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Projet de Fin d’Etudes
Nourrir par l’ambition de faire mieux et plus au service des ses étudiants, L’Ecole
Supérieure de Technologie s’attelle à poursuivre les principales méthodes visant une
meilleure application des connaissances théoriques acquises.
Dans ce cadre, nous avons choisi le thème de notre Projet de Fin d’Etudes « La
bancassurance, cas de la SOCIETE GENERALE » en raison de son importance au
secteur financier ainsi que son poids sur le management qui est en relation étroite avec
notre branche « le management ».
En effet, nous souhaitons que ce travail mette en valeur la qualité de la formation que
nous avons acquise pendant ces deux années et nous donne une idée précise et claire sur
le monde du travail à savoir l’entreprise.
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Projet de Fin d’Etudes
3
Projet de Fin d’Etudes
Un hommage doit être rendu à toutes les personnes qui ont contribué d’une manière
ou d’une autre au déroulement de notre préparation dans les meilleures conditions.
Nous soulignons les efforts de notre Directeur M.EL RHACHI qui visent à projeter
les étudiants dans une trajectoire de développement tout en capitalisant leurs acquis.
Nous exprimons aussi notre reconnaissance à tous les responsables des banques et
des agences d’assurance pour avoir accepté d’effectuer des entretiens avec eux. En effet
leurs expériences nous a été d’une grande importance dans l’évolution de notre projet.
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Projet de Fin d’Etudes
Abréviations
OFS : Organismes Financiers Spécialisés.
BMCE Bank : Banque Marocaine du Commerce et l’Industrie.
BAM: Bank Al Maghreb.
GPBM: Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc.
DAPS : La Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale.
CPM : Le Crédit Populaire du Maroc.
BCP : BANQUE CENTRALE POPULAIRE.
BPR : BANQUES POPULAIRES REGIONALES.
CIH : CREDIT IMMOBILIER ET HOTELIER.
CAM : CREDIT AGRICOLE DU MAROC.
BNDE : BANQUE NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE.
CDG : CAISSE DE DEPOT ET DE GESTION.
FEC : FONDS D'EQUIPEMENT COMMUNAL.
MENA : Moyen Orient et Afrique du Nord
P.I.B : Produit Intérieur Brut
C.N.I.A : Compagnie Nord Africaine et intercontinental d’Assurance
S.C.R : Société Centrale de Réassurance
CCAP : Comité Consultatif des Assurances Privées
FMSAR : Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurance et de Réassurance
FNACAM : fédération nationale des agents et courtiers au Maroc
CMIM : Caisse Mutuelle Interprofessionnelle Marocaine
CNOPS : Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
La RCAR : Régime Collectif d’Assurance et de Retraite
La CIMR : Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite
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Projet de Fin d’Etudes
Avant
propos………………………………………………………………………………………
Dédicace ……………………………………………………………………………………
Remerciement………………………………………………………………………………
Abréviations…………………………………………………………………
List des tableaux……………………………………………………………………………
Liste des Graphes…………………………………………..
Introduction générale
Première partie : Approche Théorique
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
8
Projet de Fin d’Etudes
Pendant plus de quatre siècles, le métier de banque a été « l’art de faire fructifier
l’argent » et Le secteur bancaire s’est d’avantage attaché à développer les métiers de
banque d’affaires, de marché de capitaux, de banque des entreprises afin de satisfaire les
besoins de la clientèle et élargir son audience.
La déréglementation des marchés, la banalisation des produits, l’avivement de la
concurrence, la plus grande bancarisation des clients et la situation économique difficile
amènent les banquiers à redécouvrir le marché des particuliers et à se redéployer sur ce
segment de clientèle.
Dès lors, il est devenu impératif pour les banques de réorganiser l’offre de service
financier et de s’intéresser davantage aux attentes de leur clientèle. Les établissements de
crédit se sont ainsi fortement implantés sur le marché de l’assurance-vie, sur les quel
leurs filiales occupent aujourd’hui une place de premier rang et sont en concurrence
directe avec les assureurs traditionnels.
Le thème choisi « la bancassurance » s’inscrit dans une volonté de percer les
mystères d’une nouvelle activité qui semblent être une innovation dans le système
financier qui exige le développement des différents réaménagements.
L’objet de se mémoire est de montrer que les institutions qui veulent réussir sur
ce nouveau marché auront à faire un effort important de clarification et à définir un
positionnement stratégique.
Pour mener à bien ce travail sur le développement de la bancassurance au Maroc, la
première partie est divisé en deux chapitres, le premier a pour objectif de donner un
aperçu sur le marché bancaire et assuranciel marocain. Et dans le deuxième chapitre,
nous avons opté de mettre la lumière sur l’activité bancassurance,
Dans la deuxième partie, qui est notre étude pratique, nous avons présenté en premier
lieu une étude des caractéristiques des produits bancassurance, grâce au questionnaire
dédié aux clients et des guides d’entretiens. En second lieu, une étude de cas concernant
la SOCIETE GENERALE, effectuée afin d’avoir une meilleure visibilité de cette
nouvelle activité au Maroc.
9
Projet de Fin d’Etudes
A la fin, nous avons proposé des suggestions et des recommandations dans ce sujet et
nous avons réalisé une brochure résumant tous les axes important dans le domaine de la
bancassurance.
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Projet de Fin d’Etudes
11
Projet de Fin d’Etudes
Dans notre vie quotidienne, chaque individu a besoin d’être bien assuré, et de se garantir
contre les conséquences financières des aléas comme les accidents des véhicules, les
accidents de travail……..,et c’est le rôle de l’assurance.
Au Maroc, le secteur des assurances est un secteur qui figure parmi ceux qui jouent un
rôle vital dans la vie économique et sociale du pays, il connaît une forte concurrence, et
les attentes des clients en matière d’assurances sont de plus en plus sophistiquées.
Ce secteur a connu une grande évolution aussi bien au niveau des chiffres d’affaires dont
la bancassurance a réalisé un pourcentage important à ce niveau.
La banque ne cesse d’orienter ces clients de souscrire des contrats d’assurance, ce qui est
bénéfiques pour elle en contrepartie des commissions donnée par l’assurance.
Etant donné la complexité du domaine des assurances, et afin d’éviter tout sort de
confusion entre l’assurance et les produits d’assurances offert par la banque, nous allons
essayer à travers cette partie de donner an aperçu général sur l’assurance et la banque, et
dans un deuxième lieu nous présenterons La bancassurance au Maroc.
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Projet de Fin d’Etudes
Le secteur des assurances mobilise des sommes importantes à travers son rôle financier
dans la collecte de l’épargne intérieure et dans son acheminement vers le financement des
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Projet de Fin d’Etudes
D’un autre côté, la banque est un élément essentiel dans le secteur financier de part ses
services offerts à ces clients et qui peut accompagner le secteur des assurances.
C’est pour ces raisons qu’on va présenter dans ce chapitre dans la section I « la notion
de la banque » et dans la section II « l’assurance ».
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Projet de Fin d’Etudes
1.1.1 – Historique
- Une nouvelle loi bancaire a été instaurée en 1993 et a introduit un concept nouveau,
largement inspiré de l’expérience internationale, celui de la banque universelle. En vertu
de cette loi, les banques peuvent exercer et commercialiser l’ensemble des produits et
1
PDF le secteur bancaire au Maroc Site web :
http://www.financesmediterranee.com/pdf/pays/FM_DREE_Maroc_SituationBancai.pdf
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Projet de Fin d’Etudes
services bancaires. Cette notion annule la spécialisation établie jusque là entre les
banques commerciales et les organismes financiers spécialisés
Le secteur bancaire se caractérise par une forte concentration. Cette concentration se
matérialise par la prédominance des plus grandes banques en termes de parts de marché.
Les trois premiers établissements atteignent plus de 50 % en termes de part du marché.
- Le taux de bancarisation ne concerne encore que le quart de la population totale, mais la
moitié de la population urbaine.
- Près du tiers du réseau bancaire est concentré sur l’agglomération casablancaise.
- En 2008, le secteur bancaire au Maroc est "essentiellement privatisé" et les quelques
banques publiques qui restent sont en cours de privatisation. Le Maroc a lancé un vaste
programme de réformes économiques qui englobe l'administration publique, le bancaire
financier, le logement et l'enseignement
Il existe cinq formes de catégorie bancaire qui sont mentionné sur le tableau suivant :
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Projet de Fin d’Etudes
Attijariwafa bank
BMCE Bank
Crédit agricole
Banques universelles Crédit du Maroc
Banque populaire
Société générale Maroc
Al Barid Bank
BMCI
CIH
CFG Group
Attijari Finances Corp.
Banques d'investissement BMCE Capital
CDG Capital
Capital Trust
Opérateur postal
Poste Maroc
Arab Bank Maroc
Banques mineures Citibank Morocco
UMB
Banque centrale Bank Al-Maghrib
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
1.2.2.5– Schématisation : le schéma suivant résume tous ce qu’on a déjà présentés sur le
secteur d’assurance au Maroc :
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Projet de Fin d’Etudes
- Réglementation bancaire
DAPS - L’octroi et le retrait d’agrément GPBM
- Imposition des sanctions
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
1. L’assurance au Maroc :
Nul ne peut ignorer le rôle que joue le système financier dans la stimulation de la
croissance et ce, à travers la collecte et l'injection des flux financiers dans les rouages de
l'économie. Dans ce cadre le secteur des assurances, entre autres, joue un rôle important.
Ce secteur ne cesse de prendre de l'importance, que ce soit par les sommes importantes
qu'il draine ou au niveau des tendances lourdes qui le caractérisent ces dernières années
(concentration, libéralisation, bancassurance…), ainsi qu'au niveau des pays qui
dominent le secteur sur la scène internationale.
Avec l'amorce du nouveau millénaire, le secteur des assurances au Maroc à l'instar des
autres pays de par le monde connaît de profondes mutations et se trouve ainsi confronté à
de grands et importants défis (libéralisation, concentration, assurance maladie obligatoire,
bancassurance…) qui vont certainement affecter le processus de sa croissance, des défis
qui une fois relevés, le secteur sortira certainement plus solide et plus apte à mener à bien
sa principale mission, qui est celle de permettre à l'économie marocaine à mieux intégrer
le nouveau siècle.
2
PDF le secteur d’assurance au Maroc Site web : Etudes-sectorielles/BMCE/Secteur-des-assurances-au-
Maroc.pdf
22
Projet de Fin d’Etudes
En 2001, le taux de pénétration, qui rapporte les primes émises au PIB, était de 2,74%
selon les chiffres avancés par la Swiss-Re. Ce taux place le Maroc en meilleure position
dans la zone MENA. (Moyen Orient et Afrique du Nord).
Pour cette même année, 10.540 M.DH de primes émises ont été enregistrées, en
amélioration de +5,2% par rapport à 2000, selon les publications encore provisoires de la
Fédération Marocaine des sociétés d'Assurance et de Réassurance.
• Définition:
En se référent a la définition qu’en donne le « lexique des termes juridiques » publié par
Dalloz (édition 1972, page 31) l’assurance, serait « le contrat synallagmatique par
lequel l’une des parties, l’assuré, stipule à l’assureur, moyennant le paiement d’une
prime, le versement à son profil ou à celui d’un tiers, d’une prestation en cas de
survenance d’un dommage ou de la circonstance prévue au contrat ».
Cette définition est incomplète étant donné qu’elle ne fait ressortie que les liens
juridiques que dégage la souscription d’un contrat d’assurance entre l’assureur, l’assuré et
le tiers bénéficiaire.
