Directeur de la publication

EDITO Philippe Reibec

Design graphique
Vincent Jamgotchian et Bruno Dunis
April in Paris. Rédacteur en Chef
par Philippe Reibec Dominique Gobert
Directeur de la publication Assistante de production
Catherine Martinon

Pour des raisons historiques et politiques, la ville de Paris est devenue

une capitale "nationale" dans le monde occidental bien avant Rome,
Berlin, Londres ou Madrid.
C'est peut-être la raison pour laquelle elle fût longtemps la ville la plus
peuplée, la plus active, donc la ville la plus attirante d'Europe.
Aujourd'hui le monde a changé mais certaines constantes demeurent.
Certaines traditions restent bien vivantes.
C'est ainsi que Paris, du fait de son passé, conserve un attrait particu-
lier, un charme et une originalité unique.
Paris reste surtout la capitale de la culture et jouit d'une réputation
mondiale pour ses musées, ses antiquaires, ses galeries de peinture
mais aussi sa gastronomie et sa vie mondaine.
Pour le visiteur étranger, Paris c'est d'abord quelques lieux magiques,
incontournables où il pourra trouver, dans un petit périmètre et,
comme nulle part ailleurs, tout ce que peuvent créer d'exceptionnel les
meilleurs artistes et artisans du monde entier.
Le monde est beau. Le monde est vaste. Vos clients veulent découvrir
de l'inédit ? Ils veulent du dépaysement ? Vous pouvez les envoyer à
des milliers de kilomètres de France. Ou leur faire connaitre (ou redé-
couvrir) nos belles régions françaises !
De toutes façons, ils vont adorer Paris !
Bonne lecture

Amicalement
Philippe.

SOMMAIRE

page 3 A la une : Michel Dinh - Carlson Wagonlit Voyages

page 9 Destination : Malte, une île pour tous les âges
page 19 Interviewflash : Marie-Béatrice Lallemand - Mazagan Beach Resort
page 22 Interviewflash : Juan-Carlos Ponce - Elipsos TrainHotel
page 25 Portraits d'AGV
page 31 Enquête : Bien maîtriser la gestion de ses emails

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 A la une

Michel DINH
Carlson Wagonlit Voyages
Directeur général

« ... Un objectif de 650 points de ventes

à l'horizon 2014 ! »
Carlson Wagonlit Voyages et Havas Voyages veulent construire un réseau leader sur
le marché français. Pour des questions d'ordre administratives et juridiques, le
contrat entre les deux parties n'est pas encore signé mais le déploiement des
agences Carlson, aux couleurs d'Havas, devrait débuter au 4ème trimestre 2010.
Michel Dinh, directeur général de CWT fait le point des avancées et des chantiers
futurs de ce grand projet

page 3
A la une
Quelle est l'actualité de Carlson Wagonlit Voyages ?
Notre première actualité, c'est la joint-venture avec le
groupe TUI. Les négociations devraient aboutir dans les
prochains jours et prendre effet au second semestre 2010.
Le travail des juristes est toujours en cours et nous espé-
rons bientôt finaliser l'accord puis le signer. La mise en oeu-
vre de cet accord s'amorcera au 4ème trimestre 2010 en ce
qui concerne le déploiement des enseignes. L'entité juri-
dique ne change pas ni pour Havas loisirs, ni pour Carlson
Wagonlit Travel.
Quelle est la marque commerciale qui sera retenue ?
La marque commerciale qui sera retenue pour l'ensemble
du réseau sera évidement Havas Voyages.
Le réseau Carlson Wagonlit Voyages , dans sa nouvelle
dimension reste complètement sous la direction de Carlson.
La joint-venture est une entité, dites de moyens, qui aura
deux principales missions : d'une part, la mission de travail-
ler sur le marketing de la marque et d'autre part la mission
de travailler sur toute la partie produits et référencements
des tour-opérateurs.
Quel est l'intérêt de cette joint-venture ?
Associer le meilleur des deux mondes : le monde du loisirs
avec TUI, producteur reconnu avec NF, dans le domaine des
loisirs et Carlson Wagonlit Voyages pour ce qui concerne le
B2B, dans le domaine Affaires.
Nous n'avons pas encore la forme juridique définitive mais,
nous aurons probablement deux co-gérants qui se partage-
ront les tâches, sachant que cette joint-venture abritera qua-
tre à cinq collaborateurs. Le nouvel ensemble sera dirigé par
l'actuel directeur général de Carlson Wagonlit France.
Comment l'idée de cette fusion est-elle née ?
La fusion est venue d'une réflexion stratégique. Notre sur-
face, 1,5 milliards d'euros de volume d'affaires, nous est
apparu déséquilibrée en terme de segmentation. La partie
loisirs ne représente, chez Carlson, que 20 % de l'activité
globale. Pour continuer à progresser, il nous fallait égale-
ment une présence plus forte dans les zones où nous étions
mal représentés (le Nord ou l'île de France, par exemple), en
terme de maillage et en volumes d'affaires. Avec Havas,
nous avons beaucoup de points de convergence. Havas
possède tout ce dont nous avons besoin pour distribuer une
marque forte. C'est un réseau riche en contenu, dont le nom
est le premier cité par le grand public en terme de distribu-
tion et qui est très bien maillé. Nous nous complétons har-
monieusement.
Y aura t-il un resserrement dans la politique de
référencement ?
Nous allons être, bien sûr, très regardant sur le référence-
ment. Havas Voyages est une marque de distribution. Ce qui
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fera la particularité du réseau, c'est qu'il aura accès à une
offre exclusive et qui sera produite par TUI. En complément
de cette offre, il y aura une sélection de tour-opérateurs très
complémentaires à nos offres existantes pour répondre au
mieux aux attentes du marché que nous ciblons. La sélec-
tion de ces partenaires complémentaires sera le rôle de la
joint-venture.
Combien de partenaires complémentaires envisa-
gez-vous ?
Il est trop tôt pour dire le nombre de TO qui seront référen-
cés mais, il n'y aura pas de révolution.
Il y a une envie de faire plus de choses avec certains et nous
établirons clairement nos choix. Cela se traduira par des
plans d'actions commerciaux plus ressérrés et une relation
plus étroite avec certains plutôt qu'avec d'autres.
Qu'en est-il du maillage des agences pour le grand
public ?
Le but de cette joint-venture est d'accroitre notre masse cri-
tique et améliorer notre maillage du territoire. Nous avons
un objectif-cible de 650 points de ventes à l'horizon 2010-
2014. Nous avons la sensation que le maillage actuel, soit
côté Havas, soit côté Carlson, est insuffisant.
Même en additionnant les deux, nous ne sommes pas assez
significatifs. Il y aura donc à arbitrer sur certaines villes et
c'est la joint-venture qui procèdera à cet arbitrage.
Aujourd'hui, il y a des futurs prétendants à l'enseignes Carl-
son que nous n'avons pas souhaité prendre dans certaines
villes car il y a déjà des enseignes Havas présentes. Mais
nous nous focalisons plus sur la gestion de la croissance
que sur la gestion de la réduction du parc. La joint-venture
a pour mission d'atteindre la masse critique afin d'obtenir
une visibilité optimale. Nous allons, bien entendu, tout faire
pour préserver ce que nous avons.
Le poids sera t-il significatif ?
L'addition des deux réseaux Carlson et Havas représentera
environ dix pour cent du marché français des agences de
voyages. Nous devrons apprendre à vivre à plusieurs sur
des mêmes zones de chalandise telles les moyennes aglo-
mérations car c'est surtout là que les problèmes seront les
plus importants. Les flux bénéficieront à tous.
Les directions régionales resteront-elles en place ?
Oui. Nous pensons que ces directions régionales ont beau-
coup de sens et qu'elles sont un des signes particuliers de
nos franchises. Il n'y a pas de pilotage national de l'ensem-
ble, il y a un pilotage régional et une intégration régionale de
l'ensemble de ces franchises actuelles et futures. Notre stra-
tégie de proximité peut se résumer à nos départs régionaux.
Intégrer les nouveaux franchisés dans le réseau local et
régional de ce futur ensemble est un levier de croissance
 A la une

