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La notion de responsabilité est aussi ancienne que le droit lui-même.

La loi la résume en
disposant que tout fait, ou action de l’homme, ayant causé des dommages à autrui, implique la
responsabilité de son auteur. Et dans ce cas, ouvre la voie à un dédommagement. Les
dispositions juridiques sont donc claires. Ce qui l’est moins, c’est l’application du concept dans
la vie quotidienne. Prenons quelques exemples concrets. Des milliers de personnes se déplacent
quotidiennement à bord de nos fameux taxis blancs (ou verts, ou bleus selon les régions). C’est
bien commode, pas très luxueux, mais à des tarifs abordables. Sauf que, on ne sait pas très bien
qui est responsable en cas de sinistre, et les tribunaux eux-mêmes peinent à trancher dans ce
genre de contentieux. Car pour qu’une assurance puisse indemniser des victimes, encore faut-
il déterminer qui est le responsable du sinistre.
Dans ces affaires, on trouve d’abord, bien sûr, le chauffeur du véhicule, auteur de l’accident.
Certes, il conduisait et se trouve être le responsable direct des faits, mais en droit, il y a aussi le
responsable civil. Est-ce le propriétaire du véhicule ? Est-ce le détenteur de la licence de
transport ? Ou celui qui la lui a louée pour exercer cette activité ? Les compagnies d’assurance
cherchent toujours ce responsable civil qui a souscrit une assurance, mais dans la réalité, ce
dernier essaye toujours de s’exonérer de ce qu’on lui impute. Ceci pour ce qui concerne les
contentieux automobiles.
Il y a plus curieux encore. Quiconque séjourne dans un hôtel au Maroc trouve, à l’intérieur de
sa chambre, un petit avertissement, qui, personnellement, m’a toujours hérissé. Il y est indiqué
que « l’établissement n’est pas responsable, en cas de perte d’objets dans les chambres. Prière
de déposer vos objets de valeur auprès de la réception ». Grosse interrogation : « où avons-nous
mis les pieds » ? En fait, ce petit panneau est inutile, mensonger et inapproprié. Et ce genre
d’incidents ouvre la voie à des débats sans fin. Juridiquement, il n’y a aucun doute,
l’établissement est bien responsable de ce qui se passe dans ses murs. C’est lui qui embauche
du personnel, lequel par le fait de la subordination hiérarchique, fait circuler la responsabilité à
divers échelons. Si un objet disparaît dans une chambre, on ne va pas soupçonner ou accuser le
directeur de l’établissement. Mais c’est lui qui engage le personnel, et se trouve donc
responsable de lui et de ses actions. Ce qui n’est pas toujours une sinécure. Prévenir dès l’arrivée
du client que l’on n’est pas responsable de ce qui peut arriver dans la chambre n’incite pas
forcément à avoir envie de rester, ni de prolonger son séjour !
Dans un autre registre, les gens ignorent aussi qu’ils sont responsables envers autrui, de tout
préjudice causé aux tiers par un animal ou un objet dont ils ont la garde. Et pour le cas des
animaux, direz-vous, la chose est simple : un chien domestique qui mord quelqu’un engage la
responsabilité de son maître. Mais pour les objets ? Le principe est le même, et on ne soupçonne
jamais comment un objet peut occasionner des dégâts. Cela va du simple pot de fleurs tombant
du troisième étage sur un pare-brise. Ce qui est regrettable, certes, sans plus. Car quand le même
pot de fleurs atterrit sur la tête d’un passant, cela devient plus sérieux. On était assis dans son
bureau à des kilomètres de là, …et on se retrouve poursuivi pour homicide involontaire, ou
encore, coups et blessures ayant entraîné une IPP de… Les juristes savent toujours trouver les
termes mélodieux pour désigner les pires catastrophes.
On s’aperçoit alors qu’il ne suffit pas d’être vigilant au volant, respectueux des lois et
règlements pour que tout aille toujours très bien. On oublie souvent que nous manipulons des
objets à longueur de journée, et qu’il convient de demeurer vigilant car l’on est responsable
civilement et pénalement des dégâts que ces « choses » inanimées peuvent produire. Un cas
d’école se profile déjà sur la question des responsabilités, et les juristes suivront avec attention
l’enquête sur l’incendie de la Cathédrale de Paris.
