Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
r
• 4»
*
r
y
4^'-
•
'c-
r . •5
"
[I
,•9
Digitized by the Internet Archive
in 2015
https://archive.org/details/b21948902
COLLECTION
DES
«
œUVRES
DE
PUBLICATION COMMENCÉE
PARIS.
IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU GOUVERNEMENT
A L’IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCGC LXXrX.
'ft*
i >i-' '
» «î, •,
« ,
^ />^nr li'il * h ot:f f) '»v -ïo i /«
,M. -n::'hwr:r-,.i,u,‘if^iiL^ *
Jj-üp.l
£if‘i;«3 k.iJI'ù ihüAqxDd' tSSidU ôJJ (l(' \ ni .
tîiîqo.’i aA »h nf^Jh^À ’•
!_ .rf „••/;*,• 7 nii }’^, -,
(
'
A f ' , Xi \ t~zti \ i'i ,\i>'<’*»> •( .. J.'Vriîl
•'» T*» f ‘ ,"»*!»( '
PREFACE
de responsabilité ,
il nous répugnerait à tous égards de laisser
ses soins dans cette vue ne figurait parmi ceux de ses papiers
I.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
dans ses Chiliades (VI, xliv, vers 3oo) comme ayant étt le mé-
decin de la reine Cléopâtre ^ L’opinion à laquelle s’est arrêtée
'
Probablement pour l’avoir confondu avec Dioscoride, dont Suidas a écrit:
KAsoTrarpot avvïjv.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
plici ,
gravi ,
concisa ,
et brevitate omni verborum pompa or-
artères aussi bien que dans les veines. (Voir plus loin, p. 1 83 .)
Le même éditeur signale aussi ce fait que Rufus paraît avoir
reconnu dans ,
la cavité de l’utérus certains vaisseaux dont
,
la
les citations qu’il rapporte, ([ue Rnfus médecin d’Bpll^sc estimait peu les Ira-
PRÉFACE. V
ingénieux. »
vaux de Zeuxis : «Zeuxis, dit-il, s’il « mènes les plus utiles.» (Gai., ibid:]
« faut aussi en faire mention ,
qui fuit Rufus voulait qu’on lût urines rendues
«ordinairement la raison, en donne ici avec douleur, ovpa cnhova.-n
«une preuve, car, rencontrant une er-
^
Si, du moins, est exact le calcul
« reur, il l’a conservée; il veut qu’on iu- que fait Lamhécius sur l’âge de ce pré-
«terprëte (il s’agit d’un passage du cieux manuscrit.
«F' livre Des Prorrhéliques) urine cuite ^ Voir ce que dit M. Littré (
Œuvres
« oZpa 'séTiova ,
comme signifiant urine complètes d’ Hippocrate t. I, p. 43) sur
« purulente et épaisse ,
chose fâcheuse ;
la représentation sculpturale du méde-
«ne sachant pas que la coction des cin de Cos.
«urines est comptée parmi les phcno- ^ Histoire de la médecine arabe. Ex-
VI UUFUS D’ÉPHÈSE.
occupée par Rufus d’Ephèse dans le mouvemenl scientifique
Suit la liste des écrits de Rufus donnée par Ebn Abi, dont
nous avons tiré parti plus loin (p. xxxvi).
« Si les biographes arabes ne nous fournissent aucun ren-
seignement sur les traductions de Rufus ,
il n’en est pas moins
incontestable que ses ouvrages ont été traduits en arabe. Nous
en avons la preuve dans les nombreuses citations que nous
rencontrons dans Sérapion, dans Mésué, dans le Continent de
Rbazès et dans les Simples d’Ebn el-Beïtbar^. »
posé complet des traductions du (jrec; les a rappelé que le nom de Rufus est
sciences en Orient, leur transmission à quekpiefois produit sous la forme liu-
l’Occident par les traductions latines. finus , notamment dans Rbazès. 2“ (Ins-
épigraphiques publiés par Wood mé- pluralité des médecins célèbres origi-
ritent toutefois de nous arrêter un ins- naires de celte cité; mentionnons entre
tant : 1° (Inscriptions from the great autres Daphnus (un des deipnosophistes
théâtre, n“ 11) : ^idpnos Avprihos Poü- d’Alhénée), Soranus, Magnus, Méné-
ÇsTvos ÀXe^avSpevs nal ÈOéaios nal Pd- crate.
èios (sic). Cette inscription nous Le nom de Rufus se rencontre dans
PRÉFACE. Vil
qui se trouvent dans divers autres médecins grecs et arabes, surtout dans
Oribase, dans Aétius \ dans Paul d’Egine et dans Rbazès, et en véri-
tables traités malheureusement trop peu nombreux:.
Des trois ouvrages de Rufus qui sont arrivés jusqu’à nous, Fun traite
des maladies de la vessie et des reins, l’autre du nom qu’ont reçu les diverses
Stobée [E(jlo(jœ physicœ, § 48), en tête Cette restriction n’a pas empêché M. Da-
d’un fragment, De voce, mais ce mor- remberg de comprendre dans la présente
ceau pourrait être attribué, sous toutes publication ce traité, Ilepi a(pvyp.ô5v,
contre la goutte par un médecin qu’il ^ V oir plus loin la notice de ces ma-
nomme ^Hvios VovÇ/os, mais il s’agit nuscrits. (c. É. R.)
ici probablement d’un homonyme de ^ Deux de Paris, un du Vatican, un
notre Rufus. (Galien, t. XIII p. 85o éd.
,
, de la Bibliothèque barberine à Rome,
Chartier ; t. XIII , p. i oio , éd. Kühn. ) un d’ Oxford, un de Middlehill (ces trois
^ Ajoutons : dans Alexandre de derniers étaient inconnus) ,
enfin un de
Tralles. (c. É. r.) Leyde, dont je dois la collation à mon
^ « Il est fort douteux que le traité ami M. Ermerins, de Groningue.
Du pouls, Ilepi aÇivypœv, attribué à Piu- «Les manuscrits d’Oxford, de Micl-
fus, et que j’ai publié en i84G, soit dlehiil, d’Augsbourg et de Paris, pro-
réellement de cet auteur. » (dxremüerg.) viennent tous d’un même original et
VIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
J’ai eu soin de collationner tous ces fragments sur les meilleurs manus-
crits d’Oribase, d’Aétius et'de Paul ^
Le texte du traité Du nom des parties a été publié d’abord par Gou-
pyl (i554)‘et reproduit ensuite avec4outes les fautes par Clincli { 1726 ).
J’ai collationné ce texte sur plus de dix manuscrits. Le plus important
est sans contredit celui de la collection de Nicétas, qui se trouve à Flo-
rence. Je dois la collation du manuscrit de Turin à mon ami M. Maury,
sous-bibliotbécaire à l’Institut^. Des gloses en partie inédites, faites aux
sont mutilés aux mêmes endroits.» 228); mais il serait peu utile de don-
(Autre note de M. Daremberg retrouvée ner une simple reproduction de cette
dans ses papiers.) portion de Y Onomasticon que M. Da-
^ Le Mai découvrit
cardinal Angelo remberg aurait sans doute commentée
quelques nouveaux fragments du Traité avec une autorité toute spéciale , et d’ail-
inédits de Psellus. (Voir sa collection ’cueil, t. II, p. 548. Cp. Fabriciiis, Bi-
tl’anecclota intitulée : Bibliotheca grœca bliotheca grœca, anc. éd. t. X, p. 477
medii œvi, t. V, 1876, Maisonneuve, et 484 t. XII, p. 781,
; éd. Harles, t.XII,
p. LT.) Sa réédition nous dispense d'in- p. i 35 ; et C. Sathas, /. c.)
y. Rhazès, Continent.
8. Ibn el Beïthar, Traité des simples.
11 .
ÉCRITS CONSERVÉS.
Manuscrits :
tinentur liæc ;
f.
Ejusd. n. T6üî^ èv nvfylei xai vs(ppois 'üyaOœv, fol. i 48 -i 6 o.
Ejusd. fragmentum fortasse ex libello ter. àÇ>pohi<7 icûv, fol. 16 1-
g. ,
1 65 (Voir plus
.
loin ,
p. xvi.)
Primus libellus Riifi scriptus est in cliarta bonibyc. sec. XIV. Reliqua
ejusd. scripta sunt in cbartis vulgaribus, sec. XV.
M. Daremberg avait obtenu le prêt de ce manuscrit. Il en a fait une
description détaillée et multiple à laquelle nous emprunterons textuelle-
ment ou en substance les parties qui ne feront pas double emploi avec
la notice précédente.
(=ude Mattliæi) Galeni, etc. (voir ci-dessus). Ecriture fine et ré-
gulière.
2° (= b) La main est plus mauvaise que la précédente, mais de la
même époque. (T. XIX, p. 35o-377, Xülm.) Texte peu différent de
fimprimé.
3 ° (omis par Mattliæi) fol. 55 v°. FccXrjvov wepi èrrjaioov ncnpwv ws écrit
Xpàvcp (?).
avec le mot 'zsvebpovos. [OEiiv. d’Orih., t. II, p. 129, 1 . I.) [Il reprend
plus loin.]
main.
Les raccommodages sont antérieurs à la reliure, mais non les déchi-
rures. Après le fol. 160 vient le fol. 161 [—erv delà pagination grecque,
premier mot elphTisicu), qui doit être placé après le fol. i64; puis
doivent venir les fol. 161 , 162, i 63 ,
i 65 La déchirure
. et autres ava-
ries des fol. 160 et i64 se correspondent; celles de i64 et 161 se cor-
respondent moins, en sorte qu’il pourrait bien y avoir eu un feuillet in-
termédiaire; celles de i 63 et i 65 se correspondent assez bien. La pagi-
nation en cbilfres arabes est antérieure au collage des feuillets déchires.
xn RUFUS D’ÉPHÈSE.
4. Middlehill. N“ i536, olim Meemi. 281, xv* siècle'. Notice de ce
ms. par M. Daremberg, dans les Archives des Missions, t. III, p. 3o :
« Contenu : 1
® PovÇov È(p£(Tiov fiovoSt^os. Ti'vas %sT xadaipstv, xolI
cunes qui existent dans le cod. August. Le plus souvent, le ras. de Mos-
cou remplit aussi ces lacunes, mais ses restitutions ne concordent pas
toujours avec celles de mon manuscrit. » Puis renvoi à la notice des mss.
contenant ce morceau de Rufus dans les OEuvres d’Oribase (t. II, p. v).
pas de ceux dont j’ai parlé plus haut. (Voyez cod. Laud. 58, [Archives,
t. II, p. 486] S 10). Je l'ai néanmoins collationné avec le plus grand soin
sur le texte de Mattbæi. »
5. Oxford. Bibl. Bodl. fonds Laud. n“ 58, nunc 5q. Cod. Bodl. 708.
Description détaillée avec morceaux inédits, par M. Daremberg, dans
les Archives des Missions, t. II, p. 486. Extrait concernant Rufus.
10° [Maladies de la vessie et des reins.) Cette copie du traité de
Rufus, la plus ancienne après le ms. prototype d’Augsbourg (actuelle-
ment là Munich) était tout à fait inconnue. Elle n’est pas même indicpiée
Editions et ti'adactions :
a Paulo Ægineta servata. Mirabilia fata Magni Parentis, emtus, hue Mosquam
babuit hic codex ac multa per dissitis- translatus est. » — On voit que le ms.
simos locos itinera fecit. Primo fuit in de Moscou n’a servi à Matthæi que par
l)ibliotheca Jo. Rapt. Pvasarii, deinde les extraits de Riifus conservés dans Ori-
translatus est in bibliothecam Maximi base.
XIV UUFUi> D’ÉPHÈSE.
L, ms. de Leyde (xvP siècle) n° 9 du fonds Vossius.
M, ms. de Middleliill (xvP siècle).
O ,
ms. d’Oxford (Bodléienne).
P, ms. de Paris, 11° 2281 (xvif siècle).
manuscrits connus jusqu’à présent, puisque c’est A qui est mutilé et que
tous les autres le sont aux mêmes endroits que lui, à cette exception
près que, dans ces derniers, il
y a moins de lacunes que dans A. (Voir
ci-dessous.) Il s’agit de savoir si tous les manuscrits que nous connaissons
proviennent directement de A ou si une de ces copies a servi à en repro-
duire d’autres.
« Comme le manuscrit d’Augsbourg tombait en pourriture, ses copies,
si elles eussent été faites toutes sur le manuscrit, attesteraient des dégra-
dations successives ; mais il n’en est rien, et, d’un autre côté, les manus-
crits se ressembleraient tous pour les leçons , tandis qu’il y a entre eux
diverses familles, bien que tous les membres de ces familles dérivent
manuscrits. La copie des mss. a été Dite avant la reliure, puisqu’on n’y
voit pas les traces de désordre qui sont dans l’édition de Mattliæi; et
d’ailleurs ils renferment des mots qui ne sont plus dans le manuscrit
depuis qu’il est retrouvé; et depuis, il n’a rien perdu ou n’a pu que
perdre très-peu. Aucune copie n’a été faite sur ce ms. après sa restau-
‘
Ou plutôt (lu zsspi craTvp«a(Tfxo*j. Voir ci-dessus, p. xi.
PRÉFACE. XV
ration, car elles contiennent des mots qui sont tellement cachés derrière
le papier collé, quilest impossible de les voir et que ce papier n’a jamais
été décollé. (Une seule exception, x, 29, Ôrccv èKTré(7 );j.) Quand Matthæi
a fait sa copie, le ms. était collé, et il n’a pas pris la peine de voir à tra-
de lire quelques mots. Le collage n’est fait qu’au verso , en sorte que les
rement avec A. PL peuvent avoir été faits sur une copie commune ou
l’un sur l’autre; Oet M, sur une copie commune, mais non sur la même
que P et L.
secondaire; P a pu être copié sur L. Quant aux mss. OM, ils n’ont que
des rapports éloignés avec A d’une part et PL de l’autre. Ils ne sont
pas non plus uniformes d’une manière constante ; ils ont donc été copiés
isolément sur une même ou sur deux copies secondaires. Il n’y a pas
assez de rapports entre ces quatre manuscrits pour qu’on puisse admettre
qu'ils ont été exécutés d’après la même coj)ie secondaire et que les chan-
gements soient le fait d’un copiste. De leur côté, O M n’ont pas de rap-
ports assez constants pour provenir d’une seule copie. PLOM diffèrent
lesquelles ont été faits O et M. Pour les lacunes qui ne sont pas parti-
culières à PL, ces deux manuscrits s’accordent en général avec OM.
Quant à V, il a beaucoup plus de rapports avec A quant au nombre des ,
lacunes, d’où je suis tenté de croire que V a été copié sur A, et que les
^
Nous donnerons sommairement les nous a conduit un nouvel examen des
résultats à peu près conformes auxquels variantes. 1° Tous les manuscrits con-
XVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
«Les titres des chapitres, vu le désordre qui règne dans les feuillets
[. .
.] codd.; quand c’est par Aétius : Aet., avec le renvoi au cha-
pitre, à la page et à la ligne; quand c’est par conjecture :[•..] par conj.
Toutes les fois que les débris de texte conservés par le manuscrit d’Augs-
bourg correspondent exactement aux mots ou parties de mots que sup-
posent les autres manuscrits ou Aélius, j’ai soin de l’indiquer, et, quand
les manuscrits ne sont pas d’accord, je ne me contente pas de marquer
la lacune par des crochets j’indique ,
les différentes leçons des manus-
crits en donnant les mots ou parties de mots qui précèdent ou qui suivent
la lacune, afin qu’on juge de celle que j’ai adoptée. Le système d’indica-
tion des variantes est le même que celui qui a été suivi dans f édition
d’Oribase. (Voy. Plan de la collection, en tête du i" volume des Œuvres
d’Orihase, p. xlv.) »
suites proviennent directement ou in- qui est résumée dans le tableau suivant :
directement de A ; O ,
directement ; A
aucun des manuscrits consultés ne pro-
.
M
1
L
venir de A V de M et Q de V L vient
, , ;
indirectement de A; de L dérivent B,
peut-être avec un intermédiaire et P I
B P
immédiatement. De là une généalogie Q (c. É.R.)
PRÉFACE. XVII
base ,
s’il faut en croire les copies de son texte ,
a rappelé lui-
. - Le livre XI d’Aétiüs. ; : .
.
;
d’Aétius, les huit premiers ont seuls été publiés dans le texte
^ Voir Fabric. B. Gr., anc. édit. vol. VIII, p. 3i8. Labbe, Bihl. mss., p, 212.
Lambec. Bibl. cæsar., t. VJ ,
p. 102.
B
XVIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
B, Paris, 2191.
C, Paris, 2ig3. Prototype des textes publiés dans ce volume.
M, Middlebill, i534. «Exécuté par une main inintelligente.» (dar.)
O, Oxford Bodl. canonic. 109 , ms. du xv® siècle, sur papier in-4°.
(dar.).
Editions et traductions :
Ed. grecque des huit premiers livres, ex Asulani et Aldi officina. Venet.
i534,in-fol.
Trad. latine des livres VIII à XIII, d’après un manuscrit grec, par
Janus Cornarius.
;
complétée des seize livres, par J. B. Montanus, Basil. Froben.
i535, in-fol.
déjà à considérer pour la question qui nous occupe. Rufus est précis, il
compte les mots, ne disserte que sur ce qui suffit à l’expression de l'idée
« D’abord ,
nous ne retrouvons pas dans Rufus , ,
la première phrase
du chapitre. Quant à la seconde, je n’oserais pas affirmer quelle soit
X,sTat. . .
(dans ce volume, p. 3, 1. 12 ). Ce qui suit dans Rufus manque
dans Aétius; mais, de son côté, Aétius a une phrase qui ne se trouve
pas dans Rufus ,
et qu’il a sans doute prise ailleurs. Donc je conclus que
les chapitres sont inscrits sous le nom de celui qui a le plus fourni. —
Voici une nouvelle phrase semblable à celle que je viens de citer : S-epa-
Tievsiv 3-sppw. Mais, à côté de cette phrase empruntée à Rufus, avec
quelques modifications à'côté desquelles se retrouve le texte, en voici
une qui est la même au fond, mais toute différente pour la rédaction ,
et
6. Middlelîill, n° i 536 .
(V^oir ci-dessus.)
Editions et traductions.
de Clinch ,
devenu pour nous un abrégé du traité précité.
orofjt. TMv ToO OLvdp. (Jioptœv. (Dans nom des parties du corps. (Texte
la traduction latine Cl. ajoute ; li- correspondant exactement à celui
ber I.) que renferme la collection de Nicé-
tas, § 386 .)
P. 46-52. Toti avTOv ôvop.a<Tiô)v P. 233 - 236 . Même titre que
t 6ûv Karà âvdpwT^ov Cl. (Trad. lat. : féd. Clinch.
Alter liber I.)
^ Texte tantôt abrégé, tantôt com- pour la première fois (grec-latin) dans
piété par Oribase, Coll, méd., 1. XXV, l’ancienne édition de Fabricius [Bihl.
ch. I. Cp. Daremberg, drc/tiüe^ des mis- gr., t. XII, p. 786-91 1
). Cf. Meletius,
sions, t. III, p. 26. Voir aussi le traité De natura liominis, éd. (iramer [Anecd.
de Théophile le Protospathaire (vu® s.) Oxon., t. III). »
§ 229: Même titre que pour le § 189, mais attribué dans Nicétas,
avec le groupe des §§ 200-235, à Apollonius de Ciltium. (Publié par
Dietz, Scliolia in Hippocralem et Galenum, t. I, p. 33-4 1>)
§ 386 : Pov(pov È(pe(7 tov ôvopLOLCjlcu rwv xarà âvdpcjirov, fol. 276.
$ 387 : ToO avrov 'crspt ôcrlœv, fol. 283 b.
l. c., vol. I, p. VIII.) Ms. noté P clans la recension d’Oribase (t. IV,
p. iv).
anc* éd. ,
t. III, p. io 3 ), par Martinus Bogdanus, qui entreprit une édi-
tion grecque-latine de ce texte. (Bartholin. Centur. IV, Medic. Epist.,
p. 37; cf. Malthæi, éd. de Rufus, p. xv; Sinner, Catalog. codd. in biblioth.
Bern., p. 58 g ;
Hagen, Catalog. codd. biblioth. Bongarsianæ, 1875,
n” 45 g.)
5 Rome. Codex Ottob. 235
.
^ (Montfaucon, t. I, p. 186).
6. Milan. Ackermann cite deux manuscrits ambrosiens d’après
Montfaucon, t. 1 ,
p. 5o4 - Nous donnons la collation de î*un d’eux
(T. i 4i )
à l’Appendice (section v) ^
Taiir., p. 4 5 i .
* M. Daremberg n’a pas vu ce ma- sur papier in-4°. Une main qui n’est
nuscrit, mais il a obtenu de M. Albert pas celle de M. Daremberg (c’est pro-
Jahn une copie que ce philologue en bablement celle de M. Ermerins) a
avait faite. écrit, en marge des collations: «sans
- C’est une copie du xvi® siècle , écrite valeur. »
XXIV KUFUS D’ÉPHÈSE.
manuscrit la notice qui précède les scliolies que M. Daremberg en a ti-
Editions :
in- 8 ”, p. 528-548.