supplémentaire puisque nous « collons » particulièrement
à l'offre régionale.
De fait, toute l'animation du réseau régional, avec nos
managers de proximité, ont contribué brillamment au très
bon comportement du marché Pme-Pmi, lors du mouve-
menté exercice 2009.Nous avons ainsi fléchi en volume
d'affaires mais progressé en termes de résultats.
Tourfinance est devenue votre centrale de paiement,
quelle est votre collaboration avec Tourcom ?
Nous avons avec le réseau Tourcom des discussions sur les
synergies potentielles. L'un des premiers signal a été notre
choix de Tourfinance comme centrale de paiement.
Nous ne souhaitions pas un autre partenaire car nous enga-
gions des discussions prometteuses avec eux dans divers
domaines. Ces domaines sont, pour l'instant, confidentiels
et aboutiront vraisemblablement en 2011.
On a parlé d'une ardoise de 400 000 euros avec
votre ancienne centrale de paiement, qu'en est-il ?
B2CB2 n'était pas la centrale de paiement de Carlson mais
servait à un certain nombre de clients.
Nous avons assumé notre rôle. Nos partenaires et nos four-
nisseurs ne s'en plaignent pas. Une liquidation à l'amiable a
été effectuée. La dette aujourd'hui est plus proche de 0 que
de 400 000 euros.
Quels sont vos développements informatiques
aujourd'hui ?
Nous avons plusieurs chantiers. Nous avons développé un
moteur hôtels, RésaHotels, qui agence des hôtels indépen-
dants mais aussi des centrales hôtelières. Les taux de crois-
sance sont très importants et nous envisageons d'installer
ce moteur sur nos systèmes B2C.
Nous travaillons toujours également sur l'amélioration de
notre système Polo. Polo est un portail créé, à l'origine pour
satisfaire les agences de voyages sur l'offre TO en B2B,
benchmarker l'offre et restituer, en temps réel, l'état des
stocks. Les TO ne chargeant pas la totalité de l'offre, nos
agences étaient relativement frustrées car elles devaient
aller sur les sites des TO pour accéder aux stocks.
Pour régler ce problème et amener une plus grande disci-
pline dans le réseau, nous avons créé une solution pour évi-
ter l'identification multiples de l'agence et pour agréger
l'ensemble de ce qui nous semble important à maitriser
(informations et réservation hôtels, TO et Cies aériennes).
Nous avons aujourd'hui un taux d'adhésion des agences
proche des 110 %. Cela nous permet de bien mesurer l'im-
pact des contenus, de vérifier que les consignes sont res-
pectées et donc de véritablement piloter nos accords
fournisseurs.
Internet est-il au coeur de votre stratégie ?
Nous nous orientons clairement vers une stratégie multica-
nale. Pour être visible, il faut avoir entre 650 et 700 points
de ventes. Le socle de notre stratégie sera donc notre réseau
physique et notre meilleur levier de croissance Internet.
Aujourd'hui, si on ne possède pas l'un de ces deux canaux,
on se prive des 2/3 du marché.
Nous n'avons pas fait le choix de la verticalisation, ni de
l'horizontalisation mais du mix des deux !
Nous avons l'avantage de liens forts et réciproques avec nos
partenaires producteurs, sur la partie affaires et loisirs et
l'avantage de notre indépendance pour préserver l'agilité
nécessaire pour aborder ces années qui vont être des
années de concentration très forte.
La marque Carlson sera t-elle mise en sommeil ?
Pas du tout. Carlson est une marque très légitime en B2B.
En B2C, nous avons, des études sérieuses l'ont prouvé, un
fort déficit d'image et de notoriété.
Havas sera donc un magnifique accélérateur pour notre
positionnement sur le B2C.

BIO Express
1954 : Naissance à Hanoi
1974 : Entrée à La dépêche du midi comme contrôleur de gestion.
1984 : Directeur commercial de la filiale voyages de La Dépêche du midi.
1994 : Directeur régional Carlson Wagonlit, Sud Est
2001 : Directeur général adjoint groupe Accor
2004 : Directeur général Carlson Wagonlit Travel France

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Destination

Malte, une île pour tous les âges !