Pour se rendre compte de l’aspect technique de l’assurance il conviendrait de se
rapprocher de la définition qu’en a donné le professeur Joseph Hemard 3pour qui
« l’assurance est une opération par laquelle une partie, l’assuré, se fait promettre
moyennant une rémunération, la prime, pour lui ou pour un tiers en cas de
réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant
en charge un ensemble de risques les compense conformément à la loi de la
statistique » .
Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un risque.
La prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une association
ou une entreprise, en échange de la perception d'une cotisation ou prime.
Par extension, l'assurance est le secteur économique qui regroupe les activités de
conception, de production et commercialisation de ce type de service.
« l’assurance est une opération par laquelle une personne, l’assuré, se fait promettre
moyennant une rémunération ,par la prime ,pour lui ou pour un tiers ,en cas de réalisation
3
Picard et Besson. “Les assurances terrestres en droit français “. Edition L.G.D.J. 1974
23
Projet de Fin d’Etudes
d’un risque ,une prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un
ensemble de risque , les compense conformément aux lois de la statistiques4 »
• Taux de pénétration :
La pénétration de l'assurance dans une économie est définie comme étant la part de ce
secteur dans le P.I.B. (Produit Intérieur Brut) du pays concerné. C'est un indicateur plus
significatif que la densité d'assurance. Selon le taux de pénétration, le classement par
pays place l'Afrique du Sud en pôle position avec un taux de 16,86% en 2000, devant le
Royaume-Uni (15,78%), la Corée du Sud (13,05%), la Suisse (12,42%) et le Japon
(10,92%). Le Maroc occupe le 45ème rang.
Le taux de pénétration a connu une évolution appréciable durant les six dernières années
au Royaume-Uni où il a pris plus de cinq points, passant de 10,33% à 15,78% et en
Belgique avec un gain de plus de trois points (8,40% contre 4,91%). En revanche, ce taux
a accusé une diminution de près de 2 points au Japon (10,92% contre 12,78%).
4
Frédéric MORLAYE, « Risk Management et Assurance», Paris, Edition ECONOMICA 2006, pp 10-11.
24
Projet de Fin d’Etudes
25
Projet de Fin d’Etudes
premiers exercices les prévisions de recettes et de dépenses, compte tenu, le cas échéant,
des transferts de portefeuilles et de contrats.
A l'issue du troisième exercice, l'arrêté indique que le chiffre d'affaires doit être au moins
équivalent à un million de dirhams.
L'un des faits marquants de l'histoire du secteur était sans doute la liquidation de cinq
sociétés d'assurances (Arabia Insurance Company Morocco S.A., la Compagnie
Atlantique d'Assurances, la Réunion Marocaine d'Assurances et de Réassurances, la
Renaissance et la Victoire) en vertu des arrêtés du Ministre des Finances et des
Investissements Extérieurs du 12 septembre 1995.
La liquidation de ces sociétés, fait suite aux mesures de redressement appliquées par les
autorités dans le cadre de la politique d'ajustement structurel entamée depuis 1982, et à la
promulgation de certaines règles de gestion et des indicateurs d'appréciation de la
solvabilité globale des entreprises d'assurances. Parmi ces mesures on peut citer:
L'instauration d'un ratio de solvabilité assez sévère, destiné à faire face aux risques de
l'exploitation propres aux caractères aléatoires des sociétés d'assurances;
En matière de politique de crédit, les autorités monétaires ont décidé d'exclure à partir du
1er juillet 1992 les entreprises d'assurances et les organismes de prévoyance sociale
d'opérer sur le marché des billets de trésorerie en émettant des titres négociables à l'ordre
de personnes physiques ou morales d'une courte durée ou d'un montant au moins égal à 1
million de dirhams. Cette décision a été prise pour orienter les entreprises d'assurances
vers le marché des adjudications des bons de Trésor.
En plus de ces mesures, on a assisté dans le cadre de la politique d'assainissement du
secteur des assurances, à la fusion par absorption de la société "l'Entente" par "Al
Amane" en 1993, avec l'obligation d'augmenter le capital social à hauteur de 10% au
moins de son chiffre d'affaires. Plus tard, la société "Al Amane" a été autorisée à
continuer son activité sous la nouvelle dénomination sociale "Axa Al Amane".
En 2004, le marché marocain des assurances et de réassurance a été marqué par la fusion
par absorption de la société ALWATANIYA par la Royale Marocaine d'Assurances
(RMA) donnant ainsi naissance à la RMA WATANYA. Le nombre des entreprises s'est
ramené cette année à dix huit dont quinze entreprises commerciales et trois mutuelles5.
5
Source : sadas-assurances.com
26
Projet de Fin d’Etudes
L’assurance vie et capitalisation a rompu avec les rythmes de progression à deux chiffres
réalisés au cours des dernières années. Pour 2009, elle a évolué de 1.6% seulement pour
s’établir à 6.7 milliards de DH de chiffre d’affaire.6
6
Article du journal l’Economiste 10/03/2010.
27
Projet de Fin d’Etudes
mission de la fédération consiste avant tout à défendre les intérêts du secteur des
assurances et d’œuvrer pour une meilleure organisation du marché. Un autre aspect de sa
mission se rapporte à la formation des professionnelles du secteur.
4.1 - L’État
Dans un but de protection des assurés, l’État contrôle les activités d’assurances et de
réassurance. L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (Ministère des Finances). L’État intervient
également pour imposer obligatoirement certaines assurances dont la plus connue est la
Responsabilité Civile, Auto.
28
Projet de Fin d’Etudes
Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum légalement
exigé. Elles sont dirigées par un Conseil d’Administration.
Elles peuvent pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de limitation
territoriale au Maroc et travaillent avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers).
Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne peuvent donc
jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en capitalisation. Elles ne travaillent
jamais avec des intermédiaires.
29
Projet de Fin d’Etudes
30
Projet de Fin d’Etudes
L’Agent Général d’Assurances est une personne physique mandataire d’une seule société
d’assurances qu’il représente dans une région déterminée en vertu d’un traité de
nomination.
L’agent général n’est pas un commerçant. Il exerce une profession libérale et est
rémunéré par des commissions. Le portefeuille de l’agent général appartient à sa société
mandante à qui il doit l’exclusivité de sa production sauf pour les risques qu’elle ne
pratique pas ou qu’elle refuse.
• Les courtiers
7
Source rapport de fin d’étude CNIA assurance 2007.
31
Projet de Fin d’Etudes
32
Projet de Fin d’Etudes
4.10 - La bancassurance
La bancassurance, c’est à dire la distribution de produits bancaires et d’assurances par un
même réseau est l’un des signes les plus tangibles d’un processus de rapprochement
progressif entre les activités bancaires classiques et celles de l’assurance.
Ainsi, à côté des distributeurs traditionnels, de nouveaux opérateurs ont investi le marché
de la distribution de l’assurance vie et capitalisation : les banques. Contrôlant
actuellement, hors CIMR, environ plus de 70% de ce marché, les banques marocaines
occupent une position incontournable. Ce succès repose tant sur la nature des produits
distribués que sur la forte capacité de distribution de produits financiers dont jouissent les
grands réseaux bancaires.
Les banques ont réussi à se tailler la part du lion en mobilisant des avantages comparatifs
indéniables par rapport aux dispositifs de distribution qui prévalaient jusqu’alors: une
bonne image de marque (parfois meilleure que celle des réseaux classiques d’assurance),
des forces de vente déjà formées à la vente de produits de placement et une clientèle de
proximité plutôt fidèle et connue, déjà acquise.
33
Projet de Fin d’Etudes
L
e
a
c
s
s
r
’
DAPS
Demandes d’agrément
Exercer le contrôle
Assurer le suivi
FMSAR
FNACAM
CCAP
13 compagnies+2 intermédiaires
Autorité de tutelle
8
Source de tableaux le site : http://www.fmsar.org.ma/fede/download/plaquette_2008.pdf
34
Projet de Fin d’Etudes
35
Projet de Fin d’Etudes
Le tableau suivant renseigne sur les réalisations par Compagnie d’assurance, en termes de
primes émises et de commissions d’apport perçues, se rapportant exercices 2006,2007,et
2008, auxquelles sont associées les parts de marché respectives.
36
Projet de Fin d’Etudes
Le marché des assurances propose des produits très divers, il couvre actuellement
Ces assurances sont fondées sur le principe indemnitaire selon lequel l’assureur n’est tenu
de réparer que le préjudice subi. On distingue entre :
Les assurances de responsabilité mettent en jeu une troisième personne : le tiers, victime
ou bénéficiaire du contrat, bien qu’elle ne fasse pas partie du contrat .A ce titre, il
bénéficie d’une action contre l’assureur.
Elle permet une indemnisation en cas de sinistre .c’est la première forme d’assurance qui
a vu le jour en cas notamment de pertes de marchandises transportées par voie maritime
et en cas d’incendie. D’autres formes d’assurances ont pris naissances par la suite, celle
garantissant le vol, la détérioration des véhicules et le bris de machines.
9
Site de studyrama, «Les trois branches de l’assurance», 3éme édition studyrama, collection
Guides J.
37
Projet de Fin d’Etudes
L’assurance ne répare pas le préjudice, mais verse des sommes qui sont fixées par le
contrat, abstraction faite du préjudice réel que l’assuré a subi.
L’assurance-vie.
L’assurance –vie :
A l’origine, l’assurance vie est un contrat qui garantie le décès .En effet, en contrepartie
du versement des primes par le souscripteur, l’assureur s’engage à verser une somme, qui
peut être un capital ou une rente, entre les mains du bénéficiaire désigné en cas du décès
de l’assuré11.
10
Zoulikha NASRI «Droit de l’Assurance » ,1984
Site webwww.studyrama.com PFE 2007 "le marketing l’assurance
11
”
38
Projet de Fin d’Etudes
• Assurance alternative
La différence par rapport aux assurances classiques, il s'agit non d'un commerce mais
d'une association.
Ce fonds aidera le cotisant qui subit un des sinistres qu'ils auront mentionnés; au cas où
aucun de ces sinistres ne sera produit, le fond sera rendu aux cotisants.
La partie des cotisations qui n'a pas eu besoin d'être utilisée pour couvrir les sinistres des
cotisants au cours de l'année n'est pas gardée par la coopérative et considérée comme un
bénéfice, mais soit est rendue aux cotisants, soit est gardée et comptée comme un fond de
cotisations déjà versé pour une nouvelle année.
Si le fonds constitué des cotisants n'est pas suffisant pour couvrir les dépenses liées aux
dommages, ce sera aux cotisants soit d'apporter de nouvelles cotisations pour couvrir le
surplus, soit d'accepter que la coopérative ne couvre pas tous les frais pour tous les
cotisants.
39
Projet de Fin d’Etudes
Les sociétés d’assurance est en besoin d’adopter une stratégie convenant pour assuré la
stabilité de son évolution.
En effet la plupart des sociétés consacre aujourd’hui d’importants budgets aux actions de
communication, le cas du secteur des assurances au Maroc connaît une concurrence
acharnée avec l’avènement de la bancassurance et l’entrée de nouveaux concurrents, tous
ces raisons obligent la compagnie d’assurance à augmenter son part de marché à l’aide du
40
Projet de Fin d’Etudes
partenariat établie avec les établissement de crédit ,afin de permettre à des banques de
commercialisés ses produits d’assurance.
41
Projet de Fin d’Etudes
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis plusieurs
années. C’est vers la moitié des années 70 (1973), avec la convention d'assistance leur
déplacement, que cette technique est née. Elle s'est développée depuis une dizaine
d'années avec la vente des produits d'assurances par les banques à travers les contrats
groupe ouverts.
42
Projet de Fin d’Etudes
La bancassurance est un secteur qui a son potentiel dans l’économie du Maroc et qui
veille sur les biens des citoyens, il est en train de cueillir les fruits des profondes
mutations pour se préparer à jouer le jeu de la concurrence .C’est pour cela que la plupart
des compagnies d’assurance font de leurs mieux pour attirer le plus grand nombre des
clients, et surtout les fidéliser tout en adaptant le produit à leur attentes.
