Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
D17 1058 / - - K
© RENAULT 2014.
Reproduction interdite sans l’accord du service éditeur.
Communication interdite sans l’accord de RENAULT.
CREATION
MODIFICATIONS
DOCUMENT CITE
SOMMAIRE
Page
2. PRINCIPE 5
3. APPAREILLAGE ET REACTIFS 5
4. SOLUTION SALINE 9
4.1. MESURE DU pH 9
4.2. MESURE DE LA DENSITE OU DE LA CONCENTRATION EN NaCl. 9
4.3. PREPARATION 9
7.1. ECHANTILLONNAGE : 10
7.3. PROTECTION : 11
7.4. MATURATION 11
7.5. ETUVAGE : 11
9. CONDITIONS OPERATOIRES 13
SOMMAIRE (suite)
Page (suite)
15 SUIVI DE L’ESSAI 16
17. FORMATION 17
1. PERIODICITE 17
2. CONDITIONS OPERATOIRE 17
2.4. EPARGNE 18
AVANT-PROPOS
La méthode d'essai intègre les résultats des travaux conduits au niveau français dans le cadre d'un
groupe de travail rassemblant des utilisateurs de brouillard salin d'origines diverses (CBBS);
Cette méthode a pour objet la description de l’essai corrosion Brouillard Salin, du matériel associé et
des vérifications nécessaires pour s’assurer de la conformité de l’essai.
Cette méthode peut s’appliquer sur éprouvettes laboratoire, sur pièces ou prélèvements de pièces
véhicules, éléments que nous regrouperons dans cette méthode d’essai sous le terme
« échantillons ».
2. PRINCIPE
L'essai au brouillard salin consiste en une attaque corrosive accélérée par un brouillard salin artificiel
de composition et de pluviométrie définie, dans des conditions précises de température et de
pression.
Tout changement d’aspect doit être noté dans le rapport d’essai final (dégradation
cosmétique)
3. APPAREILLAGE ET REACTIFS
L’eau utilisée pour la préparation de la solution saline et pour l’alimentation du saturateur doit être
désionisée avec une conductivité inférieure à 20 µS/cm mesurée à 23°C ± 2°C
3.2. AIR
L’air qui entre dans la machine doit être préalablement déshuilé et filtré pour éviter la présence de
particules. Cet air est qualifié comme suit :
2
Particules métalliques ou organiques et souillures inférieures à 0,2 mg/m et de diamètre
inférieur à 5 µm.
Pureté du chlorure de sodium à 99,8%. Le chlorure de sodium ne doit pas contenir, à l’état anhydre,
plus de 0,2% d’impuretés au total ni plus de 0,1% d’iodure de sodium. Il doit être exempt de cuivre et
de nickel (moins de 10mg/kg pour chacun de ces éléments).
3.4. COLLECTEURS
Utiliser comme dispositifs collecteurs des entonnoirs lisses de 10 cm de diamètre placés sur des
éprouvettes graduées d’une contenance suffisante pour recueillir le volume de condensats entre deux
mesures.
Les matériaux constitutifs de l’ensemble collecteur doivent être en matériau chimiquement inerte vis-
à-vis de la solution saline (verre, polymère...).
Les collecteurs sont utilisés lors des vérifications de la pluviométrie, des mesures de l’agressivité
mensuelle et annuelle et pour le suivi journalier.
Les collecteurs servant à la mesure ne doivent jamais être installés en dessous des échantillons
testés.
Les matériaux constituant l’appareillage et qui sont en contact avec la solution saline doivent être
inertes vis-à-vis de celle-ci.
Hauteur
Vue de face
Profondeur
Vue de dessus
La chambre de pulvérisation doit avoir une capacité minimale de 0,4 m 3. Le brouillard doit être réparti
de manière uniforme, que l'enceinte soit vide ou en charge. La partie supérieure de la chambre doit
être conçue de sorte que les gouttes de solution accumulées, qui ruissellent à la surface, ne puissent
pas s'écouler sur les échantillons testés. Les parois et le couvercle peuvent être isolés si c’est
nécessaire à une bonne régulation de la température et donc à l’homogénéité de la taille des
gouttelettes de brouillard dans tout le volume de l'enceinte,.
