Vous êtes sur la page 1sur 82

Fml.

doc – 2013-10-15

Direction générale Qualité et Sécurité


─────────
Division Métrologie
─────────
Service de la Métrologie légale

Réglementation
Métrologique

Règlement annexé à l'arrêté royal du 6 avril 1979


relatif aux ensembles et sous-ensembles
de mesurage de liquides autres que l'eau

- Texte coordonné -

modifié par l'arrêté royal du 20 octobre 1983 (MB 1983 12 09)


modifié par l'arrêté royal du 16 juillet 1993 (MB 1993 09 23)
modifié par l'arrêté royal du 26 septembre 2013 (MB 2013 10 14)
ANNEXE I : Règlement annexé à l'arrêté royal du 6 avril 1979
relatif aux compteurs, dispositifs complémentaires et ensembles
de mesurage de liquides autres que l'eau

SECTION I. Compteurs de liquides autres que l'eau

Chapitre I. Prescriptions relatives aux compteurs de liquides autres que l'eau

1. Définitions

1.1. La livraison minimale est le plus petit volume de liquide dont le mesurage soit autorisé,
pour un modèle déterminé.

1.2. Le volume cyclique est égal au volume de liquide correspondant au cycle de


fonctionnement du dispositif mesureur, c'est-à-dire à l'ensemble des mouvements à la fin
desquels tous les organes internes mobiles de ce dispositif mesureur reprennent, pour la
première fois, la même position qu'à l'instant initial.

1.3. L'écart périodique est la différence maximale, au cours d'un cycle de fonctionnement, entre
le volume engendré par le déplacement des organes mesureurs et le volume correspondant
indiqué par l'indicateur, celui-ci étant relié au mesureur sans jeu ou glissement et de telle sorte
qu'il indique à la fin du cycle et pour ce cycle un volume égal au volume cyclique. Cet écart peut
être éventuellement réduit par la présence d'un correcteur approprié.

2. Dispositifs indicateurs

2.1. Les compteurs doivent comporter un dispositif indicateur indiquant le volume mesuré en
centimètres cubes ou millilitres, en décimètres cubes ou litres ou en mètres cubes.

2.2. Le dispositif indicateur comporte un ou plusieurs éléments, celui qui porte l'échelle de plus
petit échelon étant appelé "premier élément".

2.3. L'entraînement du dispositif indicateur par le dispositif mesureur doit être sûr, durable et
réalisé au moyen d'une liaison mécanique ou par l'intermédiaire d'un dispositif magnétique
permanent.
Le mouvement de l'organe mobile du compteur de vitesse peut être transformé en signaux
électriques utilisés pour actionner le dispositif indicateur. Dans ce cas, les précautions
nécessaires doivent être prises pour que tous les signaux émis à partir de l'organe mobile et eux
seuls soient, avec certitude, transmis au dispositif indicateur.

2.4.1. La lecture des indications doit être sûre, facile et non ambiguë.

2.4.2. Si le dispositif indicateur comporte plusieurs éléments, l'ensemble doit être réalisé de
façon que la lecture du résultat de mesurage puisse se faire par simple juxtaposition des
indications des différents éléments.

2.5. La portée maximale du dispositif indicateur doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou 5.10n
unités autorisées de volume, n étant un nombre entier, positif, négatif ou nul.

2.6. Le changement de l'indication d'un élément peut être continu ou discontinu.


3

2.7. Lorsque la partie mobile d'un élément a un mouvement continu, une échelle à traits et un
repère doivent permettre de déterminer la valeur mesurée pour toute position d'arrêt.

2.8. L'échelon du premier élément doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou 5.10n unités autorisées de
volume.

2.9. Sauf pour l'élément ayant la portée maximale du dispositif indicateur, la valeur d'un tour
d'un élément doit être de la forme 10n unités autorisées lorsque la graduation de cet élément est
entièrement visible.

2.10. Lorsqu'un élément est formé par une échelle circulaire fixe et une aiguille indicatrice
tournante, le sens de rotation de cette aiguille doit être celui des aiguilles d'une montre.

2.11. Sur un dispositif indicateur comportant plusieurs éléments, chaque tour de la partie mobile
des éléments dont la graduation est entièrement visible doit correspondre à la valeur de l'échelon
de l'élément suivant.

2.12. Sur un dispositif indicateur comportant plusieurs éléments, l'indication d'un élément à
mouvement discontinu, autre que le premier, doit avancer d'un saut de chiffre pendant que
l'élément précédent effectue une fraction de sa révolution au plus égale à un dixième. Cet
avancement doit se terminer lorsque l'élément précédent indique zéro.

2.13. Lorsqu'un dispositif indicateur comporte plusieurs éléments et que seulement une partie
des échelles du second élément et des suivants est visible dans des fenêtres, le mouvement de
ces derniers éléments doit être discontinu. Le mouvement du premier élément peut être continu
ou discontinu.

2.14. Si l'indication est donnée en chiffres alignés et si le mouvement du premier élément est
discontinu, la présence d'un ou plusieurs zéros fixes à la droite de cet élément est autorisée.

2.15. Lorsque le premier élément a une partie seulement de son échelle visible dans une fenêtre
et un mouvement continu, il peut en résulter une ambiguïté de lecture qu'il convient de réduire
le plus possible. A cet effet, et pour permettre la lecture par interpolation, la fenêtre
correspondante doit avoir, parallèlement au déplacement de l'échelle, une dimension au moins
égale à 1,5 fois la distance comprise entre les axes de deux traits chiffrés consécutifs, de
manière qu'au moins deux traits, dont un chiffré, soient toujours visibles. La fenêtre peut être
asymétrique par rapport au repère fixe.

2.16. Sur les échelles graduées à traits, les traits doivent avoir une même épaisseur, constante le
long du trait qui ne doit pas excéder le quart de la distance entre les axes de deux traits
consécutifs.
La distinction des traits correspondant à 1.10n , 2.10n ou 5.10n unités autorisées ne doit être
obtenue que par une différenciation de leur longueur.

2.17. La distance réelle ou apparente entre les axes de deux traits consécutifs ne doit pas être
inférieure à 2 mm.

2.18. La hauteur réelle ou apparente des chiffres ne doit pas être inférieure à 4 mm.

3. Dispositifs de réglage
4

3.1. Les compteurs doivent comporter un dispositif de réglage permettant de modifier le rapport
entre le volume indiqué et le volume réel du liquide qui a traversé le compteur.

3.2. Lorsque ce dispositif de réglage modifie ce rapport d'une manière discontinue, les valeurs
consécutives de ce rapport ne doivent jamais différer de plus de 0,002.

3.3. Le réglage par un canal en dérivation sur le compteur est interdit.

4. Prescriptions spéciales relatives à la livraison minimale

4.1.1. Compteur volumétrique


La livraison minimale doit être telle que chacune des valeurs suivantes soit au plus égale à
l'erreur maximale tolérée sur cette livraison fixée aux points II.2 et II.3:
1. volume correspondant à un déplacement de 2 mm sur l'échelle du premier élément de
l'indicateur et au cinquième de la valeur de l'échelon, lorsque le premier élément a un
mouvement continu;
2. volume correspondant à deux sauts de chiffres lorsque le premier élément a un mouvement
discontinu.
3. erreur qui, en service normal, résulte des jeux ou glissements dans la transmission du
mouvement du mesureur au premier élément du dispositif indicateur;
4. deux fois l'écart périodique.

4.1.2. Compteur de vitesse


La livraison minimale est égale à la quantité de liquide correspondant à 200 impulsions émises
par l'émetteur d'impulsions pour les mesureurs équipés d'un dispositif électrique.
Pour les mesureurs non équipés d'un dispositif électrique, les valeurs à prendre en considération
sont celles indiquées au point 4.1.1.

4.2. Pour déterminer la livraison minimale, il doit en outre être tenu compte, si cela est
nécessaire, de l'influence des organes complémentaires de l'ensemble de mesurage, selon des
règles fixées par la réglementation relative à ces ensembles.

4.3. La livraison minimale doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou 5.10n unités autorisées, n étant
un nombre entier, positif, négatif ou nul.

5. Débit maximal et débit minimal

5.1. Le débit maximal et le débit minimal sont fixés dans le certificat d'approbation d'après les
résultats obtenus au cours de l'examen pour l'approbation. Le compteur doit pouvoir fonctionner
pendant un temps déterminé, fixé dans le certificat d'approbation, au voisinage du débit
maximal, sans que ses qualités métrologiques soient notablement altérées.

5.2. Le rapport entre le débit maximal et le débit minimal doit être au moins égal à 10 pour les
compteurs en général, à 5 pour les compteurs de gaz liquéfiés.

6. Influence de la nature du liquide, de la température et de la pression

6.1. Le certificat d'approbation doit fixer le ou les liquides au mesurage desquels le compteur est
destiné, les limites de la température du liquide à mesurer lorsque ces limites sont inférieures à -
10 °C ou supérieures à 50 °C , ainsi que la pression maximale de fonctionnement.
5

6.2. L'examen pour l'approbation d'un modèle de compteur doit montrer que les variations de
l'erreur dues aux variations maximales des caractéristiques des liquides, de la pression et de la
température du liquide, dans les limites qui seront fixées dans le certificat d'approbation, ne
dépassent pas, pour chacun de ces facteurs, la moitié des valeurs fixées aux points II.1, II.2 et
II.3.

7. Erreurs maximales tolérées sur les compteurs seuls

7.1. Lorsque la vérification d'un ensemble de mesurage est précédée de contrôles métrologiques
du compteur seul, les erreurs maximales tolérées lors de ces contrôles sont égales à la moitié des
erreurs maximales tolérées fixées aux points II.1, II.2 et II.3, sans être inférieures à 0,3 % de la
quantité mesurée, si le liquide utilisé est le même que celui au mesurage duquel ce compteur est
destiné.

7.2. Toutefois, si l'insuffisance de précision du contrôle ne permet pas d'appliquer cette règle, le
certificat d'approbation pourra majorer les erreurs maximales tolérées, dans la limite de celles
fixées aux points II.1, II.2 et II.3.

7.3. Par ailleurs, le certificat d'approbation pourra réduire et/ou décaler les valeurs d'erreurs
maximales tolérées lorsque les contrôles visés ci-dessus seront effectués soit avec un seul des
liquides prévus, soit avec un liquide différent.
Dans ce dernier cas (c'est-à-dire lorsque le liquide utilisé pour ces contrôles est différent de celui
auquel le compteur est destiné), le certificat d'approbation pourra fixer les débits d'essai à des
valeurs autres que celles qui sont comprises entre le débit maximal et le débit minimal.

8. Inscriptions

8.1. Chaque compteur doit porter, groupées de manière lisible et indélébile, soit sur le cadran du
dispositif indicateur soit sur une plaque signalétique spéciale, les mentions suivantes:
a) le signe d'approbation de modèle;
b) la marque d'identification du constructeur ou sa raison sociale;
c) éventuellement, la dénomination choisie par le constructeur;
d) le numéro du compteur et son année de fabrication;
e) le volume cyclique, si le mesureur n'émet pas de signaux électriques, ou le volume
correspondant à une impulsion électrique si le mesureur émet des signaux électriques, (pour
les compteurs vitesse)
f) le débit maximal et le débit minimal;
g) la pression maximale de fonctionnement;
h) l'intervalle de température dans le cas ou le liquide peut être mesuré à une température
inférieure à -10 °C ou supérieure à +50 °C ;
i) la nature du ou des liquides à mesurer et les limites de viscosité cinématique ou dynamique,
lorsque la seule indication que la nature des liquides n'est pas suffisante pour caractériser leur
viscosité.

8.2. Sur le cadran du dispositif indicateur les mentions suivantes doivent être indiquées d'une
manière visible:
a) l'unité dans laquelle sont exprimés les volumes mesurés ou le symbole de cette unité;
b) la livraison minimale.

8.3. Le sens d'écoulement du liquide doit être indiqué sur l'enveloppe du dispositif mesureur par
une flèche lorsqu'une confusion est possible.
6

8.4. Sur les compteurs de liquides alimentaires démontables, le numéro d'identification ou les
trois derniers chiffres de ce numéro doivent être répétés sur les pièces dont l'échange peut
influencer les résultats de mesurage.

8.5. Le dispositif indicateur peut porter une désignation et un numéro d'identification


particuliers.

9. Emplacement des marques de scellement et de vérification

9.1. Des dispositifs de scellement doivent interdire l'accès aux pièces qui permettent de modifier
le résultat du mesurage, ainsi que le démontage, même partiel, du compteur, lorsque ce
démontage n'a pas été autorisé dans le certificat d'approbation (compteurs de liquides
alimentaires démontables).

9.2. Un emplacement solidaire d'une pièce essentielle, visible sans démontage, doit être prévu
sur le mécanisme mesureur, sur le dispositif indicateur ou sur leur habillage, pour apposer la
marque de vérification.

9.3. Le certificat d'approbation pourra prévoir, sur les pièces interchangeables des compteurs
démontables, à côté du numéro d'identification visé au point 1.8.4., un emplacement destiné à
l'application d'un poinçon.
7

Chapitre II. Erreurs maximales tolérées sur les ensembles de mesurage

1. Lorsqu'un compteur est monté dans un ensemble de mesurage, les erreurs maximales, en plus
et en moins, tolérées en vérification sur cet ensemble de mesurage, dans les conditions usuelles
d'emploi et dans les limites d'utilisation précisées dans le certificat d'approbation, sont fixées,
par le tableau ci-dessous, en fonction des quantités mesurées:

Quantités mesurées Erreurs maximales tolérées


de 0,02 à 0,1 l 2 ml
de 0,1 à 0,2 l 2% de la quantité mesurée
de 0,2 à 0,4 l 4 ml
de 0,4 à 1 l 1% de la quantité mesurée
de 1 à 2 l 10 ml
2 l ou plus 0,5% de la quantité mesurée

2. Toutefois, l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale est le double de la valeur fixée
au point II.1 et, quelle que soit la quantité mesurée, l'erreur maximale tolérée n'est jamais
inférieure à celle qui est ainsi tolérée sur la livraison minimale.

3. En raison des difficultés particulières de contrôle, les erreurs maximales tolérées sont le
double de celles prévues aux points II.1 et II.2, lorsqu'elles s'appliquent à des ensembles de
mesurage de gaz liquéfiés ou d'autres liquides mesurés à une température inférieure à -10 °C ou
supérieure à +50 °C , ainsi qu'à des ensembles dont le débit minimal est au plus égal à un litre
par heure.

4. Si, en vérification primitive, les erreurs sont toutes dans le même sens, une au moins d'entre
elles ne doit pas excéder les limites fixées au point I.7.1.

5. Pour les ensembles de mesurage comportant un compteur de vitesse, l'erreur maximale


tolérée est égale à 1 pour 100 de la livraison minimale pour tout volume compris entre une et
deux fois la livraison minimale.
8

SECTION II. Dispositifs complémentaires pour compteurs

Chapitre I. Dispositifs de remise à zéro des indicateurs des volumes

1.1. Un dispositif de remise à zéro est un dispositif qui assure la remise à zéro de l'indicateur
soit par une opération manuelle, soit par un système automatique.

1.2. Le dispositif de remise à zéro ne doit pas permettre de changer le résultat du mesurage.

1.3. Lorsqu'une opération de remise à zéro est commencée, il doit être impossible d'indiquer un
nouveau résultat de mesurage tant que cette opération de remise à zéro n'est pas terminée.

1.4. Les prescriptions figurant aux points 1.2. et 1.3. ne sont pas exigées:

1.4.1. pour les indicateurs dont le cadran porte l'inscription "Interdit pour la vente directe au
public" ou une autre indication de restriction d'emploi équivalente;

1.4.2. pour les indicateurs à aiguilles montés sur les compteurs dont le débit maximal n'excède
pas 1.200 litres par heure; si les compteurs sont destinés à des opérations de vente, il doit être
impossible d'augmenter manuellement l'indication.

1.5. Sur les indicateurs continus, après chaque remise à zéro, l'écart toléré par rapport à
l'indication zéro est au plus égal à la moitié de l'erreur maximale tolérée sur la livraison
minimale inscrite sur le cadran du dispositif indicateur, sans excéder le cinquième de la valeur
de l'échelon de chiffraison.
Sur les indicateurs discontinus, l'indication doit être zéro sans ambiguïté.

Chapitre II. Totalisateurs des volumes

2.1. Un indicateur avec remise à zéro peut être muni d'un ou de plusieurs totalisateurs qui
indiquent, en les totalisant, les différents volumes indiqués successivement par cet indicateur.

2.2. Les totalisateurs ne doivent pas comporter de dispositif de remise à zéro.

2.3. Les totalisateurs ne peuvent être réalisés que sous la forme d'indicateurs à chiffres alignés.

2.4. Les totalisateurs peuvent être disposés de telle sorte qu'ils soient cachés.

2.5. L'unité dans laquelle sont exprimés les volumes totalisés (ou son symbole) doit être
indiquée et elle doit répondre aux prescriptions de la section I sur les compteurs de liquides
autres que l'eau.

2.6. L'échelon du premier élément de chaque totalisateur doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou
5.10n unités autorisées de volumes, n étant un nombre entier positif ou négatif, ou zéro. Il doit
être égal ou supérieur à l'échelon du premier élément de l'indicateur avec remise à zéro.

2.7. S'il est possible de voir en même temps les indications des totalisateurs et celles de
l'indicateur avec remise à zéro, les chiffres des totalisateurs doivent avoir des dimensions au
plus égales à la moitié des dimensions correspondantes des chiffres de l'indicateur avec remise à
zéro.
9

Chapitre III. Dispositifs indicateurs des volumes à indications multiples pour


transmission mécanique à distance

3.1. Le dispositif indicateur peut comporter plusieurs cadrans.


Par ailleurs, un ou plusieurs dispositifs indicateurs répétiteurs simultanés peuvent lui être
associés.

3.2. Les échelons des divers indicateurs peuvent avoir des valeurs différentes, mais la livraison
minimale doit être unique et fixée en fonction de l'échelon qui conduit à la plus grande valeur de
cette livraison.

3.3. Les prescriptions de la présente section et celles de la section sur les compteurs de liquides
autres que l'eau sont applicables à chaque indicateur et à chaque cadran.

3.4. Les indications des différents cadrans du ou des dispositifs indicateurs ne doivent pas
présenter entre elles un écart supérieur à l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale
unique inscrite sur le ou les différents cadrans.

Chapitre IV. Indicateurs des prix

4.1. Les indicateurs des volumes à chiffres alignés et avec remise à zéro peuvent être complétés
par un indicateur des prix également à chiffres alignés et avec remise à zéro, dont le prix
unitaire est le prix de l'unité de volume employée pour indiquer les volumes.

4.2. Le prix unitaire doit être réglable. Le prix unitaire choisi doit être affiché.

4.3. Les dispositifs de choix et d'affichage du prix unitaire doivent être accouplés à l'indicateur
des prix de telle sorte que le prix correspondant à une opération de mesurage soit toujours égal
au produit du prix unitaire choisi et affiché par le volume indiqué.

4.4. Les prescriptions relatives aux indicateurs des volumes contenues dans la section sur les
compteurs de liquides autres que l'eau, ainsi que les dispositions des chapitres I, II et III de la
présente section, doivent être appliquées mutatis mutandis, aux indicateurs des prix, à
l'exception du point 1.5. relatif à la remise à zéro.

4.5. L'unité monétaire employée, ou son symbole, doit figurer sur le cadran de l'indicateur des
prix.

4.6. Les dimensions des chiffres de l'indicateur des prix ne doivent pas excéder celles des
chiffres de l'indicateur des volumes.

4.7. Les dispositifs de remise à zéro de l'indicateur des prix et de l'indicateur des volumes
doivent être réalisés de telle sorte que la remise à zéro de l'un quelconque des deux indicateurs
entraîne automatiquement la remise à zéro de l'autre.

4.8.1. Le prix d'une quantité égale à l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale inscrite
sur le cadran du dispositif indicateur doit être au moins égal au cinquième de la valeur de
l'échelon, sans être inférieur au prix correspondant à un intervalle de deux millimètres sur
l'échelle du premier élément de l'indicateur des prix, lorsque l'avancement de la partie de cet
élément est continu.
10

Toutefois, il n'est pas nécessaire que cet intervalle d'un cinquième d'échelon ou de deux
millimètres corresponde à une valeur inférieure à 10 centimes belges.

4.8.2. Le prix d'une quantité égale à l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale inscrite
sur le cadran du dispositif indicateur doit être égal à au moins deux sauts d'échelon, lorsque
l'avancement de la partie mobile du premier élément de l'indicateur des prix est discontinu.
Toutefois, il n'est pas nécessaire que le saut d'échelon soit inférieur à la valeur monétaire
précisée au point 4.8.1.

4.9. L'écart constaté, dans les conditions usuelles d'emploi, entre le prix indiqué et le prix
calculé à partir du prix unitaire et du volume indiqué, ne doit pas excéder le prix de la quantité
égale à l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale inscrite sur le cadran du dispositif
indicateur.
Toutefois, il n'est pas nécessaire que cet écart soit inférieur à deux fois la valeur monétaire
précisée au point 4.8.1.

4.10. Sur les indicateurs continus, après chaque remise à zéro, l'écart toléré par rapport à
l'indication zéro doit être au plus égal à la moitié du prix de la quantité égale à l'erreur maximale
tolérée sur la livraison minimale inscrite sur le cadran du dispositif indicateur, sans excéder le
cinquième de la valeur de l'échelon de chiffraison.
Toutefois, il n'est pas nécessaire que cet écart soit inférieur à la valeur monétaire précisée au
point 4.8.1.
Sur les indicateurs discontinus, l'indication doit être zéro sans ambiguïté.

Chapitre V. Dispositifs d'impression

5.1. Un dispositif imprimeur numérique des volumes peut être accouplé à l'indicateur d'un
compteur.

5.2. La valeur de l'échelon d'impression doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou 5.10n unités
autorisées de volume, n étant un nombre entier positif ou négatif, ou zéro.

5.3. La valeur de l'échelon d'impression doit être au plus égale à l'erreur maximale tolérée sur la
livraison minimale inscrite sur le cadran du dispositif indicateur.

5.4. La valeur de l'échelon d'impression doit être indiquée sur l'imprimeur.

5.5. Le volume imprimé doit être exprimé en une des unités autorisées pour l'indication des
volumes. Les chiffres, l'unité employée ou son symbole et la virgule éventuelle doivent être
imprimés par l'instrument sur le ticket.

