
activité récurrente d’amélioration des performances (3.12)
Note 2 à l'article : Il n’est pas nécessaire que l’activité se déroule dans tous les domaines simultanément, ni sans
interruption.
3.30
procédure
manière spécifiée d'effectuer une activité ou un processus (3.26)
3.31
surveillance
détermination de l'état d'un système, d'un processus (3.26) ou d'une activité
Note 1 à l'article : Pour déterminer cet état, il peut être nécessaire de vérifier, superviser ou observer de façon
critique.
3.32
externaliser
passer un accord en vertu duquel un organisme (3.1) externe assure une partie de la fonction ou met en
œuvre une partie du processus (3.26) d'un organisme
Note 1 à l'article : L’organisme externe n'est pas inclus dans le domaine d’application du système de management
(3.3), contrairement à la fonction ou au processus externalisé qui en fait bien partie.
3.33
indicateur
représentation mesurable de l’état ou du statut des opérations, du management ou des conditions
4 Contexte de l'organisme
Pour qu'un organisme établisse, mette en œuvre, tienne à jour et améliore continuellement un système
de management environnemental, il doit déterminer le contexte externe et interne dans lequel il opère,
compte tenu de sa finalité, et qui influe sur sa capacité à obtenir les résultats escomptés de son système
de management
Le terme « résultat escompté » désigne ce que l'organisme entend obtenir en mettant en œuvre son
système de management environnemental, ce qui comprend l'amélioration de la performance
environnementale, le respect des obligations de conformité et la réalisation d'objectifs environnementaux.
Ces éléments sont les résultats minimaux essentiels. Toutefois, l'organisme peut définir d'autres résultats
escomptés, allant au-delà des exigences légales ou des exigences du système de management
environnemental, par exemple en adoptant des principes sociaux et environnementaux de
développement durable, s'il estime qu'il peut en tirer profit.
Ceci est nécessaire car les organismes ne fonctionnent pas de façon isolée, mais sont influencés par des
enjeux externes et internes tels que la disponibilité d'un soutien financier et l'implication de leurs
employés. Le contexte de l'organisme peut également être influencé par la complexité, la structure, les
activités et les localisations géographiques de ses unités fonctionnelles aussi bien dans le contexte de
l'entreprise que dans le contexte local.
Le contexte de l'organisme comprend également le milieu naturel dans lequel il opère. Le milieu naturel
impose des conditions, y compris des événements, qui affectent les activités, les produits et les services
de l'organisme. Les conditions peuvent êtres des conditions existantes ou sujettes à une évolution
progressive alors qu'un événement se produit de façon soudaine et s'explique généralement par une
situation extrême ; il convient d'en tenir compte lors de la conception du système de management
environnemental. Pour la continuité de leur activité et pour identifier des opportunités économiques et
environnementales, il est intéressant pour les organismes d'identifier, d'évaluer et, le cas échéant, de
gérer les conséquences de telles conditions.
Pour déterminer les enjeux potentiellement importants, il convient qu'un organisme considère ceux qui
sont les principaux moteurs et tendances,
peuvent être valorisés pour un effet bénéfique, y compris une amélioration de la performance
environnementale,
offrent des occasions d’améliorer la compétitivité, y compris la réduction des coûts, l'augmentation
de la valeur pour les clients ou l'amélioration de la réputation de l'organisme et de la « marque ».
a) identification des enjeux externes et internes pertinents, y compris les conditions environnementales
et les événements en rapport avec les activités, produits et services de l'organisme,
b) détermination de la façon dont ces enjeux peuvent influer sur la finalité de l'organisme et sa capacité
à obtenir les résultats escomptés de son système de management environnemental,
Politique, objectifs et stratégies – finalité, vision, objectifs commerciaux et autres objectifs, stratégies
et ressources nécessaires pour les atteindre ;
Relations internes avec les parties intéressées, ainsi que leurs perceptions et leurs valeurs ;
Les méthodes pouvant être utilisées pour examiner les facteurs internes pertinents comprennent la
collecte d'informations relatives au système de management actuel mentionné ci-dessus, y compris des
entretiens avec les personnes ayant travaillé ou travaillant actuellement sous le contrôle de l'organisme,
et l'évaluation des communications internes et externes.
Il convient que le processus utilisé par un organisme pour améliorer la compréhension de son contexte
aboutisse à des connaissances pouvant être utilisées par l'organisme pour orienter ses efforts en vue de
la planification, de la mise en œuvre et du fonctionnement de son système de management
environnemental. Il convient d'aborder le processus de façon pratique afin de générer une valeur ajoutée
pour l'organisme et d'acquérir une connaissance conceptuelle générale des enjeux les plus importants.
Le processus peut être simple ou complexe selon les besoins de l'organisme. Il peut être utile de
documenter le processus et ses résultats.
Les résultats de cette analyse du contexte peuvent être utilisés pour aider l'organisme à comprendre son
contexte et définir le périmètre de son système de management environnemental, à déterminer les
risques liés aux menaces et opportunités, à développer ou enrichir sa politique environnementale, à
établir ses objectifs environnementaux et à déterminer l'efficacité de son approche à assurer le respect
des obligations de conformité applicables.
4.2.1 Généralités
Les parties intéressées font partie du contexte dans lequel opère l'organisme. Développer une relation
avec les parties intéressées permet une communication qui conduit à une compréhension et permet
d'établir un climat de confiance et de respect mutuel. Il n'est pas nécessaire que cette relation soit
formelle.
Un organisme peut tirer profit d'un processus ou mécanisme permettant d'identifier les besoins et les
attentes des parties intéressées auxquels il doit ou choisit de se conformer. Les méthodes utilisées et les
ressources engagées reflètent la taille et la nature de l'organisme, les finances disponibles, le risque
imposé et le niveau de maturité de l'organisme en ce qui concerne le management environnemental.
Un organisme est censé acquérir une compréhension générale (c'est-à-dire de niveau élevé, non
détaillée) des besoins et des attentes exprimés des parties intéressées internes et externes jugées
pertinentes, de manière à ce que les connaissances acquises puissent être prises en compte.
Les parties intéressées peuvent être internes ou externes à l'organisme. Une partie intéressée peut être
une personne, un organisme de régulation, un fournisseur ou un client, une association de quartier ou
une autre organisation légalement constituée. Dans tous les cas, les parties ayant fait part de leur intérêt
dans le management environnemental de l'organisme sont considérées comme des parties intéressées
pertinentes. Il n'existe pas de liste générique ou statique de parties intéressées pour tous les organismes,
ou même pour un seul organisme, car les parties intéressées peuvent varier dans le temps et dépendent
du secteur, de l'industrie ou du lieu géographique dans lequel opère l'organisme. Des changements dans
le contexte de l'organisme peuvent également se traduire par un changement des parties intéressées.
Il convient qu'un organisme détermine les besoins et les attentes des parties intéressées pertinentes. Il
est important d'identifier non seulement ceux qui sont obligatoires et exprimés, mais aussi ceux qui sont
généralement implicites (c'est-à-dire normalement attendus). Un organisme doit uniquement déterminer
les besoins et les attentes des parties intéressées pertinentes pour le système de management
environnemental. Les parties intéressées pertinentes peuvent avoir des besoins qui ne sont pas
pertinents pour le système de management environnemental de l'organisme ; par conséquent, leurs
besoins ne sont pas tous nécessairement pris en compte.
Un organisme peut avoir déjà déterminé les besoins et les attentes de ses parties intéressées
pertinentes, par exemple lors d'un processus d'implication dans le cadre de l'élaboration d'une stratégie
de développement durable. Ces connaissances peuvent servir de données d'entrée pour la conception
du système de management environnemental.
Un organisme peut déterminer que ses parties intéressées pertinentes ont de nombreux besoins et
attentes pertinents et il peut s'avérer nécessaire de les évaluer et de les hiérarchiser. Après avoir établi
les priorités, il convient que l'organisme détermine les besoins et attentes auxquels il doit se conformer et
ceux auxquels il choisit de se conformer. Ces connaissances peuvent ensuite contribuer à ses obligations
de conformité telles que détaillées en 6.1.3.
Il n'existe pas d'approche unique pour évaluer les besoins et attentes, et il convient qu'un organisme
utilise une approche appropriée à son périmètre, à sa nature et à son échelle, et adaptée en termes de
niveau de détail, de complexité, de temps, de coût et de disponibilité de données fiables.
Lorsque des exigences sont fixées par un organisme de régulation, il convient que l'organisme prenne
connaissance des domaines de la législation qui peuvent lui être applicables, tels que les normes
relatives à la qualité de l'air, les limites en matière de rejet, les réglementations en matière d'élimination
des déchets, les exigences en matière d'autorisation d'exploitation de l'installation, etc.
En cas d'engagements volontaires, il convient que l'organisme acquière une vaste connaissance des
besoins et attentes pertinents, tels que les exigences d'un client, les codes adoptés volontairement, les
accords passés avec des communautés ou des pouvoirs publics, de sorte que l'organisme puisse
comprendre les conséquences qu'ils peuvent avoir sur l'obtention des résultats escomptés de son
système de management environnemental.
Il convient que les données de sortie de 4.2.1 à 4.2.3 soient suffisantes pour aider à déterminer le
périmètre du système de management environnemental de l'organisme, établir sa politique
environnementale, déterminer ses aspects environnementaux significatifs, ses obligations de conformité,
les autres risques liés aux menaces et opportunités pour l'organisme, et définir ses objectifs de
performance. L'organisme peut juger utile de consigner ces informations par écrit afin de faciliter leur
utilisation dans les autres articles de la norme.
Un organisme a toute liberté et toute souplesse pour définir le périmètre du système de management
environnemental et inclure la totalité de l'organisme ou des unités opérationnelles spécifiques de
l'organisme, mais il convient qu'il ne définisse pas le périmètre de telle manière qu'un aspect
environnemental significatif sous le contrôle de la direction de l'organisme soit exclu. Lorsqu'une activité,
un produit ou un service est réalisé par un processus exécuté par un fournisseur ou un sous-traitant, il
convient que l'organisme étudie attentivement son aptitude à maîtriser ou influer sur ce processus, et
détermine s'il relève de son périmètre ou non. Un périmètre trop étroit ou exclusif pourrait nuire à la
crédibilité du système de management environnemental auprès de ses parties intéressées et réduire la
capacité de l'organisme à obtenir les résultats escomptés de son système de management
environnemental.
Lorsque l'organisme modifie sa sphère de maîtrise ou d'influence, étend ses opérations ou acquiert plus
de biens, ou abandonne des secteurs d'activité ou des biens, il convient de reconsidérer le périmètre
ainsi que les autres changements susceptibles d'avoir un impact sur le système de management
environnemental.
Il convient que l'organisme tienne compte des activités, produits et services fournis en externe lors de la
détermination du périmètre du système de management environnemental. Les organismes peuvent avoir
une maîtrise des activités, produits et services fournis en externe qui ont ou peuvent avoir des impacts
environnementaux significatifs, par le leadership de l'organisme, ou peuvent influer sur eux par le biais de
dispositions contractuelles ou d'un autre accord.
Il existe plusieurs méthodes pour documenter le périmètre et le mettre à la disposition des parties
intéressées de l'organisme, par exemple en utilisant une description écrite, une carte du site, un schéma
organisationnel, une page web, l'affichage d'un certificat ISO 14001, etc. Dès que quelqu'un demande le
périmètre d’application ou la politique de l'organisme, il devient une partie intéressée. Lorsqu'il
documente son périmètre d’application, l'organisme peut envisager d'utiliser une approche identifiant les
activités concernées, les produits et services qui en résultent et leur application et/ou le lieu où ils
interviennent, par exemple :
les machines industrielles et les pièces de rechange pour les moteurs à combustion sur le site A, ou
4.4.1 Généralités
Le PDCA est un processus continu et itératif qui permet à un organisme d'établir, de mettre en œuvre et
de tenir à jour sa politique environnementale et d'améliorer continuellement sa performance
environnementale. Les étapes de ce processus continu sont les suivantes :
a) Planifier :
1) comprendre l'organisme et son contexte (4.1) et les besoins et attentes des parties intéressées
(4.2) ;
2) déterminer le périmètre du système de management environnemental (4.3) et le mettre en
œuvre (4.4) ;
3) s'assurer du leadership et de l'engagement de la direction (5.1) ;
4) établir une politique environnementale (5.2) ;
5) attribuer les responsabilités et les autorités pour les rôles pertinents (5.3) ;
6) identifier les aspects environnementaux et les impacts environnementaux associés (6.1.2) ;
7) identifier et avoir accès aux obligations de conformité applicables (6.1.3) ;
8) déterminer les aspects ayant un caractère significatif et les risques pour l'organisme associés
aux menaces et opportunités liées à ces aspects significatifs qui doivent être traités (6.1.4) ;
9) planifier les actions pour traiter les risques liés aux menaces et opportunités déterminées ci-
dessus, et évaluer l'efficacité de ces actions (6.1.5) ;
10) établir des objectifs environnementaux (6.2.1) et définir des indicateurs et un programme pour
les atteindre (6.2.2) ;
b) Mettre en œuvre :
1) mettre en œuvre les processus, y compris les ressources requises pour ce faire (7.1) ;
2) déterminer la compétence nécessaire de la (des) personne(s) et s'assurer que ces personnes
sont compétentes (7.2) et sensibilisées (7.3) ;
3) déterminer les besoins en matière de communication et communiquer en interne et en externe
(7.4) ;
4) assurer une méthode appropriée pour la création et la mise à jour (7.5.2) ainsi que la maîtrise
(7.5.3) des informations documentées ;
5) planifier, mettre en œuvre et contrôler les processus de maîtrise opérationnelle nécessaires
pour satisfaire aux exigences du système de management environnemental (8.1) ;
6) déterminer les situations d'urgence et accidents potentiels et la manière d'y répondre (8.3) ;
c) Contrôler :
1) surveiller et mesurer les processus ;
2) évaluer l'efficacité du système de management environnemental par la surveillance et
l'utilisation d'indicateurs de performance clé (9.1.1) ;
3) évaluer le respect des obligations de conformité (9.1.2) ;
4) conduire périodiquement des audits internes (9.2) ;
5) passer en revue le système de management environnemental de l'organisme pour s'assurer qu'il
est toujours pertinent, adéquat et efficace (9.3) ;
d) Agir :
1) mener des actions pour traiter les non-conformités (10.1) ;
2) mener des actions pour améliorer de façon continue la performance du système de
management environnemental (10.2).
4.4.2 Établissement, mise en œuvre, tenue à jour et amélioration continue d'un système de
management environnemental
L'organisme conserve l'autorité et la responsabilité pour déterminer la manière dont il satisfait aux
exigences du système de management environnemental.
Il convient que l'organisme étudie les opportunités d'intégration des activités du système de management
environnemental dans ses processus métier, comprenant :
des ressources financières pour l'amélioration de l'environnement selon des pratiques comptables
standard ;
des aspects environnementaux significatifs et des risques liés aux menaces et opportunités influant
sur le système de management environnemental, dans le processus normalisé de management du
risque économique, le cas échéant ;
de fonctionner de manière plus efficace et plus efficiente, par un partage des processus et des
ressources ;
de maintenir son amélioration continue car le système de management environnemental est moins
susceptible d'être ignoré ; et
de fournir une valeur ajoutée à l'organisme en étant plus étroitement associé aux processus dont
dépend le fonctionnement de l'organisme.
La façon dont les processus métier fonctionnent peut varier d'un organisme à l'autre, bien qu'ils puissent
comprendre :
des processus de management tels que la gouvernance d'entreprise (mission, vision, stratégie,
structure de compte rendu), la comptabilité et le management de la performance, et
des processus opérationnels tels que les ventes, les achats, la commercialisation, la conception, la
fabrication, le parc immobilier, les installations et les ressources humaines.
5 Leadership
La direction fixe la mission, la vision et les valeurs de l'organisme sur la base de son contexte, des
besoins et attentes de ses parties intéressées et des objectifs commerciaux, et les restituent dans ses
plans stratégiques. L'engagement, la responsabilité et le leadership de la direction sont essentiels à la
mise en œuvre réussie du système de management environnemental, y compris la capacité de produire
les résultats escomptés. L'engagement des dirigeants consiste à fournir des ressources physiques et
financières ainsi qu'une orientation et faire preuve d'une implication individuelle active pour soutenir un
management environnemental efficace et communiquer son importance.
Il convient que l'engagement des dirigeants assure que le système de management environnemental
Le système de management environnemental peut être plus efficace et durable s'il est intégré à
l'orientation stratégique de l'organisme et aux processus métier (par exemple gouvernance d'entreprise,
comptabilité, management de la performance, ventes, achats, commercialisation et fabrication).
II convient que la direction d’un organisme détermine et mette à disposition les ressources appropriées,
nécessaires à l’établissement, à la mise en œuvre, à la tenue à jour et à l’amélioration du système de
management environnemental. Il convient que ces ressources soient mises à disposition selon un
calendrier approprié et de manière efficace.
Il convient que la direction communique l'importance d'un management environnemental efficace et d'une
conformité aux exigences du système de management environnemental par une implication directe ou
par une délégation de pouvoir, selon le cas. La communication peut être formelle ou informelle, et peut
prendre différentes formes, y compris visuelle et orale.
Le leadership exige également d'aider les autres rôles managériaux concernés à eux aussi faire preuve
de leadership dans leur propre domaine de responsabilité, en ce qui concerne le système de
management environnemental. Le leadership et l'engagement en faveur du système de management
environnemental peuvent ainsi se répercuter en cascade dans l'ensemble de l'organisme. En faisant
preuve de leadership et d'engagement, la direction est en mesure d'orienter et d'aider les employés de
l'organisme et les autres personnes travaillant pour son compte à atteindre les résultats escomptés du
système de management environnemental de l'organisme.
Une politique environnementale établit pour un organisme ses principes d’action. Il convient que la
politique soit adaptée au contexte dans lequel opère l'organisme (couvert par le périmètre défini du
système de management environnemental), y compris la nature et l'ampleur des impacts
environnementaux résultant de ses activités, produits et services, et tienne compte de :
e) la coordination avec les autres politiques de l’organisme (par exemple en matière de qualité, et de
santé et sécurité au travail) ;
f) les effets réels et potentiels des conditions environnementales externes, y compris les événements,
sur les activités de l'organisme ;
g) son engagement de conformité aux exigences légales et aux autres exigences auxquelles
l’organisme a souscrit ; et
Les organismes sont et devraient être de plus en plus sensibilisés à l'environnement dans lequel ils
opèrent, par exemple par la disponibilité des ressources, la qualité de l'air et de l'eau et les impacts
associés au changement climatique lié à leur organisme. Par conséquent, en s'engageant en faveur de la
protection de l'environnement, y compris la prévention des pollutions, l'organisme contribue à son propre
développement durable et à celui de la société.
Protection de l'environnement
La façon dont un organisme peut protéger l'environnement est liée à ses activités, produits et services et
à son (ses) emplacement(s). Elle peut être entreprise dans toute la chaîne de valeur d'un organisme par
une maîtrise directe, par exemple des mesures pratiques réalisées sur le site, ou indirectement par le
biais de la chaîne d'approvisionnement, de l'utilisation des produits ou de leur élimination.
une amélioration de l'efficacité dans l'utilisation des ressources naturelles telles que l'eau et les
combustibles fossiles. Un exemple consiste à réduire l'utilisation, ou s'engager à réutiliser ou
recycler, les ressources naturelles liées à la production, telles que les métaux. Cela peut limiter les
impacts environnementaux associés à leur extraction, leur enrichissement, leur utilisation et leur
élimination finale ;
la protection de la biodiversité, des habitats et des écosystèmes – par le biais d'une préservation
directe sur le site ou indirectement par des décisions en matière d'approvisionnement, par exemple
acheter des matériaux provenant de sources durables vérifiées ;
l'atténuation du changement climatique – éviter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre, ou
adopter des politiques de neutralité carbone permet de réduire sa contribution au changement
climatique ;
l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau – par évitement, substitution, réduction ou élimination.
La prévention des pollutions peut être intégrée tout au long du cycle de vie d'un produit ou d'un service,
depuis la conception et le développement jusqu'à la fin de vie, en passant par la fabrication, la distribution
et l'usage. De telles stratégies peuvent aider un organisme non seulement à préserver les ressources et
réduire les déchets, mais aussi à réaliser des économies et fournir des produits et services plus
compétitifs. (L'ISO/TR 14062 et l'ISO 14006 fournissent des lignes directrices sur l'intégration des
aspects environnementaux dans la conception et le développement des produits).
La réduction à la source peut souvent être le moyen le plus efficace, en raison de son double avantage
d’éviter la production de déchets et d’émissions et, simultanément, de préserver les ressources. Malgré
cela, la prévention des pollutions par la réduction à la source n’est pas applicable dans certaines
circonstances. Il convient que l’organisme prenne en compte l’utilisation d’une hiérarchisation des
approches pour la prévention des pollutions. Il convient qu’une telle hiérarchie donne la préférence à la
prévention des pollutions à la source. Elle peut être structurée comme suit :
d) valorisation et traitement (valorisation des flux de déchets sur le site ou en dehors du site, traitement
des émissions et rejets des déchets sur le site ou hors du site afin de réduire leurs impacts
environnementaux) ;
e) mécanismes de maîtrise, tels que l’incinération ou le stockage contrôlé, lorsque cela est permis.
Toutefois, il convient que l’organisme n’utilise de telles méthodes qu’après avoir envisagé les autres
options.
c) de la conception des produits en tenant compte des aspects environnementaux et des principes de
développement durable.
Il convient que la direction désigne un (des) représentant(s) ou une (des) fonction(s) disposant d'une
autorité, d'une sensibilisation, d'une compétence et de ressources suffisantes pour
Il convient que l’organisme définisse et communique les responsabilités et autorités des personnes
travaillant sous son contrôle, dont le travail est lié à son système de management environnemental. Il
convient de ne pas percevoir les responsabilités environnementales comme étant confinées aux
fonctions environnementales ; elles peuvent aussi couvrir d’autres champs de l’organisme tels que le
management opérationnel ou d’autres fonctions liées au personnel (telles que la conception, les achats,
l’ingénierie, la qualité, etc.). Il convient que les ressources mises à disposition par la direction permettent
de répondre aux responsabilités attribuées. Lorsqu’une modification intervient dans la structure de
l’organisme, il convient de revoir les responsabilités et autorités attribuées.