La quantité de solution recueillie dans chaque collecteur doit être comprise entre 1 ml/h et 2 ml/h, pour
une aire horizontale de récupération de 78,5 cm 2, soit un entonnoir de 10 cm de diamètre.
Un dispositif approprié doit permettre de maintenir le volume utile de la chambre d’essai et son
contenu, à la température de 35 °C 2 °C et ainsi d'éviter les phénomènes de condensation du
brouillard sur les parois de l'enceinte.
3.9.DISPOSITIF DE PULVERISATION
Le dispositif d'alimentation en solution saline est composé d'un système d'alimentation en air propre,
de pression et d’humidité contrôlée, d'un ou plusieurs pulvérisateurs et optionnellement d’un réservoir
de solution saline opaque et inerte vis-à-vis de celle-ci.
La pression de pulvérisation doit être comprise entre 0,8 bar et 1,6 bar, selon les recommandations du
constructeur. Une pression élevée favorise une répartition homogène dans la chambre d’essai.
L’eau d’alimentation du saturateur doit être conforme à la définition donnée (paragraphe 3.1)
L'air comprimé doit être saturé en eau pour prévenir au moment de la détente, l'élévation de la
concentration massique de chlorure dans la solution pulvérisée. L'air est humidifié avant d'entrer dans
le pulvérisateur par passage au travers d'un saturateur renfermant de l'eau chauffée à une
température supérieure à celle de la chambre (45 °C – 47°C). L’équipement doit garantir la saturation
en eau de l’air. Le remplissage et le maintien à niveau constant de la hauteur de colonne d’eau seront
faits avec de l’eau désionisée. Le saturateur doit être équipé d’un thermomètre pour mesurer la
température de l’eau et d’une évacuation permettant des prélèvements d’eau pour en contrôler la
conductivité.
IMPORTANT : Si le niveau d’eau desionisée dans le saturateur n’est pas suffisant, la solution
saline sera asséchée au moment de la détente. La concentration en sel de la solution
pulvérisée augmentera et donc l’agressivité de l’essai augmentera. Si le niveau d’eau
desionisée dans le saturateur est trop important, la solution saline sera diluée au moment de la
détente. La concentration en sel de la solution pulvérisée diminuera et donc l’agressivité de
l’essai diminuera. Il sera donc utile de recueillir dans un bécher la solution directement en
sortie du pulvérisateur et d’en contrôler le pH et la concentration en NaCl.
La qualité de l’air pourra être contrôlée indirectement par le suivi de la conductivité de l’eau du
saturateur. Si cette dernière évolue au-delà de 20 µS/cm, le saturateur sera vidangé, nettoyé et il
faudra améliorer la qualité de l’air.
Les pulvérisateurs doivent être fabriqués à partir de matériaux inertes vis à vis de la solution saline.
Leur configuration sera adaptée à celle de l'enceinte; la conception de l'ensemble doit assurer
l'uniformité de la répartition du brouillard en tout point du volume utile de la chambre.
Sur les modèles d'enceintes équipés d'une réserve interne de solution saline, le niveau de la solution
dans ce réservoir (placé à l'intérieur ou à l’extérieur de la chambre de pulvérisation) doit être maintenu
constant pour assurer une alimentation régulière en brouillard pendant tout l'essai.
3.10. SUPPORTS
Les supports pour échantillons doivent être réalisés intégralement dans un matériau inaltérable dans
les conditions d’essai (par exemple PVC).
Tout ruissellement sur les supports échantillons (provenant par exemple de la rétention d’eau sur les
tuyaux d’alimentation de solution saline et d’air) est proscrit.
