Ce document n’est pas un cours à proprement parler. Son objectif est de récapituler l’essentiel et d’expliquer un
certain nombre de notions.
Exemple :
Soit la fonction f définie sur ℝ par f (x) = 6x – 5.
La fonction F0 : x → 3x² – 5x est une primitive de f puisque F0’(x) = f (x).
Mais la fonction F4 : x → 3x² – 5x + 4 est aussi une primitive de f puisque F4’(x) = f (x).
Puis la fonction F-2,5 : x → 3x² – 5x – 2,5 en est aussi une puisque F-2,5’(x) = f (x).
Théorème :
* La fonction f admet une infinité de primitives ;
* F et G sont deux primitives de f ⇔ G = F + k (où k est une constante réelle)
* F est une primitive de f ⇔ toutes les primitives de f sont les toutes les fonctions de type
G = F + k (où k est une constante réelle)
La première formule de ce tableau fait référence à toute puissance de x (hormis –1), autrement dit : les
puissances négatives et les racines sont également concernées.
1 x −2 −1 1 x −3 −1
f ( x) = = x −3
⇔ F ( x ) = +k = 2 +k ; f ( x) = = x −4
⇔ F ( x ) = +k = 3 +k
x 3
−2 2x x 4
−3 3x
3 4
1
x2 2 3 1
x3 3 4
f ( x) = x = x ⇔ F ( x) =
2
+ k = x2 + k ; f ( x) = 3 x = x ⇔ F ( x) =
3
+ k = x3 + k
3 3 4 4
2 3
1 1
1 2
1 − x2 1 − x3
f ( x) = = x 2 ⇔ F ( x) = +k =2 x +k ; f ( x) = =x 3
⇔ F ( x) = + k = 33 x + k
x 1 3
x2 1
2 3
1
MATHS Term INTEGRATION COURS
2 Intégrales
Lors de la recherche de valeurs, pour des grandeurs
physiques ou géométriques, l’utilisation d’une formule
simple est impossible (car les formes géométriques
considérées sont compliquées, ou car certaines
grandeurs sont variables dans le temps). On a alors
besoin, après traduction du problème en langage
mathématique, de mesurer dans un certain intervalle
[ a ; b ] « l’aire comprise entre la courbe d’une fonction
∫ f ( x ).dx
b
« intégrale de la fonction, de a à b ».
a a
c. Relation de Chasles :
(pour tous réels a, b, c)
a a c
a a a
2
MATHS Term INTEGRATION COURS
∫ f ( x ) .dx = µ ( b − a ) .
b
tel que
a
µ est appelé valeur moyenne de la fonction f sur [a ; b],
1 b
et µ = f ( x ) .dx
b − a ∫a
Preuve :
Définissons la fonction F sur [a ; b] par : F ( x ) = ∫ f ( t ) .dt .
x
a
x+h
On a alors : F ( x + h ) − F ( x ) = ∫ f ( t ) .dt (1) (si bien sûr x+h ∈ [a ; b])
x
Or d’après la relation de la moyenne on sait qu’il existe un réel x + λh, λ ∈ [0 ;1], tel que
x+h
∫ f ( t ) .dt
x
= f ( x + λ h ) (2).
h
F ( x + h) − F ( x)
(1) et (2) donnent : = f ( x + λh)
h
La limite de ce nombre, lorsque h tend vers zéro, existe et est la même par valeurs inférieures comme par
valeurs supérieures, puisqu’il s’agit de f (x), valeur d’une fonction continue.
Donc le nombre dérivé de F existe et vaut f (x).
x+ h
Nous obtenons donc le résultat suivant : F ( x + h ) − F ( x ) = ∫ f ( t ) .dt ⇔ F est une primitive de f
x