Malte acquiert, petit à petit, le statut de destination privilégiée des Français. Surtout au
printemps. Belle alternative au tourisme de masse méditerranéen, cette deuxième « île de
beauté », située stratégiquement au coeur de la méditerranée, est très facilement accessi-
ble (moins de trois heures de Paris) et offre tout ce que l'on peut attendre de dépaysement
qu'il puisse être sportif ou culturel, mais toujours ensoleillé.
A Malte, on est plongé dans le coeur même de l'histoire de la chrétienté et par delà au coeur
de l'histoire humaine, tant ce petit bout d'île a vu passer sur ses terres les plus grandes civi-
lisations connues. Mélangeant agréablement, le flegme britannique, l'exubérance italienne et
la fierté arabe, les maltais sont fiers de pouvoir s'honorer de la présence d' étapes culturelles
exceptionnelles, de la beauté et de la variété des sites archéologiques sur leur territoire.
page 9
 Destination Malte, une île pour tous les âges
La Valette, le cadenas de la chrétienté
Aux XVIe et XVIIe siècles, l’île de Malte, propriété de
l’Espagne et confiée en 1530 à l’ordre militaro-reli-
gieux des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem,
devient un lieu privilégié d’affrontements entre les
rives chrétienne et musulmane de la Méditerranée.
Après des épisodes militaires marquants (la razzia de
1551 et surtout le « Grand Siège » de 1565) ainsi que
des fortifications intensives (notamment la construc-
tion de La Valette, cité utopique réputée imprenable),
l’île incarne à la fin du XVIe siècle la frontière par
excellence de la chrétienté face à l’Islam. Portant le
nom de son fondateur français Jean Parisot de La
Valette (1494 - 1568) grand maître de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem, c'est un an après le siège
de l'ile par les Ottomans que la nouvelle ville sera éri-
gée sur la colline des Xiberras.
L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem a son origine au
monastère Sainte-Marie-Latine, fondé au milieu du
XIe siècle par des marchands amalfitains.Comme les
Templiers, les Hospitaliers vont alors jouer un rôle
très important sur l'échiquier politique de l'époque.
Le 28 mai 1291, les croisés perdent Saint-Jean-
d'Acre à l'issue d'une bataille sanglante durant
laquelle le grand maître hospitalier, Guillaume de Vil-
liers, est grièvement blessé. Les Templiers et les
Hospitaliers, avec les dernières forces franques, sont
alors obligés de quitter la Terre sainte.
Les Hospitaliers entament, en 1523, une errance de
sept années qui les conduit d'abord à Civitavecchia,
en Italie. En 1528, le pape Clément VII, ancien Hospi-
talier, les héberge à Viterbe. mais, finalement, ils doi-
vent repartir.
L'empereur Charles Quint, comprenant l'utilité que
peut avoir un ordre militaire en Méditerranée face
aux avancées ottomanes confie à l'ordre l'archipel de
Malte, dépendance du royaume de Sicile, par un acte
du 24 mars 1530, faisant du grand maître de l'ordre
le prince de Malte.
Le rôle de l'ordre est de défendre d'abord les pèlerins
malades dans les hôpitaux de l'ordre puis ensuite
combattre les sarrasins. L'ordre devient alors une
vraie puissance maritime. Avec ses chevaliers, l'or-
dre se transforme en une puissance souveraine qui
prend de plus en plus de place en Méditerranée cen-
trale. Le général Bonaparte expulsera le grand maître
et les chevaliers de l’île de Malte au nom de la Répu-
blique française en 1798.
Le rayonnement de l'ordre de Saint-Jean de Jérusa-
lem fait de l'île au XVIe et XVIIIe siècle un lieu de ren-
contre et de raffinement où se croisèrent de
nombreux artistes tel Le Caravage, Rubens, Baccio
Bandinelli, ou encore Mattia Preti. De plus, l'Ordre
accumule de très nombreux trésors baroques au
XVIIIe siècle : on y trouve en particulier des tapisse-
ries exécutées par les Gobelins entre 1708 et 1710.
Un passé simple anglais
Malte a conservé de son passé anglais un excellent
accent britannique et plusieurs écoles de renom.
Plus de 6 000 français, adultes et adolescents, s'y
rendent chaque année.
Malte a une histoire riche et fascinante. Colonie bri-
tannique depuis le début du XIXème siècle, l'île a
accédé à l'indépendance en 1964. La culture médi-
terranéenne y est dominante, mais 150 ans de pré-
sence britannique auront exercé un effet durable sur
le pays avec la langue en héritage. En été, des étu-
diants du monde entier viennent pour y suivre des
programmes linguistiques et passer de fabuleuses
vacances. A Malte s'organise aussi des fêtes et des
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Destination Malte, une île pour tous les âges
soirées disco destinées spécialement aux étudiants.
On y trouve des programmes académiques de haute
qualité, donnés dans des conditions idéales pour
apprendre tout en passant de superbes vacances
actives.
164 ans de présence britannique ont fait de l’anglais
la langue officielle de Malte et un lieu d’étude idéal et
ensoleillé pour les séjours linguistiques. Les Maltais
bénéficient d’un système éducatif calqué sur le sys-
tème britannique. Toute la population maltaise s’ex-
prime indifféremment en anglais ou en maltais.
Des pierres particulières
La couleur jaune des monuments officiels provient
de la pierre très particulière de l’archipel, une sorte
de molasse dont regorge le sous-sol, comme en
témoignent les nombreuses carrières à ciel ouvert
parsemant l’arrière-pays. Cette richesse donne aux
monuments une luminosité exceptionnelle, et cela
quelles que soient les conditions atmosphériques.
La pierre très particulière de Malte, cuivrée et tendre,
a suscité et suscite encore bien des vocations de
sculpteurs. A commencer par les anciens égyptiens
dont on soupçonne l'utilisation de la pierre de Malte
pour les pyramides.
La pierre naturelle de Malte est une pierre à grains
très fins, de densité moyenne, âgée d'environ 450
millions d'années, de couleur blanche variant très
légèrement à l'ivoire après formation de calcin.
A titre de comparaison la pierre naturelle de Malte
ressemble, tant à l'aspect que par la couleur à la
pierre de Lavoux, utilisée notamment pour la
construction des châteaux de la Loire. Différence
notable avec cette demière, la pierre naturelle de
Malte à une dureté à la taille de 3 par comparaison à
celle de Lavoux qui à une dureté de 1.
Malte offre également à ses visiteurs les plus grands
monuments mégalithiques du monde.
Malte existait bien avant que les chevaliers ne vins-
sent s’y installer ; témoins, les extraordinaires sites
mégalithiques des deux temples de Dji-gan-Ti-Ya qui
datent de 5 000 ans av. J.-C. Certains assurent que
l’île est la demeure de Calypso de l’Odyssée ; Ovide
cite Battus, roi de Melite ; Saint Paul fit naufrage sur
les côtés de l’île et les Actes des Apôtres en consi-
gnent le récit. La population connaissait ces amon-
cellements d’énormes pierres et imaginaient que
c’étaient des géants qui habitaient autrefois sur l’île.
La folie des églises
Plus de 350 églises et chapelles sont réparties tout
autour de l’archipel. La seule cité de La Valette com-
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porte plusieurs églises, la plus connue étant la Co-
Cathédrale Saint-Jean (œuvre de l'architecte maltais
Gerolamo Cassar), autrefois appelée l'église des che-
valiers. Avec 320 monuments sur une superficie de
55 hectares, La Valette constitue la plus forte
concentration historique au monde.
Les églises ou chapelles sont une caractéristique
commune du paysage maltais. De nombreuses
églises à Malte dominent l'horizon, et les dômes et
les clochers sont ce qu'on peut habituellement voir à
travers l'île. Sur les îles de Malte et de Gozo, qui sont
deux diocèses, il n'y a pas moins de 359 églises (313
à Malte et 46 à Gozo) et 78 paroisses (63 à Malte et
15 à Gozo). Cela signifie qu'il y a une densité «d'un
peu plus d'une église au kilomètre carré ». A Malte,
chaque localité possède son église paroissiale, à l'ex-
ception de deux ou trois petites localités.
Toute l'île est trriblement baroque avec ses statues
de moines et de guerriers, ses blasons fleuris et ses
drapeaux de pierre. Petite anecdote : en 1952, les
habitants de la ville de Xewkija se sont offert une
coupole de 25 m de diamêtre et de 75m de haut.
Seule Saint pierre de Rome a fait plus grand !
Histoires d'eaux
L'approvisionnement en eau pose un problème à
Malte, surtout l'été est à la fois sans pluie et forte
période d'utilisation de l'eau. Ici, les pluies d'hiver
tombent souvent en fortes averses qui ruissellent à la
mer plutôt que de pénétrer le sol. Malte dépend des
réserves souterraines d'eau douce, établies par un
système de tunnels d'eau appelé galeries de Ta
'Kandja.
A l'époque des chevaliers on importaient l'eau pota-
ble de Sicile.
À Malte, la nappe phréatique diminue et l'île recourt
de plus en plus au dessalement d'eau de mer pour
produire son eau potable. Lîle jouit de la mer à perte
de vue, mais ne possède ni rivières ni lacs. Elle fait
partie des dix premiers pays du monde concernés
par la pénurie en eau potable. Et avec la baisse des
précipitations et la montée du niveau de la mer pré-
vues par les scientifiques, les réserves d'eau douce
des nappes phréatiques maltaises sont menacées. À
97 mètres sous terre, à l'aide d'un ascenseur aux
parois de verre, on atteint les galeries de Ta'Kandja.
Terminée en 1963, cette station de pompage est
l'une des treize que compte l'île pour extraire l'eau de
ses nappes phréatiques.
Moins dense que l'eau salée, l'eau douce flotte au-
dessus de l'eau de mer.
 Destination Malte, une île pour tous les âges