Ce document favorable au Maroc et à son intégrité territoriale a été approuvé en présence des
membres de la Commission Parlementaire Mixte Maroc-Union Européenne et son président
Abderrahim Atmoun.
Composé de deux volets, ce rapport, qui décline les efforts déployés par l’UE en faveur des
droits de l’homme en 2016, et qui contient deux grandes parties, a été voté par 443 voix pour,
84 voix contre, et 95 abstentions.
La première partie, thématique, se penche sur l’approche en matière de droits de l’homme
adoptée en situation de conflits et de crises, sur les principaux défis en matière de droits de
l’homme et sur la question des droits de l’homme dans les politiques extérieures de l’UE. La
deuxième partie, géographique, se focalise sur les actions menées par l’UE dans les pays tiers,
décrivant la situation des droits de l’homme dans le monde.
Pour le cas du Maroc, l’Union européenne a salué les progrès significatifs enregistrés par le
Royaume dans le domaine des droits de l’homme et réitéré son engagement à soutenir le
processus de réforme à travers la mise en œuvre des principes constitutionnels.
Elle estime que cinq ans après l’adoption de la Constitution de 2011, le Maroc a poursuivi les
réformes en matière des droits des migrants, des droits des femmes, de la réforme du système
judiciaire et pénitentiaire qui sont des domaines clés dans lesquels de nouvelles politiques ont
été lancées avec le soutien de l’UE, rappelle-t-on.
Depuis 2014, le choix d’une démarche thématique dans la réalisation de ce rapport « a permis
une évaluation plus juste de la situation des droits de l’homme dans le monde par le Parlement
Européen, une avancée pour laquelle a œuvré la commission parlementaire mixte Maroc-UE »,
s’est félicité le président de la commission Abderrahim Atmoun.
Le rapport qui donne la priorité aux femmes et aux enfants, s’inscrit dans la continuité de celui
réalisé par le rapporteur Pier Antonio Panzeri, président de la commission des droits de
l’homme au sein du Parlement Européen, dont la méthodologie s’appuie sur une approche
thématique qui « se veut plus précise et pertinente que la seule base géographique », a expliqué
le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE qui salue l’adoption de cette
démarche « plus efficiente ».
M. Atmoun a souligné, en outre, que le nouveau rapport met une nouvelle fois en échec les
manœuvres des parties qui instrumentalisent la question de l’intégrité territoriale, précisant que
le texte adopté « met un terme à toute tentative d’introduction d’amendements hostiles aux
droits du Maroc sur le Sahara ».
Pour M. Atmoun, cela constitue un revers de plus pour les adversaires de l’intégrité territoriale
du Royaume.
Le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE a également souligné l’ampleur
du travail réalisé par les membres de cette commission, et l’importance de leur engagement au
sein des instances européennes, qui confirment le succès de la diplomatie parlementaire menée
par le Royaume. L’objectif étant de consolider les relations avec l’Union Européenne,
notamment à travers les binômes maroco-européen mis en place depuis 6 ans par la commission
parlementaire mixte.
Ces binômes se penchent de manière régulière sur les questions prioritaires de la défense des
droits de l’homme, la jeunesse, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la promotion d’une
coopération triangulaire Maroc-UE-Afrique.
Au fond, les chiffres se suivent et se ressemblent. Même si de trimestre en trimestre, des
évolutions en dents de scie peuvent être remarquées, sur le long terme, la tendance se confirme
de manière inquiétante. Le taux de chômage des jeunes citadins augmente d’une manière
structurelle, jusqu’à frôler les 45%. Les créations nettes d’emplois, quand bien même elles
s’inscriraient à la hausse, n’arrivent pas à évoluer au même rythme que la progression
enregistrée chaque année par la population des jeunes en âge d’activité. Ces derniers rejoignant,
à leur corps défendant, la longue file d’attente des personnes en quête d’un contrat de travail.