6 Planification
6.1 Actions à mettre en œuvre face aux risques liés aux menaces et opportunités
6.1.1 Généralités
La relation existant entre le processus de planification et les autres parties de la norme est illustrée à la
Figure 2. La planification est essentielle pour déterminer et entreprendre les actions requises pour
s'assurer que le système de management environnemental peut produire les résultats escomptés. Il s'agit
d'un processus continu utilisé à la fois pour établir et mettre en œuvre des éléments du système de
management environnemental et pour les tenir à jour et les améliorer, en se basant sur l’évolution des
circonstances ainsi que sur les données d'entrée et de sortie du système de management
environnemental lui-même. Le processus de planification peut aider un organisme à identifier et
concentrer ses ressources sur les secteurs qui sont les plus importants pour la protection de
l'environnement. Il permet aussi de respecter les obligations de conformité et d'autres engagements de la
politique environnementale et d'identifier et atteindre ses objectifs environnementaux. Les informations
générées lors du processus de planification sont des données d'entrée importantes pour la détermination
des opérations devant être maîtrisées. Les informations peuvent également être employées dans
l’établissement et l’amélioration d’autres parties du système de management environnemental, telles que
l'identification des besoins en matière de formation et compétences, de surveillance et de mesure.
Les organismes sont confrontés à différents risques liés aux menaces et opportunités susceptibles
d'influer sur l'obtention des résultats escomptés. L'organisme doit d'abord identifier les aspects
significatifs associés à ses activités, produits et services susceptibles d'interactions avec l'environnement,
et toutes les autres sources significatives de risque lié aux menaces et opportunités pour l'organisme,
compte tenu du contexte de l'organisme.
6.1.2.1 Généralités
Les modifications de l’environnement, qu’elles soient négatives ou bénéfiques, qui résultent totalement
ou partiellement des aspects environnementaux, sont appelées impacts environnementaux. Les impacts
négatifs comprennent, par exemple, la pollution de l’air et l’épuisement des ressources naturelles. Les
impacts bénéfiques peuvent être, par exemple, l’amélioration de la qualité de l’eau ou du sol. La relation
entre aspects environnementaux et impacts associés est une relation de cause à effet. Il convient que
l’organisme ait une bonne compréhension des aspects qui ont ou qui peuvent avoir des impacts
significatifs sur l’environnement, c’est-à-dire les aspects environnementaux significatifs (voir 6.1.2.4).
Puisqu’un organisme peut avoir beaucoup d’aspects environnementaux et d’impacts associés, il convient
qu’il établisse des critères et une méthode pour déterminer ceux qu’il considère significatifs (voir 6.1.2.5).
Il convient de prendre en compte plusieurs facteurs lors de l’établissement de ces critères, tels que les
caractéristiques environnementales, les informations sur les obligations de conformité applicables et les
préoccupations des parties intéressées (internes et externes). Certains de ces critères peuvent être
appliqués directement aux aspects environnementaux d’un organisme et certains à leurs impacts
environnementaux associés.
L’identification des aspects environnementaux significatifs et des impacts associés est nécessaire pour
déterminer les besoins de maîtrise ou d’amélioration, ainsi que pour établir les priorités dans les actions
de management (voir 6.1.2.5) fondées principalement sur les facteurs environnementaux. Il convient que
la politique, les objectifs, la formation, les communications, la maîtrise opérationnelle et les programmes
de surveillance de l'organisme soient avant tout basés sur la connaissance de ses aspects
environnementaux significatifs. Il également possible de prendre en compte des questions telles que les
obligations de conformité applicables, les points de vue des parties intéressées et d'autres sources de
risques liés aux menaces et opportunités pour l'organisme, telles que les conditions environnementales, y
compris les événements. L'identification des aspects environnementaux significatifs est un processus
continu. Il améliore la compréhension des relations d’un organisme avec l’environnement et contribue à
l’amélioration continue de la performance environnementale de l’organisme par le perfectionnement de
son système de management environnemental.
Il n’existe pas d’approche unique pour l’identification des aspects environnementaux et des impacts
environnementaux, ni pour l’évaluation de leur importance, qui convienne à tous les organismes. Les
lignes directrices qui suivent ont donc pour objet d’expliquer les principaux concepts pour la mise en
œuvre ou l'amélioration d'un système de management environnemental. Il convient que chaque
organisme choisisse une approche qui soit appropriée à son domaine d’application, à la nature et à
l'échelle de ses impacts environnementaux et qui réponde à ses besoins en termes de détail, de
complexité, de temps, de coût et de disponibilité de données fiables. L’utilisation d’une (de) procédure(s)
pour mettre en pratique l’approche choisie peut aider à obtenir des résultats cohérents.
La totalité des activités, produits et services ont des impacts sur l’environnement qui peuvent se produire
à n'importe laquelle ou toutes les étapes du cycle de vie de ces activités, produits ou services, c’est-à-
dire de l’acquisition et la distribution des matières premières à l’utilisation et l’élimination. Il convient qu'un
organisme appréhende ses activités, produits et services afin de pouvoir identifier les aspects et impacts
associés qui se situent dans le périmètre de son système de management environnemental. Il peut être
utile de regrouper ses activités, produits et services pour faciliter l'identification et l'évaluation des aspects
et impacts environnementaux associés. Un groupe ou une catégorie peut être basé(e) sur des
caractéristiques communes, telles qu'unités organisationnelles, localisations géographiques et
organigrammes d'opérations.
Lorsqu'il identifie ses aspects environnementaux dans le cadre de son système de management
environnemental, il convient que l'organisme adopte une perspective de cycle de vie et prenne en compte
les aspects associés à ses activités, produits et service, passés, en cours et prévus. Dans tous les cas, il
convient que l’organisme prenne en compte les conditions de fonctionnement normales et anormales, y
compris la mise en marche, l'arrêt et l’entretien, ainsi que les situations d’urgence et les accidents.
En plus des aspects environnementaux que l’organisme a les moyens de maîtriser directement, il
convient qu’il prenne également en compte les aspects sur lesquels il a les moyens d’avoir une influence,
c’est-à-dire ceux relatifs aux produits et services utilisés par l’organisme et ceux relatifs aux produits et
services que l’organisme fournit. Lorsqu'il évalue sa capacité à influencer les aspects environnementaux,
il convient qu’un organisme tienne compte des exigences légales ou des accords contractuels, de ses
politiques, des problèmes locaux ou régionaux et de ses obligations et responsabilités vis-à-vis des
parties intéressées. Il convient que l'organisme tienne également compte des conséquences pour sa
propre performance environnementale, par exemple, de l'achat de produits contenant des substances
dangereuses, d'activités réalisées par des fournisseurs ou des sous-traitants, de la conception des
produits et services, des matériaux, biens ou services fournis et utilisés, et du transport, de l'utilisation, de
la réutilisation ou du recyclage des produits mis sur le marché.
Pour identifier et avoir une bonne compréhension de ses aspects environnementaux, il convient qu’un
organisme rassemble des données quantitatives et/ou qualitatives sur les caractéristiques de ses
activités, produits et services, telles que les matériaux ou l’énergie entrants et sortants, les processus et
la technologie utilisés, les équipements et leur localisation, et les modes de transport. En outre, il peut
être utile de rassembler des informations sur
a) la relation de cause à effet entre les éléments des activités, produits et services et les altérations
possibles ou réelles de l’environnement,
c) les aspects environnementaux possibles identifiés dans les règlements et les autorisations
administratives, dans d’autres normes ou par des associations professionnelles, des institutions
universitaires, etc.
La participation de personnes ayant une bonne connaissance des activités, produits et services de
l’organisme facilite le processus d’identification des aspects environnementaux. Bien qu’il n’y ait pas
qu’une seule approche pour identifier les aspects environnementaux, l’approche choisie peut prendre en
compte
l’utilisation des matières premières et des ressources naturelles (par exemple utilisation du sol, de
l’eau),
l’utilisation de l’énergie,
Il convient donc de prendre en compte les aspects découlant des activités, produits et services de
l’organisme, notamment
la conception et le développement,
l’emballage et le transport,
NOTE Pour de plus amples informations, se reporter à l'ISO/TR 14062 pour des lignes directrices sur
l'intégration des aspects environnementaux dans la conception des produits et l'ISO 14006 sur l'éco-conception.
La compréhension des impacts environnementaux d'un organisme liés aux aspects environnementaux
identifiés est nécessaire pour déterminer leur caractère significatif, notamment ceux qui peuvent conduire
à des situations potentielles d'urgence. Beaucoup d’approches sont disponibles. Il convient que
l’organisme en choisisse une qui convienne à ses besoins.
Les informations directement disponibles sur les types d’impacts environnementaux associés aux
aspects environnementaux d’un organisme peuvent être considérées comme suffisantes par certains
organismes. D’autres organismes peuvent choisir d’employer des diagrammes ou des schémas reliant
les causes aux effets, afin d’illustrer les masses entrantes et sortantes et les bilans
massiques/énergétiques, ou d’autres approches, telles que les études d’impacts environnementaux ou
les analyses de cycle de vie.
NOTE Pour de plus amples informations, se reporter à l’ISO 14040, l’ISO 14041, l’ISO 14042 et l’ISO 14043
pour des lignes directrices sur les analyses du cycle de vie.
NOTE Les aspects environnementaux associés à des impacts bénéfiques potentiels peuvent offrir à l'organisme
des opportunités d'améliorer les conditions environnementales. Les aspects environnementaux associés à des
impacts négatifs peuvent constituer pour l'organisme une menace qui peut nuire à sa capacité de satisfaire aux
engagements de sa politique.
le(s) secteur(s) de l’environnement qui peu(ven)t être altéré(s), tel que l’air, l’eau, le sol, la flore, la
faune, le patrimoine culturel, etc.,
les caractéristiques géographiques qui peuvent influer sur l’impact environnemental, telles que les
conditions climatiques locales, la hauteur de la nappe phréatique, le type de sol, etc., et
a) des documents d’information générale, tels que brochures, catalogues et rapports annuels,
b) des manuels d'exploitation, des diagrammes de procédés ou des plans de production et qualité,
c) des rapports d’audits, d’évaluations et de revues précédents, tels que la revue environnementale
initiale ou l’analyse du cycle de vie,
d) des informations provenant d’autres systèmes de management, tels que qualité ou hygiène et
sécurité au travail,
e) des rapports contenant des données techniques, des études ou analyses publiées, ou des listes de
substances toxiques,
g) des codes de bonne pratique, des politiques, des lignes directrices et des programmes nationaux et
internationaux,
i) des spécifications de produits, des données de développement de produit, des fiches de données de
sécurité (FDS) relatives aux matériaux ou aux produits chimiques, ou des données sur le bilan
énergétique et sur le bilan matière,
m) les points de vue, demandes ou accords passés avec les parties intéressées, et
Le caractère significatif est un concept relatif se rapportant au contexte. Ce qui est significatif pour un
organisme ne l'est pas nécessairement pour un autre. L’évaluation du caractère significatif peut impliquer
à la fois une analyse technique et un jugement tels que déterminés par l’organisme. L’utilisation de
critères peut aider l’organisme à établir, parmi ses aspects environnementaux et ses impacts associés,
ceux qu’il considère comme significatifs. L’établissement et la mise en œuvre de tels critères peuvent
permettre d’assurer la cohérence et la reproductibilité de l’évaluation du caractère significatif.
Lors de l'établissement de critères pour déterminer le caractère significatif, il convient qu'un organisme
prenne en compte des critères environnementaux tels que le degré, la sévérité et la durée de l’impact ou
le type, la taille et la fréquence d’un aspect environnemental.
Les critères pour déterminer le caractère significatif peuvent être appliqués aux aspects
environnementaux de l’organisme ou à leurs impacts associés. Les critères environnementaux peuvent
s’appliquer à la fois aux aspects environnementaux et aux impacts environnementaux, mais dans la
plupart des cas, ils s’appliquent aux impacts environnementaux. Lors de l'application de ces critères, un
organisme peut définir des niveaux (ou des valeurs) d'importance associée à chaque critère. Par
exemple, les critères peuvent être basés sur une combinaison de probabilité d'occurrence
(probabilité/fréquence) et de ses conséquences (sévérité/intensité). Certains types d’échelle ou de
hiérarchie peuvent être utiles pour la pondération, par exemple quantitativement en termes de données
chiffrées, ou qualitativement en termes de niveaux tels qu’élevé, moyen, faible ou négligeable.
Un organisme peut juger utile d’évaluer le caractère significatif d’un aspect environnemental et des
impacts associés en combinant les résultats de différents critères. Il convient que l’organisme décide
quels sont les aspects environnementaux significatifs, par exemple en utilisant des valeurs seuil.
Pour faciliter la planification, il convient que l’organisme tienne à jour les informations adéquates sur les
aspects environnementaux identifiés et sur ceux considérés comme significatifs, y compris ceux pouvant
apparaître dans des situations potentielles d'urgence. Il convient que l'organisme utilise ces informations
pour comprendre les besoins de maîtrise opérationnelle et déterminer les moyens correspondants, y
compris ceux nécessaires pour atténuer ou répondre aux situations d'urgence réelles. Il convient
d’intégrer les informations sur les impacts identifiés partout où cela est approprié. Il convient que ces
informations soient passées en revue et mises à jour périodiquement, et lorsque les circonstances
changent, il convient de s’assurer qu’elles sont à jour. À cette fin, il peut être utile de tenir à jour ces
informations sous forme de liste, de registre, de base de données ou sous d’autres formes.
NOTE La détermination des aspects environnementaux significatifs n’exige pas une étude d’impacts
environnementaux.
6.1.3.1 Généralités
Les obligations de conformité peuvent aboutir à des menaces et opportunités pour l'organisme. II
convient que l’organisme établisse, mette en œuvre et tienne à jour des procédures visant à identifier et à
avoir accès aux obligations de conformité qui sont applicables aux aspects environnementaux de ses
activités, produits et services. Le but de ces procédures est de permettre à l’organisme d’avoir
connaissance des différentes exigences et de déterminer comment elles s’appliquent aux aspects
environnementaux de ses activités, produits et services. Il convient que l’organisme s’assure que les
informations appropriées concernant ces obligations de conformité soient communiquées à toutes les
personnes travaillant sous le contrôle de l'organisme, telles que les sous-traitants ou les fournisseurs,
dont les responsabilités sont liées à ces exigences ou dont les actions peuvent affecter la conformité de
l’organisme à ces exigences.
L'organisme peut accéder à une ou plusieurs sources d'information pour identifier les exigences légales
relatives à ses aspects environnementaux. De telles sources comprennent les institutions
gouvernementales, les agences de régulation, les associations d’industriels ou les associations
professionnelles, les bases de données et les publications commerciales, ainsi que les services et les
consultants professionnels. Il convient que le processus permette à l'organisme d'anticiper et de se
préparer à des modifications ou à de nouvelles exigences, afin qu'il puisse maintenir sa conformité. Il
convient également que l'organisme prenne en compte la façon dont les développements (nouveaux ou
prévus) et les activités, produits et services (nouveaux ou modifiés) peuvent influer sur son état de
conformité.
L'organisme doit également déterminer dans quelle mesure les autres obligations de conformité qu'il a
adoptées, provenant d'autres parties intéressées (telles qu'identifiées en 4.2), se rapportent aux aspects
environnementaux de l'organisme. Il convient que le processus permette à l'organisme de prendre en
compte et de se préparer aux besoins et attentes, nouveaux ou modifiés, de ces parties, de manière à
pouvoir entreprendre, le cas échéant, une action préparatoire pour maintenir la conformité. Il convient
également que l'organisme prenne en compte la façon dont les développements (nouveaux ou prévus) et
les activités, produits et services (nouveaux ou modifiés) peuvent influer sur ses parties intéressées et
leurs besoins et attentes pertinents.
Il convient que l'organisme tienne à jour des informations documentées concernant ses obligations de
conformité, ces informations pouvant se présenter sous forme d'un registre ou d'une liste. Cela peut aider
à maintenir la sensibilisation et la transparence en ce qui concerne les exigences applicables. Il convient
que ce registre soit revu périodiquement pour s'assurer qu'il reste à jour. Il convient que ce registre ou
cette liste comprenne
la façon dont l'obligation se rapporte aux aspects de l'organisme et/ou aux exigences pertinentes des
parties intéressées.
Il convient que l'organisme s'assure que les personnes travaillant sous son contrôle sont conscientes de
l'importance de respecter les obligations de conformité. Ces personnes peuvent comprendre les
employés, les sous-traitants et les fournisseurs, par exemple lorsque l'organisme fait appel à un
fournisseur pour obtenir des sous-composants ou des matériaux conformes à ces obligations.
Le respect des obligations de conformité applicables est un engagement central d'un système de
management environnemental. Il convient que cet engagement ressorte dans le processus de
planification et soit mis en œuvre dans l'ensemble du système de management environnemental. Il
convient que la direction examine périodiquement l’adéquation du système de management
environnemental pour s’assurer de son efficacité, y compris pour les composantes liées à la conformité.
Pour faciliter la lecture, les principales composantes liées à la conformité du système de management
environnemental sont résumées dans la liste suivante. Il convient qu’un organisme établisse, mette en
œuvre et tienne à jour les processus et fournisse les ressources nécessaires pour :
a) établir une politique qui comprenne un engagement de satisfaire aux obligations de conformité
applicables (voir 5.2),
c) établir les objectifs qui tiennent compte du besoin de conformité (voir 6.1.5),
des programmes qui identifient les rôles, les responsabilités, les procédures, les moyens et le
calendrier pour atteindre les objectifs liés à la conformité (voir 6.1.5), et
des contrôles opérationnels (y compris les procédures lorsque cela est nécessaire) pour
répondre à l’engagement de conformité et au besoin de conformité par rapport aux objectifs
(voir 8.1),
e) s'assurer que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de l'organisme connaissent les
procédures qui leur sont applicables et les conséquences liées au non-respect des obligations de
conformité applicables (voir 7.3),
f) s'assurer que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de l'organisme ont les compétences
nécessaires en ce qui concerne les obligations de conformité applicables, liées aux procédures qui
leur sont applicables, et l'importance de satisfaire aux obligations de conformité applicables, sur la
base d'une formation initiale ou professionnelle et/ou d'une expérience appropriées (voir 7.2),
h) identifier les cas de non-conformité réglementaire ou autre (ainsi que les cas de non-conformité
réglementaire ou autre potentiellement prévisible) et prendre rapidement les mesures pour identifier,
mettre en œuvre et assurer le suivi des actions correctives (voir 10.1),
i) tenir à jour et conserver les informations documentées relatives au respect des obligations de
conformité applicables (voir 9.1.2),
j) traiter les thèmes liés à la conformité lors de la conduite périodique d’audits du système de
management environnemental (voir 9.2), et
k) tenir compte des changements des obligations de conformité applicables lors de la revue de
direction (voir 9.3). L'engagement de conformité reflète l'attente qu'un organisme utilise une
approche systématique pour atteindre et maintenir le respect des obligations de conformité
applicables.
3) d'autres questions devant être traitées car elles sont susceptibles d'influer sur la viabilité de
l'organisme, c'est-à-dire sa capacité à obtenir les résultats escomptés du système de
management environnemental, prévenir ou réduire les effets indésirables ou appliquer avec
succès une démarche d'amélioration continue.
Les menaces et opportunités liées à d'autres enjeux ayant une influence sur le système de management
environnemental peuvent comprendre les conditions environnementales externes, y compris les
événements, ou des ressources humaines ou financières inadéquates pour développer et mettre en
œuvre le système de management environnemental.
L'organisme choisit la méthode de détermination des risques liés aux menaces et opportunités.
L'approche choisie peut comprendre un processus qualitatif très simple ou une évaluation quantitative
complète, selon le contexte dans lequel opère l'organisme (par exemple taille de l'organisme, secteur
technologique et niveau de maturité du système de management environnemental). L'approche peut être
appliquée successivement à toutes les sources de menaces et opportunités ou peut impliquer des
évaluations séparées de chacune d'elles, menées en parallèle. La première étape du processus consiste
à appréhender le contexte dans lequel opère l'organisme, y compris les enjeux susceptibles d'influer sur
les résultats escomptés du système de management environnemental (4.1) et les besoins et attentes des
parties intéressées, en incluant ceux que l'organisme adopte en tant qu'obligations de conformité (4.2).
Ces éléments constituent les données d'entrée lors de la détermination des aspects significatifs de
l'organisme (6.1.2) et de l'identification de la façon dont les obligations de conformité (6.1.3) s'appliquent
à l'organisme.
Approche en série (voir diagramme de la Figure 3) : l'organisme peut déterminer ses aspects
environnementaux significatifs, ses obligations de conformité et tous les autres enjeux liés à l'organisme
et à son système de management environnemental, puis évaluer les risques associés aux trois sources
de menaces et d'opportunités.
Les résultats de cette détermination constituent des données d'entrée pour les actions de planification
(6.1.5), pour l'établissement des objectifs environnementaux (6.2) et pour la maîtrise des opérations
concernées afin de prévenir tout impact environnemental négatif et autres effets indésirables (8.1).
Les résultats peuvent aussi avoir des implications dans d'autres domaines du système de management
environnemental, par exemple la détermination des besoins en compétences et des communications
relatives au système de management environnemental, la détermination des besoins en surveillance et
mesure, l'établissement du programme d'audits internes et l'élaboration de procédures de réponse aux
situations d'urgence.
Des menaces et opportunités peuvent affecter l'organisme et sa capacité à obtenir les résultats
escomptés du système de management environnemental. Les menaces affectant l'organisme peuvent
être dues, par exemple :
a) à des aspects environnementaux significatifs, comme par exemple lorsqu'un incident de pollution
ternit la réputation de l'organisme,
b) au non-respect d'obligations de conformité, qui peut entraîner des amendes, des coûts pour l'action
corrective et la perte potentielle de l'acceptation sociale des activités de l'organisme,
d) à des points de vue de parties intéressées sur la performance environnementale d'un organisme
susceptibles de mobiliser une forte opposition, et
e) à des aspects environnementaux, par exemple un très faible déversement qui contamine faiblement
le sol ou les eaux souterraines et qui n'est donc pas considéré comme significatif du point de vue
environnemental, peut néanmoins constituer un risque lié aux menaces et opportunités pour
l'organisme en altérant son image d'entreprise respectueuse de l'environnement.
c) la collaboration avec les parties intéressées pour désamorcer toute opposition à une méthode
proposée d'élimination des déchets.