En pratique
L'été est chaud (30°C) et sec sur l'île de Malte. L'hiver est plus tempéré avec des températures agréables
(15°C). Les faibles pluies sont surtout concentrées entre novembre et février. Le printemps et l'automne sur l'île
de Malte sont agréables, ensoleillés et doux. D'avril à octobre, la température de l'eau de la mer est agréable
pour se baigner.
Les Français ont seulement besoin d'une carte nationale d'identité ou d'un passeport en cours de validité pour
séjourner à Malte. Dans le cas d'un séjour de plus de six mois ou d'un travail de plus de trois mois il faut s'en-
registrer auprès des autorités du pays. Le point culminant de l'archipel se trouve à 253 mètres: c'est le Ta' Dmej-
rek sur l'île de Malte. L'une des caractéristiques des Maltais, c'est qu'ils parlent une langue arabe (famille
chamito-sémitique), alors qu'ils ne sont pas musulmans. En raison de circonstances historiques, c’est-à-dire la
colonisation britannique, l’anglais joue un rôle important dans cet État où on parle également italien.
La monnaie était la lira (LM) mais, depuis le 1er janvier 2008, c'est l'Euro. On trouve partout des distributeurs
à Malte (notamment dans les halls des grands hôtels). Les cartes visas et American express sont acceptées
dans la plupart des hôtels et des magasins. Les dollars sont acceptés partout.
Malte dispose d'un excellent réseau d'autobus desservant toutes les villes et presque tous les villages au départ
de La Valette (ce sont souvent des bus Leyland ou Bedford de fabrication anglaise qui partent de Sliema ou de
Buġibba ). Ils sont peints en jaune et blanc avec une bande orange pour Malte. Les billets s'achètent directement
dans le bus auprès du chauffeur. Les taxis présents à Malte sont de couleur blanche. Le numéro d’immatricula-
tion est inscrit en noir sur un fond rouge. Pour prendre ce type de taxi, il vous suffit de leurs faire signe. Le prix
est normalement régis par un compteur officiel, mais vous pouvez toutefois fixer le prix avant la course. Celui-
ci est plutôt élevé.
Si vous prenez le taxi depuis l’Aéroport international, vous devrez régler le montant de la course au comptoir
des taxis qui se trouve dans le hall d’arrivée.
Pour appeler un correspondant en Malte, il faut composer l'indicatif 0356 puis saisir le numéro de téléphone
sans oublier d'enlever le 0 devant. Concernant internet, tous les hôtels possèdent une connexion. N'oubliez pas
un adaptateur international car les prises électriques sont souvent à l'anglaise (2 fiches) . Une taxe de départ est
payable aux aéroports, elle est comprise dans le billet d'avion. L'heure est exactement la même qu'en France,
été comme hiver.

Les tour opérateurs indispensables Comment y aller ?

Sti Voyages Vols directs :
Air Malta (vols directs )
Donatello Fram Lufthansa (via Frankfort)
Merilia Go Voyages Alitalia (via Milan ou Rome)
Kuoni Plein Vent Swiss (Via Zurich)
Nouvelles Frontières Top of Travel

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 Destination Malte, une île pour tous les âges

A voir impérativement
A la valette
La Co-cathédrale St Jean et l’oratoire (tableaux du Caravage)
Le Palais des Grands Maitres et l’armurerie
Les jardins Upper Barracca
Le théâtre Manoel
Le musée Nationl d’Archéologie
Republic Street et les rues adjacentes
Le Grand Port
A Mdina :
Les ruelles médiévales
La maison Romaine
La Cathédrale
Le musée des Carmélites
La Palazo Parisio
A Gozo :
Victoria et la citadelle
La Fenêtre d’Azur et la mer intérieure
La grotte de Calypso
Les temples de Ggantija
Les falaises de Xlendi
La basilique de Ta’Pinu
Et encore :
Les Trois Cités : Vittoriosa, Senglea et Cospicua
Le village de pêcheurs de Marsaxlokk
L’hypogée de Hal-Saflieni à Tarxien
Les temples de Hagar Him
Les falaises de Dingli
Le dôme de l’église de Mosta
La lagon bleu de l’île de Comino

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 Destination Malte, une île pour tous les âges

Malte, les 4 meilleurs spots

Voici les meilleures adresses de la rédaction, pour une escapade en Avril.

1. Où dormir ? 2. L’endroit pour boire un verre ?

A La Valette, au Phoenicia
Situé près du centre historique de La Valette, c'est le
favori des stars de passage à Malte. Prisé par les
businessmen, il séduit néanmoins la clientèle loisirs
avec ses ravissantes chambres, sa vue sur les forti-
fications et les buffets somptueux du petit-déjeuner.
The Mall Floriana Valletta, FRN 1478
Tel : 356 2122 5241
http://www.phoeniciamalta.com/
A Sliema : A L’hôtel New Tower Hôtel. Très bien
situé sur le front de mer de Sliema, tout près d'une
plage très populaire, cet hôtel est équipé de 62
chambres, assez exiguës, mais très confortables et
très bien décorées. A déguster impérativement, les
patisseries maltaises dans le très mignon salon de
thé de l'hôtel.
Tower Road,Sliema SLM12,
Tel: (356) 21 337271/2/3
http://www.newtowerpalacehotel.com/
Toujours bondé par une foule d'étudiant(e)s interna-
tionale et multiculturelle, le Hugo's Lounge Bar
mérite le détour. La notoriété du bar s'est accrue grâce
aux célébrités qui l’ont fréquenté, parmi lesquelles
certaines grandes stars internationales. La particula-
rité de Hugo's lounge Bar réside dans le design des
pièces, qui sont remplies de curieux objets, de cadres,
de photos. Les murs sont recouverts de signatures de
clients célèbres ou inconnus, chaque mot laissé
raconte un peu de l’histoire de Malte. Une atmosphère
vraiment à découvrir !
St. Rita Steps, Paceville, St. Julian's Malta
3. La boîte à la mode ?
Lieu incontournable des nuits maltaises,
le Twenty-Two, situé au 22ème étage de la tour Por-
tomaso, le plus haut sommet de Malte, offre une vue
imprenable sur la mer Méditerranéee et sur les quar-
tiers de la très branchée St Julian ! Sinon, L'Axis, la
plus grande discothèque de l'île qui peut contenir
jusqu'à 3 000 personnes ! Axis Disco: St Georges
Road, Paceville.
Portomaso Tower Level 22
Tel: 356 23 10 22 22
http://www.22.com.mt