Transformation de la société marocaine avec comme conséquence des jeunes de plus en plus
exigeants-y compris dans le choix du métier à exercer-, urbanisation de plus en plus galopante
avec un taux actuel de plus de 60%, phénomène mondial n’épargnant ni les économies
développées ni celles à la traîne… les raisons de la hausse du chômage des jeunes sont diverses
et variées. Mais un facteur demeure important à signaler : l’inexistence de recherches
approfondies sur l’évolution démographique couplée à des variables sociologiques,
économiques… et permettant de dégager des éléments de prévision notamment sur le nombre
de jeunes qui atterriront dans le marché de l’emploi dans une dizaine d’années, voire une
génération, en tenant compte de leur lieu de résidence (urbain ou rural). Ces recherches
constituent une brique parmi d’autres qui permettraient de mieux apprivoiser le chômage.
Ce travail de prospective n’ayant jamais été fait en bonne et due forme, le Maroc se retrouve
sans une idée précise des besoins et des problématiques qui surgiront au cours des décennies à
venir. Ce qui l’empêche par ricochet d’avoir une vision globale sur la politique d’emploi qu’il
doit mener, notamment au profit des jeunes citadins qui constituent le problème numéro1 en
matière de chômage. En attendant, on naviguera toujours à vue et on s’étonnera encore face à
des chiffres de chômage alarmants, au sein de cette jeunesse qui trouve toutes les difficultés du
monde à décrocher le précieux sésame d’un premier job.
Le Conseil de la ville de Casablanca corrige le tir. Suite aux remarques formulées par le
ministère de l’intérieur, la commission des services publics, du patrimoine et des prestations, a
procédé, lors de sa session de mai 2019, à l’étude et au vote de quatre modifications de taille
des contrats de la gestion des déchets. Ces changements ont pour objectif de se conformer à
plusieurs textes de loi, des références juridiques auxquelles la commission s’est conformée
finalement, en approuvant ces modifications.
La première grande modification concerne le capital du délégataire. Au départ, l’article 1.18 du
contrat de gestion déléguée prévoit la création d’une société (le délégataire) dès l’entrée en
vigueur du contrat. Cette société doit avoir un capital égal à 20% du montant total de ses
investissements, conformément aux dispositions du droit privé marocain. Ce pourcentage a été
ramené à 8%. D’après le document de la Commission des services publics (mai 2019) dont
nous détenons une copie, cette modification a été approuvée pour une raison simple : la location
est moins chère que l’achat des équipements. Toutefois, des consultations doivent être menées
au préalable.
Deuxièmement, si, dans un premier temps, le contrat de la gestion déléguée, et plus précisément
l’article 100, ne prévoit aucun plafond, les pénalités sont maintenant fixées à 10% du chiffre
d’affaires mensuel hors-taxes. Selon le dossier de la Commission des services publics, cette
condition a été approuvée en conformité à la circulaire du ministère de l’intérieur n° 17887, du
11 décembre 2012, relative à la gestion déléguée des services des déchets ménagers.
Le délégataire sera mieux suivi
Une nouvelle disposition a été ajoutée à l’article 33 du contrat et approuvé. Elle prévoit la mise
en place d’un centre de transformation des déchets ménagers, sous réserve de respecter
plusieurs conditions. Parmi celles-ci, le centre doit être vidé quotidiennement, de manière à ce
que le stockage des déchets ne dépasse pas une durée de douze heures. Aussi, les camions de la
collecte doivent être pesés chaque jour au centre avant de rejoindre des locaux mis en place par
l’autorité délégante. Avant le début des formalités, le délégataire devra néanmoins préparer un
dossier technique à présenter à l’autorité délégante. Le non-respect des conditions citées est
passible de pénalités ou peut carrément entraîner la fermeture du centre.
La dernière modification approuvée par la commission concerne le délai d’acquisition des
nouveaux équipements par le délégataire. La durée fixée préalablement à quatre mois a été
prolongée à six mois, « une durée durant laquelle aucune pénalité ne sera appliquée au
délégataire. Cette modification se justifie par la nécessité de s’aligner sur les documents
modèles du ministère de l’intérieur ».
Pour obtenir l’égalité entre les sexes, il faut des innovations sociales qui profitent à la fois aux
femmes et aux hommes, sans laissés-pour-compte. Qu’il s’agisse de planification urbaine axée
sur la sécurité communautaire, de plates-formes d’apprentissage en ligne ouvrant les salles de
classe aux femmes et aux filles, de garderies de qualité à des prix abordables ou de technologies
conçues par les femmes pour surmonter les obstacles persistants qui les freinent, l’innovation
peut permettre à la course engagée pour l’égalité des sexes d’arriver à son terme d’ici 2030.