7. A ces publications se rattache celle d’André Vesale, ayant pour
titre : Anatoniia , addita iiunc postremo etiam antiquorum anatome, dans
laquelle figure un appendice ainsi désigné : üniversa antiquorum anatome
tam ossium quam partium externarum : ex Rufo Ephesio medico antiquis-
simo, tribus tahellis explicata per Fahium Paulinum , etc. Venetiis apud Jo.
Antonium et Jacobum de Franciscis, i 6o4 , in-fol.
Sigles.
'
B, ms. de Londres, British Muséum, fonds Burney, XGIV, 4 -
p. X.)
F^, ms. de Paris 2268 (ms. D, ihid.). Corrigé sur l’édition princeps.
L, ms. de Florence, lxxiv, 7.
O ,
ms. de Rome, bibliothèque du Vatican, fonds Ottoboni, 235 .
X , ms. de Berne.
famille. »
Manuscrits :
Vienne (Catalogue de Nessel, part. III, p. 22), cod. viii, olim 19.
Ms. rapporté d’Orient par Minoïde Mynas et conservé à la Bibliothèque
nationale sous le n° 687 du supplément grec, fol. 65 v°.
Sigles : V=^ms. de Vienne. —
M = ms. de Mynas.
tous les jours devient mieux portant ou culer, à l’aide de comparaison et de rai-
PRÉFACE. XXVI
(/. c. p. 228, 1.
9) : «Il arrive donc que le cœur, exactement
rempli par le pneuma qu’il a attiré du poumon, se porte sur
TépTiet ëtà (pXe€ô5 v. S 217. 0 < ëè xôXxot povTai. Voir la page suivante.
PRÉFACE. XXIX
emprunts faits à Rufus par l’auteur de rien grec ne présente pas moins d’ana-
{' Onomasticon dans le cours de son logies avec l’Anatomie « attribuée à Ru-
II® livre, l’homme physique
consacré à : fus » qu’avec le Traité cliinom des parties
«In hune suum secundum totum fere da corps ; nouvel argument en faveur de
Rufi Ephesii lihrum de appellatione la connexité qui relie les deux textes.
XXX RLFUS D’ÉPHÈSE.
ployée dans le Traité du pouls ne renferme pas un seul mot
qui le fasse descendre plus bas que Plutarque.
IV, fol. 2i4, Synopsis de pulsihus. Bandini traduit les mots, to yàp
o-évrayfxa ovk oîysv, par « opus enim non liabebat; » ce qui doit signifier
1.7).
VII-VIII, fol. 124. Fragments d’Antylle.
IX. fol. 226 è. Fragment du médecin Sévère.
X. Galeni, Ilepi èdœv.
2. Ms. de Paris, 11° 2193, xiv® siècle. Codex ayant appartenu à Fran-
çois Asulanus.
sur le pouls ,
un abrégé de celui qui concerne les parties du corps
humain. Dans l’impossibilité où nous sommes de pénétrer ces
ordinaire.
III, XLV; Rhazès, fol. 207, 208, 212, 242 , 260, 252 , 254 , 256.)
IL Satyriasis et gonorrhée. (Cp. Aét. XI, vers la fin.)
' Le passage d’Oribase nous donne (fol. i4i, 19b, 276, 284). 11 en fait
l
PRÉFACE. XXXllI
VU. Traité DE LA GOUTTE. (Orib. Coll méd., VIII, xlvii Aét. XII, 24 .
III
Liste d’ Ackermann^
D’après Suidas.
167, 420; cp. fol. 482 ; t. II, fol. 2, 5 , 11, 17, 22, 24, 26,
32 38 39, 42, 43, 44 47, 48
, , , , 49, 5 o.)
2. Du régime des navigateurs, 1 1.
485 ; t. II, i 4 .)
8*. Du vin, il.® (Orib. passim Rh. fol. 483 485 , ; t. II, fol. 60.)
'
Voir cl-dessus p. vin. portant le même titre, véritable «dis-
- L’astérisque désigne les écrits dont cours de la méthode » du père de la
quelques parties nous sont parvenues médecine grecque. Sur l’authenticité
et figurent, par conséquent, soit dans de cet opuscule, voir Littré, Œuvres
les Œuvres d’Oribase soit dans le pré- d’ Hippocrate t. I, p. 298-320.
sent volume. ® Présenté par Oribase comme situé
^ Cp. dans la collection hippocra- vers le milieu du 1 . V du Régime.
tique (éd. Littré, t. VI) le traité por- ® Présenté par Oribase comme ex-
tant le même titre, notamment le 1. 1 , trait du 1 . II du Régime, livre consacré
ch. 11 (p. 469). aux boissons.
^ C’est là peut-être un commentaire ’ Présenté par Oribase comme extrait
de Rufus sur l’opuscule d’Hippocrate du 1 . II du Régime (boissons) , vers la fin.
c
XXXIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
IX, x;Rh., loi. 7 i4, i6, iio, 116, 120, i 4i , i 44 , i46, i 53 ,
tains, Synopsis, 1 ,
xvi ; Rh., fol. 274, 276, 277, 279.)
i 3 *. De la peste. (Orib., Synopsis, VI, xxv; Aét. III, viii; xcv; Paul
d’Egine. .
.)
de l’article 1 ci-dessus.
Rh. fol. 4 g 5 .)
^ Les papiers laissés par M. Darem- régime à suivre entre l’enfance et la vieil-
19. Poésie. (Citée par Gai., Compos. medicam. sec. loc. I, i.)
20. Poëme en vers hexamètres sur les plantes, en 4 livres. (Gai., Prœf.
21*. Du glaucome et delà cataracte. (Orib., Syn., VIII, xlix; Paul, III,
25 . Sur la santé*.
26*. Des lavements. (Orib., Coll, méd., VllI, xxiv; Syn., I, xix; Aét.,
485 ’.)
mais à Posidonius. Voir dans les frag- trait du 1. I du Régime, vers la fin.
ments le n° 76. ^ Partie du 1 II du Régime (bois-
.
et Bacbelel. )
Nous nous proposons de ’ On lit dans Étienne d’ Athènes,
revenir sur cette assertion et de recber- préambule de son commentaire sur les
G.
XXXVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
tains, 2.)
lien ,
que nous suivons, en 7 » (p. 289). ^ Sans doute le même traité dont
Peut-être faut-il corriger : « Rufus en Rbazès rapporte quatre passages en l’in-
médicale au xiii® siècle. Nous suivons ® On lit dans une scholie d’Oribase
ici Wenrich [De auctorum grœcorum [Œuvres complètes, t. II
,
p. 68 1 : taléov
versionibus et commentariis syriacis etc., ou ô Poü(pOi èv iœ [sic) «M4 xvïaxopé-
p. 2 2 1 et suiv.) ,
et surtout le L. Le- vcûv Qrepai:elas » povo^i^Xcù -crépi éTrixvij-
clerc (
Hist. de la médecine arabe , t. I ceccs idée <Pn<jiv '
Saai Sè àv xvovaai
p.289 et suiv.). xaQaipCSviai , ô êrt xat tovto ylverai Stà
2 Mentionné dans la nomenclature 'zsoXvitX'édeiav afparos, xat èTiixviaxov-
d’Ebn Abi. Nous donnons ce titre d’a- Tat ’
al Sè xat àT:oÇ>deipov<7iv.
près l’ouvrage du D' Leclerc. La tra- ’ Il faut sans doute rattacher à cet
duction manuscrite précitée de cette ouvrage le fragment relatif à la fièvre
nomenclature donne : a Le livre des quintane. (Voir Appendice, section vu,
quarante, en une partie.» Wenrich p.609.) Cp. ci-après, p. 848 Aét., V, ,
^ Cp. dans Rbazès les citations em- * Trad. ms. Sur la boisson des ac-
:
^ Trad. ms. : Des figuiers [sc. fies). ® Peut-être le Ilepi ôXtardrjlidTCûv au-
(Cp. l’art. 5.) quel Rufus renvoie lui-même. (Orib.,
^ Ouvrage dédié à un ami nommé Coll., XLIX, XXXII et XXXV.) — Cp.
Potamonianus. t. IV, p. 432 , 1. 3, et la sebolie, p. 54o,
^ Trad. ms.: De futilité de prendre 1 . 6 .
beaucoup de remèdes dans les repas ’ Trad. ms. : Des degrés des médi-
de noce. caments. (Cp. Œuvres d'Oribase, t. II,
^ Trad. ms. : Un traité sur les plaies. p. 6o3 ét suiv.)
(Cp. l’art. 3.) « Cp. dans Rufus Maladies des reins
,
75. De fbypocondrie.
76*. Des évacuations. (Aét. , 111, clx; Rh. ,
fol. 44q, 45o.)
‘
Trad.^ms. : Du traitement des en- ^ Titre signalé par un scholiaste d’O-
fants épileptiques. ribase comme celui d’un ouvrage dont
^ La trad. ms. ajoute dernier chapitre serait morceau
Traité sur : le le
liste d’après Rhazès, Oribase, etc. ch. xxiii; cf. Œuvres d’Oribase, W,
^ Rhazès, fol. 91, place [cet article p. 529.)
dans le livre V [du Régime].
PRÉFACE. XXXIX
t. III, p. 686.)
95*. De l’érésipèle. (Orib., Coll, XLIV, xxviii. Cp. l’art. 91, a.)
IV.
FRAGMENTS DE REFUS.
l’édition de Kühn ,
et que la traduction française nous est
propre. On sait que fédition princeps de Galien date de chez
les Aide (i 525 ,
in-fol.), et que la première gréco-latine est
’
Récapitulation des fragments : Ga- Paul d’Egine, 112-117; Rhazès, 1 18-
lien, n°’ 1-6; Oribase, 7-55; Aétius, /194; Ibn el-Beïthar, ^gb-SoS.
56 - 8 1 ; Alexandre de Tralles, 82-1 1 1 ;
^ Fabricius, BihI. (jr. , éd. Harl. ,t. V,
PRÉFACE. XLI
culté de cette vaste publication, qui n’a pas été mise hors
Oribase ,
médecin et ami de l’empereur Julien ,
avait com-
posé sous le titre d’Iarpixai owaycoyoLi ,
Collections médicales,
^ Voir, sur Oi’ibase, sa vie, ses ou- eum veterum auctorum verba excer|>ere
vrages et tes auteurs cités dans ses com- quin de suorum numéro multa accu-
du tome VI et der-
pilations, la préface dat. » [Adversaria, liv. XXXI, ch. ii
cerne Oribase ,
nous laissons à d’autres le soin de préciser ces
dite en grande partie. Les huit premiers livres ont seuls été
imprimés (Aide, i534 ,
in-fol.). Nous publions le XP^. Quel-
ques fragments des livres IX à XVI ont été donnés en grec à
diverses époques^. L’ouvrage entier a été traduit complète-
ment en latin par J. Cornarius (i5/n, in-fol, ). Les fragments
de notre auteur extraits d’Aétius sont encore les seules parties
^
Il suffit qu’un copiste distrait oublie et Engelmann, Bibliotheca scriptorum
d’inscrire le nom de l’auteur cité à la classicorum verbo Aetius. — Cp. Œu-
suite de la rubrique d’un chapitre pour ,
vres d’Oribase, t. I, p. xxxvii. Pour les
qu’il
y ait fausse attribution. Quelque- détails bibliographiques et paléogra-
fois l’attribution varie avec les manus- phiques, voir plus haut, p. xvit.
crits. Le vrai critérium consiste dans Voir, sur un ms. partiel d’Aétius con-
l’examen comparé du contexte, du servé à Venise, nos additions et correc-
style, du vocabulaire, etc. Cp. — Vil- tionssur les pages 323 et suiv.
loison , Anecdot. gr. t. II, p. 98 ,
fine. Conrad Gesner, dans sa Biblio-
^
^ Voir ci-dessus, II, ii, p. xvii. thèque universelle (Art. Rufüs) a relevé
^ Voir Choulant, Handbuch fur die les titres des principaux fragments de
kunde der àlten Medicin, p. i35,
Bücliet notre auteur, cités dans la compilation
le Lexujue bibliographique d’IIolfmann d’Aétius.
XLIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
lente faite au xi® siècle, qui offre de continuelles ressemblances
Manuscrits consultés.
Editions et traductions.
*
Du reste, le manuscrit mis en preuve qu’il a existé, au moins partiel-
usage par Coruarius ne peut provenir lement une double rédaction de
,
la Syn-
d’un dérivé de X. Ce traducteur donne opsis d’ Aétius. V.p. SaS et les Additions.
une phrase omise dans ce ms. Voir, 2 Nous relèverons ici un passage de
dansle présent volume, le fragm. 80, la Bibliothèque grecque (XII, ^97), où
S 5 Le fragment 61 nous apporte la
.
Fabricius impute fautivement une er-
PRÉFACE. Xï.V
d’Alexandre ,
le traité de Rhazès De pestilentia traduit de l’arabe en
grec.
Traductions :
Latine d’Alb. Torino. (C’est plutôt une paraphrase) Bâle, i 533 , in-
Principes. Genève, 1567, in-fol. t. II. Cum notis Jo. Molinæi. Lyon,
1676, in-12.
Edition grecque -latine (avec la trad. de Gontier) «Castigavit J. Gou-
pyl ex mel. cod. Bâle, i 556 ,
in-8°. »
reur au savant Goupyl. Celui-ci déclare non l’auteur édité par lui qui a profité
dans sa dédicace aux professeurs de des écrits de Paul.
l’Ecole de médecine de Paris, que ^ Cette traduction n’est pas complète.
Galien et Paul d’Egine lui ont été Elle se termine avec le texte d’Alexandre
d’un grand secours pour établir le relatif au marasme (
1. XII, p. 2 25 de
texte d’Alexandre, le premier en ce l’édition grecque de Goupyl).
qu’ Alexandre le cite, et Paul, en ce 2 Une édition grecque - allemande
qu’il cite Alexandre. C’est Goupyl et d’Alexandre de Tralles vient de paraître
xLvi UUFUS Ü’ÉPHÈSE.
plus souvent un abrégé des Collections d’Oribase, se divise en
sept livres.
M. René Briau a fait précéder son travail sur le livre VI, qui
constitue un véritable manuel chirurgical \ d’une introduction
sur la vie et les écrits de Paul d’Egine. Il nous paraît avoir
péremptoirement établi que Paul florissait vers l’an 600, et
Manuscrits consultés'.
néaires.
duction latine.
F, ms. de Paris 2210.
G, ms. de Paris 2209.
H, ms. de Paris 2208. Porte à la marge des indications de cliapilres
à Vienne. (Voir aux Additions sur la thologie externe des anciens. » Kous
page 389.) espérons qu’il n’y a pas ab.solument re-
^ Chirurijie de Paul d’Égine, texte noncé.
grec restitué et collationné sur tous les - Les sigles adoptés par M. Darem-
manuscrits de la Bibliothèque impériale remberg pour les manuscrits de Paris
etc., avec une traduction française en sont les mêmes que ceux de M. Briau,
regard, etc. Paris, V. Masson, i855, qui a fait suivre son InUoduction d’une
in-8“. — Il est regrettable que le savant notice de ces manuscrits. La seule dif-
101 v°.
Editions et tradactions.
9
Editions :
^
Grecque (seulement), éd. Aid. et And. Asulan. socer. 1828, in-fol.
Traductions :
U
L KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Allah ben Ahmed, dit Ennabaty (le botaniste). Ebn el-Beithar
donc son œuvre proprement dite que nous insérons dans cette
p. 444 )
nous indique les citations de Rufus d’après l’édition
de Francfort 1 Sgp ,
in- 4 °, bien y en ait une plus récente,
qu’il
577-)
En terminant cette révision des auteurs auxquels on doit
les nombreux fragments de Rufus, nous avons à présenter
une observation ou plutôt un avertissement sur l’authenticité
qu’il
y aurait lieu d’attribuer ou de contester à ces fragments.
Premièrement il est moralement certain que la section qu’ils
. y.
APPENDICE^
» r
\'
Section I. Noies sur le traité des maladies des reins èi de la
dans ces conditions. Les citations de textes inédits ont été re-
‘
Voir l’avis place eu tctc de l’Appendice. — * Noiaimnent p. 22 , 3i et 61.
PRÉFACE. LUI
^ Voir, dans les Archives p. 490-5 27, cain. Cp. dans le même recueil , 3 * série
l’étude approfondie que M. Daremberg a l. II , nos deux rapports sur une mission
consacrée aux Ép/io(/cs, dont il retire la philologique en Espagne, notamment
traduction en grec à Consiantin l’Afri- le S 87 du deuxième rapport.
LIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
sur le ms. 708 de la Bodléienne. Nous l’avons constitué en
ayant sous les yeux le ms. 2 2 3 g.
des fièvres ,
en faveur du fragment de Rufus que nous lui devons
et aussi par cette considération qu’il ne manque pas d’un cer-
tain intérêt pour fliistoire du traitement des fièvres. C’est une
PRÉFACE. Lv
La Laurencienne ,
à Florence, possède le même texte
de la Synopsis
^ Extrait de Bandini, t. III, col. 99, sæculi XIII, initio ac fine miitiius, ve-
plat. Lxxiv, cod. 11, VII, p. i 5o h : tustate valde consumtus ac scriptoris
Ilept SiaÇopas 'tsvpzjôSv, De dijf'erentia manum non satis peritam redolens.
febriiim. Anonymus tractatus. Incipit : Constat foliis scriptis 2^2.
SwoTToi; H. T. A. Desinit : . . . èv 2 Page XXVII. — Nous avons cru de-
ois êiaÇiopai rc5 v 'zsvpeTcov ... — Codex voir mettre Sjnopsis au féminin, comme
græcus bombycinus ms. in-8° minori, on l'a fait dans les Œuvres d'Orihase.
Lvi RUFUS D’ÉPHÈSE.
d’Éplièse. En résumé, nous pouvons dire que l’on n’a pas
Ch.-Ém. ruelle.
Septembre 1879.
POr<I>OÏ TOY E-PESIOY
nEPi
02 To I
fJièv Srj avpLTtoiv èv vsÇpoîs ov 'sscLvv b^eiai voaroi ylyvoviou *
3-a-
voLTwSeis ye pivv ovx ^o-(tov ^ éiépwOi • xcà yâp é'Xxrj xat êpLirvrl-
REFUS D’ÉPHÈSE.
TRAITÉ
DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.
PRÉAMBULE.
dans ces organes des maladies qui ne sont pas moins mortelles que celles
des autres parties car les ulcères et les suppurations qui
;
s’y forment font
à la longue, mourir beaucoup de monde; ainsi, lorsque les reins sont
même n’en a pas une marche plus rapide quant aux inflammations de la
;
I
2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 148
. r ®. Matth 62-63.
.
‘Zffapa(ppovï](70Li ,
xot) êfjLscrat trroXXa ts xai ocxpara, Ô^vTspai Sè xaà 3
5 yiyvQviai *
to Se xa^d ve(ppovç yépovcri (àôlaXov ^ véois (7V(xGaivei *
Sid ToSs xa) pialaxcoTepov èxeivwv êcrh'v. ïlai^ra Sè^ xa) t« tôîî^ vs- 4
dpLay xa) eîs d)TSiXds îévai xcoXvsi * cos Su) ToictvTa ovra 'cspoayo-
Ka)Sv evQev aupLetot ve(pp(ov (pXsypiOvrjs’ oSvvrj èyet otto lovs xe- l
vessie ,
elles sont plus aigués ;
car les malades sont plus disposés aux sup-
lement plus aigués-, cette partie est, en effet, fort importante (partie vi-
vieillards sont plus exposés aux maladies des reins que les jeunes gens;
c’est pour cela que les maladies des reins sont moins violentes. Toutes 4
les maladies des reins et de la vessie ne sont pas faciles à traiter, sur-
tout quand il s’agit d’ulcères qui se forment dans l’une ou l’autre par-
tie; car l’iirine, en coulant incessamment, les irrite et en même temps
les empêcbe d’arriver à cicatrisation; il faut porter le pronostic en con-
2. 'zsepiÇ>p. A. — Ib. Kai o^vt. xaï ai 'spoaay. A — lo. Se7 xat BP. — Ch. i,
ël edd. ;
Tct Sè... fiaXaxœTspa conj. E. yiyvclioxeiv ve^pôSv ÇXeyfiovâ^ A marg.