4. Le bon resto ?
The Carriage est une véritable institution à La Valette. Situé au-dessus des toits, il offre une vue spectaculaire
sur la mer grace à sa splendide terrasse ouverte. Apprécié pour ses plats innnovants, à l'influence méditerra-
néenne mais aussi d'extrême-orient, ce restaurant est un must à connaitre dans la capitale historique de l'île.
22/5 Valletta Buildings, South Street
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Destination Malte, une île pour tous les âges

L’avis de l’expert

Thierry
DURAND
Directeur Office du Tourisme de Malte

Quels sont les arguments clés pour convaincre les touristes d'aller à Malte ?
L'archipel de Malte se situé au coeur de la Méditerranée, c'est une destination à motivation culturelle entourée
par des eaux cristallines, à seulement 2h30 de vol de Paris et à environ 2h de Lyon, Marseille et Toulouse.
C'est une destination simple et sûre : une république démocratie, membre de l'Union Européenne, la monnaie
est l'Euro, les accords Schengen sont signés et la religion dominante est Catholique.Malte, mêle ses atouts natu-
rels aux richesses de ses 7000 ans d'histoire. Malte, c'est un patrimoine historique marqué par de nombreuses
civilisations qui ont chacune laissé leurs empreintes encore vivantes aujourd'hui. A noter des sites au patrimoine
de l'UNESCO comme La Valette, un hypogée et des temples mégalithiques. L'archipel est entouré par des eaux
les plus claires de Méditerranée et le climat y est doux tout au long de l'année. Selon la saisonnalité, à la
recherche de détente, de paysages, de partage des traditions ou pour les plus actifs comme les randonneurs, les
amoureux de sports nautiques, avec en particulier la plongée et l'apnée, chacun trouvera ici une part de bonheur
; l'Archipel Maltais possède tous les atouts pour passer une semaine ou un court séjour enrichissant.

Y a t-il une alternative au manque de plages de sable sur l'île ?

La majorité des plages de sable sont au Nord de Malte et à Gozo, les faibles distances sur l'archipel, outre de ne
pas avoir besoin de changer d'hôtel en cours de séjour et d'effectuer déplacements et excusions en étoile, per-
mettent de se rendre aisément d'un point à un autre. Autre alternative, les plages de rocher et les petites criques
sont nombreuses, elles permettent de sortir des sentiers battus et de s'isoler de la vie trépidante. Concernant
les hôtels situés en bord de mer et qui ne bénéficieraient pas d'une plage de sable, ils ont agréablement aplani
et aménagé leur plage de rocher, les installations sont confortables et l'accès à la mer est aisé et généralement
peu élevé.

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 Destination Malte, une île pour tous les âges

Pourquoi n'y a t-il pas plus d'hôtels-clubs à Malte ?

Il y a deux hôtels clubs francophone et un hôtel avec animation francophone à Malte, les trois entités sont
de catégorie 4*. Le Club Mellieha Bay est opéré avec succès depuis 2005 par Plein Vent, il se situe dans la
baie de Mellieha, l'une des plus grandes plage de sable. La nouveauté de la saison est l'ouverture d'un Club
Olé par FRAM à Cirkewwa, le Paradise Bay. Depuis la saison dernière, le Riviera Resort & Spa, au Nord de
Malte, bénéficie d'une animation francophone, il est proposé cet été par plusieurs tour opérateurs Français
; à noter, son SPA qui est très apprécié.

Malte est-elle vraiment une destination festive ?

Étant réputée pour le tempérament festif de ses habitants, que ce soit pour une semaine ou un court séjour,
Malte offre une sélection de manifestations riches en couleur à la hauteur des espérances de chacun. Pour
preuve, voici une sélection d'évènements : La Festa - de Juin à Septembre- fête traditionnelle depuis le
16ème siècle, la «Festa» est à la fois une manifestation religieuse et populaire, où maltais et touristes se ren-
contrent. À cette occasion, les églises des villes et villages sont parées de tentures rouges, les rues sont
décorées, animées. Célébrations et processions sont rythmées par le défilé de la statue du Saint Patron de
chaque ville et village, par les fanfares et les feux d'artifice. L’Imnarja le 29 juin est sans aucun doute l'une
des dates les plus importantes dans les traditions et les coutumes Maltaises. L'Imnarja, est à la fois un fes-
tival folklorique et une fête religieuse ou l'on célèbre la fête de Saint Paul et Saint Pierre. Toutes les rues de
l'archipel sont pavoisées, enluminées, animées. L'Imnarja est avant tout une fête familiale et populaire par
excellence, un moment unique à vivre !

Vous souhaitez nous parler de l'île de Gozo ?

Oui car c'est mon « coup de coeur » personnel. L'île soeur de Malte est chaleureuse et à une longue tradi-
tion d'hospitalité qui m'a séduit d'emblée. Plus verte, plus rurale et plus petite que Malte, la vie s'y déroule
à un rythme beaucoup plus paisible. L île de Gozo est profondément enraciné dans la mythologie. Selon la
légende citée dans l Odyssée de Homère, la nymphe Calypso retint Ulysse pour y être son compagnon pen-
dant sept ans. Pour les plus sportifs, c'est le paradis des plongeurs, de la marche à pieds dans des décors
époustouflants et les superbes falaises environnantes se prêtent à l'escalade ou à la descente en rappel au
dessus des tombants de la mer. Pour sauvegarder ces atouts naturels, Gozo se lance dans un projet de
développement durable. L'objectif est de mettre en valeur l'attraction potentielle de l'île et d'améliorer son
identité, ses conditions tant sur un plan touristique, culturel, économique qu'environnemental.

