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Vue d’ensemble des technologies de virtualisation

Les technologies de virtualisation offrent désormais aux administrateurs la possibilité de réduire le


nombre de serveurs physiques sur un réseau. Tous ces modes de virtualisation ont pour but de
faciliter l’administration et de réduire les coûts d’un système d’information. Ainsi, il est très aisé de
faire fonctionner un ou plusieurs serveurs sur une machine physique.
Avec plusieurs serveurs physiques, il est souvent fréquent que toute la puissance du serveur ne
soit pas utilisée ; en virtualisant plusieurs serveurs sur une machine hôte, les ressources de cette
dernière sont réparties sur toutes les machines virtuelles (VM), ce qui permet une utilisation
complète des ressources.

1.Virtualisation du poste de travail

Le principe de la virtualisation du poste de travail consiste à utiliser une ou plusieurs images


virtuelles sur une ou plusieurs machines sur le réseau. On peut donc apparenter ce genre de
virtualisation à un streaming de système d’exploitation.
Elle peut également prendre la forme d’une virtualisation complète du poste de travail, cette
technologie appelée VDI (Virtual Desktop Initiative) permet la virtualisation du système
d’exploitation mais également des applications. Le poste peut donc très facilement être de type
client léger ou de type PC.

2.Virtualisation d’applications
Il est possible d’effectuer de la virtualisation d’applications centralisées. L’utilisateur exécute une
application sur son poste, néanmoins cette dernière est réellement exécutée sur un serveur distant
(seul le système d’exploitation est présent sur son poste).
On peut également trouver l’isolation par bulle applicative qui consiste à régler le problème
d’incompatibilité entre applications en exécutant l’application dans une "bulle" qui est isolée des
autres applications.

3.HyperV sous Windows 8.1


Il est possible d’installer le rôle HyperV sur une machine cliente et ce depuis Windows 8 (éditions
Pro et Enterprise uniquement). Les prérequis au niveau processeur sont identiques à Windows
Server 2012 R2, il est nécessaire que les processeurs supportent SLAT (Second Level Address
Translation). Un minimum de 4 Go de RAM est également nécessaire. Les fonctionnalités dites «
entreprises » (Live Migration, etc.) ne sont pas offertes si HyperV n’est pas sur un serveur.
Implémentation d’HyperV

HyperV est un système de virtualisation disponible dans les systèmes d’exploitation serveur depuis
Windows Server 2008. Il est actuellement disponible en version 3. L’avantage de cet hyperviseur
est l’accès immédiat au matériel de la machine hôte (donc de meilleurs temps de réponse). Le rôle
HyperV peut être installé avec Windows Server 2012 R2 en mode installation complète (interface
graphique installée) ou en installation minimale (sans interface graphique).

Prérequis matériels
La machine ou serveur hôte doit posséder un processeur 64 bits et supporter SLAT (Second Level
Address Translation). La capacité du processeur doit également répondre aux exigences des
machines virtuelles. Ces dernières peuvent supporter au maximum 32 processeurs virtuels. La
quantité de mémoire sur le serveur hôte doit être supérieure à celle allouée aux machines. Lors de
l’allocation de la mémoire vive aux machines virtuelles, il est nécessaire d’en réserver une partie
pour le fonctionnement de la machine physique
Présentation des différentes générations
Lors de la création d’une machine virtuelle, il est nécessaire de sélectionner la génération
souhaitée. Ce choix est irréversible et il faut par la suite recréer la machine pour passer à une autre
génération.

 VM de génération 1
 VM de génération 2

Quels sont les prérequis pour l'installation d'un serveur Hyper V ?


Pour installer et utiliser Hyper-V, vous avez besoin des éléments suivants :

 Un processeur x64

 Virtualisation à assistance matérielle. Cette virtualisation est disponible avec les processeurs
qui incluent une option de virtualisation, plus spécifiquement Intel VT (Intel Virtualization
Technology) ou AMD-V (AMD Virtualization).

 La prévention de l’exécution des données au niveau matériel doit être disponible et activée.
Plus spécifiquement, vous devez activer le bit Intel XD (bit de désactivation d’exécution) ou le
bit AMD NX (bit de non-exécution).

Qu’est-ce que la mémoire dynamique ?

La mémoire dynamique permet d’allouer une quantité minimum de mémoire. Néanmoins si la


machine virtuelle a besoin de plus de mémoire, elle est autorisée à demander une quantité
supplémentaire (cette dernière ne peut excéder la quantité maximale accordée). Cette
fonctionnalité a été introduite dans les systèmes d’exploitation serveurs depuis Windows Server
2008 R2 SP1.
Le disque dur des machines virtuelles

Il est possible de créer un disque dur en utilisant :


La console Gestionnaire HyperV.
La console Gestion des disques.
La commande DOS DISKPART.
La commande PowerShell NewVHD

Lors de la création d’un nouveau disque dur virtuel, il est possible de créer différents types de
disques, incluant disque de taille fixe, dynamique et passthrough Un disque de taille dynamique
possède une taille maximale, néanmoins la taille du fichier augmente en fonction du contenu et ce
jusqu’à la taille maximale.
Le disque virtuel de type passthrough permet à une machine virtuelle d’accéder directement au
disque physique.

Gestion des réseaux virtuels

Plusieurs types de réseaux peuvent être créés et appliqués à une machine virtuelle. Ceci afin de
permettre aux différentes stations de communiquer entre elles ou avec des équipements externes
à la machine hôte (routeur, serveur…).
Les machines sont donc connectées à ces réseaux par l’intermédiaire de commutateurs virtuels
(vswitch).

Trois types de commutateur peuvent être créés :

Une fois créé, il convient de relier la carte réseau de la VM au commutateur souhaité.

 Externe : avec ce type de commutateur virtuel, il est possible d’utiliser la carte réseau de la
machine hôte dans la machine virtuelle. Ainsi, cette dernière a une connexion sur le réseau
physique, lui permettant d’accéder aux équipements ou serveurs du réseau physique.

 Interne : permet la création d’un réseau entre la machine physique et les machines
virtuelles. Il est impossible pour les machines du réseau physique de communiquer avec les
VM.

 Privé : la communication peut se faire uniquement entre les machines virtuelles, la machine
hôte ne peut pas contacter une des VM.

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