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DCG

Comptabilité
approfondie
Manuel et
Applications

LIVRE_DCG10.indb 1 29/04/2016 11:55:18


Expert sup
L’expérience de l’expertise

DSG 1 • Introduction au droit, Manuel et Applications corrigées


Jean-François Bocquillon, Martine Mariage
DCG 2 • Droit des sociétés, Manuel et Applications corrigées
France Guiramand, Alain Héraud
DCG 3 • Droit social, Manuel et Applications corrigées
Paulette Bauvert, Nicole Siret
DCG 4 • Droit fiscal, Manuel et Applications
Emmanuel Disle, Jacques Saraf
• Droit fiscal, Corrigés du manuel
Emmanuel Disle, Jacques Saraf, Nathalie Gonthier-Besacier, Jean-Luc Rossignol
DCG 5 • Économie, Manuel et Applications corrigées
François Coulomb, Jean Longatte, Pascal Vanhove, Sébastien Castaing
DCG 6 • Finance d’entreprise, Manuel et Applications
Jacqueline Delahaye, Florence Delahaye-Duprat
• Finance d’entreprise, Corrigés du manuel
Jacqueline Delahaye, Florence Delahaye-Duprat
DCG 7 • Management, Manuel et Applications corrigées
Jean-Luc Charron, Sabine Sépari
DCG 8 • Systèmes d’information de gestion, Tout-en-Un
Jacques Sornet, Oona Hengoat, Nathalie Le Gallo
DCG 9 • Introduction à la comptabilité, Manuel et Applications
Charlotte Disle, Robert Maeso, Michel Méau
• Introduction à la comptabilité, Corrigés du manuel
Charlotte Disle, Robert Maeso, Michel Méau
DCG 10 • Comptabilité approfondie, Manuel et Applications
Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse, Arnaud Desenfans
• Comptabilité approfondie, Corrigés du manuel
Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse, Arnaud Desenfans
DCG 11 • Contrôle de gestion, Manuel et Applications
Claude Alazard, Sabine Sépari
• Contrôle de gestion, Corrigés du manuel
Claude Alazard, Sabine Sépari

La collection Expert Sup : tous les outils de la réussite

•  Les Manuels clairs, complets et régulièrement actualisés, présentent de nombreuses rubriques


d’exemples, de définitions, d’illustrations ainsi que des fiches mémo et des énoncés d’application.
Les Corrigés sont disponibles, soit en fin d’ouvrage, soit sur le site expert-sup.com, soit dans un
ouvrage publié à part.
•  La série Tout-en-Un avec synthèses de cours, tests de connaissances, exercices d’application,
cas de synthèse et corrigés détaillés, permet de travailler efficacement toutes les difficultés du
programme.

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DCG 10
Comptabilité
approfondie
Manuel et
applications

Robert OBERT Marie-Pierre MAIRESSE


Agrégé des techniques économiques de gestion  Docteur en sciences de gestion
Docteur en sciences de gestion  Professeur des universités à l’IAE de Valenciennes
Diplômé d’expertise comptable Diplômé d’expertise comptable

Arnaud Desenfans
Expert-comptable diplômé, agrégé d’économie et de gestion, 
Co-responsable du master CCA
à l’IAE de Valenciennes

2016/2017

LIVRE_DCG10.indb 3 29/04/2016 11:55:18


© Dunod, Paris, 2016
5 rue Laromiguière, 75005 Paris
www.dunod.com

ISBN 978-2-10-074630-9
ISBN 1269-8792

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Sommaire

Pour réussir le DCG et le DSCG IX


Manuel, mode d’emploi X
Programme de l’épreuve n° 10 Comptabilité approfondie XIII
Avant-propos XV

Introduction générale 1

chapitre 1 Le cadre conceptuel de la comptabilité 5


Section 1 Conception et rôle du cadre conceptuel 5
Section 2 L’information comptable et financière incombant à l’entreprise 8
Section 3 Les sources du droit comptable 10
Section 4 Les principes comptables fondamentaux 19
Section 5 Les objectifs à atteindre : régularité, sincérité, image fidèle 24
Fiche synthèse • Applications

chapitre 2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 37


Section 1 Notion d’actif et de passif 38
Section 2 Critères de comptabilisation des actifs et des passifs 42
Section 3 Prise en compte des coûts d’emprunt 43
Section 4 Comptabilisation à la valeur vénale 44
Section 5 Acquisitions ou productions conjointes 44
Section 6 Effets d’une clause de réserve de propriété 45
Section 7 La taxe à la valeur ajoutée 46
Annexe Outils mathématiques d’actualisation 53
Fiche synthèse • Applications

chapitre 3 Évaluation des immobilisations corporelles 73


Section 1 Coût d’entrée des immobilisations corporelles 73
Section 2 Évaluation postérieure à la date d’entrée : problèmes posés
par les amortissements et dépréciations 81
Section 3 Comptabilisation par composants 92
Section 4 Évaluation des immobilisations de peu de valeur, des immobilisations
constamment renouvelées et des éléments récupérés 97
Section 5 Évaluation des immobilisations acquises au moyen
de subventions d’investissement 97

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Sommaire

Section 6 Évaluation des immobilisations acquises au moyen de redevances


annuelles 97
Section 7 La réévaluation des immobilisations corporelles 99
Section 8 Comptabilisation de l’indemnisation des sinistres 101
Section 9 Opérations de location financement 102
Section 10 Immobilisations en monnaies étrangères 105
Fiche synthèse • Applications

chapitre 4 Évaluation des immobilisations incorporelles 123


Section 1 Coût d’entrée des immobilisations incorporelles 123
Section 2 Évaluation postérieure à la date d’entrée : problèmes posés
par les amortissements et dépréciations 124
Section 3 Opérations de recherche & développement 126
Section 4 Logiciels et sites internet 130
Fiche synthèse • Applications

chapitre 5 Évaluation des stocks et encours 141


Section 1 Règles générales 141
Section 2 Évaluation de choses interchangeables 146
Section 3 Évaluation des stocks acquis ou produits conjointement
pour un coût global 148
Section 4 Évaluation des stocks à partir du prix de vente ou du coût standard 148
Section 5 Inventaire permanent et stocks 149
Section 6 Comptabilisation des quotas d’émission de gaz à effet de serre
et des certificats d’économie d’énergie 151
Section 7 Stocks et encours en monnaies étrangères 156
Fiche synthèse • Applications

chapitre 6 Évaluation des titres, créances et dettes 165


Section 1 Titres 165
Section 2 Subventions 174
Section 3 Abandons de créance et remises accordées 179
Section 4 Actifs et passifs financiers en monnaies étrangères 182
Section 5 Créances et dettes indexées 188
Section 6 Prêts et autres créances comportant des conditions particulièrement
avantageuses pour l’emprunteur 189
Section 7 Participation et intéressement des salariés 190
Fiche synthèse • Applications

chapitre 7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 213


Section 1 Provisions 214
Section 2 Engagements financiers et passifs éventuels 221

VI

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Sommaire 

Section 3 Engagements à long terme envers le personnel 227


Section 4 Contrats à long terme 232
Section 5 Abonnement des charges et produits 238
Section 6 Événements postérieurs à la clôture 240
Section 7 Changements comptables 242
Fiche synthèse • Applications

chapitre 8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 267


Section 1 La constitution des entités 268
Section 2 Les variations de capital des entités 273
Section 3 La liquidation des entités 280
Section 4 L’affectation du résultat 285
Section 5 Provisions réglementées 292
Fiche synthèse • Applications

chapitre 9 Comptabilisation des dettes financières 309


Section 1 Caractéristiques de l’emprunt obligataire 309
Section 2 Comptabilisation de l’émission 310
Section 3 Comptabilisation des opérations de fin d’exercice liées à l’emprunt 311
Section 4 Comptabilisation des opérations relatives au service de l’emprunt 311
Section 5 Conversion d’un emprunt obligataire 312
Section 6 Traitement comptable de titres spécifiques 314
Section 7 Émission de titres participatifs 325
Section 8 Comptabilité des comptes courants d’associés 326
Annexe Outils mathématiques relatifs aux emprunts indivis et obligataires 328
Fiche synthèse • Applications

chapitre 10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 345


Section 1 Comptabilité des sociétés civiles 345
Section 2 Comptabilité des groupements d’intérêt économique 347
Section 3 Comptabilité des collectivités territoriales 350
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.