Il faut pour cela d’abord garantir que les besoins et les expériences des femmes soient intégrés
aux technologies et aux innovations dès les prémisses de leur développement. Cela signifie
aussi qu’il faut mettre au point des solutions intelligentes qui dépassent la simple
reconnaissance des écarts entre les sexes, afin de répondre aux besoins des hommes et des
femmes de manière équitable. En définitive, le monde aura besoin d’innovations capables de
rompre le cours normal des choses sur le plan économique, ce « business as usual », en prêtant
attention à la façon dont la technologie est utilisée, par qui et qui y a accès, et en veillant à ce
que les femmes et les filles jouent un rôle déterminant dans les secteurs émergents.
L’étude « Enfants, jeunes et médias au Maroc » présente une analyse globale de la situation des
enfants dans les médias au sein du pays. Elle dresse aussi les habitudes de consommation des
médias par les jeunes. En se basant sur une approche pluridisciplinaire, l’objectif final est de
présenter un tableau complet sur la présence médiatique de la thématique de l’enfance dans les
médias du Royaume et de l’usage qu’en font les enfants et les jeunes. Pour cette raison, trois
recherches distinctes, mais complémentaires ont été menées pour arriver à produire la présente
étude.
La première recherche a permis une analyse documentaire du contexte normatif national, en
lien à la thématique « Enfance et médias ». La deuxième, basée sur une méthodologie mixte,
quantitative et qualitative, a étudié les représentations de la thématique de « l’enfance » dans le
paysage médiatique marocain, en analysant un corpus de médias audiovisuels (radios et TV) et
de médias de la presse écrite (papier et numérique). Toujours dans le cadre de cette phase, nous
avons mené une enquête qualitative, sous forme d’entretiens, auprès de 17 professionnels des
médias, de l’enseignement et des institutions nationales publiques, et de la société civile au
Maroc concernés par la question des droits de l’enfant. Le but était de comprendre leur
perception, en tant que professionnels et experts de leurs domaines respectifs, de l’image de
l’enfance dans les médias et de recueillir leurs pistes de réflexion, ainsi que leurs
recommandations pour assurer un traitement professionnel et équilibré de l’enfance dans les
médias. Enfin, dans le troisième et dernier chapitre de cette étude, une enquête a été menée et
qui a eu pour objectif de mesurer de manière précise la consommation des médias chez les
millennials (les 15 – 34 ans), une catégorie de la population identifiée comme clé pour aussi
bien la sensibilisation aux droits de l’enfant que pour un engagement effectif pour leur
promotion.
TRAITEMENT DES DÉCHETS
Avec la mise en œuvre du projet Déméter, la praticité du réseau des Points Propreté et la montée
en puissance de l’unité de méthanisation Amétyst, la Métropole s’est dotée de structures
exemplaires, capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des
déchets ménagers. Chaque étape du processus vise à une valorisation de ces détritus, avant leur
élimination contrôlée.
PRÉSERVATION DE LA QUALITÉ DE L'AIR
Outil réglementaire de gestion de la qualité de l’air, le Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA)
a vocation à protéger la santé des populations et l’environnement, en maintenant ou en ramenant
les concentrations en polluants dans l’air à des niveaux inférieurs aux valeurs limites
règlementaires. Au regard des nouvelles dispositions réglementaires et de la nécessaire
efficience de ses actions, une démarche de révision du premier PPA, approuvé en novembre
2006, est actuellement en cours par les services de l’Etat. Montpellier Méditerranée Métropole
est associée à cette démarche.

Le projet de PPA révisé porte sur l’ensemble de l’aire urbaine de Montpellier, à l’exception de
la commune de Corconne située dans le département du Gard, soit 115 communes. Montpellier
Méditerranée Métropole, par ailleurs membre du Conseil d’Administration d’Air LR depuis de
nombreuses années, s’inscrit pleinement dans le programme d’actions du PPA révisé. Cette
nouvelle version du PPA sera approuvée d'ici la fin de l’année 2014.