— Ib. étal BGLMMaO (à lamarge) — ii. êvdev ALM OQV; évQa G Ma
PQ\. — 8. éXxûSï} conj. Ma. —
Ib. ex em.; èvrevOev BP texte; êvdev B
ylvoviai O. — 9. oùTtXâs A. — 9-10, marge, èvBévSe P id. — Ib. ôSvvvv O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 3
Ms. 148 V®. Matth. 63-64.
vsGJvas ,
xa) ovts bpOovcrBat SvvavTou ,
oi/ts fSaSi^etv •
xai rjv Te
64 y^pi [
rl'îTOL'TOs' xa^à ydp [ieyd\r]v ÇXéËa xotvcovovcriv avzœ, xcà
yiSXkov ei à Se^ios (pXsy(xaivoi * }ca\ ydp toi xoù êyyvTépco cûtos
les douleurs s’étendent, d’une part, en haut jusqu’au foie car ; les reins sont
en communication avec lui par une grande veine (v. cave inf.), surtout
si c’est le rein droit qui est enflammé ; il est, en effet, plus près du foie
et touche aa lobe, tandis que le rein gauche est situé plus en avant et
en bas ;
d’autre part, elles descendent jusqu’à la vessie et aux organes
génitaux; cette dernière espèce de douleur, qui retentit particulièrement
sur les lombes, les hanches et le pubis, n’est pas continue, mais inter-
4 mittente. Les extrémités se refroidissent, surtout les jambes et les pieds;
les malades urinent continuellement et péniblement; au début, les urines
'zséari GOQV. — 3. Ti\v yctol . BP. — vei BGLMPV. — Ib. ya'p to; conj. Ma ;
Ib. iju; 1 ioi —èè dvéy^. om. P. Ib. êé onj. ydp t; codd. — g. Awé’o? A. — 1 1. dcAAot
L. — xeveœvas O. —
4 . 'Toùs Ib. tw ov- Sè èan. O. — Ib. [idXiala êè eis o<jÇ>vv
7C0Sex em.; codd. toiovtco et edd.; to<ov- LP. — 12. hpov et ainsi touj. A. —
rus Ma — 4 dXyovvri
conj. -
5 . ex em.; Ib. rà axpa ex em.; Ta dupea codd.; rà
codd.
flèAyoufxéi'fiü edd. ~ et 5 . x'Xdaeis djipa G et Ma qui conjecture rdupsa.
k HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 149 r°. Matth. 64-C5.
ol veCppoi' Kcà Toi ye tzroXXa tovicov ovtcü Te’Xevza' àXXà 'urept ptèv
Toù$ I
'SfvpeToùsy OTTY} T£ yaXôûGi y
xa\ O'K'p ê'iuTeivovGiv * ov^èv ydp i40
uns se déclare alors la suppuration des reins, ce qui est, dans le plus
grand nombre de cas, la terminaison de l’inflammation; mais je vais trai-
ter bientôt de la suppuration des reins (chap. 2). Il faut traiter l’in- 6
flammation de la manière suivante : coucher les malades le plus molle-
ment possible ,
suspendre la nourriture le premier jour ; l’abstinence
absolue prolongée ne convient cependant pas dans cette espèce d’in-
flammation comme dans les autres ; il faut ,
au contraire ,
donner quel-
que chose, prenant en considération le redoublement ou la rémission
de la fièvre; car le bienfait qui résulte de l’abstinence ne compense pas
tout le dommage causé par l’irritation que produiraient des urines sans
mélange. Au début, on prend pour nourriture de la bouillie légère, et 7
pour boisson de l’eau; ne donnez pas du mélicrat, à moins que vous ne
croyiez le moment venu de pousser aux urines, ce que je ne conseille
pas de faire au début, avant que la maladie, qui entretient la douleur,
9 '!ffoXv, &}$ [JLV TOV$ VsÇ>poijS Tflt 'ZffXvpCOpLOLTOL TOU SVTSpOV, ICTTeX-
chaude ;
il n’est pas hors de propos d’avoir fait bouillir dans l’huile de
la rue, de la guimauve, de l’aneth, ou de l’armoise. — Les douleurs
étant plus vives ,
il convient d’ouvrir la veine du pli du coude ; s’il reste
STrena Sè xcà Tris •^ap.a.ini'ïvos pu'aystv, xai tov 'ZSoXi'ov, xa) d^po-
t6vov Sè pLLayeiv, xcà Tfj$ fSpvcovi'oLs , xoà tov TSriycLvov, xcà à^iv- 67
|
6 tov, xa\ xzvTOLvpiov , xcà dpTZiiKjicLS , xcà Trjs yap.cti'^pvos twv Ç>vX-
5 Xck)t>, xcà TOV àcrcLpov, xcà Trjs crypivov tov dvQovs' xoà tots {xtixeTi
p.^Xiyjpy>' {xtayeiv Ss xoà tov dXsvpov TOvSe fxèv pLsprj TeWapa, tôÎî;
Sé Tivos eiprjpiévcov
|
(pappLoixcov p.épr] Svo ’
îayypoTépw Se (3ovX6fxevos 149 v
de graine de lin ;
plus tard on mélangera à la farine de Tivetle, du poliiim
jonc odorant dans ce cas on ne cuira pas ces cataplasmes dans du méli-
; ,
crat, mais dans du vin d’un goût sucré, ou dans du vin mielleux; on unit
quatre parties de cette farine à deux parties des médicaments énumérés ;
galbanum ,
térébenthine de Cliios ,
polium ,
farine d’ers ,
de chaque
5o drachmes; iris sec, 3o drachmes ;
cérat de bonne odeur, unecotyle;
farine de froment le quart d’une cbénice attique
, ;
cuire le tout dans du vin
Cela vient sans doute de ce que ce mot ex em.;/p<^. |r?p. èpoLyjLo.] Téaactpes codd.
est à moitié effacé dans A. — 5. ax^ivov et edd. Après ce mot AB L P Q ont la va-
xai TOV BP. ^
— 6. dcÀAa fj E;
èv ex em. riante suivante : Èv aAAw* <p. i. (|. om.
dXXa jiai èv codd. et edd. — xvpov
9. [17 A. ) ÔXxds [ôXxat Q ,
^pa;^p3:/ P) TpidiiovTa
pj7T.] kvpôis ex em.; «7?pov |r?pa5 codd. ^TpidxovTOLs A) dans V
;
cette variante se
et edd. Voy. les notes. — Ib. 'cspoapiyeiv trouve après dXevpov ôXnai. Goupyl ne
A B P. — 10. Ksxoppévoit BLP. — Ib. fa pas.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 7
Ms. 149 v“. Matth. 67-68-69.
13 xoiXdpou y
Koà Trjs crypi'vov. HpoTSpov Sè xcà xuo-hv TsXripouvTo.
pas diminuée par les cataplasmes, poser des ventouses sur les lombes et
aussi sur les flancs ,
les scarifler et tirer du sang puis ;
faire des fomenta-
tions avec des éponges ,
donner au malade un bain de siège chaud dans
lequel on aura fait bouillir du pavot, de la camomille, du roseau et du
13 jonc odorants. Avant d’en venir là ,
on se sert d’une vessie remplie d’huile
2. ToOs èè... è'(x7rp. se lit dans Q après QV; et une lettre grattée, peut-
SdXXsiv codd.; 'srvptav (tikvols 'TspoaëdX- — 8. èXacov om. O. — 10. [^] ex em. ;
Xcov G Ma. ïlvpîa, est un titre marg. passé om. codd. et edd. 11. Èv 3 è 'raïs—
dans le texte et se rapport, à la ligne 7. oSvv.] npos 'rsepioSvvcas jSor?0rfpaTa A
Voy. Aët. et p. 5 ,
1 . 12. — 4 - vitoayd- text. cet. codd. et edd. BP ont 'zsspio-
T^pctxXsias TpiCüËoXov |
tv$ piZvSy x-oà pLsXiXcüTOv (3 pa)(yy xs^pias t£ 150
VfÀico^oXoVy xoà (reXi'vov 6(tov to7$ Tpta) SaxTVAois, xctt ottol? p.mw-
5 vos G(TOV OpoËoV' TOüTCül' SXaOrla Tpl^CüV d)S XeiOTCtTOL, xcà XepOLVVVCüV
iv yXvxsH [
î7 eV] vSaTt, SiSovat 'zsivsiv * avTi'xcL yàp d)(peXtjcret ,
si o^ù
Sitj y xat V 7TV 0 S e^si tov dvOpconov, Ôtolv Sè xatpbs ÇoLvfj , tots xcà 10
èyivœv y
xdi Xctyjxvcov tov fxapddpovy xdi tov aeXivoVy xdi tov Solv-
tout le plus exactement possible, délayer dans du vin d’un goût sucré ou
dans de l’eau, et donner à boire; en effet, le malade éprouvera aussitôt
cuire ces plantes dans l’eau, et on boit cette décoction avec du vin ou
du mélicrat. Parmi les animaux marins on mange des hérissons de mer, 18
,
—
xeêpias xai xcûëeias 'aeÇicoy. vpicëS- G 8. Ta êè ovp.] OCpvuxôv A texte. —
{qui a Sè xai) MaQ; xai xepSpiëas Sè Ib. dxopovs P. — 9. ^ xivâp. P. — 11.
xXrixwSvas 'cse(pcoy. rjptcù [sic; it. xat avant psTci effacé par l’immidité dans
1
4) A.
— 3 . ^éXjiov [^È] Kai ex em.; ^éX-
.
xaXàs êypvTCL *
xcà p.éXi(rlct tovto xptvei tvv v6ctov • al Sè vSoltûj- 5
Skêp.'ïïvoi ol veÇpoi yiyvovTcu, rjSrj fxév ti xa\ è^oyxeï Tffspè tovs xs~
vewvoLS, oLToip xcà xavpioi îayvpov ivealiv èv to7s ve(ppo7s, xcà ovpovcri
TSvppà xcà âxpoLTCL, xcà ai oSvvai ovxeTi [xèv ôÇeTa/ siaiv^ chs TSpo- 10
plantes qui viennent dans les champs ; elles poussent bien aux urines ;
abondantes ,
épaisses ,
et qui présentent de beaux dépôts; ce sont surtout
ces urines qui jugent la maladie; les urines aqueuses, pures, transpa-
puis les malades éprouvent une grande ardeur dans la région des reins ,
ils rendent des urines rousses et sans mélange; les douleurs ne sont
plus aussi aiguës quelles l’étaient d’abord ; elles sont gravatives etpulsa-
1 . éypcofxévrjs P. — 3 crndSiKes
. BP. — 8. {xévTot BP. — Ib. ê^oyxoï Ma ex em.
Ib. oZpa êsî G (ex em.?)QV; oZpcc Sé (mais à tort) P; è^oyxeï cet. codd. et
rel. codd. et Ma. Voy. not. — Ch. 2, tit. edd. — 9. èv est à moitié effacé par fliu-
Ilepi SiccTivr}(rdvTûi)v v£<Ppœv ex em. (voy. midité dans A ;
c’est sans doute sur l’au-
Aët.); ÊfiTTüTjfjtaTwy xai Ç/Xsypovcûv Q-e- torité de G que Ma introduit ce mot,
paxeia codd. texte et edd. Srjfxeîa e/x- que donnent, du reste, tous les autres
'
7Ttir?(xaT 05 A marge. — 7. OrspaueZei L. — manuscrits. — 10. zsvpd AB.
10 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 150 V». Matth. 71-72.
iSsTv aTTOHpivofxevov, Koà (Stcovou pièv tovtov Etï) ScoSekcl, ov {lév-voi ei-
SévoLi ,
ei Koà ptSTa^v ê^i'cü *
'zspooL'izsXSeîv yàp , jcat ov^èv hi 'zsvOécrOou
(ou <?p<7.); il n’y a plus que la trace de [ëTv L) SœS. [SéS(A}xa P) BLP. — 7.
ces 4 1. Dans l’interl. on voit un p. Peut- 'doidéadat AMQV. — 8. éact) A. — 9.
être avait-on corrigé rpop. ou xpvp. ou Blanc entre xai et avTov dans A ;
xai récos
Spvp. BLMP ont lu êpvpcoSeis ou êpip. ;
avTov conj. D. — Ib. pévei ex cm. E;
Ma a lu piydûSets, sans doute d’après G; péveiv codd. et edd. — 12. SiaxavoTjs . .
yévTOL S7TI Kva-liv, tol (xèv ‘ZffpœTa (ju^Sttuol ts xoù alfJLaTœSv ov-
fjLV^coSrj ,
xoLi TivcL xcà crapxict TSctpci,p.r{xii)
,
ôno'ta, Ivss àiïépyovTou * 5
8 âvocrpiov, xcà oXi'yov âTrspysTcti. H:; Sé crot Soxip b veCppbs si$ tsvov
Tay^icrla, xcà prj^i'v riva ovtco {n)yoLvaa‘dar tol yàp tsoXXol stt}
7 rapport avec l’ulcère. S’il est malin, on rend, comme dans les autres ul-
est bon aussi de mélanger les figues elles-mêmes en les broyant, et d’ajou-
xoà ipiv creo'riarfxévrjv y xoà f3pvœvtas T-nv pi%av TOLVTa Sè àpLot pièv
crvfÀTrécraei ,
apLO, Sè eVi ovpriaiv oiysi. AeT Sè xa\ Trjv ovprjo-iv spe- 10
5 (xsvovy xoà V Tov vdpOrixoç p/^a, xcà àyyovcroL, xoà to âpov, xoà ev
qu’il
y a de plus convenable, c’est la semence de gattilier dans du vin
ou du mélicrat, la racine de férule, la buglosse, le gouet, soit qu’on
prenne une seule de ces substances ,
soit qu’on en mélange deux ou
trois ensemble. — Voici encore une bonne recette : origan et daucus 1
xa\ poiC^oLviSoç ,
Koà crKOpoScov, xol) aixvcoviaç' (3pé)(^siv Sè év aXfxp
37 SV ^-aXd(7(7Yi y
il SV o^si ,
xa) (juxpbv sXaiov fxi^oiVTOL rov bXiaOripov
15 Xcü(pYfo-rj 37 bSvvv y
ücà to 'ssvov svpovv ysvrjToti, — AiSovat Ss xcà
70 Jcdï Ta SV to7s ovpois Xs7a xcà Xeo;^a| xcà olvog^lol iovTcty xcà ov-
(poivixcüv TO dÇs'rptjfJLOty xdi Iptv fjLSToi [isXiTOSy xcà aÔTo [to] p.sXr
1 malade guérit. On doit encore faire des fomentations avec des éponges
et des cataplasmes ,
afin que la douleur disparaisse entièrement et que
1 le pus coule facilement. — Il faut aussi donner des diurétiques qui mon-
difient et purgent, en se guidant sur la nature de l’ulcère: la modéra-
tion de la fièvre et des douleurs ,
la présence de matières liées ,
blan-
ches et sans odeur dans les urines, enfin la facilité de la miction,
indiquent que l’ulcère est de bonne nature ; s’il en est ainsi, on adminis-
trera des diurétiques assez doux :
par exemple ,
des semences de con-
combres avec du miel, une décoction de dattes, de firis avec du miel
et le miel pur ; si l’on veut purger plus fortement, on se sert, soit d’une
décoction de capillaire dans du mélicrat ou dans de f eau ,
soit d’une
1 . êé om. BP. — 2 . V èv 3-aA. ex em. ddpTt [sic) 'vspos TOC ëXxn A marge. — Ib.
(voy. Aët.); na\ èv 3-aA, codd. etedd. êé om. LP. — Ib. xai om. O, — 8. cr/fx.
<Prfo-37 GMa ex em.;A<w(pï (Te; ABLMOQV. 7 Ma conserve avec raison donné par A Sjj
îj9rfc7ci$ KO.) Kspdaaç peXDipctTcp, v oïvco, oüt&j Si^ov * Taura yàv 'apoç
Ta £vy) 9 sale pet 'lêov é\-H.êôv, — ïlpos Sè Toi 'ZirovriporepoL lejyypo'iépwv 16
5 <5'eT K(à £v^o9zv , Kcà £^w9ev' ivSo9£v [xèv ovv, oo-a ts zspoç Tas
vov yXvxéos, Kcà 'ssrfyavov ftsToi {àsXitos xoà oïvov, xoà xdypvos (jlstol
10 (paxijs Tp/\f^as xoà piéXtTOS, xa) (xvpTOis fierd. tivos tovtojv é(p9o7s’
Tas yàp o-rjoTsSovoLS tôjv éXxôov àneysi tolCto, ts xoà ocra TOiavTa
1. [^] ex em. ;
om. codd. et edd. — Tzeias arjTrofiévcüv éÀxcSv A marge. — 7.
Ib. ^/aX§dvov BL. — Ib. fterà xapvov ndy^vos K .
— 8. dXsvpovB. — 9. t<ZBox)s
r\paxX. ex em.; xai tov ripccxX. codd. et B. — Ib. otvep] otxcp B. — Ib. fzeAtAB;
edd. — Après rjpaKX. AMOQ ont : Év —
pveXi L. 9-10. pôSovs ^ipovç... pvp-
dXXcp- psTa xopiov i7pa«A.; BLPV : Èy tovs ê(pdovs B. — 1 1. èTzé)(^ei BGM
dXX(p‘ xeti TOV Hop. rip . — 2. TpnTivriv P MaOPQ. — Ib. xctî om. BP. — 12 .
— — 12-
-,
SiSovou (JLV SvvanOy'vTTOKXvlsiv yyXoîs 'zs1 la-dvris XsttI oÜs , xoà yd-
78 Opov rè â|(p£\(/i7 |ua 'su'veiv, xcà creXlvov, xcà yoLyLanrhvos , xcà dipiv- 5
Tsiveiv Œvv [ÀéXiTi, rà p.ev 'uspdû'ioL oveiov v tnTreiOv' iirpo? yàp 't^v
tièdes ,
et on ferait asseoir les malades dans l’eau chaude, car ce sont sur-
tout ces moyens qui procurent l’écoulement du pus; s’il était retenu à
cause de son épaisseur, on ferait boire une décoction de fenouil, de céleri
19 d’ivette, d’absinthe ,
ou d’origan ;
c’est ainsi qu’on emploiera ces remèdes.
— Ensuite il faut boire du lait avec du miel d’abord du
,
lait d’ànesse
ou de jument; car ces deux espèces favorisent la mondification des ul-
cères ;
mais ,
quand il n’est plus nécessaire de mondifier, que le pus est
peu abondant, que l’irritation produite par les urines s’émousse, que le
malade a besoin d’être engraissé, on lui donne du lait de vache, et sur-
tout du lait de brebis : car ce dernier est plus épais et passe moins faci-
xa) ëri 'zs'keiovç xotvXolç. Ka) crniov eùBiis {irjSkv aXXo Xafx^aveiv, 20
S<JTe âv ToSs X 0LT 0L 7rs(p 9 Yi * 70 Sè VTtO’/WprjCJCtV 70V yClkctX70S , 70V70
crat 70V OLvOpcoTTOV Sale, eî xcà 7 fj aXX^ Sicthri tsiclivois 70v ve-
7 pt^eiv 7 e èiri éxdcrl^ vfxépoL, xa) 7 pé(peiv xol7ol dpyàs p.èv ydXax 7 i,
Ss etprj70Li, xcà po(prf(xoL(jt ‘z/hadvris , xaï dpLvXiois, xcà 7 S tsXv7S
XtTTapbv, xa) e7vei 7 S 7 e àno 7œv Sypœv, xa) [tw] dirh 7œv SoXtywv,
xa) 7ÛJ ctTrà 7Sv dpoêofv, TSpoaTïoyXvxaiveiv 70vs 7e opoËovs , xa)
av70vs xa7a av70vs è^pcov, r} xa) av/apLia-ycuv 7iv) 7Sv eîpr)p.évo)v ber-
deux ,
trois, ou plusieurs cotyles. Pour nourriture on ne doit prendre d’a- 20
bord que du lait, du moins aussi longtemps qu’on le digère; ce lait est
d’amidon et de farine lavée cuite dans du lait , avec des massepins écrasés
dans du jus gras de volaille ,
avec de la purée de gesses à fleurs jaunes,
de haricots ou d’ers ; on adoucit d’abord l’ers , on le fait cuire seul , ou
xdXhalov — Sè
Ç>dpfiaxov A marge. 5 . d-xo xai Ta ditô codd. et edd. —
iv om. O. —
Tay^iala,avvexu- Ib. 12. 'rspOGCLTi. A. Ib. 'ZSpOOiT!. Sè TOVS
xoTs BP. — G Ma. — 6. '7siati>£ts 6-7. ôp. conj. Ma. — 1 3 . «arà auToés om. O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2 . 17
Ms. 152 v°. Matth. 79-80-81.
2^2 7rp/(wr. — |
Kcl)(jxvcl Sè èTinriSeict to7s issapovcrt (xald^rj , Koù XaTTOL-
23 èdOteiv, Tolvtol Sk Kcà tïjv yctcrlépoL ’ncrvyij vTrdyei, Kcà Ta? tùûv ov-
sis leXos TMv '&vpeT6üv, dvaTpe(popLSvov ts tov oyKOv, Kcà to7s xpéaari
25 Se7 crni^eiv . — Kpea Se èiictivâ) èç TtjvSe t^v voaov, èpl(po)v Koà dpvœv
xoù yoi'pcov, Kcà dTTCtXovs opviQcts ,
xaï iyfivœv tol TseTpoua é(p9à,
xcà pivoLÇy xcà Xeio^diovs^ xcù vdpxas, xcà to toiovtov yévos tôjv <7£-
(pépeiv, xa\ xctpvcov Tœv TSovTixwVy xdï xcovcov, xdi dcrloL(pi'Sos , xdi
le pourpier ,
l’asperge ,
la courge ,
le concombre cuit ,
la laitue cuite ;
poulets jeunes ,
les poissons rocheux cuits les rhinobates la raie lisse les, , ,
1. Aa;^ava] ITept Xâ^dvœv A texte et Srjp. S'il aï la^dSes 'csoXép.tai to7s SXxeai.
marge. — 5. 'zspoïûv A; 'apoïovros cet. — Ib. Dans A,<to de 'uipoaSéono , èv, et
codd.etedd. — 5-6. 'aeitavp. eh ex em.; fza de panpS. sont rongés par les vers.
'asTiavp,. Sé sis codd. — 6. tê] ABP. C’est sans doute d’après G que Ma a res-
— 7. Kpéa Je] Ilepi :cpeôov A texte et titué ces mots. — 11. ixas de Çioîvixas ,
marge. — Ib. eh L. — 9. piyas [sic] et Je' sont eifacés maint, dans A. — i3.