Les cuves de préparation, d’utilisation et les agitateurs doivent être réalisés intégralement dans des
matériaux inertes et inaltérables vis-à-vis de la solution saline. Les cuves ainsi que les tuyaux seront
opaques afin d’éviter la formation d’algues et équipées de filtres en sortie
4. SOLUTION SALINE
La solution pulvérisée lors de cet essai est une solution à 5 % ± 0,5% soit 50g/l ± 5g/l de NaCl de
densité comprise entre 1,025 et 1,040 et à un pH allant de 6,0 à 7,5.
Une fois préparée la solution saline ne doit pas être agitée lors de la réalisation de l’essai.
4.1. MESURE DU pH
Le pH de la solution est contrôlé à 23°C ± 2°C à l'aide d'un pH-mètre. L'électrode ne doit pas
toucher le fond du bêcher. La solution sera moyennement agitée. La lecture sera faite après 5 mn
d’agitation et doit être comprise entre 6,0 et 7,5.
La mesure est réalisée à 23°C ± 2°C à l’aide d’un densimètre ou d’un réfractomètre. La densité de
la solution saline doit être comprise entre 1,025 et 1,040 soit une concentration de NaCl de 50g/l ±
5g/l.
4.3. PREPARATION
Ne pas préparer de solution saline dans une cuve alimentant un brouillard salin en cours d’essai
afin d’éliminer tout risque de pollution des échantillons testés en cas d’erreur de préparation.
Afin d’éviter ce risque, il est préférable d’utiliser une cuve dédiée à la préparation de la solution
saline dite « CUVE DE PREPARATION » et une autre cuve dite « CUVE D’UTILISATION ». Le
transfert de la solution saline préparée ne pourra s’effectuer que lorsque celle-ci sera conforme aux
exigences (cf. schéma ci-dessous)
CUVE
DE CUVE
PREPARATION D’UTILISATION
ENCEINTE ENCEINTE
BS BS
Filtres
conforme la solution doit être impérativement jetée. Dans ce cas, la pureté du sel et la
conductivité de l’eau doivent être vérifiées.
La solution doit être limpide (observation à l'œil nu) ; si nécessaire la filtrer. La solution ainsi préparée
est prête à être utilisée après transfert dans le bac d’utilisation ou dans le réservoir de l'appareil.
Afin de valider la solution, la densité ou la concentration en sel est mesurée et consignée à chaque
préparation.
Pour contrôler la fiabilité et la reproductibilité des résultats obtenus dans une enceinte ou comparer
les résultats issus de différentes enceintes, il est nécessaire d'effectuer des vérifications de
l’agressivité de la chambre d’essai.
La VERIFICATION doit être réalisée, dans une enceinte vide, au moins une fois par an, et avant une
remise en exploitation après travaux de maintenance ou réparation importante du matériel.
Le SUIVI MENSUEL doit être réalisé en fonction du taux de remplissage de l’enceinte. En cas
d’impossibilité d’effectuer le contrôle l’indiquer dans le cahier de suivi du moyen d’essai.
Paramètres Exigences
pH 6,0 à 7,5
Agressivité Note de 2 ou 3
7.1.ECHANTILLONNAGE :
Le nombre, le type, la forme et la dimension des échantillons doivent être choisis conformément
aux règles de la spécification du matériau ou du produit testé ou du cahier des charges. A défaut
d'une telle spécification, ils doivent faire l'objet d'un accord entre les parties intéressées.
Les échantillons ne doivent pas être nettoyés avant lancement en essai sauf spécification
contraire : cas d’échantillons intentionnellement recouverts de films gras protecteurs ou présentant
de manière significative une pollution importante (huile, graisse...). Dans ce cas la méthode à
utiliser dépendra de la nature du matériau, de la surface et des produits qui ont contaminé cette
surface. On ne doit pas utiliser de produit abrasif ou de solvant qui pourraient attaquer la surface
de l’échantillon. Dans le doute, on réapprovisionnera un échantillonnage. Avant la mise en essai on
devra veiller à ce que les échantillons à tester ne soient pas contaminés par une manipulation
négligente.