5.6. Le dispositif imprimeur peut imprimer des signes d'identification de la livraison tels que:
numéro d'ordre, date, poste de mesurage, nature du liquide.

5.7. L'imprimeur peut être réalisé de telle sorte que l'impression puisse être répétée. Dans ce cas,
les impressions doivent concorder entièrement et porter un même numéro d'ordre.

5.8. Si le volume est déterminé par la différence entre deux valeurs imprimées, dont l'une peut
être exprimée par des zéros, il doit être impossible de retirer le ticket de l'imprimeur pendant le
mesurage.
11

5.9. Si l'on excepte le cas envisagé au point 5.8., l'imprimeur doit être muni d'un dispositif de
remise à zéro, combiné avec celui de l'indicateur.

5.10. L'écart entre le volume indiqué et le volume imprimé ne doit pas excéder la valeur d'un
échelon d'impression.

5.11. Le dispositif imprimeur peut imprimer, en plus de la quantité mesurée, soit le prix
correspondant, soit ce prix et le prix unitaire. Il peut aussi imprimer seulement le prix à payer,
lorsqu'il est associé à un dispositif indicateur des volumes et des prix, dans les cas de vente
directe au public.
Les chiffres, l'unité monétaire employée ou son symbole et la virgule éventuelle doivent être
imprimés par l'instrument sur le ticket.
Les chiffres d'impression des prix doivent avoir des dimensions au plus égales à celles des
chiffres d'impression de la quantité mesurée.

5.12. La valeur de l'échelon d'impression des prix doit être de la forme 1.10n, 2.10n ou 5.10n
unités monétaires, n étant un nombre entier positif ou négatif, ou zéro.
Cette valeur ne doit pas excéder le prix de la quantité égale à l'erreur maximale tolérée sur la
livraison minimale inscrite sur le cadran du dispositif indicateur. Toutefois, il n'est pas
nécessaire que la valeur de l'échelon d'impression soit inférieure à la valeur monétaire précisée
au point 4.8.1.

5.13.1. Si le compteur est muni d'un indicateur des prix, l'écart entre le prix indiqué et le prix
imprimé ne doit pas excéder la valeur de l'échelon d'impression.

5.13.2. Si le compteur n'est pas muni d'un indicateur des prix, l'écart entre le prix imprimé et le
prix calculé à partir du volume indiqué et du prix unitaire doit répondre aux conditions fixées au
point 4.9.

Chapitre VI. Dispositifs prédéterminateurs (excepté les appareils libre service à pré
paiement)

6.1. Les compteurs peuvent être équipés de prédéterminateurs.


Les prédéterminateurs sont des dispositifs qui permettent de choisir la quantité à mesurer et qui
interrompent automatiquement l'écoulement du liquide à la fin du mesurage de la quantité
choisie.

6.2. La quantité choisie est affichée à l'aide d'un dispositif avec échelles et repères d'un dispositif
numérique.

6.3. Lorsqu'une prédétermination peut être effectuée à l'aide de plusieurs commandes


indépendantes les unes des autres, la valeur de l'échelon correspondant à une commande doit
être égale à l'étendue de prédétermination de la commande de rang immédiatement inférieur.

6.4. Les prédéterminateurs peuvent être agencés de telle sorte que la réitération de la quantité
choisie ne nécessite pas une nouvelle action sur les commandes.

6.5. Lorsque les chiffres du dispositif d'affichage du prédéterminateur sont distincts des chiffres
de l'indicateur et s'il est possible de les voir simultanément, les premiers doivent avoir des
dimensions au plus égales aux trois quarts des dimensions correspondantes des seconds.
12

6.6. L'indication de la quantité choisie peut, pendant le mesurage, soit rester fixe, soit revenir
progressivement à zéro.

6.7. L'écart constaté dans les conditions usuelles d'emploi entre la quantité prédéterminée et la
quantité indiquée par l'indicateur à la fin de l'opération de mesurage, ne doit pas excéder la
moitié de l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale.

6.8. Les quantités prédéterminées et les quantités indiquées par l'indicateur doivent être
exprimées avec la même unité.
Celle-ci (ou son symbole) doit être inscrite sur le prédéterminateur.

6.9. La valeur du plus petit échelon du prédéterminateur ne doit pas être inférieure à la valeur de
l'échelon du premier élément de l'indicateur.

6.10. Les prédéterminateurs peuvent comporter un dispositif permettant d'arrêter rapidement, en


cas de nécessité, l'écoulement du liquide.

6.11. Lorsqu'un prédéterminateur comporte un dispositif permettant de régler le ralentissement


du débit en fin de mesurage, un dispositif de scellement doit être prévu, si ce dernier est
nécessaire pour interdire la modification éventuelle du réglage adopté.

6.12. Les dispositions figurant aux points 6.7. et 6.11. ne s'appliquent pas si un imprimeur
(chapitre V) est associé au compteur pour permettre la délivrance d'un ticket imprimé ou si, lors
de la vente directe au public, le prédéterminateur est caché.

6.13. Les compteurs avec dispositifs indicateur des prix peuvent également être munis d'un
prédéterminateur de prix.
Dans ce cas, l'écoulement du liquide est interrompu au moment où la quantité livrée correspond
au prix déterminé à l'avance.
Les dispositions figurant aux points 6.1. à 6.12. s'appliquent par analogie.

Chapitre VII. Scellement

7.1. Des dispositifs de scellement doivent être prévus pour interdire l'enlèvement des dispositifs
complémentaires et l'accès aux pièces qui permettent de modifier le résultat de mesurage.

*** ajouté par AR 1983 10 20 - MB 1983 12 09 ***


Chapitre VIII. Dispositifs compensateurs de température

8. Définitions.
Un compteur de mesurage de volume de liquide avec son indicateur de volume peut être muni
d'un compensateur de température.
Un compensateur de température est un dispositif qui détermine automatiquement le volume net
à partir de l'indication du volume brut.

8.1. Volume brut: Indication donnée par un compteur de volume de liquide muni d'un dispositif
indicateur comme prévu au point 2, chapitre I, section I de la présente annexe, sans mesurage de
la température du liquide mesuré.

8.2. Volume net: volume net est le volume occupé par le volume brut ramené à la température
de référence tel qu'indiqué par l'indicateur du compensateur de température.
13

8.3. Volume net théorique: est le volume calculé à l'aide des tables de référence ou de la norme
NBN T52-504 (ISO 91/1-1982) pour les liquides pétroliers ramené à la température de
référence.

8.4. Température de référence: température fixée par les autorités compétentes.

8.5. Facteur de compensation réel: rapport entre le volume brut et le volume net fourni par le
compensateur de température.
Facteur de compensation théorique: rapport entre le volume brut et le volume net théorique.

8.6. Le compteur muni d'un compensateur de température doit pouvoir fournir les indications
suivantes:
- indication volume brut;
- indication volume net.
La distinction entre les 2 indications doit pouvoir se faire de façon indubitable. La température
de référence doit être indiquée à côté de l'indication du volume net.

8.7. Erreurs maximales tolérées: L'écart entre le facteur de compensation réel et le facteur de
compensation théorique ne peut dépasser pour toute l'étendue de température du compensateur
0,001 pour les liquides en général 0,002 pour les gaz liquéfiés sous pression.
L'écart entre les 2 indications volume net, volume brut doit être inférieur à 0,05 % à la
température de référence.

8.8. Le compensateur de température ne peut être influencé par le température ambiante.

8.9. Les erreurs cumulées dues à un brusque changement de température de 5 °C ne peuvent


dépasser 0,5 % du volume net qui aurait été mesuré s’il n'y avait pas eu de retard dans la
compensation de température.

8.10. Les sondes thermométriques doivent mesurer aussi fidèlement que possible la température
du liquide mesuré. Les sondes doivent être totalement immergées dans le liquide aussi près que
possible du compteur. Un puits thermométrique de contrôle doit être prévu à proximité
immédiate des sondes afin de pouvoir vérifier le compensateur en fonctionnement.

8.11. Plaque signalétique.


Chaque compensateur de température ayant fait l'objet d'une approbation de modèle doit porter,
groupées de manière lisible et indélébile, soit sur le cadran du dispositif indicateur du volume
net soit en complément sur la plaque signalétique spéciale prévu au point 1.16, section III de la
présente annexe,
a) le signe d'approbation de modèle;
b) la marque d'identification du constructeur ou sa raison sociale;
c) éventuellement la dénomination choisie par le constructeur;
d) le numéro de série et l'année de fabrication;
e) le ou les coefficients de dilatation thermique pour lesquels le compensateur est réglé, ou
l'équation numérique donnant le facteur de compensation de l'instrument;
f) le ou les liquides à mesurer pour lesquels le compensateur peut être utilisé sans modification
de réglage et les limites du coefficient de dilatation de ces liquides ou les limites du volume
massique à 15 °C mesuré dans le vide;
g) les limites de température;
h) la température de référence.

8.12. Dispositifs de scellement:


14

Le chapitre VII de la présente section est également d'application en ce qui concerne notamment
l'accès aux réglages ainsi qu'à la sonde thermométrique.

8.13. Approbation de modèle:


Les compensateurs de température sont soumis à l'approbation de modèle. La vérification
primitive s'effectue au lieu d'installation et s'opère de la façon suivante:
1° contrôle de la concordance entre le facteur de compensation affiché et celui du liquide à
mesurer.
2° vérification du volume net en utilisant le volume brut et le facteur de compensation
théorique établi à partir des tables de référence et de la température moyenne relevée au puits
thermométrique de contrôle, l'erreur doit être inférieure aux erreurs maximales tolérées
prévues au point 8.7. Toutefois pour des écarts de température par rapport à la température
de référence supérieurs à 10 °C, ces erreurs maximales tolérées peuvent être doublées, sans
toutefois pouvoir dépasser les erreurs maximales tolérées prévues au chapitre II, section I de
la présente annexe.
Le volume de référence est obtenu en partant du volume brut lu dans l'étalon de travail à
température donnée auquel est appliqué le facteur de compensation théorique.
15

SECTION III. Ensembles de mesurage de liquides autres que l'eau

1. Dispositions générales concernant les ensembles de mesurage

1.1. Définitions
1.1.1. Ensemble de mesurage
Un ensemble de mesurage de liquides autres que l'eau comporte, outre le compteur lui-même
qui doit être conforme à la section I et les dispositifs complémentaires conformes à la section II
qui peuvent lui être associés, tous les dispositifs nécessaires pour assurer un mesurage correct
ou destinés à faciliter les opérations, ainsi que tous autres dispositifs qui pourraient influencer le
mesurage de quelque manière que ce soit.
Si plusieurs compteurs destinés à des opérations de mesurage distinctes fonctionnent en
connexion avec des éléments communs, chaque compteur est considéré comme formant, avec
les éléments communs, un ensemble de mesurage.
Si plusieurs compteurs sont destinés à une opération de mesurage, ces compteurs sont
considérés comme inclus dans un même ensemble de mesurage.

1.1.2. Livraison minimale


La livraison minimale d'un ensemble de mesurage est déterminé conformément aux dispositions
des sections I et II et compte tenu des dispositions de la présente section.
Dans les ensembles de mesurage destinés à des opérations de réception, le plus petit volume de
liquide dont le mesurage soit autorisé est dénommé réception minimale. La disposition
précédente concernant la livraison minimale s'applique, par analogie, à la réception minimale.

1.1.3. Séparateur de gaz


Un séparateur de gaz est un appareil destiné à séparer d'une manière permanente et à évacuer,
par un dispositif approprié, l'air ou les gaz éventuellement contenus dans le liquide.
Le dispositif d'évacuation des gaz est, en principe, à fonctionnement automatique. Toutefois,
cette prescription n'est pas exigée s'il existe un dispositif qui arrête automatiquement
l'écoulement du liquide dès que de l'air ou du gaz risquent de pénétrer dans le compteur. Dans
ce cas, le mesurage ne doit pouvoir être repris qu'après élimination de l'air ou des gaz,
automatique ou manuelle.

1.1.4. Purgeur de gaz


Un purgeur de gaz est un appareil destiné à évacuer l'air ou les gaz accumulés dans la
canalisation d'alimentation du compteur sous la forme de poches peu mélangées avec le liquide.
Les dispositions précédentes concernant le dispositif d'évacuation des gaz du séparateur de gaz
sont applicables à celui du purgeur de gaz.

1.1.5. Purgeur de gaz spécial


Un purgeur de gaz spécial est un appareil qui, d'une part, comme le séparateur de gaz mais dans
des conditions de fonctionnement moins sévères, sépare d'une manière permanente l'air ou les
gaz éventuellement contenus dans le liquide et qui, d'autre part, arrête automatiquement
l'écoulement du liquide dès que l'air ou les gaz accumulés sous la forme de poches peu
mélangées avec le liquide risquent de pénétrer dans le compteur.
16

1.1.6. Bac condenseur


Un bac condenseur est un récipient fermé destiné, dans les ensembles de mesurage de gaz
liquéfiés sous pression à recueillir les gaz contenus dans le liquide à mesurer et à les condenser
avant le mesurage.

1.1.7. Indicateur de gaz


Un indicateur de gaz est un dispositif permettant de discerner aisément les bulles d'air et de gaz
éventuellement présentes dans l'écoulement du liquide.

1.1.8. Viseur
Un viseur est un dispositif qui permet de vérifier que l'ensemble ou partie de l'ensemble de
mesurage est tout à fait rempli de liquide.

1.2. Champ d'application


Les dispositions générales du point 1 s'appliquent à tous les types d'ensembles de mesurage,
pour autant que les dispositions spéciales du point 2 ne prévoient pas des règles différentes.

1.3. Compteurs, débits limites


Les compteurs appartenant à un ensemble de mesurage, y compris leurs dispositifs
complémentaires éventuels, doivent être d'un modèle approuvé pour le mesurage du liquide
considéré, dans les conditions normales de fonctionnement.
Ces compteurs font l'objet d'une approbation de modèle séparée ou d'une approbation incluse
dans l'approbation de modèle de l'ensemble de mesurage dont ils font partie. Les débits limites
d'un ensemble de mesurage (débit maximal et débit minimal) peuvent différer de ceux du
compteur dont il est pourvu. Dans un tel cas, il convient de vérifier que les débits limites de
l'ensemble de mesurage sont compatibles avec ceux du compteur. Dans tous les cas, même
lorsqu'un compteur est approuvé en tant qu'élément inclus dans un ensemble de mesurage, il
doit répondre aux prescriptions de la section I. Si plusieurs compteurs sont montés en parallèle
sur un même ensemble de mesurage, il est tenu compte, lors de la détermination des débits
limites de l'ensemble de mesurage, de la somme des débits limites des différents compteurs,
sauf cas particuliers prévus par la présente section. Le débit maximal de l'ensemble de mesurage
doit être au moins égal au double du débit minimal du compteur ou de la somme des débits
minimaux des compteurs dont il est pourvu.

1.4. Point de transfert


1.4.1. Les ensembles de mesurage doivent comporter un point de délimitation du liquide livré
ou réceptionné, dénommé point de transfert. Ce point de transfert est situé en aval du compteur
dans les ensembles de livraison, en amont du compteur dans les ensembles de réception.

1.4.2. Les ensembles de mesurage peuvent être de deux types: les ensembles fonctionnant
"flexible vide" et les ensembles fonctionnant "flexible plein", le terme flexible pouvant désigner
des canalisations rigides.

1.4.2.1. Les ensembles fonctionnant flexible vide sont, dans le cas d'appareils de livraison, des
ensembles de mesurage dont le point de transfert est situé en amont d'un flexible de distribution.
Ce point de transfert est réalisé sous la forme soit d'un niveau à trop-plein avec viseur, soit d'un
dispositif de fermeture, combiné dans les deux cas, avec un système réalisant la vidange du
flexible de distribution après chaque opération de mesurage.

1.4.2.2. Les ensembles de mesurage fonctionnant flexible plein sont, dans le cas d'appareils de
livraison, des ensembles de mesurage dont le point de transfert est constitué par un organe de
17

fermeture situé sur la canalisation de livraison. Lorsque la canalisation de livraison comporte


une extrémité libre, l'organe de fermeture doit être placé le plus près possible de cette extrémité.

1.4.2.3. Dans le cas d'appareils de réception, les mêmes dispositions s'appliquent, par analogie,
aux canalisations de réception placées en amont du compteur.

1.5. Filtres
Les ensembles de mesurage doivent comporter, en amont du compteur, un dispositif destiné à
arrêter les impuretés solides des liquides (filtre). Les filtres doivent être, dans toute la mesure du
possible, disposés de façon à être facilement accessibles.

1.6. Elimination de l'air ou des gaz


1.6.1. Disposition générale
Les ensembles de mesurage doivent être installés de telle sorte qu'il ne se produise normalement
en amont du compteur ni entrée d'air, ni dégagement de gaz dans le liquide. Si cette condition
risque de ne pas être remplie, les ensembles de mesurage doivent comporter des dispositifs de
dégazage permettant l'élimination correcte de l'air et des gaz non dissous éventuellement
contenus dans le liquide avant son passage dans le compteur.
Les dispositifs de dégazage doivent être adaptés aux conditions d'alimentation et organisés de
telle sorte que l'erreur supplémentaire due à l'influence de l'air ou des gaz sur les résultats de
mesurage n'excède pas:
- 0,5% de la quantité mesurée pour les liquides autres que les liquides alimentaires dont la
viscosité est au plus égale à 1 mPa.s;
- 1% de la quantité mesurée pour les liquides alimentaires et pour ceux dont la viscosité est
supérieure à 1 mPa.s.
Il n'est toutefois pas nécessaire que cette erreur soit inférieure à 1% de la livraison minimale.

1.6.2. Alimentation par pompe


1.6.2.1. Sous réserve du point 1.6.6., lorsque la pression à l'entrée de la pompe peut, même
momentanément, être inférieure soit à la pression atmosphérique, soit à la pression de vapeur
saturante du liquide il est nécessaire de prévoir un séparateur de gaz.

1.6.2.1.1. Un séparateur de gaz prévu pour fonctionner à un débit maximal qui n'excède pas
100 m³/h peut faire l'objet soit d'une approbation de modèle séparée, soit d'une approbation
incluse dans l'approbation de modèle de l'ensemble de mesurage dont il fait partie, pour autant
que la présente section prévoit l'approbation de cet ensemble. Toutefois, en ce qui concerne les
séparateurs de gaz prévus pour fonctionner à un débit maximal supérieur à 100 m³/h, les
approbations de modèle pourront être accordées par analogie avec un modèle approuvé de
même conception et de dimensions inférieures. Les séparateurs de gaz qui ont reçu une
approbation de modèle séparée peuvent être utilisés dans les ensembles de mesurage sans
indicateur de gaz.

1.6.2.1.2. Le séparateur de gaz est en principe installé sur la canalisation de refoulement de la


pompe. Il peut toutefois être combiné avec la pompe (pompe immergée). Dans tous les cas, il
doit être placé le plus près possible du compteur de façon que la perte de charge due à
l'écoulement du liquide entre ces deux organes soit négligeable.

1.6.2.1.3. Les limites de fonctionnement d'un séparateur de gaz sont les suivantes:
a) le ou les débits maximaux pour un ou plusieurs liquides déterminés;
b) les limites de pression, maximale et minimale, compatibles avec le fonctionnement correct
du dispositif de dégazage.
18

1.6.2.1.4. Lorsqu'un séparateur de gaz prévu pour fonctionner à un débit maximal qui n'excède
pas 100 m³/h fait l'objet d'une approbation de modèle séparée, il doit assurer, dans les limites
d'erreurs fixées au point 1.6.1., l'élimination de l'air ou des gaz mélangés au liquide à mesurer
dans les conditions d'essai suivantes:
a) l'ensemble de mesurage fonctionne au débit maximal et à la pression minimale prévus pour
le séparateur de gaz;
b) la proportion en volume de l'air ou des gaz par rapport au liquide est quelconque si le
séparateur de gaz est prévu pour un débit maximal inférieur ou égal à 20 m³/h; elle est
limitée à 30% si le séparateur de gaz est prévu pour un débit maximal supérieur à 20 m³/h
(pour l'évaluation du pourcentage d'air ou de gaz, ceux-ci sont mesurés à la pression
atmosphérique).
En outre, le dispositif d'évacuation automatique des gaz doit fonctionner encore correctement à
la pression maximale fixée pour ces séparateurs de gaz.

1.6.2.1.5. Lorsqu'un séparateur de gaz est approuvé en tant qu'élément inclus dans un ensemble
de mesurage approuvé, le point 1.6.2.1.4. peut lui être appliqué. Dans ce cas, l'indicateur de gaz
n'est pas nécessaire.
Lorsque l'ensemble de mesurage comporte un indicateur de gaz conforme à la définition donnée
au point 1.1.7, le séparateur de gaz doit assurer, dans les limites d'erreurs fixées au point 1.6.1.,
l'élimination de l'air ou des gaz mélangés au liquide à mesurer dans les conditions suivantes:
a) l'ensemble de mesurage fonctionne au débit maximal et à la pression minimale prévus pour
l'ensemble de mesurage;
b) la proportion en volume de l'air ou des gaz par rapport au liquide est au plus égale à:
- 20% pour les liquides autres que les liquides alimentaires dont la viscosité est au plus égale à
1 mPa.s;
- 10% pour les liquides alimentaires et pour les autres liquides dont la viscosité est supérieure
à 1 mPa.s.
L'expérience montre que l'exigence visée sous a) et b) est généralement remplie pour un
séparateur correctement construit si son volume utile est au moins égal à 8% du volume débité
en une minute au débit maximal indiqué sur la plaque de l'ensemble de mesurage. Lorsque la
proportion en volume d'air ou de gaz par rapport au liquide est plus grande que les pourcentages
susmentionnés et lorsque le séparateur de gaz ne satisfait pas aux prescriptions relatives aux
erreurs maximales tolérées, des bulles d'air ou de gaz doivent être clairement mises en évidence
par l'indicateur de gaz.

1.6.2.2. Lorsque la pression, à l'entrée de la pompe, est toujours supérieure à la pression


atmosphérique et à la pression de vapeur saturante du liquide, à défaut d'un séparateur de gaz,
un purgeur de gaz ou un purgeur de gaz spécial est nécessaire si des formations de gaz entre la
pompe et le compteur sont à craindre pendant les périodes d'arrêt ou si des poches d'air peuvent
être introduites dans la canalisation (lorsque le réservoir d'alimentation est entièrement vide, par
exemple) de telle manière qu'elles entraînent une erreur spécifique supérieure à 1% de la
livraison minimale.

