1.2 Exemple
Une urne contient 8 boules numérotées de 1 à 8. On en tire successivement 5, en notant après
chaque tirage le numéro obtenu puis en remettant la boule tirée dans l’urne avant le tirage suivant. Le
résultat obtenu, par exemple 27244, est une 5-liste. L’ordre intervient et les éléments sont distincts ou
non.
1.3 Dénombrement
A chaque tirage, le nombre d’issues possibles est n et, puisqu’on effectue p tirages successifs, le
nombre de listes à p éléments est : np .
2.2 Exemple
L’urne est celle du § 1.2., un exemple d’arrangement de 5 éléments choisis parmi 8 est 25347.
L’ordre intervient et tous les éléments sont distincts.
2.3 Dénombrement
Le nombre d’issues possibles pour le premier tirage est n. Il n’est plus que de n − 1 pour le
deuxième, n − 2 pour le troisième et ainsi de suite jusqu’au p-ième tirage où le nombre de possibilités
est n − (p − 1). Le nombre d’arrangements de p éléments choisis parmi n est noté Apn et on a donc :
Apn = n(n − 1)(n − 2) . . . [n − (p − 1)].
1
2.4 Notion de factorielle
Soit n un élément de [2, n].
• On appelle " factorielle n " le nombre entier noté n! tel que n! = n(n − 1) . . . 2 × 1.
• Par convention, on pose 0! = 1 et 1! = 1.
• En utilisant cette notation, le nombre d’arrangements de p éléments choisis parmi n s’écrit
n!
Apn = .
(n − p)!
2.5 Permutations
Si on considère les arrangements de n éléments choisis parmi n, on obtient des suites de tous les
éléments de l’ensemble initial appelées permutations. Leur nombre est égal à Ann = n!, ce qui justifie
la convention 0! = 1.
3.2 Exemple
L’urne est celle du § 1.2., un exemple de combinaison de 5 éléments choisis parmi 8 est : 2, 3, 4,
7, 8. On peut obtenir 5 ! permutations des éléments de cette combinaison et par suite 5 ! arrangements
de 5 éléments choisis parmi 8.
3.3 Dénombrement
• La remarque ci-dessus permet de déterminer le nombre de combinaisons de p éléments choisis
parmi n. En effet, chaque combinaison à p éléments engendre p! arrangements à p éléments donc le
1 p
n
nombre de combinaisons à p éléments choisis parmi n est : An . Ce nombre est noté , (ancienne
p! p
n!
p n
notation : Cn ) et on a donc : = .
p p!(n − p)!
• Dans un ensemble à n éléments, il
existe
une seule
partie à 0 élément (la partie vide) et une seule
n n
partie à n éléments (E lui-même). Donc : = 1 et = 1, ce qui justifie à nouveau la convention
0 n
0! = 1.
4 Formule du binôme
4.1 Propriété
n
n
X n
(a + b) = ak bn−k
k
k=0
2
4.2 Cas particuliers
• si a = b = 1 alors
n
X n
2n =
k
k=0
• si a = −1 = −b alors
n
k n
X
0= (−1)
k
k=0