Dans ce chapitre, nous allons présenter La bancassurance : Le rapprochement des deux
activités, ensuite nous allons suivre l’évolution financière de la bancassurance pour
l’exercice 2008 tout en présentant son part de marché les primes et les commissions
données….ainsi qu’on va entamée les caractéristiques des produits commercialisés au
Maroc.
43
Projet de Fin d’Etudes
récent.
Aujourd’hui, les banques sont installées comme des acteurs indépendants dans la
distribution des produits d’assurance, à coté des agents généraux et des courtiers
d’assurance.
A travers ce chapitre, nous allons, dans une première section, mettre en avant un aperçu
historique de la bancassurance dans le Maroc ainsi que Les différentes modèles de la
bancassurance.
Définition :
44
Projet de Fin d’Etudes
12
Site de « Business PME », Espace Finance, »Bancassurance »
45
Projet de Fin d’Etudes
13
2- Historique de la bancassurance
La bancassurance est devenue un phénomène international. Connaître son origine et son
statut dans d’autres pays ou elle atteint un niveau de développement plus élevé que celui
du Maroc donc parait il important pour une meilleure approche de sa situation au Maroc.
• Au Maroc
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis plusieurs
années. En effet, c'est vers la moitié des années 70 (1973), avec la convention
d'assistance de rapatriement de corps, destinée initialement aux marocains résidant à
l'étranger lors de leur déplacement, que cette technique est née.
Elle s'est développée depuis une dizaine d'années avec la vente des produits
d'assurances par les banques à travers les contrats groupe ouverts.
Dans les années quatre vingt, les banques étendent leur champ d’action sur le
marché des produits de capitalisation. L’entre des banques marocaines sur le marché de
l’assurance vie et de la capitalisation va redéfinir le paysage financier. Le mouvement de
« bancassurance » prend forme et se développe.
13
Site de "Bancassurance ",Espace Finance,« Bancassuarance ».
46
Projet de Fin d’Etudes
Les ménages vont évoluer dans un environnement plus favorable à leur épargne,
s’intéresser davantage à leur gestion.
Mieux avertis, moins adverses aux risques, les agents prennent ainsi conscience de la
possibilité de gérer plus directement leurs patrimoines.
La demande de produits financiers va s’orienter vers un concept plus global de
patrimoine. Cette nouvelle orientation traduit une volonté de rentabilité (profiter des
nouveaux produits financiers) et en temps de sécurité (se protéger contre les aléas liés au
vieillissement de la population). La demande tendrait alors à devenir plus homogène,
entrant aussi bien dans le champ d’action de assurance (la sécurité) que dans ce lui de la
banque (la rentabilité). Une source de concurrence est alors prévisible entre ses deux
institutions.
Face à cette mutation financière qui s’est traduit par augmentation,
décloisonnement et désintermédiation financière, les banques ne sont pas restées sans
réagir et ont développé une stratégie de diversification de gammes avec l’insertion des
produits d’assurance vie dans leurs produits bancaires. Cette évolution a contribué à
l’effacement progressif des frontières séparant par les champs d’activités des banques et
des assurances.
Le mouvement de bancassurance va se généraliser à l’ensemble du système bancaire.
Aujourd’hui, toutes les banques ont une filiale d’assurance vie et détiennent environ
deux tiers des affaires nouvelles du marché « vie et capitalisation ». Ce succès des
banques n’est pas étonnant. En effet la distribution d’assurance vie s’apparente aux
activités traditionnelles de conseils financiers et de collecte d’épargne des banques.
En effet, le taux de croissance des primes émises bancassurance durant cette année est
presque 3fois inférieur à celui de 2006-2007.le montant global des émissions 2008
s’établit à 4.8milliards en 2007 (soit un taux de croissance de seulement 15.5% contre
42.5% une année auparavant). Cette baisse est attribuée principalement au net
ralentissement du taux de croissance des émissions vie et capitalisation, qui est passé de
46.8% en 2007 à 15.4% en 2008.14
14
Article dejournal l’Economiste « bancassurance au ralenti »19/02/2010.
47
Projet de Fin d’Etudes
Il n'existe pas un seul modèle à suivre pour créer un bancassureur, en effet, suivant le
pays où on se trouve, la bancassurance prend des dimensions différentes. Cependant, on
voit émerger trois grands modèles de bancassureurs.
Nous proposons de les définir et d'en rappeler ici les principaux critères.
Selon ce modèle, la banque joue un rôle d'intermédiaire pour une compagnie d'assurance.
Il permet un début rapide des opérations et il est mois onéreux puisqu'il n'y a aucun
investissement en capital, or il manque de flexibilité pour le lancement de nouveaux
produits.
Ce modèle est développé dans les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume Uni, le Japon et
la Corée de sud.
Il s'agit d'une banque associée à une ou plusieurs compagnies d'assurance ; un tel modèle
permet un transfert de savoir faire, mais sa gestion est difficile sur le long terme. Il est
couramment répandu en Italie, l'Espagne, le Portugal et la Corée de sud.
3-3 : L'intégration
15
www.bancassurance \FOCUS Vie Bancassurance
16
Site Mémoire online « Bancassurance ».
48
Projet de Fin d’Etudes
En termes de stratégies, les modèles adoptés par les bancassureurs marocains ne font pas
exception par rapport à ceux en vigueur dans les marchés étrangers.
En effet, il y a ceux qui ont opté pour la création ou l'acquisition d'une filiale assurance,
un deuxième groupe a développé une joint-venture avec plusieurs assureurs et une
troisième catégorie qui s'est contentée d'accords de distribution afin de minimiser les
investissements en matière du développement de la bancassurance.17
La bancassurance est un mode de distribution tout à fait singulier, dont le succès est régi
en premier lieu par le mode de fonctionnement et de gestion de son réseau.
C'est parce que les banques ont des positions souvent très fortes sur leurs marchés
respectifs (réseau d'agences bancaires, agents de vente indépendants, Internet, services
téléphoniques, sans oublier leurs bases de données clientèle) qu'il est plus facile pour
elles d'étendre leurs gammes de services à l'assurance vie, que pour les assureurs de
proposer des services bancaires.Les forces de vente sont, la plupart du temps, centrées sur
une formation ou une expérience issue du monde financier. Par ailleurs, selon les
17
Article du journal le matin 02/04 /2009.
49
Projet de Fin d’Etudes
18 L’article : Analyse de la situation de la Bancassurance dans le monde ; édition Scor Vie/ Septembre 2005
50
Projet de Fin d’Etudes
- L’examen des états annexes 9 actualisés a permis d’établir que le nombre total
d’agences a largement progressé, passant de 3.285 à 3.856 unités, soit 571 agences
supplémentaires, contre une progression de 2.826 à 3.285 agences (+459), un an
auparavant (BARID-AL-MAGHRIB inclus, avec un réseau de 661 agences dédiées à la
distribution de produits d’assurances, contre 518, en 2007, soit +143 unités).
51
Projet de Fin d’Etudes
- Le réseau le plus dense, au 31 décembre 2008, reste celui du Crédit Populaire du Maroc
(BPR21), avec 750 guichets versus 685, en 2007, soit +65 agences (contre +74, l’exercice
précédent), suivi du réseau d’ATTIJARIWAFA BANK, qui compte 703 agences contre
624, soit +79 agences (versus +80, en 2007, 624/544). Le 3ème réseau est celui de
BMCE BANK qui totalise 511 guichets contre 414 (+97 agences contre +76, en 2007,
414/338).
Ainsi sur 428 agences créées par les banques, en 2008, 241 (ou 56,3%) l’ont été par les 3
premières banques du marché. Les réseaux des 3 banques comptent un total de 1.946
agences, représentant 61,5% du réseau national contre 1.723 ou 62%, en 2007 (BARID-
AL-MAGHRIB exclu).
- Ainsi, au cours des 2 derniers exercices, sur 1.030 agences nouvellement mises en
service, 407 (soit 39,5%) l’ont été dans les 2 régions précitées.
19
Source : Haut Commissariat au Plan – données sur la population marocaine - 2005 (30.172.000) et
2008 (31.177.000)
20
2008: Souss-Massa-Draâ : 1 agence pour 8.250 hab., Marrakech-Tensift-H., 1/9.900, Tadla-Azilal :
1/12.300.
21
BPR : Banques populaires régionales – GAB : Guichets automatiques : 3.715 [+Trésorerie G. : 8].
52
Projet de Fin d’Etudes
53
Projet de Fin d’Etudes
L’examen des états de production communiqués par les banques fait ressortir un taux
d’accroissement des primes émises de 15,5%, le montant global des émissions 2008
s’établissant à 4.863,65 millions de DH (MDH) contre 4.211,9 MDH, en 2007. Ce taux
est prés de 3 fois inférieur à celui de 2007/2006 (+42,5%), en raison notamment du net
ralentissement du taux de croissance des émissions vie et capitalisation, de +46,8% en
2007 à +15,4%, en 2008.
54
Projet de Fin d’Etudes
▪ A ce niveau, et sur la base des informations recueillies auprès des banques, les primes
émises relatives à ces opérations se répartissent comme suit :
▪ La part des primes émises afférentes aux opérations vie et capitalisation dans les
réalisations des établissements bancaires se présente comme suit: ATTIJARIWAFA
BANK, 95,07% contre 95,1%, l’exercice précédent ; (en termes de commissions perçues,
ce taux est de 76% contre 75,8% en 2007). La BMCE BANK enregistre des taux de
99,6% contre 99,5%, (et 98% vs 99% pour les commissions).
Ces proportions s'établissent, pour le CPM (groupe banques populaires), à des taux
respectifs de 66,1% contre 68% (primes) et 77,6% versus 79,1% (commissions), en 2007.
▪ Au titre des opérations d’assistance la part des émissions passant par les agences
bancaires continue de régresser (65,9% des primes totales du marché contre 68,5%, en
2007 et 74,5% en 2005), malgré un accroissement des primes émises ‘bancassurance’ de
14,4% (de 284,34 MDH à 323,52 MDH). La part relative des ventes d’ISAAF
MONDIAL ASSISTANCE (1ère société d’assistance du marché) aux guichets bancaires
est en stagnation (45,9% contre 45,5%, en 2007 et 52,74%, en 2006) ; celle de MAROC
ASSISTANCE INTERNATIONALE est, par contre, en hausse (96,2% contre 93,6%, en
2007). Les 2 sociétés enregistrent, toutefois, des hausses de leur chiffre d’affaires. La part
des opérations d’assistance passant par d’autres canaux de distribution est passée, quant à
elle, de 25,5% en 2005 à 34,1% en 2008.
23
Non compris l’assurance "décès emprunteur" souscrite par les sociétés de crédit à la
consommation et leasing
55
Projet de Fin d’Etudes
■ Au total, les primes émises relatives aux opérations d’assurances présentées par les
banques représentent 50,9% du montant global des émissions du marché, pour ces mêmes
opérations, versus 49,3% en 2007 (42,5% en 2005).
► Côté assureurs partenaires de banques, la part des primes émises bancassurance dans
leur chiffre d’affaires "vie et capitalisation24" se présente comme suit (indication des
émissions vie et capitalisation 2008 par assureur) :
24
Assureurs et banques partenaires (assurances vie et capitalisation) : Wafa Assurance : AWB,
CDM et BARIDAM;
RMA-Watanya : BMCE, CDM et BARID-AM; Axa Assurance : BMCI, CDM et CIH; CNIA : BP et
CIH;
MCMA : BP et CAM; ATLANTA : BMCI et CDM; La Marocaine Vie : SGMB et BP; Zurich :
SGMB.