Section 4 Comptabilité des associations 357


Section 5 Comptabilité des professions libérales 366
Fiche synthèse • Applications

chapitre 11 Introduction à la consolidation 385


Section 1 Bases légales et réglementaires de la consolidation 386
Section 2 Définition du périmètre de consolidation et détermination
des méthodes applicables 388
Section 3 L’établissement du bilan consolidé et du compte de résultat consolidé 394
Fiche synthèse • Applications

VII

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Sommaire

chapitre 12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 419


Section 1 Les modes d’exercice et l’organisation de la profession comptable 419
Section 2 Éléments d’éthique professionnelle 433
Section 3 Le rôle de la profession comptable dans la normalisation comptable 444
Section 4 Introduction à l’audit légal des comptes 448
Fiche synthèse • Applications

Lexique 481

Index 490

Table des matières 493

VIII

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Pour réussir le DCG et le DSCG

Le cursus des études conduisant à l’expertise comptable est un cursus d’excellence, pluri-
disciplinaire, vers lequel se dirigent, à raison, de plus en plus d’étudiants.
Dunod dispose depuis de très nombreuses années d’une expérience confirmée dans la
préparation de ces études et offre aux étudiants comme aux enseignants une gamme
complète d’ouvrages de cours, d’entraînement et de révision qui font référence.
Ces ouvrages sont entièrement adaptés aux épreuves, à leur esprit comme à leur
programme, avec une qualité toujours constante. Ils sont tous régulièrement actualisés
pour correspondre le plus exactement possible aux exigences des disciplines traitées.
La collection Expert Sup propose aujourd’hui :
– des manuels complets mais concis, strictement conformes aux programmes, comportant
des exemples permettant l’acquisition immédiate des notions exposées, complétés d’un
choix d’applications permettant la mise en pratique et la synthèse ;
– des livres originaux, avec la série « Tout-en-Un », spécialement conçue pour l’entraî-
nement et la consolidation des connaissances ;
– les Annales DCG, spécifiquement dédiées à la préparation de l’examen.
Elle est complétée d’un ensemble d’outils pratiques de révision, avec la collection Express
DCG, ou de mémorisation et de synthèse avec les « Petits Experts » (Petit fiscal, Petit
social, Petit Compta, Petit Droit des sociétés…).
Ces ouvrages ont été conçus par des enseignants confirmés ayant une expérience
reconnue dans la préparation des examens de l’expertise comptable.
Ils espèrent mettre ainsi à la disposition des étudiants les meilleurs outils pour aborder
leurs études et leur assurer une pleine réussite.
Jacques Saraf
Directeur de collection

IX

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NUE L
MA E D’EMPLOI
MOD
CG 10.
r a m m e d e l’épreuve D pérables.
u prog ment ré
s le s c o n n aissances a s de couleur, y sont aisé issances à acquérir.
te toute d’encadré les conna
ru c tu ré , le cours présen présentées sour forme li q u e r im m édiatement
Clair et bien
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n s im p o rt a ntes et les d rmettent de comprendre
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5
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et encours Les schémas et tableaux
présentent une synthèse visuelle
Le cours section 1
section 2
section 3

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Règles générales
Évaluation de
Évaluation des
coût global
Évaluation des
choses interchange

Inventaire perma
stocks acquis ou

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produits conjoi

du prix de vente
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sion de gaz à effet


de ser
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complet et progressif section 5


section 6

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des quotas d’émis
Comptabilisation omie d’énergie
des certificats d’écon
Stocks en monn
aies étrang ères

• applications
fiche synthèse

l’activité, ou en
cours normal de
Pour le PCG : vendu dans le de production 7
détenu pour être dans le processus s au résultat de l’exe
rcice CHAPITRE
stock est un actif, é à être consommé charges et produit
Art. 211-7. « Un telle vente, ou destin premières ou de fournitures
». Rattachement des
ction pour une matières
cours de produ s, sous forme de
service cours . avoir une
ou de presta tion de
productions en peut néanmoins
ement dits des rable, mais s’il l’activité et la situat
ion
les stocks propr n’est pas mesu

Les encadrés en couleur Sont distingués de cet événement l’information sur infor-
rennent : itures consomma
bles,
– si l’incidence destinataires de effectué mais une
ement dits comp matières, fourn jugements des tes n’a pas à être
Les stocks propr res premières, influence sur les eprise, l’ajustement des comp
nements  : matiè ifiables ; ets, rebuts, financière de l’entr doivent pas
– les approvision s ou récupérables non ident its résiduels (déch être donn ée en annexe. ences financières ne
emballages perdu its finis, produ mation doit les incid fois être
lien de causalité, rapport de gestion pouvant toute

mettent l’accent its interm édiaires, produ n’existe pas de le


– les produits :
produ Par contre, s’il dans l’annexe et
ération) ; te, une mention
matières de récup travers prises en comp
ence est significativ
e. rcice
de formation au donnée, si l’incid à la clôture de l’exe
– les marchand
ises. services) en cours ts posté rieurs
des biens (ou des des événemen
s en cours sont mme d’analyse

sur les définitions Les production production. ■ Organigra


proce ssus de Pas de prise en
d’un
Événement
Non compte
r
susceptible de génére
perte
section 1 un risque ou une

et les notions importantes


Non
Non
ÉRALES Oui
RÈGLES GÉN transformation
et autres coûts
Événement connu
d’acquisition, de et gaspil- Lien de ssement
e tous les coûts trouvent. Les pertes causalité entre après la date d’établi
doit comprendr l’état où ils se des comptes mais
avant leur
Le coût des stocks er les stocks à l’endroit et dans événement et approbation
encourus pour
amen situation à la cloture
sont exclus des coûts. Oui
lages Oui Non
141
Événement
Gravité
connu entre date
exceptionnelle
de cloture et date Oui
d’établissement
des comptes Non
Oui
Non
annexe
Information en
Estimation fiable
Oui

comptes
Modification des

nements
■ Exemples d’évé UNE INCIDENCE
EMENTS AYANT D
EXEMPLES D’ÉVÉN „„ ówŒw„Šó‚wóy‚Š‹ˆ{
wŠóz=‹„óx{„óˆ y{†Š…w‚{‹ˆó„| ˆ{‹ˆ{óóy{‚‚{ó
|„ŠŒ{óz‹ó†ˆŽóz=wy~ ˆó‹„{óŒ
©óZ Š{ˆƒ„wŠ…„óz Š…„‰Bóy{‰‰…„‰ówƒ{„w„Šóóz }w}{
est un délit.