PRÉVENTION DU BRUIT DANS L'ENVIRONNEMENT
Protéger les citoyens des risques acoustiques s’inscrit totalement dans le cadre du
développement durable. Partie intégrante du Schéma de Cohérence Territoriale, au travers du
Plan de Déplacements Urbains, cette mesure concerne les survols aériens, les transports en
commun, les autoroutes, le TGV et les infrastructures lourdes.
L’École est au cœur de notre pacte social car elle réalise concrètement la promesse
d’égalité, de liberté et de fraternité de notre République. Cette année encore, l’effort de la
Nation pour garantir à tous l’accès à une École de qualité sur tous les territoires est important
puisque le budget du ministère de l’Éducation nationale atteint presque 52 Mds€ hors
contributions aux pensions de l’état (72 Mds€ pensions comprises). Plus que jamais, l’éducation
nationale sera le premier budget de l’État, en hausse d’environ 860 M€ (+ 1,7 % hors pensions)
par rapport à 2018, et le premier employeur public avec presque 1,2 million de personnels qui
oeuvrent à la réussite de 13 millions d’élèves.

Cette force de l’École française est mise au service d’une politique éducative qui vise à
l’élévation générale du niveau de tous les élèves et à la justice sociale. C’est parce que nous
sommes ambitieux et exigeants avec les élèves que l’École est à la hauteur de sa mission de
progrès social.

C’est pourquoi, la priorité est donnée à l’école primaire, qui doit mieux encore lutter contre
la difficulté scolaire qu’éprouvent trop de nos élèves. À la rentrée prochaine, 1 800 emplois
s’ajouteront aux emplois créés en cette rentrée pour offrir à 300 000 élèves de CP et de CE1 de
l’éducation prioritaire la possibilité d’étudier dans des classes dédoublées et pour déployer une
politique ambitieuse pour l’école rurale. En septembre 2019, dans tous les départements de
France, le taux d’encadrement sera meilleur.

Les effectifs du second degré et les fonctions administratives présenteront une baisse mesurée
au profit d’une politique volontariste en faveur du pouvoir d’achat des personnels. Cela
passe par la poursuite de la revalorisation des carrières de tous les agents de l’éducation
nationale, avec le déploiement du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations.

L’engagement des personnels affectés en réseaux d’éducation prioritaire renforcés sera mieux
reconnu avec une nouvelle augmentation de leur rémunération de 1 000 € à compter de la
rentrée 2019. En outre, nous développons le nombre d’heures supplémentaires, en partie
exonérées de cotisations salariales, dans le secondaire pour permettre aux professeurs
d’augmenter leur rémunération.

Les choix que nous faisons sont clairs : une action résolue pour la réussite de tous les élèves
avec une priorité au 1er degré et la reconnaissance salariale de l’engagement des personnels qui
transmettent chaque jour aux élèves des connaissances et des valeurs indispensables à leur
émancipation et au progrès social.
Sur 25.208 postes budgétaires qui seront créés en 2019 (Sans oublier les 700 prévus au niveau
du ministère de l’Education nationale destinés à la régulation des professeurs-assistants), seuls
200 seront consacrés aux personnes en situation d’handicap. Nous sommes vraiment loin des
7% des postes budgétaires que l’Etat est dans l’obligation de réserver à cette catégorie,
largement stigmatisée de la naissance jusqu’à l’insertion sociale et professionnelle. Alors pour
un projet de Loi de Finances 2019 qui prétend être social, l’on peut dire qu’il fait vraiment fi
des engagements du Maroc et semble ignorer les récentes orientations royales. Ou encore
lorsque le Roi évoque l’adoption de réformes, de mesures économiques et sociales visant à
améliorer les conditions du vivre-ensemble en faveur de tous les Marocains et à réduire les
inégalités sociales et spatiales, dans son discours à l’ouverture de la session d’automne.
Mais ce n’est là que la partie visible de l’iceberg puisqu’hormis l’insertion dans le marché du
travail, le PLF ne contient aucune mesure en faveur des personnes en situation d’handicap. Une
situation que déplore Youssef Errkhis, le Président de l’Association Amal marocaine des
handicapés : « Effectivement, sur les 25.000 postes budgétaires créés par le PLF 2019, seuls
200 seront réservés aux handicapés contre 1.000 postes en réalité qui devaient leur être réservés.
