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Introduction :
Le droit fiscal est généralement perçu comme pour l’entreprise ; cette situation
est imputable au fait que les entreprises doivent respecter des dispositions
nombreuses, complexes et qui évoluent en permanence. En outre, le législateur s’est
ménagé la possibilité de contrôler l’application qui était faite de ces règles de
sanctionner, parfois lourdement les errements constatés. Il en résulte que les
entreprises vivent en situation de risque fiscal. La réalité est plus complexe encore
dans la mesure où le droit fiscal n’exige nullement que l’entreprise se soumette
passivement à une fiscalité qui serait en tous points impérative. Au contraire, il y a
dans le droit fiscal une marge de manœuvre, un espace de liberté qui rend l’entreprise
maîtresse de la plupart des décisions qui influencent directement sa propre situation
fiscale.
I/ Définition :
L’audit fiscal est l’ensemble des techniques qui ont pour but de vérifier la
conformité de la gestion fiscale de l’entreprise au droit fiscal.
Le risque de la non conformité au droit fiscal peut émaner soit d’une comptabilité
jugée peu probante ou inadmissible, de déclaration ou de versement erronés ou bien le
risque peut être le non respect de la législation fiscale lors du passage du résultat
comptable au résultat fiscal.
L’auditeur fiscal doit suivre une certaine méthodologie précise faisant appel à un
ensemble d’outils d’information et d’évaluation et ce, afin que ses résultats soient
efficaces et son appréciation juste, avec une efficience en matière d’efforts et de temps.
L'entreprise est ainsi en situation de risque fiscal, risque dont la mesure peut
être un élément d'information pour les dirigeants. De même, et plus que toute autre
discipline juridique, l'incidence du droit fiscal sur la gestion de l'entreprise est plus
largement ressentie du fait de son incidence financière directement mesurable.
L'impôt sur les sociétés constitue le principal impôt qui touche les sociétés , c'est un
impôt qui est calculé par l'entreprise sur les bénéfices imposables réalisés au cour de
chaque exercice.
Le calcul de l'IS se trouve alors intimement lié aux travaux de la comptabilité puisque
chaque écriture a un impact sur le patrimoine, les charges ou les produits de
l'entreprise, et par conséquent sur ses résultats.
La détermination des risques fiscaux liés à l'IS va se traduire par l'examen des postes
du bilan et du compte de produit et de charges. L'objectif est de s'assurer du respect
des dispositions de la loi au niveau de chaque opération ayant un impact fiscal.
Le financement permanent
Les risques fiscaux présentés ci-après s'entendent des risques qui surviennent le plus
souvent dans les entreprises. Il appartient à l'auditeur fiscal de modeler sa démarche
pour l'adapter au contexte dans lequel il intervient et compte tenu des risques
spécifiques aux activités dans lesquelles il intervient et des particularités de la société
et de ses opérations effectuées.
Il faudrait tenir compte également de la période de prescription, des contrôles fiscaux en-cours
et passés et de l'évolution des textes de loi et de la doctrine fiscale.
1- CAPITAUX PROPRES
3- DETTES DE FINANCEMENT
Actif Immobilisé
Les risques fiscaux liés à l'actif immobilisé concernent essentiellement les postes
suivants :
Actif Circulant
Les risques fiscaux liés à l'actif circulant concernent essentiellement les postes suivants
:
. Les stocks
. Les créances clients
. Les autres débiteurs
9- STOCKS
Passif Circulant:
Les risques fiscaux liés au passif circulant concernent essentiellement les postes
suivants :
. Les fournisseurs
. Les comptes d'associés
Les charges
Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les postes suivants :
Les produits
Les risques fiscaux liés aux produits concernent essentiellement les postes suivants :
La taxe sur la valeur ajouté est un impôt indirecte payé par le consommateur et
collecté par l'entreprise au profit de l'administration fiscale. Il est calculé sur le chiffre
d'affaire réalisé après avoir enlevé la TVA déductible qui a grevé les achats de
l'entreprise.
l'Actif Immobilisé
Les risques fiscaux liés à l’actif immobilisé concernent essentiellement les postes
suivants :
l'Actif Circulant
Les risques fiscaux liés à l’actif circulant concernent essentiellement les postes suivants
:
. Les stocks
. Les clients
24-LES STOCKS
25-LES CLIENTS
Les charges
Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les postes suivants :
Les produits
Les risques fiscaux liés aux produits concernent essentiellement les postes suivants :
L'impôt général sur les revenu salariaux est une retenue à la source effectuée par les
employeurs sur les rémunérations accordées à leurs employés.