7.3.PROTECTION :
Si les échantillons à tester sont découpés dans des pièces revêtues plus grandes, le découpage
doit se faire de façon à ne pas endommager le revêtement dans la zone adjacente à la découpe.
Sauf spécification contraire, les rives de la découpe doivent être protégées de façon adéquate par
un revêtement approprié, inattaquable dans les conditions d’essai, tel que cire, peinture ou ruban
adhésif.
7.4.MATURATION
Le test brouillard salin sera pratiqué après une période minimum de 24 heures suivant la dépose du
revêtement.
7.5.ETUVAGE :
Si les échantillons à tester doivent subir un étuvage préalable avant test de corrosion (cas de
certaines spécifications automobiles), les conditions seront les suivantes :
- le test de brouillard salin pourra être effectué dès que les éprouvettes et les pièces seront
revenues à température ambiante après l’étuvage.
Les échantillons doivent être placés dans le volume utile de la chambre de façon à ne pas se trouver
sur le trajet direct du brouillard pulvérisé.
L’angle sous lequel la surface est exposée dans la chambre est très important. L’échantillon à tester
doit être placé dans la chambre de pulvérisation, face à caractériser vers le haut, en formant avec la
verticale un angle de 20 ° 5.° Dans le cas d’échantillon de forme irrégulière, on doit tenir compte,
dans la mesure du possible, de cette recommandation et limiter la cotation à la surface correctement
orientée.
Les échantillons à tester doivent être positionnés de façon à ne pas entrer en contact avec les parois
de la chambre. Les surfaces d’essai à caractériser doivent être exposées à la libre circulation du
brouillard. Les échantillons peuvent être placés à différents niveaux du volume utile de la chambre, à
condition de ne pas les superposer (cf. schéma ci-dessous). L’orientation des échantillons ne doit pas
être modifiée en cours d’essai. Par contre, à chaque contrôle quotidien, il est possible de permuter les
échantillons.
Echantillons
Barre de
fixation
Coulures
Coulures
Echantillon à tester (ex: vis)
Une photo sera prise et jointe au rapport pour montrer l’exposition des pièces dans l’enceinte et sur
les supports.
Vis
Echantillon Support Echantillon
Vis
Les parties implantées dans le support ainsi que les 3 premiers filets ne seront pas cotés.
9. CONDITIONS OPERATOIRES
L’essai ne peut être démarré que dans une enceinte conforme aux exigences de la présente méthode
d’essai(cf. page 6). Les paramètres températures (chambre et saturateur), pression d’air et
pluviométrie doivent rester conformes aux spécifications durant toute la durée de l’essai.
Les enregistrements des conditions de l’essai seront consignés dans le « RAPPORT DE SUIVI
JOURNALIER » (Cf. Annexe 8).
Date
Identification de l’enceinte
Température de la chambre
Observations
Les échantillons peuvent être contrôlés quotidiennement mais impérativement sans rinçage, ils
seront séchés soit à l’air libre ou bien à partir d’une source d’air propre et froid ou d’un gaz inerte (N 2,
Ar …) ou à l’aide d’un papier absorbant.
Le temps nécessaire pour la cotation des échantillons ne doit pas excéder une heure par jour. Cette
durée n’est pas décomptée de la durée d’exposition des échantillons.
A la fin de l’essai, les échantillons devront être rincés immédiatement à l’eau de ville ne dépassant
pas 37 °C et séchés en utilisant une source d’air propre et froide ou un gaz inerte (N2, Ar…), à l’air
libre ou à l’aide de papier absorbant. La cotation finale devra être réalisée dans les 72 heures
maximum après la fin de l’essai.
