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Comptabilité
approfondie
Manuel et
Applications
Arnaud Desenfans
Expert-comptable diplômé, agrégé d’économie et de gestion,
Co-responsable du master CCA
à l’IAE de Valenciennes
2016/2017
ISBN 978-2-10-074630-9
ISBN 1269-8792
Introduction générale 1
VI
VII
Lexique 481
Index 490
VIII
Le cursus des études conduisant à l’expertise comptable est un cursus d’excellence, pluri-
disciplinaire, vers lequel se dirigent, à raison, de plus en plus d’étudiants.
Dunod dispose depuis de très nombreuses années d’une expérience confirmée dans la
préparation de ces études et offre aux étudiants comme aux enseignants une gamme
complète d’ouvrages de cours, d’entraînement et de révision qui font référence.
Ces ouvrages sont entièrement adaptés aux épreuves, à leur esprit comme à leur
programme, avec une qualité toujours constante. Ils sont tous régulièrement actualisés
pour correspondre le plus exactement possible aux exigences des disciplines traitées.
La collection Expert Sup propose aujourd’hui :
– des manuels complets mais concis, strictement conformes aux programmes, comportant
des exemples permettant l’acquisition immédiate des notions exposées, complétés d’un
choix d’applications permettant la mise en pratique et la synthèse ;
– des livres originaux, avec la série « Tout-en-Un », spécialement conçue pour l’entraî-
nement et la consolidation des connaissances ;
– les Annales DCG, spécifiquement dédiées à la préparation de l’examen.
Elle est complétée d’un ensemble d’outils pratiques de révision, avec la collection Express
DCG, ou de mémorisation et de synthèse avec les « Petits Experts » (Petit fiscal, Petit
social, Petit Compta, Petit Droit des sociétés…).
Ces ouvrages ont été conçus par des enseignants confirmés ayant une expérience
reconnue dans la préparation des examens de l’expertise comptable.
Ils espèrent mettre ainsi à la disposition des étudiants les meilleurs outils pour aborder
leurs études et leur assurer une pleine réussite.
Jacques Saraf
Directeur de collection
IX
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MA E D’EMPLOI
MOD
CG 10.
r a m m e d e l’épreuve D pérables.
u prog ment ré
s le s c o n n aissances a s de couleur, y sont aisé issances à acquérir.
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ru c tu ré , le cours présen présentées sour forme li q u e r im m édiatement
Clair et bien
st éfinitions, et d’app
n s im p o rt a ntes et les d rmettent de comprendre
Les notio les de l’ouv
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Les 2
Un mini-sommaire précise
s stoc ks
Évaluation de le plan du chapitre
5
Y^Wf_jh[
et encours Les schémas et tableaux
présentent une synthèse visuelle
Le cours section 1
section 2
section 3
section 4
Règles générales
Évaluation de
Évaluation des
coût global
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choses interchange
Inventaire perma
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section 7
des quotas d’émis
Comptabilisation omie d’énergie
des certificats d’écon
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aies étrang ères
• applications
fiche synthèse
l’activité, ou en
cours normal de
Pour le PCG : vendu dans le de production 7
détenu pour être dans le processus s au résultat de l’exe
rcice CHAPITRE
stock est un actif, é à être consommé charges et produit
Art. 211-7. « Un telle vente, ou destin premières ou de fournitures
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ction pour une matières
cours de produ s, sous forme de
service cours . avoir une
ou de presta tion de
productions en peut néanmoins
ement dits des rable, mais s’il l’activité et la situat
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les stocks propr n’est pas mesu
Les encadrés en couleur Sont distingués de cet événement l’information sur infor-
rennent : itures consomma
bles,
– si l’incidence destinataires de effectué mais une
ement dits comp matières, fourn jugements des tes n’a pas à être