Figure 3 — Approche en série – Actions pour traiter les risques et les opportunités
Figure 4 — Approche en parallèle – Actions pour traiter les risques et les opportunités
Le présent paragraphe a pour objectif d'encourager les organismes à réfléchir et planifier les actions
visant à traiter les aspects environnementaux significatifs, les obligations de conformité et les menaces et
opportunités susceptibles d'affecter l'organisme et son système de management environnemental, en
utilisant une combinaison d'approches/méthodes, et à déterminer leur efficacité.
Les organismes peuvent adopter diverses méthodes et techniques pour réaliser cette évaluation, allant
de techniques statistiques à des comparaisons de résultats de surveillance et de mesure avec des
niveaux de performance attendus. Certaines exigences légales peuvent spécifier la nécessité d'une
validation ou d'une vérification de la capacité de performance et de la performance réelle de certains
contrôles. Dans certains cas, les organismes choisissent d'évaluer l'efficacité des approches/méthodes
en dehors du système de management environnemental. Ceci peut être effectué, par exemple, par le
biais des systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail ou par des processus
d'ingénierie. Lorsque ces approches/méthodes sont menées en dehors du système de management
environnemental, il convient qu'elles soient référencées dans le système de management
environnemental.
Dans le processus de planification, un organisme établit des objectifs afin de répondre aux engagements
annoncés dans la politique environnementale et d’atteindre d’autres buts de l’organisme. Le processus
d’établissement et de revue des objectifs, ainsi que celui pour mettre en œuvre les programmes pour
atteindre ces objectifs, fournissent une base systématique pour permettre à l’organisme d’améliorer sa
performance environnementale dans certains domaines, tout en maintenant son niveau de performance
environnementale dans d’autres domaines. Des objectifs peuvent être fixés tant pour les performances
managériales que pour les performances opérationnelles.
Lors de l’établissement des objectifs, il convient qu’un organisme prenne en compte différentes données
d'entrée, y compris :
ses aspects environnementaux significatifs (et les informations qui ont permis de les déterminer),
les menaces et opportunités liées à d'autres enjeux susceptibles d'influer sur le système de
management environnemental et qui doivent être traitées,
Il convient que les objectifs soient établis par la direction de l’organisme, ainsi qu’aux autres niveaux et
fonctions où sont conduites les activités importantes, pour satisfaire aux engagements de la politique
environnementale et aux buts généraux de l’organisme. Il convient que les objectifs soient cohérents
avec la politique environnementale et les engagements en faveur de la protection de l'environnement, y
compris la prévention de la pollution, du respect des obligations de conformité applicables et de
l'amélioration continue.
Un objectif environnemental peut être exprimé directement par un niveau spécifique de performance ou
peut être exprimé de manière générale et être plus détaillé par une ou plusieurs cibles, c'est-à-dire une
exigence de performance détaillée qui doit être satisfaite pour atteindre un objectif environnemental.
Lorsque des cibles sont définies, il convient qu'elles soient mesurables. Un calendrier spécifique peut
être nécessaire pour atteindre les cibles. Ce calendrier est alors fourni dans le programme.
Il convient de considérer les objectifs environnementaux qu’un organisme a établis comme faisant partie
des objectifs généraux de management. Une telle intégration peut accroître la valeur non seulement du
système de management environnemental, mais aussi des autres systèmes de management concernés
par l’intégration.
Des objectifs peuvent être applicables à l’organisme dans son ensemble ou peuvent être spécifiques à un
site ou à des activités particulières. Par exemple, une usine peut avoir un objectif général de réduction de
sa consommation énergétique, objectif qui peut être atteint par des économies d’énergie dans un service
particulier. Cependant, dans d’autres situations, l’ensemble de l’organisme peut être mis à contribution
pour répondre aux objectifs généraux de l’organisme. Il est aussi possible que différentes parties d’un
organisme, poursuivant un même objectif général, soient amenées à mettre en œuvre des actions
différentes pour atteindre les objectifs de leur service.
Il convient que l’organisme identifie les contributions de ses différents niveaux et fonctions dans l’atteinte
des objectifs, et s’assure que ses membres individuels soit conscients de leurs responsabilités.
Il convient qu’une partie du processus de planification comprenne l’élaboration d’un programme pour
atteindre les objectifs environnementaux de l'organisme. Il convient que le programme traite des rôles,
des responsabilités, des processus, des ressources, du calendrier, des priorités et des actions permettant
d’atteindre les objectifs environnementaux. Ces actions peuvent avoir trait à des processus spécifiques, à
des projets, à des produits, à des services, à des sites ou à des installations particulières dans un site.
Les organismes peuvent intégrer ces programmes pour l’atteinte des objectifs environnementaux à
d’autres programmes dans le cadre du processus de planification stratégique. Les programmes pour
atteindre des objectifs aident un organisme à améliorer sa performance environnementale. Il convient
qu’ils soient dynamiques. Lorsque des changements interviennent dans les processus, les activités, les
services et les produits relevant du périmètre du système de management environnemental, il convient
que les objectifs et les programmes associés soient révisés si nécessaire.
Pour atteindre ses objectifs, un organisme peut trouver utile de suivre un processus : pour chaque
engagement de sa politique, identifier chaque objectif correspondant à cet engagement, établir un ou
plusieurs programmes pour atteindre chaque objectif et identifier des indicateurs spécifiques de
performance et des actions permettant de mettre en œuvre chaque programme. Il convient ensuite de
redéfinir les objectifs spécifiques pour s’assurer que les indicateurs de performance et les actions
peuvent bien les concerner. Ce processus peut être répété le cas échéant, par exemple lorsque la
politique est modifiée ou après une revue de direction.
Les indicateurs de performance environnementale d'un organisme sont un outil important pour le suivi de
l’amélioration continue.
NOTE Voir l’ISO 14031 et l’ISO/TR 14032 pour des recommandations plus détaillées sur le choix et sur
l’utilisation des indicateurs de performance environnementale.
Le Tableau A.2 donne des exemples d'objectifs, de cibles et d'indicateurs pour des activités
sélectionnées.
Les progrès dans la réalisation d’un objectif peuvent généralement être mesurés en utilisant des
indicateurs de performance environnementale, tels que
les quantités de polluants spécifiques émis, par exemple NOx, SOx, CO, COV, Pb, CFC,
7 Support
7.1 Ressources
Lors de l’identification des ressources nécessaires, il convient qu'un organisme prenne en compte
l'infrastructure,
la formation,
la technologie, et
Il convient que les ressources soient mises à disposition selon un calendrier approprié et de manière
efficace.
Il convient que l’allocation des ressources prenne en compte les besoins actuels et futurs de l’organisme.
Lors de l’allocation des ressources, un organisme peut suivre les avantages ainsi que les coûts
d'investissement et d'exploitation de ses activités environnementales ou de ses activités associées à
l’environnement. Cela peut couvrir des questions telles que le coût de l'équipement de surveillance de la
pollution (investissement) et du temps pris par le personnel pour rendre le système de management
environnemental efficace (exploitation). Il convient de revoir périodiquement les ressources et leur
allocation et, lors de la revue de direction, de s’assurer de leur adéquation. Lors de l’évaluation de cette
adéquation des ressources, il convient de tenir compte des modifications prévues et/ou des nouveaux
projets ou des nouvelles activités.
Les ressources et la structure organisationnelle d’organismes de petite taille peuvent limiter la mise en
œuvre du système de management environnemental. Afin de surmonter ces limites, un organisme peut
envisager des stratégies de coopération. Les options peuvent comprendre :
des organismes clients et fournisseurs plus grands, pour partager savoir et technologie,
des organismes de normalisation, des associations, des chambres de commerce, pour la formation
et les programmes de sensibilisation, et
Les connaissances sont une ressource importante pour établir ou améliorer le système de management
environnemental. Pour répondre aux défis futurs, il convient que l'organisme prenne en compte sa base
de connaissances actuelle et détermine comment il peut acquérir ou accéder aux connaissances
supplémentaires nécessaires.
7.2 Compétences
Pour ces personnes, les exigences en matière de compétences ne se limitent pas aux personnes
réalisant un travail ayant ou pouvant avoir des impacts significatifs sur l'environnement, mais aussi aux
personnes qui gèrent une fonction ou assument un rôle qui est critique pour l'obtention des résultats
escomptés du système de management environnemental. Les conseils pratiques ci-après ne sont pas
destinés à fournir une liste exhaustive des compétences requises pour la mise en œuvre d'un système de
management environnemental, mais à fournir des exemples pour aider un organisme à déterminer ses
besoins en matière de compétences.
Un grand nombre d'organismes n'ont pas accès à l'ensemble de ces compétences et font souvent appel
à des prestataires de services compétents pour s'assurer de la performance environnementale et de
l'obtention des résultats escomptés du système de management environnemental.
Tableau 3 (2 sur 2)
Article Exigence de l'article Besoins en compétences
Connaissance et compréhension de l'utilisation d'indicateurs pour
mesurer la performance environnementale.
Connaissance et compréhension de la nécessité de satisfaire aux
obligations de conformité de l'organisme.
Capacité d'appliquer des indicateurs pour la surveillance et la
mesure de la performance environnementale.
Capacité d'analyser et d'agir sur les résultats de performance
9 Évaluation des performances
environnementale et les obligations de conformité de l'organisme.
Connaissance et compréhension du développement de
programmes d'audit pour déterminer l'efficacité du système de
management environnemental de l'organisme.
Capacité de gérer les programmes d'audit pour s'assurer que le
résultat escompté de son système de management
environnemental est atteint (voir l'ISO 19011, notamment A.3).
Il convient que l'organisme identifie les compétences nécessaires pour obtenir le résultat escompté du
système de management environnemental et traiter les écarts. Les informations documentées peuvent
être utiles pour s'assurer que les besoins en compétences identifiés sont traités, suivre les progrès dans
le traitement des écarts et permettre la communication d'informations pertinentes aux parties intéressées.
NOTE Voir 9.2 pour des lignes directrices sur la compétence des auditeurs.
Les compétences peuvent être acquises par le biais d'une formation. Il convient que le(s) processus de
formation d'un organisme comprenne(nt)
la mise au point et le développement d’un plan ou programme de formation destiné à répondre aux
besoins définis,
la prestation de formation,
Un organisme peut évaluer l'efficacité de la formation pour s'assurer que le résultat escompté de la
formation est atteint.
7.3 Sensibilisation
Il convient que la direction s'assure que les personnes travaillant sous son contrôle sont :
encouragées à :
reconnaître l'importance d'atteindre les objectifs environnementaux pour lesquels elles sont
responsables.
Il convient que la direction s'assure également que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de
l'organisme sont conscientes :
des aspects environnementaux significatifs réels ou potentiels et des impacts associés liés à leurs
activités, et
des conséquences des écarts par rapport aux exigences applicables du système de management
environnemental, y compris les obligations de conformité de l'organisme.
Les exemples de méthodes de sensibilisation peuvent comprendre la communication interne, les signaux
visuels et bannières, les campagnes, la formation initiale ou professionnelle et l'encadrement.
7.4 Communication
7.4.1 Généralités
Il convient que la communication des informations environnementales soit basée sur, et cohérente avec,
les informations générées au sein du système de management environnemental et avec l'évaluation
interne de la performance environnementale de l'organisme (voir 9.1).
Il convient que la communication d'informations environnementales soit en cohérence avec les principes
suivants :
réactivité et clarté.
NOTE De plus amples informations sur la communication environnementale sont données dans l'ISO 14063.
Lorsque l'organisme détermine comment il souhaite communiquer, il convient qu'il tienne compte des
différentes méthodes de communication pouvant encourager la compréhension et l’acceptation des
efforts de management environnemental de l’organisme et promouvoir le dialogue avec les parties
intéressées. Ces méthodes de communication comprennent, par exemple, les discussions informelles,
les journées portes ouvertes, les groupes dédiés, le dialogue avec la collectivité locale, l’implication dans
les événements locaux, les sites Web et les messages électroniques, les communiqués de presse, la
publicité et les lettres d’information périodiques, les rapports annuels (ou d’autres périodicités) et un
numéro vert.
Il convient que les organismes conservent des informations documentées de leurs communications, le
cas échéant, afin de :
retracer l'historique des communications avec des parties intéressées spécifiques, des enquêtes ou
des préoccupations,
comprendre la nature des divers engagements des parties intéressées au fil du temps, et
Certaines communications n'ont pas à être documentées si cela n'a aucun intérêt pour le système de
management environnemental. Il s'agit, par exemple, des communications informelles et des médias
sociaux.
Il convient qu’un organisme prenne en compte sa nature et sa taille, ses aspects environnementaux
significatifs et la nature et les besoins et attentes des parties intéressées, lors de l’établissement de son
(ses) processus de communication.
Les étapes suivantes du processus peuvent être prises en compte par l’organisme :
rassembler les informations, ou réaliser des enquêtes y compris auprès des parties intéressées
(4.2) ;
La communication entre et au sein des différents niveaux et fonctions de l’organisme est essentielle pour
l’efficacité du système de management environnemental. Par exemple, la communication est importante
pour résoudre les problèmes, pour coordonner les activités, pour assurer le suivi des plans d’action et
pour le développement futur du système de management environnemental. La fourniture d'informations
appropriées à ceux qui travaillent sous le contrôle de l'organisme contribue à les motiver et à leur faire
accepter les efforts de l’organisme pour améliorer sa performance environnementale. Cela peut aider les
employés à assumer leurs responsabilités et l’organisme à atteindre ses objectifs environnementaux. Il
convient que l'organisme ait un processus permettant la communication à tous les niveaux de
l'organisme. Des commentaires et des suggestions peuvent ainsi être faits en vue d'améliorer le système
de management environnemental et/ou la performance environnementale de l'organisme. Il est souvent
important de fournir des informations aux prestataires externes, tels que les sous-traitants et les
fournisseurs. Il convient que les résultats de la surveillance du système de management
environnemental, des audits et de la revue de direction soient communiqués aux personnes appropriées
au sein de l’organisme.
La communication avec les parties intéressées externes peut être un vecteur important et efficace pour le
management environnemental. Il convient qu’un organisme prenne en compte le coût potentiel et les
avantages des différentes approches lors du développement d’un plan de communication, adapté à
chaque circonstance particulière. Il convient également que l’organisme considère s’il communique ou
non en externe avec les parties intéressées sur ses aspects environnementaux, y compris ceux relatifs à
la distribution, à l'utilisation et à l'élimination des produits dans le cadre de sa chaîne de production.
NOTE Pour de plus amples informations sur la documentation relative aux produits, voir la série ISO 14020.
Il convient qu’un organisme établisse, mette en œuvre et tienne à jour au moins des procédures pour
recevoir, documenter et répondre aux demandes pertinentes des parties externes. Un organisme peut
également trouver utile de documenter sa procédure pour la communication externe.
Pour les cas de situations d’urgence ou d’accidents pouvant affecter ou concerner des parties
intéressées externes, il convient que l’organisme dispose d’un processus de communication avec ces
parties.
NOTE Voir aussi 8.3 en ce qui concerne la préparation et la réponse aux situations d'urgence.
7.5.1 Généralités
Il convient que l'organisme développe et tienne à jour des informations documentées adaptées pour
s'assurer que son système de management environnemental fonctionne efficacement, est compris par
les personnes travaillant sous le contrôle de l'organisme et les autres parties intéressées, et que les
processus associés au système de management environnemental sont exécutés comme prévu. Il
convient que les organismes développent et tiennent à jour des informations documentées adaptées. Le
but de ces informations documentées est de fournir les informations nécessaires aux employés et aux
autres parties intéressées, de façon appropriée. II convient que les informations documentées, basées
sur le système d’information existant et contribuant à son amélioration, soient rassemblées et tenues à
jour de façon à refléter la culture et les besoins d’un organisme.
Il convient que les informations documentées sous forme de procédures, de plans et de programmes, par
exemple, soient tenues à jour de façon appropriée afin de s'assurer de la cohérence, de la mise à jour et
de la répétabilité des résultats. Il convient de conserver une preuve des résultats (enregistrements) afin
de démontrer la mise en œuvre effective des exigences.
La portée de la documentation peut varier d’un organisme à l'autre, mais il convient au moins de décrire
le système de management environnemental. Un organisme peut choisir de documenter son système de
management sous la forme d’un manuel, lequel constitue une vue d’ensemble ou un résumé du système
et peut fournir des orientations pour les informations documentées associées. Il n’est pas nécessaire que
la structure d’un tel manuel suive la structure de l’ISO 14001 ou d’une autre norme (voir Conseils
pratiques – Informations documentées ci-après).
Pour le management efficace de ses principales activités (c’est-à-dire celles liées à ses aspects
environnementaux significatifs identifiés), il convient qu’un organisme planifie un processus ou une façon
spécifique de réaliser les activités. Ce processus peut être défini par une procédure qui peut être
documentée, et peut décrire de manière suffisamment détaillée la façon dont le processus est géré.
Lorsqu’un organisme décide de ne pas documenter une procédure, il est nécessaire d’informer les
employés concernés, selon le cas, par une communication ou une formation concernant les exigences à
satisfaire. Les informations documentées qui fournissent des informations sur les résultats obtenus ou
des preuves des activités réalisées (enregistrement) font partie intégrante de la documentation de
l’organisme, mais sont généralement gérés par des processus de management différents.
Les informations documentées peuvent être gérées sur différents supports (papier, électronique, photos,
affiches). Il convient que ces supports soient utiles, lisibles, facilement compréhensibles et accessibles à
ceux qui ont besoin des informations contenues.
Lorsque les processus du système de management environnemental sont alignés avec ceux d’autres
systèmes de management, un organisme peut combiner les informations environnementales
documentées pertinentes avec les informations documentées de ces autres systèmes de management.
e) des procédures,
g) des organigrammes,
Quand il met en place et met à jour ses informations documentées, il convient que l'organisme s'assure
que les éléments suivants sont appropriés :
format (par exemple langue, version logicielle, graphiques) et support (par exemple papier,
électronique) ;
les informations peuvent être identifiées par le biais du nom de l’organisme approprié, du
département, de la fonction, de l’activité ou de la personne à contacter,
les informations conservées par l'organisme sont régulièrement passées en revue, révisées si
nécessaire et approuvées par le personnel autorisé avant leur publication,
les versions actuelles des informations documentées pertinentes sont disponibles en tout point où
des opérations essentielles au fonctionnement efficace du système sont effectuées, y compris les
documents nécessaires pour s'assurer que les exigences sont satisfaites, et
NOTE Lorsque la disponibilité des informations documentées n'est pas réalisable, des actions conformes aux
pratiques prescrites peuvent être considérées comme adéquates.
les informations obsolètes sont rapidement retirées de tous les points de diffusion et d’utilisation.
Dans certaines circonstances, par exemple pour des raisons légales et/ou de conservation des
connaissances, ces informations documentées obsolètes peuvent être conservées comme preuves
des résultats obtenus.
le développement d’un format approprié unique qui comprend les titres, les numéros, les dates, les
révisions, l’historique et l’autorité chargée de la révision,
Il convient que l'organisme s'assure que ses opérations et les processus associés sont exécutés de façon
maîtrisée pour répondre aux engagements de sa politique environnementale, atteindre ses objectifs
environnementaux et gérer ses aspects environnementaux significatifs et les risques liés aux menaces et
opportunités. Pour planifier une maîtrise opérationnelle efficace et efficiente, il convient que l’organisme
identifie où et dans quel but des moyens de maîtrise sont nécessaires. Il convient qu’il établisse les types
et les niveaux de maîtrise qui répondent à ses besoins. Il convient de tenir à jour et d’évaluer
périodiquement les moyens de maîtrise opérationnelle choisis pour s’assurer qu’ils sont toujours
efficaces.
Lors de la détermination des moyens de maîtrise ou des modifications devant être apportées aux moyens
de maîtrise existants, il convient de prendre en compte l'élimination ou la réduction du risque lié aux
impacts environnementaux négatifs ou à d'autres types de menaces selon la hiérarchie suivante :
remplacement, par exemple remplacement d'une peinture à base de solvant par une peinture à base
d'eau ;
contrôles d'ingénierie, par exemple contrôles des émissions, technique de réduction des émissions,
etc. ;
contrôles administratifs, par exemple procédures, contrôles visuels, instructions de travail, FDS, etc.
Pour éviter les écarts par rapport à la politique environnementale, aux objectifs environnementaux et aux
obligations de conformité applicables, des informations documentées peuvent être élaborées, selon le
cas, pour expliquer par exemple
les qualifications nécessaires du personnel concerné (y compris toute qualité d'exécution requise) ;
les variables essentielles devant être maintenues dans des limites données (telles que temporelles,
physiques, biologiques) ;
éviter ou minimiser les risques liés aux menaces pour l'environnement ou l'organisme, et
Sur la base du périmètre de son système de management environnemental, il convient que l'organisme
détermine les moyens de maîtrise opérationnelle (voir 6.1 et 6.2) pour son cycle de développement de
produit et ses opérations, y compris celles liées aux fonctions telles que la recherche et le
développement, la conception, les ventes, le marketing, les achats et le « facilities management ».
NOTE 1 La conception peut désigner le développement d'un nouveau produit, alors que des produits existants
peuvent faire l'objet d'une nouvelle conception ou d'une amélioration.
NOTE 2 Pour de plus amples informations sur l'approche cycle de vie pendant le processus de conception, voir
l'ISO 14006 et l'ISO/TR 14062.
NOTE 3 Pour de plus amples informations sur les informations relatives au produit, voir la série ISO 14020.
Il convient que le type et l'étendue de la maîtrise ou de l'influence pendant le cycle de vie du produit
soient définis dans le système de management environnemental.
Il convient qu'un organisme considère également la façon dont les fournisseurs externes et les processus
externalisés peuvent affecter sa capacité à gérer ses aspects environnementaux et satisfaire à ses
obligations de conformité. Il convient que l’organisme établisse la maîtrise opérationnelle nécessaire, telle
que les procédures documentées, les contrats ou les accords avec les fournisseurs ou les instructions
pour l'utilisateur final, et qu’il les communique à ses sous-traitants, fournisseurs et utilisateurs de façon
appropriée. Un processus externalisé peut faire l'objet d'une maîtrise ou d'une influence et correspond à
un processus dans lequel :
b) la fonction ou le processus est nécessaire pour que le système de management produise le résultat
escompté ;
d) l'organisme et le prestataire externe ont une relation intégrale, par exemple lorsque le processus est
perçu par les parties intéressées comme étant exécuté par l'organisme.
