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L ivret explicatif
a u c o e u r des
e , u n l o giciel
Pythagor ’ o u vrages
s d
www.pythagore.setec.fr
o n
réalisati
Logiciel de calcul de structure
Cette spécialisation repose le plus souvent sur des capacités de En outre, sauf exception, ils ne permettent pas les calculs dyna-
« post-traitement », permettant la vérification règlementaire des miques, les calculs non linéaires, etc. Ils traitent également, avec
différentes parties des constructions, après exécution du calcul, beaucoup de difficultés les modèles de grandes dimensions ou
sans apporter de modification au cœur de calcul, qui reste une les géométries complexes.
mise en œuvre relativement « standard » de la méthode des élé-
Leur domaine d’utilisation est donc limité, faute d’évolution suf-
ments finis.
fisante. Les interfaces d’utilisation ont également souvent vieilli.
Ces logiciels spécialisés, qui n’intègrent les spécificités du gé-
L’option qui s’offre à la plupart des ingénieurs de bureau
nie civil que dans la phase « post-traitement», ne peuvent pas
d’études en France est donc de choisir entre des logiciels de bâ-
répondre à un certain nombre de questions ou représenter un cer-
timent, (mais qui peuvent se révéler insuffisants dès lors que,
tain nombre de phénomènes comme :
par exemple, le phasage de construction est déterminant) et
• la construction phasée, des logiciels de calcul de pont qui ne permettent généralement
pas de traiter de manière globale les structures de génie civil,
• le fluage / retrait des éléments en béton,
y-compris les ponts dès lors que par exemple, leur comportement
• la non linéarités de comportement du béton armé, dynamique est essentiel ou que des analyses non linéaires sont
• la précontrainte etc. nécessaires.
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Logiciel de calcul de structure
Quelles fonctionnalités ?
Ces éléments ont été dérivés par la suite pour Pythagore en élé-
ments de membrane, permettant par exemple l’étude des struc-
tures composées de toiles tendues.
Les directions des axes locaux peuvent donc être imposés par
Passerelle Simone de Beauvoir - Paris - France (Eiffel)
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Logiciel de calcul de structure
l’utilisateur et en cas d’utilisation en grands déplacements, sui- Leur cinématique particulière est donc assujettie à celle des élé-
vent la matière de façon à donner des résultats cohérents. ments de poutre ou de coque auxquels ils sont liés.
Ainsi les contraintes sont exprimées dans un repère connu à Cela conduit à une formulation relativement complexe de leur
l’avance et sont facilement exploitables. matrice de raideur. La précontrainte, dans Pythagore, peut être
indifféremment associée aux coques ou aux poutres, utilisée en
Appuis et liens fi xes, élastiques, élastoplastiques,
petits ou en grands déplacements et rend compte du comporte-
avec amortissement, etc. ment non linéaire des aciers de précontrainte, avec l’écrouissage
Les conditions d’appui des structures sont bien évidemment cru- règlementaire.
ciales. Les appuis peuvent être fixes (rigoureusement pour des
Eléments de type « haubans » non linéaires prenant
appuis dans les directions du repère global) ou élastiques (pos-
en compte leur fonctionnement en « chaînette » sous charges
sibilité d’une matrice complète), ou élasto-plastiques, avec dé-
réparties. Les câbles utilisés dans les structures ne sont pas tou-
collement et prise en compte d’amortisseurs concentrés pour les
jours tendus au point de se comporter comme des barres droites.
calculs dynamiques.
Parfois les haubans de grande longueur des ponts, parce qu’ils
Les liaisons entre nœuds ont les mêmes possibilités. Les appuis sont lourds, ou ceux stabilisant les mâts de télécommunication,
et liaisons peuvent être déplacés, nivelés, etc. parce qu’ils sont peu tendus, ont une raideur réelle beaucoup plus
faible que celui qui serait affecté à une barre de même section
transversale dans un calcul linéaire. Cet effet doit être pris en
compte.