Les stocks propr res premières, influence sur les eprise, l’ajustement des comp
nements : matiè ifiables ; ets, rebuts, financière de l’entr doivent pas
– les approvision s ou récupérables non ident its résiduels (déch être donn ée en annexe. ences financières ne
emballages perdu its finis, produ mation doit les incid fois être
lien de causalité, rapport de gestion pouvant toute
comptes
Modification des
nements
■ Exemples d’évé UNE INCIDENCE
EMENTS AYANT D
EXEMPLES D’ÉVÉN
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FICHE SYNTHÈSE
non autorisée
Titres
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241
3
FICHE SYNTHÈSE tionnelle des
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Provision excep presse
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relles à l’usage des
■
tions corpo un journal (quot
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1 – extrait relle est constitué
de : Provisions const d’information politique et génér
PCG art. 213-8/ bilisation corpo tion des remises, une revue
isition d’une immo érables, après déduc daire) ou stocks
Le coût d’acqu e et taxes non récup relatives aux
droits de douan réglementées
t, y compris les
1.2 Provisions
; onner
1. son prix d’acha x et escomptes de règlement et en état de foncti
e l’actif en place : compte 1431 ieures à
rabais commerciau engagés pour mettr hausse de prix es de prix supér
directement attribu ables
s, liés à ■ Provisions pour prises qui const
atent des hauss
2. de tous les coûts s et frais d’acte successifs.
prévue par la direct
ion.
ou commission ituées par les entre ant excéder deux exercices
selon l’utilisation ion, honoraires obilisation ou
comptabi- Provisions const ne pouv
duels, les droits de mutat coût d’acquisition de l’imm % au cours d’une période
tes indivi 10
Dans les comp être rattachés au
nt sur option, du site sur lequel {óMFôww
D
l’acquisition, peuve t et de restauration - EXEMPLE {ó{ód¤IDó[{óy
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de démantèlem lors de ire des éléments
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3. de l’estimation de l’obligation autres que de produ propre tant pour [{ów|
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en contrepartie donnée à des fins ent Bód¤Gó{ódD
elle est située, tion penda nt une période l’objet d’un plan d’amortissem marchés frança
is et belge.
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sation de l’imm
obilisa ces coûts font {ó
ó
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Dans les comp tes individuels,
itions prévu es à b{óz
{ów N
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mode. […] isition selon les N–2
la durée que le être rattachés
au coût d’acqu N–3 PU Q PU
runts peuvent PU Q
Les coûts d’emp Produits Q PU Q
4 000 130
120
l’article 213-9. 115 MóFFF
tions corporelles LóKFF GHN
ction des immobilisa LóFFF GFN
125 10 000
■ Coût de produ les f
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iné en utilisant MóNFF 110
GJL
même est déterm de MóHFF 115 13 400
PCG art. 213-5
et 213-14 l’entité pour elle- déterminé par référence au coût f
zófH OóKFF 140
ion produite par être OóFFF 130 GJO
d’une immobilisat immobilisation acquise. Il peut ires pour la vente.
GHN 12 000
est un délit.
.
Le coût de produ cours des opérat du bien ou du service ó~w{óz{ó NóJFF
coûts engagés, au ées à la production e, au coût d’un b{ó
ó
augmenté des autresnt être raisonnablement rattach calcul intermédiair ILóFFF
le d’affecter, sans Provision N–1 Sóó
indirectes qui peuve s qu’il est possib (120 – 108 × GBGF?ó F
es sont les charge © fGôPóMóFFFó×
reproduction
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hés au coût ó>GJFó¤óGHNó×óGBG 120 000
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coûts d’emprunt
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© Dunod - Toute
l’artic -9.
107
293
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uvre et la v une tab
la mise en œ lex iq u e , un index et
ge, un
e fin d’ouvra
En annexe d tils complémentaires.