La maîtrise opérationnelle est une façon spécifiée de gérer les activités et peut prendre différentes
formes, telles que des procédures, des instructions de travail, des contrôles physiques, l’intervention de
personnel compétent ou toute combinaison de ces différentes formes. Le choix d’une méthode de
maîtrise spécifique dépend de nombreux facteurs, tels que le savoir-faire et l’expérience des personnes
en charge de l’opération et la complexité et l’importance environnementale de l’opération elle-même. Un
organisme peut choisir de planifier et d'établir des processus pour accroître sa capacité à mettre en
œuvre la maîtrise de façon cohérente (voir 6.2.2).
c) l’établissement de processus, en fonction des besoins, définissant la façon dont les opérations
identifiées doivent être planifiées, conduites et contrôlées ;
e) l'application d'options techniques, telles que des systèmes automatisés, des matériaux, des
équipements et des logiciels.
La maîtrise opérationnelle peut également comprendre des dispositions pour assurer la mesure, la
surveillance et l'évaluation des critères opérationnels et pour déterminer si ces derniers ont été
respectés.
Une fois la maîtrise opérationnelle établie, il convient que l’organisme surveille son application continue et
son efficacité et qu'il planifie et entreprenne toute action nécessaire.
Lors de la planification d'une réponse à une situation d'urgence, il convient de prendre en compte l'impact
environnemental initial qui peut en résulter ainsi que tout impact secondaire pouvant résulter de la
réponse à l'impact environnemental initial. Par exemple, lors de la réponse à un incendie, il convient de
prendre en compte la possibilité de ruissellement d'une eau d'extinction contaminée.
Lors de la planification de la préparation aux situations d'urgence, il convient de prendre en compte les
conséquences potentielles des conditions anormales d’exploitation et des situations d'urgence ainsi que
les mesures d'atténuation correspondantes.
Lors de l'identification des situations d'urgence potentielles, il convient de porter une attention particulière
aux conditions de mise en marche et d'arrêt et aux conditions d'urgence raisonnablement prévisibles
pouvant en résulter.
Cela peut englober différents types de situations, par exemple de faibles déversements de produits
chimiques ou une défaillance de l'équipement de réduction des émissions, et situations
environnementales graves mettant en danger les humains et l'environnement dans une large mesure. Il
convient que l'organisme soit préparé à chaque type de situation d'urgence raisonnablement prévisible.
Les urgences environnementales comprennent celles qui découlent des conditions environnementales
externes, y compris les événements, par exemple une inondation, ou d'actes réalisés par d'autres
organismes, tels que des rejets dans le sol ou l'eau se combinant à ceux d'un autre organisme opérant
sur le même site.
Chaque organisme est responsable d’établir une (des) procédure(s) de préparation et de réponse aux
situations d’urgence, répondant à ses besoins spécifiques. Lors de l’établissement de ces procédures,
l’organisme peut prendre en compte
9.1.1 Généralités
II convient que l’organisme ait une approche systématique et utilise un personnel compétent pour la
surveillance, la mesure, l'analyse et l'évaluation de sa performance environnementale, sur une base
régulière. Cela devrait permettre à l'organisme d'établir des rapports et de communiquer de façon précise
sur sa performance environnementale.
La surveillance se rapporte généralement à des processus au cours desquels des observations sont
effectuées au fil du temps, sans nécessairement utiliser une instrumentation. La mesure se rapporte
généralement à des processus au cours desquels une instrumentation est habituellement utilisée pour
déterminer des propriétés qualitatives ou quantitatives. Par conséquent, la mesure peut nécessiter des
contrôles supplémentaires pour s'assurer du maintien de la fiabilité d'une telle instrumentation (par
exemple étalonnage), le cas échéant.
Il convient qu'un organisme détermine ce qu'il est nécessaire de surveiller et mesurer, où et quand il
convient d'effectuer la surveillance et la mesure ainsi que les méthodes à utiliser. Afin de concentrer ses
ressources sur les mesures les plus importantes, il convient que l’organisme identifie les indicateurs clés
associés à ses impacts environnementaux significatifs qui peuvent être surveillés et mesurés et qui
peuvent fournir les informations les plus utiles. De tels indicateurs peuvent comprendre des paramètres
physiques tels que des températures, des pressions, le pH, l'utilisation de matériaux, l'efficacité
énergétique, le choix de l'emballage et le transport.
le suivi des progrès du respect des engagements de la politique, de l’atteinte des objectifs et de
l’amélioration continue,
la collecte de données sur les émissions et les rejets pour satisfaire aux obligations de conformité
applicables,
NOTE 1 Voir l’ISO 14031 pour des lignes directrices supplémentaires sur la performance environnementale.
NOTE 2 Voir l'ISO/TR 14033 pour des lignes directrices et des exemples de traitement des informations
environnementales quantitatives.
Il convient que la surveillance et la mesure soient effectuées dans des conditions contrôlées, avec des
processus appropriés pour assurer la validité des résultats, tels que :
des étalons de mesure pouvant être reliés à des étalons de mesure internationaux ou nationaux,
Des procédures écrites pour réaliser la surveillance et les mesures peuvent contribuer à apporter de la
cohérence dans le mesurage et à améliorer la fiabilité des données produites.
Il convient que les organismes envisagent, le cas échéant, de faire appel à des laboratoires dont les
techniques d'essai ont été soit agrées par un organisme national d'accréditation soit approuvées par les
autorités de réglementation. Lorsque l'accréditation ou l'approbation n'est pas possible ou disponible,
l'organisme peut envisager des essais aléatoires en double pour vérifier l'exactitude des résultats.
Il convient que les résultats de la surveillance et de la mesure soient analysés et utilisés pour identifier les
non-conformités, l'état de conformité, les tendances en matière de performance et les axes d'amélioration
continue. L’analyse de ces données peut inclure la prise en compte de la qualité, de la validité, de
l’adéquation et de l’exhaustivité des données, éléments nécessaires à la fiabilité des informations. Des
outils statistiques peuvent être utilisés afin d’accroître la fiabilité des décisions quant à déterminer si un
objectif donné a été atteint ou non. Ces outils peuvent inclure, suivant le cas, des techniques graphiques,
des indexations, des agrégations ou des pondérations. Lorsque les exigences de performance ne sont
pas satisfaites, il convient d'entreprendre rapidement une action corrective pour corriger l'écart.
Il convient que l'organisme évalue sa conformité en surveillant, mesurant, analysant et passant en revue
sa performance par rapport à ses obligations de conformité (telles que déterminées en 4.2 et 6.1.3). Ce
processus permet à l'organisme de démontrer son engagement à respecter ses obligations de conformité
et à atténuer les actions en justice ou les actions de ses parties intéressées.
Toutes les obligations de conformité doivent être évaluées périodiquement bien que la fréquence et le
calendrier de chacune d'elles puissent différer selon :
les variations attendues de la performance d'un processus ou d'une activité ; par exemple, la
performance d'une station d'épuration des eaux usées peut varier en fonction du volume d'eaux
usées reçu.
Il convient que l'évaluation de la conformité soit un processus itératif qui utilise les données de sortie des
autres domaines du système de management environnemental pour déterminer l'état de conformité de
l'organisme, par exemple :
le périmètre et la fréquence des audits internes (9.2) peuvent prendre en compte les obligations de
conformité et peuvent être analysés et contribuer à l'évaluation de la conformité ;
la détermination des aspects environnementaux significatifs (6.1.4) et des risques liés aux menaces
et opportunités (6.1.4), la planification des actions (6.1.5) et des objectifs environnementaux (6.2.1),
et le développement de processus de sensibilisation (7.3), de communication externe (7.4.3) et de
planification et maîtrise opérationnelles (8.1), peuvent prendre en compte les obligations de
conformité. L'efficacité de ces mesures peut fournir des preuves de conformité ;
la surveillance, la mesure, l'analyse et l'évaluation (9.1) peuvent être établies en tenant compte des
obligations de conformité, et les résultats peuvent être utilisés pour évaluer la conformité.
L'organisme peut choisir de passer en revue les rapports et les communications fournis par des parties
intéressées (par exemple rapports d'inspection réglementaire de site ou audits client) ou de communiquer
spécifiquement avec les parties intéressées sur leurs obligations de conformité.
Lorsqu'une incapacité réelle ou potentielle à respecter une obligation de conformité est identifiée, il
convient que l'organisme entreprenne une action. La procédure de non-conformité et d'actions
correctives de l'organisme (comme exigé en 10.1) peut être utilisée pour traiter de telles non-conformités.
Le cas échéant, l'organisme peut communiquer ou rendre compte de non-conformités à la partie
intéressée concernée par cette obligation de conformité (7.4).
Pour évaluer la conformité, il convient que l'organisme acquière une connaissance et une compréhension
de son état de conformité. Il convient que la direction se tienne continuellement informée de l'état de
conformité de l'organisme et examine le respect par l'organisme de ses obligations de conformité lors de
la revue de direction (9.1). Il convient que la fréquence d'évaluation de la conformité soit appropriée pour
maintenir une connaissance et une compréhension de son état de respect de ses obligations de
conformité. Il convient que l'évaluation de la conformité soit effectuée en temps utile par rapport à la
revue de direction.
Il convient que l'organisme conserve des informations documentées comme preuves de l'évaluation de la
conformité. Celles-ci peuvent comprendre :
II convient de réaliser, à des intervalles planifiés, des audits internes du système de management
environnemental de l'organisme afin de déterminer et fournir des informations permettant à la direction de
déterminer si le système est conforme aux dispositions prévues et s’il a été correctement mis en œuvre
et tenu à jour. Ces audits peuvent aussi être réalisés pour identifier les opportunités d’amélioration du
système de management environnemental de l’organisme.
Il convient que l’organisme établisse un programme d’audit pour permettre la planification et la conduite
des audits et pour identifier les besoins d’audits pour répondre aux objectifs du programme. Il convient
que le programme et la fréquence d'audit soient basés sur la nature des opérations de l’organisme, en
termes d’aspects environnementaux et d’impacts potentiels, de risques liés aux menaces et opportunités,
de résultats d’audits précédents et d’autres facteurs pertinents. Un programme d'audit peut comporter un
ou plusieurs audits par an.
Il n’est pas nécessaire que chaque audit interne couvre l’intégralité du système, dès lors que le
programme d’audit assure que toutes les unités organisationnelles et fonctionnelles, les éléments du
système et l’intégralité du périmètre du système de management environnemental sont audités
périodiquement.
Il convient que les audits soient planifiés et conduits par une équipe d'audit objective et impartiale, aidée
par un (des) expert(s) technique(s), lorsque cela est approprié, choisi(s) parmi les membres du personnel
de l’organisme ou parmi des personnes extérieures. Il convient que les compétences collectives de
l'équipe soient suffisantes pour satisfaire aux objectifs et au périmètre d’un audit particulier et crédibilise
la fiabilité des résultats.
Les résultats d’un audit interne d’un système de management environnemental peuvent être fournis sous
forme de rapport et peuvent être utilisés pour corriger ou prévenir des non-conformités spécifiques, pour
servir de base de vérification des données pour d'autres programmes, ou pour répondre à un ou à
plusieurs objectifs du programme d’audit, et pour fournir des données d’entrée pour la revue de direction.
NOTE Voir l’ISO 19011 pour des lignes directrices pour l’audit d'un système de management environnemental.
Il convient que la direction de l’organisme conduise, à des intervalles qu’elle a déterminés, une revue de
son système de management environnemental pour évaluer la pertinence, l’adéquation et l’efficacité de
son système. Il convient que cette revue couvre les aspects environnementaux des activités, produits et
services inclus dans le périmètre du système de management environnemental. Les intervalles planifiés
pour la revue de direction peuvent être coordonnés avec le cycle de planification et de budgétisation de
l'organisme et la revue par la direction de la performance globale de l'entreprise.
les résultats des audits internes et des évaluations du respect des obligations de conformité,
les informations venant des parties intéressées externes, y compris les plaintes ;
le contexte de l'organisme,
les résultats de l'évaluation des aspects environnementaux significatifs et des risques liés aux
menaces et opportunités à partir des nouveaux développements ou des développements
planifiés,
les actions liées aux modifications possibles de la politique environnementale, des objectifs
environnementaux et d'autres éléments du système de management environnemental, et
les actions liées à la stratégie commerciale de l'organisme et aux autres processus métier.
Les informations documentées conservées comme preuves des conclusions de la revue de direction
peuvent comprendre des copies des ordres du jour des réunions, la liste des participants, les supports de
présentation ou communiqués, et les décisions de la direction enregistrées sous forme de note pour les
dossiers, les rapports, les comptes rendus ou le système de traçabilité.
Chaque organisme peut décider lui-même qui participera à la revue de direction. En général, cela
comprend les responsables environnement (qui compilent et présentent les informations), les
responsables des principales unités (dont les opérations comportent des aspects environnementaux
significatifs ou qui sont responsables d’éléments essentiels du système de management
environnemental, tels que les compétences, les informations documentées, etc.) et les directeurs (qui
évaluent la performance du système de management environnemental, identifient les priorités
d’amélioration, fournissent les ressources et s’assurent que le suivi est effectif).
10 Amélioration
Pour qu’un système de management environnemental soit continuellement efficace, il convient qu’un
organisme dispose d'une méthode systématique pour identifier une non-conformité, prendre des mesures
immédiates, analyser les causes de la non-conformité et mettre en œuvre une action corrective, de
préférence pour prévenir les problèmes avant qu’ils n’arrivent. Une non-conformité est la non-satisfaction
d’une exigence. Une exigence peut être définie par rapport au système de management ou en termes de
performance environnementale. De telles situations (non-conformité) peuvent arriver lorsqu’une partie du
système ne fonctionne pas comme il le devrait ou que les exigences de performance environnementale
ne sont pas respectées.
performance du système :
performance environnementale :
les critères opérationnels (par exemple les limites autorisées) ne sont pas remplis.
Le processus d’audit interne décrit en 9.2 est l’une des façons d’identifier régulièrement les non-
conformités. Il convient que l’identification des non-conformités fasse aussi partie des responsabilités de
routine confiées au personnel le plus proche des opérations en cause, qui note les problèmes réels ou
potentiels.
Une fois qu’une non-conformité est identifiée, il convient d’en rechercher la cause afin que l’action
corrective puisse cibler la partie appropriée du système. Lors de l’élaboration d’un plan pour traiter une
non-conformité, il convient que l’organisme considère les mesures à prendre pour traiter le problème (ou
y remédier), les changements nécessaires pour corriger la situation (pour restaurer un fonctionnement
normal), et ce qu’il convient de faire pour éviter que le problème ne se répète (pour en éliminer la cause).
Il convient que le caractère et le délai de réalisation de telles actions soient adaptés à la nature et au
degré de la non-conformité et de l’impact environnemental.
Lorsqu’un problème potentiel est identifié mais que la non-conformité n’est pas avérée, il convient de
mener une action pour prévenir les problèmes avant qu'ils ne se produisent. Les problèmes potentiels
peuvent être identifiés grâce à des méthodes telles que l’extrapolation d’une action corrective liée à des
non-conformités réelles à d’autres secteurs dans lesquels des activités similaires sont réalisées, l’analyse
des tendances ou les études de dangers, et il convient qu'ils soient traités dans le paragraphe 6.1.
Il convient que la direction s’assure que les actions correctives et toute action menée pour prévenir les
problèmes avant qu'ils ne se produisent, ont été mises en œuvre et qu’il y a un examen et un suivi
systématiques pour s’assurer de leur efficacité.
L’élaboration de procédures pour traiter les non-conformités réelles et potentielles et pour mener les
actions correctives et les actions mises en œuvre pour prévenir les problèmes avant qu'ils ne se
produisent, contribue à la cohérence du processus. Il convient que de telles procédures définissent les
responsabilités, les autorités et les étapes à suivre lors de la planification et de la conduite des actions
correctives et des actions mises en œuvre pour prévenir les problèmes avant qu'ils ne se produisent.
Lorsque les actions menées se traduisent par des modifications du système de management
environnemental, il convient que le processus s'assure que tous les besoins associés en informations
documentées et en compétences sont mis à jour et approuvés et que les changements sont
communiqués à toutes les personnes devant en être informées.
L’amélioration continue est une composante essentielle d’un système de management environnemental
efficace.
L’identification des déficiences du système de management environnemental fournit aussi des axes
significatifs d’amélioration. Afin de réaliser de telles améliorations, il convient que l’organisme ne se
contente pas de connaître l’existence de ses déficiences mais comprenne pourquoi elles existent. Pour
cela, il est possible d'analyser la (les) cause(s) profonde(s) des déficiences du système de management
environnemental.
une analyse comparative par rapport aux bonnes pratiques dans les autres organismes,
le point de vue des parties intéressées, y compris celui des employés, des clients et des
fournisseurs.
l’établissement d’un processus pour évaluer les nouveaux matériaux et pour promouvoir l’utilisation
de matériaux moins nuisibles,
l’amélioration de la formation des employés sur les matériaux et leur manipulation, afin de réduire la
production de déchets,
l’introduction de processus de traitement des eaux usées pour permettre la réutilisation de l’eau,
la mise en œuvre de changements des réglages par défaut des équipements de reproduction
permettant une impression recto-verso dans un service de reprographie,
la redéfinition des itinéraires de livraison afin de réduire la consommation d’énergie fossile par les
sociétés de transports,
l’établissement d'objectifs pour mettre en place des combustibles de substitution dans les chaudières
et réduire les émissions de particules,
Annexe A
(informative)
Exemples d'activités, produits et services et les aspects et impacts environnementaux, risques et opportunités, et
actions qui leur sont associés
Tableau A.1 — Exemples d'activités, produits et services et aspects et impacts environnementaux, risques et opportunités, et actions qui leur sont associés
(1 sur 5)
Activité/produit/service Aspects Impacts réels et potentiels Risques et opportunités Action prévue
Activité : fonctionnement d’une chaudière au fioul
Fonctionnement de la chaudière Consommation de fioul Épuisement des ressources naturelles Risques Le service financier demande de
non renouvelables - Fioul non disponible surveiller les prix des combustibles, de
- Augmentation du prix du pétrole comparer les scénarios futurs en termes
de coûts et de réaliser une analyse
Opportunités coût/bénéfice.
- Remplacer la source de chaleur de la Définir un objectif pour remplacer la
chaudière par l'énergie solaire source de chaleur de la chaudière par
- Réduire les coûts d’exploitation l'énergie solaire.
Émissions de dioxyde de soufre, d'oxyde Impacts respiratoires sur les résidents Risques Mettre en place une maîtrise
nitreux et de CO2 (c'est-à-dire de gaz à voisins - Incapacité de respecter les obligations opérationnelle pour s'assurer que les
effet de serre) Impacts des pluies acides sur les eaux légales obligations de conformité sont
de surface - Amende éventuelle respectées.
Réchauffement global et changement - Publicité négative Définir un objectif pour installer un
climatique équipement approprié de réduction des
Opportunités émissions.
- Réduire les émissions - installer une
unité de désulfuration des gaz de
combustion
Rejets d’eau chaude Modifications de la qualité de l’eau (par Opportunités Fixer un objectif pour installer un
exemple température). - Recycler l'eau chaude système d'eau recyclée.
- Réduire les coûts d’exploitation
Tableau A.2 — Exemples d’activités, produits et services et leurs aspects, objectifs, cibles, programmes, indicateurs environnementaux, maîtrise opérationnelle,
et surveillance et mesure associés (1 sur 2)
Aspects Objectifs Cibles Programmes Indicateurs Maîtrise opérationnelle Surveillance et mesure
Activité : Exploitation de chaudières au fioul (fonctionnement de la chaudière)
Consommation de fioul Réduire la consommation Réduction de la Installation de brûleurs plus Étapes intermédiaires du Procédures pour Évaluation trimestrielle des
de ressources non consommation de fioul efficaces. projet. l’installation des brûleurs progrès par rapport au
renouvelables (basée sur la consommation Consommation de fioul par modifiés. projet.
courante de l’année) de heure de fonctionnement de Procédures pour Suivi mensuel des ratios de
20 % en 1 an. la chaudière. documenter et enregistrer la consommation de fioul.
consommation de fioul.
Rejets d’eau chaude Minimiser les impacts Réduire la température Réorganiser l’installation et Température moyenne des Procédures Surveillance continue de la
négatifs sur la qualité du moyenne des rejets en eau concevoir les opérations rejets d’eau. d’échantillonnage et température des rejets.
bassin versant en raison de de 5 °C d’ici 2008. pour extraire et réutiliser la Paramètres de qualité de d’analyse de la qualité de Surveillance trimestrielle de
l’élévation de température chaleur des eaux usées l’eau du bassin versant. l’eau. la qualité de l’eau du bassin
des effluents (c’est-à-dire, cogénération). Plan d'échantillonnage des versant.
Nombre et diversité des
poissons/espèces animales poissons/de la faune.
dans le bassin versant. Procédures opérationnelles
pour la cogénération.
Contrôles d’ingénierie.
Produit : climatiseur (utilisation de l'appareil par le consommateur et fin de vie – élimination)
Utilisation d’électricité Encourager le Réduire la température de Éduquer le consommateur Accroître l’intérêt du Conception de produit à Enquête auprès des
consommateur à utiliser fonctionnement de 5 % par sur l’impact d'une consommateur pour la partir de matériaux ayant utilisateurs.
moins d’énergie rapport à la température de consommation excessive consommation d'énergie. une meilleure efficacité.
fonctionnement de l’année d’énergie par la distribution Accroître l’intérêt du Utilisation de l’énergie
passée d'ici la fin de l’année de documents d'information consommateur pour de électrique.
en cours. sur l'efficacité énergétique nouveaux produits ayant Prise en compte des
avec le produit (c’est-à-dire une plus grande efficacité demandes d’efficacité
réalisation d'économies, énergétique. énergétique par les clients
réduction des impacts
lors de la conception de
environnementaux).
nouveaux produits.
Production de déchets Réduire la production de Atteindre une réduction de Reconcevoir l’emballage du Quantité de matériau Procédures de contrôle de Surveillance trimestrielle de
solides déchets solides d’emballage 5% de matériau produit (département d’emballage par unité. la conception. la quantité de matériau
des consommateurs par la d’emballage pour la gamme ingénierie, 6 mois). Réduction en % de d’emballage utilisé (les
Procédures d’emballage du
réduction de la quantité de de produits actuelle d’ici matériau d’emballage utilisé achats moins les rebuts).
Mettre en œuvre les pour la gamme de produits. produit.
matériaux d'emballage 2018. changements dans la Unités de produits expédiés
utilisés Réduction estimée du
production (6 mois). volume de déchets solides dans la gamme de produits.