56
Projet de Fin d’Etudes
57
Projet de Fin d’Etudes
Les établissements bancaires ont perçu des commissions d’apport d’un montant global de
197,8 MDH contre 171,45 MDH en 2007, soit une progression de 15,4% (contre +38,1%,
un an auparavant). Les commissions perçues au titre des opérations d’assurances que les
banques sont autorisées à présenter, interviennent à hauteur de 34,4% des commissions
totales allouées au niveau du marché (soit 575,62 MDH, pour ces mêmes opérations)
contre 33,94% en 2007.
Le tableau suivant renseigne sur les réalisations par établissement bancaire, en termes de
primes émises et de commissions d’apport perçues, se rapportant aux deux derniers
exercices, auxquelles sont associées les parts de marché respectives marché respectives .
58
Projet de Fin d’Etudes
Le volume global des émissions enregistré par les 3 premières banques ‘intermédiaires
d’assurances’ représente 90,16% des primes émises bancassurance du marché (contre
86,72%, en 2007). Les 3 banques ont perçu 74,50% des commissions totales allouées aux
établissements bancaires, contre 73,9%, en 2007.
59
Projet de Fin d’Etudes
Compte tenu des souscriptions réalisées par la SGMB pour le compte de sa clientèle (la
banque agissant en tant que souscripteur et non en tant qu’intermédiaire), les émissions
globales qu’elle enregistre, via son réseau d’agences, porte sa part réelle de marché, à
9,4% (ce qui la place au 4ème rang).
Par ailleurs, et sur la base des données du tableau ci-dessus, il est constaté que le
rapprochement, par banque, entre les parts de marché en termes d’émissions de primes et
celles exprimées en commissions d’apport perçues, renseigne (partiellement) sur
l’importance relative des taux de commissionnement consentis par les assureurs aux
banques.
60
Projet de Fin d’Etudes
▪ En prenant en considération le montant global des émissions drainé par les captives de
banques, les primes émises générées par le secteur bancaire (opérant en tant
qu’intermédiaire) s’établissent à un montant global de 5.817,156 MDH soit 29,46% des
primes émises du marché (toutes opérations d’assurances vie et non vie), contre
4.955,134 MDH ou 28,04%, en 2007. Si l’on exclut l’apport des sociétés de courtage
captives, ce taux est de 24,63% versus 23,84%, en 2007 (2006 : 20%).
▪ Au titre des opérations vie et capitalisation, si l’on tient compte d’un montant de 487,9
MDH correspondant à des primes d’assurance relatives aux contrats souscrits par la
SGMB pour le compte de sa clientèle (et non en tant qu’intermédiaire), il en résulte un
25
Wafa Courtage SA (Attijariwafa Bank) ; BMCE Assurbank SA (BMCE Bank) ; Chaâbi Courtage
SA (CPM) ;
Athéna Courtage SA (SGMB) ; CDM Assurances SARL (Crédit du Maroc) ; BMCI Assurance
SARL (BMCI).
61
Projet de Fin d’Etudes
montant réel de primes émises directement via les agences bancaires de 4.969,15 MDH 26
(au lieu de 4.481,27 MDH), soit 75,8% des primes ‘vie et capitalisation’ du marché
(6.557,84 MDH), au lieu de 68,3%.
▪ Par ailleurs, les commissions perçues par les sociétés de courtage captives de banques
(soit 102,57 MDH) portent le montant global réel des commissions allouées à ces
dernières, à 300,40 millions de DH (MDH), soit 17,10% du montant total des
commissions allouées par les assureurs à l’ensemble des intermédiaires du marché
(1.757,93 MDH, en 2008) contre 239,24 MDH (marché : 1.548,24 MDH) ou 15,45%, en
2007 ; ce rapport est de 11,25% au lieu de 17,10%, si l’on exclut l’apport des sociétés de
courtage captives.
26
Compte tenu de la ‘souscription pour compte’, le montant des produits "vie" est de 766,8 MDH
(au lieu de 690,3) ; et il est de 4.175,4 MDH pour les produits "capitalisation" (vs 3.781,5 MDH), [cf.
supra page 3 § 2].
27
www.bancassurance \FOCUS Vie Bancassurance
62
Projet de Fin d’Etudes
Le sujet des "produits" en bancassurance est souvent considéré comme un thème central
car il s'agit d'un déterminant dans le succès rencontré auprès de la clientèle et aussi auprès
des réseaux de vente.
Dans cette partie, nous allons présenter les caractéristiques d'un "bon" produit en
bancassurance, et citer quelques exemples de produits commercialisés au Maroc.
Les produits d'assurance distribués aux guichets bancaires doivent être simples ; Le
nombre limité de garanties, la lisibilité du tarif et des modalités de souscription sont les
principales caractéristiques d'un produit simple. En effet, tous les bancassureurs le savent:
la clé du succès est avant tout de rester simple.
Ces produits doivent également être complètement adaptés au réseau bancaire, c'est-à-
dire synchronisés aux procédures de vente de la banque, dans lesquelles nous incluons
l'uniformisation des bulletins d'adhésion, une sélection médicale et financière aussi
simplifiée que possible et une standardisation de toutes les transactions. Cela signifie
aussi des montants de garanties souvent limités, et ce, de façon à faciliter la vente, car des
garanties réduites induisent des petites primes plus facilement acceptées par le client car,
sans cette recherche de simplification, les réseaux auraient, sans aucun doute, une grande
réticence à proposer indifféremment des produits bancaires et/ou d'assurance à leur
clientèle.
C'est en Europe du Sud (Espagne, Portugal, France), que les banques ont réalisé un
véritable travail de "remodélisation" de leur offre en assurance vie, qui la rend très
similaire et complètement intégrée à l'offre de produits bancaires.
63
Projet de Fin d’Etudes
traditionnels (agents, courtiers) et vendus au sein des banques par des assureurs distincts
des salariés de la banque.
En addition, les produits doivent être compréhensibles par le public en général et doivent
s'orienter vers la couverture de leurs besoins les plus courants.
Cette idée ne paraît plus incompatible avec une diversification par étape vers des produits
plus complexes, qui peuvent aller jusqu'à une véritable offre sur mesure.
Ces produits personnalisés et nécessitant une plus grande expertise sont souvent les plus
difficiles à vendre par le réseau bancaire, mais ce sont aussi ceux dont les marges sont les
plus importantes et qui rapportent le plus à la banque et aux employés par le biais de
commissions.
Cet élément incite alors fortement les banquiers et les assureurs à se lancer dans ce
nouveau défi.
Cependant, pour parvenir au succès, cette étape doit respecter certaines règles : les
garanties proposées doivent toujours être faciles à comprendre par le client et le vendeur,
avec peu d'options, une sélection et une tarification aussi simplifiées que possible.
Enfin, il est primordial de gérer la complémentarité entre les assurances vie et les
produits de dépôts bancaires.
64
Projet de Fin d’Etudes
Les banques et les assureurs savent qu'une gamme complète de produits est nécessaire
pour satisfaire et fidéliser la clientèle. Les bancassureurs ont bien compris qu'élargir leur
offre induit une croissance de leurs parts de marché, ce qui signifie des revenus
supplémentaires, sans coût de distribution additionnel.
Traditionnellement, les bancassurances sont plus aptes aux produits d'assurance vie, cela
peut s'expliquer par plusieurs raisons. En effet, la principale pourrait être la nature
complémentaire de l'assurance vie et des produits bancaires : les employés de la banque
sont déjà familiarisés avec les produits financiers et s'adaptent rapidement à la vente des
produits d'assurance vie d'épargne ou de retraite ; ensuite, les produits d'assurance vie
sont généralement des produits de long terme, qui exigent donc des clients une pleine
confiance dans l'institution qui place l'argent, et nous savons maintenant que, dans de
nombreux pays, les banques bénéficient d'une meilleure image et d'une confiance plus
grande que les assureurs ; et enfin, les conseillers bancaires peuvent utiliser la
connaissance du patrimoine de leurs clients pour adapter leurs conseils, en fonction de
besoins déterminés.
Cependant, la plupart des produits distribués par les bancassureurs n'est pas propre au
réseau bancaire : seules les caractéristiques citées plus haut (simplicité, montants et
garanties limités,...) peuvent être mentionnées, même si, par ailleurs, elles ont tendance à
s'estomper sur les marchés plus matures de la bancassurance. Il est vrai pourtant que, du
fait de leur nature, proche de l'activité première des banques, certains produits
d'assurance vie ont été largement captés par les banques et sont aujourd'hui facilement
assimilés à la bancassurance.
65
Projet de Fin d’Etudes
C'est le cas des assurances des emprunteurs : contrairement à une idée reçue, il ne s'agit
pas d'un produit spécifique à la bancassurance, ni du cœur d'activité des bancassureurs,
mais les banques restent, malgré tout, très souvent les premières sollicitées par les
emprunteurs en quête d'une assurance vie. Ces produits sont, en outre, souvent une porte
d'entrée vers le succès, et tout particulièrement s'ils bénéficient d'avantages fiscaux.
Autres produits :
Cette classe de produits est la plus standardisée et la plus simple à vendre par le réseau.
Ces produits sont généralement totalement intégrés à l'offre bancaire et n'ont pour le
client pas réellement une nature d'assurance mais sont considérés plutôt comme un
service bancaire additionnel.
Ce sont, par exemple, les assurances liées aux comptes bancaires ou aux cartes de crédit.
En général elles sont automatiquement mises en service avec l'ouverture d'un nouveau
compte bancaire ou d'une nouvelle carte de crédit, elles sont souvent intégrées dans les
frais et la prime d'assurance est parfois payée par la banque elle-même. Il s'agit alors
davantage d'un outil marketing afin d'inciter un client à ouvrir un compte ou à souscrire
une carte de crédit.
Actualité sur quelques nouveaux produits vendus par les bancassureurs dans le monde :
Produit Dépendance :
Paiement d'une rente viagère (plus éventuellement un capital) en cas de perte d'autonomie
de l'assuré. Cette perte d'autonomie se définit comme l'incapacité totale et définitive à
accomplir certains actes de la vie quotidienne (se nourrir, se laver, se déplacer...). La
dépendance peut être totale ou partielle.
Cette définition est celle utilisée pour les produits vendus en France. D'autres produits,
également dits de "dépendance", ont une approche tout à fait différente, puisqu'ils
consistent à rembourser des frais médicaux suite à une perte d'autonomie qui s'avère
parfois simplement passagère.
66
Projet de Fin d’Etudes
Ces contrats ont cours (tout particulièrement en France depuis une dizaine d'année), date
à laquelle une loi donna l'autorisation aux grands-parents de faire un don à leurs petits-
enfants jusqu'à 30 000 Euros en franchise de droits de succession, et ce tous les 10 ans.
Les assureurs se sont alors lancés sur le créneau en proposant des produits avec avantages
fiscaux au-delà de 30 000 Euros. Les enfants et petits-enfants peuvent bénéficier de tous
les avantages d'un contrat d'assurance vie, alimenté par leurs grands-parents ou leurs
parents.
67
Projet de Fin d’Etudes
Les bancassureurs développent ce que l'on peut nommer "l'offre globale", qui associe
financement et assurance de dommages, en particulier dans l'automobile et l'habitation.
28
Article: Bouchaib El YEFI « Bancassurance marocaine :Ses atouts, ses enjeux et ses défis »,la gazette du
Maroc,13 janvier 2003.
68
Projet de Fin d’Etudes
C’est une combinaison qui garantie le paiement dû capital restant du au contrat en cas de
décès de l’assuré .La famille du décès ne payera plus les traites et c’est à l’assurance de
rembourser le crédit à la banque.