1.6.2.2.1. Le purgeur de gaz et le purgeur de gaz spécial prévus pour fonctionner à un débit
maximal qui n'excède pas 100 m³/h peuvent faire l'objet soit d'une approbation de modèle
séparée soit d'une approbation incluse dans l'approbation de modèle de l'ensemble de mesurage
dont ils font partie pour autant que la présente section prévoit l'approbation de cet ensemble.
Toutefois, en ce qui concerne les purgeurs de gaz prévus pour fonctionner à un débit maximal
supérieur à 100 m³/h, les approbations de modèle pourront être accordées par analogie avec un
modèle approuvé de même conception et de dimensions inférieures.
19

Les purgeurs de gaz et les purgeurs de gaz spéciaux qui ont reçu une approbation de modèle
séparée peuvent être utilisés dans les ensembles de mesurage sans indicateur de gaz.

1.6.2.2.2. Le purgeur de gaz ou le purgeur de gaz spécial est en principe installé sur la
canalisation de refoulement de la pompe.
Toutefois, il peut aussi être combiné avec la pompe.
Dans les deux cas, il est normalement placé au point le plus élevé de la canalisation, le plus près
possible en amont du compteur. S'il est installé à un niveau inférieur à celui du compteur, un
dispositif antiretour, muni, si nécessaire, d'un limiteur de pression, doit empêcher la vidange de
la canalisation qui relie ces deux organes.
Si la canalisation d'alimentation du compteur comporte plusieurs points élevés, il est possible
d'exiger plusieurs purgeurs de gaz.

1.6.2.2.3. Les limites de fonctionnement d'un purgeur de gaz ou d'un purgeur de gaz spécial sont
les mêmes que celles qui sont définies pour les séparateurs de gaz au point 1.6.2.1.3. avec, en
outre, la livraison minimale pour laquelle ces dispositifs sont prévus.

1.6.2.2.4. Un purgeur de gaz ou un purgeur de gaz spécial doit assurer au débit maximal de
l'ensemble de mesurage l'élimination d'une poche d'air ou de gaz mesurée sous la pression
atmosphérique d'un volume au moins égal à la livraison minimale sans qu'il en résulte une
erreur supplémentaire supérieure à 1% de la livraison minimale. En outre, un purgeur de gaz
spécial doit pouvoir séparer de manière permanente un volume d'air ou de gaz égal à 5% du
volume du liquide débité au débit maximal, sans que l'erreur supplémentaire qui en résulte
dépasse les limites fixées au point 1.6.1.

1.6.2.3. Les points 1.6.2.1. et 1.6.2.2. ne font pas obstacle à l'existence de dispositifs de purge
manuelle ou automatique dans les cas d'installations fixes de grandes dimensions.

1.6.2.4. Si le dispositif d'alimentation est organisé de telle manière que, quelles que soient les
conditions d'utilisation, aucune formation gazeuse ne puisse se produire ou pénétrer dans la
canalisation d'admission au compteur pendant le mesurage, aucun dispositif de dégazage n'est
exigé sous réserve que les formations gazeuses qui risquent de se produire pendant les périodes
d'arrêt n'entraînent en aucun cas une erreur spécifique supérieure à 1% de la livraison minimale.

1.6.3. Alimentation sans pompe


1.6.3.1. Lorsqu'un compteur est alimenté par gravité, sans le secours d'une pompe, si la pression
du liquide dans toutes les parties de la tuyauterie qui précède le compteur et dans le compteur
lui-même est supérieure à la pression de vapeur saturante et à la pression atmosphérique, il n'est
pas nécessaire de prévoir un dispositif de dégazage. Toutefois, des dispositifs doivent, après la
mise en service, maintenir l'ensemble de mesurage en état de remplissage correct.

1.6.3.2. Si cette pression risque d'être inférieure à la pression atmosphérique tout en restant
supérieure à la pression de vapeur saturante, un dispositif approprié doit empêcher l'introduction
d'air dans le compteur.

1.6.3.3. Lorsqu'un compteur est alimenté par l'effet de la pression d'un gaz, un dispositif
approprié doit empêcher l'entrée du gaz dans le compteur.

1.6.3.4. En toutes circonstances, la pression du liquide entre le compteur et le point de transfert


doit être supérieure à la pression de vapeur saturante du liquide.
20

1.6.4. Evacuation des gaz.


La canalisation d'évacuation des gaz d'un dispositif de dégazage ne doit pas comporter de vanne
à commande manuelle si la fermeture de cette vanne permet de neutraliser le fonctionnement de
ce dispositif.
Toutefois, si un tel organe de fermeture est nécessaire pour des raisons de sécurité, son maintien
en position ouverte doit pouvoir être garanti par un dispositif de scellement.

1.6.5. Dispositif antitourbillon


Si la vidange complète du réservoir d'alimentation d'un ensemble de mesurage est normalement
prévue, l'orifice de sortie de ce réservoir doit être muni d'un dispositif antitourbillon, sauf dans
le cas où l'installation comporte un séparateur de gaz.

1.6.6. Liquides visqueux


L'efficacité des séparateurs de gaz et des purgeurs de gaz diminuant lorsque la viscosité du
liquide augmente, il est possible de renoncer à leur installation pour les liquides dont la viscosité
dynamique est supérieure à 20 mPa.s à 20 °C . La pompe doit être disposée de telle sorte que la
pression d'entrée soit toujours supérieure à la pression atmosphérique. Si cette condition risque
de ne pas être toujours réalisée, un dispositif doit être prévu pour arrêter automatiquement
l'écoulement du liquide quand la pression d'entrée devient inférieure à la pression
atmosphérique. Un manomètre doit permettre de contrôler cette pression. Ces conditions ne sont
pas exigées si des dispositifs garantissent l'impossibilité d'introduction d'air par des joints qui
sont situés sur les parties de canalisation en dépression.
Pendant les périodes d'arrêt, la canalisation doit être maintenue pleine de liquide jusqu'au point
de transfert.

1.7. Dispositif indicateur de gaz


1.7.1. Les ensembles de mesurage peuvent être munis de dispositifs indicateurs de gaz. Ces
dispositifs peuvent être rendus obligatoires dans les cas mentionnés au point 2.

1.7.2. L'indicateur de gaz doit être conçu de telle sorte qu'il permette une indication satisfaisante
de la présence d'air ou de gaz dans le liquide.

1.7.3. Le dispositif indicateur de gaz doit être placé en aval du compteur.

1.7.4. Dans les ensembles de mesurage fonctionnant flexible vide, le dispositif indicateur de gaz
peut être réalisé sous la forme d'un viseur de trop-plein et servir simultanément de point de
transfert.

1.7.5. Le dispositif indicateur de gaz peut être muni d'une vis de purge ou de tout autre dispositif
de purge lorsqu'il forme un point haut de la tuyauterie. Aucune canalisation ne doit être
raccordée au dispositif de purge. Il est autorisé d'incorporer dans le dispositif indicateur de gaz
des dispositifs permettant de rendre visible le courant de liquide (par exemple des spirales ou
des roues à ailettes), pourvu que ces dispositifs n'empêchent pas l'observation des formations
gazeuses contenues éventuellement dans le liquide.

1.8. Remplissage complet de l'ensemble de mesurage


1.8.1. Le compteur et la canalisation comprise entre le compteur et le point de transfert doivent
être automatiquement maintenus pleins de liquide pendant le mesurage et pendant les périodes
d'arrêt.
21

Lorsque cette condition n'est pas remplie, en particulier dans le cas d'installations fixes, le
remplissage complet de l'ensemble de mesurage jusqu'au point de transfert doit pouvoir être
assuré manuellement et contrôlable pendant le mesurage et durant les arrêts.
Afin d'assurer la purge totale d'air et de gaz de l'ensemble de mesurage, des dispositifs de purge,
si possible munis de petits viseurs, doivent être disposés aux endroits appropriés.

1.8.2. En règle générale, les canalisations disposées entre le compteur et le point de transfert ne
doivent pas introduire, par l'effet de variations de température, d'erreurs supplémentaires
supérieures à 1% de la livraison minimale.
Le point 2 précisera, dans certains cas particuliers, les conditions techniques qui permettent de
réaliser cette prescription.

1.8.3. Un dispositif de maintien de pression doit être, si nécessaire, placé en aval du compteur
pour assurer, dans les dispositifs de dégazage et le compteur, une pression toujours supérieure à
la pression atmosphérique et à la pression de vapeur saturante du liquide.

1.8.4. Les ensembles de mesurage dans lesquels le liquide risque de circuler dans le sens opposé
à l'écoulement normal lorsque la pompe est à l'arrêt doivent être munis d'un dispositif antiretour
muni, si nécessaire, d'un limiteur de pression.

1.8.5. Dans les ensembles de mesurage fonctionnant flexible vide, la tuyauterie en aval du
compteur et, si nécessaire, la tuyauterie en amont du compteur doivent comporter un point haut
pour que toutes les parties de l'ensemble de mesurage restent constamment remplies. La vidange
du flexible de distribution prévue au point 1.4.2.1. est assurée par une soupape de mise à
l'atmosphère. Dans certains cas, cette soupape peut être remplacée par des dispositifs spéciaux
tels que, par exemple, une pompe auxiliaire ou un injecteur de gaz comprimé. Dans les
ensembles de mesurage prévus pour des livraisons minimales inférieures à 10 m³, ces dispositifs
doivent fonctionner automatiquement.

1.8.6. Dans les ensembles de mesurage fonctionnant flexible plein, l'extrémité libre du flexible
doit comporter un dispositif empêchant la vidange du flexible pendant les périodes d'arrêt.
Cette prescription ne peut pas être appliquée aux gaz liquéfiés.
Lorsqu'un organe de fermeture est placé en aval de ce dispositif, l'espace intermédiaire doit
avoir un volume aussi faible que possible et en tout cas inférieur à l'erreur maximale tolérée
pour la livraison minimale de l'ensemble de mesurage.
Pour les ensembles destinés au mesurage de liquides visqueux, l'embout du robinet de
distribution doit être de façon à ne pouvoir retenir une quantité de liquide supérieure à 0,4 fois
l'erreur maximale tolérée pour la livraison minimale de l'ensemble de mesurage.

1.8.7. Si le flexible se compose de plusieurs éléments, ceux-ci doivent être assemblés soit au
moyen d'un raccordement spécial qui maintient le flexible plein, soit par un système de
raccordement scellé ou réalisé de telle manière que les éléments ne puissent pratiquement pas
être séparés sans un outil spécial.

1.9. Variation du volume interne des flexibles pleins


Pour les flexibles pleins montés sur un ensemble de mesurage avec enrouleur, l'accroissement
de volume interne, résultant du passage de la position du flexible enroulé non soumis à pression
à la position du flexible déroulé soumis à la pression de la pompe sans écoulement, ne doit pas
dépasser le double de l'erreur maximale tolérée pour la livraison minimale.
Si l'ensemble de mesurage ne comporte pas d'enrouleur, l'accroissement de volume interne ne
doit pas dépasser l'erreur maximale tolérée pour la livraison minimale.
22

1.10. Bifurcations
1.10.1. Dans les ensembles de mesurage destinés à la distribution, les bifurcations en aval du
compteur ne sont autorisées que si elles sont aménagées de façon à ne permettre la distribution
de liquide que par un seul point de distribution à la fois. Dans les ensembles de mesurage
destinés à la réception de liquide les bifurcations en amont du compteur ne sont autorisées que
si elles sont aménagées de façon à ne permettre l'admission de liquide que par une seule
canalisation à la fois.
Des dérogations ne peuvent être accordées que pour les ensembles distributeurs installés de
manière à ne pouvoir servir plusieurs usagers à la fois et pour les ensembles de réception ne
pouvant fonctionner pour plusieurs fournisseurs à la fois.

1.10.2. Dans les ensembles de mesurage fonctionnant facultativement flexible vide ou flexible
plein et dotés de tuyaux flexibles, un clapet antiretour doit être, si nécessaire, incorporé dans la
tuyauterie fixe conduisant au flexible plein immédiatement en aval de l'organe de sélection. En
outre, l'organe de sélection ne doit permettre en aucune position un raccordement du flexible
distributeur fonctionnant flexible vide avec la tuyauterie aboutissant au flexible plein.

1.11. Dérivations
Les raccordements éventuellement prévus pour des dérivations évitant le compteur doivent être
fermés au moyen de brides d'obturation. Toutefois, si les besoins de l'exploitation rendaient
nécessaires une telle dérivation, elle devra être fermée soit à l'aide d'un disque obturateur, soit au
moyen d'un dispositif de fermeture double avec robinet de contrôle intercalé.
La fermeture doit pouvoir être garantie au moyen d'un scellement.

1.12. Vannes, clapets, organes de régulation


1.12.1. Si les conditions d'alimentation risquent de surcharger le compteur, un dispositif de
limitation de débit doit être prévu. Ce dispositif doit être placé en aval du compteur s'il
provoque une perte de charge. Il doit pouvoir être scellé.

1.12.2. Les diverses positions des organes de commande des robinets à plusieurs voies doivent
être aisément visibles et assurées par des crans d'arrêt, des butées ou tous autres dispositifs de
sûreté.
Des dérogations à cette prescription sont admises lorsque les positions voisines de l'organe de
commande forment un angle au moins égal à 90 degrés.

1.12.3. Les clapets de retenue et les organes de fermeture ne servant pas à la délimitation de la
quantité mesurée doivent si nécessaire, porter des soupapes de décharge afin d'éliminer les
pressions anormalement élevées qui peuvent se produire dans l'ensemble de mesurage.

1.13. Disposition des ensembles de mesurage


Les ensembles de mesurage doivent être installés de telle manière que le dispositif indicateur
soit parfaitement visible dans les conditions normales d'emploi. Le dispositif indicateur et, s'il
existe, l'indicateur de gaz doivent, dans la mesure du possible, pouvoir être observés du même
endroit. Les dispositifs de scellement doivent être aisément accessibles, les plaques fixées de
manière inamovible et les inscriptions réglementaires très lisibles et indélébiles.

1.14. Dispositifs permettant le contrôle sur place


L'installation doit permettre la vérification telle que prévue au point 3.2. Si nécessaire, il sera
prévu une tuyauterie pour ramener le liquide mesuré dans un réservoir de stockage.
L'installation doit comporter, le cas échéant, des prises de température et de pression,
notamment lorsque l'utilisation de l'ensemble de mesurage ou sa vérification nécessitent la
connaissance de ces facteurs.
23

1.15. Caractéristiques d'un ensemble de mesurage


Les caractéristiques d'un ensemble de mesurage sont les suivantes:
- débit maximal et débit minimal;
- pression maximale de fonctionnement;
- si nécessaire, pression minimale de fonctionnement;
- le ou les liquides à mesurer et les limites de viscosité, cinématique ou dynamique, lorsque la
seule indication de la nature des liquides n'est pas suffisante pour caractériser leur viscosité;
- livraison minimale;
- l'intervalle de température dans le cas où le liquide peut être mesuré à une température
inférieure à - 10 °C ou supérieure à + 50 °C .

1.16. Inscriptions
Chaque ensemble de mesurage, élément ou sous-ensemble ayant fait l'objet d'une approbation
de modèle doit porter, groupées de manière lisible et indélébile, soit sur le cadran du dispositif
indicateur, soit sur une plaque signalétique spéciale, les mentions suivantes:
a) le signe d'approbation de modèle;
b) la marque d'identification du constructeur ou sa raison sociale;
c) éventuellement, la dénomination choisie par le constructeur;
d) le numéro de série et l'année de fabrication;
e) les caractéristiques de l'ensemble de mesurage telles que définies au point 1.15;
f) toute indication supplémentaire précisée dans le certificat d'approbation de modèle.
Si plusieurs compteurs fonctionnent dans un seul ensemble en utilisant des éléments communs,
les indications prescrites pour chaque partie de l'ensemble peuvent être réunies sur une seule
plaque.
Les indications portées sur le cadran du dispositif indicateur du compteur faisant partie de
l'ensemble de mesurage ne doivent pas être en contradiction avec celles figurant sur la plaque
signalétique de l'ensemble de mesurage.
Lorsqu'un ensemble de mesurage peut être transporté sans démontage, les inscriptions prévues
pour chaque élément peuvent également être réunies sur une seule plaque.

1.17. Scellés
Les scellés sont de préférence réalisés au moyen de plombs frappés. Toutefois, certains
scellements effectués à l'aide d'une pince sont autorisés sur les instruments fragiles ou lorsque
ces scellements sont suffisamment protégés contre tout risque de rupture accidentelle.
Dans tous les cas, les scellements doivent être aisément accessibles.
Il y a lieu de prévoir des dispositifs de scellements sur toutes les parties des ensembles de
mesurage qui ne peuvent pas être protégées d'une autre manière contre des manœuvres
susceptibles d'influencer la précision de mesurage. Toutefois, les dispositifs de scellements
pourront ne pas être prévus sur les raccordements réalisés de telle sorte que leur démontage ne
puisse s'effectuer qu'à l'aide d'un outil.
Les dispositifs de scellements doivent être réalisés de manière à permettre d'apposer la marque
de vérification primitive partielle.

La plaque de poinçonnage prévue à l'article 33 de l'A.R. du 20.12.1972 doit pouvoir être scellée
sur un support de l'ensemble de mesurage. Elle peut être combinée avec la plaque signalétique
de l'ensemble de mesurage visée au point 1.16.
Dans le cas d'un ensemble de mesurage utilisé pour des liquides alimentaires, les scellés ne
doivent pas être appliqués afin de permettre les démontages nécessaires au nettoyage.

2. Dispositions particulières à différents types d'ensembles de mesurage


24

2.1. Ensembles de mesurage routiers

2.1.0. Des dispositions complémentaires seront ajoutées ultérieurement sur les ensembles de
mesurage comportant:
- des compteurs mélangeurs de carburant;
- des compteurs mélangeurs de carburant et lubrifiant;
- des indicateurs et des dispositifs complémentaires électriques ou électroniques;
- des dispositifs libre-service;
- des ensembles de mesurage destinés au ravitaillement en gaz liquéfié.

2.1.1. Les ensembles de mesurage routiers sont des ensembles de mesurage destinés au
ravitaillement en carburant liquide des véhicules autorisés pour la circulation routière.
Les ensembles de mesurage pour le ravitaillement en carburants liquides des bateaux de
plaisance et des petits avions sont mis sur le même pied que les ensembles de mesurage routiers.
Ils peuvent comporter leur propre dispositif d'alimentation ou être prévus pour être installés
dans un système central d'alimentation.
Pour ces ensembles, le rapport entre le débit maximal et le débit minimal doit être au moins égal
à 10.

2.1.2. Lorsque l'ensemble de mesurage comporte son propre dispositif d'alimentation, un


séparateur de gaz doit, si possible, être placé immédiatement avant l'entrée du compteur.
Ce séparateur de gaz doit répondre soit aux prescriptions du point 1.6.2.1.4., soit à celles du
point 1.6.2.1.5. (Si le séparateur est conforme au point 1.6.2.1.5., l'expérience montre que la
prescription est généralement remplie si le volume utile du séparateur est au moins égal 5% du
volume débité en une minute au débit maximal indiqué sur la plaque du compteur).
Dans ce dernier cas, le dispositif de purge, prévu au point 1.7.5. sur l'indicateur de gaz n'est pas
autorisé.

2.1.3. Lorsque l'ensemble de mesurage est prévu pour être installé dans un système central
d'alimentation ou pour être alimenté à distance, il convient d'appliquer les règles générales du
point 1.6.

2.1.4. Les ensembles de mesurage routiers doivent être équipés d'un dispositif permettant la
remise à zéro de l'indicateur de volume conforme aux points 1.1., 1.2, 1.3 et 1.5 de la section II
ainsi que d'un totalisateur de volume.
Si ces ensembles comportent en outre un indicateur de prix, celui-ci doit être muni d'un
dispositif de remise à zéro.
Les dispositifs de remise à zéro de l'indicateur de prix et de l'indicateur de volume doivent être
réalisés de telle sorte que la remise à zéro de l'un quelconque des deux indicateurs entraîne
automatiquement la remise à zéro de l'autre.

2.1.5. Lorsque l'ensemble de mesurage routier comporte son propre système d'alimentation
commandé par un moteur électrique, un dispositif doit, après l'arrêt du moteur, empêcher toute
nouvelle livraison si la remise à zéro n'a pas été préalablement effectuée.
En aucun cas, une remise à zéro ne doit être possible pendant une livraison.

2.1.6. Le dispositif antiretour prévu au point 1.8.4. est obligatoire Il doit être placé entre le
dispositif de dégazage et le compteur. Toutefois, il peut être placé immédiatement après le
compteur si le dispositif de dégazage est placé au-dessus du niveau du compteur. Dans ce cas, il
peut être combiné avec le dispositif prévu au point 1.8.3. Lorsque le dispositif antiretour est
placé entre le dispositif de dégazage et le compteur, la perte de charge qu'il provoque doit être
suffisamment faible pour pouvoir être considérée comme négligeable.
25

2.1.7. Lorsque les ensembles fonctionnent flexible plein, les flexibles doivent être équipés d'un
dispositif à fermeture manuelle répondant aux prescriptions du point 1.8.6. Un dispositif à
fermeture automatique peut en outre être prévu.
Sur les ensembles de mesurage fonctionnant flexible plein, uniquement alimentés à l'aide d'une
pompe à main, seul est exigé le dispositif prévu au point 1.8.6.

2.1.8. Les ensembles de mesurage ayant un débit maximal égal ou inférieur à 60 l/min doivent
avoir une livraison minimale au plus égale à 5 l.

2.1.9. Lorsque le compteur est équipé d'un imprimeur de ticket, le mécanisme d'impression du
ticket doit être associé au dispositif de remise à zéro de l'indicateur. Ce mécanisme doit
permettre, après l'impression, d'exercer le contrôle du ticket par comparaison avec l'indication
affichée.

2.1.10. En conformité avec le point 3.2, la vérification primitive des ensembles de mesurage
routiers est effectuée en une ou deux phases selon que ces ensembles comportent ou ne
comportent pas leur propre système d'alimentation.