L'entreprise, est tenue de déclarer mensuellement le montant de l'IGR du, sous
contraintes de paiement d'amende ou de majoration de retard.
Le calcul de l'IGR dépend d'un certain nombre de restrictions relatives aux déductions
à effectuer sur les revenus perçus au titres de différentes cotisations et pensions. Ceci
oblige les entreprises à respecter les dispositions réglementaires notamment de tenue
de livre de paie, mais aussi d'être prudentes quant à la traduction comptable de ces
opérations.
L'analyse des textes de lois nous permet de dégager un ensemble de risque fiscaux liés
à l'IGR et dont l'auditeur doit faire face.
Les risques fiscaux liés à l’IGR concernent essentiellement les postes suivants :
Les états financiers ont pour mission de refléter la situation de l'entreprise, force
est de constater que le respect ou non des règles fiscales conditionne largement
l'appréciation que les dirigeants ou les partenaires de l'entreprise peuvent porter sur la
situation de l'entreprise.
Mais la matière première de l’efficacité fiscale est constituée pour l’essentiel des
choix fiscaux qui s’offre à l’entreprise. Par choix fiscaux, il faut entendre les options
fiscales contenues expressément dans la législation fiscale, mais également les options
juridiques dont les incidences fiscales sont conformes aux objectifs recherchés. Ces
choix doivent de la même façon être distingués en fonction de leur portée respective.
On a coutume en la matière de séparer les choix fiscaux stratégiques ( ceux qui
partir de laquelle une rémunération cesse d’être normale pour devenir excessive peut
faire jaillir des divergences d’opinion entre l’auditeur et le vérificateur fiscal.
Ainsi l’audit fiscal à pour objectif d’éliminer le risque fiscal et d’optimiser les
décisions fiscales prises par les dirigeants de l’entreprise.
La mission d’audit fiscal s’effectue en plusieurs étapes qui n’ont pas forcément
la même périodicité.
externes ?
Quelles sont les principales conventions de
l’entreprise ?
L’entreprise a-t-elle pris des engagements
fiscaux ?lesquels ?
L’entreprise a-t-elle subi des contrôles fiscaux ou
fait l’objet de redressements au cours des
derniers exercices ?
Si oui, quel a été l’impact de ces contrôles et
redressements ?
Existe-t-il des possibilités d’optimisation fiscale,
que l’entreprise aurait pu utiliser et quelle n’a
pas utilisé, qui aurait permet de réduire la
charge de l’impôt ?
Si oui, pourquoi l’entreprise n’a pas utilisé ces
possibilités ?
L’entreprise peut-elle envisager des opérations
de restructuration permettant de réduire ses
obligations fiscales et le montant de la charge de
l’impôt ? lesquelles ? quelle serait l’incidence
financière qui en résulterait ?
Existe-t-il des procédures permettant de
s’assurer que toutes les opérations pouvant être
à l’origine de conflit avec l’administration sont
appuyées de mini dossiers, soigneusement
conservés par l’entreprise ?
Le plan de la mission
Dans une perspective de régularité, l’audit fiscal va s’intéresser aux sécurités fiscales
de l’entreprise mise en place pour traiter les opérations.
Enfin, l’auditeur examinera les conditions dans lesquelles les dirigeants de l’entreprise
consultent les responsables des questions fiscales pour la prise de décision.