©ó[Ž†{ˆŠ‰{‰Bó Œw‚‹wabilité.
Immobilisations en compt óˆ y{„Š{‰Bó
constatée …„ó…‹óz{óˆ{„Šwx‚Š
„óŠ{‚‰ó‡ ‹{ó†{ˆ ‰†{yŠŒ{‰óz{óˆ w‚‰wŠ
‚ ƒ{„Š‰óz= Œw‚‹wŠ…€…„yŠ‹ˆ{D
FICHE SYNTHÈSE

non autorisée

Titres ƒ…z|ywŠ…„óz{óy…„
óy‚Š‹ˆ{D w‹Žó{„óy…‹ˆ‰D
ˆ…z‹Š‰ó{„󉊅yóó‚w z †ˆ ywŠ…„óz{óŠˆwŒ
©ófˆŽóz{óŒ{„Š{óz{󆋉w„Šóóz †ˆ y{ˆó…‹óƒ…z|{ˆó‚wó
©ó_„|…ˆƒwŠ…„óy…„z „Šó‚wóyˆ w„y{ó
reproduction

Stocks
óz=‹„óz xŠ{‹ˆóˆ{„zw
Š‹wŠ…„óy…ƒ†ˆ…ƒ‰{
©óh Œ ‚wŠ…„óz{ó‚wó‰ se.
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correspondante ‰ó‚Œˆ { ‰ówŒw„ Šó‚wóy‚Š‹ˆ{.
Clients w„z‰{
© Dunod - Toute

©óh{Š…‹ˆ‰óz{óƒwˆy~

241
3
FICHE SYNTHÈSE tionnelle des
e p
Provision excep presse
entreprises de idien ou hebdo
ma-
relles à l’usage des

tions corpo un journal (quot
on des immobilisa guide comptable prises exploitant
■ Coût d’acquisiti ituées par les entre ale.
1 – extrait relle est constitué
de : Provisions const d’information politique et génér
PCG art. 213-8/ bilisation corpo tion des remises, une revue
isition d’une immo érables, après déduc daire) ou stocks
Le coût d’acqu e et taxes non récup relatives aux
droits de douan réglementées
t, y compris les
1.2 Provisions
; onner
1. son prix d’acha x et escomptes de règlement et en état de foncti
e l’actif en place : compte 1431 ieures à
rabais commerciau engagés pour mettr hausse de prix es de prix supér
directement attribu ables
s, liés à ■ Provisions pour prises qui const
atent des hauss
2. de tous les coûts s et frais d’acte successifs.
prévue par la direct
ion.
ou commission ituées par les entre ant excéder deux exercices
selon l’utilisation ion, honoraires obilisation ou
comptabi- Provisions const ne pouv
duels, les droits de mutat coût d’acquisition de l’imm % au cours d’une période
tes indivi 10
Dans les comp être rattachés au
nt sur option, du site sur lequel †Š{óMFô‰w‚wˆ ‰D
l’acquisition, peuve t et de restauration - EXEMPLE {ó{„ód¤IDó[‚‚{óy…ƒ HBófIó {ŠófJó z{‰Š„
‰ów‹Žó
lisés en charges. ent, d’enlèvemen l’acquisition, soit en cours d’utili ‚{‰ó]w‚ówó Š óyˆ wx…ˆ ‰óy‚w‰‰ ‰ófGBóf
de démantèlem lors de ire des éléments
de bwó‰…y Š óz{‰ój{ŽŠ „{‰ó{„󆈅z‹Š‰ó ‚
initiale des coûts encourue, soit ‹ŽóywŠ }…ˆ{‰óz{ó‚w
3. de l’estimation de l’obligation autres que de produ propre tant pour [‚‚{óŠˆw„‰|…ˆƒ{óz{
en contrepartie donnée à des fins ent Bód¤Gó{ŠódD
elle est située, tion penda nt une période l’objet d’un plan d’amortissem marchés frança
is et belge.
{‰ó‰‹ˆ ó‚{‰ó„ Œ{„Šwˆ{‰ód¤IBód¤H
sation de l’imm
obilisa ces coûts font Š{‰óŒ…‹‰ó‰…„Šó|…‹ˆ„
Dans les comp tes individuels,
itions prévu es à b{‰óz…„„ {‰ó‰‹Œw„ N
stocks. dispos N–1
mode. […] isition selon les N–2
la durée que le être rattachés
au coût d’acqu N–3 PU Q PU
runts peuvent PU Q
Les coûts d’emp Produits Q PU Q
4 000 130
120
l’article 213-9. 115 MóFFF
tions corporelles LóKFF GHN
ction des immobilisa LóFFF GFN
125 10 000
■ Coût de produ les fˆ…z‹ŠófG OóFFF
iné en utilisant MóNFF 110
GJL
même est déterm de MóHFF 115 13 400
PCG art. 213-5
et 213-14 l’entité pour elle- déterminé par référence au coût fˆ…z‹ŠófH OóKFF 140
ion produite par être OóFFF 130 GJO
d’une immobilisat immobilisation acquise. Il peut ires pour la vente.
GHN 12 000
est un délit.

© Le scoût que pour une des biens simila es consommées


fˆ…z‹ŠófI
NóLFF
130 GFóNFF 150
même principes 13-32 ) si l’entité produit des matièr 132 10 000
production des
stocks (art. 2 au coût d’acquisitiondire des charges directes et fˆ…z‹ŠófJ
OóJFF
ion corporelle est égal c’est-à- y‹‚ {‰ôP
ction d’une immo
bilisat ions de produ ction, ˆŽó‰{ˆ…„Šów„‰óyw‚
non autorisée

.
Le coût de produ cours des opérat du bien ou du service ó~w‹‰‰{óz{ó† NóJFF
coûts engagés, au ées à la production e, au coût d’un b{‰ó†ˆ…Œ‰…„‰ó†…‹ˆ
augmenté des autresnt être raisonnablement rattach calcul intermédiair ILóFFF
le d’affecter, sans Provision N–1 Sóó
indirectes qui peuve s qu’il est possib (120 – 108 × GBGF?ó F
es sont les charge © fGôPóMóFFFó×
reproduction

à F?óSóó
Les charges direct e déterminé. itions prévues ó>GHKó¤óGGFó×óGBG MKóLFF
selon les dispos © fHôPóOóFFFó×
bien ou d’un servic de production F?óSóó
hés au coût ó>GJFó¤óGHNó×óGBG 120 000
peuvent être rattac © fIôPóOóKFFó× GF?óSóó
coûts d’emprunt
© Lesle 213 ó×ó>GK Fó¤óGI Fó×óGB
© fJôPóGFóNFF
© Dunod - Toute

l’artic -9.
107
293

La fiche synthèse De nombreux exemples chiffrés et corrigés


récapitule les textes officiels de référence
X

LIVRE_DCG10.indb 10 29/04/2016 11:55:19


P008-009-9782100727087_v10.qxp_PVI-VII-978210078238.qxd 29/04/16 11:44 PageVII

ttent
mme perme
ts du progra
rant tous les poin
d ’a p p li cation couv
énonc é s illée
Près de 150 a li d ati o n d es acquis. le d e s m atières déta
uvre et la v une tab
la mise en œ lex iq u e , un index et
ge, un
e fin d’ouvra
En annexe d tils complémentaires.
d’ou
sont autant

titres
Classement de
application 1 ns
Cessions d’obligatio et cessions de droits

Les énoncés d’application


application 2 Souscription d’acti
ons
t libérés
application 3 non entièremen
Acquisition de titres
application 4 t de titres
Racha portefeuille
application 5 s de l’activité de
Titres immobilisé 12
comptes C H A P I T R E
application 6 Subvention d’inve
stissement ble et introduction
à l’audit légal des
on 7 Profession compta

de thématique variée
applicati Aides à l’emploi
application 8 Abandon de créan
ces dées
application 9 décla rées et réductions accor
Créances non
application 10
et déontologie
s 6
Titres en devise nts
e sur empruAPPLICATION
application 11
ltiples éthique
et de complexité
pertes de chang
Provisions pour
stiocesns à choix mu
application 12 rsion et provision