2.2. Ensembles de mesurage montés sur les camions-citernes destinés au transport routier et
à la livraison des liquides peu visqueux (viscosité < = 20 mPa.s) et stockés à la pression
atmosphérique, à l'exception des liquides alimentaires

2.2.1. Les dispositions du point 2.2 sont applicables aux ensembles de mesurage montés sur les
camions-citernes ou sur les citernes de transport amovibles.
Les ensembles de mesurage peuvent être montés sur des citernes comportant un ou plusieurs
compartiments chacun de ces compartiments devant être muni, d'une fermeture individuelle
(manuelle ou automatique).

2.2.2. Chaque ensemble de mesurage doit être affecté à un produit déterminé ou à une classe de
produits pour lesquels le compteur a reçu l'approbation de modèle.
Les tuyauteries doivent être organisées de manière à éviter facilement les mélanges de produits
dans l'ensemble de mesurage.

2.2.3. Lorsque les citernes sont fixées sur des remorques ou des semi-remorques, les ensembles
de mesurage peuvent être installés soit sur le tracteur, soit sur la remorque ou semi-remorque.

2.2.4. Un ensemble de mesurage monté sur camion-citerne peut être du type à flexible vide ou
du type à flexible plein; il peut aussi comporter soit un flexible vide et un flexible plein, soit
deux flexibles pleins de dimensions différentes organisés pour fonctionner alternativement.
Le changement de voie de livraison doit être impossible pendant une opération de mesurage.

2.2.5. Lorsque le compteur est équipé d'un imprimeur de tickets, le mécanisme d'impression du
ticket doit être associé au dispositif de remise à zéro de l'indicateur de volume.

2.2.6. Un ensemble de mesurage monté sur camion-citerne peut être organisé pour fonctionner
soit uniquement par pompe, soit uniquement par gravité, soit facultativement par gravité ou par
pompe, soit par pression de gaz.

2.2.6.1. Les ensembles de mesurage alimentés uniquement par pompe peuvent fonctionner
flexible vide ou flexible plein.
26

2.2.6.1.1. Si la condition visée au point 1.6.2.4. risque de ne pas être remplie, le compteur doit
être précédé d'un dispositif de dégazage tel que:
a) séparateur de gaz approprié; le séparateur de gaz doit répondre soit aux prescriptions du
point 1.6.2.1.4. soit à celles du point 1.6.2.1.5. (Si le séparateur est conforme au point
1.6.2.1.5., l'expérience montre que la prescription est généralement remplie si le volume utile
du séparateur de gaz est au moins égal à 5% du volume débité en une minute au débit
maximal de l'ensemble de mesurage).
b) purgeur de gaz;
c) purgeur de gaz spécial.
Lorsque, dans l'ensemble de mesurage, la pression à la sortie du compteur peut être inférieure à
la pression atmosphérique, tout en restant supérieure à la pression de vapeur saturante du
produit mesuré, ces dispositifs doivent être associés à un système automatique de ralentissement
et d'arrêt de l'écoulement pour éviter tout passage d'air dans le compteur.
Lorsque la pression à la sortie du compteur ne risque pas d'être inférieure à la pression
atmosphérique (ce qui est notamment le cas des ensembles fonctionnant uniquement flexible
plein), l'utilisation de dispositifs automatiques de ralentissement et d'arrêt de l'écoulement n'est
pas exigée.

2.2.6.1.2. Le purgeur de gaz spécial avec dispositif automatique d'arrêt doit être muni d'un
viseur conforme au point 1.1.8.

2.2.6.1.3. Les compartiments des camions-citernes doivent être munis d'un dispositif
antitourbillon sauf lorsque l'ensemble de mesurage comporte un séparateur de gaz conforme au
point 1.6.2.1.4.

2.2.6.2. Les ensembles de mesurage fonctionnant uniquement par gravité doivent satisfaire aux
conditions suivantes:

2.2.6.2.1. Les montages doivent être réalisés de telle sorte que la totalité du ou des
compartiments puisse être mesurée à un débit supérieur ou égal au débit minimal de l'ensemble
de mesurage;

2.2.6.2.2. s'il existe des liaisons avec la phase gazeuse de la citerne, des dispositifs appropriés
doivent interdire le passage de gaz dans le compteur;

*** tel que modifié par AR 1983 10 20 - MB 1983 12 09 ***


2.2.6.2.3. Les compartiments de la citerne doivent être équipés d'un dispositif antitourbillon,
sauf si l'ensemble de mesurage comporte un séparateur de gaz conforme au point 1.6.2.1.4.

2.2.6.2.4. Les points 1.6.3.1, 1.6.3.2. et 1.6.3.4 sont applicables. Une pompe de reprise en aval
du point de transfert peut être autorisée si les conditions ci-dessus demeurent remplies. Cette
pompe ne doit pas permettre des dépressions dans le compteur;

2.2.6.2.5. Sur certains ensembles de mesurage, notamment ceux qui sont munis d'un purgeur de
gaz spécial avec dispositif automatique d'arrêt, et sur ceux qui comportent, immédiatement en
aval du point de transfert, une communication permanente avec l'atmosphère, il n'est pas
nécessaire d'installer un indicateur de gaz.
Par contre, sur les ensembles de mesurage qui comportent, immédiatement en aval du point de
transfert, une mise à l'atmosphère manuelle, l'indicateur de gaz est obligatoire sauf dans les
ensembles où la pression ne peut pas être inférieure à la pression atmosphérique.
27

2.2.6.3. Les ensembles de mesurage qui peuvent fonctionner facultativement par gravité ou par
pompe doivent satisfaire aux conditions des points 2.2.6.1. et 2.2.6.2.

2.2.6.4. Les ensembles de mesurage alimentés par l'effet de la pression d'un gaz peuvent
fonctionner flexible vide ou flexible plein. La canalisation qui relie le dispositif destiné à
interdire l'entrée de gaz dans le compteur prévu au point 1.6.3.3 et le compteur ne doit
comporter aucun étranglement ou organe susceptible de créer une perte de charge génératrice de
formation gazeuse par dégagement du gaz dissous dans le liquide.
Ces ensembles doivent comporter un manomètre indiquant la pression dans la citerne. Le cadran
de ce manomètre doit indiquer la zone des pressions admissibles.

2.3. Ensembles de mesurage de réception pour le déchargement des navires-citernes,


wagons-citernes et camions-citernes

2.3.1. Les ensembles de mesurage conçus pour mesurer les volumes de liquide au cours du
déchargement des navires-citernes, wagons-citernes et camions-citernes doivent comporter un
réservoir intermédiaire dans lequel le niveau du liquide détermine le point de transfert.
Ce réservoir intermédiaire peut être aménagé pour assurer la fonction de dégazage.

2.3.1.1. Pour les camions-citernes et les wagons-citernes, le réservoir intermédiaire doit assurer
automatiquement un niveau constant visible ou repérable au début et à la fin de l'opération de
mesurage. Les variations admissibles du niveau constant doivent correspondre à un volume au
plus égal à l'erreur maximale tolérée sur la réception minimale.

2.3.1.2. Pour les navires-citernes, il n'est pas nécessaire de prévoir l'établissement automatique
d'un niveau constant. Dans ce cas, les variations du contenu doivent être mesurables.
Si le déchargement du navire-citerne est effectué à l'aide de pompes situées au fond de ce
navire, on peut n'utiliser le réservoir intermédiaire qu'au début et à la fin de l'opération de
réception.

2.3.1.3. Dans les deux cas visés aux points 2.3.1.1 et 2.3.1.2, la section du réservoir
intermédiaire doit être telle qu'une quantité égale à l'erreur maximale tolérée sur la réception
minimale corresponde à une différence de niveau d'au moins 2 mm.

2.4. Ensembles fixes ou montés sur camions-citernes pour le mesurage de gaz liquéfiés sous
pression (à l'exception des liquides cryogéniques)

2.4.1. La liaison des ensembles de mesurage avec leurs réservoirs d'alimentation doit être
réalisée de manière permanente avec des canalisations rigides. Un clapet antiretour doit être
placé entre les réservoirs d'alimentation et le compteur.

2.4.2. Un dispositif de maintien de pression, placé en aval du compteur, doit assurer pendant le
mesurage l'état liquide du produit dans le compteur. La pression nécessaire peut être maintenue
soit à une valeur fixe, soit à une valeur ajustée aux conditions du mesurage.

2.4.2.1. Lorsque la pression est maintenue à une valeur fixe, celle-ci doit être au moins égale à
la pression de vapeur du produit pour une température supérieure de 15 °C à la plus haute
température possible en service. Le réglage du dispositif de maintien de pression doit pouvoir
être scellé.
28

2.4.2.2. Lorsque la pression est ajustée aux conditions de mesurage, cette pression doit excéder
d'au moins 100 kPa (1 bar) la pression de vapeur du liquide pendant le mesurage. Cette fonction
doit être automatique.

2.4.2.3. Pour les ensembles de mesurage fixes à usage industriel, le service de métrologie peut
autoriser des dispositifs de maintien de pression à ajustage manuel. Dans ce cas, la pression à la
sortie du compteur doit être au moins égale à la pression de vapeur du produit pour une
température supérieure de 15 °C à la température du liquide pendant le mesurage. Il est alors
nécessaire de placer sur l'ensemble de mesurage un diagramme indiquant la pression de vapeur
du produit mesuré en fonction de sa température. S'il est prévu que ces ensembles de mesurage
puissent fonctionner sans contrôle pendant de longues périodes, la température et la pression
doivent être inscrites en permanence par des appareils enregistreurs.

2.4.3. Le compteur doit être précédé d'un dispositif de dégazage constitué soit d'un séparateur de
gaz, soit d'un bac condenseur.

2.4.3.1. Le séparateur de gaz doit satisfaire aux prescriptions générales prévues au point 1 soit
pour le gaz liquéfié lui-même, soit pour un liquide de viscosité supérieure.
Toutefois, en raison des difficultés de contrôle, il est admis qu'un séparateur de gaz peut être
approuvé lorsque son volume utile est au moins égal à 1,5% du volume débité en une minute au
débit maximal, dans les cas où la canalisation qui relie le compteur au réservoir d'alimentation à
une longueur au plus égale à 25 m. Lorsque la longueur de cette canalisation excède 25 m, le
volume utile du séparateur de gaz doit être au moins égal à 3% du volume débité en une minute
au débit maximal.
Il n'est pas nécessaire de monter un indicateur de gaz ni un viseur de contrôle dans les
ensembles de mesurage de gaz liquéfiés.
La conduite d'évacuation des gaz peut être reliée à l'espace qui contient la phase gazeuse du
réservoir d'alimentation ou à un dispositif autonome de maintien de pression réglé à une
pression inférieure de 50 à 100 kPa (0,5 à 1 bar) à la pression de sortie du compteur. Cette
conduite peut comporter une vanne de fermeture qui ne doit cependant pas pouvoir être fermée
pendant le mesurage.

2.4.3.2. Le bac condenseur doit avoir un volume qui dépend du volume des conduites comprises
entre la vanne du réservoir d'alimentation et la vanne de maintien de pression placée en aval du
compteur. Ce volume est au moins égal à deux fois la diminution de volume du liquide
susceptible de se produire pour un abaissement de température conventionnellement fixé à
10 °C pour les conduites aériennes et à 2 °C pour les conduites enterrées ou calorifugées. Pour
l'évaluation de ce volume, au lieu de la valeur exacte du coefficient de dilatation thermique, on
utilise les valeurs de 3.10-3 par degré Celsius pour le propane et le propylène et de 2.10-3 par
degré Celsius pour le butane et le butadiène. Pour les autres produits à pression de vapeur
élevée, les valeurs du coefficient à adopter sont fixées par le service de métrologie.
Le bac condenseur doit être muni d'une purge manuelle.
Dans un ensemble de mesurage, il doit être installé au point haut de la canalisation.
Le volume résultant du calcul précédent peut être réparti en plusieurs bacs condenseurs situés à
des points hauts de la canalisation.

2.4.4. Un puits thermométrique doit être prévu à proximité immédiate du compteur. Le


thermomètre utilisé doit avoir un échelon au plus égal à 0,5 °C et être vérifié.
Un manomètre doit être installé entre le compteur et la vanne de maintien de pression.
Sur les ensembles de mesurage montés sur camion, il suffit de prévoir une prise manométrique.
29

2.4.5. Lorsque le mesurage est effectué à partir d'un ensemble monté sur camion-citerne, la
liaison entre les phases gazeuses du réservoir d'alimentation et du réservoir de réception est
interdite.

2.4.6. Il est autorisé d'incorporer dans l'ensemble de mesurage des soupapes de sécurité visant à
prévenir les pressions anormalement élevées. Si elles sont placées en aval du compteur, elles
doivent déboucher à l'air libre ou être raccordées au réservoir de réception.
En aucun cas, les soupapes de sécurité placées en amont du compteur ne doivent être raccordées
aux soupapes placées en aval par une tuyauterie en bipasse sur le compteur.

2.4.7. Lorsque les conditions d'exploitation nécessitent l'emploi de flexibles démontables, ces
flexibles doivent demeurer pleins si leur volume est supérieur à l'erreur maximale tolérée sur la
livraison minimale.
Les flexibles pleins démontables doivent être munis de raccords spéciaux pour flexibles pleins
dits coupleurs. Des dispositifs de purge manuelle doivent, si nécessaire, être prévus aux
extrémités de ces flexibles.

2.4.8. Le robinet de contrôle du dispositif de fermeture double prévu au point 1.11 pour une
éventuelle canalisation en bipasse sur le compteur peut être fermé pour des raisons de sécurité.
Dans ce cas, un manomètre placé entre les deux organes de fermeture ou tout autre système
équivalent doit permettre de contrôler l'étanchéité.

2.5. Ensembles de mesurage pour le lait

2.5.1. Les prescriptions du point 2.5 s'appliquent aux ensembles de mesurage transportables
utilisés pour la réception du lait par camions-citernes de ramassage, aux ensembles de mesurage
fixes utilisés pour la réception et aux ensembles de mesurage fixes ou transportables utilisés
pour la livraison du lait.

2.5.2. Dans les installations de réception, le point de transfert est matérialisé par un niveau
constant dans un réservoir situé en amont du compteur. Ce niveau constant doit être repérable
avant et après chaque opération de mesurage. Il doit s'établir de manière automatique.

2.5.2.1. Lorsque le compteur est alimenté à l'aide d'une pompe, le réservoir à niveau constant
peut être placé soit avant la pompe, soit entre la pompe et le compteur.

2.5.2.1.1. Dans le premier cas, ce réservoir peut lui-même être alimenté par gravité, par
déversement de bidons, à l'aide d'une pompe auxiliaire ou à l'aide d'un système déprimogène.
Si le lait est introduit dans le réservoir à l'aide d'une pompe ou par l'action d'un système
déprimogène, un dispositif de dégazage est nécessaire; ce dispositif peut être combiné avec le
réservoir à niveau constant.

2.5.2.1.2. Dans le second cas, le réservoir à niveau constant doit assurer la fonction de dégazage.

2.5.2.2. Par dérogation au point 1.8.3, le compteur peut être alimenté par l'action d'un système
déprimogène. Dans ce cas, la pression à l'intérieur de la tuyauterie qui relie le réservoir à niveau
constant au compteur étant inférieure à la pression atmosphérique, l'étanchéité des
raccordements de cette liaison doit être particulièrement bien assurée. Cette étanchéité doit
pouvoir être contrôlée.

2.5.2.3. Dans tous les cas de réception, les tuyauteries situées en amont du niveau constant
doivent se vider automatiquement et totalement dans les conditions usuelles d'emploi.
30

2.5.2.4. Le contrôle du niveau constant est effectué au moyen d'un viseur ou d'un indicateur de
niveau. Le niveau est considéré comme constant lorsqu'il s'établit dans une zone délimitée par
deux traits correspondant à une différence de volume au plus égale à deux fois l'erreur maximale
tolérée sur la livraison minimale.
La distance entre les deux traits doit être d'au moins 15 mm.

2.5.2.5. Si, pour satisfaire à la condition du point 2.5.2.4, des dispositifs de ralentissement sont
incorporés dans l'ensemble de mesurage, le débit dans la période de ralentissement doit
demeurer au moins égal au débit minimal du compteur.

2.5.2.6. Dans les installations de réception, si le liquide mesuré est conduit à un niveau inférieur
à celui du compteur, un dispositif doit assurer automatiquement à la sortie du compteur une
pression supérieure à la pression atmosphérique.

2.5.3. Les ensembles de mesurage utilisés pour la livraison du lait doivent répondre aux
prescriptions du point 1.

2.5.4. Par dérogation aux dispositions générales du point 1 relatives à l'élimination de l'air ou
des gaz, les dispositifs de dégazage doivent satisfaire aux prescriptions du point 1.6.1.
uniquement dans les conditions d'exploitation, c'est-à-dire avec entrée d'air au début et à la fin
de chaque opération de mesurage.
Pour les installations de réception l'utilisateur doit avoir la possibilité de s'assurer de la bonne
étanchéité des raccords de manière qu'aucune entrée d'air ne se produise en amont du compteur
pendant le mesurage. Pour les installations de livraison, le montage doit être réalisé de manière
que la pression de liquide soit toujours positive au niveau des raccordements depuis le bac
d'alimentation.

2.6. Ensembles de mesurage à compteur à turbine

2.6.1. Les dispositions du point 2.6. sont d'application aux ensembles de mesurage à compteur
turbine.

2.6.2. Le rapport entre le débit maximal et le débit minimal doit être au moins égal à 10 lorsque
la viscosité des liquides mesurés est inférieure ou égale à 10 mPa.s à la température de
mesurage.
Ce rapport peut être inférieur à dix lorsque la viscosité des liquides mesurés est supérieure à
10 mPa.s et sous réserve que les conditions d'utilisation justifient cette dérogation.

2.6.3. Les ensembles de mesurage doivent être installés de telle sorte qu'il ne se produise ni
entrée d'air ni dégagement de gaz dans le liquide à mesurer.
Si cette condition peut, même momentanément, ne pas être réalisée, le mesureur doit être
précédé, selon les cas, par un séparateur de gaz, un purgeur de gaz, un purgeur de gaz spécial ou
tout autre dispositif approprié d'élimination d'air et des gaz.

L'erreur supplémentaire résultant de la présence d'air ou de gaz ne doit pas excéder 0,5% de la
quantité mesurée sans qu'il soit nécessaire qu'elle soit inférieure à 1% de la livraison minimale.

2.6.4. Dispositifs de tranquillisation avant mesureur


Les dispositifs de tranquillisation sont destinés à annuler une éventuelle rotation du liquide à
l'entrée du mesureur. Ce sont soit des canalisations droites, soit des tranquilliseurs, soit des
ensembles constitués par une canalisation droite et un tranquilliseur. Ils doivent être placés
31

immédiatement en amont du mesureur et leur diamètre doit être égal à celui de l'orifice d'entrée
du mesureur. Les longueurs des canalisations droites ainsi que les caractéristiques des
tranquilliseurs sont fixées dans l'approbation de modèle.

2.6.5. Canalisation droite après mesureur


Dans les ensembles de mesurage, chaque mesureur est obligatoirement suivi d'une canalisation
droite de même diamètre que l'orifice de sortie du mesureur et d'une longueur au moins égale à
cinq fois ce diamètre.

2.6.6. Les éléments électriques et électroniques des ensembles de mesurage des compteurs à
turbine doivent être isolés efficacement des influences électriques et électromagnétiques
extérieures.

2.6.7. Prescriptions particulières relatives aux ensembles de mesurage avec compteur à turbine.
Sauf dérogation accordée à titre particulier, la pression absolue à l'entrée et à la sortie du
mesureur ne doit jamais être inférieure à la pression atmosphérique et à la tension de vapeur du
liquide mesuré.
Les ensembles de mesurage doivent comporter des dispositifs de sécurité interdisant la vidange
même partielle du mesureur et le retour en arrière du liquide mesuré.
L'état de remplissage des ensembles de mesurage, en aval du mesureur s'il s'agit d'ensembles de
livraison, en amont du mesureur s'il s'agit d'ensembles de réception, doit être le même avant et
après chaque opération de mesurage.
Sauf dérogation prévue dans l'approbation de modèle, le volume compris entre le mesureur et le
point de transfert du liquide doit être aussi faible que possible et ne jamais excéder la livraison
minimale de l'ensemble de mesurage. Les ensembles de mesurage doivent être réalisés de telle
manière que leur vérification primitive et périodique puisse être facilement effectuée.

2.7. Ensembles de mesurage installés sur des canalisations fixes

2.7.1. Les ensembles de mesurage visés sont ceux qui sont installés soit sur une tuyauterie
reliant deux réservoirs fixes, soit sur une tuyauterie d'entrée ou de sortie d'un entrepôt ou d'un
oléoduc.

2.7.2. Si plusieurs pompes sont montées en série dans une station de pompage, un dispositif de
verrouillage automatique doit être prévu pour que l'ordre de mise en marche des pompes soit
respecté. Si nécessaire, ce dispositif doit pouvoir être scellé.

2.7.3. Un dispositif approprié doit empêcher la circulation du liquide dans le sens contraire à
l'écoulement normal.

2.7.4. Si des soupapes de sécurité sont montées sur la canalisation en amont et en aval du
compteur, les conduits de détente des soupapes placées en amont du compteur ne doivent pas
aboutir au même réservoir que ceux des soupapes placées en aval du compteur.

2.7.5. Les compteurs installés sur des oléoducs à l'effet de mesurer successivement des liquides
de natures différentes doivent être, si possible, munis de dispositifs correcteurs automatiques
garantissant que les prescriptions du point 6.2. de la section I du présent règlement sont
satisfaites. Ces dispositifs correcteurs font l'objet d'une approbation de modèle.
Toutefois si les résultats de mesurage sont utilisés exclusivement pour des opérations
commerciales ou pour des opérations d'ordre fiscal intéressant un nombre limité de personnes
ou d'organismes désignés par des contrats, les exploitants d'oléoducs peuvent être autorisés à
mesurer successivement des liquides de natures différentes à l'aide d'un même compteur, même
32

si les variations de l'erreur dues aux variations de caractéristiques des liquides sont telles que les
prescriptions du point 6.2. de la section I du présent règlement ne peuvent pas être satisfaites.
Dans ce cas, l'utilisateur est tenu de corriger les résultats de mesurage par l'application de
coefficients de correction établis pour différentes zones de viscosité à l'intérieur desquelles les
dispositions précitées doivent être respectées.