L'évaluation des résultats d'essai peut se faire suivant un grand nombre de critères différents, en
fonction des exigences particulières portées dans les spécifications du matériau ou du produit testé :
- présence d’oxydation blanche (produits de corrosion de : zinc, alliages de zinc, revêtements à base
de zinc, aluminium, magnésium, …),
- coulures
La cotation est réalisée à l’œil (avec correction de type lentilles ou lunettes uniquement si nécessaire)
à une distance approximative de 15-20cm.
Pour la cotation liée au changement d’aspect, les pièces testées sèches sont comparées avec la
pièce de référence. On différenciera lors de la cotation les parties de la pièce visibles client et non
visibles. Par exemple, sur une vis, on notera le changement d’aspect qui intervient sur la tête de
vis ou dans les filets). On notera également l’étendue du changement d’aspect (% surface
approximatif).
Pour la cotation liée à l’oxydation rouge, noter la localisation de l’oxydation rouge sur l’échantillon
(ex : tête, empreinte creuse, etc.) et de préciser son étendue (1 Point, 1 zone d’environ x%,
généralisée…).
DEFINITION :
Exemples :
Oxydation rouge : oxydation du substrat ferreux qui prend une couleur rouge ou orangée. Ce type
d’oxydation a des conséquences sur la durabilité d’aspect des pièces et également peut
endommager la fonctionnalité de la pièce.
Exemples :
Oxydation rouge profond Oxydation rouge sous oxydation Un point d’oxydation rouge
blanche
- Le rapport de cotation
- Des photographies exploitables aux objectifs (exigences demandées) des pièces sèches testées et
de la pièce de référence (pièce neuve)
Dans le cas d’un agrément, d’un suivi qualité ou d’essais croisés il est impératif d’effectuer les
cotations comme indiqué dans l’annexe 9 et de joindre au rapport de contrôle, les résultats
d’agressivité conformément à l’annexe 4.
Pour rappel, ce rapport d’essai ne suffit pas à donner à lui seul un avis dans le cadre d’une validation
corrosion d’une pièce, il vient en complément des autres éléments demandés (ex. fiche produit / process,
rapport de mesure d’épaisseur, de composition du revêtement, etc.) dans les cahiers des charges et normes
à laquelle sont rattachées les pièces, normes 01-70-003 et 01-71-002, entre autres.
14.1. PERIODICITE
Ces vérifications doivent être effectuées de préférence toutes les 12 semaines si le taux
d’occupation du moyen le permet et au minimum 2 fois par an. Elles seront réalisées enceinte
vide.
14.2. VERIFICATION
15 SUIVI DE L’ESSAI
Reporter ces valeurs sur la fiche de suivi du moyen d’essai (voir exemple de fiche en annexe 8) et
comparer avec les valeurs de réglage du moyen d’essai lors de la vérification.
En cas de dérive d’un ou de plusieurs des paramètres initiaux faire les réglages et/ou modifications
nécessaires.
Si possible transférer les échantillons dans un autre moyen d’essai certifié conforme pour le
test Brouillard Salin. Si la durée de la panne est supérieure à 48 heures, réaliser une cotation
des échantillons puis les rincer à l’eau désionisée, les sécher puis les placer dans des
dessiccateurs.
Sous cette condition, les échantillons peuvent être gardés 7 jours. Passé ce délai les
échantillons doivent être éliminés.
Avant la reprise de l’essai il est conseillé de réaliser à nouveau une cotation afin de s’assurer
qu’il n’y a pas eu évolution de l’oxydation.
Dans tous les cas chaque incident et/ou pannes ainsi qu’évolution de l’oxydation liée à ce type
d’incident doivent être indiqués dans le rapport d’essai final.
17. FORMATION
Les utilisateurs d'enceintes auront reçu une formation interne comprenant notamment une information
sur les différentes normes, le principe de fonctionnement d'une enceinte, la préparation d'une solution
saline, la mesure du pH de la solution saline, la maintenance et la vérification de l'enceinte, la
vérification et le suivi de l'agressivité de l'enceinte, la méthode d'évaluation du résultat, la rédaction
des procès verbaux et rapports d’essais. Le rapport de formation sera formalisé et archivé.
