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1\Crèation des banque participative :

Les dates clés qui ont marqué l’histoire de la


banque islamiques sont :

 1963 : naissance des principes financiers islamiques


en Egypte. La Mit Ghamr Saving bank propose des
comptes épargnes basés sur le partage des bénéfices et
non des produits.
 1970 :L’Organisation de la Conférence Islamique est
créée et lance l’idée de la banque islamique.
 1974 Avènement de l’Islamic Development bank la
(BID ) organisation multilatéral comprenant 56 pays
membres à pour vocation d’apporter son concours aux
PVD et PMA et PMMA sous forme d’aide au
développement, et avec des techniques de financements
islamiques, qu’il s’agisse de financer le commerce
extérieur, de lutter contre la pauvreté, de financer
certaines infrastructures (routes, Barrages hydro-
électrique..) et certains projets sociaux comme la
construction d’écoles ou de centre de santé.
 1975 :Création de la banque islamique du
développement, et naissances de banques islamiques
telles que la Dubai Islamic Bank, la Kuwait Finance
House et la Bahrein Islamic Bank.
 1979 et 1981 et 1983 islamisation totale des systèmes
financiers des pays du Soudan, Pakistan, Iran. Nombreux
sont les pays islamiques du Golfe et de l'Asie qui ont
suivi (Arabie,Emirat,Indonésie,Malaisie...)

 1980-2000 Développement de la FI en Asie du sud est


et au Moyen Orient
 2000-2008 Développement de la FI en Europe et au
Moyen Orient, Asie du Sud Est, Afrique du Nord, autant
dans les banques islamiques que les banques
traditionnelles (HBSC,Deutsche,UBS,IBB,EIB..)
Le Royaume-Uni est aujourd'hui le leader du
développement de la finance islamique en occident...

Cependant, le Maroc est très en retard par rapport


à d’autres pays voisins. Malgré que la finance islamique
est présente dans le jargon de ses autorités monétaires
depuis plus de vingt ans maintenant. Les activités dites
islamiques ont fait leur appariation en octobre 2007, date
où le gouverneur de la Banque Centrale du Maroc (Bank
Al Maghrib) a autorisé la commercialisation des produits
nommés officiellement «Alternatifs». Depuis cette date,
ces nouveaux produits n’ont pas pu convaincre la grande
masse des consommateurs marocains, et leur
commercialisation a rencontré certains obstacles :
cherté, manque de sensibilisation, manque de
compétences, absence de cadre réglementaires
approprié,...Par conséquent, l’impact était clair, à peine
111 millions MAD en 0188. Mais, la contradiction est
choquante: 94% des marocains autrement dit 7
marocains sur 10 sont favorables aux produits et
services bancaires conformes à la Charia! (selon une
étude récente menée par le cabinet Islamic Finance
Advisory & Assurance Services.

Cela étant, il importe de souligner que, la banque


islamique ou dite participative introduite par la récente
réforme de la loi bancaire constitue un sujet d’actualité
qui revêt une importance capitale, et ce, étant donné que
le secteur des établissements de crédit et organismes
assimilés joue un rôle clé dans l’économie marocaine et
peut être considéré comme l’un des moteurs du
développement du pays en sa qualité de principale
source de financement de l’économie et par conséquent
de croissance et de création d’emplois.

Certains pensent déjà que l’introduction de la


banque participative constitue une révolution du marché
bancaire vu que le nouveau marché drainera des
opérateurs internationaux notamment musulmans
opposés aux banques conventionnelles, qui viendraient
investir au Maroc.
Quant à d’autres, ils ne manquent pas de manifester
leur tergiversation voire leur pessimisme vis-à-vis du
nouveau venu.

Le dilemme entre le succès qu’ont connu les banques


islamiques dans le monde entier, surtout suite à la
crise économique et financière internationale et
l’appétit des clients domestiques pour des produits
bancaires en conformité avec les préceptes de l’islam
et l’inexistence l’inexistence de ce type d’institutions
financières au Maroc qui alimente les débats d’une
part, et les questions portant sur les nouveautés,
apports et enjeux de la nouvelle loi adoptée par le
législateur, d’autre part, constituent somme toutes la
problématique autour de laquelle s’articulera notre
développement.

2\Les produits de la banque participative :


On distigue au sein des produit de la banque
participative , deux sous cqtègoris : d’une part, ce qu’
on dèsigne par « opèrations de crèdit adossée à un
bien » c’est la mises à disposition des fonds
s’adossent à un bien , dont la structuration repose sur
les contrarts de vente tels que la mourabaha , le
salam , istinaa ; ainsi que des contrats de location
comme l’ijaraa .
D’autre part , les opèrations de crèdits désignent par
l’expression « opèration de crèdit participatif »
s’adossent aux contrats de soci été comme le
moucharaka et moudaraba.
Le contrat du crédit mourabaha :
La mourabah est une méthode de financement très
populaire. C’est en effet l’un des instruments
financiers les plus utilisés par les institutions
financières islamiques. Il s’agit en général d’un
financement à court terme. Concrètement, le client va
demander à sa banque de bien vouloir financer
l’achat d’un bien déterminé. Celui-ci, qui peut être un
bien meuble ou immeuble, doit être bien évidemment
conforme aux prescriptions de la Charia.
La banque l’achètera alors à un fournisseur, pour un
prix déterminé, et le revendra au client à un prix plus
élevé. Le montant de ce second paiement aura été fixé
au préalable par les parties. Si un délai de paiement
est prévu, le montant de ce dernier ne pourra pas
varier au cours de ce délai. Ainsi, on le voit, la
différence entre les deux prix va correspondre, en
fait, aux intérêts, commissions et frais qu’une banque
non-islamique percevrait.
Le contrat salam :

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