3. Approbation de modèle et vérification primitive

3.1. Approbation de modèle

3.1.1 Les ensembles suivants font l'objet d'une approbation de modèle


1. Ensembles de mesurage routiers, visés au point 2.1. Lorsque ces ensembles sont prévus pour
être installés dans un système central d'alimentation, le certificat d'approbation du modèle est
complété par un ou plusieurs plans types précisant les conditions de montage au lieu
d'utilisation;
2. Ensembles de mesurage montés sur les camions-citernes destinés au transport routier et à la
livraison des liquides peu visqueux (viscosité < = 20 mPa.s) stockés à la pression
atmosphérique (à l'exception des liquides alimentaires), visés au point 2.2;
3. Ensembles de mesurage de réception pour le déchargement des navires-citernes, wagons-
citernes et camions-citernes, visés au point 2.3;
4. Ensembles de mesurage de gaz liquéfiés sous pression fixes ou montés sur camions-citernes,
visés au point 2.4;
5. Ensembles de mesurage utilisés pour la réception du lait, visés au point 2.5;
6. Ensembles de mesurage à compteur à turbine, visés au point 2.6;
7. Ensembles de mesurage installés sur des canalisations fixes, visés au point 2.7;
8. Tous les ensembles de mesurage de liquides autres que l'eau non repris aux points 1 à 7 ci-
dessus.

3.1.2. Essais

3.1.2.1. Dans l'exécution des essais, les étalons de travail et leur mise en œuvre doivent être
déterminés de manière que l'imprécision de mesurage de la méthode d'étalonnage n'excède pas
le cinquième de l'erreur maximale tolérée pour l'ensemble de mesurage contrôlé.

3.1.2.2. Essai de compteur


Il convient de déterminer en premier lieu la courbe des erreurs en fonction du débit, en utilisant
un nombre suffisamment grand de points de mesure entre le débit minimal et le débit maximal.
Il convient de vérifier surtout la largeur de la plage des erreurs du compteur dans cette zone, la
position de la courbe d'erreur par rapport à la ligne zéro présentant une importance moindre.
Il peut également être nécessaire de faire des essais en dehors des limites de débit admissibles.
Des essais doivent être effectués, dans la mesure du possible, aux conditions limites de
fonctionnement, c'est-à-dire pour les limites de la température prévue et de la viscosité et pour la
livraison minimale.
Sauf dans le cas des essais sur la livraison minimale, le volume d'essai doit être choisi assez
grand pour que la valeur de l'échelon du dispositif indicateur ne soit jamais supérieure à un tiers
de l'erreur maximale tolérée.
Lorsqu'une approbation de modèle a déjà été accordée pour le compteur et les dispositifs
complémentaires éventuels, il convient de vérifier si les caractéristiques du compteur et celles
de l'ensemble de mesurage sont suffisamment conformes. Dans l'affirmative, le compteur ne
doit plus être soumis à un essai ultérieur.
33

Il convient toutefois, de déterminer la livraison minimale de l'ensemble de mesurage


conformément au point 4.2 du chapitre I de la section I.
Lorsque les caractéristiques du compteur et celles de l'ensemble de mesurage ne sont pas en
conformité ou lorsqu'il n'a pas été accordé d'approbation de modèle pour le compteur (et les
dispositifs complémentaires éventuels), l'ensemble de mesurage doit, dans sa totalité, être
soumis aux essais prévus par la section III et par les sections I et II.

3.1.2.3. Essais concernant l'élimination d'air ou de gaz


Les essais doivent montrer que les dispositifs d'élimination d'air ou de gaz satisfont aux
prescriptions des points 1.6.2.1.4, 1.6.2.1.5 et 1.6.2.2.4.
Pour les séparateurs de gaz et les purgeurs spéciaux de gaz, il faut contrôler l'élimination
continuelle par comparaison des résultats de mesurage d'un compteur volumétrique approprié
intercalé en aval du séparateur (purgeur spécial) avec et sans addition d'air ou de gaz.
Pour les purgeurs spéciaux, il faut effectuer aussi des essais de vidange totale de la citerne. Si
cela est possible, les essais doivent être effectués avec le liquide le plus défavorable. En cas
d'essai sur maquettes ou modèles réalisés à une échelle différente du dispositif réel, il faut tenir
compte des lois de similitude concernant la viscosité (Reynolds), la gravité (Froude) et tension
superficielle (Weber). En règle générale, de tels essais de modèle ne seront effectués que si cela
est justifié.

3.1.2.4. Essais concernant des ensembles de mesurage particuliers

3.1.2.4.1. Ensembles de mesurage routiers


Les essais doivent comprendre:
a) le contrôle du compteur et des dispositifs complémentaires ainsi que la détermination de
l'influence de ceux-ci (indicateur de prix, imprimeur, prédéterminateur, etc.);
b) le contrôle du dispositif de dégazage;
c) le contrôle de la constance du volume du flexible;
d) un contrôle spécial pour déterminer la régularité de l'avancement de l'indicateur de prix (un
avancement irrégulier peut notamment être provoqué, en ce qui concerne le premier élément
de l'indicateur de prix, par la fermeture brusque de la soupape de livraison).

3.1.2.4.2. Ensembles de mesurage de gaz liquéfiés


L'examen doit comprendre:
a) le contrôle sur plan des séparateurs de gaz en ce qui concerne la zone d'efficacité et le
montage;
b) un essai de fonctionnement du dispositif de dégazage (régulateur du niveau) incorporé, le cas
échéant, au séparateur de gaz.
Le dispositif de maintien de pression doit être aussi contrôlé sur plan. Un essai de modèle peut
être éventuellement requis dans des cas particuliers par l'autorité de contrôle.

3.1.2.4.3. Ensembles de mesurage comportant une turbine


Les essais effectués en vue de l'approbation d'un modèle portent en général sur 3 exemplaires.
Lorsqu'ils concernent un compteur turbine, ces essais doivent en principe comporter une
épreuve d'endurance de 300h au débit maximal du compteur. Cette épreuve peut être effectuée à
un débit compris entre 75% et 100% du débit maximal, mais sa durée est alors augmentée.
Après cette épreuve, la variation maximale de l'erreur du compteur ne doit pas excéder 0,3% de
la quantité mesurée.
34

*** ajouté par AR 1983 10 20 - MB 1983 12 09 ***


3.1.3. En ce qui concerne les ensembles de mesurage visés aux points 2.2. et 2.4., l'approbation
de modèle peut être délivrée sur la base de plans et schémas, à condition qu'ils soient conformes
aux prescriptions de la section IV du présent règlement.

3.2. Vérification primitive

3.2.1. Généralités

3.2.1.1. La vérification primitive d'un ensemble de mesurage est effectuée en une ou deux
phases.

3.2.1.1.1. Elle est effectuée en une seule phase lorsque l'ensemble est entièrement fabriqué par
un même constructeur, que cet ensemble est transportable sans démontage et qu'il est vérifié
dans les conditions prévues pour son exploitation

3.2.1.1.2. Elle est effectuée en deux phases dans les autres cas.
La première phase porte sur le compteur seul ou muni des dispositifs complémentaires qui
doivent lui être associés, éventuellement inclus dans un sous-ensemble. Les contrôles de la
première phase peuvent être effectués sur un banc d'essais (éventuellement dans l'usine du
fabricant) ou sur l'ensemble de mesurage installé. A cette occasion les examens métrologiques
peuvent être effectués avec des liquides différents de ceux que l'ensemble est destiné à mesurer.
La deuxième phase porte sur l'ensemble de mesurage en état de fonctionnement réel. Elle est
effectuée au lieu d'installation dans les conditions d'exploitation et avec le liquide de
destination.
Toutefois, la deuxième phase peut être effectuée dans un lieu choisi par le service de la
métrologie lorsque l'ensemble de mesurage peut être transporté sans démontage et que les essais
peuvent être effectués dans les conditions d'exploitation prévues pour l'ensemble de mesurage.

3.2.1.1.3. La vérification des compteurs à turbine peut s'effectuer dans une station d'essai.

3.2.2. Essais

3.2.2.1. Lorsque la vérification primitive a lieu en une seule phase, tous les essais mentionnés au
point 3.2.2.2. doivent être effectués.

3.2.2.2. Lorsque les essais ont lieu en deux phases:


la première phase comporte:
- un examen de conformité du compteur y compris les dispositifs auxiliaires prévus
(conformité aux modèles respectifs);
- un examen métrologique du compteur y compris les dispositifs complémentaires associés; la
seconde phase comporte:
- un examen de conformité de l'ensemble de mesurage y compris le compteur et les dispositifs
complémentaires;
- un examen métrologique du compteur et des dispositifs complémentaires dans l'ensemble de
mesurage;
- un essai de fonctionnement du dispositif de dégazage, s'il existe sans qu'il soit nécessaire de
vérifier que les erreurs maximales propres à ce dispositif prévues au point 1.6. sont
respectées;
- une inspection de l'ajustement des dispositifs prescrits pour le maintien de pression;
35

- un contrôle des variations de volume interne des flexibles dans les ensembles fonctionnant
flexible plein;
- la détermination des quantités résiduelles dans les ensembles fonctionnant flexible vide.

***tel que modifié par AR 26 septembre 2013 - MB 2013 10 14 ***


36

*** ajouté par AR 1983 10 20 - MB 1983 12 09 ***


SECTION IV. Schémas d'ensembles de mesurage montés sur camions
citernes

4.1. Dispositions générales


Les ensembles de mesurage montés sur camions-citernes visés aux points 2.2. et 2.4., peuvent
recevoir une approbation de modèle, à partir de la seule étude des documents produits, s'ils sont
conformes à l'un des schémas du point 4.2. et s'ils satisfont aux prescriptions ci-après:

4.1.1. Les inscriptions prévues au point 1.16 doivent être complétées par la désignation du
schéma adopté.

4.1.2. Les éléments constitutifs de l'ensemble de mesurage doivent avoir fait l'objet d'une
approbation de modèle, lorsque cette approbation est prévue soit dans le section I compteurs de
liquides autres que l'eau soit dans la section II. Dispositifs complémentaires pour compteurs soit
dans la présente section.

4.1.3. Lorsque la citerne comporte plusieurs compartiments, les tuyauteries de sortie des
compartiments peuvent être réunies à un ensemble de mesurage soit séparément, soit par
l'intermédiaire d'une tuyauterie collectrice, sauf disposition contraire prévue au schéma
concerné. Dans tous les cas, les dispositions du point 2.2.1., deuxième alinéa, sont applicables.
Lorsqu'un ensemble de mesurage est relié à plusieurs compartiments par l'intermédiaire d'une
tuyauterie collectrice, un dispositif doit être prévu pour interdire la communication simultanée
de plusieurs compartiments avec l'ensemble de mesurage. Cette prescription n'est toutefois pas
applicable si l'ensemble de mesurage comporte un séparateur de gaz conforme au point
1.6.2.1.4.

4.1.4. Si un camion-citerne comporte deux ensembles de mesurage et si ceux-ci peuvent être


reliés au choix à un ou plusieurs compartiments déterminés, les tuyauteries et vannes doivent
être agencées de manière à rendre impossible le raccordement simultané des deux ensembles de
mesurage au même compartiment. En outre, les liaisons entre compartiments et ensembles de
mesurage doivent être clairement signalées, de manière à éviter des erreurs de raccordement qui
relieraient un compartiment à un ensemble de mesurage non prévu pour le mesurage du produit
contenu dans ce compartiment.

4.1.5. Lorsqu'un dispositif antitourbillon est prescrit, celui-ci peut être combiné avec clapet de
fond du compartiment.

4.1.6. Les tuyauteries, vannes et robinets situés entre compartiments et ensembles de mesurage
doivent être agencés de manière à rendre impossible le raccordement d'un ensemble de
mesurage à un réservoir extérieur au camion-citerne.

4.1.7. Le filtre normalement prévu immédiatement avant le compteur ou avant le dispositif de


dégazage peut être incorporé dans celui-ci.

4.1.8. Lorsqu'il est prévu des dispositifs permettant des livraisons sans passer par le compteur,
ces dispositifs doivent pouvoir être scellés en vue de l'application éventuelle de prescriptions
nationales.
37

4.1.9. Dans le cas d'ensembles de mesurage comprenant des robinets à deux voies, ceux-ci
doivent être construits de manière à rendre impossible la communication simultanée des trois
orifices.
38

4.2. Schémas.

Schéma S 1

Fonctionnement par gravité avec mise à l'atmosphère permanente au niveau du point de


transfert.
Permet: Uniquement les livraisons par compteur (flexible vide).
39

Légende du schéma S 1
Si la citerne du camion comporte plusieurs compartiments, l'ensemble de mesurage doit être
directement relié, de façon permanente, sans l'intermédiaire d'une tuyauterie collectrice, à un
compartiment bien défini.
A Dispositif antitourbillon.
F Filtre. Le filtre doit être conçu et disposé de telle sorte que son nettoyage ne provoque
pas la vidange du compteur ni celle du viseur (V1 ou V2 selon le cas). Le filtre doit
être entièrement situé au-dessous du niveau du point de transfert.
T1, T2 Variantes autorisées pour l'évacuation des gaz.
T1: robinet de purge et clapet antiretour interdisant l'introduction de gaz dans
l'ensemble de mesurage.
T2: retour à la phase gazeuse dans le compartiment de la citerne.
car Clapet antiretour interdisant le passage des gaz en cas de surpression thermique dans
la citerne.
C Compteur.
Vm Vanne de manœuvre.
I et II Variantes du dispositif de livraison par flexible vide.
V1 Viseur à trop-plein.
V2 Viseur tel que défini au point 1.1.8. remplissant également la fonction d'un indicateur
de gaz.
at Clapet de mise à l'atmosphère permanente, de section suffisante pour assurer, dans le
compteur, une pression au moins égale à la pression atmosphérique. La mise à
l'atmosphère permanente peut être assurée par un tube vertical sans vanne. Si ce tube
est connecté à la partie supérieure de la citerne, le clapet antiretour "car" peut être
supprimé.
H Hauteur de charge du liquide.
h Hauteur du fond de la citerne par rapport au point de transfert. Cette hauteur doit être
suffisante pour assurer, jusqu'à la vidange complète de la citerne, un débit minimal du
compteur.
40

Schéma S 2.

Fonctionnement par gravité sans mise à l'atmosphère permanente au niveau du point de


transfert, pendant les livraisons.
Permet:
a) la livraison par compteur (flexible vide);
b) la livraison directe sans compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par
le compteur.
41

Légende du schéma S 2
Les tuyauteries entre compartiments et ensemble de mesurage doivent assurer des liaisons
permanentes.
A Dispositif antitourbillon.
R Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, les livraisons sans
compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par le compteur. Ce
robinet est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
F Filtre. Un robinet de vidange n'est autorisé que s'il comporte un clapet antiretour
interdisant l'introduction de gaz dans l'ensemble de mesurage.
PgS Purgeur de gaz spécial tel que défini au point 1.1.5.
V1 Viseur du purgeur de gaz spécial.
T1,T2, Variantes autorisées pour le dispositif d'évacuation des gaz.
T3,T4 T1: retour à la citerne
T2: mise à l'air libre.
T3: emploi d'un vase de récupération des particules liquides entraînées par les gaz.
T4: emploi d'une vanne de purge.
C Compteur.
va vanne dont la fermeture est automatiquement assurée par le purgeur de gaz spécial
dès que la pression est insuffisante pour empêcher toute vaporisation dans le
compteur ou lorsqu'une poche de gaz apparaît dans ce purgeur. En outre, cette vanne
doit se fermer en cas de défaillance de son système de commande.
I et II Variantes du dispositif de livraison par flexible vide.
Variante I: Viseur à trop-plein V2.
Variante II: Viseur tel que défini au point 1.1.8. remplissant également la fonction
d'un indicateur de gaz V3.
Vm Vanne de manœuvre. La vanne automatique va et la vanne de manœuvre Vm peuvent
être confondues en une vanne spéciale réalisant les deux fonctions. Dans ce cas, les
deux fonctions doivent être indépendantes l'une de l'autre. Dans la variante II, cette
vanne spéciale doit être disposée après le viseur V3.
at Mise à l'atmosphère manuelle. Elle peut être automatique (par exemple
automatiquement fermée pendant le mesurage et ouverte à la fin du mesurage).
H Hauteur de charge de liquide.
h Hauteur du fond de la citerne par rapport au point de transfert. Cette hauteur doit être
suffisante pour assurer, jusqu'à la vidange complète de la citerne, un débit minimal du
compteur.
42

Schéma S 3.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un séparateur de gaz, un ou deux flexibles


pleins.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein).
b) La livraison directe sans compteur (avec ou sans pompe), la vidange et le remplissage de la
citerne, sans passer par le compteur.
43

Légende du schéma S 3
R1 Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, les livraisons sans
compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par le compteur.
Ce robinet est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
P Pompe. La pompe peut être réversible. Dans ce cas, un clapet antiretour doit être
ajouté entre le robinet R2 et le séparateur de gaz Sg.
R2 Robinet à deux voies, facultatif, permettant les livraisons directes sans compteur.
F Filtre. Le filtre peut être muni d'un robinet de vidange.
Sg Séparateur de gaz conforme au point 1.6.2.1.4. Le niveau du liquide dans le
séparateur de gaz doit être au-dessus de celui du compteur.
T1,T2 Variantes autorisées pour le dispositif d'évacuation des gaz.
T1: retour direct à la citerne.
T2: retour à la citerne par l'intermédiaire d'un vase de récupération des particules
liquides entraînées par les gaz.
C Compteur.
Vm Vanne de manœuvre.
cl Clapet antiretour.
fl1 Flexible plein sur enrouleur.
fl2 Eventuel deuxième flexible plein très court permettant d'effectuer des livraisons à
débit élevé.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
R3 Dispositif permettant, lorsque l'ensemble de mesurage comporte deux flexibles,
d'effectuer les livraisons à l'aide de l'un ou l'autre des deux flexibles. Ce dispositif
doit être conforme au point 1.10.1., premier alinéa, et au point 2.2.4, deuxième
alinéa.
44

Schéma S 4.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un séparateur de gaz, un flexible vide ou un


flexible plein et un flexible vide.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein ou flexible vide).
b) La livraison par gravité avec compteur (flexible vide).
c La livraison directe sans compteur (avec ou sans pompe), la vidange et le remplissage de la
citerne, sans passer par le compteur.
45

Légende du schéma S 4
R1 Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, les livraisons sans
compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par le compteur.
Ce robinet est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
P Pompe. La pompe peut être réversible. Dans ce cas, un clapet antiretour doit être
ajouté entre le robinet R2 et le séparateur de gaz Sg.
B Bipasse facultatif qui permet les livraisons par gravité en passant par le compteur
(flexible vide). Ce bipasse n'est autorisé que si le robinet R1 n'existe pas.
R2 Robinet à deux voies, facultatif, permettant les livraisons directes sans compteur.
F Filtre. Le filtre peut être muni d'un robinet de vidange.
Sg Séparateur de gaz conforme au point 1.6.2.1.4. Le niveau du liquide dans le
séparateur de gaz doit être au-dessus de celui du compteur.
car Clapet antiretour interdisant le passage des gaz (lorsque la livraison est prévue par
flexible vide).
C Compteur.
M Prise manométrique obligatoire seulement lorsque le bipasse B existe. Cette prise
manométrique permet de vérifier, lors de la vérification primitive, que la pression
dans le compteur est au moins égale à la pression atmosphérique au cours des
livraisons par gravité.
at Mise à l'atmosphère automatique ou manuelle. Lorsque le bipasse B existe, cette mise
à l'atmosphère doit être automatique et de section suffisante pour assurer dans le
compteur une pression au moins égale à la pression atmosphérique.
Vm Vanne de manœuvre.
I et II Variantes du dispositif de livraison:
Variante I: flexible vide.
Variante II: combinaisons d'un flexible plein et d'un flexible vide.
cl Clapet antiretour.
V1 Viseur à trop-plein.
V2 Viseur tel que défini au point 1.1.8 remplissant également la fonction d'un indicateur
de gaz.
fl1 Flexible plein sur enrouleur.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
R3 Dispositif permettant d'effectuer les livraisons soit par le flexible plein, soit par le
flexible vide. Ce dispositif doit être conforme au point 1.10.1, premier alinéa, et au
point 2.2.4, deuxième alinéa.
46

Schéma S 5.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un purgeur de gaz, un ou deux flexibles pleins.
Permet: uniquement les livraisons par pompe et compteur (flexible plein).

Légende du schéma S 5
Si la citerne comporte plusieurs compartiments, l'ensemble de mesurage doit être directement
relié de façon permanente, sans l'intermédiaire d'une tuyauterie collectrice, à un compartiment
bien défini.
A Dispositif antitourbillon.
V Vanne de type "tout ou rien" rendant pratiquement impossible tout freinage à
l'aspiration de la pompe.
M Manomètre permettant de vérifier que la pression, à l'entrée de la pompe, est toujours
au moins égale à la pression atmosphérique.
P Pompe.
F Filtre.
Un robinet de vidange n'est autorisé que s'il comporte un clapet antiretour interdisant
l'introduction de gaz dans l'ensemble de mesurage.
Pg Purgeur de gaz. Deux variantes sont autorisées pour le dispositif d'évacuation des
gaz: T1 et T2.
T1 Liaison directe entre le purgeur de gaz et la citerne. Dans ce cas, la tuyauterie doit
déboucher dans la citerne, le long de la paroi, pour faciliter la séparation des
particules liquides et des gaz.
T2 Liaison du purgeur de gaz à la citerne par l'intermédiaire d'un vase de récupération
des particules liquides entraînées par les gaz.
C Compteur.
Vm Vanne de manœuvre.
cl Clapet antiretour
fl1 Flexible plein sur enrouleur.
fl2 Eventuel deuxième flexible plein très court permettant d'effectuer des livraisons à
débit élevé.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
R Dispositif permettant, lorsque l'ensemble de mesurage comporte deux flexibles,
d'effectuer les livraisons à l'aide de l'un ou l'autre des deux flexibles. Ce dispositif
doit être conforme au point 1.10.1., premier alinéa, et au point 2.2.4., deuxième
alinéa.
47

Schéma S 6.