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Logiciel de calcul de structure
Les méthodes
L es méthodes centrales de Pythagore, sont également, les
méthodes numériques classiques des éléments finis, en sta-
tique comme en dynamique (temporelle ou spectrale), en linéaire
ouvrages permet non seulement la vérification des différentes
étapes de la construction, mais surtout est le seul moyen d’avoir
une représentation correcte des contraintes et des déformations
comme en non linéaire. Les méthodes matricielles sont devenues dans la structure sous charges permanentes.
extrêmement efficaces et permettent désormais des calculs de
très grandes dimensions. Les algorithmes de calcul non linéaire
sont également devenus plus performants avec la généralisation
de la méthode de Newton-Raphson. Un mailleur automatique est
également disponible, avec des possibilités avancées de modé-
lisation des courbes et des surfaces. Une bonne gestion du dé-
veloppement du logiciel impose de s’appuyer, pour toutes ces
méthodes, sur des développements extérieurs.
ordinateurs utilisés permettent le calcul parallèle. Vu l’importance des charges permanentes pour nos ouvrages,
cette fonction est indispensable. Le contrôle correct de la contre
Les analyses aux valeurs propres sont réalisées grâce au système
flèche des structures construites par phase oblige à distinguer
« ARPACK TM », développé aux états unis, et qui, associé à la
celles qui sont en béton « coulées en place» et celles qui sont pré-
puissance du solveur Pardiso, allie robustesse et rapidité.
fabriquées. En effet, pour les premières, la géométrie est adap-
Les maillages automatiques sont réalisés grâce à des appels au tée à chaque nouveau coulage, par référence à une géométrie
mailleur externe GMSH, développé à l’université de Louvain en théorique et c’est par rapport à cette géométrie théorique que la
Belgique. GMSH permet la génération de maillages structurés et contre flèche doit être définie. Par contre, pour les ouvrages pré-
non structurés, la création de géométries complexes et le contrôle fabriqués, chaque déplacement de la partie réalisée de la struc-
fin des dimensions des mailles. ture influe automatiquement sur la position future des éléments
non encore posés. Il est donc indispensable que le calcul intègre
le calcul des déplacements à chaque étape y-compris pour les
éléments non encore posés. C’est ce que fait Pythagore avec la
notion d’« élément fictif ».
Calculs au vent (différentes méthodes sont proposées) ture, elle ne rend pas compte des phénomènes aéroélastiques
instationnaires qui sont mieux approchés dans le domaine
Le calcul des effets du vent turbulent sur les ouvrages est l’un
spectral (cf.ci-dessus).
des problèmes de dynamique des structures les plus délicats que
nous ayons à traiter. Les différentes méthodes utilisables ont des • L’exploitation directe des résultats des essais en
domaines d’application différents et sont complémentaires. souffl erie est souvent la meilleure voie pour les struc-
tures souples qui ne sont pas linéaires (bâtiments, coupoles,
Méthode « spectrale » : Cette méthode, initialement dévelop-
coques…). Les pressions mesurées au cours du temps peu-
pée par l’équipe du Pr. Davenport au Canada, est maintenant lar-
vent être utilisées, soit pour un calcul temporel direct (no-
gement utilisée pour l’étude des ponts. Elle est basée sur une
tamment si des effets non linéaires sont attendus), soit pour
description statistique de la turbulence du vent, et sur un calcul
le calcul de la réponse des principaux modes propres de la
direct, dans le domaine fréquentiel, de l’écart type de la réponse
structure.
des principaux modes propres de la structure. La description sim-
plifiée des intéractions aéroélastiques est déterminée en amont
du calcul, principalement pour une bonne évaluation de l’amor-
tissement aérodynamique. Cette méthode permet un calcul ra-
pide, mais elle repose sur une description relativement simplifiée
des effets de la turbulence et peut donner des résultats trop sé-
curitaires pour des tabliers mal profilés avec un écoulement très
turbulent (site montagneux par exemple). D’autre part elle est
Etude au vent de l’Opéra de Pekin (ADPI)
mal adaptée aux structures dont le comportement au vent est for-
tement non linéaire. En effet les « modes propres » n’ont alors Calculs avancés sur les sections transversales des élé-
plus de sens. C’est le cas des mâts de communication haubanés ments de poutre
par exemple.