APPLICATIONS
Différences de conve de change sur plusie Queurs exerci
application 13 Provis ions pour pertes le de change „ó{Ž†{ˆŠCóy…ƒ†Šw
x‚{Dól…‹‰ó
on globa
application 14 e et positi ‰ó‰=w††‚‡‹w„Šóó‹ ‰óóy~…Žóƒ‹‚ŠC
Couverture de chang QUESTION w„ó„… ƒxˆ{ó z{󉊋wŠ…„ ‰…„Bów‹Žó‡‹{‰Š…„

progressive applicati on 15 étrangères óów„w‚‰{ˆó‹ „óy{ˆŠ ‚‡‹w„Šóó‚w󆈅|{‰


Prêt en devises l…‹‰ó Š{‰ówƒ{„ {‰óz= Š~‡‹{ó‰=w††
application 16 Prêt au personnel ˆ †…„z{Bó{„󌅋
‰óˆ | ˆw„Šów‹Žóˆ}‚ {‰óŒˆw{‰?ôP
application 17 des salari és ó†{‹Šó ówŒ… ˆó†‚‹‰{‹ˆ‰óˆ †…„‰
Participatio n †‚{‰ó‰‹Œw„Š{‰ó>‚ x‚{ôP
application 18 personnel {‰óz{ó‚={Ž†{ˆŠCóy…ƒ†Šw le client.
Intéressement du 1. b{‰ó~…„…ˆwˆ librement avec

sont regroupés application 19


application 20
application 21
application 22
Stock-options
Plan de rachat
Plan
d’actions
d’épargne salari
ale.
a) sont convenus
b) sont déterm
c) sont fixés par
d) sont conve
inés par un barèm

nus
le conseil région
dans le cadre
e fixé par la loi.
al de l’Ordre.
d’un abonnemen
t.

en fin de chapitre 1
2. b={Ž†{ˆŠCóy…ƒ†Šw
x‚{ó†{‹ŠóŠˆ{ôP
a) séquestre d’une re.
b) salarié d’un
confrè
vente de fonds

entreprise comm
de commerce.

erciale.
c) salarié d’une rise cliente.
APPLICATION ur d’une entrep
ˆ{‰ó‰‹Œw„Š‰ôP d) administrate
titres z{‰óŠŠ
Classement de
wŠ‹ˆ{ó
ó‚{‹ˆó{Ž†‚yŠ{ˆó‚wó„ x‚{ó†{‹ŠôP
et dans le public
.
…‹‰óz{ƒw„z{„Šóz{ 3. b={Ž†{ˆŠCóy…ƒ†Šw
‚wó‰…y Š ó`wƒ{‰óŒ plaquettes de cabin la presse.
b{‰ózˆ}{w„Š‰óz{ó ˆŠ{|{‹‚‚{óQ a) diffuser des s techniques dans
óz{ó‚=wyŠŒŠ óz{ó†… b) rédiger des article s potentiels.
– ŠŠˆ{‰óƒƒ…x‚‰ ‰ oniques.
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…„óz{ ‰óz={Ž
Z…„„{ˆó‚wóz |„Š LDó b{‰ó|…„yŠ…„

est un délit.
d’agent immobilier.
a) 203 é non cliente.
teur d’une sociét
b) d’administra .
d’une école privée
c) de directeur

non autorisée
entreprise.
d) de salarié d’une Š…„ôP
x‚{ó†{‹Šó|wˆ{óƒ{„
MDó b={Ž†{ˆŠCóy…ƒ†Šw de ses spécialités.
a) dans la presse ó‰{‰ó‰† yw‚Š ‰D

reproduction
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b) ‰‹ˆó‰…„ó†w† de son installation
.
la presse locale
c) dans
à ses clients.
d) des références
© Dunod - Toute

473

Le lexique
reprend les définitions des mots clefs L’index des notions
signalés en couleur dans le cours permet de les retrouver
facilement
dans l’ouvrage
Lexique
Index

178
immobilisation,
Cession d’une tables, 242
e, 179 Changements comp ation, 249
Abandons de, créanc
196
Changements d’estimons fiscales, 250
Abondement Changements d’opti propriété, 45
238 e de
Abonnement, Clause de réserv
A erce, 386
d’un ABSA, 317, 324 Code de comm
isme, dans le cadre riales, 350
prise à un organ Achèvement, 233 ndes, 290 Collectivités territo 448
ué par une entre Acomptes sur divide Commissaire aux
comptes, 10, 427,
lémentaire effect és.
versement comp nnariat des salari Commodat, 364
Abondement : d’ent reprise ou de l’actio Actif, 38, 165
, 81
plan d’épa rgne its. Actif amortissable unes, 351
sionnelles, 435
es ou de produ Comm
diligence profes
dique de charg Actions, 173 Compétence et
répartition pério à-dire professionnel,
437
Abonnement : ription d’actions. pour l’entité, c’est- Actions de préfér
ence, 287
Comportement
s à bons de sousc mique positive elle attend 93, 94, 95
ABSA : obligation une valeur écono passés et dont Actualisation,
53
Composant, 92,
patrimoine ayant contrôle du fait d’événements résult at, 285, 360
Comptables public 432
s, 431
identifiable du que l’entité Affectation du
Actif : élément une resso urce Aides à l’emploi,
176
Comptables salarié
s,
élément générant miques futurs. nt d’associé, 326 365
écono ble. AMF, 16 329 Compte coura et fondations,
des avantages té est déter mina oir être 81, 83, 85, 124, loi des associations 405
sation par l’enti n avant de pouv Amortissement,
dérogatoire, 86
Compte d’emp
consolidé, 394,
le : actif dont l’utili ou de constructio Amortissement Compte de résult
at
Actif amortissab de de préparation du capital, 279
une longue pério Amortissement tes conso lidés, 387
actif qui exige Comp
Actif éligible : . nes sociétés. ANC, 10, 13, 444 Confirmation
directe, 457
utilisé ou vendu capital dans certai nature, à Annexe, 102, 103,
153, 247, 251 rêts, 439
senta nt une part de uliers de toute Conflits d’inté é, 15
de propriété repré de droit s partic 270 al de la comptabilit aux comptes, 429
Actions : titres de vote, assorties Apports, 268, 269, Conseil nation s
avec ou sans droit al des commissaire
rence : actions d’un ver- ARC, 444, 448 Conseil nation
Actions de préfé ou permanent. d’aujourd’hui, Associations, 357 Consolidation,
385
souvent la date qu’ultérieureme
nt. de capital, 274
titre temporaire donnée, le plus Augmentations Constitution, 268
valeur à une date ssés ou décaissés és financiers, 16 , 19
estimation d’une qui ne seront encai Autorité des march comptables, 10, 13, 15, 444 Continuité de
l’explo itation
Actualisation : série de versements l’emploi. es terme, 232, 243
sement unique
ou d’une vue de favoriser Autorité des norm Contrats à long
veme nts attribués en ciaires, 234, 237
subventions ou dégrè Avancement, 236 Contrats bénéfi
utilisation. aires, 234, 237
Aides à l’emploi : ourse ment du capital. fonct ion de son B Contrats déficit nature, 364
du capital : remb tissable en 394, 404 volontaires en
Amortissement ant d’un actif amor correspondant
pas à Bilan consolidé,iption , 317, 324 Contributions
atique du mont ortissements ne Bons de souscr Contrôle conjo
int, 389
 : répartition systém ou fractions d’am cation de textes
par-
Amortissement : amortissements tabilisés en appli BSA, 317, 324,
325
Contrôle exclus
if, 388
s dérogatoires  ent pour dépré
ciation et comp réglementées. BSO, 317, 319,
324, 325
Contrôle intern
e, 451
Amortissement d’un amortissem atoires font partie des provisions ntifs, 455
l’objet normal icativ e destin ées à com- C Contrôles substa
tissements dérog ortance signif 5, 6 urs, 250
ticuliers. Les amor s les informations d’imp résultat. Cadre conceptuel,frança is, 7 Corrections d’erre
tes, 431, 432
t toute Cadre conceptuel Cour des comp
ble de notes comp
ortan et le compte de ction, 79, 142
Annexe : ensem ées par le bilan éen. Capital, 273 Coût de produ
enter celles donn comptable europ es, 245, 267, 283
pléter et à comm réglementation Capitaux propr Coûts historiques,
20
ittee : comité de change, 185
Régulation Comm d’une entreprise. Certification, 425 Couvertures de
ARC : Accounting et de la gestion omie d’énergie,
152
la comptabilité Certificats d’écon
dure de contrôle de
Audi t : procé 481 Cession-bail, 104