L'ensemble de mesurage comporte un séparateur de gaz combiné avec la pompe d'alimentation,


un ou deux flexibles pleins, ou bien un flexible vide, ou bien un flexible plein et un flexible
vide.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein ou flexible vide).
b) La livraison directe avec ou sans pompe, sans passer par le compteur; la vidange et le
remplissage de la citerne, sans passer par le compteur.
48

Légende du schéma S 6
R1 Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, les livraisons sans
compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par le compteur.
Ce robinet est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
F Filtre. Le filtre peut être muni d'un robinet de vidange.
SgP Séparateur de gaz combiné avec la pompe d'alimentation comme prévu au point
1.6.2.1.2., premier alinéa. Ce sous-ensemble doit répondre aux prescriptions du point
1.6.2.1.4. Il doit avoir fait l'objet d'une approbation de modèle.
cl1 Clapet antiretour. Ce clapet peut être reporté en aval du compteur.
R2 Robinet à deux voies, facultatif, permettant les livraisons directes sans compteur.
C Compteur.
I, II Variantes du dispositif de livraison:
et III Variante I: un ou deux flexibles pleins.
Variante II: flexible vide.
Variante III: combinaisons d'un flexible plein et d'un flexible vide.
Vm Vanne de manœuvre.
V1 Viseur à trop-plein.
V2 Viseur tel que défini au point 1.1.8. remplissant également la fonction d'un indicateur
de gaz.
fl1 Flexible plein.
fl2 Eventuel deuxième flexible plein très court permettant d'effectuer des livraisons à
débit élevé.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
cl2 Clapet antiretour.
at Mise à l'atmosphère automatique ou manuelle.
R3 Dispositif permettant, lorsque l'ensemble de mesurage comporte deux voies de
livraison, d'effectuer les livraisons par l'une ou l'autre de ces deux voies. Ce dispositif
doit être conforme au point 1.10.1., premier alinéa, et au point 2.2.4., deuxième
alinéa.
49

Schéma S 7.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un purgeur de gaz spécial, un ou deux flexibles
pleins, ou bien un flexible vide, ou bien un flexible plein et un flexible vide.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein ou flexible vide).
b) La livraison par gravité avec compteur (flexible vide).
c) La livraison directe avec ou sans pompe, sans passer par le compteur, la vidange et le
remplissage de la citerne, sans passer par le compteur.
50

Légende du schéma S 7
Lorsque la citerne comporte plusieurs compartiments et qu'il est possible d'utiliser une
tuyauterie collectrice, les clapets de fond des compartiments et les vannes situées sur la
canalisation d'aspiration doivent être du type "tout ou rien". Les tuyauteries entre compartiments
et ensemble de mesurage doivent assurer des liaisons permanentes.
A Dispositif antitourbillon.
R1 Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, les livraisons sans
compteur, la vidange et le remplissage de la citerne sans passer par le compteur. Ce
robinet est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
P Pompe. La pompe peut être réversible. Dans ce cas, un clapet antiretour doit être
ajouté entre le robinet R2 et le purgeur de gaz spécial PgS.
B Bipasse facultatif qui permet les livraisons par gravité en passant par le compteur
(flexible vide). Ce bipasse n'est autorisé que si le robinet R1 n'existe pas.
R2 Robinet à deux voies, facultatif, permettant les livraisons directes sans compteur.
F Filtre. Un robinet de vidange n'est autorisé que s'il comporte un clapet antiretour
interdisant l'introduction de gaz dans l'ensemble de mesurage.
PgS Purgeur de gaz spécial tel que défini au point 1.1.5.
V1 Viseur du purgeur de gaz spécial.
T1,T2, Variantes autorisées pour le dispositif d'évacuation des gaz.
T3 T1: emploi d'un vase de récupération des particules liquides entraînées par les gaz.
T2: retour à la citerne.
T3: emploi d'une vanne de purge.
C Compteur.
va Vanne dont la fermeture est automatiquement assurée par le purgeur de gaz spécial
dès que la pression est insuffisante pour empêcher toute vaporisation dans le
compteur ou lorsqu'une poche d'air apparaît dans ce purgeur. En outre, cette vanne
doit se fermer en cas de défaillance de son système de commande.
I,II,III Variantes du dispositif de livraison.
Variante I: un ou deux flexibles pleins.
Variante II: flexible vide.
Variante III: combinaisons d'un flexible plein et d'un flexible vide.
Vm Vanne de manœuvre.
La vanne automatique va et la vanne de manœuvre Vm peuvent être confondues en
une vanne réalisant les deux fonctions. Dans ce cas, les deux fonctions doivent être
indépendantes l'une de l'autre. Dans les variantes II et III comportant le viseur V3,
cette vanne spéciale doit être disposée après le viseur V3
cl Clapet antiretour.
V3 Viseur tel que défini au point 1.1.8. remplissant également la fonction d'un indicateur
de gaz.
V2 Viseur a trop plein.
fl1 Flexible plein sur enrouleur.
fl2 Eventuel deuxième flexible plein très court permettant d'effectuer des livraisons à
débit élevé.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
at Mise à l'atmosphère automatique ou manuelle.
R3 Dispositif permettant, lorsque l'ensemble de mesurage comporte deux voies de
livraison, d'effectuer les livraisons par l'une ou l'autre de ces deux voies. Ce dispositif
doit être conforme au point 1.10.1., premier alinéa, et au point 2.2.4., deuxième
alinéa.
51

Schéma S 8.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un robinet à trois voies, un purgeur de gaz
spécial, un ou deux flexibles pleins, ou bien un flexible vide, ou bien un flexible plein et un
flexible vide.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein ou flexible vide).
b) La livraison par gravité avec compteur (flexible vide).
c) La livraison directe avec ou sans pompe, sans passer par le compteur, la vidange et le
remplissage de la citerne, sans passer par le compteur.
52

Légende du schéma S 8
Lorsque la citerne comporte plusieurs compartiments et qu'il est possible d'utiliser une
tuyauterie collectrice, les clapets de fond des compartiments et les vannes situées sur la
canalisation d'aspiration doivent être du type "tout ou rien". Les tuyauteries entre compartiments
et ensemble de mesurage doivent assurer des liaisons permanentes.
A Dispositif antitourbillon.
P Pompe.
R0 Robinet à trois voies qui, combiné avec les robinets R1 et R2, permet les opérations
suivantes:
1. Livraison par pompe sans compteur ou avec compteur (flexible plein ou flexible
vide).
2. Livraison par gravité sans compteur ou avec compteur (flexible vide), vidange de
la citerne et remplissage de la citerne.
3. Remplissage de la citerne à l'aide de la pompe P.
R1 Ce robinet à deux voies est facultatif. Il peut être remplacé par une liaison directe.
F Filtre. Un robinet de vidange n'est autorisé que s'il comporte un clapet antiretour
interdisant l'introduction de gaz dans l'ensemble de mesurage.
cl1 Clapet antiretour.
PgS Purgeur de gaz spécial tel que défini au point 1.1.5.
V1 Viseur du purgeur de gaz spécial.
T1,T2, Variantes autorisées pour le dispositif d'évacuation des gaz:
T3 T1: emploi d'un vase de récupération des particules liquides entraînées par les gaz.
T2: retour à la citerne.
T3: emploi d'une vanne de purge.
C Compteur.
va Vanne dont la fermeture est automatiquement assurée par le purgeur de gaz spécial
dès que la pression est insuffisante pour empêcher toute vaporisation dans le
compteur ou lorsqu'une poche d'air apparaît dans ce purgeur. En outre, cette vanne
doit se fermer en cas de défaillance de son système de commande.
I,II,III Variantes du dispositif de livraison:
Variante I: un ou deux flexibles pleins.
Variante II: flexible vide.
Variante III: combinaisons d'un flexible plein et d'un flexible vide.
Vm Vanne de manœuvre.
La vanne automatique va et la vanne de manœuvre Vm peuvent être confondues en
une vanne spéciale réalisant les deux fonctions. Dans ce cas, les deux fonctions
doivent être indépendantes l'une de l'autre. Dans les variantes II et III comportant le
viseur V3, cette vanne spéciale doit être disposée après le viseur V3.
cl2 Clapet antiretour.
V2 Viseur à trop-plein.
V3 Viseur tel que défini au point 1.1.8. remplissant également la fonction d'un indicateur
de gaz.
fl1 Flexible plein sur enrouleur.
fl2 Eventuel deuxième flexible plein très court permettant d'effectuer des livraisons à
débit élevé.
cla Clapet interdisant la vidange du flexible plein.
at Mise à l'atmosphère automatique ou manuelle.
R2 Dispositif permettant, lorsque l'ensemble comporte deux voies de livraison,
d'effectuer les livraisons par l'une ou l'autre de ces deux voies. Ce dispositif doit être
conforme au point 1.10.1., premier alinéa, et au point 2.2.4., deuxième alinéa.
53

Schéma S 9.

L'ensemble de mesurage comporte une pompe, un séparateur de gaz, une vanne de maintien de
pression et un flexible plein.
Permet:
a) La livraison par pompe et compteur (flexible plein).
b) La livraison avec ou sans pompe, sans passer par le compteur, la vidange et le remplissage
de la citerne sans passer par le compteur.
54

Légende du schéma S 9
R1 Robinet à deux voies permettant les livraisons par compteur, la vidange et le
remplissage de la citerne sans passer par le compteur. Ce robinet est facultatif. Il peut
être remplacé par une liaison directe.
P Pompe.
B Bipasse réglable relié à la citerne.
R1 Robinet à deux voies, facultatif, permettant les livraisons directes sans compteur.
cl1 Clapet antiretour prescrit au point 2.4.1. Il peut également être placé entre le filtre et
le séparateur de gaz.
F Filtre.
Sg Séparateur de gaz conforme soit au point 1.6.2.1.4., soit au point 2.4.3.1., deuxième
alinéa. Le dispositif d'évacuation des gaz est relié à la phase gazeuse de la citerne.
Une vanne vas peut, pour des raisons de sécurité, être placée sur ce dispositif; dans ce
cas, elle doit être installée entre la citerne et la dérivation vers la vanne "vamp".
C Compteur.
vamp vanne automatique de maintien de pression réglée pour maintenir une pression
supérieure d'au moins 100 kPa à la pression de vapeur saturante dans la citerne.
Vm Vanne de manœuvre.
cl2 Clapet antiretour.
Z Tubulure phase gazeuse qui peut être utilisée uniquement pour le remplissage de la
citerne du camion et pour la reprise du produit lors de la vérification de l'ensemble de
mesurage.
Th Thermomètre. Ce thermomètre doit être placé à proximité du compteur, soit dans le
séparateur de gaz, soit à l'entrée ou à la sortie du compteur.
M Manomètre obligatoire.
Mo Manomètres facultatifs.

Note:
a) En vue de l'application des prescriptions prévues au point 2.4.5. une plaque doit préciser
d'une manière très lisible l'interdiction de relier les phases gazeuses de la citerne du camion
et de la citerne du client.
b) L'adjonction de soupapes de sécurité est autorisée; lorsque ces soupapes existent, elles
doivent satisfaire aux prescriptions du point 2.4.6.
55

ANNEXE II : TAXES

*** modifié par AR 1993 07 16 - MB 1993 09 23 ***

Chapitre I - Approbation de modèle, excepté pour la partie hydraulique


des compteurs de débit massique

I.1. Mesureur (partie hydraulique), dispositif de dégazage ou équivalent, ensemble de


mesurage

Débit maximal Qmax Mesureur Dispositif de Ensemble de


(l/min) (partie hydraulique) dégazage ou mesurage
équivalent
Qmax <= 200 15.000 F 15.000 F 10.000 F
200 < Qmax <= 2000 25.000 F 30.000 F 20.000 F
Qmax > 2000
supplément par tranche ou
fraction de 1000 au-delà de 2000 5.000 F 5.000 F * 1.000 F

* jusque 3000 l/min; au-delà les essais se font par simulation avec un modèle réduit auquel
cas la taxe s'élève à 15.000 F pour l'étude théorique + la taxe de l'approbation de modèle du
modèle réduit.

I.2. Indicateur mécanique


8000 F

I.3. Liaisons
Liaison entre :
- mesureur et le générateur d'impulsions : 5.000 F
- mesureur et totalisateur : 2.000 F
- mesureur et calculateur mécanique : 3.000 F

I.4. Dispositifs complémentaires (mécaniques ou électro-mécaniques)


(Soumis à la vérification primitive en même temps que les compteurs auxquels ils sont
associés).
Dispositif de remise à zéro de l'indicateur des volumes et des prix : 2.000 F
Totalisateur des volumes et prix : 2.000 F
Dispositif indicateur des volumes à indications multiples : 2.000 F
Indicateur des prix : 2.000 F
Dispositif d'impression : 2.000 F
Dispositif prédéterminateur : 2.000 F

I.5. Compensateur mécanique de température


10.000 F

I.6. Calculateur électronique :


Montant de base : 100.000 F
Par fonction complémentaire (dispositif de conversion ou correction): 25.000 F
56

I.7. Variantes et prorogation de la durée de validité


Approbation de modèle de variantes ou prorogation de la durée de validité d'une approbation
de modèle :
montant de base : 5.000 F plus :
- 40 % du montant de la taxe d'approbation si la variante ou la prorogation ne nécessite pas
d'essais;
- 60 % du montant de la taxe d'approbation si la variante ou la prorogation nécessite des
essais, le montant total étant au maximum égal aux montants cités ci-dessus.

I.8. Retrait, abandon et refus


En cas de retrait ou d'abandon de la demande d'approbation de modèle, ou en cas de refus de
l'approbation de modèle, la taxe due sera proportionnelle aux études déjà effectuées.

I.9. Marque d'approbation de modèle


Etude du dossier pour l'octroi de la marque d'approbation de modèle : 20.000 F
57

Chapitre II - Autres prestations métrologiques, excepté sur la partie


hydraulique des compteurs de débit massique

II.1. Sur compteurs et ensembles de mesurage, excepté les ensembles de mesurage pour
L.P.G.

Débit maximal Qmax Vérification primitive et Vérification Marque d'approbation de


(l/min) contrôle technique sur périodique modèle et prestations
demande métrologiques sous
contrat d'entretien
compteur ensemble de
mesurage
Qmax <= 200 1.500 F 3.000 F 1.500 F 900 F
200 < Qmax <= 2000 2.500 F 5.000 F 3.000 F 1.200 F
Qmax > 2000
Supplément par tranche
ou fraction de 1000
au-delà de 2000 500 F 1.500 F 2.000 F 800 F

II.2. Vérification des ensembles de mesurage pour L.P.G.


Ensemble de mesurage routier destiné au ravitaillement en gaz liquéfié avec un débit entre
5 l/min et 100 l/min : 7.000 F
Ensemble de mesurage monté sur camion-citerne : 8.000 F
Ensemble de mesurage d'un débit compris entre 350 l/min et 1.660 l/min : 12.000 F

II.3. Modalités d'application pour les points II.1 et II.2


Pour la vérification primitive effectuée en 2 phases, les taxes à appliquer sont :
1ère phase :
- la taxe de vérification pour le compteur seul + 1.000 F si la première phase porte sur le
compteur et le dispositif de dégazage;
2ième phase :
- la taxe de vérification pour l'ensemble de mesurage.
Lorsqu'en vérification, la marque de vérification est refusée, la taxe est due comme si la
marque était accordée. La taxe est à nouveau due lorsque les essais de l'instrument concerné
sont recommencés.

Lors de la vérification primitive un réglage peut être effectué par un réparateur en présence
d'un agent de l'Inspection générale de la Métrologie. Pour les prestations supplémentaires par
suite de ce réglage, une taxe de 40 % du montant de base sera perçue par instrument. Le
temps d'attente sera facturé au taux horaire appliquée par l'Inspection générale de la
Métrologie.

Lorsqu’une vérification dont la date a été prévue en accord avec le demandeur huit jours
d'avance est rendue impossible au moment de la vérification par la faute du demandeur ou du
détenteur, il est dû une taxe forfaitaire égale à 100 % de la taxe qui aurait été due si la
vérification avait eu lieu (avec un maximum de 10.000 F). Si la demande de vérification est
annulée par le demandeur moins de 3 jours ouvrables avant la date de vérification, une taxe
58

forfaitaire égale à 40 % de la taxe (avec un maximum de 4.000 F) qui aurait été due si la
vérification avait eu lieu sera appliquée.
59

Chapitre III - Compteurs de débit massique

III.1 Partie hydraulique

Débit maximal Approbation de Vérif. primitive et contrôle Vérification


(kg/min) modèle technique sur demande périodique

compteur ensemble de
mesurage
Qmax <= 1000 16.000 F 4.000 F 8.000 F 4.000 F
1000 < Qmax <= 3000 20.000 F 5.000 F 10.000 F 5.000 F
3000 < Qmax <= 5000 30.000 F 8.000 F 16.000 F 8.000 F
5000 < Qmax <= 8000 40.000 F 10.000 F 20.000 F 10.000 F
Qmax > 8000 50.000 F 15.000 F 30.000 F 15.000 F

Note :
Le demandeur de la vérification doit au préalable demander l'étalonnage de l'appareil de
pesage auprès de l'Inspection générale de la Métrologie, dans le cas où la vérification se fait à
l'aide d'un instrument de pesage autorisé par l'Inspection générale de la Métrologie.

III.2. Approbation de modèle de la partie électronique


Voir chapitre I

III.3. Modalités d'application pour le point III.1


Les modalités d'application mentionnées sous le point II.3 du chapitre II sont également
valables pour le point III.1.
60

Chapitre IV - Dispositions communes pour les chapitres I, II et III

Si les essais d'approbation de modèle et de la vérification primitive sont effectués, dans leur
totalité ou partiellement, par des organismes de contrôle d'un autre Etat membre de la
Communauté économique européenne comme il est prévu à l'article 4 de l'arrêté, les montants
mentionnés pour les taxes d'approbation de modèle et de vérification sont réduits par tranches
de 20 % selon le volume des travaux déjà effectués par les organismes de contrôle en
question.

Les montants mentionnés ci-dessus sont répartis de la façon suivante:


40 % pour l'étude du dossier;
40 % pour les essais;
20 % pour le document d'approbation ou de vérification.
61

Chapitre V - Frais de prestation

Montant des frais pour utilisation du matériel suivant de l'Inspection générale de la


Métrologie (en approbation de modèle, vérification primitive et contrôle technique sur
demande) :

V.1. Les étalons


5 l à 50 l : majoration de la taxe de 1.000 F par instrument de mesure.
Les autres réservoirs: majoration de 100 % de la taxe par instrument de mesure.

V.2. Le train routier avec jauges de 8.000 l, 6.000 l, 2.000 l, 1.000 l


Majoration de 7.000 F de la taxe par instrument de mesure.

V.3. Les installation pour le contrôle des compteurs et des ensembles de mesurage pour
le L.P.G.
4.000 F
62

ANNEXE III. Dispositifs électroniques

*** ajouté par AR 1993 07 16 - MB 1993 09 23 ***

1. Objet

La présente annexe III a pour objet de préciser les dispositions réglementaires applicables aux
dispositifs électroniques incorporés ou associés aux ensembles et sous-ensembles de
mesurage de liquides autres que l'eau.
Les examens d'approbation de modèle, spécifiés dans la présente annexe doivent être
effectués en complément des examens spécifiés dans l'annexe I.

2. Définitions

Dans le cadre de la présente annexe, les définitions suivantes s'appliquent :

2.1. Dispositif électronique


Dispositif qui utilise des sous-ensembles électroniques et qui accomplit une fonction
spécifique. Les dispositifs électroniques sont usuellement fabriqués en tant qu'unités séparées
et sont susceptibles d'être essayés séparément.

Note : les dispositifs électroniques, selon cette définition, peuvent être des ensembles de
mesurage complets ou des parties d'ensembles de mesurage, telles que :

2.2. Transducteur de mesure


Dispositif qui traduit le mouvement du liquide en signaux destinés au calculateur. Il peut soit
être autonome, soit utiliser une source d'énergie extérieure.

2.3. Calculateur
Dispositif qui reçoit la grandeur de sortie du (ou des) transducteur(s), la valide, la traite, et le
cas échéant mémorise les résultats jusqu'à leur utilisation. De plus, il assure le cas échéant, le
dialogue avec les organes périphériques.

2.4. Indicateur
Dispositif qui affiche de façon continue ou quasi-continue les résultats du mesurage.

2.5. Alimentation
Dispositif qui fournit aux dispositifs électroniques, l'énergie électrique nécessaire à partir
d'une ou plusieurs sources de courant alternatif ou continu.

2.6. Organes périphériques


Dispositifs accessoires tels que :
- indicateurs répétiteurs,
- imprimeur de tickets,
- imprimante de journal,
- lecteurs de badges ou de cartes magnétiques, accepteurs de billets de banque,
- console de libre-service,
- etc...
63

2.7. Sous-ensemble électronique


Partie de dispositif électronique, utilisant des composants électroniques et ayant par elle-
même une fonction qui lui est reconnue.

2.8. Composant électronique


Plus petite entité physique qui utilise la conduction par des électrons ou par des trous dans les
semi-conducteurs, les gaz et le vide.

2.9. Erreur absolue de mesure


Résultat d'un mesurage moins valeur (conventionnellement) vraie de la grandeur mesurée.

2.10. Erreur intrinsèque


Erreur d'un ensemble de mesurage utilisé dans les conditions de référence.

2.11. Défaut.
Différence entre l'erreur absolue de mesure et l'erreur intrinsèque d'un ensemble de mesurage.

2.12. Défaut significatif


Pour les volumes supérieurs à la livraison minimale et inférieurs à 10 fois la livraison
minimale, défaut dont la valeur absolue est supérieure à la valeur absolue de l'erreur
maximale tolérée sur la livraison minimale de l'ensemble de mesurage.

Pour les volumes supérieurs ou égaux à 10 fois la livraison minimale, défaut dont la valeur
absolue est supérieure au cinquième de la valeur absolue de l'erreur maximale tolérée sur le
volume mesuré.

Les défauts suivants ne sont pas considérés comme significatifs:


- défauts provenant de causes simultanées et mutuellement indépendantes, dans l'instrument
lui-même ou dans son système de contrôle,
- défauts transitoires provenant de variations momentanées de l'indication, mais qui ne
peuvent être interprétés, mises en mémoire ou transmises comme des résultats de mesure,
- défauts rendant impossible l'accomplissement de toute mesure.

2.13. Ensemble de mesurage interruptible/non interruptible


Un ensemble de mesurage est considéré comme interruptible ou non interruptible selon que
l'écoulement du liquide peut être ou ne peut pas être interrompu rapidement et aisément.

2.14. Grandeur d'influence


Grandeur qui ne fait pas l'objet du mesurage mais qui influe sur la valeur du mesurande ou
sur les indications de l'ensemble de mesurage.