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titres
Classement de
application 1 ns
Cessions d’obligatio et cessions de droits
de thématique variée
applicati Aides à l’emploi
application 8 Abandon de créan
ces dées
application 9 décla rées et réductions accor
Créances non
application 10
et déontologie
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Titres en devise nts
e sur empruAPPLICATION
application 11
ltiples éthique
et de complexité
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Provisions pour
stiocesns à choix mu
application 12 rsion et provision
APPLICATIONS
Différences de conve de change sur plusie Queurs exerci
application 13 Provis ions pour pertes le de change ó{{Cóy
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application 14 e et positi ó=wwóó óóy~
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dans le cadre
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al de l’Ordre.
d’un abonnemen
t.
en fin de chapitre 1
2. b={{Cóy
w
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a) séquestre d’une re.
b) salarié d’un
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vente de fonds
entreprise comm
de commerce.
erciale.
c) salarié d’une rise cliente.
APPLICATION ur d’une entrep
{ówôP d) administrate
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Classement de
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et dans le public
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s
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y
est un délit.
d’agent immobilier.
a) 203 é non cliente.
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b) d’administra .
d’une école privée
c) de directeur
non autorisée
entreprise.
d) de salarié d’une
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w de ses spécialités.
a) dans la presse ó{ó
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reproduction
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b) ó
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.
la presse locale
c) dans
à ses clients.
d) des références
© Dunod - Toute
473
Le lexique
reprend les définitions des mots clefs L’index des notions
signalés en couleur dans le cours permet de les retrouver
facilement
dans l’ouvrage
Lexique
Index
178
immobilisation,
Cession d’une tables, 242
e, 179 Changements comp ation, 249
Abandons de, créanc
196
Changements d’estimons fiscales, 250
Abondement Changements d’opti propriété, 45
238 e de
Abonnement, Clause de réserv
A erce, 386
d’un ABSA, 317, 324 Code de comm
isme, dans le cadre riales, 350
prise à un organ Achèvement, 233 ndes, 290 Collectivités territo 448
ué par une entre Acomptes sur divide Commissaire aux
comptes, 10, 427,
lémentaire effect és.
versement comp nnariat des salari Commodat, 364
Abondement : d’ent reprise ou de l’actio Actif, 38, 165
, 81
plan d’épa rgne its. Actif amortissable unes, 351
sionnelles, 435
es ou de produ Comm
diligence profes
dique de charg Actions, 173 Compétence et
répartition pério à-dire professionnel,
437
Abonnement : ription d’actions. pour l’entité, c’est- Actions de préfér
ence, 287
Comportement
s à bons de sousc mique positive elle attend 93, 94, 95
ABSA : obligation une valeur écono passés et dont Actualisation,
53
Composant, 92,
patrimoine ayant contrôle du fait d’événements résult at, 285, 360
Comptables public 432
s, 431
identifiable du que l’entité Affectation du
Actif : élément une resso urce Aides à l’emploi,
176
Comptables salarié
s,
élément générant miques futurs. nt d’associé, 326 365
écono ble. AMF, 16 329 Compte coura et fondations,
des avantages té est déter mina oir être 81, 83, 85, 124, loi des associations 405
sation par l’enti n avant de pouv Amortissement,
dérogatoire, 86
Compte d’emp
consolidé, 394,
le : actif dont l’utili ou de constructio Amortissement Compte de résult
at
Actif amortissab de de préparation du capital, 279
une longue pério Amortissement tes conso lidés, 387
actif qui exige Comp
Actif éligible : . nes sociétés. ANC, 10, 13, 444 Confirmation
directe, 457
utilisé ou vendu capital dans certai nature, à Annexe, 102, 103,
153, 247, 251 rêts, 439
senta nt une part de uliers de toute Conflits d’inté é, 15
de propriété repré de droit s partic 270 al de la comptabilit aux comptes, 429
Actions : titres de vote, assorties Apports, 268, 269, Conseil nation s