490

XI

LIVRE_DCG10.indb 11 29/04/2016 11:55:20


LIVRE_DCG10.indb 12 29/04/2016 11:55:20
Programme de l’épreuve n° 10
Comptabilité approfondie*
DURÉE
NATURE DE L’ÉPREUVE DURÉE COEFFICIENT
DE L’ENSEIGNEMENT

Épreuve écrite portant sur l’étude


(à titre indicatif)
d’une ou de plusieurs situations
150 heures 3 heures 1
pratiques et/ou un ou plusieurs
12 crédits européens
exercices et/ou plusieurs questions

thèmes sens et portée de l’étude notions et contenus

1. La profession comptable (20 heures)


1.1 Aperçu • Formes d’exercice de la profession
sur l’organisation • Diversité des statuts : expert-comptable, commissaire
de la profession Connaître la sociologie aux comptes, comptable salarié, comptable public
comptable française des professions comptables • Les organisations professionnelles : OEC et CNCC
et leurs références culturelles (historique, organisation, rôle)
1.2 Éthique Opposer le modèle • Critères de l’éthique : indépendance, compétence,
professionnelle d’une profession réglementée intégrité, objectivité, confidentialité
par les pouvoirs publics • Relations entre professionnels
1.3 Le rôle de à celui d’une profession • Composition, fonctionnement et rôle des organismes
la profession comptable autoréglementée de normalisation nationaux et internationaux
dans la normalisation
comptable
2. Technique comptable approfondie (80 heures)
2.1 Cadre conceptuel Montrer qu’un cadre • Cadre conceptuel : conceptions et rôles
conceptuel correspond à une
représentation de la société
et du rôle qu’y jouent les
entreprises et autres entités
publiant des comptes
2.2 Évaluation Trouver une solution raisonnée • Principes d’évaluation des actifs et des passifs :
des actifs et aux difficultés d’évaluation à l’entrée, à la clôture de l’exercice et à la sortie
des passifs rencontrées à l’occasion • Application des règles d’évaluation aux
de diverses opérations immobilisations incorporelles et corporelles :
détermination de la valeur d’entrée, incorporation
de frais et charges, cas spécifiques (redevances
annuelles, clause de réserve de propriété, sinistre)
• Opérations de location-financement
• Opérations de recherche-développement

(1)  Arrêté du 28.03.2014.

XIII

LIVRE_DCG10.indb 13 29/04/2016 11:55:20


Programme de l’épreuve n° 10 Comptabilité approfondie

• Logiciels et sites Internet


• Stocks et en-cours
• Subventions
• Abandons de créances
• Actifs et passifs en monnaies étrangères
• Titres
• Intéressement et participation des salariés
2.3 Rattachement Intégrer la notion de temps • Provisions
des charges et des dans le processus comptable • Engagements financiers et passifs financiers
produits au résultat • Abonnement des charges et des produits
de l’exercice : • Événements postérieurs à la clôture
situations • Contrats à long terme
particulières • Changements de méthodes comptables

2.4 Comptabilisation Situer les opérations • Le capital et ses variations : apports initiaux,
des capitaux de financement de haut augmentation, réduction
permanents de bilan et leur • L’affectation du résultat
comptabilisation dans • Les provisions réglementées
un contexte financier et • Les dettes financières (emprunts obligataires, autres
managérial. fonds propres, comptes d’associés)

3. Entités spécifiques (25 heures)


Apprécier la robustesse Les particularités comptables des entités suivantes :
et le caractère contingent sociétés civiles, GIE, collectivités territoriales,
du cadre conceptuel associations, professions libérales
4. Introduction à la consolidation des comptes (15 heures)
Poser le problème • Notion de groupe
de la définition de l’entité • Pourcentage d’intérêt, pourcentage de contrôle
et du périmètre des comptes • Périmètre de consolidation
Montrer l’utilité des comptes • Présentation des méthodes de consolidation
de groupe
5. Introduction à l’audit légal des comptes annuels (10 heures)
Souligner que la comptabilité • Le commissaire aux comptes et ses missions
ne peut jouer son rôle social • Notion de contrôle interne, d’élément probant
que si elle est vérifiée et de contrôle par sondage
et certifiée par des tiers
indépendants

Indications complémentaires
Le programme doit être traité en se référant à la réglementation comptable et fiscale en vigueur en France.
1  L’analyse des opérations doit inclure le traitement de la TVA, y compris le cas particulier des entreprises partiellement
soumises à la TVA.
1.1  Il faut mettre en évidence l’opposition entre le besoin de cadres conceptuels spécifiques adaptés à des objectifs
précis de gestion ou de communication avec les parties prenantes et le besoin d’un cadre unifié permettant une meilleure
compréhension des comptes et une communication financière efficace.
1.2  Les instruments financiers dérivés, l’évaluation des titres de participation par équivalence et les cessions de contrats
de crédit-bail ne sont pas au programme.
1.3  On ne traitera pas l’évaluation des engagements financiers et des passifs financiers mais uniquement leur présen-
tation dans l’annexe.