2.14.1. Facteur d'influence


Grandeur d'influence dont la valeur se situe dans les conditions normales de fonctionnement
de l'ensemble de mesurage.

2.14.2. Perturbation
Grandeur d'influence dont la valeur se situe dans les limites spécifiées ci-après par la présente
annexe, mais en dehors des conditions assignées de fonctionnement spécifiées pour
l'ensemble de mesurage.
64

Note : une grandeur d'influence est une perturbation, si les conditions assignées de
fonctionnement ne sont pas fixées pour cette grandeur d'influence.

2.15. Conditions assignées de fonctionnement


Conditions d'utilisation donnant l'étendue des valeurs des grandeurs d'influence pour
lesquelles les caractéristiques métrologiques sont supposées rester à l'intérieur des erreurs
maximales tolérées.

2.16. Conditions de référence


Ensembles de valeurs spécifiées des facteurs d'influence, fixées pour permettre des
comparaisons valables entre résultats de mesure.

2.17. Indication principale


Indication soumise au contrôle de métrologie légale. Les indications autres que principales
sont communément appelées indications secondaires.

2.18. Système de contrôle


Système incorporé dans un ensemble de mesurage et qui permet de détecter et mettre en
évidence les défauts significatifs.

2.18.1. Système de contrôle automatique


Système de contrôle qui fonctionne sans l'intervention d'un opérateur.

2.18.1.1. Système de contrôle automatique et permanent (niveau P)


Système de contrôle automatique fonctionnant pendant toute la durée de l'opération de
mesurage.

2.18.1.2. Système de contrôle automatique et intermittent (niveau I)


Système de contrôle automatique intervenant au moins une fois au début ou à la fin de chaque
opération de mesurage.

2.18.2. Système de contrôle non-automatique (niveau N)


Système de contrôle qui exige l'intervention d'un opérateur.

2.19. Essai de performance


Essai permettant de vérifier si le dispositif électronique soumis à l'essai (DSE) est capable de
remplir les fonctions pour lesquelles il est prévu.

2.20. Conditions de mesure


Température et pression du liquide au point de mesure.

2.21. Conditions de base


Température et pression fixées, utilisées pour exprimer le volume du liquide de manière
indépendante des conditions de mesure.

2.22. Dispositif de correction


Dispositif ( connecté ou incorporé au compteur) permettant de corriger automatiquement le
volume dans les conditions de mesure en tenant compte du débit et/ou des caractéristiques du
liquide à mesurer (viscosité, température, pression...), ainsi que de courbes d'étalonnage
préétablies.
65

Les caractéristiques du liquide peuvent être mesurées au moyen d'instruments de mesurage


associés, soit mises en mémoire dans l'instrument.

2.23. Dispositif de conversion


Dispositif additionnel au compteur qui convertit automatiquement le volume mesuré dans les
conditions de mesure en un volume dans les conditions de base ou en masse en tenant compte
des caractéristiques du liquide mesuré (température, pression, masse volumique, densité...)
mesurées au moyen d'instruments de mesurage associés ou mémorisées.

Le rapport entre le volume dans les conditions de base ou la masse et le volume dans les
conditions de mesure est appelé "facteur de conversion".

2.24. Instruments de mesurage associés


Instruments raccordés au calculateur destinés à mesurer certaines grandeurs caractéristiques
du liquide en vue d'effectuer une correction et/ou une conversion.

3. Exigences générales pour les ensembles de mesurage équipés de


dispositifs électroniques

3.1. Les ensembles de mesurage équipés de dispositifs électroniques doivent être conçus et
fabriqués de telle manière que leurs erreurs ne dépassent pas les erreurs maximales tolérées
définies par l'annexe I particulière dans les conditions assignées de fonctionnement.

3.2.1. Les ensembles de mesurage interruptibles équipés de dispositifs électroniques doivent


être conçus et fabriqués de telle manière que, lorsqu'ils sont sujets à des perturbations :
- ou bien, (a) il ne se produit pas de défaut significatif,
- ou bien, (b) les défauts significatifs sont détectés et mis en évidence au moyen de systèmes
de contrôle.
Cette disposition peut s'appliquer séparément à:
- chaque cause individuelle de défaut significatif
- et/ou chaque partie de l'ensemble de mesurage.

3.2.2. Les ensembles de mesurage non interruptibles équipés de dispositifs électroniques


doivent être conçus et fabriqués de telle manière que, lorsqu'ils sont sujets à des
perturbations, il ne se produit pas de défaut significatif.

3.2.3. Il appartient au constructeur de définir si l'ensemble de mesurage est interruptible ou


non interruptible en tenant compte des règlements de sécurité applicables.

Les ensembles de mesurage routiers doivent être interruptibles.

Lorsqu'il n'est pas possible de définir lors de l'approbation de modèle, l'utilisation future de
l'instrument, les prescriptions du point 3.2.2. sont applicables.

3.3. Un modèle d'ensemble de mesurage est considéré comme satisfaisant aux dispositions
des points 3.1. et 3.2. s'il passe avec succès les examens et essais spécifiés au point 11.2.
66

4. Exigences particulières pour certains dispositifs électroniques

4.1. Transducteur de mesure


Tous les signaux émis par le capteur, et eux seuls, doivent être transmis avec certitude au
calculateur, par exemple sous forme de 2 informations similaires ou d'une information
redondante.

4.2. Calculateur
Tous les paramètres nécessaires à l'élaboration des indications soumises à un contrôle de
métrologie légale, tels que prix unitaire, table de calcul, polynôme de correction, etc...,
doivent être présents dans le calculateur au début de l'opération de mesurage.

Le calculateur peut être équipé d'une interface permettant de connecter l'équipement à un


organe périphérique. Lorsque l'équipement externe est connecté, l'instrument doit continuer
de fonctionner correctement et ses fonctions métrologiques ne doivent pas être influencées.

4.3. Indicateur
L'ensemble de mesurage doit comporter un indicateur chargé d'assurer l'indication des
volumes et/ou des masses. Si les indications de prix unitaire et de prix total de la livraison
sont présentes, elles doivent également être soumises à un contrôle de métrologie légale.

La masse ne peut être indiquée qu'en tonnes, kilogrammes ou grammes. Le symbole de l'unité
doit apparaître à proximité immédiate de l'indication.

Les parties décimales et entières doivent être séparées de façon claire et non ambiguë par une
virgule.

L'échelon d'un indicateur électronique, les indicateurs des volumes, les indicateurs de prix
unitaire et de prix à payer, doivent satisfaire aux prescriptions données par l'annexe I.

Le changement de prix unitaire peut être effectué directement sur l'instrument ou par un
organe périphérique. L'instrument doit être conçu de telle sorte que le prix unitaire ne puisse
être changé que quand l'instrument n'est pas en cours de fonctionnement. En outre un temps
minimal de 5 secondes doit s'écouler avant le début de la livraison suivante (mise en route de
la pompe).

Dans le cas de vente directe au public, le temps écoulé pour qu'apparaisse une valeur réelle
sur le système indicateur ne doit pas excéder 500 millisecondes.

4.4. Alimentation
4.4.1. Dans le cas où l'écoulement du liquide n'est pas interrompu pendant une coupure de
l'alimentation électrique principale, l'ensemble de mesurage doit être muni d'une alimentation
électrique de secours afin d'assurer toutes les fonctions de comptage.

4.4.2. Dans les autres cas, les dispositions du 4.4.1. peuvent être respectées ou les
informations présentes au moment de la coupure doivent être sauvegardées et affichables sur
un indicateur soumis à un contrôle de métrologie légale suffisamment longtemps, afin de
pouvoir conclure la transaction en cours.

La valeur absolue de l'erreur maximale tolérée sur le volume indiqué est dans ce cas
augmentée de 5 % de la livraison minimale.
67

Pour les ensembles de mesurage routiers, la durée minimale de fonctionnement de l'affichage


après la coupure est de :
- soit 15 minutes en continu automatiquement,
- soit 5 minutes en une ou plusieurs périodes commandées manuellement pendant une heure
après la coupure.

Note: cette prescription est applicable seulement si l'instrument a été normalement alimenté
en énergie électrique pendant les 12 heures qui ont précédé la coupure d'alimentation.

Les ensembles de mesurage routiers doivent être conçus de façon à ce qu'il ne soit pas
possible de poursuivre la livraison interrompue après retour de l'alimentation électrique si la
durée de la coupure a excédé 15 secondes.

4.5. Organes périphériques


Tout organe périphérique dont la fonction essentielle n'est pas de fournir une indication
devant faire foi dans une transaction, n'est pas soumis au contrôle. Dans ce cas, une
information claire et non ambiguë signalant que cette information n'est pas soumise aux
contrôles de l'Inspection Générale de la Métrologie doit figurer à proximité immédiate de ce
dispositif ou sur chaque ticket émis.

5. Dispositifs de contrôle

Les dispositifs électroniques doivent être munis de dispositifs de contrôle. Ces dispositifs de
contrôle doivent être conformes aux prescriptions suivantes:

5.1. Action des dispositifs de contrôle


Selon leur type, la détection par les dispositifs de contrôle d'un défaut significatif doit se
traduire par les actions suivantes :

5.1.1. Dispositifs de contrôle de niveau non-automatique (N):


alarme visuelle ou sonore à l'usage de l'opérateur.

5.1.2. Dispositifs de contrôle de niveau intermittent (I) ou permanent (P)


a) pour les ensembles de mesurage interruptibles et notamment pour les ensembles de
mesurage routiers
- correction automatique du défaut ou de l'erreur, ou
- arrêt du seul dispositif défaillant si l'ensemble de mesurage démuni de ce dispositif
reste conforme à la réglementation, ou
- arrêt de l'ensemble de mesurage et alarme visuelle ou sonore à l'usage de l'utilisateur
(avec maintien de l'affichage);

b) pour les ensembles de mesurage non interruptibles,


- correction automatique du défaut ou de l'erreur, ou
- arrêt du seul dispositif défaillant si l'ensemble de mesurage démuni de ce dispositif
reste conforme à la réglementation, et le signalement de cet arrêt, ou
- alarme visuelle ou auditive à l'usage de l'opérateur et blocage ou si possible extinction
des indications; cette indication d'alarme doit subsister jusqu'à la suppression de la
cause de l'alarme. De plus, dans l'ensemble de mesurage, la transmission doit être
interrompue ou être accompagnée d'un message indiquant la présence d'un défaut.
68

En outre, si l'ensemble de mesurage n'est pas utilisé pour la vente directe au public, il peut
être muni de dispositifs permettant d'évaluer la quantité de liquide ayant traversé l'installation
pendant le défaut ou l'erreur. Le résultat de cette évaluation ne doit pas pouvoir être confondu
avec une indication soumise au contrôle de métrologie légale.

c) Les ensembles de mesurage doivent être munis d'un dispositif permettant de rechercher
l'information de volume totalisé contenue dans le dispositif électronique lorsque le défaut
significatif s'est produit.

5.2. Dispositifs de contrôle du transducteur de mesure


L'objet de ces dispositifs de contrôle est de vérifier la présence du transducteur, son bon
fonctionnement et la validité de la transmission.

Notamment, lorsque les signaux générés par le capteur de débit sont constitués d'impulsions,
chacune représentative d'un volume élémentaire, le niveau de sécurité B défini dans la norme
ISO 6551, "Systèmes de transmission de données par câbles, sous forme d'impulsions
électriques et/ou électroniques", doit être au moins satisfait.

Ces dispositifs de contrôle doivent être de niveau P et le contrôle doit être effectué à des
intervalles de temps au plus égaux à la durée de mesurage d'une quantité égale à la valeur
absolue de l'erreur maximale tolérée sur la livraison minimale.

Le fonctionnement de ces dispositifs de contrôle doit pouvoir être mis en évidence lors de la
vérification primitive par exemple:
- par déconnexion du transducteur,
- par interruption de l'une des sources d'impulsions du capteur,
- par interruption de l'alimentation électrique du transducteur.

Pour les compteurs électromagnétiques uniquement, pour lesquels les amplitudes des signaux
engendrés par le transducteur de mesure sont proportionnelles au débit, la procédure suivante
peut être utilisé:
un signal simulé de forme similaire à celle du signal de mesure est introduit à l'entrée du
dispositif secondaire, représentant un débit situé entre le Qmax et le Qmin du compteur. La
valeur numérique équivalente doit être contrôlée pour s'assurer qu'elle est entre des limites
prédéterminées.

Ces dispositifs de contrôle doivent être du type P ou I. Dans le dernier cas, les contrôles
doivent se produire à des intervalles de temps au plus égaux à 5 minutes.

Si cette procédure est utilisée, des dispositifs de contrôle additionnels (plus de 2 électrodes,
doubles transmission, etc...) ne sont pas exigés.

5.3. Dispositifs de contrôle du calculateur


L'objet de ces dispositifs de contrôle est de vérifier le fonctionnement du calculateur et de
s'assurer de la validité des calculs effectués.

Il n'y a pas de moyen particulier exigé pour mettre en évidence le fonctionnement de ces
dispositifs de contrôle.

5.3.1. Le contrôle du fonctionnement du calculateur doit être de niveau P ou I. Dans ce


dernier cas, le contrôle doit être effectué au moins une fois ou toutes les 5 minutes pour les
69

ensembles de mesurage autres que distributeurs routiers. L'objet de ce contrôle est de vérifier
que :
a) les valeurs de toutes les instructions et données mises en mémoire de façon permanente
sont correctes; les moyens peuvent être par exemple :
- sommation de tous les codes d'instruction et de données, comparaison du total avec une
valeur fixe,
- bits de parité de lignes et de colonnes (LRC et VRC),
- contrôle périodique de redondance (CRC),
- double stockage des données,
- stockage des données en "code de sécurité", par exemple avec protection par sommation
de contrôle, bits de parité de lignes et de colonnes;

b) toutes les procédures de transfert interne et de stockage des données relatives aux résultats
de mesure sont effectuées correctement; les moyens peuvent être par exemple :
- routine d'écriture-lecture,
- conversion et reconversion des codes,
- utilisation d'un "code de sécurité" (sommation de contrôle, bit de parité),
- double stockage.

5.3.2. Le contrôle de la validité des calculs effectués doit être de niveau P. Il consiste à
contrôler la valeur correcte de toutes les données relatives au mesurage, chaque fois que ces
données sont stockées de manière interne ou transmises à des organes périphériques à travers
une interface; les moyens peuvent être par exemple : bit de parité, sommation de contrôle,
double stockage.

De plus, le système de calcul doit être muni d'un "chien de garde" ou autre moyen de contrôle
équivalent.

5.4. Dispositif de contrôle de l'indicateur


L'objet de ce dispositif de contrôle est de vérifier que la visualisation des indications
soumises à un contrôle de métrologie légale est effectuée et correspond aux données fournies
par le calculateur. De plus, il a pour objet de vérifier la présence des afficheurs lorsque ceux-
ci sont amovibles.

Pour les ensembles de mesurage routiers, le dispositif de contrôle de l'indicateur doit être
conforme au 5.4.1. et de plus comporter un test visuel composé des trois phases suivantes qui
devront durer au moins 1 seconde chacune:
- l'affichage de tous les éléments (tests des "huits"),
- l'extinction de tous les éléments ( "blancs"),
- l'affichage des zéros.

Pour les autres types d'ensembles de mesurage, il doit être conforme soit au point 5.4.1, soit
au point 5.4.2.

5.4.1. Il doit être de niveau P; il peut être de niveau I, si l'indication soumise à un contrôle de
métrologie légale est présente une deuxième fois sur l'ensemble de mesurage, ou si
l'indication soumise au contrôle peut être reconstituée facilement à l'aide d'autres indications
soumises au contrôle de métrologie légale (par exemple, dans le cas d'un ensemble de
mesurage routier, il est possible de reconstituer le prix à payer à l'aide du volume et du prix
unitaire, ou bien, dans d'autres cas, on bénéficie d'une deuxième indication soumise à un con-
trôle de métrologie légale figurant sur une imprimante sécurisée).
70

Les moyens peuvent être par exemple :


- pour les indicateurs à filaments incandescents ou à diodes, la mesure du courant dans les
filaments,
- pour les indicateurs à vide fluorescent, la mesure de la tension de grille,
- pour les indicateurs à volets électromagnétiques, la mesure de courant dans les bobines.
- pour les indicateurs à cristaux liquides multiplexés, un contrôle en sortie des tensions de
commande des lignes de segments et des électrodes communes permettant de détecter
toute coupure ou court-circuit entre ces circuits de commande.

5.4.2. Le dispositif de contrôle de l'indicateur comprend :


a) un contrôle de niveau P de la validité de la transmission des données entre le calculateur et
l'indicateur. Les moyens peuvent être par exemple un protocole sécurisé de transmission
avec acquittement de bonne réception des données transmises ou la relecture par le
calculateur des données transmises,
b) un contrôle de niveau I de la présence des afficheurs si ceux-ci sont amovibles,
c) un test visuel de niveau N du fonctionnement correct des afficheurs montrant toutes les
valeurs possibles pour chaque élément de l'affichage.

5.4.3. Le fonctionnement du dispositif de contrôle de l'indicateur doit pouvoir être mis en


évidence lors de la vérification:
- soit par déconnexion de tout ou partie du dispositif d'affichage,
- soit par une manœuvre simulant un défaut d'affichage, telle que l'action d'un bouton-test.

5.5. Dispositif de contrôle relatifs aux organes périphériques soumis à un contrôle de


métrologie légale.
Un organe périphérique délivrant des indications soumises à un contrôle de métrologie légale
doit comporter un dispositif de contrôle de niveau I ou P. L'objet de ce dispositif de contrôle
est de vérifier la présence de cet organe périphérique additionnel, dans le cas où ce dernier est
nécessaire, et de valider des données transmises par le calculateur.

En outre, un organe périphérique effectuant des opérations de calcul doit être muni de
dispositifs de contrôle conformes au point 5.3.

Le dispositif de contrôle de l'imprimante de niveau P comprend :


a) un contrôle de la validité de la transmission des données entre le calculateur et
l'imprimante. Les moyens peuvent être par exemple un protocole sécurisé de transmission
avec acquittement de bonne réception des données transmises ou la relecture par le
calculateur des données transmises,
b) un contrôle de la présence du papier.

5.6. Dispositif de contrôle relatif aux instruments de mesurage associés


Les instruments de mesurage associés doivent être munis de dispositifs de contrôle de niveau
P.

L'objet de ce dispositif de contrôle est d'assurer que le signal fourni par ces instruments de
mesurage associés est à l'intérieur d'une plage prédéterminée.

6. Dispositifs de correction
71

Les compteurs peuvent être munis de dispositifs de correction; ces dispositifs sont toujours
considérés comme faisant partie intégrante du compteur. L'ensemble des prescriptions
relatives au compteur et notamment les erreurs maximales tolérées fixées sont donc
applicables au volume (dans les conditions de mesure) corrigé.

En mode de fonctionnement normal, il ne doit pas y avoir d'affichage du volume non corrigé.

L'objet des dispositifs de correction est de ramener les erreurs d'un compteur le plus près
possible du zéro. Il est interdit d'utiliser ces dispositifs pour ajuster les erreurs d'un compteur
à d'autres valeurs que zéro même si ces valeurs sont inférieures aux erreurs maximales
tolérées.

Tous les paramètres non mesurés nécessaires à la correction doivent être présents dans le
calculateur au début de l'opération de mesurage. Il doit être possible de les afficher ou de les
éditer à partir de ce calculateur.

Les dispositifs de correction de la dérive d'un compteur (en fonction du temps ou du volume
passé) sont interdits.

Les éventuels instruments de mesurage associés doivent être conformes aux normes en
vigueur. Leur exactitude doit être suffisante pour que les prescriptions sur le compteur soient
respectées.

NOTE : il n'est pas réalisable de fixer d'erreurs maximales tolérées de manière générale pour
les instruments de mesurage associés de dispositifs de correction, puisque l'exactitude
nécessaire de ces instruments dépend des caractéristiques du compteur.

Les instruments de mesurage associés doivent être munis de dispositifs de contrôle


conformément au point 5.6.

7. Dispositifs de conversion

7.1. Lorsqu'un ensemble de mesurage est muni de dispositifs de conversion, les prescriptions
suivantes s'appliquent.

7.2. Le calcul du facteur de conversion doit être effectué conformément aux normes ou autres
méthodes acceptées par l'Inspection Générale de la Métrologie.

7.3. En principe, les grandeurs caractéristiques du liquide mesuré intervenant dans les
formules de conversion doivent être mesurées au moyen d'instruments de mesurage associés.
Cependant, certaines de ces grandeurs peuvent ne pas être mesurées lorsque leur influence sur
le facteur de conversion est négligeable (inférieure au dixième de l'erreur maximale tolérée).

Ainsi, par exemple, il est possible dans beaucoup de cas d'effectuer une conversion en un
volume dans les conditions de base en mesurant uniquement la température dès lors que la
pression et la masse volumique varient peu.

7.4. Les instruments de mesurage associés doivent être conformes aux normes en vigueur. En
outre, les erreurs maximales tolérées pour ces instruments sont les suivantes pour:
- les mesures de température : 0,5 °C;
- les mesures de pression :
72

- inférieure à 1 MPa (<10 bar) : 50 kPa ( 0,5 bar),


- entre 1 et 4 MPa (10 40 bar) : 5 %,
- supérieure à 4 MPa (> 40 bar) : 2 bar;
- les mesures de masse volumique : 1 kg/m³.

7.5. Les instruments de mesurage associés doivent être montés à proximité du compteur de
manière à déterminer de façon suffisamment exacte les grandeurs concernées telles qu'elle
existent dans le compteur. Les différences d'indication dues à l'emplacement des points de
mesure ne doivent pas dépasser 0,2 fois l'erreur maximale tolérée de l'ensemble de mesurage.
Sous réserve du respect de cette prescription, il est autorisé d'utiliser des instruments de
mesurage associés identiques pour effectuer des conversions (et des corrections) pour
plusieurs compteurs.
Ces instruments ne doivent pas perturber le bon fonctionnement du (des) compteur(s).

NOTE : ces prescriptions sont vérifiées par calcul.

7.6. Tous les paramètres non mesurés nécessaires à la conversion doivent être présents dans le
calculateur au début de l'opération de mesurage.
Il doit être possible de les éditer ou de les afficher à partir de ce calculateur.