B. — 9-10. <JeXdyJJùv^^ Xa^dvcov BP. — pv'y de dpv'ySaXa est effacé maint, dans
1 0. E/ Je iivoç] Ilepi xpayï]pd'iœv A texte A. — Ib. Dans A il ne reste plus que le
cl marge; au-dessous égal, à la rnai’ge :
sigle de ov pour oivov, et peXi.
18 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 152 v“. Matth. 81-82.
Sè <x7ré-)(^eiv xa\ zravTos dXfxvpov kol) 'ssop.a'vos kcÙ aniov *
(JOLI, Kcù epLeros' kcItco Sè ov y^pv p.aXd(jG-eiv , 'UjXrjv oaa éir) riptépoL
10 ê(xéT 0 iSy (jLr}T£ dyav spLTrXrlo-as xéXsve è^sfxeîv , kol) tcov êpLSTtjpi'cov
(TlTl'cOV TSpOCjdpOLS' TCVJTCL êcrl l TOL Tsiovcx kol) yXvKSOLy kol) oi CTlïep-
pLSToi péXiTOs, kol) âXsvpov é(p6bv, kol) TSopLct ècr) tovtqis yXvKv kol)
(
hains d'air chaud) et un vomitif suffiront pour évacuer une surabondance
accidentelle d’humeurs mais on ne doit pas relâcher
; le ventre ,
si ce
n’est par les aliments journaliers dont je viens de parler. Afin que les 30
vomissements ne fatiguent pas trop ne surchargez pas l’estomac aupa- ,
Ma. —
(
STtiTi. codd. et edd. — 6 BL; . <5è — t£ est 'cspoaàpas 1 1 . -cr/ora] •wAfi/ora BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2. 19
Ms. 153 r". Matth. 82-83-84.
^g
3
Ov fJLOvov Sè 'us^os l
'nr'krjo-fjiovàs êTïouvco tovs ê(xéTovs , dXXa,
fXOl SoKZt ToXçJLïfo'OLS 715 3-aiÂlVOL è^S^sTiV 70i-)(p âv Koà sXk05 èv vz-
32 (ppo7s, Kcà dXXrjv tivol èvOévSz Xvcrat jSXd^tjv. Otolv Sè eh ToSe sXdrj,
STTSiTa Sè xard oaov sTrtSi'Scoai pSptrj ts Ka\ eveZia, Kœrd ToaovTO T0Ï5
32 cères des reins, ou toute autre affection de ces organes. Lorsqu’on entre
en convalescence et qu’on est en état de supporter le mouvement, on
fera d’abord des promenades modérées de peu de durée dans un endroit
uni; on évitera de se tenir longtemps debout, de faire des courses, des
sauts ou de brusques flexions; et, au fur et à mesure que reviendront
l’embonpoint et les forces ,
on augmentera les promenades et les autres
33 exercices. Les espèces de ces autres exercices sont élever les bras et faire
des frictions avec beaucoup de douceur : tel est le régime des népbré-
34 tiques, — - Si le pus tourne au dehors ,
la partie se gonfle et devient plus
cet. — Od
codd. Ib. fxdyoy] Swfx, oti ô GQ; odJeîVai O; o/^eïrai cet. codd. Ma.-
êpsToç Tsdvra rà èv veÇ>po 7s TsdOy] w<psXs 7 11-12. jictTotÇiavéal epov....ovs Ala; Karct-
A marge. — 2. ToXptjtyavjoLs B-ap. B. — (pavéarspov [pov presque effacé) xcf.ï [lac.
A;
3. Xvcrai Ma. — Avcrat 5 èv . om APV. 1 2-1 4 lett.] tovs A; }caTaÇ>avé<y1epov....
— P
7. svs^ia Ala par et conj. ;
edral/a rod? cet. codd. On voit les traces de xat
cet.codd. edd. — et Ib. Toaovrov BL à la fin du fol. 162 v°; sur le fol. 1 53 r°,
O. — BP. —
9. TSaXai 10. Et Sè TSpos] au bord de la déchirure on aperçoit les
SîîfietWat oTav TSpos xà è'|ct> xpctTurj to débris d’un t avant oüs. Voy. Aët. ‘
* Voyez i’^ucrassement placé en tête de ce volume , sur la manière dont j’ai indiqué et comblé les
lacunes du ras. de Munich.
20 KüFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 153 r‘. Matth. 84-85.
epLTzvov TOLVTYi ,
TéfxvovTOL iddOoLt , ^ 0,771(71 e7v
\
[lèv ovx ëx^, TaXXa 85
TlVl TOlOUTCf)' STTe) XCtl TW T£(JiVOVTl TOV S-WpOtXO. êv TïJ ÇOiVaSt v6(7ù)
formait la pointe ; ils traitaient la plaie comme les ulcères profonds ordi-
c’est, il est vrai, une bonne chose, eu égard à l’art; j’affirme cependant
que je n’ai jamais osé employer ce moyen; je sais que, dans la phtliisie
1 . ixTzexopvtpovTo ex em. ; ctTrexopv- codd. Les copistes ont pris pour un t les
Ç>ov. codd. et edd. Ici G et Q. — Ib.
fin. débris évidents du 6 qui, dans A, pré-
T(X Sè [lac. \2-1h 1
.]
Ta xoTXa, Ma A et les cède lùovTa. To des mss. est une conjec-
autres mss. excepté B et P qui ont rà Sè ture, ou se trouvait sur une languette
Ta xolXa sans signe de lac. Yoy. Aët. de la marge de fonds; 'srapexéAey^ conj.
— 2. «A.... oüTO Ma; ctAAà tovto Ma. — 5. d...alE7v A; !’< est effacé;
BLMOPV ;
<xA
[
lac. 10-12 1
.]
yoUro A. mais je crois voir les débris d’un 7;
On lit distinct. yoZio, et on voit les dé- après l’ct; àTZKj'JeTv Ma; àvTi~eTv ou dv-
bris du second y. Aa des autres mss. est Temeîv cet. codd. — 6. ye] ^e B. —
une conj. ou devait se trouver sur la Ib. avTOs ex em.; avTov codd.; êuavrov
marge de fonds. — 2-3. EvpvooSrjs] \ oy. conj Ma.
. — 7 rivi toioStci) A B L
. MOP ;
notes. — Ib. 3 aixshxos Ma, sans don- Tivî T(5 ToiO’jTCf} Ma ; t. to toioZto V ;
ner la leçon de A, qui est celle des au- entre tivi et ToiovTcp il
y a dans A la trace
tres mss. — Ib. Ititto [lac. 8-9 1
.]
alavTo d’un T qui paraît avoir été surmonté
MaAMO\ ;
î-mro. . . aCrô BP; Î7r7ro... deÆ; E conj. tivi tTSv toio’jtoûv — Ib.
J
A/i9o< èv to7s vs(ppo7$ yivovTOLi zrcüpiStois ptotXicrla 6fioioi * yl-
Xsnioîs xol) v^aTOjSecTtv, èali Sè ots Kcà ên) p.éXoL(7i, tcou êpv9po7s
(70V '
Xvovai Sè K(ù àXXou, ai KaOdpcjeiç t£ sîcji fxdXXov ^ SYiXcoaets,
1 . Kai icrus'] rà êayjx'ca vocrrf- qui en note met sic, propose •uswpoèiotç
fxara ai êayarai Q-epaireTai eh dxpiSeîav et ajoute: «quod tamen non memini
xpaiialai [Hipp. Apk. I, 6 A marge. «legere;» mais A porte manifest. 'tsw-
3. èxôvrœs
]
HOLxhv, KOÙ sis TO (XyCtBov, SpOL TS Kcà -nXlTlict, Ka\ (pV(TlS GWyLOL'ÏOS, Kcà
èlancL, ovTù) yp^ kol) t^ep) tcIjv ovpœv TspooSoKav Ta yàp * piéXoLvoL,
les urines noires sont plus fâcheuses. — Je traiterai plus tard de l’art ^
— 5 . peXavcav om. P. — Ib. vizenÇiépot TTi A Ma; Koihaxov... èni cet. codd. e de
conj. Ma; vTtoiÇiépei codd. — 6. et pv èüi estune conjecture des copistes, ou
dXXcos ànépyono conj. Ma; eî pri ircctpy. marge de fond sur une
se trouvait à la
BP. — 'j.Tiiv pèv oùv] Ilepi XidictJVTcov languette que le temps a fait dispa-
veÇpüv A texte , Ma et les autres manus- raître; HoihanSv vient sans doute de
crits en titre. — 8. ye ex em.; Sé M Ma ce que le copiste a pris 17 de A pour un
Tov zsovov, aT[ap xcà XiOidxriv ov\pri(T£is 'ZiroXXoS xoti 'zsa.yéosy 'üsojpt-
nant soit des reins, soit de la vessie; chez elles la maladie n’est pas très-
dangereuse, car elle n’est accompagnée ni de strangurie, ni de fortes
7 douleurs. La cause en est que les femmes ont l’urètre , comme les
autres parties internes, plus large que les hommes; de plus, cet organe
est droit et offre moins de longueur; en général, les femmes ne sont
pas sujettes aux autres maladies des reins ,
excepté par sympathie avec
l’utérus; encore les règles en font-elles peut-être justice; autre raison,
1. aXXoïs BMPV. — 2. (pv Kcti Ma; Tct fzèv (ftéy en transp.).. .'WoAAà (à
èpevy. Ma; (pvaou ts (cra/ ts en transp.) peine visible) ay<5 pe? A; Tà fzèv ouy-woAAà
[lac. 8-9 1 .] na'i êp. ALMOV (qui a av(Jp. cet. codd. Depuis la première co-
ëpeypov) ;
(pCaai ts xat èpeyfioi B P, sans pie ,
oZv a disparu dans A. — 5 yvvaTxes
.
lac. —3 . ar priasis Ma; drap xal ^é] Opa oti v Xidiaais èrâ rœv yvvaixôûv
(dp xai en transp.) [lac. 7-8 1 .] prfcr. k ov -zsdvv (pavXn èali A marge. — Ib. xai
BLMOPV; B et P ont pijcraç au lieu om. LP. —
7. 'isdvv (potvXri BLPV.
—
de prjtreis. — 3 -à.. zsapiêtcùv A; 'zscoptêtcov Ib. ydp om. V. —
8. xaréyovat conj.
cet. codd.; 'Z3 apiSe7v Ma, qui a mal lu Ma. —
9. 'zspos Sè xcnd evQv BP.
—
ou mal imprimé. — 4. Tà dvSpes 1 1. forte doais, id est voaon Ma.
:
24 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Ms, 153 v°. Malth. 88-89-90.
xa) ydp Tl xa) ïItIouç yivovrai xa) paXSandrepoi * dre oùv tsoXv-
y^povioi bvTeSy oXyeivoTaroi pév sîcri toÏç ve(ppo'ÏÇy xa) Sid rœv ov-
xa) aJpa d’ïïoûprfŒav ùtïo ^las tou Xi'Sou, xa) êvdpxrjarav prjpous ts xa)
îcry^i'a,xa) rdXXa TSaOt} , ocra stt) to7s eXxecriv eïpVTO,i. Oï Sè oùSé riva 1
bSuvrjv è(jypvy
|
oùSe aipa ouprjcrav, ol$ TSœpoi pèv ou cruvicrlavrai 90
sion qui accompagne le coït. Ceux qui ont des j^ierres volumineuses res- ^
sentent des douleurs aiguës el de la strangurie, car les cavités des reins
ne sont pas amples, mais petites, et le rein, à cause de sa densité, ne
saurait se distendre comme la vessie. On rend , il est vrai ,
plus facilement
les calculs des reins par les urines que ceux de la vessie, car ils sont plus
petits et plus mous; cependant, comme ils descendent lentement, ils cau-
sent des douleurs très-vives dans les reins, lorsqu’ils passent à travers les
uretères, et aussi lorsqu’ils s’enclavent dans le pénis. Beaucoup de ma- 10
lades rendent même du sang par suite de la pression violente qu’exerce le
calcul ; ils ont les cuisses et les hanches engourdies ,
ils sont en proie aussi
à d’autres souffrances dontjl a été parlé à propos des ulcères (chap. 2 ).
—
i.waiom. B. Ib. àTa/atTrûüpoT,] Ôpa — 8-9. 'ZsoXinrpôvioi Ma et 'zsoXv^pô-
A
Ilepi â(^po^<(T/(yy à la marge. — 2. ydp vioi en conj.; A a >nsoXvy^p. comme les
om. LMOP. — 3 . avvTdaeis ex em.; copies. — 10. aZdis oTav ex em.; oTav
avaT —
acFeis cocld. -y. OvpovvTai^ Srj- aiidis codd. et edd.; otolv eZdvs conj. D.
pe<Wa< oTi oî Kctià vz<Ppoùs Xidoi pSXXov — Ib. aZdis] avrovs BP. — 12. éitaBov
ovpovv'xai ri oî èv nvalei A h la marge, conj. Ma. — 1 3 a’jvhl avro conj.
. Ma E.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 25
Ms. 154 r“. Matth. 90-91.
Tovs tolSs 'iffa.\a-ypvTa$ p^a)] Ta? ovprfasis tcov 'kiSoov, Ka\ Ta? bSv-
xeSdvov Tas p/?a? [d>$ 'keioT\dioLÇ xa) fxoLvSpayopov (pXoïov, xcà (xrl-
pas de douleurs ;
cependant ne négligez rien ;
car, à la longue tous ,
les
Ma, (qui conjecture 'Tspayyiix 'Tsa.péa-^ov Tsd [lac. 8-9 1 .] Tas AMa; Tsday^ovTa?..
ovTot) ;
'zspdypa [au bas du fol. i 53 v°, Tas cet. codd. —4 - 5 xoù
. (lac.) Tas oêvv.
puis après lac. de 8-9 1. sur le fol. 1 54 r”] P. Mais le texte paraît complet; il n’y a
TOI A (il n’y a que les débris du t); aucun signe de lacune dans A. — 5 .
Tspdypa... 01 (ol'BO) BLMO V;'srpâyfza TST] O.... dypaai Ma; tsv [lac. 7-8 1 .]
oî sans lac. P. Voy. notes. — 2-3. prj- €péypaai (il n’y a que les débris du ë et
Sevos ;^pdvû)Ma; ptjSevos [lac. 10- du P que Ma a pris pour un o, ey est
11 1
.] w yp. A; puSevos dpeÀelv xal yàp très-manifeste) A; tsv êpdypcKji
ycjpsTv) oTi Tœypôvcp {rtvyàp y^pôvœ) conj. dX. ^-eppœ è [lac. 4-6 1.] yXvxsT' pia-
Ma. Comme les mss. remplissent les yeiv §è TCp dXeopcp 'tsevxeêdvov AMa
lac. de la 2® ligne, le commenc. de la 3 ®, MOV (?); dX. Q-sppô) êxl svxeSdvov BL
et rien des autres ,
et qu’il en est à peu (qui n’a pas êxi) P sans lac. Voy. Aët.
près de même pour le v®, il faut suppo- — 7. Tctis pilais drcus MaBLMO
ser qu’un lambeau a disparu dans A de- PV ;
TOUS pilais (
une lettre à moitié
puis les premières copies. — 3 . dnoSeî- effacée; je crois voir les débris d’un co
rai AL. —
Ib. SeivÔTepa. ; vtcov sus) (T X TaTats (il n’y a plus que
veÇipcôv A Ma. On lit QepctTieia Ài- les débris du premier r) A. Voy. Aët.
—
: :
5 pèv S:n ès TO oCpriOnvou tov XtBov ijpxsas TavTa povot • crû Sè âXXà
xa) tSv ovpriTixœv ‘zapoTroTi^s, to pvov, xa\ to dxopovy xoù t^v
âypoôohv, xcà Trjs vdpSov to d(ps->prjpaf xcà too xaXdpov, xcà tov
clans du vin d’un goût sucré, surtout sur les lombes et sur les flancs;
il n’est pas mauvais non plus de les appliquer sur la région de la vessie
et sur le pubis ;
mais il faut remplacer fréquemment un cataplasme par
un autre avant que le dernier mis ne se soit refroidi ; sinon ,
on recouvre
le topique avec une enveloppe chaude afin que le refroidissement n’ait
pas lieu. Chez beaucoup de malades ces moyens ont suffi ,
il est vrai , 1 4
pour expulser les calculs; mais je conseille de faire prendre aussi des
diurétiques, tels que le cistre, le faux acore, le chiendent, la décoction
de nard ou de roseau odorant, les semences du séséli annuel et de mil-
lepertuis, l’armarinte, le cabaret, les excroissances de chêne qui ser-
i.ëy^avTo. Ma. — 3 . STTjÇi. 'spïv [r)] 60V om. L. — Ib. p6v!x] (JLéya BP. — 7.
ex em. ; èmÇ>. 'apiv 4'. codd. y compris TO d(pé\pvpix conj. Ma; tov AM
A. Ma dit : èTrt(pep. Tspivrf «e conject. O; TOU d(p£yf/yjpciTOS BLPV. — 8. daa-
« dedi ; fere enim evanuerant ; » mais le pov Kai om. Ma. — 9. w ^dalovai ^la qui
ms. est ici parfaitement lisible. Entre conjecture Sv d^ovcri \ mais A porte
Tffptv et i|/üxP- il
y a un petit blanc qui très-manifestement w ^dulovai, comme,
tient peut-être la place de — 4. Iré- du reste ,
tous les autres mss. — 11.
pci)s A Ma ; érép^ cet. codd.— 4 - 5 . EToA- IIpoo-(^£peti; 5 é] A'iQœv
< Q-pvnItxdA texte
^o7sfiév]Ovpï]TtHct A marge. — 5. tov A/- et marge.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 27
Ms. 154 v“, Matth. 92-93.
Bovs èvicryopLSvoi ,
eh tov ecryotTOv kIvSvvov dyovŒi , Trj rs Tœv tso-
TOUS Svaovpiaus ’
àXXà t^ aisvfi XoiQ'Si olol Te êyevopLeOoL ê^sXxva-ou
154 v° pivv TffotpapLïixrj âvcoBev * tov yâp^ oùpVTrjpct ^ ottov ptr) pteydXrj dvdyxtjy
rêta non loin de l’extrémité du pénis; peu s’en fallut que la dysurie ne
17 le fît mourir; mais je parvins à l’extraire avec la pince étroite. Si je
n’avais pas pu réussir de cette façon, j’aurais été d’avis de faire une in-
tié effacé dans A. — 8-9. Après ropijv pèv yàp xslpLSvot Ma; très-petite
une ou deux lettres grattées dans A. — lac.dans A ,
par suite d’usure et de grat-
10. Té(i TïinoLv Ma (qui conj. toütt/- tage; St fièv yàp avyKsipevoi [-psvov
Ttav) ; Tépveiv (eiven transp.) [lac. 10-12 BP) codd.; &yKS7cXsiap.évoi E conj.
28 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 154 V*. Matth. 93-04.
[xèv yàp [cTvyl^Kei'iÀevoi elsv oi Xi'Ooi xct) [to oûpov êireyoïevy yp^ ara-]
avTat psv 'Zirspi Ta? ovpriasi? tcov XlScov al ^spairs 7ai, To Ss psiè. 20
urines, il faut les repousser en haut par des injections répétées-, si, au
cher le ventre par un lavement, pour que les uretères ne soient pas
comprimés. Lorsque la pierre est tombée, on donne à boire du lait d’â- 19
nesse ou de jument, ou celui de chèvre mélangé avec du miel, à défaut
des deux premiers; du reste, on prescrira un régime convenable, comme
pour les ulcères ;
tel est le traitement de ceux qui rendent des pierres
avec les urines. On va dire maintenant les moyens d’empêcher com- 20
1-2. TO Oépeiv xara. . . . Xd^avTcc fjLXTi Ma; Tvv yaa [yacr en transp.) [lac.
TeœsMa;To (puis débris de la ligature a. 7-8 b] fiaT< A; le reste est enlevé; ya-
[lac. 10-12 b] cpépetv xaTaxXv^avTa (le o- 7 épa (ixTi codd. \oy. Aët. — 5.
second x est à moitié effacé) Te œs A; TSté^œvTxi ex em.; TSiélov.TXi A Ma MO;
TO xoLTaxXvcravTci t£
(
om. OV) ws TSiélovTxç BL ;
TSié^ovTes P. — Ib. o
BLMOPV. L’omission de (pépeiv vient O XiOos Ma; ot. (il n’y a que les débris
peut-être de ce que ce mot est assez peu du T et de l’esprit qui surmontait l’o)
distinct dans A. — 2-3. tüv Sè [lac. 5-7 b] ô Xid. A (il me semble voir
èpet . . . . êpneÇi. Ma ; jœv ov (v en transp.) dans les lambeaux très-ramollis du pa-
[lac. 9-10 b] o( (ou w sur le bord de la pier les débris d’un x); o o Xîd.
marge ext.) <5è êpeî S <5? (entre ces LMOV; a' o Xid. BP. Voy. Aët.
deux lettres très-peu distinctes on voit
, ,
— 6-7. aiy pavvvcùv Ma, qui
e ou e<, le tout usé et gratté) efZTr. A; tcSv avait aussi conj. la restitution; aïyeiov
ov... ép7re(pvXâ^9ai codd. Voy. les notes. (le sigle de ov esta moitié effacé) xe-
— 3. TS XX MaMOV; tso (o en pavvvœv (on ne voit plus que le bas de
transp.) [lac. 9-10 b] xâ A ; tsot. . . . xai xe) A; atyeiov xepxvvvoov cet. codd. —
B (
Tso seul.) L P. Voyez Aët. — 4. Tr\v. .