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Ou êtes-vous parti cet hiver ?
Je suis parti une semaine faire du ski à Chamonix.
Vous faites rimer "vacances" avec... ?
J'ai deux sortes de vacances : les vacances « décou-
verte » pour découvrir un pays ou une ville et les
vacances « bien-être » car j'adore le wellness, les
spas et les cures de remise en forme.
Comment évacuez-vous votre stress ?
Le sommeil est pour moi le meilleur des anti-stress.
Malgré le fait que je dors très peu, j'ai un sommeil
extrêmement récupérateur !
Que possédez-vous de plus cher ?
La santé. Sa destination préférée :
Votre meilleur souvenir de vacances ? Paris, rue de l'annonciation
C'était il y a deux ans à Bora-Bora. Quinze jours de
Dassin à Dalida ou à Michel Delpech avec une grande
nage, de thalasso et de lecture. Sinon, j'ai le souvenir
facilité. Malheureusement je chante faux comme une
de trois semaines fabuleuses de trekking à Madagas-
casserole... (Rires).
car, il y a une quinzaine d'années.
Le dress-code, en vacances, c'est ?
Le pire ?
Décontracté chic. Je suis très « lin blanc et sandales ».
Des vacances au ski ! Une confusion dans la réserva-
tion qui nous a fait loger, avec nos amis, dans un stu- Pour vous, qu'est ce qu'être heureux ?
dio de 20 m2. L'horreur ! Etre heureux, c'est vivre dans l'instant ! Etre bien et
Le secret, selon vous, de vacances réussies ? faire du bien.
Il faut impérativement choisir un lieu et une destina- Qu'avez-vous réussi de mieux professionnellement ?
tion qui correspond à ses moyens et à son budget. Professionnellement, je suis fier du parcours des col-
Trop souvent, l'essentiel du budget passe dans l'hé- laborateurs avec qui j'ai travaillé, que j'ai souvent vu
bergement au détriment des activités et des extras. débuter, et qui mènent aujourd'hui de très belles car-
Autre impératif : Tenir compte des spécificités du ou rières pour la plupart.
des accompagnants, bien entendu ! Vos films ou pièces de théâtre cultes ?
Les vacances, c'est en bande, en solo ou en famille ? Au cinéma, j'aime les grandes comédies. Mon film
En bande, en famille et en solo ! culte est « Out of Africa » avec Robert Redford et
La chanson que vous sifflez sous la douche ? Meryl Streep. Au théâtre, j'aime la comédie fran-
çaise. J'ai revu récemment l'Avare de Molière. Un
Je suis fan de chansons populaires. Je passe de Joe
ravissement.

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 Interview Flash Marie-Béatrice Lallemand
Vos écrivains préférés ?
Les grands écrivains et dramaturges
français avec un faible pour Emile Zola !
Que vouliez vous faire quand vous
étiez petite ?
Je ne savais pas ce que je voulais faire
mais je savais ce que je ne voulais pas
faire. Je ne voulais pas épouser un fer-
mier et je ne voulais plus habiter la Nor-
mandie !
Son choix photo : Mazagan
De quoi avez-vous le plus peur ?
J'ai peur des maladies dégénérescentes, longues et douloureuses !
Quel est le prochain rêve que vous souhaitez réaliser ?
Je rêve d'aller me promener à dos d'éléphants au Sri Lanka.
Quelle est votre destination préférée ?
J'aime beaucoup d'endroits dans le monde mais mes racines sont à Paris !
Qu'est-ce que vous aimez que l'on dise de vous ?
Que je suis quelqu'un de dynamique, d'enthousiaste et de volontaire.
Votre péché mignon ?
La gourmandise ! J'adore tout ce qui touche aux arts de la table.
L'agent de voyage idéal, vous le voyez comment ?
Il met le client au bon endroit. Le client doit être ravi, content de son séjour. Le bon agent de voyages doit pou-
voir lui proposer, après un fin questionnement, la prestation adéquate à son style de vie, à son style de vacances
et à son budget.
Que pensez-vous de la distribution des voyages en France ?
La France a une distribution performante mais assez éclectique. On trouve des grands, des moyens et des petits
réseaux avec chacun leurs spécificités propres. C'est souvent assez difficile de s'y retrouver pour le client final
mais aussi parfois pour les hôteliers, notamment sur les offres de dernières minutes !
Dernière question : Ou partirez-vous cet été ?
A Mazagan ! Pour la haute saison !

BIO EXPRESS
1958 : Naissance à Louviers
1975 : Bac philo
1976 : Ecole hôtelière de Strasbourg, diplôme en management et administration.
1985 : Directrice adjoint du Holiday Inn London
1987 : Directrice générale du Ramada Renaissance de Brighton
1989 : Directeur développement Walt Disney World Florida.
1990 : Associée à la réalisation de Euro Disney France.
1995 : Directrice générale pour l’Allemagne, Groupe Tara Hôtel Deutschland,
2001 : Directrice générale du Hilton London Métropole
2003 : Directrice des opérations France Hôtel intercontinental
2005 : Directrice générale du Grand Hôtel intercontinental à Paris
2009 : Président directeur général de Mazagan resort.