7.7. L'ensemble de mesurage doit être muni (outre le dispositif indicateur du volume dans les
conditions de mesure), d'un dispositif indicateur du volume dans les conditions de base ou de
la masse.

7.8. Outre le volume dans les conditions de mesure et le volume dans les conditions de base
ou la masse qui doivent être affichées, les valeurs des autres grandeurs mesurées (masse
volumique, pression, température) doivent être accessibles.

7.9. Les échelons d'indication de la masse volumique, de la pression et de la température


doivent être au plus égaux au quart des erreurs maximales tolérées fixées pour les instruments
de mesurage associés au point 7.4.

Lorsque le volume dans les conditions de base est indiqué, ces conditions de base doivent être
clairement mentionnées à proximité du résultat de mesurage sous la forme :
tb = ... °C (ou K),
Pb = ... MPa (ou kPa ou Pa ou bar).

7.10. Il est autorisé d'utiliser un seul affichage pour l'indication du volume dans les conditions
de mesure et du volume dans les conditions de base ou de la masse à condition que la nature
de la grandeur indiquée soit parfaitement claire.

8. Erreurs maximales tolérées

Les erreurs maximales tolérées applicables aux calculateurs lorsque ceux-ci font l'objet d'un
contrôle séparé sont égales au dixième de l'erreur maximale tolérée de l'ensemble de
mesurage complet. Toutefois, l'erreur maximale tolérée n'est jamais inférieur à un demi-
échelon d'indication.
Pour les organes périphériques, tels que dispositifs imprimeurs, répétiteurs d'indication, l'écart
entre l'indication fournie par ces dispositifs et le dispositif indicateur principal doit être
inférieur à un demi-échelon d'indication.
73

9. Dispositifs de mémorisation

9.1. Les ensembles de mesurage peuvent être munis d'un dispositif de mémorisation destiné à
mémoriser les résultats de mesurage jusqu'à leur exploitation ou afin de conserver une trace
des transactions commerciales qui puisse faire foi en cas de litige. Les dispositifs de
mémorisation comprennent également les dispositifs utilisés pour la relecture des
informations mémorisées.

9.2. Le support sur lequel les informations sont mémorisées doit présenter une pérennité
suffisante pour que ces informations ne soient pas altérées lorsque des précautions normales
sont prises pour conserver ce support.

9.3. La mémorisation doit être réalisée de telle manière qu'il soit impossible de modifier les
informations mémorisées.

9.4. Les dispositifs de mémorisation doivent être munis de dispositifs de contrôle


conformément au point 5.5. L'objet de ces dispositifs de contrôle est d'assurer que les
informations mémorisées correspondent aux données transmises par le calculateur et que les
données restituées correspondent à celles qui ont été mémorisées.

10. Changement de prix unitaire

Le changement de prix unitaire peut être effectué directement sur l'instrument ou par un
organe périphérique. L'instrument doit être conçu de telle sorte que le prix unitaire ne puisse
être changé que quand l'instrument n'est pas en cours de livraison. En outre, un temps
minimal de 5 secondes doit s'écouler avant le début de la livraison suivante sauf lorsque le
changement de prix unitaire est lié au changement de produit.

11. Approbation de modèle

11.1. Documentation
Outre la documentation exigée dans l'article 2, 2 et 3 de l'arrêté royal du 20 décembre
1972 portant mise en vigueur partielle de la loi du 16 juin 1970 sur les unités, étalons et
instruments de mesure et fixant les modalités d'application du chapitre II de cette loi, relatif
aux instruments de mesure, la demande d'approbation de modèle doit comprendre :
- une description fonctionnelle des différents dispositifs électroniques et des dispositifs de
contrôle,
- un organigramme du logiciel expliquant le fonctionnement des dispositifs électroniques et
des dispositifs de contrôle.

En raison de l'évolution rapide des technologies, la liste des composants électroniques ainsi
que les listings de programme ne peuvent être donnés qu'à titre indicatif. Tout remplacement
d'élément ou de composant ne doit pas entraîner de dégradation des performances des
dispositifs électroniques.

De plus, la demande doit être accompagnée de tout document ou preuve étayant la


supposition que la conception et la construction du dispositif électronique satisfait aux
exigences de la présente annexe et notamment à son point 5.
74

11.2. Exigences générales


L'essai de modèle doit normalement être effectué sur une unité représentant le modèle
définitif.

Le dispositif électronique est soumis aux essais et examens suivants :

11.2.1. Examen de conception


Cet examen, à partir des documents, vise à vérifier que la conception des dispositifs
électroniques et de leurs systèmes de contrôle répond aux prescriptions des points 4 et 5.

Il comporte notamment :
a) un examen des caractéristiques de la construction et des sous-ensembles et composants
électroniques utilisés, afin de s'assurer de l'aptitude pour l'utilisation envisagée;
b) une prise en considération de tout défaut qui pourrait se produire afin de s'assurer que dans
tous les cas ces dispositifs répondent aux prescriptions du point 5;
c) la vérification de l'existence et de l'efficacité du ou des dispositifs de test des dispositifs de
contrôle.
Les dispositifs électroniques doivent être examinés afin de s'assurer de la qualité de leur
construction et de la réalisation correcte des connexions et raccordements extérieurs.

11.2.2. Essais de performance


Ces essais visent à vérifier que l'ensemble de mesurage équipé de dispositifs électroniques
satisfait aux dispositions des points 3.1. et 3.2. en ce qui concerne les grandeurs d'influence.
Ces essais sont spécifiés au point 13.

a) Performance sous l'effet de facteurs d'influence.


Lorsque l'équipement est soumis à l'effet des facteurs d'influence prévus au point 13, il
faut qu'il continue à fonctionner correctement sans entraîner de dépassement des erreurs
maximales tolérées prévues au point 8.
b) Performance sous l'effet de perturbations.
Lorsque l'équipement est soumis à des perturbations externes telles que prévues au point
13, il doit continuer à fonctionner correctement ou détecter et signaler tout défaut
significatif. Il ne doit cependant pas se produire de défauts significatifs lorsque l'ensemble
de mesurage est non interruptible.

11.3. Dispositif soumis aux essais


Les essais sont effectués sur le dispositif électronique complet lorsque ses dimensions et sa
configuration le permettent.

Dans le cas contraire, les dispositifs électroniques doivent être soumis séparément aux essais
sous la forme d'un équipement constitué des dispositifs suivants :
- transducteur de mesure,
- calculateur,
- indicateur,
- alimentation,
- dispositif de correction le cas échéant.

Cet équipement doit être inclus dans un ensemble de simulation représentatif du


fonctionnement normal de l'ensemble de mesurage. Par exemple le mouvement du liquide
peut être simulé par un dispositif approprié.
75

Le calculateur doit être dans son habillage définitif.


Dans tous les cas les organes périphériques peuvent être testés séparément.

***tel que modifié par AR 26 septembre 2013 - MB 2013 10 14 ***

12. Vérification primitive

La vérification primitive des dispositifs électroniques doit comprendre une procédure


permettant de contrôler la présence et le fonctionnement des dispositifs de contrôle au moyen
des dispositifs de test spécifiés au point 5.

Ces procédures seront détaillées dans le dossier d'approbation de modèle du dispositif


électronique incorporé ou associé aux ensembles et sous-ensembles de mesurage de liquides
autres que l'eau.

13. Essais de performance

13.1. Généralités
Le présent point définit le programme d'essais de performance destinés à assurer que les
dispositifs électroniques peuvent avoir les performances et les qualités de fonctionnement
prévues dans un environnement et des conditions spécifiées. Chaque essai indique, le cas
échéant, les conditions de référence dans lesquelles l'erreur intrinsèque est déterminée.
Lorsque l'on évalue l'effet d'une grandeur d'influence toutes les autres grandeurs d'influence
doivent être maintenues relativement constantes, à des valeurs proches des conditions de
référence.

13.2. Niveau de sévérité


Pour chacun des essais de performance, il est indiqué des conditions d'essai type
correspondant aux conditions d'environnement climatiques et mécaniques généralement
rencontrées pour les ensembles de mesurage.

Les ensembles de mesurage sont divisés en trois classes en fonction de leurs conditions
d'environnement climatiques et mécaniques :
- la classe B concerne les instruments fixes installés à l'intérieur d'un bâtiment;
- la classe C concerne les instruments fixes installés en plein air;
- la classe I concerne les instruments mobiles, en particulier les ensembles de mesurage
montés sur camions-citernes.

Cependant, en fonction de l'utilisation future de l'instrument, le demandeur de l'approbation


de modèle peut définir, des conditions d'environnement particulières. Dans ce cas,
l'Inspection générale de la Métrologie effectue les essais de performance avec des niveaux de
sévérité correspondants à ces conditions d'environnement. Si l'approbation de modèle est
prononcée, la plaque signalétique de l'instrument portera les limites d'emploi
correspondantes. Les constructeurs devront avertir les éventuels acheteurs des conditions
d'utilisation pour lesquelles l'instrument est approuvé. L'Inspection générale de la Métrologie
veillera, particulièrement, au respect des conditions d'utilisation.

13.3. Conditions de référence


- Température ambiante : 15 °C - 25 °C.
76

- Humidité relative : 45 % - 75 %.
- Pression atmosphérique : 86 kPa - 106 kPa.
- Tension d'alimentation : tension nominale.
- Fréquence d'alimentation : fréquence nominale.

Pendant chaque essai, la température et l'humidité relative ne doivent pas varier de plus de
5 °C ou 10 % à l'intérieur de la plage de référence.

13.4. Essais de performance

Essai Nature de la grandeur Niveau de sévérité pour la classe (*)


d'influence
B C I
13.4.1. Chaleur sèche Facteur d'influence 2 3 3
13.4.2. Froid Facteur d'influence 2 3 3
13.4.3. Essai cyclique Facteur d'influence 1 2 2
en chaleur humide
13.4.4. Vibrations sinusoïdales Facteur d'influence - - 3
13.4.5. Variations de l'alimentation Facteur d'influence 1 1 1
Electrique
13.4.6. Courtes interruptions Perturbation 1a+1b 1a+1b 1a+1b
d'alimentation
13.4.7. Salves Perturbation 2 2 2
13.4.8. Décharges électrostatiques Perturbation 1 1 1
13.4.9. Susceptibilité électromagnétique Perturbation 2, 5, 7 2, 5, 7 2, 5, 7

(*) : Référence : Document International n° 11 " Exigences générales pour les instruments
de mesure électroniques " de l'Organisation internationale de métrologie
légale.

13.4.1. Chaleur sèche


Méthode d'essai : chaleur sèche (sans condensation).

Objet de l'essai: vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.1. dans des conditions
de température élevée.

Références :
Publication CEI 68-2-2, quatrième édition, 1974, Essais fondamentaux climatiques et de
robustesse mécanique, deuxième partie, essais, essai Bd : chaleur sèche pour un EST
(spécimen) dissipant de l'énergie avec variation lente de la température.

Les informations de base concernant les essais de chaleur sèche sont données dans la
Publication CEI 68-3-1, première édition, 1974 et premier complément 68-3-1A, 1978, partie
3 : Informations de base, section un : essais de froid et de chaleur sèche. Les informations
générales de base concernant les essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique
sont données dans la Publication CEI 68-1, quatrième édition, 1978.

Procédure d'essai en bref.


L'essai consiste en une exposition du DSE à la température de 55 °C (classe C ou I) ou 40 °C
(classe B) dans des "conditions d'air calme" pendant un période de 2 heures après que le DSE
77

ait atteint la stabilité de température. Le DSE doit être essayé à au moins un débit (ou débit
simulé) :
- à la température de référence de 20 °C après stabilisation;
- à la température de 55 °C ou 40 °C, deux heures après obtention de la stabilité de
température;
- après retour à la température de référence de 20 °C.

Sévérités de l'essai.
1) Température :
niveau de sévérité 2 : 40 °C;
niveau de sévérité 3 : 55 °C.
2) Durée de l'essai: 2 heures.

Nombre de cycles d'essai : un cycle.


Toutes les fonctions doivent opérer comme prévu.
Toutes les indications doivent être à l'intérieur des erreurs maximales tolérées comme
spécifiées au point 8 de cette annexe.

13.4.2. Froid
Méthode d'essai : froid.

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.1. dans des conditions
de température basse.

Références :
Publication CEI 68-2-2, quatrième édition, 1974, Essais fondamentaux climatiques et de
robustesse mécanique, deuxième partie, essais, essai Ad : froid, pour un EST (spécimen)
dissipant de l'énergie avec variation lente de la température.

Les informations de base concernant les essais de froid sont données dans la Publication CEI
68-3-1, première édition, 1974 et premier complément 68-3-1A, 1978, partie 3 : Informations
de base, section un : essais de froid et de chaleur sèche. Les informations générales de base
concernant les essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique sont données dans
la Publication CEI 68-1, quatrième édition, 1978.

Procédure d'essai en bref.


L'essai consiste en une exposition du DSE à la température de - 25 °C (classe C ou I) ou –
10 °C (classe B) dans des "conditions d'air calme" pendant une période de 2 heures après que
le DSE ait atteint la stabilité de température. Le DSE doit être essayé à au moins un débit (ou
débit simulé) :
- à la température de référence de 20 °C après stabilisation;
- à la température de - 25 °C ou - 10 °C, deux heures après obtention de la stabilité de
température;
- après retour à la température de référence de 20 °C.

Sévérités de l'essai.
1) Température :
niveau de sévérité 2 : - 10 °C;
niveau de sévérité 3 : - 25 °C.
2) Durée de l'essai: 2 heures.
Nombre de cycles d'essai : un cycle.
Toutes les fonctions doivent opérer comme prévu.
78

Toutes les indications doivent être à l'intérieur des erreurs maximales tolérées comme
spécifiées au point 8 de cette annexe.

13.4.3. Essai cyclique en chaleur humide


Méthode d'essai : essai cyclique de chaleur humide (avec condensation).

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2. dans des conditions
d'humidité élevée combinées avec des variations cycliques de température.

Références :
Publication CEI 68-2-30, deuxième édition, 1980, Essais fondamentaux climatiques et de
robustesse mécanique, deuxième partie, essais, essai Db : essai cyclique de chaleur humide
(cycle de 12 + 12 heures), variante 1.

Les informations de base concernant les essais de chaleur humide sont données dans la
Publication CEI 68-2-28 : guide pour les essais de chaleur humide, seconde édition, 1980.

Procédure d'essai en bref


L'essai consiste en une exposition du DSE à des variations cycliques de température entre
25 °C et la température supérieure de 55 °C (classe C ou I) ou 40 °C (classe B) en maintenant
l'humidité relative au-dessus de 95 % pendant les variations de température et à 93 % pendant
les phases à la température supérieure.

La condensation devrait se produire sur le DSE pendant la montée en température.

La période de stabilisation normale avant, et une reprise normale après l'exposition cyclique,
est spécifiée dans la publication CEI 68-2-30.

L'instrument n'est pas sous tension lors de l'application du facteur d'influence.

Sévérités de l'essai.
1) Température maximale:
niveau de sévérité 1 : 40 °C;
niveau de sévérité 2 : 55 °C.
2) Humidité : > 93 %.
3) Durée de l'essai : 24 heures.

Nombre de cycles d'essai : deux cycles.

Après l'application du facteur d'influence et reprise :


- toutes les fonctions doivent opérer comme prévu,
- toutes les erreurs doivent être à l'intérieur des erreurs maximales tolérées comme spécifiées
au point 8 de cette annexe.

13.4.4. Vibrations
Méthode d'essai : vibrations sinusoïdales.

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2. dans des conditions
de vibrations sinusoïdales.
Cet essai n'est normalement applicable qu'aux ensembles de mesurage mobiles.

Références :
79

Publication CEI 98-2-6, cinquième édition, 1982, Essais fondamentaux climatiques et de


robustesse mécanique, deuxième partie, essais, essai Fc : vibrations (sinusoïdales).

Procédure d'essai en bref.


Le DSE doit être essayé en balayant les fréquences dans la gamme de fréquence spécifiée, à
1 octave/minute, au niveau d'accélération spécifié, avec un nombre spécifié de cycles de
balayage par axe. Le DSE, monté sur un support rigide par ses dispositifs normaux de
fixation, doit être essayé selon ses trois axes principaux mutuellement perpendiculaires. Il doit
normalement être monté de telle manière que l'effet de la pesanteur agisse dans le même sens
qu'en utilisation normale.

L'instrument n'est pas en fonctionnement lors de l'application du facteur d'influence.

Sévérités de l'essai.
1) Gamme de fréquence: 10-150 Hz.
2) Niveau maximal d'accélération : 10 m.s-2.

Nombre de cycles d'essai :


20 cycles de balayage par axe.

Après l'application du facteur d'influence et reprise :


- toutes les fonctions doivent opérer comme prévu,
- toutes les erreurs doivent être à l'intérieur des erreurs maximales tolérées comme spécifiées
au point 8 de cette annexe.

13.4.5. Variations de l'alimentation électrique


Méthode d'essai : variations dans l'alimentation en courant alternatif (monophasé).

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.1. dans des conditions
de variation de l'alimentation en courant alternatif.

Références :
Aucune référence à une norme internationalement acceptée ne peut être donnée pour le
moment.

Procédure d'essai en bref.


L'essai consiste en une exposition du DSE à des variations de la tension d'alimentation, le
DSE fonctionnant dans des conditions atmosphériques normales.

Sévérités de l'essai.
Tension d'alimentation:
- limite supérieure V(nom) + 10 %;
- limite inférieure V(nom) - 15 %.

Nombre de cycles d'essai: un cycle.

Toutes les fonctions doivent opérer comme prévu.

Toutes les indications doivent être à l'intérieur des erreurs maximales tolérées comme spéci-
fiées au point 8 de cette annexe.
80

13.4.6. Courtes interruptions d'alimentation


Méthode d'essai : interruptions et réductions de courte durée de l'alimentation électrique.

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2. dans des conditions
d'interruptions ou de réductions de courte durée de l'alimentation électrique.

Références.
Aucune référence à une norme internationalement acceptée ne peut être donnée pour le
moment.

Procédure d'essai en bref.


L'essai consiste à soumettre le DSE à des interruptions de tension allant de la tension
nominale à la tension nulle pendant une durée égale à 1/2 période de la fréquence de ligne, et
de la tension nominale à 50 % de cette valeur pendant une durée égale à 1 période de la
fréquence de ligne.
Les interruptions et réductions de la tension d'alimentation doivent être répétées au moins 10
fois, à un intervalle d'au moins 10 secondes, pendant une livraison ou livraison simulée.

Sévérités de l'essai.
- Interruption de la tension de 100 % pendant 1/2 période.
- Réduction de la tension de 50 % pendant 1 période.

Nombre de cycles d'essai : 10.

Variations maximales admises.


La différence entre l'indication de volume pendant l'essai et l'indication dans les conditions de
référence ne doit pas dépasser les valeurs données en 2.12. Si ces valeurs sont dépassées, le
dispositif de contrôle doit être activé conformément au point 5.1.

13.4.7. Salves électriques


Méthode d'essai : salves électriques.

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2. dans des conditions
où des salves électriques sont superposées au réseau.

Référence :
Publication CEI 801-4, 1987.

Procédure d'essai en bref.


L'essai consiste en une exposition du DSE à des salves de tensions transitoires à montée et à
descente exponentielles. Chaque impulsion doit avoir un temps de montée de 5 ns et une
durée à demi-amplitude de 50 ns. La longueur de la salve doit être de 15 ms. L'intervalle de
répétition doit être de 300 ms. Toutes ses salves sont appliquées en mode symétrique et en
mode asymétrique.

Sévérités de l'essai.
Amplitude valeur de crête 1000 V.

Nombre de cycles d'essai.


Au moins 10 salves positives et 10 salves négatives de 1000 V, à phase aléatoire, doivent être
appliquées.
81

Variations maximales admises :


mêmes valeurs que 13.4.6.

13.4.8. Décharges électrostatiques


Méthode d'essai : décharges électrostatiques (DES)

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2. dans des conditions
de décharge électrostatique.

Références :
Publication CEI 801-2, 1984.

Procédure d'essai en bref.


Un condensateur de 150 pF est chargé par une source de tension continue convenable. Le
condensateur est ensuite déchargée à travers le DSE en reliant une borne à la terre (châssis) et
l'autre, par l'intermédiaire d'une résistance de 150 ohms, aux surfaces qui sont normalement
accessibles à l'opérateur.

Sévérités de l'essai.
8 kV.

Nombre de cycles d'essai.


Au moins 10 décharges doivent être appliquées à des intervalles de temps d'au moins 10
secondes entre décharges, pendant un même mesurage ou mesurage simulé.

Variations maximales admises : mêmes valeurs que 13.4.6.

13.4.9 Susceptibilité électromagnétique


Méthode d'essai : champs électromagnétiques (rayonnés).

Objet de l'essai : vérifier la conformité avec les dispositions du point 3.2 dans les conditions
de champs électromagnétiques.

Références:
Publication CEI 801-3, 1984.

Procédure d'essai en bref.


Le DSE doit être exposé à des champs électromagnétiques d'intensité spécifiée par le niveau
de sévérité.
L'intensité de champ spécifiée doit être établie avant que le DSE ne soit dans le champ.

L'intensité de champ peut être obtenue de différentes manières :


- la "STRIPLINE" est utilisée aux basses fréquences (en dessous de 30 MHz ou, dans
certains cas, de 150 MHz) pour les petits DSE.
- le "FIL DE GRANDE LONGUEUR" est utilisé aux basses fréquences (en dessous de 30
MHz) pour les DSE de plus grande dimension.
- les "ANTENNES DIPOLES" ou les "ANTENNES à POLARISATION CIRCULAIRE"
placées à 1 m du DSE sont utilisées aux hautes fréquences.

Le champ doit être engendré suivant deux polarisations orthogonales et l'étendue de fréquence
doit être parcourue lentement. Si on utilise, pour engendrer le champ électromagnétique, des
antennes à polarisation circulaire (antennes en spirale logarithmique ou antennes hélicoïdales),
82

il n'est pas nécessaire de modifier la position des antennes. Quand l'essai est effectué en
chambre blindée afin de satisfaire aux lois internationales qui interdisent les interférences en
matière de communications radio, il faut faire attention aux réflexions sur les parois. Un
blindage anéchoïque peut être nécessaire.

Sévérités de l'essai.
Etendue de fréquence : MHz 0,1 - 27 27 - 500 500 - 100
Intensité du champs : V/m 3 3 1

Vous aimerez peut-être aussi