ANNEXE 1
INTRODUCTION
Ce protocole a pour objectif de vérifier l'agressivité de la chambre d’essai d'une enceinte de brouillard
salin, destinée à évaluer le niveau de performance d'un revêtement à base de zinc. Il fixe les
paramètres identifiés comme critiques dans les études menées dans le cadre du CBBS. Il fixe les
conditions dans lesquelles l'enceinte ou ses réglages sont considérés comme conformes et établit un
niveau d’agressivité. Celui-ci sera exprimé sous forme d’une note et reporté sur le rapport d’essai.
1. PERIODICITE
- à la méthode d'essai.
NOTA : Les plaques de référence utilisées dans cette méthode ne sont pas raccordées à une
chaîne d’étalonnage.
2. CONDITIONS OPERATOIRE
L’ensemble des paramètres fixés dans la méthode d'essai doivent être respectés.
Les plaques de référence seront en acier type DC 04 selon la norme NF EN 10338, revêtus d’une
couche de zinc obtenue par galvanisation à chaud sur ligne en continue.
L’épaisseur de zinc sera de 10 µm 1 µm. Les plaques pourront être recouvertes d’un film d’huile,
destiné à assurer une meilleure conservation.
Les plaques seront accompagnées d’un certificat de conformité qui devra comporter :
- l’identification du fournisseur,
ANNEXE 1 (SUITE)
. Température 45° C (± 2° C)
La durée de vie de cette solution est de 36 mois en emballage opaque et dans des conditions de
stockage de 0°C à 40°C. La solution de dégraissage constituée doit être stockée en emballage fermé
en dehors des périodes d’utilisation. Un litre de solution permet de dégraisser au plus 5 plaques.
3. Sous ultrasons, sortir la plaque à l'aide d'une pince, la rincer à l’eau de ville puis à l’éthanol et la
laisser sécher à l’air.
2.4. EPARGNE
Les plaques dégraissées seront manipulées avec des gants. Les bordures des plaques ainsi que le
dos pourront être protégés avec un ruban adhésif type : havane 100 mm x 38 mm, selon le plan
figurant en annexe 2.
Le support devra être réalisé en matériau chimiquement inerte. Il permettra de positionner les plaques
selon un angle vérifié de 20 ° (± 5 °) par rapport à la verticale. Le centre de la plaque sera situé à la
hauteur du pulvérisateur. Le nombre et la position des plaques varient selon l’essai et la conception
de l’enceinte (Cf. annexes 4 et 4 suite) :
- au moins 1 plaque lors du SUIVI MENSUEL, la plaque sera positionnée à mi-distance entre le
pulvérisateur et la paroi de l’enceinte la plus éloignée.
ANNEXE 1 (SUITE)
Plaque
Support
Les collecteurs seront positionnés à proximité des plaques de référence. (Cf. Annexes 4 et 4 suite)
Lors de la VERIFICATION ANNUELLE, l'enceinte ne doit contenir que les plaques de référence.
Lors du SUIVI MENSUEL, l’essai est réalisé dans les conditions de remplissage nécessitées par
l’exploitation en cours. Les autres échantillons exposés ne devront pas faire écran à la plaque de
référence.
Reproduire sur un transparent le masque de mesure donné en Annexe 2.Poser le masque sur la
plaque de référence. Considérer un carreau comme oxydé dès qu'il présente au minimum un point
d’oxydation rouge, écoulement compris (Cf. Annexe 3).
Dans le cas du suivi mensuel, chaque arrêt pour cotation des échantillons ne doit pas excéder 1 heure
par jour. Ce temps n’est pas décompté de la durée d’exposition.
ANNEXE 1 (SUITE)
On désigne par TOR (Temps d’Oxydation Rouge) le temps écoulé avant la première observation d’un
niveau d’oxydation rouge supérieur à 5 % soit 7 carreaux au moins.