Les éléments de poutre sont habituellement très utilisés dans
nos métiers. Ils représentent couramment des éléments qui ont
en réalité des dimensions transversales très importantes (notam-
ment dans le cas des ponts) et le simple calcul des contraintes
normales élastiques apportées par l’effort normal et la flexion
est souvent insuffisant. Pythagore permet donc également le
calcul de la répartition exacte des cisaillements élastiques pour
le tranchant ou la torsion selon Saint Venant, la justification de
l’équilibres des sections fissurées en béton armé, l’évaluation de
l’ouverture des fissures selon l’Eurocode 2, ou encore le calcul
Viaduc de la Grande Ravine (Ile de la Réunion)
• Les calculs relatifs à l’équilibre des sections en pré- Pour les éléments de coque, ce sont 26 états qui sont conservés à
sence de comportement non linéaire des matériaux chaque nœud de la coque, chacun étant défini par 8 sollicitations,
(béton ou acier) sont réalisés pour des lois de comportement: à savoir :
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Logiciel de calcul de structure
Calculs dynamiques des structures amorties par des Calculs de stabilité au feu des structures
amortisseurs ponctuels Pour un certain nombre d’ouvrages d’infrastructure ou de bâti-
Beaucoup de structures (en particulier de passerelles piétonnes) ments de grandes dimensions ou de géométrie complexe, la pré-
sont désormais conçues en intégrant directement des amortis- vision de la durée de stabilité vis-à-vis de l’incendie nécessite
seurs pour la maîtrise de leur comportement vibratoire. L’analyse des études détaillées. Pour les structures en béton armé, le rôle du
de l’efficacité de ces dispositifs n’est pas réalisable par les mé- béton comme protection thermique des armatures est essentiel.
thodes classiques de décomposition modale. En effet les modes Un corpus règlementaire se stabilise désormais sur ce sujet, qui
propres sont modifiés par les amortisseurs et les méthodes habi- permet le calcul numérique. La mise en œuvre dans Pythagore
tuelles ne le voient pas. L’analyse de la réponse de l’ouvrage dans permet le calcul de la diffusion thermique non linéaire dans les
le domaine temporel est très complexe et coûteuse en temps de sections transversales des éléments de poutre et le calcul non li-
calcul, inadaptée aux études de conception, lorsque la structure néaire global de la structure, tenant compte de l’affaiblissement
est souvent modifiée. Une méthode de décomposition modale en des caractéristiques mécaniques des matériaux.
nombres complexes a été développée dans Pythagore, elle per-
met d’accéder directement aux fréquences, aux déformées mo- ** PYTHAGORE ** FEU 120 MINUTES
dales et aux taux d’amortissement des principaux modes propres ELEMENT NUMERO 1 Y
SECTION ORIGINE
Z
TEMPERATURE
0
100
200
300
400
500
600
ECHELLE 1/ 4.85
Calcul de résistance au feu - cas de validation
SECTION ORIGINE
CONTRAINTES BETON
BETON SELON LOI DE SARGIN
FCj 30000
GAMMA_B 1.00
THETA 0.85
FBU 30000
FT 0
SOLLICITATIONS
N 1902
MY 0
MZ 100 Z
CONTRAINTES
MAX 18479.98
BETON
MIN 0.00
MAX 418428.97
ACIER
MIN 38479.28
CONTRAINTES
DEFORMATIONS 0
MAX 0.0136667
BETON 5000
MIN -0.0009070
10000
MAX 0.0055125
ACIER 15000
MIN 0.0020905
20000
25000
POST-TRAITEMENT FIC 120 30000
CONVERGENCE EN 1 ITERATIONS
ECHELLE 1/ 4.85
Calcul de résistance au feu - cas de validation
Passerelle Simone de Beauvoir - Paris - France (Eiffel) - Etude dynamique
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Logiciel de calcul de structure
Quel fonctionnement ?
tice spécifique.
• L’ensemble des données du calcul doit être accessible im-
médiatement et de manière exhaustive. Cela, à notre sens,
exclut la génération et la modification des données à la sou-
ris. Les données sont conservées dans des fichiers program-
mables, éditables et modifiables à volonté.
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Logiciel de calcul de structure
Une interface de visualisation simple et pilotable par La mise en données est facile, mais aussi claire, lisible
fi chier de commandes et aisément modifi able
Dans la mesure où elle n’est pas utilisée pour générer les don- Elle se fait par programmation avec un langage simple et intui-
nées, l’interface peut-être à la fois simple et exhaustive. Faible tif (type basic) mais autorisant les fonctionnalités informatiques
profondeur de clics», manipulation intuitive du modèle, etc. avancées telles-que boucles, tests, lecture et écriture de fichiers
annexes, etc.
De cette manière, l’ensemble des données du modèle est direc-
tement accessible par l’utilisateur à tout moment, en clair. Leur
modification est également immédiate.
dynamique).
• Module pour le calcul vibratoire et sismique, etc. La notice d’utilisation du logiciel reprend la struc-
Ainsi les données spécifiques aux différents modules ne se ture modulaire de celui-ci
mélangent pas et restent lisibles.
Elle contient, outre le récapitulatif des commandes, un certain
nombre d’éléments théoriques pour la bonne compréhension des
calculs.
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Logiciel de calcul de structure
Et l’avenir ?