L’assurance c’est la mutualité, elle provient du besoin de se mettre à l’abri contre les
risques et les incendies.
Donc, l’assurance incendie est une assurance de dommage, autrement dit le montant de
l’indemnité dépend de l’évaluation du préjudice causé par le sinistre. Elle est soumise au
principe indemnitaire .L’incendie peut entrainer la perte de la fortune immobilière du
débiteur qui est la garantie réelle du prêt.
Au fil des années, les banques se verront confrontées à des défis toujours beaucoup plus
nombreux .En effet, elles se sont vues obligées d’élargir leurs activités et de
commercialiser de nouveaux produits faire face à la concurrence et maîtriser le risque des
crédits, afin d’améliorer leurs rentabilité et accroître leurs résultats.
Par le biais de la multiplication des produits, en intégrant une nouvelle activité, la banque
renforce à la fois la marge bénéficiaire et l’attachement du client, également le coût de
l’intégration d’une activité supplémentaire est marginale et permet à la banque d’amortie
les frais fixes.
Or ,pour bien réaliser une grande marge bénéficiaire et une rentabilité satisfaisante , la
bancassurance exige des volumes de contrats importants .Car la banque ne peut
rentabiliser cette activité qu’à partie d’un certain nombre de contrats souscrits dans son
portefeuille clients, il est alors nécessaire que les commerciaux chargés du service
clientèle de la banque communiquent bien les produits d’assurance ,mais dans un premier
69
Projet de Fin d’Etudes
lieu ce personnel doit être motivé du concept de la bancassurance pour réussir à vendre
les produits d’assurance.
La fidélité du consommateur est un objectif stratégique pour toute entreprise .Ce qui
conduit l’entreprise à s’investir sur le long terme, dans la mesure où la stratégie est
envisagée ou orientée sur une période assez longue.
En effet, les établissements de crédit doivent choisir cette activité comme moyen de
prospection et de fidélisation de la clientèle, car cette dernière présente un avantage
économique qui est un besoin universel pour toute entreprise et un argument clé pour la
commercialisation des produits d’assurance.
70
Projet de Fin d’Etudes
D’ailleurs, le marketing et la commercialisation des produits sont parmi les activités qui
contribuent à l’accomplissement des objectifs de l’entreprise. De nos jours, on les conçoit
comme une discipline de gestion dont le rôle est de gérer la relation entre les entreprises
et leur environnement.
71
Projet de Fin d’Etudes
La commercialisation des produits d’assurance par les banques est une réalité au Maroc,
du fait que la fidélisation des clients est une motivation .En effet, pour que les
commerciaux atteignent cet objectif, ils doivent mettre en place des actions et des
stratégies ciblant une clientèle particulière capable de répondre aux exigences financières
associées aux différents produits proposés.
72
Projet de Fin d’Etudes
A cet égard, les entreprises d’assurance doivent adopter des méthodes plus dynamiques
basées sur des études de différentes caractéristiques des produits offerts par les autres
concurrents, des sondages et des enquêtes permettant de répondre aux attentes de la
clientèle qui est devenue plus exigeante et à une diversité de choix.
73
Projet de Fin d’Etudes
Dons cette deuxième partie, le chapitre I va traiter notre cas d’étude. En effet, elle
comprendra en premier lieu une présentation de différentes caractéristiques des produits
74
Projet de Fin d’Etudes
Quant au chapitre II, il portera en premier lieu une présentation sur la SG, contenant son
historique, ses différents produits de bancassurance ainsi que ses principaux concurrents.
75
Projet de Fin d’Etudes
Notre travail a pour objectif d'analyser aussi bien le degré d'information, de connaissance
et d'acceptabilité de la bancassurance par les clients, ainsi que l'importance de la nature
des produits offerts, la communication et la formation du personnel des banques dans la
commercialisation de la bancassurance dont la nécessité de réalisé une étude quantitative
76
Projet de Fin d’Etudes
par un questionnaire adressé aux différents catégorie de clients des banques, et une autre
basé sur une étude qualitative adressé aux personnels ayant la responsabilité des produits
bancassurance pour savoir le niveau de formation et de transmettre les informations sur
ce domaine de bancassurance.
Nous allons aussi essayer dans ce chapitre de faire connaître les produits bancassurance
réellement existants au Maroc. Pour cette raison on va développer les produits
bancassurance de la Barid Al-Maghrib et du G.B.P.
77
Projet de Fin d’Etudes
« INJAD ACHAMIL » vous offre des prestations d’assistance des plus utiles et des plus
variées : une assistance en cas de décès, une assistance médicale, technique e juridique,
disponible au Maroc, au Maghreb, et dans 39 pays d’Europe.
Nos prestations vous couvrent ainsi que votre famille (conjoint et enfants célibataires, vos
ascendants et/ou ceux de votre conjoint, et d’autres membres de votre famille).
78
Projet de Fin d’Etudes
3_ Titre de transport à l’assuré ou à son conjoint pour assister aux obsèques d’un proche
parent décédé au Maroc ;
4_Titre de transport au titulaire de compte à son conjoint en cas de décès au Maroc d’un
bénéficiaire résident à l’étranger ;
2_Prise en charge des frais de voyage d’un membre de la famille en cas d’hospitalisation
de l’assuré ou de son conjoint pour une durée ininterrompue supérieure à10 jours ;
3_Prise de charge des frais médicaux et d’hospitalisation, dans la limite d’un plafond de
45 000 DH, en cas de blessure ou de maladie subite survenues au cours du voyage du
bénéficiaire hors du pays de résidence ;
3_Prise en charge des frais d’hébergement hors du pays de résidence dans l’attente de la
répartition du véhicule si ce dernier est immobilisé entre 2 et 5 jours, avec un plafond de
MAI: Maroc Assistance Internationale est régie par la loi n 17-99 portant Code des Assurance 29
79
Projet de Fin d’Etudes
2 500 DH.
• Explications et avantages:
80
Projet de Fin d’Etudes
a) AMAN BARIDI :
• Définition
AMAN BARIDI est un produit d'assurance vie qui garantit le versement d'un capital
en cas de décès ou d'Invalidité Absolue et Définitive du souscripteur. Le montant de ce
capital est lié au solde du compte garanti (Compte Chèques Postaux (CCP) ou d’un
81
Projet de Fin d’Etudes
• Garanties offertes
En cas d’un seul compte garanti, le capital est égal au solde du compte avec une
garantie d’un capital minium et d’un maximum, selon l’option choisie.
AMAN BARIDI
Primes Quatre options au choix : 50 DH, 100 DH, 150 DH ou 200 DH,
par an.
d'assurance
82
Projet de Fin d’Etudes
Les cas non Les principales causes du décès ou d'IAD (Invalidité Absolue et
définitive) non couvertes par la garantie AMAN BARIDI sont :
garantis
• Le suicide (avant 2 ans de souscription) ou toute action
intentionnelle entraînant une IAD.
• Le meurtre du souscripteur par un bénéficiaire.
• L'exécution d'une condamnation judiciaire.
• La navigation aérienne en dehors des lignes commerciales à
titre de passager.
• La guerre, les émeutes, les mouvements populaires.
• Risques atomiques et cataclysmes naturels.
• Conséquences de maladies ou d'accidents antérieurs à la date
d'effet de la souscription.
• L'usage de stupéfiants non prescrits médicalement.
83
Projet de Fin d’Etudes
CHIFAA ASSASSI
84
Projet de Fin d’Etudes
85
Projet de Fin d’Etudes
DAMANE BARIDI
• Définition :
DAMANE BARIDI est un produit d’assurance vie qui a pour objet la constitution d’une
retraite principale ou complémentaire, moyennant des versements périodiques mensuels
et complémentaires.
Les versements sont capitalisés à compter du premier du mois qui suit la date de leur
encaissement par WAFA ASSURANCE.
La souscription au présent contrat est réservée aux clients de Barid AL MAGHRIB âgés
moins de 60 ans et titulaire d’un compte chèque postaux (CCP).
86
Projet de Fin d’Etudes
TAWFIR BARIDI
• Définition :
TAWFIR BARIDI est un produit d’assurance vie qui a pour objet la constitution d’un
capital moyennant des versements libres (mensuels ou facultatifs) La souscription au
présent contrat est réservée aux Clients de Barid Al-Maghrib âgés de moins de 70 ans et
titulaires d’un Compte Chèques Postaux (CCP) ou d’un compte auprès de la Caisse
d’Epargne Nationale (CEN). Le client doit obligatoirement être titulaire d’un CCP.
Date début de la Les versements sont capitalisés à compter du premier du mois qui
capitalisation suit la date de leur encaissement par WAFA ASSURANCE.
87
Projet de Fin d’Etudes
• Objectifs :
D’après notre recherche nous avons opté pour définir quelques objectifs à chaque
catégorie de produits de la Post MAROC qui sont mentionnée dans le tableau ci-
dessous :
88
Projet de Fin d’Etudes
• Explications et avantages:
D’après notre étude sur les produits de « Barid Al-MAGHRIB » on a constaté qu’il
présente un avantage très important via l’exploitation de l’existence de ses agences sur
tout le sol marocaine. Cela représente une très grande force dans ce domaine.
89
Projet de Fin d’Etudes
Cette section sera consacrée à une étude statistique adressée aux clients. Notre analyse
portera sur la commercialisation des produits bancassurance. Cela permet de mettre en
évidence l'importance de la communication au niveau de formation du personnel chargé
de la vente de ces produits et celle des produits commercialisés.
I. Méthodologie de recherche
Notre étude est menée auprès d'un échantillon de 200 individus. Dans notre recherche
nous avons suivi une démarche de collecte d'information selon la méthode de contact
direct en proposant à nos interlocuteurs un questionnaire. Le choix des individus
interrogés est aléatoire parmi les clients de différentes banques. Nous avons estimé que la
taille de l'échantillon composé de 200 individus est assez représentative de l’ensemble
des clients des banques dans la région de Rabat-Salé.
1. L’objectif de l’enquête
2. Hypothèses :
90
Projet de Fin d’Etudes
3. Réalisation de questionnaire :
Le questionnaire utilisé dans la réalisation de cette enquête est destiné à des clients
potentiels de commercialiser des produits bancassurance. Il comporte dix-sept questions
(voir annexe 1) de divers types « questions ouvertes et fermées, à choix unique ou
multiple, texte… ».
3.3L’échantillon :
Au début de notre enquête on avisé 500 clients, et après on est limité sur 200 personnes
vu l’ignorance de 60% des clients, de cette notion.
91
Projet de Fin d’Etudes
BMCE,
BMCI,
La SOCIETE GENERALE,
Barid AL-Maghrib.
NB Pourcentage
Oui 200 40%
Non 300 60%
Total 500 100%
Commentaire
Les résultats obtenus montrent que 60% des clients ignorent la notion de la
bancassurance et 40% seulement qui connaissent ce concept, pour ce raison
qu’on a choisi de baser sur l’échantillon de 200 personnes.
92
Projet de Fin d’Etudes
Commentaire
On constate que les réseaux les plus connus sont la banque et la compagnie d'assurance;
en effet,
93
Projet de Fin d’Etudes
Interprétation : On remarque aussi que la bancassurance, récente sur le marché, est plus
connue que le courtier qui opère depuis longtemps, cela est dû au faite que le courtier
s'adresse aux entreprises plutôt qu'aux personnes, qui fréquentent beaucoup leurs banques
et sont donc au courant des produits offerts et en plus, en relation directe avec leurs
banquiers qui peuvent les conseiller et les convaincre pour choisir les banques comme
assureurs.
