Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
2019
Réalisé par :
MASTER 2 GC 0
Table des matières :
Introduction :........................................................................................................................................... 2
1.Présentation du projet : ....................................................................................................................... 2
1.1 Description générale du site :........................................................................................................ 2
1.2 Description technique du bâtiment : ............................................................................................ 3
2. Modélisation du bâtiment existant : ................................................................................................... 6
2.1 Module pleaides MODELEUR (IZUBA) : ......................................................................................... 6
2.2 Calcul RT 2012 : ............................................................................................................................. 7
2.3 Synthèse des atouts et dysfonctionnements du bâtiment : ......................................................... 9
2.4 Simulation thermique Dynamique : ............................................................................................ 12
Conclusion : ........................................................................................................................................... 14
MASTER 2 GC 1
Introduction :
En France, le secteur de l’habitat et de l’urbanisme est le plus gros consommateur d’énergie, avec 42.5
% de l’énergie finale totale. De plus, ce secteur génère 23 % des émissions de GES. En 1974, à la sortie
de la première règlementation thermique, la consommation des constructions neuves avait été divisée
par deux. Mais le Grenelle de l’environnement prévoit, en plus de l’amélioration énergétique des
bâtiments existants, à nouveau de diviser la consommation énergétique des bâtiments neufs par trois,
grâce à la mise en place d’une réglementation thermique ambitieuse, la RT2012.
Le présent projet a pour objectif de mettre en valeur les nouvelles réglementations misent vigueur au
niveau thermique des constructions (neuves ou anciennes).
Après la présentation du projet, nous allons présenter en détail la RT 2012, et concrétiser son
application à notre projet.
Deuxièmes, nous allons faire une simulation thermique dynamique STD et créer des scénarios qui
répondent aux normes des réglementations.
Enfin, une analyse de cycle de vie pour voir l’impact de nôtre bâtiment sur l’environnement en termes
d’émission de gaz à effet de serre.
1.Présentation du projet :
1.1 Description générale du site :
Localisation et données météorologique :
• Département : 51 100
• Zone climatique (au sens de la RT) : Zone Ardenne H1 b
• Température extérieure de base : -10°C
• Altitude : 123 m
• Station météorologique : Station
MASTER 2 GC 2
Localisation :
Situation du bâtiment :
La construction du pavillon datant des années 1968, les murs extérieurs ne sont pas isolés
thermiquement. Les parois sont composées uniquement d'une structure béton et d’une partie
aluminium en dessous des fenêtres, (0,17 m2. K/W) pour le béton.
Ep λ ρ CS U R
Composante
cm W/(m.K) kg/m3 Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Ep λ ρ CS U R
Composante
cm W/(m.K) kg/m3 Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Panneau de liège 4.0 0.040 120 0.390 1.00 1.00
Béton lourd 10.0 1.750 2300 0.256 17.50 0.06
Mortier 3.0 1.150 2000 0.233 38.33 0.03
Terre cuite 3.0 1.150 1900 0.250 38.33 0.03
Total 0.90 1.11
MASTER 2 GC 3
Remarque : Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance
énergétique des bâtiments existants (RT existant élément par élément), impose une résistance
minimale R = 2.3 m2. K/W pour les Planchers bas donnant sur l'extérieur ou sur un parking, soit un
coefficient de transmission thermique maximal U = 0,43W/m2. K
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques du planchers bas existants,
est nettement insuffisantes pour garantir des bonnes performances énergétiques. Il faudrait isoler
thermiquement les planchers extérieurs pour augmenter la résistance thermique totale de la paroi et
pour ainsi diminuer son coefficient de transmission thermique, pour limiter les déperditions vers
l’extérieur et baisser les consommations énergétiques des bâtiments.
Ep λ ρ CS U R
Composante
cm W/(m.K) kg/m3 Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Béton lourd 5.0 1.750 2300 0.256 35.00 0.03
Polyuréthane 5.0 0.030 35 0.233 0.60 1.67
Laine de roche 15.0 0.041 25 0.256 0.27 3.66
Feutre bitumeux 2.0 0.500 1700 0.278 25.00 0.04
Total 0.19 5.39
Remarque : Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance
énergétique des bâtiments existants, impose une résistance minimale R = 2,5 m2. K/W pour les
Planchers haut toiture terrasse, soit un coefficient de transmission thermique maximal U =
0,40W/m2. K
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques du plancher haut (toiture
terrasse) est suffisant pour garantir des bonnes performances énergétiques. Le coefficient de
transmission thermique U global du bâtiment de base est de 0.19 W/m2. K donc inférieur à la limite
fixée par l’arrêté du 3 MAI 2007 de U max = 0.40 W/m2.K.