avec ou sans droit al des commissaire
rence : actions d’un ver- ARC, 444, 448 Conseil nation
Actions de préfé ou permanent. d’aujourd’hui, Associations, 357 Consolidation,
385
souvent la date qu’ultérieureme
nt. de capital, 274
titre temporaire donnée, le plus Augmentations Constitution, 268
valeur à une date ssés ou décaissés és financiers, 16 , 19
estimation d’une qui ne seront encai Autorité des march comptables, 10, 13, 15, 444 Continuité de
l’explo itation
Actualisation : série de versements l’emploi. es terme, 232, 243
sement unique
ou d’une vue de favoriser Autorité des norm Contrats à long
veme nts attribués en ciaires, 234, 237
subventions ou dégrè Avancement, 236 Contrats bénéfi
utilisation. aires, 234, 237
Aides à l’emploi : ourse ment du capital. fonct ion de son B Contrats déficit nature, 364
du capital : remb tissable en 394, 404 volontaires en
Amortissement ant d’un actif amor correspondant
pas à Bilan consolidé,iption , 317, 324 Contributions
atique du mont ortissements ne Bons de souscr Contrôle conjo
int, 389
: répartition systém ou fractions d’am cation de textes
par-
Amortissement : amortissements tabilisés en appli BSA, 317, 324,
325
Contrôle exclus
if, 388
s dérogatoires ent pour dépré
ciation et comp réglementées. BSO, 317, 319,
324, 325
Contrôle intern
e, 451
Amortissement d’un amortissem atoires font partie des provisions ntifs, 455
l’objet normal icativ e destin ées à com- C Contrôles substa
tissements dérog ortance signif 5, 6 urs, 250
ticuliers. Les amor s les informations d’imp résultat. Cadre conceptuel,frança is, 7 Corrections d’erre
tes, 431, 432
t toute Cadre conceptuel Cour des comp
ble de notes comp
ortan et le compte de ction, 79, 142
Annexe : ensem ées par le bilan éen. Capital, 273 Coût de produ
enter celles donn comptable europ es, 245, 267, 283
pléter et à comm réglementation Capitaux propr Coûts historiques,
20
ittee : comité de change, 185
Régulation Comm d’une entreprise. Certification, 425 Couvertures de
ARC : Accounting et de la gestion omie d’énergie,
152
la comptabilité Certificats d’écon
dure de contrôle de
Audi t : procé 481 Cession-bail, 104
490
XI
XIII
2.4 Comptabilisation Situer les opérations • Le capital et ses variations : apports initiaux,
des capitaux de financement de haut augmentation, réduction
permanents de bilan et leur • L’affectation du résultat
comptabilisation dans • Les provisions réglementées
un contexte financier et • Les dettes financières (emprunts obligataires, autres
managérial. fonds propres, comptes d’associés)
Indications complémentaires
Le programme doit être traité en se référant à la réglementation comptable et fiscale en vigueur en France.
1 L’analyse des opérations doit inclure le traitement de la TVA, y compris le cas particulier des entreprises partiellement
soumises à la TVA.
1.1 Il faut mettre en évidence l’opposition entre le besoin de cadres conceptuels spécifiques adaptés à des objectifs
précis de gestion ou de communication avec les parties prenantes et le besoin d’un cadre unifié permettant une meilleure
compréhension des comptes et une communication financière efficace.
1.2 Les instruments financiers dérivés, l’évaluation des titres de participation par équivalence et les cessions de contrats
de crédit-bail ne sont pas au programme.
1.3 On ne traitera pas l’évaluation des engagements financiers et des passifs financiers mais uniquement leur présen-
tation dans l’annexe.
XIV
(1) Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Corrigés du
manuel, Dunod, 2016.
(2) Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Tout-en-Un,
Dunod, 2016.
XV
Définie par le Plan comptable général (art. 121‑1) comme « un système d’organisation de
l’information financière permettant :
–– de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
–– de présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat de l’entité à la date de clôture »,
la comptabilité est une technique qui remonte à la plus haute Antiquité, qui s’est développée
au moment de la Renaissance (un des premiers ouvrages de comptabilité est celui de Luca
Pacioli : Summa de Arithmetica, Geometrica, Proportioni et Proportionalita, 1494), et qui est
devenue majeure après la Seconde Guerre mondiale avec, en France, l’approbation du Plan
comptable général de 1947 et l’organisation de la profession d’expert-comptable.