Faire un test avant de par appareil unitaire chez le
passer à plein régime de consommateur.
production.
Bibliographie
[1] ISO 14001:2004, Systèmes de management environnemental — Exigences et lignes directrices pour
son utilisation
[2] ISO 14001 Cor. ISO 1:2009, Systèmes de management environnemental — Exigences et lignes
directrices pour son utilisation
[3] ISO 14004: 2004, Systèmes de management environnemental — Lignes directrices générales
concernant les principes, les systèmes et les techniques de mise en œuvre
[5] ISO 14044, Management environnemental — Analyse du cycle de vie — Exigences et lignes
directrices
[7] ISO 19011, Lignes directrices pour l'audit des systèmes de management
[10] Directives ISO/IEC, Partie 1 et Supplément ISO consolidé — Procédures spécifiques à l'ISO,
ème
3 édition, Annexe SL
Annexe ZA
(informative)
Par accord entre l’ISO et le CEN, la présente annexe du CEN est incluse dans le DIS et le FDIS, mais ne
figurera pas dans la norme ISO publiée.
La présente Norme internationale a été élaborée dans le cadre d’un mandat donné au CEN par la
Commission européenne et l’Association Européenne de Libre Échange afin d'offrir un moyen de se
conformer aux exigences essentielles de la Directive Nouvelle approche 2008/765/CE.
Une fois la présente norme citée au Journal officiel de l’Union européenne au titre de ladite Directive et
dès sa reprise en norme nationale dans au moins un Etat membre, la conformité aux articles normatifs de
cette norme confère, dans les limites du domaine d’application de la norme, présomption de conformité
aux exigences essentielles applicables de ladite Directive et de la réglementation AELE associée.
ICS: 13.020.10
Contents Page
Foreword ............................................................................................................................................................. v
Introduction........................................................................................................................................................ vi
1 Scope ...................................................................................................................................................... 1
2 Normative references............................................................................................................................ 1
3 Terms and definitions ........................................................................................................................... 1
4 Context of the organization .................................................................................................................. 6
4.1 Understanding the organization and its context................................................................................ 6
4.2 Understanding the needs and expectations of interested parties ................................................. 10
4.2.1 General ................................................................................................................................................. 10
4.2.2 Determining interested parties .......................................................................................................... 10
4.2.3 Determining needs and expectations of interested parties ............................................................ 10
4.2.4 Determining compliance obligations ................................................................................................ 11
4.2.5 Use and application of the needs and expectations of interested parties .................................... 11
4.3 Determining the scope of the environmental management system .............................................. 11
4.4 Environmental management system................................................................................................. 12
4.4.1 General ................................................................................................................................................. 12
4.4.2 Establishing, implementing, maintaining and continually improving an environmental
management system ........................................................................................................................... 14
4.4.3 Integrating the environmental management system into business processes............................ 14
5 Leadership ........................................................................................................................................... 15
5.1 Leadership and commitment ............................................................................................................. 15
5.2 Environmental policy .......................................................................................................................... 16
5.3 Organizational roles, responsibilities and authorities .................................................................... 18
6 Planning ............................................................................................................................................... 19
6.1 Actions to address risk associated with threats and opportunities .............................................. 19
6.1.1 General ................................................................................................................................................. 19
6.1.2 Significant environmental aspects .................................................................................................... 20
6.1.3 Compliance obligations ...................................................................................................................... 24
6.1.4 Risk associated with threats and opportunities .............................................................................. 26
6.1.5 Planning to take action ....................................................................................................................... 30
6.2 Environmental objectives and planning to achieve them ............................................................... 30
6.2.1 Environmental objectives ................................................................................................................... 30
6.2.2 Planning actions to achieve environmental objectives .................................................................. 30
7 Support ................................................................................................................................................. 33
7.1 Resources ............................................................................................................................................ 33
7.2 Competence ......................................................................................................................................... 33
7.3 Awareness............................................................................................................................................ 35
7.4 Communication ................................................................................................................................... 36
7.4.1 General ................................................................................................................................................. 36
7.4.2 Internal communication ...................................................................................................................... 37
7.4.3 External communication..................................................................................................................... 37
7.5 Documented information .................................................................................................................... 38
7.5.1 General ................................................................................................................................................. 38
7.5.2 Creating and updating ........................................................................................................................ 39
7.5.3 Control of documented information .................................................................................................. 39
8 Operation.............................................................................................................................................. 40
8.1 Operational planning and control ...................................................................................................... 40
8.1.1 General guidance: Operational control............................................................................................. 40
Foreword
ISO (the International Organization for Standardization) is a worldwide federation of national standards
bodies (ISO member bodies). The work of preparing International Standards is normally carried out
through ISO technical committees. Each member body interested in a subject for which a technical
committee has been established has the right to be represented on that committee. International
organizations, governmental and non-governmental, in liaison with ISO, also take part in the work. ISO
collaborates closely with the International Electrotechnical Commission (IEC) on all matters of
electrotechnical standardization.
International Standards are drafted in accordance with the rules given in the ISO/IEC Directives, Part 2.
The main task of technical committees is to prepare International Standards. Draft International
Standards adopted by the technical committees are circulated to the member bodies for voting.
Publication as an International Standard requires approval by at least 75 % of the member bodies casting
a vote.
Attention is drawn to the possibility that some of the elements of this document may be the subject of
patent rights. ISO shall not be held responsible for identifying any or all such patent rights.
ISO 14004 was prepared by Technical Committee ISO/TC 207, Environmental management,
Subcommittee SC 1, Environmental management system.
This third edition will cancel and replace the second edition (ISO 14004:2004), which has been technically
revised.
1 Introduction
2 Every organization, whether public or private, large or small, in developed or emerging economies, has
3 an impact on the environment and is affected by the environment in return. The organization's impact can
4 come from consuming resources or pollution and the effect on the organization from issues such as
5 climate change. These impacts are leading to a growing understanding that the profitability and prosperity
6 of human development is contingent on preserving and conserving our natural capital, the resources
7 upon which all human productivity depends.
8 Societal expectations are driving the need for improved management of the resources necessary to
9 support human development through greater efficiency, transparency and accountability for all
10 organizations. Motivation for improving environmental performance can start for any organization, large or
11 small, with the belief and commitment of the owners, the board or the management team. Motivations can
12 be the realization of cost savings, the need to meet existing or increasingly stringent legislation,
13 addressing customer requirements, or management's commitment to protect the environment by
14 preventing pollution and loss of natural capital. These motivations are reinforced by the realization of
15 growing pressures on the environment from extreme weather, over-consumption of resources, and the
16 challenges created by degradation of ecosystems and the loss of biodiversity.
17 The aim of this voluntary International Standard is to provide organizations with guidance for a common
18 framework to establish, implement, maintain or improve a system to support better environmental
19 management. This should contribute to the long-term viability of the organization and to the overall goal of
20 sustainable development in balance with its social and economic elements. The framework of a robust,
21 credible and reliable environmental management system can include:
22 understanding the needs and expectations of interested parties, as they relate to the environmental
23 performance of the organization;
25 establishing the need for top management to take a leading role in improving environmental
26 performance;
27 identifying aspects of its activities, products and services that can result in significant environmental
28 impacts;
29 identifying the environmental conditions, including events, that can affect the organization (i.e.
30 whether the effect is local, regional or global, short or long-term);
31 considering the risk associated with threats and opportunities in relation to the organization's
32 significant environmental aspects and related compliance obligations;
36 evaluating environmental performance and taking actions, as necessary, for its improvement.
37 The outcomes of a formal approach to environmental management can provide top management with
38 qualitative and quantitative data that promotes informed business decisions that build long-term success
39 and create options for contributing to sustainable development. The opportunities include:
41 controlling or influencing the way products and services are designed, manufactured, distributed,
42 consumed and disposed;
43 leveraging a life cycle perspective that can prevent environmental burdens from being transferred
44 elsewhere within the cycle;
45 achieving financial and operational benefits that can result from implementing environmentally sound
46 alternatives that strengthen the organization's market position; and
48 The success of the organization depends on commitment from all levels and functions, led by top
49 management.
50 In addition to enhanced environmental performance, the potential benefits associated with an effective
51 environmental management system include
59 facilitating the attainment of permits and authorizations and meeting their requirements,
60 promoting environmental awareness among suppliers, contractors and all persons working for or on
61 behalf of the organization, and
63 Examples and approaches are presented throughout this International Standard for illustrative purposes.
64 They are not intended to represent the only possibilities, nor are they necessarily suitable for every
65 organization. In designing and implementing or improving an environmental management system,
66 organizations should select approaches that are appropriate to their own circumstances. Practical help
67 boxes are intended to provide additional information to support the text contained within the standard.
70 1 Scope
71 This International Standard provides guidance on the establishment, implementation, maintenance and
72 improvement of an environmental management system with the potential to integrate it into the core
73 business process.
74 NOTE While the system is not intended to manage occupational health and safety issues, they can be included
75 when an organization seeks to implement an integrated environmental and occupational health and safety
76 management system.
77 The guidelines in this International Standard are applicable to any organization, regardless of its size,
78 type, location or level of maturity.
79 While the guidelines in this International Standard are consistent with the ISO 14001 environmental
80 management system model, they are not intended to provide interpretations of the requirements of ISO
81 14001.
82 2 Normative references
83 There are no normative references. This clause is included to maintain clause numbering alignment with
84 other ISO management system standards.
87 3.1
88 organization
89 person or group of people that has its own functions with responsibilities, authorities and relationships to
90 achieve its objectives (3.16)
91 Note 1 to entry: The concept of organization includes, but is not limited to sole-trader, company, corporation, firm,
92 enterprise, authority, partnership, charity or institution, or part or combination thereof, whether incorporated or not,
93 public or private.
94 3.2
95 top management
96 person or group of people who directs and controls an organization (3.1) at the highest level
97 Note 1 to entry: Top management has the power to delegate authority and provide resources within the
98 organization.
99 Note 2 to entry: If the scope of the management system (3.3) covers only part of an organization, then top
100 management refers to those who direct and control that part of the organization.
101 3.3
102 management system
103 set of interrelated or interacting elements of an organization (3.1) to establish policies and objectives
104 (3.16) and processes (3.26) to achieve those objectives
105 Note 1 to entry: A management system can address a single discipline or several disciplines (e.g. quality,
106 environment, occupational health and safety).
107 Note 2 to entry: The system elements include the organization's structure, roles and responsibilities, planning and
108 operation, performance evaluation and improvement.
109 Note 3 to entry: The scope of a management system may include the whole of the organization, specific and
110 identified functions of the organization, specific and identified sections of the organization, or one or more functions
111 across a group of organizations.
112 3.4
113 environmental management system
114 part of the management system (3.3) used to manage environmental aspects (3.9), conform to
115 compliance obligations (3.22), and address risk (3.18) associated with threats and opportunities
116 3.5
117 interested party
118 person or organization (3.1) that can affect, be affected by, or perceive itself to be affected by a decision
119 or activity
120 Note 1 to entry: Interested parties can include person(s) and groups concerned with or affected by the
121 environmental performance (3.13) of an organization.
122 Note 2 to entry: To "perceive itself to be affected" means the perception has been made known to the
123 organization.
124 Note 3 to entry: Interested parties can include customers, communities, suppliers, regulators, non-governmental
125 organizations, investors, employees.
126 3.6
127 environmental policy
128 intentions and direction of an organization (3.1) as formally expressed by its top management (3.2)
129 related to environmental performance (3.13)
130 3.7
131 documented information
132 information required to be controlled and maintained by an organization (3.1) and the medium on which it
133 is contained
134 Note 1 to entry: Documented information can be in any format and media, and from any source.
136 the environmental management system (3.4), including related processes (3.26);
137 information created in order for the organization to operate (may also be referred to as documentation);
139 3.8
140 environment
141 surroundings in which an organization (3.1) operates including air, water, land, natural resources, flora,
142 fauna, humans and their interrelations
143 Note 1 to entry: Surroundings in this context can extend from within an organization to the local, regional and
144 global system.
145 Note 2 to entry: Surroundings may be described in terms of biodiversity, ecosystems, climate or other
146 characteristics.
147 3.9
148 environmental aspect
149 element of an organization's (3.1) activities or products or services that interacts or can interact with the
150 environment (3.8)
151 Note 1 to entry: An environmental aspect can cause (an) environmental impact(s) (3.10). A significant
152 environmental aspect is one that has or can have a significant environmental impact.
153 Note 2 to entry: Significant environmental aspects are determined by the organization applying one or more
154 criteria.
155 3.10
156 environmental impact
157 change to the environment (3.8), whether adverse or beneficial, wholly or partially resulting from an
158 organization's (3.1) environmental aspects (3.9)
159 3.11
160 environmental condition
161 state or characteristic of the environment (3.8) as determined at a certain point of time
162 3.12
163 performance
164 measurable result
165 Note 1 to entry: Performance can relate either to quantitative or qualitative findings.
166 Note 2 to entry: Performance can relate to the management of activities, processes (3.26), products (including
167 services), systems or organizations (3.1).
168 3.13
169 environmental performance
170 performance (3.12) related to the management of environmental aspects (3.9)
171 Note 1 to entry: In the context of environmental management systems (3.4), results can be measured against the
172 organization's environmental policy (3.6), environmental objectives (3.17) or other criterion, using indicators.
173 3.14
174 prevention of pollution
175 use of processes (3.26), practices, techniques, materials, products, services or energy to avoid, reduce or
176 control (separately or in combination) the creation, emission or discharge of any type of pollutant or
177 waste, in order to reduce adverse environmental impacts (3.10)
178 Note 1 to entry: Prevention of pollution can include source reduction or elimination, process, product or service
179 changes, efficient use of resources, material and energy substitution, reuse, recovery, recycling, reclamation and
180 treatment.
181 3.15
182 life cycle
183 consecutive and interlinked stages of a product system, from raw material acquisition or generation from
184 natural resources to end-of-life treatment
185 Note 1 to entry: Life cycle includes activities, products, and services and may include procured goods and
186 services, as well as end-of-life treatment of products and delivery of services, for example, design, manufacture,
187 transport, packaging and end-use or disposal.
188 [SOURCE: ISO 14044:2006, 3.1, modified ― refer to "end-of-life treatment", not "final disposal", Note 1 to
189 entry was added].
190 3.16
191 objective
192 result to be achieved
194 Note 2 to entry: Objectives can relate to different disciplines (such as financial, health and safety, and
195 environmental goals) and can apply at different levels (such as strategic, organization-wide, project, product, service
196 and process (3.26)).
197 Note 3 to entry: An objective can be expressed in other ways, e.g. as an intended outcome, a purpose, an
198 operational criterion, as an environmental objective (3.17), or by the use of other words with similar meaning (e.g.
199 aim, goal, or target).
200 3.17
201 environmental objective
202 objective (3.16) set by the organization (3.1) consistent with the environmental policy (3.6)
203 3.18
204 risk
205 effect of uncertainty on objectives (3.16)
206 Note 1 to entry: An effect is a deviation from the expected — positive or negative.
207 Note 2 to entry: Uncertainty is the state, even partial, of deficiency of information related to, understanding or
208 knowledge of, an event, its consequence, or likelihood.
209 Note 3 to entry: Risk is often characterized by reference to potential "events" (as defined in ISO Guide 73:2009,
210 3.5.1.3) and "consequences" (as defined in ISO Guide 73:2009, 3.6.1.3), or a combination of these.
211 Note 4 to entry: Risk is often expressed in terms of a combination of the consequences of an event (including
212 changes in circumstances) and the associated "likelihood" (as defined in ISO Guide 73:2009, 3.6.1.1) of occurrence.
213 3.19
214 competence
215 ability to apply knowledge and skills to achieve intended results
216 3.20
217 effectiveness
218 extent to which planned activities are realized and planned results achieved
219 3.21
220 requirement
221 need or expectation that is stated, generally implied or obligatory
222 Note 1 to entry: "Generally implied" means that it is custom or common practice for the organization (3.1) and
223 interested parties (3.5) that the need or expectation under consideration is implied.
224 Note 2 to entry: A specified requirement is one that is stated, for example in documented information (3.7).
225 Note 3 to entry: Requirements other than legal requirements become obligatory when the organization decides to
226 comply with them.
227 3.22
228 compliance obligation
229 requirement (3.21) that an organization (3.1) has to or chooses to comply with
230 Note 1 to entry: Obligations may arise from mandatory requirements (3.21), such as applicable laws and
231 regulations, or voluntary commitments, such as organizational and industry standards, contractual relationships,
232 principles of good governance and community and ethical standards.
234 3.23
235 conformity
236 fulfilment of a requirement (3.21)
237 3.24
238 nonconformity
239 non-fulfilment of a requirement (3.21)
240 Note 1 to entry: Nonconformity relates to compliance obligations (3.22), including requirements in this
241 International Standard and additional environmental management system (3.4) requirements that an organization
242 (3.1) establishes for itself.
243 3.25
244 corrective action
245 action to eliminate the cause of a nonconformity (3.24) and to prevent recurrence
246 3.26
247 process
248 set of interrelated or interacting activities which transforms inputs into outputs
250 3.27
251 measurement
252 process (3.26) to determine a value
253 3.28
254 audit
255 systematic, independent and documented process (3.26) for obtaining audit evidence and evaluating it
256 objectively to determine the extent to which the audit criteria are fulfilled
257 Note 1 to entry: An internal audit is conducted by the organization (3.1) itself or by an external party on its behalf.
258 Note 2 to entry: An audit can be a combined audit (combining two or more disciplines).
259 Note 3 to entry: Independence can be demonstrated by the freedom from responsibility for the activity being
260 audited or freedom from bias and conflict of interest.
261 Note 4 to entry: "Audit evidence" consists of verifiable records, statements of fact and other information relevant
262 to the audit criteria, and "audit criteria" are the set of policies, procedures (3.30) or requirements (3.21) used as a
263 reference against which audit evidence is compared, as defined in ISO 19011.
264 3.29
265 continual improvement
266 recurring activity to enhance performance (3.12)
267 Note 1 to entry: Enhancing performance relates to the use of the environmental management system (3.4) in
268 order to enhance environmental performance (3.13) consistent with the organization's (3.1) environmental policy
269 (3.6).
270 Note 2 to entry: The activity need not take place in all areas simultaneously, or without interruption.
271 3.30
272 procedure
273 specified way to carry out an activity or a process (3.26)
275 3.31
276 monitoring
277 determining the status of a system, a process (3.26) or an activity
278 Note 1 to entry: To determine the status, there may be a need to check, supervise or critically observe.
279 3.32
280 outsource (verb)
281 make an arrangement where an external organization (3.1) performs part of an organization's function or
282 process (3.26)
283 Note 1 to entry: An external organization is outside the scope of the management system (3.3), although the
284 outsourced function or process is within the scope.
285 3.33
286 indicator
287 measurable representation of the condition or status of operations, management or conditions
291 In order for an organization to establish, implement, maintain and continually improve an environmental
292 management system it needs to determine the external and internal context within which it operates,
293 relevant to its purpose and that can affect its ability to achieve the intended outcomes of the management
294 system.
295 The term "intended outcome" means what the organization intends to achieve by implementing its
296 environmental management system, which includes enhancement of environmental performance,
297 conformance to compliance obligations and fulfilment of environmental objectives. These are the minimal,
298 core outcomes. However, the organization can set additional intended outcomes, such as going beyond
299 the environmental management system or legislative requirements, for example by adopting social and
300 environmental sustainability principles, if it decides that it could benefit from this.
301 This is necessary as organizations do not operate in isolation but are influenced by external and internal
302 issues such as the availability of financial support and the involvement of their employees. The context of
303 the organization can also be influenced by its complexity, structure, activities and geographical locations
304 of its functional units in both a corporate and local context.
305 The context of the organization also includes the natural environment in which it operates. The natural
306 environment imposes conditions, including events, which affect the organization's activities, products and
307 services. Conditions can be existing or subject to gradual change whereas an event includes a sudden
308 occurrence, which is typically explained by an extreme situation and should be considered when
309 designing the environmental management system. For business continuity and to identify business and
310 environmental opportunities, it is of value for the organizations to identify, evaluate and, where
311 appropriate, manage the consequences of such conditions.
312 To understand which issues can be important, an organization should consider those that
313 are key drivers and trends
314 can present problems
315 reflect changing circumstances
316 can be leveraged for beneficial effect, including improved environmental performance
317 present opportunities for competitive advantage, including cost reduction, value for customers, or
318 improvement of the organization's reputation and "brand".
319 An organization implementing or improving its environmental management system or integrating its
320 environmental management system within its existing business processes should conduct a context
321 review that includes the following key areas:
322 a) identification of the relevant external and internal issues, including environmental conditions, and
323 events, which relate to the organization's activities products and services,
324 b) consideration of how these issues can affect the organization's purpose and ability to achieve the
325 intended outcomes of its environmental management system,
330 b) opportunities for competitive advantage including cost reduction and value for customers, and
business councils,
sector organizations,
chambers of commerce,
government bodies,
international agencies,
consultants,
academic research,
local news media, and
local community groups.
332
Policies, objectives and the strategies – purpose, vision, business and other objectives, strategies
and resources that are needed to achieve them;
Capability and capacity – organizational capability, capacity and knowledge in terms of resources
and competence (e.g. capital, time, people, language, processes, systems and technologies and
their maintenance);
Information systems – information flows and decision-making processes (both formal and informal)
and the time taken for their completion;
Internal relationships with, and perceptions and values of, internal interested parties;
Organizational style and culture – family business, private or public company, management and
leadership style, open and free, secret and closed culture, and decision-making processes;
Methods that can be used to examine relevant internal factors include gathering information related to the
current management system as considered above, including interviews with persons previously or
currently working under the organization's control, and evaluation of internal and external
communications.
333
334 The process used by an organization to develop an understanding of its context should result in
335 knowledge that can be used by the organization to guide its efforts to plan, implement and operate its
336 environmental management system. The process should be approached in a practical manner that adds
337 value to the organization and yields a general, conceptual understanding of the most important issues.
338 The process can be simple or complex depending on the needs of the organization. It can be useful to
339 document the process and its results.
340 The results of this context review can be used to assist the organization in understanding its context and
341 setting the scope of its environmental management system, determining its risk associated with threats
342 and opportunities, developing or enhancing its environmental policy, setting its environmental objectives,
343 and determining the effectiveness of its approach to maintaining conformity with applicable compliance
344 obligations.
347 Interested parties are part of the context in which an organization operates. Developing a relationship with
348 interested parties enables communication, which leads to understanding and the potential for building
349 trust and mutual respect. This relationship need not be formal.
