Université d’Alger 1
Faculté de Médecine
Département de Médecine Dentaire
Cours de Prothèse
Réalisé par :
Dr S. LALAOUI
Année universitaire:
2018/2019
Plan
Introduction
1. Examen des modèles de travail
6. Chauffage préparatoire
7. Coulée de l’alliage
8. Finitions
9. Mise en articulateur
Conclusion
Bibliographie
INTRODUCTION :
La confection d’une prothèse partielle amovible coulée fait appel à une chaine technologique
rigoureuse de laboratoire ayant pour but la préservation de toutes les informations données par
le clinicien et l’élaboration d’une prothèse correcte répondant à tous les impératifs
prothétiques.
Mise en revêtement
Le modèle est solidarisé à la base d’un cylindre à l’aide d’une cire non cassante
On utilise le même revêtement que pour le « duplicata » tout en respectant le mode d’emploi.
Après prise du revêtement et retrait du cylindre, le cône de coulée est séparé du cylindre, la
tige principale apparaît au fond de l’empreinte. Le cylindre est ensuite placé dans le four, le
cône de coulée dirigé vers le bas.
6. CHAUFFAGE PREPARATOIRE :
On procède à une chauffe lente, par palier de 10 à 15mn, d’abord à 300°C, puis à 600°C, et
enfin un palier de 45mn à la température de fusion de l’alliage qui est de 1050° pour le
Chrome-Cobalt.
Cette chauffe a pour objectifs :
- D’éliminer toute trace de cire et d’humidité,
- D’éliminer les gaz formés indésirables,
- De développer la quantité d’expansion désirée pour le revêtement,
- De réduire l’écart entre la température du cylindre et celle de l’alliage en fusion.
7. COULEE DE L’ALLIAGE :
Au terme de cette étape, la coulée métallique proprement dite peut être amorcée ; pour cela, il
est nécessaire de faire fondre l’alliage utilisé afin de permettre son écoulement dans le
cylindre.
L’alliage le plus couramment utilisé en prothèse partielle à châssis métallique est le Chrome-
Cobalt (connu dans l’industrie sous la dénomination de stellite) pour son excellente rigidité
sous une faible épaisseur, sa bonne tolérance biologique et son prix de revient.
C’est pendant le troisième palier que s’effectue la coulée. Cette coulée se fait soit par
centrifugation ou par pression/dépression.
8. FINITIONS :
Dégrossissage de la pièce prothétique :
Après la coulée, le cylindre est refroidi à l’ai libre. Il est ensuite fracturé à l’aide d’un marteau
en tapant sur le tiers du cylindre du côté du modèle.
La pièce prothétique est ensuite récupérée, sablée pour éliminer les débris de revêtement et la
couche d’oxyde recouvrant la surface du métal.
A cette étape, on sectionne les tiges de coulée, vient ensuite le polissage électrolytique ‘ le
châssis joue le rôle d’anode soluble en sa surface) en milieu acide, un rinçage à l’eau pour
terminer.
Polissage mécanique :
On ébarbe l’ensemble de la pièce avec une série d’instruments rotatifs pour éliminer toutes les
aspérités sur la surface de la pièce coulée, suivi d’un polissage avec des brosses en crin- Peau
de Chamois- pour donner à la pièce coulée un aspect brillant.
Au terme de cette étape, un contrôle final s’impose afin de vérifier la bonne adaptation de la
pièce prothétique sur le modèle de départ débarrassé au préalable de la cire de décharge.
9. MISE EN ARTICULATEUR :
Le châssis est ensuite essayé en bouche, l’occlusion est enregistrée en utilisant le châssis
comme support pour la maquette d’occlusion.
Les modèles de travail sont montés en articulateur et le montage des dents artificielles peut
être entamé.
CONCLUSION :
Le respect de la chaîne technologique permet d’élaborer un châssis métallique dont
l’adaptation en bouche se fera avec in minimum de retouches possibles.
BIBLIOGRAPHIE :
[1]- O’BRIEN, RYGE Traduit et adapté par Pierre Desautels,
Les matériaux dentaires précis et guide de choix,
Gaëtan morin éditeur ;