Les sources du droit comptable, peu importantes pendant une longue période (quelques
articles du Code de commerce sur le plan législatif) se sont multipliées depuis une trentaine
d’années, constituant la base conceptuelle de la comptabilité. À côté d’une normalisation
nationale s’est bâtie une normalisation internationale, reposant sur un cadre appelé « cadre
conceptuel ».
Le droit et la normalisation comptables sont devenus en France les bases de la compta-
bilité financière(1) : ils ont permis la formalisation d’un certain nombre de principes fonda-
mentaux, formant ainsi un véritable cadre de concepts. La connaissance de ce cadre est
essentielle, car elle permet de justifier les choix pris dans la pratique (chapitre 1).
L’article L. 123‑14 du Code de commerce stipule que « les comptes annuels doivent être
réguliers et sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entreprise ».
C’est donc à partir du droit et de la normalisation comptable que doivent être analysées les
opérations juridiques et économiques conduisant à l’image fidèle, qu’il s’agisse des règles
d’évaluation du patrimoine et de la situation financière ou des opérations conduisant à la
détermination du résultat.
(1) Financial accounting, chez les anglo-saxons, par opposition au management accounting : comptabilité de gestion.
« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine et la situation finan-
cière. ». Le droit et la normalisation comptables ont stipulé des règles strictes d’évaluation
des actifs et des passifs, règles générales et règles spécifiques s’appliquant aux différents
éléments : immobilisations corporelles, incorporelles, stocks et en cours, titres, créances et
dettes (chapitres 2 à 6).
« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du résultat. ». Le droit et la norma-
lisation comptables ont exposé des règles relatives à la détermination du résultat et des
composantes de ce résultat. Ces règles concernent tout particulièrement la détermination
des provisions, les charges liées au personnel, les contrats de longue durée, les événe-
ments postérieurs à la clôture de l’exercice, les changements de méthodes comptables, etc.
(chapitre 7).
Le résultat de l’entreprise est l’un des moyens de financement de son activité. Mais l’auto-
financement est parfois insuffisant pour réaliser les objectifs. Il faut faire appel à d’autres
capitaux permanents (capitaux propres ou étrangers). Le droit et la normalisation
comptables ont formulé des règles relatives à la constitution du capital, à ses variations,
à l’affectation des résultats, à l’émission et au service des emprunts, aux obligations, etc.
(chapitres 8 et 9).
Mais toutes les entités relevant du droit et de la normalisation comptables ne sont pas
semblables. Elles peuvent notamment relever de statuts spécifiques : sociétés civiles, groupe-
ments d’intérêt économique (GIE), collectivités territoriales, associations, professions
libérales. Le droit et la normalisation comptables ont prévu, pour ces entités spécifiques,
des règles particulières (chapitre 10).
Les entreprises comme les hommes évoluent. Pour réaliser leurs stratégies de dévelop-
pement, les entreprises sont souvent amenées à réaliser des opérations de regrou-
pement. La prise de participation majoritaire conduit à une gestion d’ensemble assez
semblable à celle qui serait réalisée après une fusion de plusieurs entités : le pouvoir
appartient aux mêmes personnes, la structure, les prises de décisions et les stratégies
sont similaires. Aussi, les entreprises prenant des participations majoritaires ont-elles
été amenées à présenter à leurs associés (ainsi qu’aux tiers en relation) des comptes de
groupe (appelés comptes consolidés) comparables à ceux qui seraient obtenus après
une fusion (chapitre 11).
S’il est bon de maîtriser les techniques comptables, il est également utile de connaître
les acteurs de la mise en œuvre de ces techniques : les professionnels libéraux (experts-
comptables et commissaires aux comptes), les professionnels salariés, voire les comptables
publics. Il est important d’être sensibilisé aux règles éthiques à respecter par les profes-
sionnels. La comptabilité ne peut jouer son rôle social que si elle est vérifiée et certifiée
par des tiers indépendants qui en garantissent sa fiabilité : l’audit des comptes est une
mission particulière des professionnels comptables permettant d’assurer cette crédibilité
(chapitre 12).