350 An organization can benefit from a process or mechanism that enables the identification of the needs and
351 expectations of interested parties that it has to or chooses to comply with. The methods used and
352 resources applied reflect the size and nature of the organization, the finances available, the risk imposed,
353 and the organization's level of maturity with regard to environmental management.
354 An organization is expected to gain a general (i.e., high-level, not detailed) understanding of the
355 expressed needs and expectations of those internal and external interested parties that have been
356 determined to be relevant, so that the knowledge gained can be considered.
358 Interested parties can be both internal and external to the organization. An interested party can be a
359 person, a regulating agency, a supplier or customer, a neighbourhood association, or other legally
360 constituted organization. In any case, the parties that have made their interests in the organization's
361 environmental management known are considered relevant interested parties. There is no generic or
362 static list of interested parties for all organizations, or even for a single organization, as interested parties
363 can change over time and depend on the sector or industry or the geographic location the organization
364 operates in. Changes in the organization's context can also result in a change in interested parties.
366 An organization should determine the needs and expectations of relevant interested parties. It is
367 important to not only identify those that are obligatory and stated but also those that are generally implied
368 (i.e. expected as a norm). An organization need only determine the needs and expectations of interested
369 parties relevant to the environmental management system. Relevant interested parties can have some
370 needs that are not relevant to the organization's environmental management system and thus not all their
371 needs are necessarily considered.
372 An organization can already have determined the needs and expectations of its relevant interested
373 parties, for example, through an engagement process as part of developing a sustainability strategy. This
374 knowledge can be used as input to designing the environmental management system.
375 Table 1 — Practical help – Examples of interested parties and their needs and expectations
378 An organization can determine that its relevant interested parties have many relevant needs and
379 expectations and it can be necessary to evaluate and prioritise them. After prioritization, the organization
380 should decide which of these it has to comply with and which ones it voluntarily chooses to comply with.
381 This knowledge can then contribute to its compliance obligations as detailed in 6.1.3.
382 There is no single approach to evaluating needs and expectations, and an organization should use an
383 approach that is appropriate to its scope, nature and scale, and is suitable in terms of detail, complexity,
384 time, cost and availability of reliable data.
385 Where requirements are set by a regulatory body, the organization should gain knowledge of those broad
386 areas of legislation that can be applicable to it, such as air quality standards, discharge limits, waste
387 disposal regulations, licensing requirements for operating the facility, etc.
388 In the case of voluntary commitments, the organization should gain broad knowledge of the relevant
389 needs and expectations, such as a customer requirements, voluntary codes, agreements with community
390 groups or public authorities so that the organization can understand the implications these can have on
391 the achievement of the intended outcomes of its environmental management system.
392 4.2.5 Use and application of the needs and expectations of interested parties
393 The outputs from 4.2.1 to 4.2.3 should be sufficient to assist in setting the scope of the organization's
394 environmental management system, setting its environmental policy, determining its significant
395 environmental aspects, compliance obligations, other risks associated with threats and opportunities for
396 the organization, and setting its performance objectives. The organization can find it useful to document
397 this information to facilitate its use in the other clauses of the standard.
399 The organization determines the boundaries and applicability of the environmental management system
400 in order to establish its scope. The scope is unique to each organization, and it is the responsibility of
401 each organization to identify the specific inputs from Clauses 4.1 and 4.2, the physical boundaries for one
402 or more locations, and organizational sphere of control and influence upon which this determination
403 occurs. The scope is intended to clarify the spatial, functional and organizational boundaries to which the
404 environmental management system applies.
405 An organization has the freedom and flexibility to define the scope of the environmental management
406 system and to include the entire organization or specific operating units of the organization, but it should
407 not define the scope in a way that excludes a significant environmental aspect which is under the control
408 of the organization's management. If an activity, product or service is performed by a process undertaken
409 by a supplier or a contractor, the organization should carefully consider its ability to control or influence
410 this process, and determine whether it lies within its scope or not. An inappropriately narrow or exclusive
411 scope could undermine the credibility of the environmental management system with its interested parties
412 and reduce the organization's ability to achieve the intended outcomes of its environmental management
413 system.
414 If the organization changes its sphere of control or influence, expands its operations or acquires more
415 property, or divests business lines or property, the scope should be reconsidered, along with other
416 changes likely to impact the environmental management system.
417 The organization should consider externally-provided activities, products and services when determining
418 the scope of the environmental management system. Organizations can have control of externally
419 provided activities, products and services that have or can have significant environmental impacts
420 through the organization's leadership or influence them by contractual arrangement or other agreement.
421 There are several methods for documenting the scope and making it available to the organization's
422 interested parties, e.g., using a written description, a site map, an organizational diagram, a webpage,
423 posting an ISO 14001 certificate, etc. Once someone requests the organization's scope or policy, they
424 become an interested party. When documenting its scope, the organization can consider using an
425 approach that identifies the activities involved, the products and services that result and their application
426 and/or the location where they occur, for example
427 manufacturing machines and spare parts for combustion engines at site A, or
428 marketing, design and execution of training intended for individuals and organizations in general.
431 When establishing and improving an environmental management system an organization should focus on
432 areas of obvious benefit, for example those that provide immediate environmental or cost benefit. The
433 environmental management system approach detailed in this international standard is founded on the
434 "Plan-Do-Check-Act" (PDCA) management model.
435 The environmental management system model and the ongoing process of continual improvement are
436 illustrated in Figure 1. For more information on the PDCA model, see the practical help box below.
437
438 Figure 1 — Environmental management system model for this International Standard
PDCA is an ongoing, iterative process that enables an organization to establish, implement and maintain
its environmental policy and continual improve its environmental performance. The steps of this ongoing
process are as follows:
a) Plan:
1) understand the organization and its context (4.1) and the needs and expectations of interested
parties (4.2)
2) determine the scope of (4.3) and implement the environmental management system (4.4)
8) determine those aspects which are significant and the organizational risks associated with
threats and opportunities related to these significant aspects that need to be addressed (6.1.4)
9) plan to take actions to address risks associated with threats and opportunities determined
above, and evaluate effectiveness of these actions (6.1.5)
10) establish environmental objectives (6.2.1) and define indicators and a programme to achieve
them (6.2.2)
b) Do:
1) implement the processes including the resources required to achieve this (7.1)
2) determine the necessary competence of person(s) and ensure these persons are competent
(7.2) and aware (7.3)
3) determine the needs for communication and communicate internally and externally (7.4)
4) ensure an appropriate method for creating and updating (7.5.2) and controlling (7.5.3)
documented information
5) plan, implement and control operational control processes needed to meet the environmental
management system requirements (8.1)
6) determine potential emergency situations and accidents and how it responds to them (8.3)
c) Check:
2) evaluate the effectiveness of the environmental management system through monitoring and
using key performance indicators (9.1.1)
d) Act:
2) take action to continually improve the performance of the environmental management system
(10.2)
439
442 The organization retains the authority and accountability, to determine the way in which it satisfies the
443 environmental management system requirements.
444 4.4.3 Integrating the environmental management system into business processes
445 The organization should consider opportunities for integrating environmental management system
446 activities into its business processes, including the incorporation of
447 intended outcomes or environmental objectives of the environmental management system in the
448 organization's strategy (explicitly or implicitly),
451 environmental performance indicators within the organization's business performance systems,
452 which could include department or employee appraisals,
454 financial resources for environmental improvement following standard accountancy practices,
455 significant environmental aspects and risks associated with threats and opportunities affecting the
456 environmental management system into its standard business risk management process, as
457 applicable,
463 environmental communication into normal business communication channels and processes (e.g.
464 company intranet).
465 The leadership and commitment of top management (5.1) is critical to the integration of the environmental
466 management system into business processes (see 5). The organization decides the level of detail and
467 extent to which it integrates environmental management system requirements into its various business
468 functions. This can be through linking the elements of its environmental management system, including
469 the role of the adopted requirements of its interested parties with its processes and providing a written
470 description, process map(s), plans, flowchart(s), a table or a combination of documents that collectively
471 shows how this is achieved.
472 Integration of the environmental management system into the organization's business processes can
473 enhance its ability to
474 operate more effectively and efficiently, through sharing of processes and resources,
475 sustain its continual improvement as the environmental management system is less likely to be
476 overlooked, and
477 deliver increased value to the organization by being more closely associated with those processes
478 that the organization depends upon to operate.
479 Each organization can differ in how its business processes operate although they could include
480 management processes such as corporate governance (mission, vision, strategy, reporting structure)
481 accountancy and performance management, and
482 operational processes such as sales, purchasing, marketing, design, manufacturing, estates and
483 facilities and human resources.
484 5 Leadership
486 Top management sets the organization's mission, vision and values based on its context, the needs and
487 expectations of its interested parties, and business objectives, and reflect these in its strategic plans. Top
488 management commitment, accountability and leadership are vital for the successful implementation of the
489 environmental management system, including the capability to achieve intended outcomes. Leadership
490 commitment means providing physical and financial resources as well as direction, and active personal
491 involvement that supports effective environmental management and communicates its importance.
492 Leadership commitment should ensure that the environmental management system
493 is not managed in isolation and separately from the central strategy of the business,
500 The environmental policy and objectives are aimed at meeting the environmental component of the
501 organization's strategic plans and form the basis for its environmental management system. Top
502 management, when planning or reviewing its strategy, should consider at an early stage the
503 environmental performance of the product or service life cycle. For example, the opportunity for improving
504 the environmental performance of a building or product is greater if environmental criteria are considered
505 at the design stage rather than leaving it until its construction or manufacture.
506 The environmental management system can be more effective and enduring if it is intrinsic to the
507 strategic direction of the organization and integrated within business processes (e.g., corporate
508 governance, accountancy, performance management, sales, purchasing, marketing and manufacturing).
509 The management of an organization should determine and make available appropriate resources to
510 establish, implement, maintain and improve the environmental management system. These resources
511 should be provided in a timely and efficient manner.
512 Top management should communicate the importance of effective environmental management and
513 conformance to the environmental management system requirements through direct involvement or
514 delegation of authority, as appropriate. The communication can be formal or informal, and can take many
515 forms including visual and verbal.
516 Leadership also requires supporting others in the organization in relevant management roles so they in
517 turn can apply leadership to their own area of responsibility, relative to the environmental management
518 system. This can allow leadership and commitment with respect to the environmental management
519 system to cascade down through the organization. By demonstrating leadership and commitment, top
520 management is able to direct and support employees of the organization and others working on its behalf
521 to fulfil the intended outcomes of the organization's environmental management system.
523 An environmental policy defines the strategic direction of the organization with respect to the
524 environment. This policy should provide a framework for the setting of environmental objectives and sets
525 the level of environmental responsibility and performance required of the organization, against which all
526 subsequent actions should be judged. The policy should reflect the activities, products and services and
527 be specific to the organization.
528 An environmental policy establishes the principles of action for an organization. The policy should be
529 appropriate to the context in which the organization operates (within the defined scope of the
530 environmental management system), including the nature and magnitude of the environmental impacts
531 that result from its activities, products and services, and consider
534 c) the needs and expectations of, and communication with, interested parties,
535 d) the internal and external issues that are relevant to the environmental management system, including
536 specific local or regional conditions,
537 e) coordination with other organizational policies (e.g. quality, occupational health and safety),
538 f) the actual and potential effects on the organization's activities from external environmental
539 conditions, including events,
540 g) its commitment to comply with legal requirements and other requirements to which the organization
541 subscribes, and
542 h) its commitments related to protection of the environment, prevention of pollution and continual
543 improvement.
544 The responsibility for setting environmental policy rests with an organization's top management. The
545 environmental policy should be consistent with, and can be included in or linked with, other policy
546 documents of the organization such as those associated with quality, occupational safety and health and
547 social responsibility. The organization's management is responsible for implementing the policy and for
548 providing input to the formulation and modification of the policy. The policy should be communicated to all
549 persons working under the organization's control. In addition the policy should be available to interested
550 parties. It is the organization's decision to make the policy available in an unrestricted manner, such as
551 posting it on a website, or after information about the identity, needs and expectations of the interested
552 party is provided.
Organizations are and should increasingly be aware of the environment in which they operate, for
example by availability of resources, air and water quality and the impacts associated with climate change
related to their organization. Therefore by committing to protection of the environment, including
prevention of pollution, the organization is contributing to its own sustainability and the sustainability of
society.
How an organization can protect the environment is connected to its activities, products and services and
its location(s). It can be undertaken throughout an organization's value chain from direct control e.g.
practical site based measures or indirectly through supply chain, product use or disposal.
Improved efficiency in use of natural resources, such as water and fossil fuels. An example is
reducing the use, or engaging in re-use or recycling of, natural resources relative to production, such
as metals. This can limit the environmental impacts associated with its extraction, beneficiation, use
and final disposal.
Protection of biodiversity, habitats and ecosystems – through direct on-site conservation, or indirectly
through procurement decisions, such as buying materials from verified sustainable sources.
Improvement in air and water quality – through avoidance, substitution, reduction or abatement.
Prevention of pollution
Prevention of pollution can be incorporated throughout the life cycle of a product or service from the
design and development, through manufacture, distribution and usage to end of life. Such strategies can
help an organization to not only conserve resources and reduce waste and emissions but also save
money and produce more competitive products and services. (Guidance on integrating environmental
aspects into product design and development can be found in ISO/TR 14062 and ISO 14006).
Source reduction can often be the most effective practice because it has the double benefit of avoiding
the generation of waste and emissions and simultaneously saving resources. However, prevention of
pollution through source reduction is not practical in some circumstances. The organization should
consider using a hierarchy of approaches for prevention of pollution. Such a hierarchy should give
preference to preventing pollution at its source, and can be structured as follows:
a) source reduction or elimination (including environmentally sound design and development, material
substitution, process, product or technology changes and efficient use and conservation of energy
and material resources);
b) internal reuse or recycling (reuse or recycling of materials within the process or facility);
d) recovery and treatment (recovery from waste streams on or offsite, treatment of emissions, and
e) control mechanisms, such as incineration or controlled disposal, where permissible. However, the
organization should use these methods only after other options have been considered.
553
a) sustainability and associated guiding principles (e.g. UN Agenda 21/Global Compact, Equator
Principles);
b) minimize any significant adverse environmental impacts of new developments through the use of
integrated environmental management procedures and planning; and
c) design products taking into account environmental aspects, and sustainability principles.
554
559 The top management should assign (a) representative(s) or function(s) with sufficient authority, awareness,
560 competence and resources to
561 a) ensure the establishment, implementation and the maintenance of the environmental management
562 system at all applicable levels of the organization, and
563 b) report back to top management on the environmental management system, including environmental
564 performance and its opportunities for improvement.
565 These responsibilities and authorities can be combined with other functions or responsibilities.
566 An organization should define and communicate the responsibilities and authorities of persons working
567 under the organization's control whose work relates to its environmental management system.
568 Environmental responsibilities should not be seen as confined to the environmental function, and include
569 other areas of an organization. Areas could include operational management or other staff functions (e.g.
570 design, purchasing, engineering, quality, etc.). The resources provided by the top management should
571 enable the fulfilment of the responsibilities assigned. The responsibilities and authorities should be reviewed
572 when a change in structure of the organization occurs.
577 6 Planning
578 6.1 Actions to address risk associated with threats and opportunities
580
583 The relationship between the planning process and other parts of the standard is shown in figure 2.
584 Planning is critical for determining and taking the actions needed to ensure the environmental
585 management system can achieve its intended outcomes. It is an ongoing process, used both to establish
586 and implement elements of the environmental management system and to maintain and improve them,
587 based on changing circumstances and inputs and outputs of the environmental management system
588 itself. The planning process can help an organization identify and focus its resources on those areas that
589 are most important for protecting the environment. It also enables fulfilment of compliance obligations,
590 other environmental policy commitments, and for identifying and achieving its environmental objectives.
591 Information generated in the planning process is an important input for determining operations that need
592 to be controlled. Information can also be used in the establishment and improvement of other parts of the
593 environmental management system, such as identifying training and competency, monitoring and
594 measurement needs.
595 Organizations face a range of risks associated with threats and opportunities that can affect the
596 achievement of its intended outcomes. The organization first needs to identify the significant aspects
597 associated with its activities, products and services that can interact with the environment, and any other
598 significant sources of risk associated with threats and opportunities for the organization, considering the
599 organization's context.
602 In order to establish an effective environmental management system the organization should develop its
603 understanding of how it can interact with the environment, including the elements of its activities, products
604 and services that can have an environmental impact (see 6.1.2.2). The elements of an organization's
605 activities, products and services that can interact with the environment are called environmental aspects.
606 Examples include a discharge, an emission, consumption or reuse of a material, or generation of noise.
607 An organization implementing an environmental management system should identify the environmental
608 aspects it can control and those that it can influence (see 6.1.2.3).
609 Changes to the environment, either adverse or beneficial, that result wholly or partially from
610 environmental aspects are called environmental impacts. Examples of adverse impacts include pollution
611 of air, and depletion of natural resources. Examples of beneficial impacts include improved water or soil
612 quality. The relationship between environmental aspects and associated impacts is one of cause and
613 effect. An organization should have an understanding of those aspects that have or can have significant
614 impacts on the environment, i.e. significant environmental aspects (see 6.1.2.4).
615 Since an organization can have many environmental aspects and associated impacts, it should establish
616 criteria and a method to determine those that it considers significant (see 6.1.2.5). Several factors should
617 be considered when establishing criteria, such as environmental characteristics, information on applicable
618 compliance obligations, and the concerns of interested parties (internal and external). Some of these
619 criteria can be applied to an organization's environmental aspects directly and some to their associated
620 environmental impacts.
621 Identifying significant environmental aspects and associated impacts is necessary in order to determine
622 where control or improvement is needed and to set priorities for management action (see 6.1.2.5) based
623 primarily on environmental factors. An organization's environmental policy, objectives, training,
624 communications, operational controls and monitoring programmes should be primarily based on
625 knowledge of its significant environmental aspects. Issues such as applicable compliance obligations,
626 views of interested parties, and other sources of risk associated with threats and opportunities for the
627 organization, such as environmental conditions, including events, can also be taken into account. The
628 identification of significant environmental aspects is an ongoing process. It enhances an organization's
629 understanding of its relationship to the environment and contributes to continual improvement of its
630 environmental performance through enhancement of its environmental management system.
631 As there is no single approach for identifying environmental aspects and environmental impacts and
632 determining significance that suit all organizations, the guidance that follows serves to explain key
633 concepts for implementing or improving an environmental management system. Each organization should
634 choose an approach that is appropriate to its scope, the nature and scale of its environmental impacts
635 and that meets its needs in terms of detail, complexity, time, cost and availability of reliable data. The use
636 of (a) procedure(s) to apply the approach selected can help to achieve consistent results.
638 All activities, products and services have some impact on the environment, which can occur at any or all
639 stages of the activities, products or services life cycle, i.e. from raw material acquisition and distribution,
640 to use and disposal. An organization should understand its activities, products and services in order to be
641 able to identify the associated aspects and impacts that fall within the scope of its environmental
642 management system. It can be useful to group its activities, products and services to assist in the
643 identification and evaluation of the associated environmental aspects and impacts. A grouping or
644 category could be based on common characteristics, such as organizational units, geographical locations
645 and operations workflow.
647 When identifying its environmental aspects within the scope of its environmental management system,
648 the organization should consider a life cycle perspective and those aspects associated with its past,
649 current and planned activities, products and services. In all cases, the organization should consider
650 normal and abnormal operating conditions including start-up and shut-down maintenance and emergency
651 situations and accidents.
652 In addition to those environmental aspects an organization can control directly, it should also consider
653 aspects that it can influence, e.g. those related to products and services used by the organization and
654 those related to products and services it provides. When evaluating its ability to influence the
655 environmental aspects an organization should give consideration to legal requirements or contractual
656 agreements, its policies, local or regional issues and its obligations and responsibilities to interested
657 parties. The organization should also consider the implications on its own environmental performance, for
658 example by the purchase of products containing hazardous materials, activities carried out by contractors
659 or subcontractors, design of products and services, materials, goods or services supplied and used, and
660 the transport, use, reuse or recycling of products placed on the market.
661 To identify and have an understanding of its environmental aspects, an organization should collect
662 quantitative and/or qualitative data on the characteristics of its activities, products and services such as
663 inputs and outputs of materials or energy, processes and technology used, facilities and locations and
664 transportation methods. In addition it can be useful to collect information on
665 a) cause and effect relationships between elements of its activities, products, and services and possible
666 or actual changes to the environment,
668 c) possible environmental aspects identified in government regulations and permits, in other standards,
669 or by industry associations, academic institutions, etc.
670 The process of identifying environmental aspects benefits from the participation of those individuals who
671 are familiar with the organization's activities, products and services. Although there is no single approach
672 for identifying environmental aspects, the approach selected can consider
676 use of raw materials and natural resources (e.g. land use, water use),
681 Consideration should therefore be given to aspects arising from the organization's activities, products
682 and services, including
688 extraction and distribution of raw materials and natural resources, and
690 NOTE For more information refer to ISO/TR 14062 for guidance on environmental aspects of product design
691 and ISO14006 on eco-design.
696 Readily available information on the types of environmental impacts associated with an organization's
697 environmental aspects can be adequate for some organizations. Other organizations can choose to use
698 cause-and-effect diagrams or flowcharts illustrating inputs, outputs or mass/energy balances or other
699 approaches such as environmental impact assessments or life cycle assessments.
700 NOTE For more information refer to ISO 14040, ISO 14041, ISO 14042 and ISO 14043 for guidance on life
701 cycle assessments.
703 positive (beneficial) environmental impacts as well as negative (adverse) environmental impacts,
704 NOTE Environmental aspects with potential beneficial impacts can present opportunities for the organization to
705 improve environmental conditions. Environmental aspects with adverse impacts can pose a threat to the
706 organization which can undermine its ability to meet its policy commitments.
708 the part(s) of the environment that can be affected, such as air, water, soil, flora, fauna, or cultural
709 heritage,
710 the characteristics of the location that can affect the environmental impact such as local weather
711 conditions, height of water table, soil types, etc., and
712 the nature of the changes to the environment (such as global vs. local issues, length of time for which
713 the impact occurs, or potential for the impact to accumulate in strength over time).