9. prj om. BP.
MALADIES DES KEINS ET DE LA VESSIE, 3. 29
Ms. 154 v“. Matth. 94-95-96,
STrdyovTai *
'üSoXkoi yovv stt) TavTats ovpvo-av B-o^epas Te vnocrld-
Gsis xa) \pafjLfÀCoSsis * Sio <5'>) 'urapaxeXsvop.ai xat épLetv airb Ssi'ttvov
xsuSrjvai xoltco ,
xa) GtTia aîpaÎGÔai «tto c^v ovrs 'ZffXyjGfxova) ,
oüTe
70 pLsv ên) vpiépa éG6i'ov7a ^avxov Te é(p9bvy xa) pidpadpovy xa) îtttco-
SixIdpLvov, xa) 'usoXioVy xa) 7pi^oXov piivs, xa) xvptivov àypiov, xai
laminthe; et, parmi les animaux de mer, des hérissons, des strombes,
des crabes , des homards et des coquillages ; on doit manger journelle-
ment de tous ces mets; de temps en temps on boira de la décoction de
panicaut, d’ivette, de dictame, de polium, de racine de trïhulus, de
cumin sauvage et des plantes dont j’ai dit qu’elles peuvent briser les
i. Meyialov èé\ Upo(pvXoLXTiKà î'vct (irj codd. et Ma. — 8. re om. Ma; très-dis-
hdiœmv oî vsQpot A texte et marge. — tinct dans A comme dans les autres mss.
3. èTTi Tairas BP. — 5. 'zslveiv Q-aptvà — 9.aovyxovMa, qui propose avyyov
TSoXXâxis O; mais 'ZSoXX. glose de 3-a- ou aàyxov. A. à cràyxov ii.raom. O. . —
pivciy est souligné comme devant être — 12. dÇ>é à peu près effacé dans A par
effacé. — Ib, xai après tsots om. cet. une mouillure de la marge interne.
30 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 r«. Matth. 96-97.
yoip ovx èvovTas Xi'dovs 'nroirlaeiev âv' xoà ^ov oivov XsttIov ts [slvai ,
T£ âXXo aœixoi, xoà TYjv ba(pvv, [tot£ pièv] ^tipoiepov, Toiè Sè Xi-
tantôt grasses ,
tantôt faites avec des médicaments tels que la lie de vin
la soude brute et la pierre ponce. Il convient aussi de se servir de sulfure 25
d’arsenic comme les femmes ont l’babitude de le faire ; du reste ,
il faut
1
Ùa-ai Sè axXvpoTrjTes XOLTOL ve(ppovç yiyvovicti yO^vvaç ptèv oÔksti
'üsapéypvcn ,
Soxet Ss auTots, SuTrep sx tmv xsvscovôûv xpiyLctcrQoLl [t/],
Sé Ttvss xa\ (Ta(pwç vSaTOvvToit èv ypôvco, oîa xcà cluo tmv olXXoûv
avec elle.
1 Les tumeurs dures qui se forment dans les reins ne causent point
de douleurs mais ;
il semble aux malades que quelque chose leur pend
des flnncs; ils ont les hanches engourdies et les jambes faibles; ils
Sè ht ovTOS ,
xadoLpà xcà dvvnéarloLTOL xa\ XeXvfxéva xcà CSarcoSt] *
5. DE L’HÉMATÜRIE.
C’est encore une maladie qui vient des reins que la suivante : les reins I
ne peuvent plus sécréter l’urine ; leurs canaux étant devenus trop larges,
ils laissent échapper une partie du sang qui leur vient de la veine [cave],
et d’autres substances épaisses ; aussi, lorsque les urines sont reposées, il
y a des dépôts, et, à la partie supérieure, il surnage des flocons qu’on peut
très-bien comparer à des poumons marins [méduses?)-, Cléophante, fils
Ch. 5, tit. II. aï[x. KOLÏ ovp. BP. — xa-ïctalaBeir} (va oZpa s. ent.) v-noGl daeis
\. Sé om. P. — Ib. voaos v£<ppuiv ABL ye hyeiv conj. E. Voy. notes et Aëtius.
PV. Ma, qui ajoute t&jv ainsi que MO, — 4. oî/tû) Ma ex em. mais sans aver-
n’a pas averti qu’il manque dans A. — tir que A porte oéiws comme du , ,
reste
Ib. oü ex em. Ma; oCv [sic) A; où cet. les autres mss. — 5. l^\s6(pav7os) Voy.
codd. — Ib. êvvccTat V. — 3. ta-yy-vt)- notes.— Ib. ciriov ex em. Ma; gîtov
-tas BP. — 3-4. oTtocfl à<jeis te xcti êiu- codd. — 6 . te] BLP. — Ib. ovpri-
Tidyovs ex em. ;
vTiôa'l acrts te holî vnctyov- Tai BP. — 7 . xal avant XeXvfiéva est à
<jav A Ma ; vrcoalaaU [-et$ L P) te xai [xai moitié effacé dans A. — 8 . 'zsco SéSœ-
om. B) üTrayoucTas cet. codd. (V marge; 70.1 Ma; 7S0) ovTS êéS. A très - distincte-
vTzdyovaav texte); xcvtaGlaQe'maav tÎTro- ment, ainsi que les autres mss. —8 -p.
alaaeis te xolï v-noLvdyoïsv dvcodev conj. 33, 1. 1 ,
^fiûtTû)Ta< AMa; tîvcotoi cet.
Ma; 'aayùrmas vitdyovotv dvœOev ùç si codd.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 5. 33
Ms. 155 V®. Mattb. 98-99.
TifotvTs)^MS '
oi Sè Koù pixovs èn] [txTs Siovprfo-ea-iv] * XsTrlvvovTai ys p.^v
4 OLVOL ypovov tsxvtzs KOLi (xdlXov 6[croi$ alpLa TuleTov ovp£'iTXL\. — Tou-
^ni\TO à(pev(/»7f^a* èTrniOévou Sè xoà jfl b(j(pm s^coOev toL Tffpbs toÙs
[po0?] xoù jàs Tff1v(7£l$ TOV ai(ÀOLTOS ^ HOÙ OŒCt ^VpOTÏJTl GVVTZL-
7015 MO; oaoLt ToiÎtois V. Voy. Aët. voy. Orib. Sjn.; 7payà}iavBa A Ma BL
— 4-5. ai7i voi Ma; anta (a en MOV; 7payàxavdv P. — Ib. ^eSpeypé-
transp. et après cela un débris de la vr]v ex em,; ^sSpeypévv codd. 7 8 — - .
ligat. 0 7
-
[lac. 9 - 10 1.] voi A; anla 7fjs TO Ma; TTjfs pt^v^ [pi^vs à moitié
voi cet.
)
3
3a RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 V*. Matth. 99-100.
è7rtxov(pi%ovTai ,
S^irep èn) aîpioppoiSi. Xp^ oùv (pXsËct répiveiv sv
pa7r£toL$ tSSs* Sianav Sk, cü(t1£ pLv TsXrjOcopoLv v7royi'yv£a6a.i, xcà tol
dvœ yvpLvcL^£iv.
chez les femmes, et contre le crachement de sang; enfin tout ce qui peut
contracter les parties par sa qualité sèche; ensuite, par l’usage du lait
même, ni quelque autre matière épaisse que ce soit. Ceux qui ont des 5 '{
X . T£ A et cet. codd. ;
êé Ma sans d'dysiv. Voyez p. 3 o, 1. 6. — 6-7. Ois
avertir. — 2 é'ws ex em.; Ss codd. Ma. Sè xaxà -©ep.] IIws y^pr\ èiayivéaxeiv
— 2-3. 'BpoffSé^covTai ex em.; 'zspoaêé- Toiiç xarà 'ZsepîoSov ovpovvzas aïpa xaï
•/pviai codd.; 'rspoo^éycoOai conj. Ma. Q-epaTi£V£tv A marge. HepioSoi aî'paTOs
—3 . (TWfxa dyeiv Aët. : cœpa ovpT^(T£cùs dans— Ma le texte. 8. conj.
îayiiv dyetv codd. et Ma. Sur la marge axaapoi après mais ce mot
£Î<yiv\ est
de fond , dans A , une petite place complètement — pév ex
inutile. lo.
mouillée où pourrait avoir été ei$\ mais em; codd. Ma. —
pi/\v ©A. 11. dxTle xai
je n’en vois cependant nulle trace. Ma, B. — BLP. —
Ib. 'zsXrfdœpovs 11-12.
en l’absence d’ e/s, propose éy^eiv au lieu xaià âvoi B.
MALADIES DES REINS ET DE LA, VESSIE, 6. 35
Ms.l56r°. Matlh. 100-101.
vova-r^s, Kcà olvtcov \ywv\ ve(ppôôVy Kcà zfpoa-STi ovpVTnpcov xa) xv-
alsœs, et xavpia eyoi tov otvOpcoTTOv, xcà St\pa ocTravaloSy xcà 'cslvciov
2 aÙTixoL ovpoirj y
^oà (TVVTnxono to (TwyiCL èn] xv(t1iv, KoiXi'at Se tou-
g
Bévues, Kaz |
[oTt Xetevrepiav evpov] syyvTaTCo tolvtyjs, Sictppoiav eh
oùpoL ct}v6pLa[(Tav, ov Xeiovpi'av aXA]à vvv ye ovopLa^éa-Oco’ xcà y dp êc/liv *
6. DE LA DIARRHÉE D’ÜRINE.
Ch. 6, tit. Koivrj vocros ijTTOLTOs xai (en transp.) èyy. A; xai pav èyy.
ÇXeSôs A. (dans le texte — Tlœs èiayivd)- cet. codd. Voy. les notes. — 7. wvopa
(XKSiv y^pè rov Sta€-éTYiv , xaï ^spaneveiv a Ma; eèvôfia [lac. 9-11 1
.]
Aa A. On
à la marge.) MaOV; ce sont les pre- voit de plus avant Aa, en transparent,
miers mots du texte ; Ilepi ètappoias tov les traces d’un esprit et celles d’un A;
oépov BLP (qui a Siapatas). — i. ve- Svo(xa... dAAa MV; d>v 6 [taaa.v. . . d'AAa
[t&ji;] ex em.; om. codd. —3 . êy^ov LP. B; dvopa dAAa sans lac. P. Voyez les
—4 - ovpeitj et au-dessus ovpoiv A. — notes et Aët. — 8. 17 XeievTspia. 6 vèe
5 . lijpa/vovTaj VMa e conj.; ^pahovTO Ma MO; 4 XsievTspla [lac.' 9-10 1
.]
lovês
cet. codd. — 5-6 . y^STt'lvvBévTts Ma e (< de tôvêe est en transparent) A;
conj. BLMOP V; AeirVwvT/ôévTes A. Atevrep/a naî ovSe B ; v Ae<evTsp/a. .
6. KaJ èyy. Ma; Ka/ [un fol. blanc ôv Sé P. — 8-p. 36 , 1 . 1. elprjfiévov] èÇ)’
I
(jLsvov dppcüo-lrjfxoL. Kaî [(7vp.Ëaivet êvOévSe] Scnrep xcà êxTrjsXsisv-
Il arrive que les malades meurent dans la diarrhée d’urine, comme dans 4
la lienterie
,
par la suppression brusque des urines à moins qu’on n’opère ,
'affection est de vomir aussitôt qu’on a bu. Il faut boire le plus froid pos- 5
sible, et, du reste, user d’un régime froid ; on mangera des herbages
d’une qualité froide, on prendra du cycéoii et de la crème de ptisane;
on ne doit donner aucun diurétique, mais on révulsera par les sueurs;
en effet ,
si on pouvait provoquer des sueurs abondantes , on tarirait la
source des urines. Il est très-bon aussi de donner des bains de vapeur, 0
en ayant soin de laisser la tête à l’air libre ,
afin que le corps s’échauffe
tandis qu’on respire de l’air froid ; du reste ,
il faut traiter comme dans le
cousus J afin que votre malade cesse promptement d’avoir soif. — Faites 7'
i. xctî 7f(5ye (sic) œaT:ep Ma. (voy. (sans lac.) P. — Ib. èBéXoi ex em. ; èBé-
notes); xaî |lac. 8-9 1.] OévSs éa. A. — Xoto codd. — 4. v6 ovTa Ma; v6
2, TeAeuTijcraf [lac, 7-8 1. puis on voit [lac. 5-6 1.] zuôvTtx (on voit les traces
t£ ex em.; Sé codd.
[lac. 5-6 b] Tio-Trdy (il n’y a plus que Ma. —
7. dvaa-Tiav BP. — 10. Q-epfiai-
les débris du t) A. Comme le cr et la vono O. — Ib. é'Ax^ BMP Ma ex em.;
moitié du tt en ligature sont, avec t<, é'Axei A LO. — 11. yévnrou ex em.;
derrière le papier collé , Ma a pris pour yévoiTo codd. Ma. — Ib. et p. 87, 1. 1,
un cr la dernière partie du tt. Plus bas Trfy T£ oZv 'ZffdArjt»] KaTauXatypona tov
àmianàv est en deux mots sans accent ,
cTTzXâyyvov èxi tov èiot€i^TOv A marge;
sur ( ; èpé o-Trdi; B L M O V; e’fiè axav ÉTriTrAdo-fjtfltTa texte.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 7. 37
Ils. 156 r». Matth. 103-104.
VTTO')( 6 vSplOV ,
Kcà (pvXkOL (XfJLTréXoV Tptxpas OŒCLkoLy Kcà KOTvXriSova,
8 KCX.I éX^lvr]v, Ka\ àvSpdyy-nv^ xa) ocra, dXXa. IlpOTroTf^e Sè na\ 'zso-
xdXXto-la iœTO.
7 . DE L’INFLAMMATION DE LA VESSIE.
1 . ô^vppoShcf) ex em. ;
ô'|et «ai poSivcp T^v om. cet. codd.
y compris A.
—
codd. comme dans Aëtius; ô'Iei poSivcp 9 . 11 faut sans doute lire avec Aëtius;
conj. Ma. —6 . om. O. — 7 . xct)^- èa'liv Yj (pXeypové, et supprimer ;fécr7ect)?.
A«o-7a] pàhala P. -
— Ch. 7 ,
tit. Liâyvœ- — 11 . xaî pév Ma hpov
; (
lis. yjrpov.
mç (pXeypovijs xvalsœs xcà B-epaTreia A A donne toujours hpov) est parfaite-
marge , et ,
dans le texte ,
ce manuscrit ment distinct dans A; cependant Ma a
a le titre donné par toutes les copies et une lac. et conj. 77 xp^js. Les copies ont
que j’ai suivi. —8 . Ilepi rr\v xvaliv B; toutes hpov ou ^Tpov. Voy. Aët.
I
38 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 156 V*. Matth. 104-105.
le pubis; les mains et les pieds ne peuvent pas se réchaulTer; les souf-
frances se font sentir surtout au niveau du pubis et un peu plus bas ;
la
|
1 . èTciceiov .... vTtlovai Ma (qui conj. TspôaBzToi. Éi|/. Ma; avvsy^œs Q- [lac. 6 -
vMovai) \
èiiheiov Tvnlovai A. Le pre- 7 1.] H^vapoi TspôaSsToi. Ét//. A. Après 8-,
copies ont été faites. — Ib. k'noH-vsivei dans A, ce que j’avais déjà reconnu
êè Sid conj. E. — 4- -woAA 'avûSri avant d’avoir vu ce ms. Voy. notes. —
Ma; 7-9 1 .] 'zsvuSn A (mais
'ZffoAAà [lac. 7 . Tsriy é.vr]Bov Ma; ©îfya (il n’y a
il n’y a plus guère que l’accent de à); que les débris de la lettre a) [lac. 5-6]
'croAAà 'avcloên cet. codd. — Ib. holî âvr]B. A; TBriyavov xai dvrjB, cet. codd.;
Tîj Tris B LP. — 5 . é^co Tp. [lac. 9- d’où l’on voit que la marge de fond
10 1
.] êvvrj AMaMOV; è'^co Svvrj était mieux conservée au verso qu’au
B LP. Voy. Aët. — Ib. OAéêa ovv t. conj. recto puisque ,
dans la ligne corres-
E. — Ib. (xrf] «a/ LP. — Ib. Tspvs pondante au recto,
,
(l’abréviation de p.évr]s est certaine par B LP. — Ib. OttoxAü^ Aeuxw Ma;
lacomparaison de plusieurs passages vrroxXv^éaBù} (il n’y a plus dans A que
que j’ai notés dans le ms.) A et cet. codd. les débris de éaBœ) paAaxÔj (ce mot est
4 TOLi. AfJLSivov Sè,ei kcÙ pLrlxœvoL a-vvé-^ois tôj èXctiw, xcà eî y^rivos aléap
ScTTrep Tovs 'usecTGOvs tous yvvou^), xoà oùtixol pLsv al bSvvai sttolv- 5
6 xov xol) sis dXXoLS bSvvoLS àpxs'îv, — Tlvpiav Ss xai xvalsat 3-sppLOv
1. êviéadü) Aët. ; àviéaBu BLMOP; Uvpiav] Iït/p/a< litre A texte. — 7-8. Q-ep-
àvteiaBw A Ma. — Ib. ê(iSpeyyiâ.Tos Ma; pov A; Q-eppô5 Ma qui conj. xvcrlets èv
èiriSpéypaTos A et cet. codd. M. Erme- B-epptp vêari. — 8. papcrhois A et cet.
rins n’a pas indiqué de variante pour codd. Ma, qui a lu papaijTTois, propose
;
Ib. e/]
)
em. ;
t. to üèctjp codd. Ma. — 11. èp-
eîs LP. — 3.1^] xa/BLP. — Ib. xa< om. Qz^XinGBùi Ma ;
dans A y a de la même
il
BLM MaOP V.
40 '
.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 r«. Maltli. 106-107.
'Tous cjpous XvasŒi TOV fxïjxcovos èp£a\eîv, xcà tov voc7Xvdp.oVy xcà tov
xavSpayépov, Merà Sè
(
crixvoûvlcp èXctiw ypistv,
|
[xai xripcüTOL$ sttiti]-
sus de l’hypogastre ,
mais modérément, afin que la douleur ne soit pas
exaspérée. C’est, à ma connaissance, Philomèle qui le premier a imaginé 8
ce moyen ; son malade urina à l’aide de ce traitement. Pour les cata- 0
plasmes, on ajoutera à de la farine grossière d’orge, du pavot, de la jus-
ne semble pas hors de propos de l’employer chez les femmes chez elles :
Tspoal codd. Ma. — 4 yiveiai (r? en ex em écrcrwTroo Ma conj. v (tù) t:ov codd.
—
• . ; ;
corr.) P. — Ib. Kat éaly) [éali B) <Di- Voy. les notes. Ih.'zse'nornpévas [lac.
qui propose êalnae... ©pwTos (Plillo- 'zse-nott] (levas xov sans lacune. Voy. Aët.
mèle est le premier qui ait guéri cette — 9. TÔ [lac. 8-9 1
.] OieaBai AMa et cet.
maladie). Voy. Aët. et notes. — 5 . oil- codd. Voy. Aët. — 10. yvvai [lac. 8-9
zœs A (manifestement) BLMOP; ourca 1.] 7TÔ TpoTTOü AAIa; yvvaixi ovx
Ma sans avertir. —
Ib. Sé om. BP. 6. — àxo Tp. MOV; yvvaixi ovx arpoxov
èpSaXeîv Ma sans avertir et sans doute
(
(sans lacune BLP.) La syllabe xi doit
parconj.) MO; èp^aXwv A et cet. codd. être une conjecture des copistes; car
— 7'8- — Oévcti Ma ;
;i^p/eiv
(
eiv à il ne paraît pas quelle ait pu se trouver
moitié effacé) [lac. 9-10 I.] dévai ALV; sur les débris de la déchirure de ce fo-
TiOévat. BMO(<pii a iitniQé- lio. Voy. Aët, et notes.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 8. 41
Ms. 157 r®. Matth. 107-108.
pansveiv ovtcjs.
dXXoLis alpLOppaylaiç y
ko.) STriSva-ai ^pcLy^iovcts ,
'usepi^l pé-^/as ipiov,
8. DE L’HÉMORRAGIE DE LA VESSIE,
1 II est encore une autre maladie aiguë de la vessie : une veine se rompt
dans son intérieur, le sang s’échappe en partie au dehors et se coagule en
hâter de lier les bras, soit en les entourant avec de la laine, soit avec
i' des sous-bandes, de mettre sur le pubis et sur le périnée des éponges
m 1 . <5
[
lac. 8-9 1.
]
Ta ev 6 ùs A L Ma (
qui o<jTü)s: [lac. 6-7 1 .] ayioi ixo xüct?. A;
conjecture ô ovprjrrip Kaià eCdv) ;
ô Ilepi aîp. des copies vient donc non du
. . . xarà svdvs V ô ô xarâ eùôùs M texte de A, mais de la marge. — 4 .
—
;
O; oTS svdvs BP sans lac. Voy. Aët. pv Sé Ala qui conj. pvyvvTai.