XIV

LIVRE_DCG10.indb 14 29/04/2016 11:55:20


Avant-propos

Cet ouvrage s’adresse tout particulièrement aux candidats de l’épreuve 10 du Diplôme


de comptabilité et gestion (DCG), Comptabilité approfondie. Il est conforme au
programme aux arrêtés du 8  mars 2010 et du 28  mars 2014. Il prend en compte les
dernières révisions du Plan comptable général applicables et notamment celles intro-
duites par le règlement 2014‑03 de l’Autorité des normes comptables (dit « PCG 2014 »).
Les candidats à cette épreuve doivent montrer leur connaissance approfondie des
principes et techniques comptables dans les principaux événements affectant la vie de
l’entreprise. Ils doivent en outre connaître les particularités comptables de certaines
entités spécifiques, les principes de la consolidation, l’organisation et les règles d’éthique
des professions comptables, les bases de l’audit légal des comptes.
Ce manuel analyse d’abord le cadre de la comptabilité : la notion de cadre conceptuel, les
sources des règles comptables, les principes comptables fondamentaux. Sont ensuite étudiées
les règles comptables approfondies appliquées aux différentes opérations juridiques et écono-
miques de l’entreprise : règles d’évaluation des actifs et passifs de l’entité (immobilisations,
stocks, titres, créances et dettes), règles de rattachement des charges et produits au résultat de
l’exercice, règles de comptabilisation des capitaux permanents.
Le caractère contingent du cadre conceptuel est ensuite analysé au travers des particularités
comptables d’entités spécifiques (sociétés civiles, collectivités territoriales, associations, profes-
sions libérales, etc.). Est ensuite présentée une initiation à la consolidation permettant de poser le
problème du périmètre des comptes de groupe et de présenter les méthodes applicables.
Enfin, le dernier chapitre de cet ouvrage est centré sur la connaissance de la profession
comptable et de son éthique et est complété par une introduction à l’audit légal des comptes.
Chaque chapitre est par ailleurs enrichi par une synthèse et par l’énoncé d’un certain
nombre d’applications dont le lecteur pourra trouver les corrigés dans un ouvrage
annexe(1). Il pourra aussi trouver un ensemble de 120  tests de connaissances et de
80 exercices d’application avec corrigés développés dans un ouvrage complémentaire(2).
Un lexique de termes techniques utilisés est présenté en fin d’ouvrage.
Ce manuel pourra être également utilisé avec profit par les étudiants préparant une licence
de gestion, une licence professionnelle de comptabilité, un master en comptabilité, contrôle,
audit, finances, fiscalité ou en management, par les élèves des Écoles supérieures de commerce
et de gestion et par les cycles de formation continue.

(1) Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Corrigés du
manuel, Dunod, 2016.
(2)  Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Tout-­en-­Un,
Dunod, 2016.

XV

LIVRE_DCG10.indb 15 29/04/2016 11:55:20


LIVRE_DCG10.indb 16 29/04/2016 11:55:20
Introduction générale

« La comptabilité, algèbre du droit et méthode


d’observation des sciences économiques. »
Pierre Garnier, Dunod, 1947.

Définie par le Plan comptable général (art. 121‑1) comme « un système d’organisation de
l’information financière permettant :
–– de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
–– de présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat de l’entité à la date de clôture »,
la comptabilité est une technique qui remonte à la plus haute Antiquité, qui s’est développée
au moment de la Renaissance (un des premiers ouvrages de comptabilité est celui de Luca
Pacioli : Summa de Arithmetica, Geometrica, Proportioni et Proportionalita, 1494), et qui est
devenue majeure après la Seconde Guerre mondiale avec, en France, l’approbation du Plan
comptable général de 1947 et l’organisation de la profession d’expert-­comptable.
Les sources du droit comptable, peu importantes pendant une longue période (quelques
articles du Code de commerce sur le plan législatif) se sont multipliées depuis une trentaine
d’années, constituant la base conceptuelle de la comptabilité. À côté d’une normalisation
nationale s’est bâtie une normalisation internationale, reposant sur un cadre appelé « cadre
conceptuel ».
Le droit et la normalisation comptables sont devenus en France les bases de la compta-
bilité financière(1) : ils ont permis la formalisation d’un certain nombre de principes fonda-
mentaux, formant ainsi un véritable cadre de concepts. La connaissance de ce cadre est
essentielle, car elle permet de justifier les choix pris dans la pratique (chapitre 1).
L’article L. 123‑14 du Code de commerce stipule que « les comptes annuels doivent être
réguliers et sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entreprise ».
C’est donc à partir du droit et de la normalisation comptable que doivent être analysées les
opérations juridiques et économiques conduisant à l’image fidèle, qu’il s’agisse des règles
d’évaluation du patrimoine et de la situation financière ou des opérations conduisant à la
détermination du résultat.

(1)  Financial accounting, chez les anglo-­saxons, par opposition au management accounting : comptabilité de gestion.

LIVRE_DCG10.indb 1 29/04/2016 11:55:20


Introduction générale

« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine et la situation finan-
cière. ». Le droit et la normalisation comptables ont stipulé des règles strictes d’évaluation
des actifs et des passifs, règles générales et règles spécifiques s’appliquant aux différents
éléments : immobilisations corporelles, incorporelles, stocks et en cours, titres, créances et
dettes (chapitres 2 à 6).
« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du résultat. ». Le droit et la norma-
lisation comptables ont exposé des règles relatives à la détermination du résultat et des
composantes de ce résultat. Ces règles concernent tout particulièrement la détermination
des provisions, les charges liées au personnel, les contrats de longue durée, les événe-
ments postérieurs à la clôture de l’exercice, les changements de méthodes comptables, etc.
(chapitre 7).
Le résultat de l’entreprise est l’un des moyens de financement de son activité. Mais l’auto-
financement est parfois insuffisant pour réaliser les objectifs. Il faut faire appel à d’autres
capitaux permanents (capitaux propres ou étrangers). Le droit et la normalisation
comptables ont formulé des règles relatives à la constitution du capital, à ses variations,
à l’affectation des résultats, à l’émission et au service des emprunts, aux obligations, etc.
(chapitres 8 et 9).
Mais toutes les entités relevant du droit et de la normalisation comptables ne sont pas
semblables. Elles peuvent notamment relever de statuts spécifiques : sociétés civiles, groupe-
ments d’intérêt économique (GIE), collectivités territoriales, associations, professions
libérales. Le droit et la normalisation comptables ont prévu, pour ces entités spécifiques,
des règles particulières (chapitre 10).
Les entreprises comme les hommes évoluent. Pour réaliser leurs stratégies de dévelop-
pement, les entreprises sont souvent amenées à réaliser des opérations de regrou-
pement. La prise de participation majoritaire conduit à une gestion d’ensemble assez
semblable à celle qui serait réalisée après une fusion de plusieurs entités  : le pouvoir
appartient aux mêmes personnes, la structure, les prises de décisions et les stratégies
sont similaires. Aussi, les entreprises prenant des participations majoritaires ont-­elles
été amenées à présenter à leurs associés (ainsi qu’aux tiers en relation) des comptes de
groupe (appelés comptes consolidés) comparables à ceux qui seraient obtenus après
une fusion (chapitre 11).
S’il est bon de maîtriser les techniques comptables, il est également utile de connaître
les acteurs de la mise en œuvre de ces techniques  : les professionnels libéraux (experts-­
comptables et commissaires aux comptes), les professionnels salariés, voire les comptables
publics. Il est important d’être sensibilisé aux règles éthiques à respecter par les profes-
sionnels. La comptabilité ne peut jouer son rôle social que si elle est vérifiée et certifiée
par des tiers indépendants qui en garantissent sa fiabilité  : l’audit des comptes est une
mission particulière des professionnels comptables permettant d’assurer cette crédibilité
(chapitre 12).
Nous nous étendrons en particulier sur l’aspect pratique des sujets que nous vous évoquerons
en analysant de multiples exemples d’application.
Les disciplines connexes à la comptabilité, en particulier les mathématiques financières, le
droit et la fiscalité seront, lorsque cela sera nécessaire, évoquées, parfois même au-­delà du
programme de l’épreuve. Ainsi, les outils mathématiques relatifs à l’actualisation et aux

LIVRE_DCG10.indb 2 29/04/2016 11:55:20


Introduction générale

emprunts indivis et obligataires nécessaires au traitement d’un certain nombre d’opéra-


tions financières et comptables feront notamment l’objet de développements spécifiques en
annexe des chapitres 2 et 9.
La comptabilité est une discipline de synthèse, elle a ses sources dans les disciplines
juridiques et économiques, mais elle a ses propres règles : l’objet de cet ouvrage est de les
analyser de manière approfondie.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.