Practical help – Possible information sources for determining environmental aspects and
environmental impacts
c) reports from previous audits, assessments or reviews, such as initial environmental reviews or life
cycle assessments,
d) information from other management systems, such as quality or occupational health and safety,
h) purchasing data,
i) product specifications, product development data, Material or Chemical Safety Data Sheets
(MSDS/CSDS), or energy and material balance data,
j) waste inventories,
k) monitoring data,
714
716 Significance is a relative concept that is relative to the context. What is significant for one organization is
717 not necessarily significant for another. Evaluating significance can involve both technical analysis and
718 judgement as determined by the organization. The use of criteria should help an organization establish
719 which environmental aspects and associated impacts it considers significant. Establishing and applying
720 such criteria should provide consistency and reproducibility in the assessment of significance.
721 When establishing criteria for significance, an organization should consider environmental criteria such as
722 scale, severity and duration of the impact, or type, size and frequency of an environmental aspect.
723 Significance criteria can be applied to an organization's environmental aspects or to their associated
724 impacts. Environmental criteria can apply to both environmental aspects and environmental impacts, but
725 in most situations they apply to environmental impacts. When applying criteria, an organization can set
726 levels (or values) of significance to be associated with each criterion. For example, criteria could be
727 based on a combination of likelihood (probability/frequency) of an occurrence and its consequences
728 (severity/intensity). Some type of scale or ranking can be helpful in assigning significance, for example
729 quantitatively in terms of a numeric value, or qualitatively in terms of levels such as high, medium, low or
730 negligible.
731 An organization can find it useful to evaluate the significance of an environmental aspect and associated
732 impacts by combining results from the criteria. It should decide which environmental aspects are
733 significant, e.g. by using a threshold value.
734 To facilitate planning, an organization should maintain appropriate information on the environmental
735 aspects identified and those considered significant, including those that can occur in potential emergency
736 situations. The organization should use this information to understand the need for and to determine
737 operational controls, including those necessary to mitigate or respond to actual emergency situations.
738 Information on identified impacts should be included as appropriate. It should be reviewed and updated
739 periodically, and when circumstances change to ensure it is up to date. For these purposes, it can be
740 helpful to maintain them in a list, register, database or other form.
741 NOTE The determination of significant environmental aspects does not require an environmental impact
742 assessment.
745 Compliance obligations can result in threats and opportunities for the organization. An organization
746 should establish, implement and maintain procedures to identify and have access to compliance
747 obligations that are applicable to the environmental aspects of its activities, products and services. The
748 purpose of such procedures is to enable the organization to be aware of the various requirements and
749 determine how they apply to the environmental aspects of the organization's activities, products and
750 services. An organization should ensure that appropriate information about applicable compliance
751 obligations is communicated to all persons working under the organization's control, such as contractors
752 or suppliers whose responsibilities relate to, or whose actions can affect, the organization's compliance
753 with such requirements.
755 The organization can access one or more information sources as a means to identify legal requirements
756 related to its environmental aspects. Such sources can include governmental, regulatory agencies,
757 industry associations or trade groups, commercial databases and publications and professional advisors
758 and services. The process should enable the organization to anticipate and prepare for new or changed
759 legal requirements, so that it can maintain conformity. The organization should also consider how planned
760 or new developments and new or modified activities, products and services can affect its compliance
761 status.
763 The organization also needs to determine how other compliance obligations it has adopted, originating
764 from other interested parties (as identified in 4.2), relate to the organization's environmental aspects. The
765 process should enable the organization to consider and prepare for new or changing needs and
766 expectations from these parties, so that preparatory action can be taken as appropriate to maintain
767 conformity. The organization should also consider how planned or new developments and new or
768 modified activities, products and services can affect its interested parties and their relevant needs and
769 expectations.
771 The organization should maintain documented information of its compliance obligations which could be in
772 the form of a register or list. This can help to maintain awareness and transparency with regard to
773 applicable requirements. This register should be reviewed periodically to ensure it remains up to date.
774 This register or list could include
777 how the obligation relates to the organization's aspects and/or relevant requirements of interested
778 parties.
779 The organization should ensure that persons doing work under its control are aware of the importance of
780 conforming to its compliance obligations. Such persons can include employees, contractors and
781 suppliers, for example where the organization relies upon the supplier to provide sub-components or
782 materials that conform to these obligations.
For convenience, the principal compliance-related components of the environmental management system
are summarized in the following list. An organization should establish, implement and maintain processes
and provide adequate resources to
a) establish a policy that includes a commitment to satisfy applicable compliance obligations (see 5.2),
b) identify, have access to and understand applicable compliance obligations (see 4.2 and 6.1.3),
c) set objectives that consider the need for compliance (see 6.1.5),
programmes that identify roles, responsibilities, procedures, means and timeframes to achieve
compliance-related objectives (see 6.1.5), and
e) ensure that all persons working under the organization's control are aware of related procedures that
apply to them, and the consequences of failing to meet applicable compliance obligations (see 7.3),
f) ensure that all persons working under the organization's control have the necessary competence
regarding applicable compliance obligations, related procedures that apply to them, and the
importance of meeting applicable compliance obligations, on the basis of appropriate education,
training, or experience (see 7.2),
i) maintain and retain documented information of its conformity with applicable compliance obligations
(see 9.1.2),
k) consider changes in applicable compliance obligations when undertaking the management review
(see 9.3).The commitment to compliance reflects an expectation that an organization employ a
systematic approach to achieve and maintain conformity with applicable compliance obligations.
783
785 The environmental management system provides value for the organization, its interested parties, and
786 the environment by addressing the risks associated with threats and opportunities. A robust, credible and
787 reliable environmental management system can support the long-term viability of the organization.
788 Without managing the risk, the organization may not achieve its intended outcomes nor be able to
789 respond to environmental conditions, including events.
790 There are three possible sources of threats and opportunities that need to be addressed:
793 3) other issues that need to be addressed that can affect the viability of the organization, that is its
794 ability to achieve the intended outcomes of the environmental management system, prevent or
795 reduce undesired effects or achieve continual improvement.
796 Threats and opportunities related to other issues affecting the environmental management system can
797 include external environmental conditions, including events, or inadequate human or financial resources
798 to develop and implement the environmental management system.
799 The organization chooses the method by which the risks associated with threats and opportunities are
800 determined. The approach chosen can involve a very simple qualitative process or a full quantitative
801 assessment depending on the context in which the organization operates, (e.g., size of the organization,
802 technological sector and maturity level of the environmental management system). The approach can be
803 in series for all sources of threats and opportunities, or can involve separate evaluations for each,
804 conducted in parallel. . The process starts with applying an understanding of the context in which the
805 organization operates, including issues that can affect the intended outcomes of the environmental
806 management system (4.1) and relevant needs and expectations of interested parties, including those the
807 organization adopts as compliance obligations (4.2). These become inputs in determining the
808 organization's significant aspects (6.1.2) and identifying how the organization's compliance obligations
809 (6.1.3) apply.
810 The series approach (see diagram in figure 3): The organization can determine its significant
811 environmental aspects, compliance obligations, and any other issues related to the organization and its
812 environmental management system, and then conduct an assessment of risk for all three sources of
813 threats and opportunities.
814 The parallel approach (see diagram in figure 4): When determining significant environmental aspects
815 (6.1.2) and compliance obligations (6.1.3), the determination of threats and opportunities for the
816 organization is integrated in this process. 6.1.4. It is then applied to determine any other risks associated
817 with threats and opportunities for the organization related to issues and requirements identified in 4.1 and
818 4.2.
819 The results of this determination are inputs for planning actions (6.1.5), for establishing the environmental
820 objectives (6.2) and for controlling relevant operations in order to prevent adverse environmental impact
821 and other undesired effects (8.1).
822 The results can also have implications for other areas of the environmental management system, for
823 example determining competency needs and communications related to the environmental management
824 system, determining monitoring and measurement needs, establishing the internal audit programme, and
825 developing emergency response procedures.
826 Table A.1 shows examples of environmental aspects, impacts and threats and opportunities and the
827 planned action to address them for several activities.
Threats and opportunities can affect the organization and its ability to achieve the intended outcomes of
the environmental management system. Threats affecting the organization can be caused by, for
example
a) significant environmental aspects, such as where a pollution incident tarnishes the organization's
reputation,
b) nonconformities with compliance obligations, which can result in fines, costs for corrective action,
and potentially losing the social license to operate,
c) environmental conditions, including events, impacting the environment, such as where climate
change causes reduced water availability, which again can have a financial viability effect as the
price of water can increase due to shortages,
d) views of interested parties on the environmental performance of an organization which can mobilize
broader opposition, and
e) environmental aspects, e.g. a very small spill that hardly contaminate soil or groundwater, and is
therefore not determined as significant from an environmental perspective, can nevertheless
constitute a risk associated with threats and opportunities to an organization by affecting its image as
being an environmentally conscious enterprise.
a) identifying new technology, such as control equipment that can reduce polluting discharges,
c) working with interested parties to defuse opposition to a proposed waste disposal method.
828
829
830
832
833
836 The intent of this clause is to encourage organizations to think about and plan how they should take
837 action to address significant environmental aspects, compliance obligations and threats and opportunities
838 that can affect the organization or its environmental management system, using a combination of
839 approaches/methods and determine its effectiveness.
840 Planning to take action to meet the intended outcome of the environmental management system can be
841 done by adopting and using a single approach/method such as setting an objective, operational control,
842 or through emergency preparedness. Alternatively, the organization can use a combination of
843 approaches/methods that include objectives and operational controls involving a combination of control
844 hierarchies. Either method requires consideration of the life cycle perspective, emergency preparedness
845 and monitoring and measurement. Typically, organizations adopt and use a combination of
846 approaches/methods.
847 Organizations can adopt a variety of methods and techniques to do this evaluation, ranging from
848 statistical techniques to comparisons of monitoring and measuring results with expected performance
849 levels. Some legislative requirements can specify the need for validation or verification of performance
850 capability and actual performance of some controls. In some instances, organizations choose to evaluate
851 the effectiveness of the approaches/methods outside of the environmental management system. This can
852 be done for example through occupational health and safety management systems or engineering
853 processes. Where these approaches/methods are conducted outside the environmental management
854 system, this should be referenced within the environmental management system.
855 Table A.1 shows examples of environmental aspects, impacts and threats and opportunities and the
856 planned action to address them for several activities.
859 In the planning process, an organization sets objectives to fulfil the commitments established in its
860 environmental policy and achieve other organizational goals. The process of setting and reviewing
861 objectives and implementing programmes to achieve them provides a systematic basis for the
862 organization to improve environmental performance in some areas whilst maintaining its level of
863 environmental performance in others. Both management and operational performance can be addressed
864 through the setting of objectives.
869 its significant environmental aspects (and information developed in determining them),
871 threats and opportunities related to other issues affecting the environmental management system
872 that need to be addressed,
876 financial, operational, and organizational considerations, including information from suppliers and
877 contractors,
881 Objectives should be set at the top level of the organization and at other levels and functions where
882 activities important to meeting the environmental policy commitments and overall organizational goals are
883 carried out. Objectives should be consistent with the environmental policy and commitments to the
884 protection of the environment including the prevention of pollution, conformity with applicable compliance
885 obligations, and continual improvement.
886 An environmental objective can be expressed directly as a specific performance level, or can be
887 expressed in a general manner and further defined by one or more targets, that is, a detailed
888 performance requirement that needs to be met in order to achieve an environmental objective. When
889 targets are set, they should be measurable. Targets may need to include a specified time frame to be
890 delivered by the programme.
891 The environmental objectives an organization sets should be considered as part of its overall
892 management objectives. Such integration can enhance the value of not only the environmental
893 management system but also the other management systems to which the integration applies.
894 Objectives can be applicable across an organization or more narrowly to site-specific or individual
895 activities. For example, a manufacturing facility may have an overall energy-reduction objective that can
896 be achieved by conservation activities in one individual department. In other situations however, all parts
897 of an organization need to contribute in some way to achieve the organization's overall objective. It is also
898 possible that different parts of an organization, pursuing the same overall objective, may need to
899 implement different actions to achieve their departmental objectives.
900 An organization should identify the contributions of different levels and functions of the organization in
901 achieving the objectives, and make the individual members of the organization aware of their
902 responsibilities.
903 Documentation and communication of objectives improves an organization's ability to achieve its
904 objectives. Information concerning objectives should be provided to those responsible for achieving them
905 and to other personnel who need such information to carry out related functions, such as operational
906 control.
908 Part of the planning process should include the elaboration of a programme for achieving the
909 organization's environmental objectives. The programme should address roles, responsibilities,
910 processes, resources, timeframes, priorities and the actions necessary for achieving the environmental
911 objectives. These actions can deal with individual processes, projects, products, services, sites or
912 facilities within a site. Organizations can integrate programmes to achieve environmental objectives with
913 other programmes within their strategic planning process. Programmes to achieve objectives help an
914 organization to improve its environmental performance. They should be dynamic. When changes in
915 processes, activities, services and products within the scope of the environmental management system
916 occur, the objectives and associated programmes should be revised as necessary.
917 To achieve its objectives, an organization can find it useful to follow a process: for each policy
918 commitment, identify each objective that corresponds to that commitment, establish one or more
919 programmes to achieve each objective, and identify specific performance indicators and actions to
920 implement each programme. The specific objectives should then be redefined to ensure that the
921 performance indicators and actions can address them. This process can be repeated as appropriate, for
922 example if the policy is changed or after a management review.
924 An organization should establish measurable environmental performance indicators. Such indicators
925 should be objective, verifiable and reproducible. They should be appropriate to the organization's
926 activities, products and services, consistent with its environmental policy, practical, cost-effective and
927 technologically feasible. These indicators can be used to track an organization's progress in achieving its
928 objectives They can also be used for other purposes, such as part of an overall process for evaluating
929 and improving environmental performance. The organization should consider the use of both
930 management and operational environmental performance indicators appropriate to its significant
931 environmental aspects.
932 An organization's environmental performance indicators are an important tool for monitoring continual
933 improvement.
934 NOTE See ISO 14031 and ISO/TR 14032 for further guidance on the selection and use of environmental
935 performance indicators.
936 Table A.2 gives examples of objectives, targets and indicators for selected activities
Progress towards an objective can generally be measured using environmental performance indicators
such as
quantities of specific pollutants emitted, e.g. NOx, SOx, CO, VOCs, Pb, CFCs,
number of prosecutions,
937
938 7 Support
941 infrastructure,
944 training,
948 Resource allocations should consider the organization's current and future needs. In allocating resources,
949 an organization can track the benefits as well as the capital and operational costs of its environmental or
950 related activities. Issues such as the cost of pollution control equipment (capital) and the time personnel
951 spend on making the environmental management system effective (operational) can be included.
952 Resources and their allocation should be reviewed periodically, and in conjunction with the management
953 review to ensure their adequacy. In evaluating adequacy of resources, consideration should be given to
954 planned changes and/or new projects or operations.
The resource base and organizational structure of smaller organizations can encounter certain limitations
on environmental management system implementation. To overcome these limitations, an organization
can consider cooperative strategies. Options can include:
other organizations in a supply chain or local basis to define and address common issues, share
experiences, facilitate technical development, use facilities jointly, and collectively engage external
resources,
universities and other research centres, to support productivity improvements, life cycle perspective
and innovation.
955
956 Knowledge is an important resource for establishing or improving the environmental management
957 system. When addressing future challenges, the organization should take into account its current
958 knowledge base and determine how to acquire or access the necessary additional knowledge.
960 Knowledge, understanding, skills or abilities enable an individual to gain the necessary competence with
961 regard to environmental performance. All persons doing work under the control of the organization that
962 affect or can affect its environmental performance and the achievement of the intended outcomes of its
963 environmental management system should be competent, based on training, education, experience, or a
964 combination of these, as determined by the organization. These persons include the organization's own
965 staff members, as well as those working under its control, such as external providers.
966 The competence requirements for these persons are not limited to those doing work that have or can
967 have significant impacts on the environment but also those who manage a function or undertake a role
968 which is critical to achieving the intended outcomes of the environmental management system. The
969 content of the practical help box below is not intended to provide an exhaustive list of competencies for
970 the implementation of an environmental management system but to provide examples to assist an
971 organization in determining its competence needs.
972 Many organizations do not have access to all these competencies and they often procure competent
973 service providers to ensure environmental performance and the achievement of the intended outcomes of
974 the environmental management system.
977 The organization should identify the necessary competencies required to fulfil the intended outcome of
978 the environmental management system and address gaps. Documented information can be useful to
979 ensure that identified competency needs are addressed, track progress on closing any gaps, and to
980 enable communication of relevant information to interested parties.
982 Competence can be acquired through training. An organization's training process(es) should include
984 design and development of a training plan or programme to address defined training needs,
988 An organization can evaluate the effectiveness of the training to confirm the intended result of the training
989 is being achieved.
991 Top management has a key responsibility for building awareness and motivating employees by promoting
992 an organization's environmental values and how they can contribute towards its business strategy. The
993 intended outcomes of promoting awareness are to provide knowledge and generate behavioural change.
994 Top management should ensure persons working under the organization's control are:
995 aware of its environmental policy; and its commitment to the policy;
998 contribute toward achieving the intended outcomes of the environmental management system;
999 accept the importance of achieving the environmental objectives for which they are responsible
1000 or accountable.
1001 Top management should also ensure that all persons working under the organization's control are made
1002 aware of:
1003 the importance of conforming to the requirements of the environmental management system,
1006 their responsibilities and accountabilities within the environmental management system,
1007 the significant actual or potential environmental aspects and associated impacts of their work
1008 activities, and
1009 the consequences of the departure from applicable environmental management system
1010 requirements, including the organization's compliance obligations.
1011 Examples of methods to increase awareness can include internal communication, visual signs and
1012 banners, campaigns, training or education, and mentoring.
1015 Communication of environmental information should be based on, and consistent with, the information
1016 generated within the environmental management system and with the internal evaluation of the
1017 organization's environmental performance (see 9.1).
1018 Communication of environmental information should be consistent with the following principles:
1022 In determining how it intends to communicate, the organization should consider different communication
1023 methods that can encourage understanding and acceptance of an organization's environmental
1024 management efforts and promote dialogue with interested parties. Methods of communication include, for
1025 example: informal discussions; organization open days, focus groups, community dialogue, involvement
1026 in community events, websites and e-mail, press releases, advertisements and periodic newsletters,
1027 annual (or other periodic) reports and telephone hotlines.
1028 Organizations should retain documented information of its communications as appropriate in order to
1029 recall the history of specific interested party communication, inquiries or concerns,
1030 understand the nature of various interested party engagements over time, and
1031 improve an organization's effectiveness in developing future communication and in following up and
1032 addressing the concerns of specific interested parties as needed.
1033 Some communications need not be documented if there is no added benefit to the environmental
1034 management system. Examples include informal communications and social media.
1035 An organization should take into account its nature and size, its significant environmental aspects and the
1036 nature and needs and expectations of its interested parties when establishing its communications
1037 process(es).
1039 gather information, or make inquiries including from relevant interested parties(4.2);
1043 determine which methods and formats are appropriate for communication;
1044 evaluate and periodically determine the effectiveness of the communications process.
1046 Communication between and among the levels and functions within an organization is crucial to the
1047 effectiveness of the environmental management system. For example, communication is important for
1048 problem solving, for coordination of activities, for follow up on action plans and for further development of
1049 the environmental management system. The provision of appropriate information to those working under
1050 the organization's control serves to motivate them and encourage acceptance of the organization's efforts
1051 to improve its environmental performance. This can assist employees to fulfil their responsibilities and the
1052 organization to meet its environmental objectives. An organization should have a process which allows
1053 communication from all levels of the organization. This can allow comments and suggestions to be made
1054 to improve the environmental management system and/or the environmental performance of the
1055 organization. It is often important to provide information to external providers, such as contractors and
1056 suppliers. Results from environmental management system monitoring, audit and management review
1057 should be communicated to appropriate persons within the organization.
1059 Communication with external interested parties can be an important and effective tool for environmental
1060 management. An organization should consider the potential costs and benefits of different approaches in
1061 developing a communication plan that is appropriate for its particular circumstances. It should also
1062 consider whether to communicate externally to its interested parties about its environmental aspects
1063 including those that relate to the distribution, use and disposal of products as part of the product chain.
1064 NOTE For more information on product documentation see the ISO 14020 series.
1065 At a minimum, an organization should establish, implement and maintain procedures for receiving,
1066 documenting and responding to relevant communication from external parties. An organization can also
1067 find it useful to document its procedure for external communication.
1068 An organization should have in place a process for communicating with external interested parties in case
1069 of emergency situations or accidents that could affect or concern them.
1073 The organization should develop and maintain adequate documented information to ensure that its
1074 environmental management system is operating effectively, is understood and by persons working under
1075 the control of the organization and other interested parties, and that processes associated with the
1076 environmental management system are carried out as planned. Organizations should develop and
1077 maintain adequate documented information. The purpose of such documented information is to provide
1078 necessary information to employees and other interested parties as appropriate. Documented information
1079 should be collected and maintained in a way that reflects the culture and needs of an organization,
1080 building onto and improving its existing information system.
1081 Documented information in the form of procedures, plans, and programmes, for example, should be
1082 maintained as appropriate to ensure consistency, currency and repeatability of outcomes. Evidence of the
1083 outcome (records) should be retained as evidence of the results, in order to demonstrate effective
1084 implementation of the requirements.
1085 The extent of the documentation can differ from one organization to another but it should describe the
1086 environmental management system. An organization can choose to document its management system in
1087 the form of a manual, which constitutes an overview or summary of the system and can provide direction
1088 to related documented information. The structure of any such environmental management system manual
1089 need not follow the clause structure of ISO 14001 or any other standard (see Practical help –
1090 Documented information below).
1091 For effective management of its key activities (i.e. those related to its identified significant environmental
1092 aspects), an organization should plan a process, or specified way to carry out the activities. This process
1093 can be defined by a procedure that can be documented, and can describe in appropriate detail how the
1094 process is managed. If an organization decides not to document a procedure, affected employees need
1095 to be informed as appropriate, through communication or training, of the requirements to be satisfied.
1096 Documented information that provides information on results achieved or evidence of activities performed
1097 (a record) are part of an organization's documentation, but are generally controlled through different
1098 management processes.
1099 Documented information can be managed in any medium (paper, electronic, photos, posters) that is
1100 useful, legible, easily understood and accessible to those needing the information contained therein.