On peut conclure donc, qu'à priori, les individus connaissent les banques et les
compagnies d'assurance et s'y adressent lors de conclusion d'un contrat d'assurance. Il
apparaît donc, à coté de la relation de coopération qui existait entre ces deux
établissements, une forme de concurrence en terme de la clientèle et de part de marché.
Nb Pourcentage%
L'assurance de personnes 160 80
L'assurance de dommages 106 53
Assurance alternative 12 6
Total 278 100
94
Projet de Fin d’Etudes
Commentaire
On remarque que le type le plus connu est le type de L'assurance de personnes ; en effet,
Nb Pourcentage%
Oui 48 24
Non 152 76
Total 200 100
Commentaire
Sur les deux cent individus interrogés, seuls 24% ont souscrit un contrat d'assurance
auprès de leurs banques ;
Ce résultat montrent que le degré d'intégration de la banque sur le marché des assurances
est relativement faible et en phase de développement.
95
Projet de Fin d’Etudes
Question 4 : Etes- vous sollicité par votre banque pour vous assurer ?
Nb Pourcentage%
Oui 70 35
Non 130 65
Total 200 100
Commentaire
On remarque que moins que la moitié de notre échantillon, soit 35 % des individus interrogés
ont été sollicités par leurs banques pour souscrire un contrat d'assurance, alors que 65% n'ont
l'été pas.
96
Projet de Fin d’Etudes
Nb Pourcentage%
Plus d'avantages. 56 80
Des produits simples 34 49
service polyvalent 22 31
Total 112
Figure 5 :
Commentaire
On constate que le raison le plus encouragé de sollicité votre banque sont « Plus
d'avantages », en effet ;
97
Projet de Fin d’Etudes
Question 6: Quelles sont les caractéristiques des produits qui vous importent le plus lors
de choix de l'assurance ?
On a visé à travers cette question de savoir les demandes des clients, en termes de
caractéristiques, lors d'achat d'un produit d'assurance.
On remarque ainsi que la majorité des interrogés (83%) ont opté pour cette alternative et
plus que la moitié (60%) étaient tout à fait d'accord que leurs choix dépendent de
l'adaptabilité des produits à leurs besoins, et ceci est normal puisque c'est un
comportement par nature chez l'être humain de choisir les produits qui satisfont ses
besoin personnels.
La simplicité
Nb Pourcentage%
Pas du tout 0 0
Plutôt non 4 2
Cela dépend 12 6
Plutôt oui 52 26
Tout à fait 132 66
Total 200 100
Et c'est ce qu'on peut le constater lors de l'analyse du tableau ci dessous, les clients (plus
de 92%) ont préféré avoir des produits simples auprès de leurs banques, surtout s'ils n'ont
pas une bonne connaissance dans ce domaine (assurance), donc ils demandent de
l'assureur de leurs présenter des produits faciles à manipuler et à comprendre.
98
Projet de Fin d’Etudes
La prime versée
Nb Pourcentage%
Pas du tout 8 4
Plutôt non 14 7
Cela dépend 6 3
Plutôt oui 56 28
Tout à fait 116 58
Total 200 100
Comme dans le cas d'un placement, l'individu cherche à maximiser son profit; à travers la
recherche de taux le plus élevé, c'est la même chose lors du choix d'un produits
d'assurance (sous forme de placement, comme assurance études, complément retraite,
capital décès...)
Cela est évident à travers les réponses des individus interrogé; en effet, plus que 87% sont
d'accord, contre 6% qui ne le sont pas (et ce comportement peut être expliqué par le
manque de confiance de ces derniers aux produits d'assurances offerts par la banque en
général).
99
Projet de Fin d’Etudes
Il est à remarquer que plus de la moitié des répondants ont accepté l'alternative du degré
de fidélité en la banque émettrice, entre 26% d'accord et 67% tout à fait d'accord, et ceci
peut être lié à leur sentiment de fidélité vers leurs banques et par conséquent consommer
uniquement les produits qu'elles présentent en général, et comme si l'achat auprès d'une
autre banque est une trahison.
100
Projet de Fin d’Etudes
Nb Pourcentage%
la distribution des produits d'assurance par les 66 33
banques :
Transformation du banquier à la fois en banquier et 144 72
assureur
Forme de coopération entre banque et assurance : 100 50
Total 310
101
Projet de Fin d’Etudes
On constate que cette première idée est presque acceptée par 33% de notre l'échantillon ;
102
Projet de Fin d’Etudes
Epargne 80 28%
prévoyance 26 9%
hospitalisation 126 45%
aucun 50 18%
Total 282 100%
Figure 8 : les produits de la bancassurance
Cette question traite le degré d'information et de connaissance des individus sur les
Produit de la Bancassurance ;
103
Projet de Fin d’Etudes
Question 9 : selon vous la non satisfaction des produits de la bancassurance est expliquée
par:
Nb Pourcentage%
Une mauvaise commercialisation des produits d'assurance 72 21
un manque de communication de la part de la banque 122 35
un manque de formation du personnel chargé de la vente des 62 18
produits d'assurance
la complexité et la rigidité des produits commercialisés 90 26
Total 346 100
104
Projet de Fin d’Etudes
On remarque que 21%des individus ont expliqué leurs refus à la souscription des contrats
d'assurance par la mauvaise commercialisation de ces produits,
Cette mauvaise commercialisation peut être expliquée par le comportement du personnel chargé
de la vente des produits d'assurance, en terme de sa démotivation d'une part, et par le manque
d'information suite au manque de communication des banques à propos la nature et les
caractéristiques des produits qu'elles offrent, d'autre part. Dans ce cas, ces dernières peuvent
améliorer ce niveau de commercialisation soit par le contact direct avec les clients, soit par les
investissements publicitaires.
En effet, les banques ont intérêt à profiter de leurs contacts fréquents et leurs relations de
confiance avec la clientèle pour renforcer leurs positions concurrentielles en termes de part de
marché.
En constatant que 35% des individus interrogés expliquent leurs refus à la souscription des
contrats d'assurances auprès de leurs banques par le manque de communication de la part de ces
derniers.
Cette idée a été rejetée par plus que la moitié de notre échantillon, soit 18 % ; cela peut être
expliqué par le fait qu'ils ne peuvent pas juger l'importance de ce facteur à cause de leur ignorance
de cette nouvelle forme de commercialisation des produits assurantiels.
26% des individus interrogés ont expliqué leurs refus à la souscription des contrats d'assurance
auprès de leurs banques par le faite que les produits offerts sont complexes et rigides, c'est-à-dire
mal adaptés à leurs besoins.
105
Projet de Fin d’Etudes
Nb Pourcentage%
AMO 66 33
une Assurance privé 72 36
une Agence Bancaire 62 31
Total 200 100
Figure 10 :
Nb Pourcentage%
Une agence bancaire 130 65
Une compagnie d'assurance 70 35
Total 200 100
106
Projet de Fin d’Etudes
Question 12 : Pourquoi
Nb Pourcentage%
Plus de solvabilité 102 25
Epargne 22 5
Qualité des produits 124 30
Communication (publicité) 120 29
Service polyvalent 42 10
Total 410 100
107
Projet de Fin d’Etudes
Figure 12:
Cette question traite les déférents réseaux pour décider de souscrire un contrat
d’assurance chez une Agence Bancaire ou une Compagnie d’assurance ;
Plus de solvabilité :
On constate que cette première réseau est presque acceptée par 25% de notre
l'échantillon ;
Epargne:
108
Projet de Fin d’Etudes
Communication (publicité) :
Service polyvalent :
Masculin 296 74
Féminin 104 26
Total 400 100
Figure 13 : le sexe
Dans notre enquête, on remarque que les hommes plus intéressé de l’assurance par
rapport à les femmes, en effet ;
Sur les deux cent individus interrogés,
74 %de notre échantillon sont «Masculin»;
26 % de notre échantillon choisissent « Féminin»;
109
Projet de Fin d’Etudes
On constate que les hommes adhèrent des assurances plus que les femmes parce
que les bénéficiaires réel est sa famille.
Nb Pourcentage%
[18-28[ 56 28
[28-38[ 38 19
[38-48[ 40 20
[48-58[ 34 17
plus de 58 32 16
Total 200 100
Figure 13 :l’Age
110
Projet de Fin d’Etudes
Nb porcentage%
Fonctionnaire 74 37
Etudiante 16 8
Retraite 44 22
Professeur 28 14
Professeur (vacataire) 8 4
Régleur sinistre 4 2
Comptable 10 5
Chef de service 6 3
Chef de division 2 1
Modaliste Magasinier 2 1
Etudiant étrangère 4 2
manager dans un call center 2 1
Totale 200 100
Figure 14 : la Profession
111
Projet de Fin d’Etudes
112
Projet de Fin d’Etudes
La conclusion qu'on peut tirer suite à ces résultats est que le Marocaine exige un certain
niveau de professionnalisme de la part des Bancassurances, en terme de formation, de
compétences et de capacité du personnel des banques à commercialiser les produits
d'assurance.
Il est à noter que, jusqu'à maintenant, ce nouveau réseau de distribution des produits
assurantiels est encore méconnu et flou pour les individus, il faut donc bien informer la
clientèle et ici apparaît le rôle des banques en terme des efforts en marketing et les
investissements publicitaires
113
Projet de Fin d’Etudes
• Accord de distribution ;
• Joint venture ;
2- D’après vous quelles sont les raisons qui vous ont poussé de permettre à des
banques d’offrir des produits d’assurance ?
114
Projet de Fin d’Etudes
3-Quels sont les avantages que vous proposez à ces banques en contrepartie de ce
service ?
Les couts de distribution de la banque peuvent être marginaux par rapport aux
commissions touchées auprès de l’assureur.
4-Est-ce qu’il existe une différence entre vos produits d’assurance est ceux offerts
par les banques ?
5-Vous ne croyez pas que les banques sont plus solvables que vous au niveau de
remboursement ?
Les banques ne sont pas aptes à gérer les remboursements, elles ne sont que des
intermédiaires, et c’est les assureurs qui garantissent ces remboursements même si
c’est les banques qui sont en « front office ».
L’AMO est un régime d’assurance maladie qui a pris une partie des parts de marché des
assureurs mais en contrepartie il a présenté l’opportunité à un nouveau marché celui de
la « Maladie Complémentaire »vu l’insuffisance de ce régime.
115
Projet de Fin d’Etudes
7-au cours de votre partenariat avec les banques pourquoi vous ne pensez d’intégrer
le service financier (des crédits ; des comptes courant……).
Tout simplement les assureurs n’ont pas le droit « légalement » d’exercer une activité
bancaire selon « des dispositions du code des assurances ».
116
Projet de Fin d’Etudes
Et pour deux entretiens qu’en a déjà effectué avec les deux banques Post Maroc et la Banque populaire
et comme suit :
1-Votre banque a choisit d’être parmis les sociétés qu’offrent à ses clients des
gammes de produits assez diversifiés .pour ce raison vous n’hésitez pas d’être
concurrent sur une part de marché de services d’assurance très compétitive .à ce
niveau est ce qu’il existe une « recette » pour developper la bancassurance ?
La réponse de BP : Afin de donner une image compétente à nos clients nous avons opté
pour distribué des produits assez simples, et couvrir tous les risques que nos clients peut
s’affronter.
La réponse de Poste Maroc : pour l’instant on n’a pas encore une stratégie précise pour
améliorer nos produits bancassurance.
117
Projet de Fin d’Etudes
La réponse de BP :
Assurance vie
Nous avons déjà présenté un aperçu sur les différents produits bancassurance sur les
deux banques (voir la première section).
4- Quelles sont les produits d’excellence que vous suggérez les plus bénéfiques ?
La réponse de Poste Maroc : On peut dire que les produits peut être opté par une
mention d’excellence, mais c’est pas nous qui juge cela c’est à partir de choix de
nos clients, et on peut dire que tels ou tels produits est excellent s’il est plus opté
par la clientèle.