Le procès verbal type donné en Annexe 1.3 devra être renseigné dans sa totalité en indiquant
impérativement : la note d’agressivité, le pourcentage d’oxydation des plaques testées et le temps
d’exposition des plaques pour chaque cotation.
ANNEXE 2
20
5 5
10
ANNEXE 3
7 8
10 9 Masque de
contrôle
11
15 14 13 12
18
16 17
20 19
26 25
27 22 21
30 29 28 24 23
33 31
32
35 34
ANNEXE 4
PROCES VERBAL DE SUIVI D'AGRESSIVITE DE LA CHAMBRE D'ESSAI
pH =
Concentration en NaCl :
Les mesures sont à effectuer sur la solution saline présente dans la cuve d’utilisation et non dans les
collecteurs
(*) : Volume des condensats de chaque collecteur sur la durée totale de l’essai (temps d’ouverture compris)
MESURE DE L’AGRESSIVITE
Remarques
ANNEXE 5
Pulvérisateur
Pulvérisateur
3/4 L
L L
ANNEXE 5 (suite)
Plaque 3 Collecteur 3
1/2 L
Plaque 2
Pulvérisateur Pulvérisateur
3/4 L 1/2 L
1/4 L
Collecteur 1
Collecteur 2 Collecteur
Plaque 1
L L
Nota :©LRENAULT
= Distance2014
entre le pulvérisateur et la paroi la plus éloignée. Page 26/31
RENAULT D17 1058 / - - K
Annexe 6
VERIFICATION DE LA PLUVIOMETRIE
C1 100 C3
C2
=
100 100
=
C6 C4
C5
100
C1 à C6 : collecteurs
Dimension en mm
Annexe 7
Vue de face
Vue de coté
Sonde n°1
Hauteur
Sonde n°2
Sonde n°3
Vue de dessus
Profondeur
Sondes 1, 2 et 3
ANNEXE 8
DESCRIPTION PIECE
Fournisseur : Site de fabrication :
Désignation pièce :
Référence pièce : Numéro de commande / Lot :
REVETEMENT
Type de revêtement : Applicateur :
Désignation commerciale :
Formulateur : Conformité (épaisseur/composition) ?
EXIGENCES ANTICORROSION
Norme ou CDC : __________ Exigences :
Indice : __________ Changement d’aspect : _______ heures
Codification : ______________ Oxydation rouge : _______ heures
ESSAI CORROSION
Référence Méthode d’essai : Indice :
Laboratoire : Date de self/dernière reconduction :
Référence enceinte : Référence essai :
Date de mesure d’agressivité : Note d’agressivité :
Date de démarrage : Nombre de pièces testées :
TRAITEMENT AVANT ESSAI CORROSION
Choc thermique : Température : ____________°C Durée : ___________ heures
Exposition aux fluides : Type : ________________ Paramètres : ______________________
Gravillonnage : Type : ________________ Paramètres : ______________________
COTATIONS
A chaque cotation, indiquer le niveau de corrosion ainsi que le nombre de pièces concernées par chaque niveau de corrosion.
A: Pas de changement d’aspect B: Changement d’aspect C : Oxydation Rouge
Pièce partie visible (ex. tête de vis) :
A
Heures 24 48 72 96 120 144 168 192 216 240 264 288 312 336 360 384 408 432 456
A
Heures 480 504 528 552 576 600 624 648 672 696 720 744 768 792 816 840 864 888 912
Remarque :
A
Heures 24 48 72 96 120 144 168 192 216 240 264 288 312 336 360 384 408 432 456
A
Heures 480 504 528 552 576 600 624 648 672 696 720 744 768 792 816 840 864 888 912
Remarque :
CONCLUSIONS
Partie visible : Cotation B : ___________heures Cotation C : __________heures
Partie non visible : Cotation B : ___________heures Cotation C : __________heures
* Conformité par rapport à l’exigence donnée par le client qui n’engage pas la validation par Renault
Opérateur :
Visa : Date :