1101 If processes of the environmental management system are aligned with those from other management
1102 systems, an organization can combine relevant environmental documented information with documented
1103 information of these other management systems.
e) procedures,
f) process information,
g) organizational charts,
1104
1106 When creating and updating documented information the organization should ensure appropriate:
1107 identification and description (e.g. a title, date, author, or reference number);
1108 format (e.g. language, software version, graphics) and media (e.g. paper, electronic);
1111 Control of environmental management system documented information is important to ensure that
1112 information can be identified with the appropriate organization, division, function, activity or contact
1113 person,
1114 information maintained by the organization is regularly reviewed, revised as necessary and approved
1115 by authorized personnel prior to issue,
1116 current versions of relevant documented information are available at all locations where operations
1117 essential to the effective functioning of the system are performed, including documents necessary to
1118 ensure requirements are met, and
1119 NOTE Where the availability of documented information is not practicable, actions that conform to prescribed
1120 practices can be considered adequate.
1121 information that is obsolete is promptly removed from all points of issue and points of use. In some
1122 circumstances, for example, for legal and/or knowledge preservation purposes, documented
1123 information that is obsolete can be retained as evidence of the results achieved.
1125 developing an appropriate format that includes unique titles, numbers, dates, revisions, revision
1126 history and authority,
1127 assigning the review and approval of documented information maintained by the organization to
1128 individuals with sufficient technical capability and organizational authority, and
1130
1131 8 Operation
1134 The organization should ensure that its operations and associated processes are conducted in a
1135 controlled way in order to fulfil the commitments of its environmental policy, achieve its environmental
1136 objectives, and manage its significant environmental aspects and its risk associated with threats and
1137 opportunities. To plan for effective and efficient operational controls, an organization should identify
1138 where such controls are needed and for what purpose. It should establish the types and levels of controls
1139 that meet the organization's needs. The operational controls selected should be maintained and
1140 evaluated periodically for their continuing effectiveness.
1141 When determining controls, or considering changes to existing controls, consideration should be given to
1142 eliminating or reducing the risk associated with adverse environmental impacts or other types of threats
1143 according to the following hierarchy:
1147 administrative controls, such as procedures, visual controls, work instructions, SDSs, etc.
1148 To avoid deviations that can occur from the environmental policy, environmental objectives and
1149 applicable compliance obligations, documented information can be developed as appropriate, to explain,
1150 for example
1152 necessary qualifications of the personnel involved (including any workmanship required);
1153 key variables that need to be kept within certain limits (such as time, physical, biological);
1161 achieve objectives and ensure consistency with its environmental policy, including the commitment to
1162 protection of the environment and the prevention of pollution and continual improvement,
1163 avoid or minimize risk associated with threats to the environment or the organization, and
1165 Based upon the scope of its environmental management system, an organization should determine
1166 operational controls (see 6.1 and 6.2) for its product development cycle and operations, including those
1167 related to functions such as research and development, design; sales, marketing, purchasing, and facility
1168 management.
1169 NOTE 1 Design could mean the development of a new product, whereas existing products can be subject to
1170 redesign or improvement.
1171 NOTE 2 For further information on life cycle thinking during the design process see ISO 14006 and ISO/TR
1172 14062.
1173 NOTE 3 For further information on product information see the ISO 14020 series.
1174 The type and extent of control or influence to be applied during the product life cycle should be defined
1175 within the environmental management system.
1176 An organization should consider how external providers and outsourced processes can affect its ability to
1177 manage its environmental aspects and meet its compliance obligations. An organization should establish
1178 operational controls that are needed, such as documented procedures, contracts or supplier agreements
1179 or end user instructions, and communicate them to its contractors, suppliers and users as appropriate. An
1180 outsourced process can be subject to control or influence and is one in which:
1182 b) the function or process is needed for the management system to achieve its intended outcome;
1183 c) the liability for the function or process conforming to requirements is retained by the organization;
1184 and
1185 d) the organization and the external provider have an integral relationship e.g. one where the process is
1186 perceived by interested parties as being carried out by the organization.
1188 Operational controls are a specified way of managing activities and can take various forms, such as
1189 procedures, work instructions, physical controls, use of competent personnel or any combination of these.
1190 The choice of the specific control methods depends on a number of factors, such as the skills and
1191 experience of people carrying out the operation and the complexity and environmental significance of the
1192 operation itself. An organization can choose to plan and establish processes to enhance its ability to
1193 implement controls in a consistent manner (see 6.2.2).
1197 c) establishing processes, as needed, that define how identified operations are to be planned, carried
1198 out and controlled;
1199 d) documenting these processes, as needed, in the form of instructions, signs, forms, videos, photos,
1200 etc.;
1201 e) applying technological options, such as automated systems, materials, equipment and software.
1202 Operational controls can also include provisions for measurement and monitoring and evaluation and for
1203 determining whether operating criteria are being met.
1204 Once operational controls have been established, an organization should monitor the continuing
1205 application and effectiveness of these controls as well as plan and take any action needed.
1207 In planning a response to an emergency situation consideration should be given to the initial
1208 environmental impact that can result, and any secondary impact that can occur as a result of responding
1209 to the initial environmental impact. For example, in responding to a fire, the potential for contaminated
1210 fire-water runoff should be taken into account.
1211 In planning for emergency preparedness, potential consequences of abnormal operating conditions and
1212 emergency situations and their mitigation should be taken into account.
When identifying potential emergency situations special attention should be paid to start-up and shutdown
conditions and reasonably foreseeable emergency conditions that can result from this.
This can include different types of situations, such as small scale spillages of chemicals or failure of
emission abatement equipment, and serious environmental situations endangering humans and
environment to a broad extent. The organization should be prepared for each type of reasonable
foreseeable emergency situation.
Environmental emergencies include those that derive from external environmental conditions, including
events, e.g. flooding or from acts by other organizations such as discharges to land or water combining
with those from another organization operating on the same site.
It is the responsibility of each organization to establish (an) emergency preparedness and response
procedure(s) that suits its own particular needs. In establishing its procedure(s), the organization should
include consideration of
the nature of on-site hazards, e.g. flammable liquid, storage tanks, compressed gases and measures
to be taken in the event of spillages or accidental releases,
the potential for (an) emergency situation(s) or accident(s) at a nearby facility (e.g. plant, road,
railway line),
a list of key personnel and aid agencies, including contact details, e.g. fire department, spillage
clean-up services,
mitigation and response action(s) to be taken for different types of accident or emergency
situation(s),
process(es) for a post-accident evaluation to establish and implement corrective and preventive
actions,
information on hazardous materials, including each material's potential impact on the environment,
and measures to be taken in the event of accidental release, and
training or competency requirements including those for emergency response personnel and testing
its effectiveness.
1213
1217 An organization should have a systematic approach, using competent personnel, for monitoring and
1218 measuring, analysing and evaluating its environmental performance on a regular basis. This should
1219 enable the organization to report and communicate accurately on its environmental performance.
1220
1221
INPUTS OUTPUTS
Sources 4.3.2
of Collecting data
data
DATA
INFORMATION
Environmental
performance 4.3.4
criteria for Evaluating information
comparison
RESULTS
INTERNAL
4.3.5
(employees and
Reporting and
contractors)
communicating
EXTERNAL
(interested
parties)
1222
1224 Monitoring generally refers to processes where observations are made over time, without necessarily
1225 using instrumentation. Measuring generally refers to processes where instrumentation is typically used to
1226 determine qualitative or quantitative properties. Measuring therefore can imply the need for additional
1227 controls to ensure the sustained reliability of such instrumentation (e.g. calibration), where appropriate.
1228 An organization should determine what should be monitored and measured, where and when it should be
1229 monitored and measured, and what methods should be used. To focus resources on the most important
1230 measurements, the organization should identify the key indicators associated with its significant
1231 environmental impacts that can be monitored and measured and that provide the most useful information.
1232 Such indicators could include physical parameters such as temperatures, pressures, pH, and material
1233 utilization, energy efficiency, choice of packaging and transportation.
1234 Monitoring and measuring can serve many purposes in an environmental management system, such as
1235 tracking progress on meeting policy commitments, achieving objectives and continual improvement,
1237 collecting data on emissions and discharges to meet applicable compliance obligations,
1238 collecting data on consumption of water, energy or raw materials to meet objectives,
1241 providing data to evaluate the performance of the environmental management system.
1242 NOTE 1 See ISO 14031 for further guidance on environmental performance.
1243 NOTE 2 See ISO/TS 14033 for guidance and examples on handling quantitative environmental information.
1244 Monitoring and measuring should be conducted under controlled conditions with appropriate processes
1245 for assuring the validity of results, such as:
1250 use of suitable quality control methods that includes data interpretation and trending.
1251 Written procedures for conducting monitoring and measuring can help to provide consistency in
1252 measurements and enhance the reliability of data produced.
1253 Organizations should consider, where appropriate, using laboratories whose testing techniques have
1254 been either accredited by a national accreditation body or approved by the regulators. If accreditation or
1255 approval is not possible or available, then the organization can consider random double testing to verify
1256 the accuracy of results.
1257 The results of monitoring and measuring should be analysed and used to identify nonconformities,
1258 compliance status, performance trends and opportunities for continual improvement. Data analysis can
1259 include consideration of the data quality, validity, adequacy and completeness necessary to produce
1260 reliable information. Statistical tools can be used to increase the reliability of decisions on whether or not
1261 a certain objective was achieved. These tools can include, as appropriate, graphical techniques, indexing,
1262 aggregating or weighting. Where the performance requirements are not met, corrective action should be
1263 taken in a timely manner to correct the deviation.
1265 The organization should evaluate its compliance by monitoring, measuring, analysing and reviewing its
1266 performance against its compliance obligations (as determined in 4.2 and 6.1.3). This process allows the
1267 organization to demonstrate its commitment to satisfy compliance obligations and to mitigate potential
1268 legal action or action from its interested parties.
1269 All compliance obligations need to be evaluated periodically although the frequency and the timing of
1270 each can differ depending on:
1275 expected variations in performance of a process or activity, e.g. the performance of a waste water
1276 treatment plant can vary depending on the volume of waste water received.
1277 Evaluation of compliance should be an iterative process which utilises the output from other areas of the
1278 environmental management system when determining the compliance status of the organization. For
1279 example:
1280 The scope and frequency of internal audits (9.2) can take into account compliance obligations and
1281 can be analysed and contribute to the evaluation of compliance.
1282 Determination of significant environmental aspects (6.1.4), and risk associated with threats and
1283 opportunities (6.1.4), planning of actions (6.1.5) and environmental objectives (6.2.1), and
1284 development of processes for awareness (7.3), external communication (7.4.3) and operational
1285 planning and control (8.1), can take into account compliance obligations. The effectiveness of such
1286 measures can provide evidence of compliance.
1287 Monitoring, measuring, analysis and evaluation (9.1) can be established taking into account
1288 compliance obligations, and the results can be used to evaluate compliance.
1289 The organization can choose to review reports and communication provided by interested parties (e.g.
1290 regulatory site inspection reports or customer audits), or communicate with them specifically on their
1291 compliance obligations.
1292 Where a failure or potential failure to meet a compliance obligation is identified, the organization should
1293 take action. The organization's nonconformity and corrective action procedure (as required by 10.1) could
1294 be used to deal with such nonconformities. Where appropriate the organization can communicate or
1295 report on nonconformities to the relevant interested party for that compliance obligation (7.4).
1296 By evaluating compliance, the organization should gain knowledge and understanding its compliance
1297 status. Top management should maintain an awareness of the organization's compliance status and
1298 review the organization's fulfilment of its compliance obligations at the management review (9.1). The
1299 frequency of compliance evaluation activities should be appropriate to maintain knowledge and
1300 understanding of its status of conforming to its compliance obligations. Compliance evaluation should be
1301 conducted in a timely manner in relation to the management review.
1302 The organization should retain documented information as evidence of its evaluation of compliance. This
1303 could include:
1308 Internal audits of an organization's environmental management system should be conducted at planned
1309 intervals to determine and provide information to management on whether the system conforms to
1310 planned arrangements and has been properly implemented and maintained. They can also be performed
1311 to identify opportunities for improvement in an organization's environmental management system.
1312 An organization should establish an audit programme to direct the planning and conduct of audits and to
1313 identify the audits needed to meet the programme objectives. The programme, and the frequency of
1314 audit, should be based on the nature of an organization's operations, in terms of its environmental
1315 aspects and potential impacts, risks associated with threats and opportunities, the results of past audits,
1316 and other relevant factors. An audit programme can consist of one or more audits per year.
1317 Each internal audit need not cover the entire system, so long as the audit programme ensures that all
1318 organizational units and functions, system elements and the full scope of the environmental management
1319 system are audited periodically.
1320 The audits should be planned and conducted by an objective and impartial audit team, aided by technical
1321 expert(s), where appropriate, selected from within the organization or from external sources. The team's
1322 collective competence should be sufficient to meet the objectives and scope of the particular audit and
1323 provide confidence as to the degree of reliability that can be placed on the results.
1324 The results of an internal environmental management system audit can be provided in the form of a
1325 report and used to correct or prevent specific nonconformities, or as the basis for data verification for
1326 other programmes, or fulfil one or more objectives of the audit programme, and provide input to the
1327 conduct of the management review.
1328 NOTE See ISO 19011 for guidance on environmental management system auditing.
1330 An organization's top management should, at intervals that it determines, conduct a review of its
1331 environmental management system to evaluate the system's continuing suitability, adequacy and
1332 effectiveness. This review should cover the environmental aspects of activities, products and services
1333 that are within the scope of the environmental management system. The planned intervals for a
1334 management review can be coordinated with the organization's planning and budgeting cycle and top
1335 management's review of its overall business performance.
1337 results of internal audits and evaluations of conformity with compliance obligations,
1346 results of the evaluation of significant environmental aspects and risks associated with threats
1347 and opportunities from planned or new developments,
1353 Outputs from the review of the environmental management system can include decisions on
1356 actions related to possible changes to environmental policy, objectives and other elements of the
1357 environmental management system, and
1358 actions related to the organization's business strategy and other business processes.
1359 Documented information retained as evidence of the results of management review can include copies of
1360 meeting agenda items, lists of attendees, presentation materials or hand-outs, and management
1361 decisions recorded in a memo to file, reports, minutes, or tracking system.
1362 Each organization can decide for itself those who should participate in the management review. Typically,
1363 this includes environmental staff (who compile and present the information), managers of key units
1364 (whose operations include significant environmental aspects or who are responsible for key
1365 environmental management system elements, such as competence, documented information, etc.), and
1366 top managers (who evaluate the performance of the environmental management system, identify
1367 improvement priorities, provide resources, and ensure that follow-up is effective).
1368 10 Improvement
1373 A process for identifying nonconformity in the environmental management system and taking corrective
1374 action helps an organization operate and maintain the environmental management system as it intends.
1375 Keeping records and managing them effectively gives the organization a reliable source of information on
1376 the operation and results of the environmental management system. Periodic audits of the environmental
1377 management system help the organization verify that the system is designed and operating according to
1378 plan. All of these tools support the evaluation of performance.
1379 For an environmental management system to be effective on an ongoing basis, an organization should
1380 have a systematic method for identifying nonconformity, taking immediate action(s), analysing the cause
1381 of the nonconformity and taking corrective action, preferably preventing problems before they occur.
1395 The internal audit process described in 9.2 is one way of periodically identifying nonconformities.
1396 Identification of nonconformities should also be made part of routine responsibilities, with individuals
1397 closest to the work noting potential or actual problems.
1398 Once a nonconformity is identified, it should be investigated to determine the cause, so that corrective
1399 action can be focused on the appropriate part of the system. In developing a plan for addressing a
1400 nonconformity, an organization should consider what actions need to be taken to address (mitigate) the
1401 problem, what changes need to be made to correct the situation [to restore normal operation(s)], and
1402 what should be done to prevent the problem from recurring [to eliminate the cause(s)]. The character and
1403 timing of such actions should be appropriate to the nature and scale of the nonconformity and the
1404 environmental impact.
1405 If a potential problem is identified but no actual nonconformity exists, action should be taken to prevent
1406 problems before they occur. Potential problems can be identified using methods such as extrapolating
1407 corrective action of actual nonconformities to other applicable areas where similar activities occur, trend
1408 analysis, or hazard operability studies and should be dealt with in Clause 6.1.
1409 Management should ensure that corrective actions and action taken to prevent problems before they
1410 occur have been implemented, and that there is systematic review and follow-up to ensure their
1411 effectiveness.
1412 Establishing procedures for addressing actual and potential nonconformities and for taking corrective
1413 actions and actions taken to prevent problems before they occur helps to ensure consistency in this
1414 process. Such procedures should define responsibilities, authority and steps to be taken in planning and
1415 carrying out corrective actions and actions taken to prevent problems before they occur. When the
1416 actions taken result in changes to the environmental management system, the process should ensure
1417 that all related documented information and competency needs are updated, approved, and that changes
1418 are communicated to all who need to know.
1422 Continual improvement is accomplished through the achievement of environmental objectives and the
1423 overall enhancement of the environmental management system or any of its components.
1424 An organization should continually evaluate its environmental performance and the performance of its
1425 environmental management system processes to identify opportunities for improvement. Top
1426 management should be involved directly in this evaluation through the management review process.
1427 The identification of environmental management system deficiencies also provides significant
1428 opportunities for improvement. To realize such improvements, an organization should not only know what
1429 deficiencies exist, but understand why they exist. This can be achieved by analysing the root causes(s) of
1430 environmental management system deficiencies.
1440 Continual improvement of the environmental management system can become increasingly difficult to
1441 achieve as the system's performance improves. When opportunities for improvement are identified, they
1442 should be evaluated to determine what actions should be taken. The actions for improvement should be
1443 planned, and changes to the environmental management system should be implemented accordingly.
1444 Improvements need not take place in all areas simultaneously (see also 4.4.1).
establishing a process for evaluating new materials to promote the use of less harmful materials,
improving an organization's process for identifying its compliance obligations so that new compliance
obligations are identified in a more timely fashion,
setting objectives to implement fuel substitution in boiler operations and reduce particulate
emissions,
Annex A
(informative)
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Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and
opportunities and actions
Table A.1 — Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and opportunities and actions
Activity/product/service Aspects Actual and potential impacts Risks and opportunities Planning to take action
Activity: Oil-fired boiler operations
Operation of boiler Consumption of heating oil Depletion of non-renewable natural Risks Finance department asked to monitor
resources - Heating oil not available fuel prices, compare future cost
scenarios & conduct cost benefit
- Cost of oil increases
analysis
Opportunities
Set an objective to replace boiler heating
- Replace boiler heating source by solar source by solar energy
energy
- Reduce operating costs
Emission of sulphur dioxide, nitrous Respiratory impacts on local residents Risks Put in place operational controls to
oxide and CO2 (ie., greenhouse gas) Acid rain impacts on surface water - Failure to meet compliance obligations ensure compliance obligations are met
Global warming and climate change - Possible fine Set an objective to install appropriate
- Negative publicity received abatement equipment
Opportunities
- Reduce emission – install flue gas
desulphurisation unit
Discharge of heated water Changes to water quality (e.g. Opportunities Set an objective to install a recycled
temperature) - Recycle heated water water system
- Reduce operating costs
Table A.1 — Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and opportunities and actions
(continued)
Activity/product/service Aspects Actual and potential impacts Risks and opportunities Planning to take action
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Table A.1 — Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and opportunities and actions
(continued)
Activity/product/service Aspects Actual and potential impacts Risks and opportunities Planning to take action
Ce document est un projet de norme soumis à l'enquête publique.
Table A.1 — Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and opportunities and actions
(continued)
Activity/product/service Aspects Actual and potential impacts Risks and opportunities Planning to take action
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Table A.1 — Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects and impacts, risks and opportunities and actions
(continued)
Activity/product/service Aspects Actual and potential impacts Risks and opportunities Planning to take action
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Table A.2 – Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects, objectives, targets, programmes, indicators, operational
control, and monitoring and measurement
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Table A.2 – Examples of activities, products and services and their associated environmental aspects, objectives, targets, programmes, indicators, operational
control, and monitoring and measurement (continued)
Aspects Objectives Targets Programmes Indicators Operational control Monitoring and
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measurement
Service: Transportation and distribution of goods and products (fleet maintenance)
Emission of oxides of Increase positive impact on Achieve 25 % reduction of Identify key maintenance % on-time maintenance Maintenance procedures Tracking of maintenance
nitrogen (NOx) air quality by improving NOx by 2018 parameters for NOx NOx emissions/km Training of maintenance frequency versus schedule
effectiveness of fleet reduction technicians Monitoring of vehicle fuel
maintenance Revise maintenance NOx efficiency
Computerized notification of
programmes to incorporate scheduled maintenance Quarterly testing of vehicle
key NOx reduction tasks emissions
Optimize fleet maintenance Annual assessment of NOx
schedule through computer reductions achieved
program
Generation of waste oil Manage oily wastes in Achieve conformity with oily Develop and implement % of service centre Waste management Monitoring of service-centre
conformity with waste disposal waste management training employees trained procedures employee training
requirements requirements at service programme at service Number of waste disposal Training programme for conducted
centres within one year centres nonconformities service centre employees Tracking of oily waste
% of oily waste disposed disposal quantities and
per requirements disposal methods
1409 Bibliography
1410 [1] ISO 14001:2004, Environmental management systems — Requirements with guidance for use
1411 [2] ISO 14001 Cor. 1:2009, Environmental management systems — Requirements with guidance for
1412 use, Technical Corrigendum 1
1413 [3] ISO 14004: 2004, Environmental management systems — General guidelines on principles, systems
1414 and support techniques
1415 [4] ISO 14031, Environmental management — Environmental performance evaluation — Guidelines
1416 [5] ISO 14044, Environmental management — Life cycle assessment — Requirements and guidelines
1417 [6] ISO 14045, Environmental management — Eco-efficiency assessment of product systems —
1418 Principles, requirements and guidelines
1422 [10] ISO/IEC Directives, Part 1 and Consolidated ISO Supplement — Procedures specific to ISO, 3rd
1423 edition, Annex SL
By agreement between ISO and CEN, this CEN annex is included in the DIS and the FDIS but will not appear in
the published ISO standard.
This International Standard has been prepared under a mandate given to CEN by the European Commission
and the European Free Trade Association to provide one means of conforming to Essential Requirements of the
New Approach Directive 2008/765/EC.
Once this standard is cited in the Official Journal of the European Communities under that Directive and has
been implemented as a national standard in at least one Member State, compliance with the normative clauses
of this standard confers, within the limits of the scope of this standard, a presumption of conformity with the
relevant Essential Requirements of that Directive and associated EFTA regulations.
WARNING: Other requirements and other EU Directives may be applicable to the products falling within the
scope of this standard.