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Ou êtes-vous parti cet hiver ?
J'ai passé une semaine à New-York. C'était une pre-
mière expérience que j'ai trouvé formidable.
Vous faites rimer "vacances" avec... ?
Avec « découverte » si je pars en famille et avec «
repos » si je pars seul !
Comment évacuez-vous votre stress ?
En changeant d'activités. Je fais du sport (tennis,
jogging), je lis beaucoup mais mon meilleur anti-
stress reste de faire la cuisine pour ma famille et mes
amis !
Que possédez-vous de plus cher ?
Ma famille, bien sûr. Le temps est, également, pour
moi un trésor que j'essaye de préserver le plus pos-
sible.
Votre meilleur souvenir de vacances ?
Il y a une dizaine d'années, j'ai effectué le chemin de
St Jacques de Compostelle. Ces soixante-dix kilomè-
tres en vingt-huit jours constitue un merveilleux sou-
venir, non seulement pour les beaux paysages
traversés à pied, pour la performance sportive mais
surtout pour les rencontres humaines riches et
variées de ce périple.
Son choix photo : Train Elipsos
page 22
Le pire ?
Etre « accueilli » dans un hôtel mal géré, ou l'on ne
retrouve pas votre réservation et où l'on vous prend
de haut, m'est arrivé il y a huit ans.
Le secret, selon vous, de vacances réussies ?
IBien savoir ce que l'on veut et tenir compte des
attentes de chacun des participants. Il faut surtout
être ouvert et sans apriori.
Les vacances, c'est en bande, en solo ou en famille ?
La plupart du temps en famille, quelquefois en solo !
La chanson que vous sifflez sous la douche ?
Je chante très mal. Il peut m'arriver de siffloter
quelques airs de Jazz, une de mes musiques préfé-
rées.
Le dress-code, en vacances, c'est ?
A l'aise !
Pour vous, qu'est ce qu'être heureux ?
Profiter à fond de chaque instant de la vie.
Qu'avez-vous réussi de mieux professionnellement ?
Un des critères très important pour moi, c'est la
reconnaissance professionnelle de la part de mes
collègues !
Vos films ou pièces de théâtre cultes ?
Au cinéma, j'aime les films de Roberto Rossellini,
comme « Rome ville ouverte », ceux de Bertolucci (La
Luna) ou certains films de Jean-Luc Godard. Au théâ-
tre, j'aime les classiques français mais j'avoue une
préférence pour l'oeuvre de Frédérico Garcia Lorca.
Vos écrivains préférés ?
Un poète espagnol, prix Nobel de littérature en 1977
: Vicente Aleixandre Merlo
Que vouliez vous faire quand vous étiez petit ?
A huit ans, je voulais être toréador.
 Interview Flash Juan-Carlos Ponce
De quoi avez-vous le plus peur ?
J'ai peur de la facilité avec laquelle on peut influencer et manipuler
l'esprit de l'homme. Pour les bonnes causes, c'est très bien mais
cela peut parfois conduire jusqu'à des conséquences irréparables.
Quel est le prochain rêve que vous souhaitez réaliser ?
Trouver du temps pour pouvoir enfin m'exprimer au travers de
l'écriture ou du voyage. Parfaire ma connaissance de moi-même.
Qu'est-ce que vous aimez que l'on dise de vous ?
Que je suis professionnel, que je possède le sens de l'humour et
des qualités de coeur !
Votre péché mignon ?
J'aime beaucoup la bonne cuisine et les bons vins.
L'agent de voyage idéal, vous le voyez comment ?
Il joue à fond son rôle de prescripteur. Pour bien connaître les pro-
duits et bien les vendre, il doit être très bien formé. Les clients qui
rentrent dans une agence doivent sentir son professionnalisme et
son implication personnelle dans leur voyage.
Sa destination préférée : les Pyrénnées Quelle est votre actualité ?
Elipsos est de plus en plus connu, reconnu et apprécié sur le mar-
ché français. Nos efforts portent leurs fruits mais nous continuons à être vigilants et à développer nos produits
et nos offres commerciales en B2B et en B2C. L'environnement multiple du trajet est actuellement notre sujet de
réflexion. Autour de Madrid, ou de Barcelone, il existe une très riche offre complémentaire, en terme d'héberge-
ment, d'excursion, de visites ou d'activités. Nous sensibilisons, côté espagnol et côté français, les agents de
voyages et les tour-opérateurs à la richesse de ce produit complet.
Que pensez-vous de la distribution des voyages en France ?
Le marché français est très différent du marché espagnol ou suisse par exemple. C'est un marché très diversifié
en termes d'acteurs, de réseaux, d'enseignes, affiliation ou autres. Aujourd'hui, le client est très bien docu-
menté, notamment grâce à internet. Il peut choisir d'acheter son billet de train, par exemple, sur le net ou en gare
Sncf. Ce qui, à mon sens, pousse le client vers tels ou tels canal de distribution (points de ventes physiques ou
sites web), c'est, quand il l'a connait, sa destination finale. Pour un séjour en France, ou une destination proche,
il aura tendance à privilégier internet par contre, pour une destination lointaine long-courrier, il fera le choix de
l'agence de voyage. Pour la garantie, la sécurité et la réassurance.
Dernière question : Ou partirez-vous cet été ?
Nous n'avons pas encore décidé mais, personnellement, j'aimerais assez connaître la Sicile.

BIO EXPRESS
1960 : Naissance en Espagne
1992 : Entrée à la RENFE, attaché de direction en Catalogne
1996 : Doctorat en philologie, Université de Barcelone
1996 : Délégué commercial Talgo, filiale commune de la SNCF et de la RENFE.
1996 : Création du bureau de Paris
2001 : Création de la marque Elipsos
2003 : Master ESADE Business School, Université de Barcelone
2010 : Directeur commercial Elipsos

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Portraits d’AGV

PORTRAITS D’AGV
Chaque mois, B2Bigsbi vous présente des personnalités agents de voyages.
Vous pouvez vous aussi figurer dans cette rubrique.
Envoyez nous un mail à l'adresse suivante: portraits@laquotidienne.fr

Ce mois-ci :
Marjorie Bel, Chahrazed Karoun et Isabelle Chaput

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 Portraits d’AGV

i e B EL
Marjor

J
e suis tombé dans le tourisme très rapidement. Déçue par l'enseignement scolaire que l'on me
proposait, j'ai cherché par moi-même ce que je pouvais faire. Avec un bon bagage en langues
étrangères, je me suis dirigée vers un brevet de technicien puis vers un BTS Tourisme ou j'ai fait,
lors de mon stage, la rencontre déterminante d'une agent de voyages qui m'a transmis sa passion.
Mon premier job, comme agent de voyage, je l'ai trouvé grâce à l'une de mes relations et j'ai vraiment
ressenti le déclic pour la partie tourisme de ce métier. Un bon agv doit aimer les gens. Il doit les appré-
hender dans toutes leurs différences. Ne pas s'arrêter ni à leur physique, ni à leur façon de parler et sur-
tout doit savoir écouter ! La psychologie est indispensable dans ce métier. Il faut bien savoir « lire entre
les lignes ».Un de mes grands moments d'émotion est d'avoir été au contact d'enfants à Soweo, en
Afrique du Sud. Danser avec eux, partager leur temps, les regarder évoluer était fabuleux. Au-delà des
paysages, au-delà des frontières, ce sont surtout les populations qui m'intéressent.

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Portraits d’AGV

Chahrazed K
AROUN

J
'ai un parcours assez atypique. Avec une formation commerciale, je n'étais pas parti pour travailler
dans le secteur du tourisme. C'est en voyageant que l'envie m'est venue d'aborder ce métier.
Après une formation professionnelle, lors de mon stage de fin d'études, j'ai eu la chance de me
voir proposer un CDI. Il y a ainsi maintenant dix ans que je suis agent de voyages.Et j'adore mon métier.
Pour moi, un bon agv doit avant tout être un bon vendeur, avec un grand sens du service. Il doit savoir
proposer le bon produit à la bonne personne mais également gérer les problêmes éventuels de logis-
tique. Il doit tout faire pour fidéliser son client. Ma destination préférée, c'est l'Afrique du Sud pour la
diversité de ses paysages (montagnes, plages de sables blancs, bush...) et sa nature exceptionnelle !