5-Quelle est votre cible, les entreprises ou bien les particuliers comme clients
essentiels de la bancassurance ?
118
Projet de Fin d’Etudes
La réponse de BP : On ne peut pas viser une des deux, c’est vrai qu’ils sont deux
catégorie de clients différents, mais nous on les considéré comme une source de
bénéfice, qu’on doit garder. Chaque client à son propre valeur pour cela nous
veillons d’offrir une gamme de produits assez diversifié qui doit être adapté à nos
clients selon les risques qu’il peut s’affronter, pour cela on peut dire que nos
clients est un trésor. Qu’en doit les satisfaire.
La réponse de Poste Maroc : On peut dire que nos clients essentiels sont les
particuliers.
La réponse de Poste Maroc : je peux dire que c’est un raison concurrentiel pour
être toujours présent de satisfaire les attentes de nos clients.
Le sujet des "produits" en bancassurance est souvent considéré comme un thème central
car il s'agit d'un déterminant dans le succès rencontré auprès de la clientèle et aussi auprès
des réseaux de vente.
119
Projet de Fin d’Etudes
L’étude qu’on a fait que ce soit par les entretiens ou bien le questionnaire nous
permettons de bien comprendre le secteur de la bancassurance, et aussi cerner les
principaux axes sur lesquels repose notre problématique.
Notre travail pour le chapitre précédent était pour objectif d'analyser le degré
d'information, de connaissance et d'acceptabilité de la bancassurance par les clients, ainsi
que l'importance de la nature des produits offerts, la communication et la formation du
personnel des banques dans la commercialisation de la bancassurance.
Les résultats obtenus à travers tous ces outils d’analyse feront la base de l’élaboration de
chapitre suivant portant sur notre étude de cas de la SOCIETE GENERALE.
120
Projet de Fin d’Etudes
121
Projet de Fin d’Etudes
122
Projet de Fin d’Etudes
123
Projet de Fin d’Etudes
I-Présentation de la SG
1. Fiche d’identité :
2. Historique :
Ainsi, forte de son ancrage historique dans l’économie du pays, de l’étendue de son
champ d’activités, du professionnalisme de ses équipes et de son appartenance à un
Groupe financier de renommée mondiale, elle a su faire évoluer son organisation et ses
infrastructures, les inscrivant dans une démarche qualité globale plaçant le client au
centre de ses préoccupations.
L’exercice 2006 de la Société Générale a été réalisé dans un contexte particulier. Celui-ci
s’est caractérisé, au plan national, par une évolution favorable des principaux indicateurs
économiques, avec des résultats encourageants des grandes secteurs d’activité et au plan
international, par les tentions graves au Moyen-Orient et une très forte hausse des prix de
l’énergie.31
124
Projet de Fin d’Etudes
En 2007, Société Générale Maroc se dote d’une nouvelle identité de marque inspirée de
celle du Groupe pour conforter son positionnement de banque universelle au service de
tous ses clients – Entreprises, Particuliers et Professionnels- tout en s’appuyant sur son
adossement à un actionnaire de référence international.
3. Valeurs de la SG :
Chaque jour, Société Générale rend possible les projets des particuliers, accompagne le
développement des entreprises, des villes et du pays. Chaque jour, de nouveaux clients
nous font confiance et de nouveaux collaborateurs, nous rejoignent. La réussite de cette
stratégie de croissance durable repose notamment sur les valeurs partagées au sein du
Groupe Société Générale : le professionnalisme, l'esprit d'équipe, l'innovation.
L'innovation est notre état d'esprit. Jour après jour, nous saisissons les
changements de notre environnement, anticipons les besoins de nos clients en
inventant de nouveaux produits, de nouveaux services33
Chiffres clés de SG :
Fonds propres (avant résultat) 2.125 2.320 2.5 3.3 3.5 4.0 4.1
125
Projet de Fin d’Etudes
Crédits par caisse 17.364 18.596 19.9 21.5 28.8 40.4 51.1
Produit Net Bancaire (PNB) 1.551 1.677 1.7 2.0 2.2 2.5 3
Organisation :
126
Projet de Fin d’Etudes
5.1- Organigramme :
Conseil de surveillance
A. TAZI Président
Directoire
127
Projet de Fin d’Etudes
− Marché de l'Entreprise ;
− Marché de l'Entreprise ;
− Synergies et Conventions ;
128
Projet de Fin d’Etudes
− Directions Régionales.
− Direction du Conseil ;
− Gestar ;
− Sogébourse ;
− Gestion Privée ;
− Direction Qualité ;
− Département Achats.
129
Projet de Fin d’Etudes
Présentation de la SG :
130
Projet de Fin d’Etudes
Filiale du Groupe Société Générale, un des plus grands groupes bancaires de la zone
Euro, Société Générale Maroc est présente dans le Royaume depuis 96 ans et s’impose
comme une banque de référence pour le développement de l’économie nationale. Avec
un réseau de plus de 330 agences, Société Générale Maroc opère en tant que banque de
détail et banque d’investissement.
131
Projet de Fin d’Etudes
6.1- Métiers :
132
Projet de Fin d’Etudes
Société Générale Maroc occupe une place de choix dans le paysage bancaire marocain :
Textile,
Agroalimentaire,
Energie,
Telecom et Financier.
6.2.2- Groupe SG :
Le Groupe Société Générale est l’un des tout premiers groupes de services financiers de
la zone euro avec 46,2 milliards d'euros de capitalisation boursière au 31/12/2007.
Créée en 1864, Société Générale compte parmi les plus importantes des banques
européennes. Elle poursuit une politique de croissance rentable fondée sur un
développement sélectif de ses métiers, par voie organique ou par acquisition, et s’appuie
sur une forte capacité d’innovation tournée vers la satisfaction de ses clients.
133
Projet de Fin d’Etudes
Son activité se concentre autour de trois grands métiers dont la complémentarité constitue
un atout commercial majeur et un gage de solidité financière.
BCM AXA
SGMB La Marocaine-Vie
BMCI Axa
I. La SG et la Bancassurance
Malgré une pénétration encore relativement faible (250 DH par habitant), il est en
progression constante et les primes émises en 2008 auront atteint un niveau jamais égalé
de 15 milliards de dirhams. Les branches « assurance-vie et capitalisation »font preuve
d’un certain dynamisme (+12,6%en 2000) ;
De leur côté, les banques mettent en place une offre de plus en plus diversifiée de
produits de bancassurance (Wafabank et Wafassurance, BCM et BMCI avec Al
Wataniya).
134
Projet de Fin d’Etudes
Cette nouvelle offre est composée de contrats que nous avons voulus à la fois souples,
compétitifs et innovants, pour le bien-être d’une clientèle en quête de sécurité et
d’assurance.
Les Assurance Vital sont une exclusivité Société Générale Marocaine de Banques,
commercialisée en partenariat et avec l’appui de La Marocaine-Vie.
Pour bien expliquer la manière dont laquelle la Société Générale Marocaine Pour son
offre des produits bancassurance on va vous présenter ces informations suivantes :
Les produits d’assurance Vital, leurs caractéristiques, les arguments de vente ainsi
que des simulations pour les produits d’épargne
1. Présentation de la Marocaine-Vie
Leader dans son créneau et innovatrice sur le marché à travers de nouveaux produits, LA
MAROCAINE-VIE met à la disposition de sa clientèle une gamme complète de produits
d’Epargne et de Prévoyance.
135
Projet de Fin d’Etudes
Leader dans son créneau et innovatrice sur le marché à travers de nouveaux produits, LA
MAROCAINE-VIE met à la disposition de sa clientèle une gamme complète de produits
d’épargne et de prévoyance.
136
Projet de Fin d’Etudes
Vital Education
Vital Patrimoine
Il présente un intérêt particulier pour les professionnels et les professions libérales qui
peuvent bénéficier de la déductibilité fiscale de leurs versements ; à hauteur de 6% de
leur revenu global net.
Conditions d’adhésion :
137
Projet de Fin d’Etudes
Durée du contrat
Exemple :
Prestations
− Garantie principale
138
Projet de Fin d’Etudes
Versements
Rémunération de l’épargne
Frais
139
Projet de Fin d’Etudes
− Rachat total
Remarque :
Fiscalité
− Conditions requises :
− Adhérents salariés :
140
Projet de Fin d’Etudes
• Les salariés bénéficient, depuis le 01/01/90, d’une déduction fiscale totale des
primes (pas de limites).
Avantages Clients :
141
Projet de Fin d’Etudes
Un contrat accessible :
142
Projet de Fin d’Etudes
supérieures de l’enfant, ou de le doter d’un capital destiné à faciliter son entrée dans la
vie active.
Condition d’adhésion
Durée du contrat
Prestation
− Garantie principale
143
Projet de Fin d’Etudes
En cas de décès ou d’IAD37 de l’adhérent : prise en charge par l’assureur des versements
programmés entre la date du décès ou de la reconnaissance de l’IAD, et le terme de
l’adhésion, puis remboursement, à cette date, de l’épargne constituée revalorisée.
Versements
Les versements sont affectés à la constitution de l’épargne, après déduction des frais
Rémunération de l’épargne
Frais
144
Projet de Fin d’Etudes
• De 40 à 47 ans 6,00%
− Rachat total
Remarque :
Fiscalité
A l’entrée : réduction d’impôt de 10% des versements, avec un plafond de 900 DH/an
145
Projet de Fin d’Etudes
Avantage Clients
Un contrat accessible :
− Le remboursement des frais sur versement en cas de décès de l’adhérent avant son
65eme anniversaire.
146
Projet de Fin d’Etudes
Il est réservé à notre clientèle patrimoniale, de par son seuil d’accès et ses conditions très
préférentielles.
Avantages Clients
− Un taux minimum garanti de 4,50% et une participation aux bénéfices de 95% des
résultats financiers de la compagnie.
− Des frais sur versement dégressifs (entre 3 et 2%) et des frais de gestion très
compétitifs (0,60% de l’épargne gérée au 31/12).
− Des pénalités en cas de rachat très réduites (1% les 3 premières années).