Quand c’est l’Etat même qui ne respecte pas les 7% des postes à pourvoir dans la fonction
publique en faveur des handicapés, cela démontre tout le gap entre les slogans qu’on nous lance
par ci et par là et la réalité. Cette réalité veut qu’il n’existe aucune volonté politique ne serait-
ce que pour faire appliquer l’article 34 de la Constitution ».
Il y a lieu également de souligner que la loi n° 97-13 du 27 avril 2016 relative à la protection et
à la promotion des personnes en situation de handicap qui est largement non respectée par défaut
de textes d’application rigoureux. A cet effet, le Conseil national des droits de l’Homme
consulté au sujet de cette loi avait formulé plusieurs recommandations pour en assurer
l’effectivité, notamment l’introduction d’une disposition qui consacre l’engagement des
pouvoirs publics à appuyer les personnes en situation de handicap en matière d’auto-emploi, de
recherche d’emploi, de maintien dans l’emploi et de retour à l’emploi. Dans le même sens, le
CNDH recommande de renforcer l’article 16 du projet de loi-cadre, par deux dispositions qui
doivent orienter les politiques d’inclusion des personnes en situation de handicap dans le
marché du travail. Dans le même sens, le CNDH recommande d’ajouter deux dispositions qui
doivent orienter les politiques d’inclusion des personnes en situation de handicap dans le
marché du travail. La première disposition concerne la mise en œuvre de programmes d’action
positive et de mesures incitatives pour encourager l’emploi des personnes en situation de
handicap dans le secteur privé et la deuxième disposition doit consacrer le principe de
l’obligation de l’employeur (quel que soit son statut public, semi-public ou privé) d’apporter
des aménagements raisonnables aux lieux de travail en faveur des personnes handicapées.
Enfin, le CNDH avait recommandé de consacrer l’engagement des pouvoirs publics à
développer des normes nationales concernant les entreprises et les organismes d’emploi handi-
accueillants.
Malheureusement, il ne semble pas que ces recommandations aient trouvé écho sur le terrain
de la réalité auprès des pouvoirs publics que dire auprès du secteur privé. Pourtant, les exemples
à suivre et à copier sa légion notamment en France où « Tout employeur occupant au moins 20
salariés est tenu d’employer à plein temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans
une proportion de 6 % de l’effectif total de l’entreprise. Les établissements ne remplissant pas
(ou en partie) cette obligation doit s’acquitter d’une contribution au fonds pour l’insertion
professionnelle des personnes handicapées ».
Mais pour Youssef Errkhis, il ne faut pas se bercer d’illusions : « Si le gouvernement ne donne
pas lui-même l’exemple, comment en vouloir au privé ? Le secteur privé peut jouer un rôle
primordial dans l’insertion professionnelle des handicapés, mais il faut que l’Etat affiche la
volonté de l’accompagner avec les mesures et les incitations nécessaires pour le motiver. La
démarche est simple, nous voulons que le Chef de gouvernement associe la CGEM à un travail
pour étudier toutes les voies pouvant développer l’insertion de cette catégorie qui compte
2.300.000 Marocains. Mais je le dis et je le répète, c’est une question de mentalité et de volonté :
Quand un handicapé ne peut même pas accéder à une administration faute d’infrastructure
adéquate, quand un handicapé se voit squatté sa place de parking dans les grandes surfaces…
cela démontre du chemin de croix qu’endurent les handicapés au Maroc… ».
Il est important d’attirer l’attention sur l’existence d’un projet du plan d’action national pour la
promotion des droits des personnes en situation d’handicap, l’occasion de souligner que le
département de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social qui le
chapeaute a été le triste théâtre du décès d’un non-voyant le 8 octobre dernier qui était en sit-in
dans les locaux de Bassima Hakkaoui. Ce décès met à nu le triste vécu des handicapés en sit-in
depuis plusieurs années pour leurs droits face à l’indifférence quasi-totale de la société et des
pouvoirs publics à leur tête cette ministre sensée les défendre. Les personnes en situation
d’handicap ça fait beau d’en parler le 3 décembre, journée Mondiale des handicapés. Passée
cette date et une fois éteints les projecteurs des caméras, ces Marocains autant que vous et moi,
livrés à eux-mêmes sombrent dans des problèmes interminables, allant d’un regard réducteur
de leurs concitoyens, à un manque de volonté politique qui les prennent ainsi que leurs rêves à
une vie digne en otage.