MASTER 2 GC 4
Les menuiseries existantes sont en métal de type simple vitrage, avec les caractéristiques thermiques
suivantes :
Les menuiseries existantes possèdent un coefficient de transmission thermique Uw pas très important,
ce qui correspond à une résistance thermique des baies et menuiserie normale. Les déperditions au
travers de ces parois sont assez peu élevées.
Equipements :
Générateurs : Chaudière gaz basse température : Chaudière gaz standard - chauffage 24kW
Fonction Chauffage
Bruleur Atmosphérique
MASTER 2 GC 5
On suppose que :
MASTER 2 GC 6
Les déperditions par poste :
• 3 exigences de résultats : besoin bioclimatique Bbio, consommation d’énergie primaire Cep, confort
d’été Tic.
Le Bbio : valorise la conception bioclimatique du bâtiment pour en limiter les besoins énergétiques.
Le coefficient Bbio remplace l’Ubat de la RT 2005 qui ne prenait en compte que le niveau d’isolation
du bâtiment. Le coefficient Bbio évalue le besoin de chauffage, de refroidissement et d’éclairage
artificiel du bâtiment.
Le Bbio n'a pas d'unité et il devra être inférieur au Bbio max qui est défini selon la zone climatique. Le
Bbio max sera également modulé par l'altitude et la surface du bâtiment.
Le Cep : Le Cep, exprimé en kWh ep/m².an, donne donc une indication conventionnelle des
consommations d’énergie. En partant des besoins et en intégrant les différentes pertes et les
auxiliaires, on détermine les consommations des différents postes. La consommation d’énergie est
ensuite convertie en énergie primaire avec les coefficients d’équivalence de 2.58 pour l’électricité et
1.00 pour les autres énergies.
MASTER 2 GC 7
Comme pour le Bbio, le Cep obtenu doit être inférieur au Cep Max. En moyenne, le Bbio max est de 50
kWh ep/m².an ; Ce qui correspond bien à la réduction d’un tiers des consommations d’énergie par
rapport à la dernière règlementation thermique, la RT2005.
La Tic : L’objectif du coefficient Tic (température intérieure de confort) est de garantir une température
agréable pendant la saison chaude tout en évitant de recourir aux systèmes de climatisation. Le
coefficient Tic est un coefficient conservé de la RT2005. Il s’agit d’une exigence sur la température
intérieure atteinte au cours d’une séquence de 5 jours chauds.
Les exigences de moyens : Outre le fait d’imposer un niveau de consommation ambitieux, la RT2012
impose aussi des exigences de moyens. Ceux-ci permettront d’atteindre les niveaux de performance
plus aisément (Eclairage naturel, L’Utilisation des ENR, Etanchéité à l’air, Isolation thermique).
Article 7-1 Le Coefficient Bbio du bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Non conforme
maximal Bbiomax
Article 7-2 Le coefficient Cep du bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Non conforme
maximal Cepmax
Article 7-3 Pour les zones ou parties de zones de catégorie CE1 et pour chacune Conforme
des zones du bâtiment, définie par son usage, la température Tic est
inférieure ou égale à la température intérieure conventionnelle de
référence de la zone, Ticréf
MASTER 2 GC 8
2.3 Synthèse des atouts et dysfonctionnements du bâtiment :
Les inconvénients et les problèmes de ces bâtiments en terme énergétiques, résident dans la non
existence d’isolation des murs extérieurs et l’absence de ventilation mécanique (système à l’arrêt).
C’est pour cela, nous allons apporter les modifications sur notre bâtiment pour voir son comportement
thermique dynamique. Dans un premier temps, nous allons le rendre conforme à la RT2012 en
modifiant la composition des parois et les type de contact des planchers (Ponts thermiques), dans un
deuxième temps nous allons créer des scénarios de ventilation et d’occupation pour s’approcher au
maximum du comportement réel de nôtre bâtiment à l’aide d’une simulation thermique dynamique.