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 Portraits d’AGV

l l e C HAP UT
Isa be

J
e n'avais pas du tout, au départ, envisagé une carrière dans le secteur du voyage. Je visais plutôt
un poste dans le domaine de l'architecture d'intérieurs ou dans l'esthétisme... Ayant des facilités
en langues étrangères, le hazard m'a conduit à préparer un BTS Tourisme. Au bout de deux ans,
toujours en formation bts, je me suis vu proposer une place en agence de voyages et l'aventure a com-
mencé ! On n'est pas agent de voyages par hasard finalement !! Il y a maintenant seize ans que j'exerce
ce métier. Toujours avec passion. Un bon agv doit aimer les voyages. Il doit aimer les gens, aimer être
à leur écoute. Il vend du rêve, du plaisir, il doit donc toujours être aimable et s'efforcer de satisfaire au
mieux sa clientèle. J'ai beaucoup de destinations préférées mais, si je devais n'en citer qu'une, je citerai
Cuba, la isla grande. J'adore l'ambiance de Cuba, la musique, les gens ! On peut vraiment partir à
l'aventure en toute sécurité à Cuba et on ressent là-bas toute la riche histoire de ce peuple fier et
joyeux. Cuba n'est pas seulement une destination « palmiers », voyez-vous !

page 29
Enquête

Bien maîtriser la gestion de ses emails

Un carnet d'adresses électronique bien préparé est le reflet d'un haut professionnalisme mais
c'est surtout une arme redoutable. Une fois bien renseigné, on peut le compléter par une
touche personnelle. C'est un moyen facile de faire bonne impression sur vos clients. Et avec
un peu de créativité, on fait des merveilles. Complément indispensable de votre logiciel de
courrier électronique, le carnet d'adresses mémorise les adresses e-mail de tous vos cor-
respondants. Mais ces fonctions peuvent aller bien au-delà. Tour d'horizon pratique.

Bien comprendre le carnet d'adresses Outlook Express

Pour ouvrir le carnet d'adresse d'Outlook Express, trois méthodes sont à votre disposition : cliquez sur le bouton Adresses de
la barre d'outils, sur le lien « ouvrir le carnet » de la page d'accueil, ou sur le menu Outils-carnet d'adresses.

Saisissez une nouvelle fiche de contact.

Pour entrer votre première adresse dans le carnet, cliquez sur le bouton Nouveau, puis sur Nouveau contact. Une fenêtre de pro-
priétés vous demande tout d'abord de saisir les informations de base: prénom et nom du contact, adresse e-mail (plusieurs
adresses peuvent être affectées à une même personne, l'une étant l'adresse par défaut).

Complétez les données personnelles

En cliquant sur les différents onglets de la fenêtre de proprietés, vous pouvez compléter les informations liées à un contact:
adresse personnelle et professionnelle, numéros de téléphone fixe et mobile, télécopieur, adresse web, noms et dates de nais-
sance du conjoint et des enfants, fêtes à souhaiter et informations diverses en texte libre. Toutes ces données sont bien sur
facultatives: un nom et une adresse e-mail suffisent à définir un contact dans le carnet.

Remplissez votre carnet d'adresses

La tâche est un peu fastidieuse mais vous fera gagner du temps par la suite : recopiez dans votre carnet d'adresses tous les
contacts dont vous connaissez au moins l'adresse de messagerie.
Leur liste s'affiche par ordre alphabétique dans la fenêtre principale du carnet, mais vous pouvez choisir un autre mode de tri
en cliquant sur les en-têtes de colonnes (par adresse, par télephone, etc...)

Replacez les messages dans Outlook

Pour réaliser l'opération inverse, c'est-à-dire retransférer vos messages archivés vers Outlook Express sur le même ordinateur
ou sur une machine différente, rien de plus simple.
Ouvrez le dossier d'archive, sélectionnez les messages à transférer, et faites-les glisser vers le dossier d'Outlook de votre choix.
Vous pouvez ainsi rétablir complètement une situation antérieure.

Sauvegardez vos archives

Le disque dur de votre ordinateur n'est pas éternel. Pour limiter le risque de perdre vos fichiers les plus précieux, quels qu'ils
soient, le bon réflexe est de réaliser régulièrement une copie de sauvegarde de ces fichiers. Cela vaut pour pour vos e-mails.
Pensez par conséquent à copier le dossier d'archive que vous avez créé sur un autre support, par exemple un Cdrom enregis-
trable.
Vous pouvez même, avant cela, compresser votre dossier pour en limiter l'encombrement.
Transférer votre base Outlook Express sur un autre ordinateur

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 Enquête Bien maîtriser la gestion de ses emails

Affichez les fichiers cachés

Si votre base d'e-mails compte plusieurs milliers de messages, le transfert manuel pour passer sur un autre ordinateur risque
d'être fastidieux. Mieux vaut utiliser les fonctions d'importation d'Outlook.
Commencez par rendre visible les fichiers du logiciel. Dans le panneau d'options des dossiers de windows (menu Outils,
Options des dossiers, Affichage), cochez « afficher les fichiers et dossiers cachés ».

Sauvegardez les fichiers Outlook

Sur votre disque dur, recherchez le répertoire où se trouvent les fichiers de travail d'Outlook Express (extension.dbx) et copiez-
les tous dans un dossier de transfert. Pour connaître l'emplacement des fichiers, cliquez sur le menu Outils-options d'Outlook,
puis sur l'onglet Maintenance, et enfin sur le bouton Dossier de stockage, qui affiche le chemin d'accès.

Lancez l'assistant d'importation

Copiez votre dossier de transfert (par l'intermédiaire d'un CDrom par exemple, ou via internet) sur votre nouvel ordinateur et
lancez également Outlook Express sur ce dernier. Cliquez sur le menu Fichier, sélectionnez Importer, et choisissez Messages.

Récupérez vos messages

L'assistant d'importation d'Outlook Express ainsi lancé va vous permettre de récupérer correctement vos messages sur votre
nouvel ordinateur, sans effacer les messages qui pourraient déjà s'y trouver. Vérifiez depuis quelle version du logiciel vous
effectuez le transfert. Choisissez- la dans la liste.

Faites le tri
Il n'est pas forcement utile d'archiver tous vos messages. Avant de lancer une opération de sauvegarde, prenez quelques
minutes pour les trier et éliminer les messages inutiles. Classez-les par adresse d'expéditeur, ce qui vous permettra de détruire
rapidement messages publicitaires ou lettre d'information que vous ne souhaitez pas conserver.

Conservez une copie de tous vos messages

Sélectionnez les messages
Commencez par créer un nouveau dossier sur votre bureau, à proximité de la fenêtre d'Outlook Express. Puis, dans la fenêtre
de la boite de réception, cliquez sur les titres des e-mails à archiver, avec les touches Majuscule ou CTRL préssées pour une
sélection multiple.

Copiez les messages à archiver

Faites ensuite glisser le groupe de messages vers le dossier que vous venez de créer. Vous pouvez répéter la manipulation avec
le dossier des messages envoyés, ou tout autre dossier.

Visualisez vos messages archivés

L'opération a créé dans votre dossier d'archive autant de fichiers que vous avez copié de messages.
Chaque fichier, qui porte l'extension .eml (abréviation d'e-mail), s'est vu automatiquement attribuer un nom, qui reprend l'exact
intitulé du titre du message qu'il contient.

Ouvrez un message archivé

Ces fichiers de messages, identifiés par une icône en forme d'enveloppe, peuvent être manipulés comme n'importe quel fichier
présent sur votre ordinateur. De plus, leur contenu est accessible même si Outlook Express n'est pas lancé. Un double-clic sur
l'une de ces icones affiche le message dans une fenêtre, depuis laquelle vous accédez aux fonctions classiques de réponses.

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