Nous nous étendrons en particulier sur l’aspect pratique des sujets que nous vous évoquerons
en analysant de multiples exemples d’application.
Les disciplines connexes à la comptabilité, en particulier les mathématiques financières, le
droit et la fiscalité seront, lorsque cela sera nécessaire, évoquées, parfois même au-delà du
programme de l’épreuve. Ainsi, les outils mathématiques relatifs à l’actualisation et aux
La comptabilité est apparue avec l’histoire et remonte à des temps très lointains. C’est dans
le Moyen-Orient qu’on trouve les traces les plus anciennes. Des bulles d’argile de Suse et
de Sumer, en Mésopotamie, datées d’environ 3500 avant Jésus-Christ constituent les plus
anciens documents comptables connus. Le Code de Hammourabi (1800 av. J.C.), découvert
à Suse, certainement le plus vieux texte de droit comptable, contenait déjà deux articles
relatifs à la comptabilité des marchands.
Aujourd’hui, la comptabilité financière repose sur des cadres conceptuels issus du droit
comptable et de la recherche des normalisateurs. Le droit comptable est un droit de la
preuve qui s’est élargi : c’est un droit spécifique, à caractère économique, qui doit s’adapter
en permanence et dont l’autonomie s’est affirmée. La comptabilité est une source d’infor-
mation essentielle et le droit comptable précise notamment les obligations de l’entreprise
en production et diffusion d’information comptable et financière. Il a également permis
la formalisation d’un ensemble de principes fondamentaux, formant un véritable système
de base de la comptabilité. Il a enfin défini les objectifs à atteindre par toute comptabilité :
régularité, sincérité et au sommet, image fidèle.
section 1
conception et rôle du cadre conceptuel
La notion de cadre conceptuel, en comptabilité, peu familière en France, nous est venue
des États-Unis par la publication de six normes appelées SFAC : statements of financial
accounting concepts entre 1978 et 1985.
Quant à l’IASB, elle a publié en 1989, en un seul texte, un cadre de préparation et de présen-
tation des états financiers (Framework for the preparation and presentation of financial state-
ments) qui constitue son « cadre conceptuel ».
L’IASB et le FASB qui avaient convenu d’élaborer un cadre conceptuel commun ont publié
en 2010 un nouveau cadre conceptuel qui remplace celui qui avait été édité en 1989. Ce
cadre se compose de quatre parties relatives aux objectifs de l’information financière, au
concept d’entité comptable, aux caractéristiques qualitatives de l’information financière à
usage général et la quatrième partie reprend un certain nombre de concepts figurant dans le
précédent cadre (continuité d’exploitation, comptabilisation et évaluation des éléments des
états financiers, concepts de capital)(1).
Un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation
normative en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un
cadre conceptuel doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels
ainsi que les principes qui doivent présider à leur établissement.
(1) R. Obert, « Le nouveau cadre conceptuel de l’IASB », Revue française de comptabilité, 439, Janvier 2011, p. 26‑30.
capital. Il rappelle notamment que les états financiers (comptes individuels et consolidés)
ont pour objectif de fournir une information sur la situation financière, la performance et
l’évolution dans la situation financière de l’entreprise. Il considère qu’une telle information
est utile pour un très large éventail d’utilisateurs potentiels qui ont à prendre des décisions
« économiques ».
• Le nouveau cadre ne détaille pas (comme le faisait le cadre de 1989) les catégories d’utili-
sateurs potentiels ainsi que leurs besoins d’information. Mais il considère, comme le faisait
le cadre de 1989, que les états financiers sont d’abord destinés aux investisseurs.