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LIVRE_DCG10.indb 4 29/04/2016 11:55:20
1
CHAPITRE
Le cadre conceptuel
de la comptabilité
section 1 Conception et rôle du cadre conceptuel
section 2 L’information comptable et financière incombant à l’entreprise
section 3 Les sources du droit comptable
section 4 Les principes comptables fondamentaux
section 5 Les objectifs à atteindre : régularité, sincérité, image fidèle
fiche synthèse • applications

La comptabilité est apparue avec l’histoire et remonte à des temps très lointains. C’est dans
le Moyen-­Orient qu’on trouve les traces les plus anciennes. Des bulles d’argile de Suse et
de Sumer, en Mésopotamie, datées d’environ 3500 avant Jésus-­Christ constituent les plus
anciens documents comptables connus. Le Code de Hammourabi (1800 av. J.C.), découvert
à Suse, certainement le plus vieux texte de droit comptable, contenait déjà deux articles
relatifs à la comptabilité des marchands.
Aujourd’hui, la comptabilité financière repose sur des cadres conceptuels issus du droit
comptable et de la recherche des normalisateurs. Le droit comptable est un droit de la
preuve qui s’est élargi : c’est un droit spécifique, à caractère économique, qui doit s’adapter
en permanence et dont l’autonomie s’est affirmée. La comptabilité est une source d’infor-
mation essentielle et le droit comptable précise notamment les obligations de l’entreprise
en production et diffusion d’information comptable et financière. Il a également permis
la formalisation d’un ensemble de principes fondamentaux, formant un véritable système
de base de la comptabilité. Il a enfin défini les objectifs à atteindre par toute comptabilité :
régularité, sincérité et au sommet, image fidèle.

section 1
conception et rôle du cadre conceptuel
La notion de cadre conceptuel, en comptabilité, peu familière en France, nous est venue
des États-­Unis par la publication de six normes appelées SFAC  : statements of financial
accounting concepts entre 1978 et 1985.
Quant à l’IASB, elle a publié en 1989, en un seul texte, un cadre de préparation et de présen-
tation des états financiers (Framework for the preparation and presentation of financial state-
ments) qui constitue son « cadre conceptuel ».

LIVRE_DCG10.indb 5 29/04/2016 11:55:20


1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
chapitre

L’IASB et le FASB qui avaient convenu d’élaborer un cadre conceptuel commun ont publié
en 2010 un nouveau cadre conceptuel qui remplace celui qui avait été édité en 1989. Ce
cadre se compose de quatre parties relatives aux objectifs de l’information financière, au
concept d’entité comptable, aux caractéristiques qualitatives de l’information financière à
usage général et la quatrième partie reprend un certain nombre de concepts figurant dans le
précédent cadre (continuité d’exploitation, comptabilisation et évaluation des éléments des
états financiers, concepts de capital)(1).

1.  La notion de cadre conceptuel


En examinant le contenu des cadres conceptuels du FASB et de l’IASB, nous pouvons en
tirer la définition suivante :

Un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation
normative en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un
cadre conceptuel doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels
ainsi que les principes qui doivent présider à leur établissement.

Un cadre comptable conceptuel doit analyser :


–– les objectifs de la comptabilité et quels sont les destinataires de l’information comptable ;
–– les caractéristiques qualitatives de la comptabilité : pertinence et fiabilité notamment ;
–– le contenu des états financiers : actif, passif, situation nette, produits, charges, résultat et
leur définition ;
–– les principes de comptabilisation dans les états financiers ;
–– les méthodes d’évaluation ;
–– les notions de périmètre comptable et de contrôle sur d’autres entités ;
–– la présentation des états financiers et la diffusion de l’information.

2.  La diversité des cadres conceptuels


Les objectifs des états financiers peuvent être divers : on pourrait très bien concevoir des
cadres conceptuels différents en fonction des utilisateurs des états financiers.
Ainsi, il serait concevable d’avoir un cadre conceptuel pour une comptabilité destinée à des
investisseurs (c’est-­à-­dire à ceux qui fournissent les capitaux nécessaires à l’entreprise), un
cadre conceptuel pour une comptabilité destinée à des fins fiscales, etc.
Cependant, le besoin d’un cadre conceptuel unifié s’est imposé au normalisateur, car il était
le seul susceptible de permettre une meilleure compréhension des comptes et une commu-
nication financière efficace.

3.  Le cadre conceptuel de l’IASB


Le nouveau cadre conceptuel de l’IASB (Conceptual Framework for Financial Reporting 2010)
est un texte d’environ 60 pages qui traite particulièrement de l’objectif des états finan-
ciers, des caractéristiques qualitatives de ces états, des éléments les composant, de la prise
en compte et de l’évaluation de ces éléments, des systèmes de mesure et du concept du

(1)  R. Obert, « Le nouveau cadre conceptuel de l’IASB », Revue française de comptabilité, 439, Janvier 2011, p. 26‑30.

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Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
chapitre

capital. Il rappelle notamment que les états financiers (comptes individuels et consolidés)
ont pour objectif de fournir une information sur la situation financière, la performance et
l’évolution dans la situation financière de l’entreprise. Il considère qu’une telle information
est utile pour un très large éventail d’utilisateurs potentiels qui ont à prendre des décisions
« économiques ».
• Le nouveau cadre ne détaille pas (comme le faisait le cadre de 1989) les catégories d’utili-
sateurs potentiels ainsi que leurs besoins d’information. Mais il considère, comme le faisait
le cadre de 1989, que les états financiers sont d’abord destinés aux investisseurs.
• Le nouveau cadre précise les caractéristiques des informations contenues dans les états
financiers. Il distingue deux caractéristiques qualitatives  essentielles  : la pertinence et la
fidélité. L’information est pertinente si elle est susceptible d’influencer les décisions prises
par les utilisateurs. Elle donne une image fidèle quand elle dépeint un phénomène écono-
mique de façon complète, neutre et exempte d’erreurs significatives. Le cadre distingue
également quatre caractéristiques qualitatives auxiliaires : la comparabilité, la vérifiabilité,
la rapidité et la compréhensibilité.
• Le cadre conceptuel de l’IASB identifie dans le bilan et le compte de résultat un certain
nombre d’éléments essentiels. Font notamment l’objet d’une définition et de commentaires
approfondis les cinq notions suivantes  : actifs, passifs et capitaux propres pour le bilan,
produits et charges pour le compte de résultat.
• Enfin, le cadre conceptuel de l’IASB stipule que les critères de comptabilisation sont
satisfaits s’il est probable que les avantages économiques futurs compris dans les éléments
(actifs, passifs, charges, produits) entrent ou sortent de l’entité et s’il existe un système de
mesure fiable.
La partie non révisée du cadre conceptuel de 1989 de l’IASB (éléments essentiels, critères
de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’informations à présenter) fait l’objet
d’une révision actuellement en cours qui devrait être finalisée par un nouveau cadre en
2016.