Ep Λ ρ CS U R
Composante
3
Cm W/(m.K) kg/m Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Béton lourd 30.0 1.750 2300 0.256 5.83 0.17
Laine de roche 10.0 0.041 25 0.256 0.41 2.44
Total 0.38 2.61
On peut envisager de mettre une isolation extérieure, mais l’existence de plusieurs parois vitrées qui
consistent en des ponts thermiques qui se traitent difficilement et aussi le fait de respecter les règles
d’urbanisme imposés. Dans tous les cas de figure, l’isolation par intérieur est la solution la plus
adéquate car : Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance
énergétique des bâtiments existants, impose une résistance minimale R = 2,3 m2. K/W pour les murs
donnant sur l'extérieur, soit un coefficient de transmission thermique maximal U = 0,43W/m2. K
MASTER 2 GC 9
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques des parois extérieures
(murs ext) ici présent, sont insuffisantes pour garantir des bonnes performances énergétiques.
Ep λ ρ CS U R
Composante
Cm W/(m.K) kg/m3 Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Panneau de liège 4.0 0.040 120 0.390 1.00 1.00
Béton lourd 10.0 1.750 2300 0.256 17.50 0.06
Mortier 3.0 1.150 2000 0.233 38.33 0.03
Laine de roche 18.0 0.041 25 0.256 0.23 4.39
Total 0.18 5.47
Ep λ ρ CS U R
Composante
Cm W/(m.K) kg/m3 Wh/(kg.K) W/(m².K) (m².K)/W
Béton lourd 5.0 1.750 2300 0.256 35.00 0.03
Polyuréthane 5.0 0.030 35 0.233 0.60 1.67
Laine de roche 20.0 0.041 25 0.256 0.20 4.88
Feutre bitumeux 2.0 0.500 1700 0.278 25.00 0.04
Total 0.15 6.61
MASTER 2 GC 10
2.1 Pl. intermédiaire 2.1 1.0 0.5 0.5 0
Jusqu’à présent, nous avons gardé la ventilation qui se fait à travers l’ouverture des ouvrants.
Mais nous allons ajouter une ventilation mécanique (bouche de ventilation et bouche d’extraction)
après avoir rendu conforme notre bâtiment.
MASTER 2 GC 11
Avec :
Les ventilations sont définies au niveau de chaque zone thermique, nous disposons donc de 3 trois
niveaux de ventilation : les infiltrations et 2 scénarios de ventilation externe avec et sans condition.
Pour les infiltrations le débit est considéré constant tout au long de la simulation il est défini en vol/h
pour notre cas 0.2vol/h copié au niveau de toutes les zones.
Nous définirons dans un second temps, la ventilation externe càd la ventilation mécanique contrôlé
dans notre cas, celui est défini à travers un scénario, le scénario est récupéré en bibliothèque.
MASTER 2 GC 12
La ventilation externe avec condition est principalement utilisée pour la prise en compte de la
ventilation naturelle ou par freecooling de rafraichissement nocturne estivale. Dans notre cas, elle
n’est pas essentielle.
Scénario d’occupation :
MASTER 2 GC 13
Scénario d’occultation :
Conclusion :
Tout d’abord, la simulation thermique a permis de déterminer de manière dynamique au long de
l’année les appels de puissance en chaud et en froid. La simulation thermique dynamique a également
permis d’estimer les besoins annuels de chauffage.
Ce travail nous a montré, l’importance des différents critères sur les bâtiments, surtout dans les choix
et les décisions qui ont un fort impact sur la qualité thermique du bâtiment, d’une part. D’autre part,
la relation entre les différents éléments constructifs, et les paramètres du confort thermique. Bien que
la pertinence des différents scénarios, nous a aidés à mieux comprendre ces relations et déterminer
par la suite les effets de ces modèles. Une première démarche pourra être intéressante pour établir
un cahier de charge qui sera utile pour les prochaines études et nous servira à mieux concevoir nos
bâtiments surtout ceux à très basse consommation et on peut même aller plus loin vers des bâtiments
à énergie positive.
MASTER 2 GC 14