147
Projet de Fin d’Etudes
- Pour une cotisation annuelle modique, vital protection permet de verser une
prestation totale de 46 000 DH (option 1) ou 130 000 DH (option 2)
148
Projet de Fin d’Etudes
Rémunération agence :
Condition d’adhésion
Durée du contrat
Terme de l’adhésion :
- Décès de l’adhérent
Prestation
149
Projet de Fin d’Etudes
Cotisation
- Prélèvement annuel :
• Option 1 : 98DH/an
• Option 2 : 242DH/ an
- Pour une cotisation annuelle modique, vital Protection Plus permet de verser un
capital décès qui peut aller jusqu’à 50 000 DH (option 1) ou 150 000 DH (option 2)
Rémunération agence :
150
Projet de Fin d’Etudes
Condition d’adhésion
Durée du contrat
Terme de l’adhésion :
- Décès de l’adhérent
Prestation
- Versement, en cas de décès accidentel, d’un capital égal au montant des avoirs sue le
compte sur carnet à la date du décès
• 50 000 DH (option 1)
Cotisation
Prélèvement annuel :
- Option 1 : 98DH/an
- Option 2 : 242DH/ an
151
Projet de Fin d’Etudes
– La garantie couvre les parents jusqu’à 65 ans et les enfants jusqu’à leur 25 ème
anniversaire
152
Projet de Fin d’Etudes
- Garantie de base
• 1 adulte : 40 DH
- Garantie complémentaire :
Condition d’adhésion
Durée du contrat
153
Projet de Fin d’Etudes
Prestation
- Garantie principale
- Garantie complémentaire
- Indemnités journalières
Cotisation
- Garantie principale
Tarif annuel
Adulte 599DH
Enfant (jusqu’à 25 ans) 172 DH
- Garantie complémentaire
Tarif annuel
Adulte (jusqu’à54 ans) 406DH
154
Projet de Fin d’Etudes
- Indemnités journalières
Tarif annuel
Pour une IJ de 200DH 187DH
Pour une IJ de 300DH 281DH
Pour une IJ de 400DH 374DH
• Prélèvement annuel des cotisations sur le compte client, à chaque date anniversaire
155
Projet de Fin d’Etudes
156
Projet de Fin d’Etudes
2. Offres Concurrentes
Cotisation Min : 200DH Min : 250DH Min : 200DH Min : 200DH Min : 200DH
/mois /mois /mois /mois /mois
Participations 90% 95% 90% 95% 90%
aux Bénéfices
Rachat Après 4 ans Après 4 ans  tout moment Après 3 ans Après 43ans
Pénalité 5% avant 4 ans 5% avant 4 ans 6% avant 1 ans 5% avant 3 ans
Frais 3% de chaque 3% de chaque 5% sur les 2% de chaque 2% de chaque
cotisation 0,3% de cotisation 0,3% de versements cotisation 0,5% de cotisation 0,5% de
l’épargne gérée l’épargne gérée l’épargne gérée l’épargne gérée
Limite Adhérent :Max 60 Adhérent :Max 60 Adhérent :Max 60 Adhérent :Max 60 Adhérent :Max 55
d’âge ans ans ans ans ans
Enfant : Min 18 Enfant : Min 18 Enfant : 20 ans Enfant : Min 18 ans Enfant : Min 21
,Max 25 ans ans ,Max 25 ans
ans ,Max 25 ans ans ,Max 25 ans
Rendement Taux min:4,50% Taux min:4,50% Taux min:4,50% Taux min:4,50% Taux min garanti:
+PB de 90% +PB de 95% +PB de 90% +PB de 95% Taux du compte
sur carnet actuel
+PB 90%
157
Projet de Fin d’Etudes
Rachat A tout moment Après 2 ans A tout moment Aprés3 ans Après 3 ans
Prestation Assurance décès Assurance décès Assurance décès Assurance décès Assurance décès
+Invalidité +Invalidité +Invalidité toute accidentel Capitale = x accidentel
permanant totale permanant totale causes Capital fois la moyenne Capitale décès,
Capital dépendant et définitive dépendant du solde mensuelle des revenus Capital
du solde bancaire bancaire déposés sur la compte Invalidité Frais
(CCH) bancaire au cours des 12 médicaux, frais
derniers mois de transport
cotisations Min = 180DH/an Min = Min = 135DH/an Min = 30 DH/an Min =
Max= 2725 DH/an 175DH/an Max= 5063DH/an Max= 195 DH/an 400DH/an
Max= Max= 600
1050DH/an DH/an
plafonds Capital Min: Capital Min: Capital Min: Capital Min: Capital Min:
Min = 40 000 DH 50 000 DH 20 000 DH 50 000 DH 100 000 DH
Max= 500 000 DH Capital Max: Capital Max: Capital Max: Capital Max:
Capital Max: 300 000 DH 1 500 000 DH 540 000 DH 1 500 000 DH
Min =200 000 DH
Max=2 500 000
DH
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
Section II : Recommandations :
Comme tout projet ayant une démarche logique, le notre est appelé à élaborer une partie
contenant un ensemble de recommandations. Ces dernières sont conçues à travers la
combinaison de tous les éléments qui les précédent à savoir les résultats de l’enquête
ainsi que ceux des entretiens et des remarques personnelle tout au long de notre travail.
En effet, cette section constitue une utilité majeure vu son importance pour l’entreprise
étudiée et son aspect d’ordre purement pratique.
Dans ce cadre, les recommandations que nous avons pu relevé se présentent comme suit :
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Projet de Fin d’Etudes
Durant notre questionnaire, on a constaté que la plupart des clients du banque n’ont pas
une connaissance suffisante sur la notion d’où le problème qui nous impose de se limité
seulement sur un échantillon très restreint.
Aussi nous proposons à ces banques de fournir plus d’effort pour informer tout genre de
client aux bénéfices des produits bancassurance, que se soit par des appels téléphoniques
ou bien envoyer des fiches simple sur les adresses E-mail, pour mettre en valeur la
notion du bancassurance ce qu’on appelle dans le marketing les fiches d’appelles. Afin
de d’exploiter une part du client très rentable par ces banques.
Tout d'abord, les produits commercialisés par les guichets bancaires doivent être plus
simples et plus faciles à comprendre par les clients ; de leurs parts, les banques qui
commercialisent ce type de produits doivent fournir plus d'effort en terme de formation et
de motivation de son personnel pour être spécialisés dans la commercialisation des
produits assurantiels, à coté des investissements en marketing et en publicité pour
informer les clients et les rendre au courant des nouveautés des produits offerts.
D'autre part, les banques doivent avoir un certain savoir faire pour fabriquer de nouveaux
types de produits assurantiels et diversifier ses activités ; mais cette diversification doit
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Projet de Fin d’Etudes
être pratiquée avec beaucoup plus d'attention pour que la qualité du service bancaire ne
s'en trouve pas amoindries.
Au niveau de SG :
Partons de nos propositions sur le domaine, nous constatons que le support médiatique le
plus efficace au niveau de ce secteur est l’affichage, surtout que le leader sur le marché
est connu à travers ce support.
Au niveau personnel
D’après tout ce qu’on a déjà traité sur ce thème, on a pu défini quelques avantages
de la bancassurance à ses différentes tiers. Dont l’objectif est demander à ces
personnes d’intéresse plus a ce secteur, qui peut porter des changements purement
positifs. Ainsi que des facteurs clés du succès de la bancassurance comme suit :
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
• Bénéficier de produits d’assurance à des prix plus intéressants que dans les
réseaux traditionnels. Les modes de règlement des primes sont en outre
simplifiés puisque celles-ci sont directement prélevées sur le compte bancaire ;
• La relation privilégiée qui peut exister entre un client et son banquier permet
d’obtenir une meilleure adéquation entre les besoins du client et les réponses qui
lui sont apportées.
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Projet de Fin d’Etudes
Pour résumer , nous dirons que le client profite de l’opportunité de se procurer des
produits d’assurance simples, souvent peu onéreux, avec un paiement des primes adapté à
ses besoins (la plupart du temps, par mensualités) et avec une accessibilité aisée puisque
le réseau bancaire est généralement plus dense que celui des agences d’assurance.
Les autorités de contrôle ou le gouvernement lui-même ont pour rôle de légiférer pour
que les risques pris par les établissements financiers de leur pays soient maîtrisés et gérés
activement, et ce de façon à préserver la bonne santé du système financier d’un Etat. Il
peut cependant exister des chocs hors du contrôle des gestionnaires individuels et
collectifs et qui peuvent affecter le système financier dans son ensemble. Ces risques sont
ce que l’on nomme le "risque systémique".
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La bancassurance est une réalité très contrastée. Pourtant, il n'est pas si simple de savoir
pourquoi elle ne se développe pas de la même façon partout. Car les clés du succès sont
nombreuses, hétérogènes et parfois surprenantes !
Dans cette partie, nous proposons de présenter les principaux facteurs clés de succès des
bancassurances
1. Facteurs exogènes
1.1- L'environnement
Le premier facteur de succès est l'environnement du pays concerné, en premier lieu son
environnement légal et fiscal ;
En second lieu viennent les avantages fiscaux qui peuvent inciter fortement les
consommateurs à investir dans un produit d'assurance vie ou de retraite plutôt qu'un
autre, favorisant ainsi l'épargne individuelle
La façon dont la banque est perçue sur un marché par les consommateurs et la place
qu'elle occupe dans la société sont des facteurs essentiels. Cette image peut être la
conséquence directe de l'organisation du réseau bancaire et du nombre de ses
représentations dans un pays.
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2. Facteurs endogènes
Ces produits doivent être intégrés aux procédures de vente de la banque ainsi qu'à ses
méthodes de gestion..
L'important est cependant de toujours proposer des produits pour lesquels présentation et
définition simples et pour lesquels les options de choix sont limitées.
Le modèle retenu dans la création d'un bancassureur est un facteur déterminant de succès.
Il n'existe pas, en réalité, de modèle à suivre pour trouver l'alliance stratégique et assurer
sa diversification car chaque compagnie d'assurance et chaque banque doit chercher la
formule adaptée à sa situation, à ses besoins mais aussi à son environnement culturel et
réglementaire.
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Le questionnaire était une démarche primordiale qui nous a permis d’aboutir à des
résultats d’une grande utilité. En effet, il présentait une opportunité servant à mieux
déceler les insuffisances dont souffre la SOCIETE GENERALE.
Dans le même ordre d’objectifs, une étude basée sur des entretiens était fort nécessaire
afin de savoir les degrés d’information sur le thème, pour mieux développer l’effort
fournis dans le domaine.
Les recommandations suggérés au niveau de la dernière section constituaient les fruits de
toutes les analyses faites grâce à l’étude quantitative te qualitative.
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Malgré le développement qu’a connu la bancassurance, il faut souligner qu’elle n’a porté
que sur des produits basiques et à faible risque. Les primes d’assurance ne sont pas
importantes et la gestion peu contraignante. Toutefois, le potentiel du marché est
tellement vaste que l’avenir promet une forte évolution de cette gamme, il suffit que
l’économie soit créatrice d’emploi et que les acteurs soient plus imaginatifs.
Notre projet de fin d’études s’articule essentiellement autour d’une problématique traitant
les points suivants :
Les avantages qui ont rendu les produits bancassurance un bénéfice rentable à
exploiter dans le secteur des assurances.
Le degré de performance commercial des produits bancassurance, et le niveau
de formation du personnels chargé de la vente de ces produits.
Le rôle de la communication, pour mettre cette notion reconnue chez tout le
monde.
Dans ce cadre, notre méthodologie était basée sur un ensemble d’outils à savoir Une
présentation commercial de la bancassurance basé sur une analyse par produit permettant
ainsi de dévoiler la compétitivité des produits SG par rapport aux autres banques.
D’ailleurs, cette étude comparative a révélé que la banque étudiée dispose de plusieurs
produits compétitifs, mais cela n’empêche qu’elle est appelée à revoir les garanties
offertes au niveau de certaines branches.
De même, l’élaboration du questionnaire nous a permet de constaté qu’il y a une
insuffisance remarquée au niveau de l’axe de la communication soit en termes d’effectif
des agences bancaire (bancassurance) ou encore les supports médiatiques employés.
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Dans ce souci d’améliorer les offres de la SG en surmontant les problèmes dont elle
souffre, nous essayé de suggérer un ensemble d’actions commercial et médiatique. Pour
ce faire, la concrétisation de nos recommandations était fort nécessaire, et cela était à
travers la création d’une affiche d’information, une brochure contenant les différents axes
de la bancassurance.
Ce projet nous a été extrêmement bénéfique car nous avons eu la chance de découvrir le
secteur de la bancassurance que nous ne connaissions que de loin. Ainsi, nous avons pris
conscience de certaines différences qui existent entre le monde théorique de
l’enseignement et la pratique.
En effet, cette précieuse expérience nous a énormément enrichies et a renforcé notre
intérêt pour le volet commercial des produits financiers.
Et pour terminer nous voulons bien que ce secteur soit le meilleur en termes des primes
émises, et cela ne peut réaliser que par une formation et surtout des formes de partenariats
banques-assurances qui dépendent désormais, des rôles de chacun des acteurs en fonction
des stratégies à venir et avec ces synergies, chacun des intervenants du secteur y trouvera
forcément son compte.
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