2. êtax^ei (pA. Ma (qui conjecture Dans A on voit encore les débris de ce
Sia^eiprjaai tocs) ;
èioc^ei [lac. 6-7 1.] pèv mot, que donnent les autres mss. 5 — ..
(3oltovj xa\ poids dvOrj, xcà aéXivov xcà xoptavvov, xaï cryjvoxj Ç>vXXa,
d(paipsïvy 'srptv shat yXi\apév. AiSôvai Sè xoà 'alveiv toc twv olI-
xa) ’iTTTTOvpiv, xa) xsvTavpi'ov tov psydXov tvv pi%av, xa) Xi^avorrov
1. ènuyîù}, zaepivaiœ et 1.
7 fxr?^/oy A tovto 5 é]
< Tût Sé conj. Ma. — Ib. yvvai-
— 3 . 'adXr^s Aët. ;
ctraArjs codd. — 5. xiois AMMaO. — Ch. 9, tit. Ilepi S-pôfi-
<pâpfi. xai oJov codd. ; xai om. Ma E et êov èv xvalei xai 'sô5s y^pi) Xveiv aCrôv A
e conj. — 7. Primit. xXvfjiévov A. — 9- marge, et dans le texte le titre que j’ai
10. è^eipr}jai xai rà 'xsXoîala BP. — 11. conservé. — 12. 'sspStia. om. BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 9. 43
Ms. 157 V». Matth. 110.
xai TŸ}s àpTe(j.i(7ias , xoà tov êXi)(^pV(70V [«al tov ôttov tov xvpri]voLÏ'
xovy Kcà Tîj$ xovvlrjSy [xa) œ^/ivOioVy xcà pai\<poLviSoç tov aTTeppLOLTOS,
Sè, el (ÀV XvoiTOy Tepeiv xdTœOsv tov Tffspi'vsovy Sa-[7rep stt) Tfjs Xi~
codd. pa doit être une conj. des copistes. leœs codd. Voy. Aët. — 7-8. à'AA
^Ib. TOV èxKxxéppaTos B. — 4. xai,.. poppay. Ma (qui conj. dfAAa alpoppay.]\
.. ^£< Ma; xai atv (<t£u en transp.) [lac. dcAAa âs {œs en transp.) [lac. 7-8 1 .] fiop-
n-i3 1.] ^£< ALMO V (qui a «tw) ;
xai pay. A; dAAà cicntep aîpopp, OV
o’£v ëxacriov Aay. BP. Après d'AAa cos aîpop. BLMP, ce dernier
ëxaclov dans A il n’y a point de lacune sans lacune. Voy. Aët. — 8-9. aîpop-
réelle comme l’a figuré Ma mais seu-
, ,
payi) Tà èv. Ma; aîpopp. cos (la
lement un intervalle donné aussi par moitié de l’co est en dehors du papier,
les copies entre ce mot et le suivant. le reste est en transp.) [lac. 5-6 1
.]
rct
contenait-il le mot r( que j’ai restitué Tcè êvaipa (sans lac.) BOP. Voy. Aët.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 V®. Matth. 110-111.
1
Ta? Sè êx Tov xoLvXov oLipLoppayias xcà |
èT:iBep\oi ’i^vxTrfpiov ] ,
xoà 111
xoù TOVTO bvlvY](7 i TOLÇ alpoppcty lOLs, Xprj Ss tov avXi'(7xov tol fxèv 3
1 0. HÉMORRAGIE DD PENIS.
Les topiques froids et les injections, faites avec les substances dont il 1
gros intestin ; c’est ainsi qu’on arrête les hémorragies du pénis. Il faut 3
que la sonde soit, du reste, telle que de coutume; mais on doit adapter
une outre à son extrémité. >
Ch. lo, tit. Dans A, après évai{tct piov xal codd. — Ib. xat om. B LP.
(p. 43 ,
1. 9) ,
vient, sans alinéa, T(i? èè — 2. éyyvTov B LP. — Ib. E<
èn TOU xavXov x. r. A. Puis, sans alinéa, i(iœv Ma ; El êé ti à moitié en transp.
entre lâTai et E< on trouve le titre (1. 2 ) ,
: le reste en dehors du papier collé. A;
Aifioppay/a (Atpoppay/a< P) àxd tov (tov hy^atfjLOûv est tout entier lisible ;
un trou
om. P) xauAou, qui, dans les copies, se de ver a fait disparaître seulement
trouve après ëvai(xa, mais que Ma a laissé une partie du a Ej êé ti layaipcov cet.
là où le met 1 e ms. sans s’apercevoir qu’il codd. — 3.
;
piov] xai en transp. A; èitiBepa -^vxT-n- donne le titre que j’ai adopté.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 45
Ms. 157 Matth. 111-112-113,
£7r< dp)(^OfJLévcüv 'ussipoiaBai SictXveiv^ tvot p.in sis spiirvov TpotTrriTai '
.12 ijv Ss piv ^vvrjTai, Slot 'toLyéwv 'Tssiïctivziv ^ ois xoù tous vs(ppovs
I
s(pOLpLSV, Kcà 'USpOdhl ?COLpSo[[J.M ptSTûi àXsVpOVf xcà hpo^cp {ISTOL pLsXl'
Tpdyjn'^ov rns nvcrlecos sKirvet, Hoà •Tffspt Ttjv é'Spav, xcà TauTj? tov
aTTOTTOLTOV KCüXvSl * èK'ïïVS'l Ss Koà £T£pCüC7£, Tût [ISV KOUrà TO î?TpOV,
4 èx'TVs'tv yivsTai, Ocra fjt£î^ oZv zïaw ps'KSi twv spLTrvrjfxaTwv, siuw
mieux est d’essayer de les dissoudre dès le début afin qu elles n’arrivent
pas à suppuration mais, ; si on ne peut pas les dissoudre, il faut les amener
promptement à maturité à l’aide des moyens dont j’ai parlé pour les
reins (cli. 3 ,
p. 25 ) ; on peut ajouter du cresson d’Alep avec de la farine,
2 cet endroit. Le plus souvent, le pus se forme vers le col de la vessie, au-
près du rectum ,
et empêche la sortie des excréments ; il se forme aussi
ailleurs ,
tantôt au niveau du pubis ,
tantôt d’un côté ou de l’autre (
c’est-
1. £7t/ Aët.; èali codd. Ma. —3 . êÇ>ct- conj. E. —4 . xànpcp Ma e conj. et Aët. ;
(lev] intellige; Seïv Q-epAireveiv Ma. — KÔ-npos codd. — Ma, qui dit
6. 'vsapà :
Ib. xapS. 'üspocé’ti B LP. — Ib. dÀetjpov « Hic in codice sigla est quæ 'Tsapd no-
A et cet. codd.; dXsvpcov Ma qui conj. tât. Ea vero similis est siglæ quæ 'zsepi
'ffpos T)jp é'SpaVf Ta Sè ott^ xai ei\jyz pexf/arra. Ae/và \kïv oZv xcà 5
5 ovSè yàp )
si TsXsialov v[t:ioi to oùpovy ^ui»]aTai TJsdŒa xsvoûBrjvai
xvalis, dXkà de) p.év ti èv [aiÎT^ p.évsiy xai] TSpoŒxXûlsi to7s sXxs-
aiv, àsi Sè TsXrlpYjç [ècrTi tov ovpov], ogov p.6vov [^laaloXàs] xa)
(pvxsv. Aid TS oûv TOVTO, xa\ OTi vsvpcoSt]$ èaliv, oùx sis dcVa? ys 6
les autres par le point vers lequel elles se sont frayé une route. Ces 5
cas sont, en général, funestes et mortels; les ruptures internes sont
les plus funestes; en effet, les douleurs sont vives et les ulcères sont
1-
éternels à cause du contact incessant des urines, lesquelles sont ni-
treuses et salées ;
car la vessie ,
lors même qu’elle expulse abondamment
10- urines,
les ne peut pas se vider entièrement; il
y reste toujours un peu
de liquide qui baigne les ulcères ; elle est toujours pleine, attendu qu’elle
revient sur elle -même ou quelle se distend uniquement en raison de
son degré de vacuité ou de plénitude. Pour cette raison , et parce que 6
la vessie est nerveuse (fibreuse ) , les ulcères de cet organe ne se guérissent
dans A , avant tovtt. on voit les débris ron 6 lettres qui n’a jamais été rempli
d’une lettre, peut-être d’un a. Voy. et qui tient à un défaut du papier; on
Aët. —3 .
prjyvZfxeva d|e/at Ma (qui voit même que le copiste avait com-
conj. xai oêvvai) et cet. codd.; PV sans mencé le mot 'zspoaxX. Voy. Aët. — 7.
lac. prjyvviievct [lac. 9-1 1 1.] ou d|e<a< (a« dsi êé ex em. ; dst xs codd. Ma. — Ib.
;
est très-lisible ,
mais Ma n’en a pas tenu dv xs xsX^jprjs BP. — Ib. xsX-t^prjs
compte). Voy. Aët. — 3 . diSia ex em.; oGpov. ov. (sic) Ma qui n’a pas fait at-
àeï êiàc codd.; dsi êictpévei, tç3 (TvvsyôSs tention à un débris du sigle ov placé
conj. D. Voy. Aët. — 4 . (Twe^/Ss [lac. au-dessus d’oc-ov; xsXijprjs [lac. 6-7 1 .]
1 1 3 1
.] ûv (uv MOP) A Ma et cet. dcyovp 6 v ov (sic) A; xsX-dpns 6aov
codd. Voy. Aët. — Ib. 'sXs'îa'lov v pôvov cet. codd. Voy. Aët. Ib. — [<
5 /a<r 7 o-
axat Ma; xsX. û [lac. 9-10 1 .] vvaxat (l’ac- AaV] e conj.; om. codd. Ma. — 8. tê...
cent a disparu) A ;
xsX. v . . . êvv. LM0V ;
vovadou Ma; dans A on voit encore les
xsXeïfflov. . . . êvvctxai BP. — 6. pévxoi débris de xal et de xs, et les autres mss.
B L P V. — Ib. pév xt SV xgpoaKX. ont T£ xai xsvovadat — 9. vsvpcSêss AM
Ma et cet. codd. ; P sans lac. ; pév xi iv OV. — Ib. ys om. BLP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 47
Ms. 158 r». Matth. 113-114.
ùyia.^s'ïCLi Ta èv sXxri *
to Sè 'üSvov ovpsiTOLi mre (xsv v(pai(xov,
'
(xXXoTS Ss (JLv^ô)Ses xa) 'uscuyx)^ xcâ vTTO(7lctcreis Sairsp âXsvpa îypv
8 ^ov(7i zsXéov. Ytto ze oùv zijs dizavcrlov bSvvrjs, xa) vtto zsvpezwv, 10
pas entièrement; mais tantôt on rend, avec les urines, soit du pus sangui-
nolent, soit des matières muqueuses et épaisses avec des dépôts comme
de la farine ;
tantôt des membranes minces s’échappent avec les urines ;
dans ce cas l’urine sent très-mauvais quand elle a baigné les ulcères ac-
manière que ce soit; en effet, le décubitus dorsal n’est pas non plus
très-avantageux, la vessie étant suspendue au pubis ; le clécubitus latéral
fait retomber sur la vessie les organes voisins , enfin le décubitus sur le
8 ventre entraîne une compression assez forte. Les malades sont emportés
par la douleur, qu’on ne peut calmer par la fièvre
,
par l’insomnie et la
,
consomption ,
les uns plus tôt, les autres plus tard ,
suivant l’étendue et
9 les autres mauvaises qualités de l’ulcère. Tels sont les symptômes de
cette maladie ;
— quant à la thérapeutique ,
elle est la même que pour les
2. —
êaypv Ma; êyov codd. 4. é'A- 7. 07TÎ7 OVV AP. — 8. Sole vpTriyLévrjs
KtGiv om. P. — — Ib. de/] âv P. 5. fxd- codd. Ma conjecture avec raison dre
om. O. —
Aj<r7a. .. dTroTraudjx. âxpa- 6. T^prniiévris . — Ib. tov om. O. — 9. Tse-
E. —
Tei$ ytv6(isvot oilre opd, conj. Ib. ptpsTreïs A TsepiTTSTeTs BLP. — i3. 8-e-
yevopévuv — Ma propose, mais
B. Ib. paTïsla ^é] Hù}5 Q-spaTieijeiv y^prj rèc xarcc
de supprimer
à tort, avant ohe. — xai xvaliv ëXxv A à la marge.
48 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 158 V». Matth. 114-115.
cri'ai, kol) r vttoXoittos y^prjc/l^ Slctna, d)$ fxv Spi[xv to ovpov yiyvo-
[ ?]
TOVTO Sè xol) ds Tov ovpriTrjpa èyyéovTa xcà vScop, xcà ydXa, xcù
pÔStVOV I
pLVpOV, S-SpiJLOLlVOVTa,, TOVTO Sè XCÙ ds TO ivTSpOV èy\yioVTa 158
ulcères des reins; la diète lactée et, quant au reste, un bon régime cons- ,
tituent le moyen le plus efficace d’éviter la formation d’une urine âcre qui
irrite et exaspère les ulcères. Il faut aussi soulager, à l’aide des médica- 10
ments ,
soit en mettant sur le bas-ventre des cérats faits avec du suint
lavé, du beurre, du styrax, ou de la graisse d’oie ; soit en injectant aussi
dans l’urètre, après les avoir fait chaulfer, de l’eau, du lait, ou de l’huile
dans du lait, ayant soin de verser dans cbacun de ces liquides un peu
d’huile parfumée de roses. Ne donnez pas le lavement le malade étant 1
— Ib. èpsdl^ei BLMP. — 7-8. £7 où y^pi) taaiv cet. codd. Voy. Aët.
Ma; èy^é en transp.) [lac. — 10-11. are a caj xat sttix. Ma;
10-12 1
.] yyXôv A; èyy^éovza yvXôv axe ax [x en transp.) [lac. 10-12 1.]
cet. codd. Voy. Aët. — 8. ^ovxépovB crat xaï èxtx. AMV; are ae o-ai xai
LP;jSouTvpoy O. — Ib. CTTréppaTa BLP. èxix. L; aTS ax xcù èxix. O; are
— Ib. fi£Tflé om. BP. — 8-9. perà as èxix. (à la marge la même main
è-nial. Ma ;
(xerct
7 (7 en transp. et ,
après a écrit o-e et <rai B ;
ar£ êirixeip. P.
cette lettre, les traces pâles d’un a) [lac. Voy. Aët. et les notes.
)
— 1 1 et p. 49,
10-11 1 .] è'Kia'l. A; (xerà 7 èmal 1. 1 . 70 ydp Ma; yôvctai [vacn en
LMOV; aTfépfiara 7. èiua'lé^wv sans transp.) [lac. 8-10 1 .] 7ap ALMOV;
lac. BP. Voy. Aët. — 9-10. ou (iic) yovaai xcù ydp sans lac. BP. Voy. les
laaiç Ma ;
ou ^p [y^p en transp. ) [lac. 1 o- notes et Aët.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 12 . 49
Ms. 158 V®. Matth. 115-116.
1 2 xXva-pLa. ^vkvol Sk xcà eîs [S-epf/oi^ vScop êyxaôtleiv] * xa) yàp tovto '
(TTrsppia, ,
xa\ linioyLOLpoiOpov p/?a, xa\ dpTspucria, xou dvôsfi'is v
evcoSrjSj xoù dpidpaxos, xoù dypcoc/hs, xoù ocrot 'zspoTSpov zapos tovs
but de ,
les expulser par des remèdes ; tels sont : la graine de marrube
la racine àe, fenouil de cheval, l’armoise, la camomille odorante, l’origa-
évTepov dvaSé^. BP sans lac. Voy. Aët. dicoarjs x^alews ex em,; Ai6iù5vtcùv [XiBcov
— 3. eis. . . Tiai Ma; eis S-eppov v'êco (en tc5v conj. Ma) èv xvalei vTiaywyrf A dans
transp.) [lac. 5-6 1.] Oi^etv (à moitié le texte ,
Ma et les autres mss. en titre.
|!
a plus que la moitié de l’w de vS. eîs Sns (ces deux derniers mots sont effacés)
\
Q-eppov üScûp '
. . xaî L M O V; e/V 3-. üêu^p A; j’ai suivi la leçon que Ma approuve,
|.
xoLt ydp sans lac. BP. Voy. Aët. — 4. et que le copiste a méconnue, sans doute
i
'ufapaSvsc Ma; cependant A a 'srpavvei par suite d’une première erreur de trans-
j,
comme les copies. — Ib. éxeï eîprjTai cription.
4
V
50 RUFUS D’ÉPHESE.
Ms. 158 v°. Matth. 116-117-118.
yi'yvovTOLi ,
vtto wv éXxovTat v xvœIis, xcà Svaovplai syovcri, (xd.-
è'Ill(^pd(J(JOV'tOS TOV \lBoV TOV OVpVTVpOL- ^id TS OÙV Tïiv oSvvïiv zué- 5
Isiv I
Ta oLïSo'ïa dvoLyxd^ovrou , xcà dpa ti TspoGœ(ps'koùpsvoi ùt:o tov ii 8
haut (ch. 3, p. 25) à propos des reins. Quand on ne réussit pas à faire ainsi 2
ral, il se forme alors dans la vessie des pierres volumineuses et dures qu^
car la tension du pénis ferme le canal de l’urètre [et empêche les pierres
1. è^ovpv 6 rjvou conj. Ma. Voy. Aët. — Kai codd. Ma. — 6. ovtcûs A; oütci) cet.
fxv^oty Kai oSvvcovTai ovtoi 'Tff'kéov tmv aXkcov, xcà ovpovvTSç, nai pun
Sia,(pOLvri xoà Xeirlà xcà hScLicoSni oùpovaiy xcà yl^otpifxiot avro7$ v(pi-
Tù)V ys] OÙV TWV <7ï]fJ.StMV TMV dpY]p.évOÔV, SlOLyiVCOO-KSlV Tnv XiÔiœo-av
g
[xvaliv ë^ealiv ]. — |
TpoTro? Sè jijs (jlvXojoscüs toi 6(7[^' ayvpiOLTi'-
7 autres ,
qu’ils urinent ou qu’ils n’urinent pas. Quand il n’y a pas en-
core d’ulcères, mais seulement des pierres ,
on rend des urines trans-
8 graviers ;
des douleurs accompagnent l’émission de l’urine. Quand donc
les signes qui viennent d’être énumérés existent, on peut reconnaître la
après avoir couché le malade sur le dos, lui faire fléchir les jambes
le plus possible , et les écarter de la manière qui paraîtra convenable ;
enfoncer les doigts de la main gauche le plus loin qu’on peut dans le
TaXûtp T£ ovv MV. Voy, notes. — 6. Ai(r 7 a[lac. 10-12 bjcra? AMa; pahala...
eipvpévœv (lac.) pvpévwv èiay. O. — 6-7. oxcos BLMOPV. — Ib. xcl'i om. BP. —
Xidiœcrav . . puis le titre Xeip. x.t.X. Ma ;
9-10. xaBiévai Ma sans avertir; xaBeï-
hQiœaav [lac.
.
10-12 L], puis Xeipovp- vai codd. — 10. dpicrlepas [lac. 9-10 L]
yia XiBov A; XidiôScroiv puis Xeip. x.t.X. xTv)^ov$ A Ma; il ne reste plus mainte-
(
en titre
)
sans signe de lac. BLMPV ;
nant qu’un débris de l’a de êaxTvXovs
hdiœaav xZa'hv O. Voy. notes. A la dans A; âpialepas tovs êaxTvXovs
marge de A on lit : Xeipovpyia. cet. codd.
4.
52 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 r*. Matth. 119-120.
5 xa\ b Xi'dos [xrj 'ssoXv ti p.£t%cov tov pi£Tpi'ov £ir]. Apxe7 Sè xcà avTov II
TCü voa-oCvTty xcà t<w y.r)Xovyiévco. Act€6{X£vov Sè y^prj tov Xi'ôov xaOéX- 12
rectum explorer; la vessie avec ces doigts, tandis qu’un aide presse le bas-
ventre jusqu’à ce que vous arriviez sur la pierre. Il suffira d’introduire un 10
ses doigts sont longs, s’il a affaire à un enfant, enfin si la pierre n’est pas
bas-ventre avec la main droite; cela sera moins gênant pour le malade et
Aa0âv) ;
^oïç [lac. 8-i o 1
.]
Aa(^âv A (il ne première lettre est rongée par les vers ;
[laèj;] (7a(p£(7l arv Sidyvcocyis xcà S-epaTre/oL tmv év Kvalsi XiOœv, Kcà
Kcà yàp 'ffpos T^v é^rjs Sianav crv(xÇ>ép£iy xai ns p.cSo)v tÎjv 7Spo-
14 l’incision on doit la traiter comme les plaies qu’on panse avec la char-
I
15 pie. — Telle est la meilleure manière de reconnaître et de traiter les
pierres dans la vessie; la plupart des médecins réussissent en suivant
cette méthode.
régime consécutif; celui qui sait quelle cause engendre la maladie trou-
2 vera beaucoup de moyens d’en empêcher la production. Une cause im-
portante est l’eau qui contient du limon car ;
le limon se dépose dans la
,
très eaux qui sont limpides, sans dépôt, mais plus froides et plus dures
rrdai codd.; é(i(iova rï^^sXsTcjdai conj. Ma. éyoi ou iyri conj. Ma; êyei codd. —
— 3 . ex em.; om. codd. Ma. — Ib. è<pial. BLP. — 10. ^o\i^ovç LP. —
Ch. 1 3 ,
tit. IIws êiayivuiaxeiv toù$ Ib. révotvTO ^è] IIep< 'tsœpcov xvcrleœs A
èv xvc'lei 'Tsœpovç, xai tsSç ^epaneveiv texte en titre.