4.  Le « cadre conceptuel français »


Si on retrouve les principes généraux contenus dans le cadre conceptuel de l’IASB dans
un certain nombre de cadres conceptuels nationaux (États-­Unis, Royaume-­Uni, Australie,
Canada, Nouvelle Zélande notamment), pour ce qui concerne la France, il n’existe pas
(pour l’instant) de cadre conceptuel formalisé mais des principes généraux applicables en
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comptabilité présentés dans les articles L. 123‑12 à L. 123‑28 du Code de Commerce et en


particulier ;
–– l’obligation de régularité, de sincérité et d’image fidèle (article L. 123‑14  du Code de
commerce) ;
–– le principe de continuité de l’exploitation (article L. 123‑20 du Code de commerce) ;
–– le principe d’utilisation des coûts historiques (article L. 123‑18 du Code de commerce) ;
–– le principe de la permanence des méthodes (article L. 123‑17 du Code de commerce) ;
–– le principe d’indépendance des exercices (articles L. 123‑12 et L.  123‑21 du Code de
commerce) ;
–– le principe de prudence (article L. 123‑20 du Code de commerce) ;

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1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
chapitre

–– le principe de non-­compensation (article L. 123‑19 du Code de commerce) ;


–– le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture (article L. 123‑19 du Code de commerce).
Ces principes comptables (analysés dans la section 4 de ce chapitre) alliés aux obligations
d’information comptable et financière incombant à l’entreprise peuvent être considérés
comme le « cadre comptable conceptuel français ».
Il y a lieu également de tenir compte de l’influence du cadre conceptuel international
analysé ci-­dessus, notamment, lorsque, dans le cadre d’une convergence recherchée entre
pratique nationale et internationale, le droit comptable français a fait l’objet de révisions
(voir ci-­dessous section 3 § 9 derniers alinéas).

section 2
l’information comptable et financière
incombant à l’entreprise
Système d’organisation de l’information financière, la comptabilité est à la base de
nombreuses communications aux tiers en relation avec l’entreprise (administrations,
associés, investisseurs, organismes financiers, comité d’entreprise, commissaires aux
comptes, public).
C’est cette obligation d’information qui explique la normalisation, car le langage du
producteur d’informations comptables (l’entreprise) doit être compris par tous les
destinataires.

INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE DE L’ENTREPRISE

Information
à fournir

À l’entité Aux associés Aux Au comité Au public


administrations d’entreprise

1.  L’information de l’entité
Toute personne associée, à quelque degré que ce soit, à la gestion de l’entreprise doit
s’appuyer sur des états comptables pour prendre ses décisions. La comptabilité, tout au long
de l’année fournit aux dirigeants de l’entreprise et à leurs collaborateurs les informations
nécessaires :
–– pour évaluer les ressources et le patrimoine de l’entreprise ;
–– pour estimer la structure financière de l’entreprise ;
–– pour apprécier la solvabilité de l’entreprise et le niveau de ses ressources disponibles ;
–– pour analyser sa performance économique et ses résultats ;
–– pour estimer sa capacité à s’adapter aux changements dans lequel elle opère ;
–– pour effectuer ses prévisions.

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Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
chapitre

2.  L’information des associés


Des informations d’ordre comptable doivent être mises à disposition (voire adressées) aux
associés dans les différents types de sociétés.
Il s’agit essentiellement :
–– des comptes individuels (bilan, compte de résultat, annexe) appelés également
(notamment par les textes de droit comptable) « comptes annuels » ;
–– des comptes consolidés, lorsque la société est tenue d’en établir.

3.  L’information des administrations


3.1  L’information de l’administration fiscale
Les principales déclarations fiscales à souscrire par les entreprises commerciales et indus-
trielles concernent les impositions suivantes :
–– l’impôt sur les bénéfices (impôt sur le revenu –  régime des bénéfices industriels et
commerciaux, ou impôt sur les sociétés) ;
–– la taxe à la valeur ajoutée.
3.2  L’information des organismes de Sécurité sociale et de prévoyance
Les entreprises doivent présenter à l’Urssaf et autres organismes sociaux un certain nombre
de déclarations permettant de déterminer l’assiette des cotisations.
En particulier, elles doivent établir chaque mois une déclaration (la déclaration annuelle
des données sociales ou DADS ou la déclaration sociale nominative ou DSN selon le cas) de
l’ensemble des rémunérations versées.
Elles doivent permettre aux contrôleurs de la sécurité sociale d’obtenir communication de
tous documents nécessaires à leur contrôle (livre de paie, pièces comptables relatives aux
salaires –  états spéciaux, doubles des fiches de paie  – double des déclarations DADS ou
DSN).

3.3  L’information des administrations économiques


Les entreprises doivent répondre aux enquêtes statistiques agréées par les pouvoirs publics
(loi du 7 juin 1951). Les entreprises titulaires de marchés publics peuvent avoir à fournir
les éléments techniques et comptables du coût de revient des prestations qui font l’objet du
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marché.

4.  L’information du comité d’entreprise


Chaque année, le chef d’entreprise doit présenter au comité d’entreprise :
–– les documents comptables établis par l’entreprise (et mis à disposition des
actionnaires) ;
–– le bilan social et un état faisant ressortir l’évaluation de la rémunération moyenne (pour
les entreprises de plus de 300 salariés) ;
–– le cas échéant, un rapport commentant les éléments de calcul de la participation ;
–– un rapport sur l’activité de l’entreprise.

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1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
chapitre

5.  L’information du public
Les sociétés par actions et les SARL sont tenues de déposer au greffe du tribunal de
commerce de leur siège social, dans le mois qui suit l’approbation des comptes individuels
par l’assemblée générale des actionnaires ou des associés :
–– les comptes individuels ;
–– le rapport de gestion ;
–– les comptes consolidés (éventuellement) ;
–– le rapport sur la gestion du groupe (éventuellement) ;
–– les rapports des commissaires aux comptes ;
–– la proposition d’affectation du résultat et la résolution votée.

6.  Les règles applicables aux petites entreprises


Il est difficile d’exiger des petites entreprises les mêmes obligations que pour celles
demandées aux entités de taille plus importante.
Aussi, le législateur, après la loi 94‑126 du 11 février 1994 relative à l’initiative et à l’entre-
prise individuelle, a sensiblement allégé les obligations comptables prévues par le Code
de commerce à l’égard des petits commerçants, personnes physiques, en alignant pour
l’essentiel leur régime comptable sur celui exigé par la fiscalité.

section 3
les sources du droit comptable
Les sources françaises du droit comptable sont fort diverses : on peut citer :
–– les directives et règlements européens ;
–– les lois et décrets (Code de commerce et accessoirement Code général des impôts) ;
–– les arrêtés ministériels (pris en homologation des règlements du Comité de la réglemen-
tation comptable et de l’Autorité des normes comptables) ;
–– les sources d’origine jurisprudentielles ;
–– les sources d’origine doctrinale (avis et recommandations de l’Autorité des normes
comptables ANC, de l’Autorité des marchés financiers AMF, de la Compagnie
nationale des commissaires aux comptes CNCC, de l’Ordre des experts-­comptables
OEC, etc.).
SOURCES DU DROIT COMPTABLE

Directives et règlements Directive relative aux états financiers annuels et consolidés du 26 juin 2013
européens Règlement du 19 juillet 2002 relatif aux normes internationales

Code de commerce art. L. 123‑12 à L. 123‑28‑2 ; art. L. 233‑16 à L. 233‑28


Lois
Code général des impôts

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