• Le nouveau cadre précise les caractéristiques des informations contenues dans les états
financiers. Il distingue deux caractéristiques qualitatives essentielles : la pertinence et la
fidélité. L’information est pertinente si elle est susceptible d’influencer les décisions prises
par les utilisateurs. Elle donne une image fidèle quand elle dépeint un phénomène écono-
mique de façon complète, neutre et exempte d’erreurs significatives. Le cadre distingue
également quatre caractéristiques qualitatives auxiliaires : la comparabilité, la vérifiabilité,
la rapidité et la compréhensibilité.
• Le cadre conceptuel de l’IASB identifie dans le bilan et le compte de résultat un certain
nombre d’éléments essentiels. Font notamment l’objet d’une définition et de commentaires
approfondis les cinq notions suivantes : actifs, passifs et capitaux propres pour le bilan,
produits et charges pour le compte de résultat.
• Enfin, le cadre conceptuel de l’IASB stipule que les critères de comptabilisation sont
satisfaits s’il est probable que les avantages économiques futurs compris dans les éléments
(actifs, passifs, charges, produits) entrent ou sortent de l’entité et s’il existe un système de
mesure fiable.
La partie non révisée du cadre conceptuel de 1989 de l’IASB (éléments essentiels, critères
de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’informations à présenter) fait l’objet
d’une révision actuellement en cours qui devrait être finalisée par un nouveau cadre en
2016.
section 2
l’information comptable et financière
incombant à l’entreprise
Système d’organisation de l’information financière, la comptabilité est à la base de
nombreuses communications aux tiers en relation avec l’entreprise (administrations,
associés, investisseurs, organismes financiers, comité d’entreprise, commissaires aux
comptes, public).
C’est cette obligation d’information qui explique la normalisation, car le langage du
producteur d’informations comptables (l’entreprise) doit être compris par tous les
destinataires.
Information
à fournir
1. L’information de l’entité
Toute personne associée, à quelque degré que ce soit, à la gestion de l’entreprise doit
s’appuyer sur des états comptables pour prendre ses décisions. La comptabilité, tout au long
de l’année fournit aux dirigeants de l’entreprise et à leurs collaborateurs les informations
nécessaires :
–– pour évaluer les ressources et le patrimoine de l’entreprise ;
–– pour estimer la structure financière de l’entreprise ;
–– pour apprécier la solvabilité de l’entreprise et le niveau de ses ressources disponibles ;
–– pour analyser sa performance économique et ses résultats ;
–– pour estimer sa capacité à s’adapter aux changements dans lequel elle opère ;
–– pour effectuer ses prévisions.
marché.
5. L’information du public
Les sociétés par actions et les SARL sont tenues de déposer au greffe du tribunal de
commerce de leur siège social, dans le mois qui suit l’approbation des comptes individuels
par l’assemblée générale des actionnaires ou des associés :
–– les comptes individuels ;
–– le rapport de gestion ;
–– les comptes consolidés (éventuellement) ;
–– le rapport sur la gestion du groupe (éventuellement) ;
–– les rapports des commissaires aux comptes ;
–– la proposition d’affectation du résultat et la résolution votée.
section 3
les sources du droit comptable
Les sources françaises du droit comptable sont fort diverses : on peut citer :
–– les directives et règlements européens ;
–– les lois et décrets (Code de commerce et accessoirement Code général des impôts) ;
–– les arrêtés ministériels (pris en homologation des règlements du Comité de la réglemen-
tation comptable et de l’Autorité des normes comptables) ;
–– les sources d’origine jurisprudentielles ;
–– les sources d’origine doctrinale (avis et recommandations de l’Autorité des normes
comptables ANC, de l’Autorité des marchés financiers AMF, de la Compagnie
nationale des commissaires aux comptes CNCC, de l’Ordre des experts-comptables
OEC, etc.).
SOURCES DU DROIT COMPTABLE
Directives et règlements Directive relative aux états financiers annuels et consolidés du 26 juin 2013
européens Règlement du 19 juillet 2002 relatif aux normes internationales
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