54 '
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 V». Matth. 122.
vos. To^s T£ ovpois XsttIoTs koÙ ùoapécjiv où\(7iv eVi toU tsoliœ) fzaXXoi^] 4
qu’il ne convient; je crois, pour 1 avoir observé par moi-même, que ces
eaux sourdent le plus souvent d’une terre froide. La pierre est plus fré- 4
quente avec des urines ténues, aqueuses, et, par conséquent, chez les en-
fants que chez les adultes; car, ainsi qu’il est naturel, les enfants boivent
de l’eau plus froide que ne sauraient la supporter les individus plus avan-
cés en âge; en conséquence, chez les individus qui digèrent mal, il,
<yov. . . dvpa V ;
tov à. . . 6r^pLa O. — yivwvTOLi ovp. BL AIOP V. — 7. ovpoÏTo
2-3. TSoX pévos Ala; TSoXXà (AAà en MOP. — 7. Tspos Ttjp Ma;
transp. [lac. ii-i3 1.] pévos A et cet. Tspoctvvspyeï [lac. 6-8 1 .] rrjp A. crvv
mss. — 3-4. ov V Ma; ovai (ai en trouver sur une petite languette à la
transp.) [lac. lo-i 2 1.] i? A et cet. codd. marge de fond. — 8 et p. 55 , 1 . 1.
nv^npévco [évù) en transp.) [lac. lo-i 1 1.] Tffrjy. 6 X. èv Kvalti Ta pèv Texprf-
TE priv aTténIoii A; TSoXXa^rj Sè... •^vyp. pia A et cet. codd. OvprjTixà èni œv
V «o<t7é Tl [tis 0) éraov pst^ov vv^nps- . . . xialsi litre marg. déplacé dans A
v(X)v . . . TÊ (yE L) pr\v ànéTilois LMO V; doit être reporté entre oalpdxoïç et
I
123 jui7'[p<]a TOL» Tvv \pu^porépav xv(tJiv \iOovs Tpé(p£iv To\iavTa êaliv’
sUoS fJLW Kcà ÙTtO B-eppiOV TtVOS ^rjpCLvSnVOLl 'SfOTS VTTOCrldOptYJV év
xvalei, Scrvrep xoà oïvov Tpvyoty xcà dXXrjv Tivà iXi/v e^co' dXXot
êy&) TSxpLripia, ovk syco sItts'Ïv TfjsSe tïj$ voa-ov, et p.r) dpct tÎjv ypotàv
!
Xi'vœ , :coà aixvco , xoà volkIvOov (77rép{xotTi ,
xoù tÔ) àG'Tzctpdyœ
xa) T<p Tov Xevxoiov, xai xpôxov icCiç pi\cas y xoù icovias toTs Ç>vX-
124 Xotfy épLeiv Ts dno Ssi'ttvqv (Tvvsyfis, xcà p.r)Skv 'ssvpwSss 'crpoo’lcpe-
— Ônov
!
'
sont les preuves qu’une vessie froide engendre la pierre; il est vraisem-
blable aussi que, par suite d’une certaine chaleur, il se forme dans la
sans avert.; ônlinyL. A et cet. A (mais non dans les copies), coupe par
7. ùolk'ivBcù b. — àa'napâyov B LP.
Ib. conséquent en deux la phrase Onov Sè to
— 8. XevKoiov (TTrsppaTi conj. Ma. — ^vy^pov Kpoireï, ovpmtnolç ^ ainsi que Ma
Ib. raïs pilous ex em. ; Tfjs pi^vs codd. et l’a aussi remarqué. Voy. p. 44 ,
ch. 10.
50 RÜFtiS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 r°. Mattli. 124-125.
5 Xov'^£G-Sau fxèv airavicos y^ptecrOcti Sè ‘Zir]vxv<x, xcti tsots xcà ‘zspoç 'ssvp i 60
,
xaTa [xv(t1iv p.r) xive7v, p.dXicr1a, ^è] èv to7s 'usoLpovaiv ei yâp ravT^
vTT^ioi stt} zfoXv, dXfXvpcoTepafj t£ âv al ovpricysis xal p.zio\Jsyiyvoivio.
baumier, la cannelle ,
la fausse cannelle ,
le faux acore et le cislre ; évi-
ter les réplétions et les crudités , boire des eaux de sources pures ,
des
vins paillets et odoriférants; exercer le corps avec ardeur; se baigner
1
Toiyapovv Kcà ypcüptôjo-ai xva-lsis S(p9t]a-av * [a-rjpLOLivsi] p.ev to7s
126
o’yi^s^peuo’af âv sîxotcoç. TovTOts fxèv ar](xai'vsi to vocrrjpict’
|
xaOi- 5
fièv SctxvovTOüv , xcà lovs yvfJLOvs ^pipLVTSpovs xcà àXfxcoSsal épovs àiïo-
lac. de 7-8 1. on lit <ÿpas Trjs xvfj'Iecos ar]paivei (en transparent; une partie
(copas Trjs en transp. Ma n’a que xv- de £i est en dehors du papier; crrjpaivs-
alecos] Toiyapovv. Évidem. wpas rfjs Tat conj. E.) pév A et cet. codd. — 2.
xvolecos sont les débris d’un second TSVTivcôSesBl?. — 4. àjTS Ma; îO(T7e codd.
litre, dont les copies n’ont pas tenu — 5. cjtjpaivetv conj. E. — 5-6. xadt-
compte. Peut-être faut-il lire f|To< 'tsspi aidpevovs ex em. E; xadialapévois AL
^côpas Trfs xva'lecos. A la marge, on voit M Ma O V ; xaBialâpevos BP. — 8. d}~
en transp. le titre suivant ; Ilàîÿ y^pi^ pvpco^. conj. Ma.
58
'
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 V». Matth. 126-127-128.
€Tvrj y
xcà îyOCs d.TTctkoG'ctpxovs , é(pOovs (Jvp.'iïOLV'zaLs ,
xcà XcLyjxvœv
ocroL Tas p.ev oCprfasis VTrdysi, Scixvsi Sh rixicrlci,, oiov cil a(py\ivovs
5 T£ é<^0ovs, xa\ xprjBp. 0L, xcà /Ltajpa^pa, xcà hmoaeXivoL , xcà olcttiol- 127
pdyovs, xoà a-txvovs , xa) ocra aXXa* SsT yàp rots ovprjTtxoîs diro-
xaOatpeiv t^v xvc/Uv, âXXa TffpaoTSpov xivSvvos y dp éXxÔjaai to7s
iayvpoTépois, b TSavTos êah xdxtov, AyaBd ovv ovprjTixd xa) oi 5
xapxtvot ,
xa) al TSivvai, xa) al 'koiïdSsSy xa) tov èyivoxj y\ crdp^,
160 V
10 xa) TOV yepcraiov, xa) tov B-aXaacri'ov, xa) oî TéTliyss. |
Ovx dvdp- 6
fxoorlov ovSè (dovxépa é(pB\d fÀSTa p.éXiTOS po(pav * xa) yàp] tovto 128
[
poissons à chair molle mais bouillis et parmi les légumes verts ceux qui
, , ,
,
poussent aux urines et qui n’irritent pas; par exemple la carotte cuite, le
—
;
1 É7re< Sè xcà TSOLpoLkveTai v xvalis y Soxeu (xoi y^prjvai xolI TijaSs Tifs
7 est bon pour les démangeaisons. Ceci n’est qu’un palliatif pour la ma-
ladie; mais il faut, par le régime, donner de très-bonnes humeurs au
malade en l’exerçant modérément, en faisant des fomentations, en pro-
voquant le vomissement de temps en temps, et en donnant des lave-
ments avec du petit-lait : car, si ce traitement ne procure pas de soula-
gement , il ne faut pas en attendre d’un autre.
€pey. codd.; d est s. d. une conj. des distinct. et, après yv, les débris d’un
copistes, car on ne peut supposer ici p) [lac. 8-9 1 .] pérpccs A; xat yap
l’existence d’une languette à la marge pérpus [péccos BP) cet. codd. Voy. Aët.
de fond. Voy. Aët. — 2. o)(^vnv AMa; l. l. 28-24. — 5. xsXaij [lac. 5-6 1 .]
o^vtjs cet. codd. — Ib. oTrèpas (après dpoTs AMa (qui conj. dppoTi?); xeXevov-
ce mot, débris qui paraissent être une Tas xai ôpoïs [opovs P) cet. codd. —
partie de la lig. cl) [lac. 10-12 1.] xvrt Ib. xaTaxXv^ovTas ex em.; xaTaxXv^ovTa
cpoijs AMa et cet. codd. [xpriOpovs P). codd. Ma. — 6 . dXXcos LP. — Ch. 1 5 ,
’
drap oùv Kcà olÙtï) p.6vr) 'csapOLkveTou. JlcLŒypvcn Se tciSs to ovpov 3
5 xwpe7 fjièv, dXkà dvou'a-OriTOv • xclI toÎ? {lev dOpovv èKKpiveicti 'Sfpoï-
Sofjtevois ovSév' to7s Sè de) ald^ei' xai aîSo7ct (xèv ovx èvTsi'veTai
ydcrlpiov, xcà da-Cpùv, xa) i(TXioL, xcà a-xeXrj' bSvvijv p.èv xœrd xv-
ahv ovx èxovcriv’ ^Tpov Sè, xoà xevsœvcts , xoù ve(ppov$ dXyovŒiv,
10 oh ye Sn Ta oSpa ovx êdéXei v7rox<j^^ps7v, èite) to7s aA|Xoi 5 ‘zsdvia 130
paralyse par suite d’affaiblissement soit des hanches soit des lombes , , , et,
reins, quand il
y a rétention d’urine; chez les autres toutes les parties
— Ib. Dans A vevapxwpévwv est récrit yaalpl codd. Les copistes n’ont pas fait
par la première main sur un mot com- attention au sigle, cependant évident,
plètement illisible. — 3 . «a< om. P. de ov et à l’accent placé sur — d. 9.
Ib. avTr?— B. 4. KaQsalripct A; xadsTt}- xsveôSves B. — Ib. veÇ>povs conj. Ma;
p/aBLP. — Ib. èveîns ex em.; èvdelr]s ve<ppoi codd. — 10. ett/ BL — P. 11,
codd. — 4-5 . Tspoyoùpeïv B LP. — 5 . [xaCiTa] ex em.; om. codd. Ma. — Ib.
le bas-ventre, les flancs; il est bon de faire ces frictions avec quelque
corps gras ,
par exemple l’buile de Sicyone ,
d’iris ,
de laurier en y mê- ,
évacué les intestins, ou enfin qu’on l’injecte par l’urètre dans la vessie.
un fol. blanc; fol. 1 62, qui comm. ...^w- veiv Ma; 'zsapé [lac. 16-18 1 .] ts kolî
pos, xoLÏ ô dno Trjs xpdpSris (voy. p. 72 xat très -lis.) Tsiveiv A et cet. codd.
—
, [
yàp t^v
'
vos'\, Kcà psXavOiov, uct) KSVTavpi'ov •crpo? aïcrôriaiv crv[i-
5 yeiv *
éXKwaoLi yâp mvSvvos. As7 Sè xcà afi é(pSri pvTivri zsvkvol 9
KOLTOLTlXd'Tl SIV TO T£ ^TpOV Xoà Tïjv Oa(pVV SV KVkXùJ , KCÙ 'ÏW VcLtïvX
3-spfxo 7s vSaa-i ,
Jtoà to avpLTtoLv SKizvpiav, Ka\ ‘TSo^ip.ct 7SpO(j(pspsiv,
ap.a fjièv S-sp(JL 0ti'vov 7a, âp-a Sè stt) Kvaliv psTTOVTOL, œairsp 70 v ts
10 âyvov TOV KOLpTTov, Kccï TsscLva.KOs Trjs vpaxXsi'cts Tïjv pt^av, xat prfov
I
pi^OLV, Kcà KVpiVOV aWlOTllKOV, Kcà SpTZvXXoV CrTTSppOL, KOU oiiljiv- 149
1 1 v'jTe^clyovTes ,
koÙ ol éXke^opiGyLOi, EttÎ Sk 'tous ToioLvrais Ksvcoarsa-i
Xicrla î(7Xvou'vr}Tou ,
Ka) fiSTà KnipoûTïis 'Sjpavveev rd ù^y)KÔ'TOL^ xoù
1 1 évacuent le phlegme ;
il en est de même de l’elléborisme. Après ces éva-
cuations on enduira l’hypogastre et les lombes de suc de tbapsie, surtout
si ces parties sont amaigries ;
on rendra aussi les parties gonflées moins
12 douloureuses avec du cérat, et on mettra des malagmes odorants. Quand
la vessie est malade et ne peut pas retenir pendant longtemps les urines
on prescrira pour traitement la gymnastique ,
les frictions comme il a été
dans A yov a été mangé par les vers; reste a été rongé par un ver à la marge
peut-être yov est-il une conject. des de fond; Ma a suppléé sans en avertir;
copistes et de Ma. — Ib. xai e’AAeé’op. les copies ont SvvapLévas. — 5 . to en
Ma; xai oî e’AAeê. codd. — Ib. èé om. partie rongé par les vers.— 6 . é’or dans
BP. 2. XsiÇieiv Ma (qui dvoLTpl^ovTa, suppléé par Ma, est en
conjecture ènaXei^pziv ou 'zspoGS'xaXei- transp. — y. 'zsp de 'zspoG(pépsiv en
Çieiv) Q-a\J/ia$
; X, iz
transp. et le sigle transp. A.—8 . aAAco? Ma; a.XXy]ç codd.
de dv en dehors du papier) tt (il n’y a y compris — A. Ib. aAAw? po'vépaç
que les débris)
p [lac. 2 1.] dXeiÇieiv (il n’y Ma âXXr)ç ^epporépaç 3-ep en transp.)
—
; (
a que les débris de l’d) A; j^üAoi; 'zsccpa- A et cet. codd. comme Ma fa conj.
Xei(p£iv cet. codd. sans doute par con- 9. -^vxpbv pctréalarov Ma; ipv^pov
jecture. — 3. îaxp^ivs’To.i Ma cet. codd.; dxpaTécrl. dxp. en transp. A et cet.
'KyyjDOLi . lorai A r? en transp. ) . — Ib. oîèi- codd.; Ma
(
— Ib. xv~
HÔrct A. — (
4 pocXdy
. . ara A (a avant t en <r 7 et] Après ce mot, qui se trouve au
transp.) ;
paAayparaMa et cet. codd. — bas du fol. 164 r°, le livre est marqué
Ib. Tàs Ilepl tov py) Svvoifxévov xaré- comme fini dans A, et au v“ vient le
yeiv To oZpov A marge. — 4 - 5 . Il ne traité suivant : Tov avxov x. r. A.
C4 RIJFUS D’EPHÈSE.
Ms. lG4v». Matth. 151-152.
[
2 ATYPIA 2 M 0 Y KAI TONOPPOIAS.
]
ehat 70 (7 vu\Ëa 7vov' Sa-irep pè )ta\ 152
]
XoLfÀËdvsi )csfkrj 7 S xa) j3 Xé(p\apa, xoù y/î-
pctç, xcà TSoSaÇy xcà Sax 7 vXovs, IloXXà?] [ikv xoà Tspoayopevaeis 2
è^evpi(TKOv\cn . .0 ]
ex 7 œv 70 iov 7 Wv sae-
DU MÊME REFUS.
SDK
Tit. Toy avTov 'tffept & Ma (qui accent aigu réunis), puis [lac. 18-20 1.]
Tis œ K. T. A.) ;
Toy avTov Hepi ccnv- fièv XOU Ma; x,^t^rj ts (sic) xa<
piâcrpov ri (lis. xai) yovoppoias (o-ary- jSAé^apa xai [apa xat en transp.), 3 -
pict(7[xov ri
y O en transp.), 6-8 lettres il- 4 lettres illisibles, puis [lac. 16-17
lisibles, puis [lac. 10-1 2 1
.]
(5 A. — 1-2. A. Voy. notes.—4 . 'zspoayop. ex em.;
ETiaAeTo (sic A; ero est à moitié rongé), Tspoaayop. AMa. — 5 . e’^eyp/o-xoy. . .
9-10 lettres illisibles, puis [lac. i4- ex TÔjy Ma; è|eyp/crxoycr<..o. (crn.o. en
16 1
.]
elvai AMa. — 2-3. dîxrnsp transp.) [lac. 12-16 1
.]
èx rcSv A. —
Xa(i€âvei Ma; wcrTrep êè xat
(
5 è xal en 6. eîxos èali fioLvuxôv Ma; eixos
transp.) 6-8 lettres illisibles (on voit èa1t ( . 7TW. . . et peut-être ei, en transp.)
clans l’intervalle un esprit rude et un [lac. 8-iol.] (xavTtxôv A.
Dü SATVRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 65
Ms. 164 V». Matth. 152-153.
Ttjs xaTa (pvŒiv Siolttvotjs ^rjXoi, 66sv sikot^cos xoù, twv yuacLv-
yàp
BpcS\7TCt)v xoà TWV TSctpoLTrXvyixwVy Koà TWV pteXayyoXixwv TSpovyeî-
4 \tou. iiV J'i] TOUS b^écTi TSvpeToU xoà b tov VTïoyovSpiov TSctXfxbs TffOtpOL-
X,wp\s Tïjs oîx£i'as xivvja‘£ws àv£v (p6\^ov\, xcà èx7icXrl^£ws , xcà bp-
yrjs tsclXX£o-6ou ,
xcà Tas àpTr]pias TffaXpLW crvpLixiyrj tov crCpvyfibv lo
5 Tsapéy£iv • xa\ yàp TavTa xaxov ti Sy]Xo7, IIep< ptèv Sà twv TSaX-
plus grande, quand elle survlenl dans l’état de plénitude, que lorsque le
puis au ,
commencement de la lig. suiv., 9. Dans <p 6 ëov, é’ou est enlevé par un
'zsoùv très-lis. puis xa; A. —3 4 -
. 'spori- ver. — ex em. cvppiyel
10. cvpptyrj ;
paxpovc'hxov xa/ (T;xo'y un peu effacé, d...cœs Ma qui conj. dxavra. On lit zsciX-
mais lisible) A. — 6. 'tsdXXecdai pœv ctTra.Tîüy ottw? dans ,A; il reste une
yaVépay Ma; dans A, après xsàXXsaBrti^ trace de face, et de l’esprit de o.
m KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 104 V*. Matth. 153-154.
fjLvwSsG'1 arov tov xavXov * 'csotpsi'TTsro Sè xdi 'zsovos dp.a T<p 'sroLXp.œ •
5 êvTSvdsv Sè Koà bp{irî zspo$ â.(ppo\Si'(7ioL crvvé^aivs, xoà tov aîSoiov 154
dvCf)\Sr{\K6TO?
'
[^ze]<^/<5'ot; Sè b 'csovoç xcà eîs to Crroa-lripLa, xoà tov
crirai ailleurs toutes les espèces de palpitations leur origine , et leur signi-
fication par rapport au pronostic; quant à mon homme, son pénis était
2. Dans siprjcrsTai ,
osTai est enlevé pour 2 lettres; les vers n’ont laissé
par un ver. Ma l’a restitué sans avertir. que b — Ib. aoV ... à(xÇ>. Ma qui conj.
— 3 . xaï G<p TS Ma; a<p 6 [lac. oè avTM XvTTnpd àpÇ>ÔTepa. On lit
6*7 1
.
par les vers] ri (sic) A. Il auTw A . TTrjpà dpÇ>. dans A. « de auTw
me semble voir, à la fin de la ligne ,
les est très-lisible; dans XvTirjpd le haut
débris de — a'ia. Ib. [to] ex em.; om. du A et l’ü ont disparu, 7rr?pd est très-
A Ma. — 4-. 'zsâdos Ma ; 'aôvos très- pâle; àp de àp0oT. est à moitié effacé;
dans
lisible — A. 6. évtaais ex em. ;
cependant Ma l’a lu; il a lu aussi ou
ivalaaisAMa. — Ib. ott Tzivoi t 6 deviné tôûv enlevé par les vers avant pl-
Ma; Ô7TOT [lac. 4b] lelvoi to A; d de |eû)y, 1 . 9. — 9. [rd] ex em.; om. AMa.
ôttôt est lisible, mais on ne voit que — Ib. àxoAacr 7 aTa tov A; Ma a corrigé
les débris du t, — 7, âv(t). . . hÔtos sans avertir. — 10. dveïpye conj. Ma.
êtêov Ma; dvœ ê [lac. 2 1
]
kÔjos S — 10 et p. 67, 1. 1. piXXov si (ïf A)
[lac. 1 b] eStSoD A; il ne reste que la Tspos TovTo . . pâ TCt pév Ma. pâ rà pév
jnoitié de l’e. — 8. 'zjeplveov. . . Sé Ma; (voy. p. 81, 1
.