Le démantèlement de plusieurs cellules terroristes ces derniers jours confirme bien l’efficacité
des services sécuritaires et de renseignements au Maroc. Cela s’explique par l’expertise
marocaine en matière de lutte contre le terrorisme.
Effectivement, le Maroc est devenu un modèle et une référence internationale dans le domaine.
Nombreux sont les Etats, en Europe ou en Afrique, qui lui demandent l’aide pour prévenir des
attentats qui auraient pu coûter la vie à plusieurs dizaines, voire centaines de citoyens, dans
leurs territoires.
Après les attentats terroristes perpétrés au Maroc en 2003, 2007 et 2011, Le Royaume du Maroc
a en effet placé la lutte contre le terrorisme en tête de ses priorités, développant une stratégie
multidimensionnelle en matière de lutte contre le terrorisme qui a porté ses fruits. Cette stratégie
de lutte contre le terrorisme est basée sur un système à trois piliers : le renforcement de la
sécurité intérieure, la lutte contre la pauvreté et les réformes religieuses.
Il a de même été procédé à la création du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), en
2015, en tant qu’organisme chef de file de la lutte antiterroriste au Maroc, rappelant que depuis
cette année, les services du BCIJ, avec sérieux et compétence, faisaient face avec succès à la
menace terroriste, en réussissant à démanteler plusieurs groupes terroristes liés à des réseaux
internationaux, comme Daech et Al-Qaïda, en évitant plusieurs attaques terroristes au Maroc
grâce à leur stratégie anticipative.
Sans oublier les efforts inlassables et des sacrifices considérables consentis par les membres de
la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), pour garantir la paix et
la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public,
ainsi que pour l’esprit de mobilisation, de vigilance et de fermeté dont font preuve ses membres
afin d’anticiper et mettre en échec toutes les tentatives terroristes.
Grâce à cette institution sécuritaire, le royaume du Maroc déploie non seulement des efforts
colossaux pour garantir la sécurité nationale et régionale, mais il a par ailleurs une expérience
reconnue dans la lutte antiterroriste à l’échelle internationale et, par conséquent, en faveur de
la stabilité et la sécurité dans le monde.
Le terrorisme trouve son origine dans plusieurs causes, entre autres l’instrumentalisation du
religieux, car les mouvements extrémistes ont pris la religion en otage à des fins politiques.
Raison pour laquelle il avait fallu maîtriser le champ religieux. Cette action a été conduite sous
l’autorité du roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, qui dispose de la légitimité
religieuse nécessaire pour être le chef de file de la lutte contre l’extrémisme, en luttant contre
le discours extrémiste et en promouvant les principes de l’Islam tolérant.
Aussi, le Maroc, qui a cumulé une expertise reconnue et une action efficace dans le domaine
sécuritaire, est le seul qui oppose un discours construit et une stratégie d’envergure contre la
radicalisation. Parallèlement, il associe son action, dans les champs religieux, à une dimension
économique et sociale, à savoir que le souverain a placé en tête de ses priorités les objectifs de
développement économique et humain. Cette approche consiste à mettre en œuvre des actions
pour lutter contre l’exclusion, la précarité et la pauvreté.
En effet, le rôle du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et de maintien de la stabilité
et la sécurité est apprécié par la communauté internationale en général, et par plusieurs
organisations africaines et internationales.
L’approche sécuritaire est nécessaire pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme religieux,
et a donné ses fruits grâce aux efforts considérables de la Direction Générale de la Surveillance
du Territoire national (DGST), mais elle reste insuffisante dans un monde perturbé et menacé
à tout moment par le terrorisme. D’où, l’Etat devra adopter une approche globale,
multidimensionnelle et multisectorielle dans la lutte contre le terrorisme, qui s’articule autour
du volet socio-économique. Heureusement, le Maroc en est conscient ces dernières années, et
a mis en exergue les orientations de cette approche.

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