Le contrôle de comptes est utilisé surtout dans le contexte d’une mission d’audit
financier, dans une mission d’audit fiscal cette étape est scindée en 2 grandes étapes :
a-Contrôle de la régularité :
Ainsi pour le contrôle du respect des règles de forme, l’accent sera mis sur le
contrôle de l’exhaustivité des déclarations souscrites, sur la cohérence avec la
comptabilité. Pour le respect des règles de délai, l’instrument privilégié pour
l’entreprise est l’échéancier fiscal, document sur lequel l’entreprise consigne
l’ensemble de ses obligations en matière fiscale, qu’il s’agisse des dates limites de
dépôt des déclarations ou des dates de paiement des impôts et taxes.
d’audit fiscal, le cas échéant, le rapport comportera les recommandations à titre curatif
ou préventif préconisées pour résorber le risque fiscal encouru par l’entreprise.
b- Contrôle de l’efficacité :
Dans le cadre d’un contrôle spécifique de l’efficacité, les contrôles sont constitués
de l’évaluation des choix fiscaux opérés ou simplement envisagés par l’entreprise.
Particulièrement détaillée dans le cadre des choix stratégiques, et reposant sur une
comparaison des avantages et des contraintes liés à ces choix, cette évaluation est
nécessairement plus systématique dans le cadre des choix tactiques compte tenu de
leur moindre portée.
4) Recommandations
Le rapport dont le contenu est là encore étroitement lié aux objectifs de la mission
laissera le plus souvent une appréciation sur les décisions fiscales de l’entreprise
soumise à contrôle. Il comportera le cas échéant une série de recommandations
destinées à améliorer le processus d’intégration du paramètre fiscal dans les décisions
de gestion de l’entreprise ou à proposer des solutions fiscales de rechange dans
l’hypothèse où les solutions obtenues par l’entreprise ne permettent pas d’atteindre un
niveau optimum d’efficacité fiscale.
C’est ainsi que si l’auditeur est amené dans la rédaction de son rapport à émettre des
recommandations, il doit se garder d’en assurer la mise en œuvre faute de quoi, il
empièterait sur les attributions du consensus fiscal et renoncerait à l’indépendance qui
caractérise l’audit. C’est à n’en point doute, l’une des limites de l’audit fiscal.
Cas particulier ( IS )
Les réintégrations qui doivent être effectuées au résultat net comptable ont
principalement pour effet soit de soumettre à l’impôt une reprise de provision en
vertu des dispositions législatives particulières, soit d’annuler la déduction opérée en
comptabilité, des charges considérées non déductibles sur le plan fiscal et qui, d’une
manière générale ne correspondent pas à l’une des conditions suivantes :
I/ Les réintégrations :
En vertu de l’article 32 de la loi relative à l’I.S., ces opérations ne sont pas justifiées
selon les formes prévues par la loi, bien qu’elles pourraient être prouvées réelles et
qu’elles concourent à l’exploitation, à titre de prudence, il convient de les réintégrer.
Les jetons de présence, enregistrés parmi les charges du personnel, doivent être
réintégrés au résultat comptable.
Les dotations aux provisions pour charges à répartir qui ne correspondent pas aux
conditions générales de déductibilité, doivent être réintégrées au résultat comptable.
Les provisions pour dépréciation des stocks doivent être constatées selon des
références fiables, notamment avec les normes du marché.
Les prêts immobilisés doivent obéir aux normes imposées par la direction fiscale.
Ainsi la différence des taux pratiqués doit être réintégrée au résultat comptable.
Les pénalités ne sont pas fiscalement déductibles. De même les rappels d’impôt
doivent faire l’objet d’une réintégration au résultat comptable, car l’impôt sur le
résultat lui même n’est pas déductible.
En vertu des règles fiscales relatives à la séparation des exercices, ainsi que le
principe de rattachement des charges aux produits qui les concernent, les charges
relatives aux autres exercices ne constituent pas des charges déductibles de l’exercice
en cours.
Les déductions concernent généralement les abattements effectués sur les plus
values de cession et les autres exonérations prévues par la loi.
- Divers
2- Non courantes :
- Impôt sur les sociétés
- Amendes et intérêts de retard
- Autres impôts et taxes non déductibles
- Provisions non courantes et non déductibles
- Divers
II- Les déductions fiscales :
- Des produits qui concernent
les exercices antérieurs
- Avances sur salaires
Résultat brut fiscal
- Bénéfice brut fiscal
- Déficit brut fiscal
Reports déficitaires imputés
Résultat net fiscal
Conclusion :