. G) appartiennent au fol.
dans A, entre 'zsep. et 65 déplacé; entre
y a la place r°; ce fol. est
il i le fol.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHEE. 67
61
7
r».
Ms. IGl r». Matlh. 154-131-132.
pov (^XeGiov fièv àTTO Tij$ [xoiXris, dpTr}]ptot Sè d'To Tyj$ tsolxsiols *
5
132 bXov TO (xrjxos, xcà aipLwcrotv avTO fJ-éypt fJ.év tivos dveiai |
TSCLpèi 10
tique), partant de la veine creuse [veine cave), une artère [artère sper-
matique, voyez notes), partant de l’artère épaisse [aorte), s’implantent
sur le testicule; ces vaisseaux, après leur origine, et s’étant un peu
éloignés des lombes ,
descendent à travers le péritoine vers le testi-
i64 et le fol. i65 on doit intercaler les [lac. 4-5 1. puis en transp. av 'sxapa]-
fol. i 6 i à i63. Voy. Introd. en tête du ay/ïv A — 5. «TTo rf/s... pia Ma; à-nb
vol. Les mots qui suivent 'apôs touto, Tfjs [lac. 3-4 1. puis en transp. dp-rn]-
et qui se trouvent au milieu de la dern. pia A. — 6 . oA/. .
.
ycüpvaavTot Ma; oA/-
ligne du fol i 64 ,
sont recouverts d’un [lac. 1-2 1 .
puis en transp. Tio\ycopv-
papier très-épais, à travers lequel je aawa A. — 7 . èibv pnov Ma (il
6-7 lettres, puis on lit en transp. mais pevé (sic) oAov Ma; 'zsapeveydèv
avec beaucoup de peine, Jiai tô5v yo- dXov A ;
il ne reste plus que des débris
vopo^vTùov êayf/iXég. Voy. notes. — 3. de v£ ;
la syllabe ydév est aussi extrême-
êtêv. . .y^erai Ma; Siêii [lac. 5-6 1. puis ment pâle. Il en est de même des pre-
en transp. ^oToi» to cr-néppa spjy^STCit A. mières lettres des o lignes suiv. (p. 6 ^,
— 4 . Hpo(p/A(w. . . Ma; HpoO/Aco j. îo-p. 68,1. 10 ).
5 .
08 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 161 i\ Matlh. 132-133.
Tsépci), xa[Ta a] xoà oi ^rapaal drat èp(pvovTai. Tovto Sri fxot Soxs7 lo
aÙTOv [ÀÔiXXév ['Sfsp] il éx Trjç (pXe^oSy [n] t>75 dpTripioLS' xai 'sfcos
10 TOVTOy xivSvvos (TiTOLaOévTa dnoXécrSat • Sale oùx dneoixos xa\ ra7s 133
I
3. 'jsàpci} xa[ ]
xal A Ma; dans A, om. A ;
Ma conj. xal. — 7 . TsapôvTi. . .yô5
la trace de lettres a presque disparu; Ma (qui conj. Spyay) je vois dans A les
—
;
il en est de même pour Xov du mot débris manifestes de Ad. 8 . Ma, qui
xaXôv (1. 5) et pour -crep avant ^ èx conj. èdv devant ovv (
1 . 8 ), n’a pas vu
(
1 . 6 ); il n’y a plus que la queue du p les traces de àv dans A. — 9 . Ma ne
dans 'crep. Ma ne s’est pas aperçu de sait s’il faut lire t<w ou tou, et il con-
l'existence de cette particule.— i. dito jecture Tris. Le ms. porte Tfjs. — Ib.
i'2v A; TÔ ^œv Ma sans avert. — Ib. to (j<piy^r) ex em.; atpl^ai A Ma. — 11 .
dvvepyov eU tols pti^sis, dXXd ptoi Soxe7 ri fxèv àpyyi tov cnïépp.aLTOç
pendre d’une partie qui peut, du reste, entraîner le tétanos, ces phéno-
12 mènes de paralysie ou de spasme. Je ne veux point priver les parastates
masler est bien petite pour fournir tant de sperme, on se rappellera qu’il
1. Tl om. Ma. — Ib. «Post [lév dele- [<ys — mot douteux] tis (1. 7-8)
«lum Forte excidit y dp aut
stt/. » , sont en partie recouverts par le papier
Ma ; mais eV/ n’est pas effacé. 2 veveij- — . collé. — 8. zsei:é<pdai ex em.; Tsexaiydai
puTou Ma. — 4 .
to ] ex em.; om. A Ma. A Ma. — 9. avp.pl(Tys(ydai S [lac. 5-6 1.]
— 5. « Credo scriptum
[
fuisse ovSé » Ma ;
Hdxziva A Ma ; après le <5 il me semble
A porte manif. ce mot. — 6. dp;^rf écrit voir les débris d’un o ou d’un v. — 10.
deux fois mais marqué
,
la seconde fois xn:6a1y]p.a [peut-être débris d’un <, puis
pour être effacé A. — 7. yiyvecrdai . . . lac. 5-6 1.]. El A Ma. — 11. xpepaalv-
êxsTvai Ma; ylyvecrdou [2-8 1.] èxeîvou pos a Couvai Ma; dans A os a dis-
A; Hat êv9ev èvieadai conj. E. Les mots paru et il
y a , de plus une lac. de 2-31.
,
70 RUFUS lyÉPHÈSE.
Ms. 161 V», Malth. 134-135.
yvoi'ïo âv, OdOVTTSp kcl\ KvpioJTspoL sis To epyov, Kcà STOipLOTepa œhol-
alopLOLTCt, Sais powSéaIspct slvai, Kai Ta (àsv dirb rSv SiSvpLCov z:fXs[ov 1
s’y mêle aussi un fluide séminal fourni par les parastates. C’est donc sur- 14
tout quand les testicules elles vaisseaux spermatiques qui en partent sont
affectés, que surviennent les maladies dont nous parlons, puisque ces
parties servent plus qu’aucune autre à la copulation, et qu’elles sont en
même temps plus qu’aucune autre disposées aux spasmes et à la paraly-
sie; il peut arriver aussi que les orifices des autres vaisseaux [artèi'es et
vient le satyriasis; mais il est plus difficile de guérir, s’il existe en même
temps de la paralysie; en conséquence, tout satyriasis qui se change en
gonorrhée est tout à fait difficile à guérir : cette gonorrhée fait, avec le
temps, maigrir les lomhes et les fesses; on pourrait, de plus, compter
deux espèces de gonorrhée : ou bien le sperme coule par suite de para-
Sés à moitié rongés dans A, ont été naaiv et èp de èpycSSrf (1. 9), po<r de
restitués par Ma. Il en est de même 'zspo(7 (1. 10), yâp avant èitl (1. 11),
MoloL.
1 6 TaîJTOL fxèv odv Stâ to sÇ>s^rjs tou XoyoUy ncù 'ivoL tis to [ŒV(ji7rav'\
âv KCLTOLGKri’^^y^ ,
OTTap OVV, si Kai Tt âXXo tov gw^ioltos èniGYlp.o)s
ctoivov SiaiTï]6r]vou ,
'ssX’nGyLOvoLS Sa TSapG(pvXd^aGOai , TSOLpaOsojprjGai 10
xdï yLaXdyr] y
^où Tris Xivo^cogI iSos oXiyov 'srpbs tovtois yuGySpLsvov,
régime qui est par nature trop âcre eu trop froid; car rien ne rend plus
aqueux que le froid.
16 J’ai donc écrit cela en vue de la suite de mon discours, afin qu’on
connaisse ces maladies dans leur ensemble, et je reviens enfin à mon
homme, dont j’ai dit que le pénis était pris de palpitation; j’exposerai
d’abord la thérapeutique de cette affection [considérée en elle-même],
puis celle des malatlies, quelles qu’elles soient, en lesquelles elle peut
se transformer> ce qui sera également utile, s’il s’agit de quelque autre
17 partie prise de palpitation évidente. 11 me semble d’abord qu’il convient
d’ouvrir la veine et de prescrire ensuite une diète légère, avec absti-
nence de vin; il faut éviter les réplétions; veiller toujours à ce que
les évacuations intestinales soient en rapport avec la quantité des ali-
1 . ijScno7 [lac. 2-3 1.] iidXiala A Ma. marge de fond] ou ë<prjv A Ma qui
— 3-4. TO 'aepl Ma (qui conj. conj. dvQpcùTtov. — 11. eîaaiàvTa prim.
(Tvfmotv ) ;
dans A <7v[x. est encore assez A. La main ancienne a corrigé cette
visible à la marge de fond. — 4-5. faute. — Ib. ylyvoivTo M sans avertir ;
ws âv 'üSoptiÀOûTepoL eïrj ,
xcà bpviOapiov HaTotppo(povfÀSvo$
162 r
Hat \B-aika.(TŒLOôv Koyy^apicjjv o] ^cofibs, Kcà b àTih tyjs xpdpË-ni. Oi5 19
I
5 Sictywpyjaeiç Tris yoLo-'lphs, oivsv tov a-vpi(pép£iv Tsdcrri [tî? voctco, xoà
[|Ui7 T£ 'srXrj'\po7TO y
(xyIts êpsOiXono * kivh)tikol ydp xdi èvTOLTixoL apLCpco
quillages marins et de chou. 11 n’est pas trop mauvais non plus d’admi- 19
nistrer des lavements adoucissants mais ;
on doit éviter les lavements âcres
plus encore que les médicaments purgatifs car les évacuations modérées, ;
ties engourdies ,
nous recourons aux médicaments diurétiques. On ap- 21
pliquera aussi des réfrigérants sur les lombes, par exemple, du suc de
puis le fol. 162 . — Ib. xolL. ^wjüd>Ma; fxrjTS, puis 'znAri en transp.] poTro A.
xal [lac. 4-5 1. aiœv 7ioy^apict}v à en -
7 8 . dp<pu... Ka/ Ma; dans A, entre
transp.] ^copôs A. — 3. Haxôv Ma; xd- apÇiù) et Ka/, je vois les débris de xavra
xiov A. — Ib. vTtox..'. êpipurépovs Ala; derrière le papier collé. — 9 . ctAAà. ..
CxoxXv [lac. 4*5 1. ûS x.paTi, puis, en èpsd. Ma; entre a’AAd et èpe6. on voit
dehors du papier collé, rovs êé à moi- dans A les débris de xai derrière le
tié elfacé] SptpvTspovs A. — 4- Ç>oLp- papier collé. — 11 . É 7r< 0 épeu; xai Ma ;
èir) TÔ>r TsXfJidTCov oivOos, Kcà b Xoû'voSy kol) rj icovid’ tovtois xoLTa- 5
70 V êTrnrj^siot
( *
7^P ^OLTaSetcrOai ,
to Ss vToOdXTtei , xâv Tsdvv
XaXeTTOv sine'iv *
yàp d'Toptots TSoXXds * sîSévoLi pti^v xcà oipov xcà
138
I
ypicryL(x XvcriTeXécrloLTOv tv to7s 'srapovuiv '
dptëXvvei ydp rds bp- 10
ovivy](ji ydp êyyvTSpov, Sais, et xai Tri? XtO(xpyvpov , xcà yrj$ tïjs
23 cela échauffe un peu, bien qu’on les ait appliqués trés-froids. Il est diffi-
cile de dire par quelle vertu la rue procure du soulagement, car c’est une
chose fort embarrassante à expliquer; cependant il faut savoir que, dans
est aussi nécessaire de pratiquer des onctions avec les réfrigérants doux
sur le pénis et sur le périnée; car on soulage ainsi plus directement; il
2. 'ÈiTtieiKy] èk... Xvyov (conj. S-rjAy- les premières lettres des 5 lignes suiv.
lois eîprjyiévoiç y xaï êv xoà Svo ixi'crycovy crv(x(p£poi âvy o^ei Sel
vov ovSeva TpSTTOv éniTiiSeiov y ovre to cdSolovy ovts Tijv è(7(pvv '
eîpvp.évov Tpô'KQv (3on6elvy Sarle xcù eis xoiTÔjvcty [eVi -crXeopas xel-
vin d’un goût sucré, ou dans du vin nouveau cuit. Ce qui échauffe ne 25
convient, en aucune façon, ni au pénis, ni aux lombes; car on doit re-
pousser ce qui remplit ces parties et ce qui se porte vers elles ,
que ce
soit du sang, du pneuma, ou l’une et l’autre chose; c’est là, en effet,
vraisemblablement ce qui constitue le principe des palpitations, le froid
à la manière de se tenir au lit, mieux vaut être couché sur le côté que sur
le dos; car il ne convient pas de se coucher sur le dos : cette position pro- -
2 . cTWfxi^épo; ex em.; cru(i(pépv A Ma. — 11 . dr... TiKov Ma; oveip [lac. 6-7 1.]
— 3. êiiévcu ex em. Ma; iévai A; ëirjvai TiKÔv A; eip est un peu effacé. — 12 .
conj. E. — Ib. GipatCf) conj. Ma; avpaicp êvdvpv TitSas Ma; èvOvfJiijp. [lac.
A. — 9 " O. eh
J xoiTcova, h. t. é.] Voy. 5-6 1.] Tïiêas A. — i3. iv [4-5 1.] pv-
notes. Kon&va xâXXiov Ala; xonôSva Toiye (lis. firjTi ye) A Ma. — Ib. évepyif
[-cr ou £ 7r, puis débris d’une lettre in- Ma, sans doute par suite d’une faute
déterminée; puis lac. 6*7 1.] 7i<xXXiov A. d’impression.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHEE. 75
M. 102 V®. Malth. 139-140.
xa\ 7MV 7payrjpid7Cit)v Ta? aapSiavdç jSaXdvovs' [3oXËov$ Sè, xdï tso- 10
29 7tjs Siai7r]5 *
^oxs7 yàp 'srapopfxav 'zs'po? à<PpoSi'a-ia. liivsiv Sè (pdp-
fiaxa, 70V 70V TSSpixXvfxévov xapnov, xaï 7riv 7rjs vvpJ^aias pi\av
les fèves, et parmi les objets de dessert, les châtaignes; il faut éviter ab-
solument dans les repas les bulbes de vaccet, les poulpes et toute es-
pèce de poissons cartilagineux; car cela paraît porter aux plaisirs vé-
20 nériens. Comme médicaments internes, on prendra des semences de
chèvrefeuille, de la racine de nénuphar; cela remédie aux rêves éro-
1 . èà.v (lis. e/) fi [lac. 4-5 h] (5<a«Tc6fi. A Ma. —8 . rojaCra conj. Ma. — 9 .
ottÎTd Ma ,
dviapœs ts «üto — aveu
A. 3. pî^vs Ma, sans doute par faute d’iin-
ex em.; ov« dvev A Ma. — 6 om. .
[rây] pression; vrjv rris v. pt^rtv A.
76 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r«. Matih. 140-141.
xa\ ov£tpCt}yfjLo7s (3 oï] 6£7, xoà 'zwv dXrjOivcov àTrorpéiret fxi^ecov. Efre 30
gime, aussi bien pour ce qui regarde l’alimentation que pour les autres
tout le résultat qu’on peut en attendre; mais, si l’on veut que la mala-
die ne revienne plus, il faut insister longtemps sur ce traitement, et
a, [ehs Ta d<Ppoêicrici] ex em.; om. A i63, qui commence par une lac. de 5-
Ma qui conj. -cr. -crpoxaAerTaj ,
eîTS rà 6 1. puis on lit tov xai Tris tpiSos qui
d<Pp. dvax. — 3. ov[L^époictv A. — 5. est en partie décalqué sur le fol. 1 62 v®.
xai Tsepi] xà -crep/, conj. Ma. — 8. éapos — 12 . TSpodvp... oAAr?v Ma; Tspodvpo
ex em. Ma; dépos A. — ii. xai..^.. [lac. 5-6 1.] «AArjy A. — i3. TsXricrpri
dernière ligne du fol. jôa, vient le fol. StaiToveiv [lac. 4-5 1.] (rvpÇépei A Ma.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 77
Ms. 163 i“. Matlh. 141-142.
j4 [;««)] icryyph'ïzpov a7ro^£T[fai to croj^pta. Tvv fièv oJr baCpvv Trj Stà tù)v
TavioL xcà vvv cruvoi'crsi, xoLTOLTrXdarcrstv fxèv vciTrvï tol 'zszp\ Trjv
I
37 vTTSvavTi'oL ToivTa slvoLi TM ypvyetv. Ti? ^£ ctv Xéyof oiXXoi ei tov 10
xoLipov £7ri exotcrlo) Xoyi%oio, eîSelr)s oiv ms àp-CpÔTepoL [xajXôî? zfaprl-
38 vrjTOU. IΣpi ptév ye tocs àpyoLS xoù Trjv 7SpM7r)v TSBÏpOLV 7rjs voaov
[
ment à la fatigue, car il convient surtout d’endurcir et de renforcer le
34 corps par des exercices pénibles. Il faut donc à la fois exercer les lombes
par des frîciions avec des matières grasses et par des mouvements de
flexion, et les parties supérieures par des gesticulations, par le jeu du co-
35 nourriture soit retirée des parties inférieures. D’un autre côté, il est
bon encore de recourir aux bains froids chez certains individus avant
I
qu’ils soient amaigris; ce qui convient dans loute autre espèce de pa-
I
I
lombes et le bas-ventre des cataplasmes à la moutarde et boire du casto-
I
36 réum. Ces choses, dira-t-on, sont en opposition avec l’idée de refroidir.
37 Cependant on pourrait répondre : si vous considérez l’opportunité eu
égard à l’emploi de chacun de ces remèdes, vous reconnaîtrez qu’on a
'
2 . àTïoèeî [lacune 4*5 1.] fia A Ma mières lettres des 4 lig. suiv. du ms. —
qui conjecture (j1eppa7s TaXatitoopiais 6. OTs Ma (qui conj. ToTs) ;
A porte Ohi.
h^vpà^epov àitoèel^ai âpa. J’ai seule- — 10 . Entre xf/vx^tv et T/s Ma suppose
ment ajouté [xa<] devant — à tort une lac. dans A. — Ib. Aéyoi
3. £7r< [lac. 3-4 1.] yvfivd^eiv A Ma. — Sè âv Tts conj. E. — 1 . eiSeins âv ex em.
4. toTs à moitié effacé à la marge de E ;
et êè ^(jav A Ma. — Ib. dpÇioTepa . .
fond; même remarque pour les pre- AwsMa; dfi<p6repa xaAws A (xa très-pâle).
78 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r“. MatlL. 142-143-144.
Kïjcrav'za Kcà zrapsÔévTa sis tsaos àKpoLTrj tj(pMv olvtôôv kol) zsdvv
AOL^OLt ’
TOVTO yàp (70L(psîs Koï ypYic/làs iXiriSas Tsapsysi ty} îdfTSi.
ê^spyd^ovTOLi.
3. 'zscos ex em. ;
otioùs AMa. — 4. Prim. yd^sTcti Ma sans avertir ; è|epya'^ovTa< A.
évalaaiv A; mais le c a été gratté, ce Après ce mot, A donne le signe de la
dont Ma ne s’est pas aperçu. — 9. ê^sp- fin d’un chapitre ; o->.
DU SATYBIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 79
,Ah. 1Ü3 v“. MatlJi. 144-145.
I
s"i^stv Sè év yXvKSÎ zb y^^vXXiov, xcà ovz\ot)ç Sevcias, zà (xopiot xci\za- .'i
I
vctipr/creoi?], p.r]Sev} (xsvzoï zmv zsvpovvzcjv kol) Solkvovzcov (poLppLCtKwv *
j
zavza [yàp yp '\^‘ns, xcâ 'G^apsvzei'vet zàs èvzdcrets' dXXd œals zd
(xézpia Si(x.yct)p[eïv èzc) v[xé]pas' è^apKSÏ Se eh zovzo v zœv XcLydvœv
I zgpo(7(popd' el Sè SoKo'i Koà icry[vpozépov] zivbs Se'tcjOai, zrjs dXorjs 10
.
}
ovSèv âv eî'rj fdéXziov vo-vyij xevwa-cu * SSvoLzcti Sè xcà zd disaXd xXv-
puis, à la marge externe, non pas seul, vôs Ma (qui conjecture îayypoxépov)
un A, mais hov. — 5-6. nal o£it. .. ra- /(Tp^[vpoT£poy en transp.] xivos A. — ;
<5'è Ksvcücreis éxXvovŒi to.? èv'idcrei?. E/ p.sv ovv 'ffpbs tolvtol yaXysv, 44
SV âv ’syoi \pLSv 6 vTCit)v\ (5'è xcà 'ZSctpo^vvovTœv sti tcûv 'ZSctOœv, <Ji-
5 xvaç pèv ‘ZSpoadsTSOv rjTpœ xcù bo-(pvï, xoà 6 (J 0 i> 'UfXsTalov avTCov
^riyLOLTL ' fJLSTà Sè Trj pt^rj Tris dXOaiaSy sv psXixpoLTM é(p9rj xoLTCtTrXa-
lions douces ; les lavements adoucissants peuvent aussi produire l’efFet dé-
siré ;
on évitera surtout de fatiguer les lombes et la vessie, car rien n’est
plus excitant tandis que les évacuations afl'aiblissent les érections. Si sous 44
, ,
77ra(7(jLÔJv iafÀCLTcl
( èah, avfxÇ^épsf 3-aA\f/r? ts oXov tou ctojiâol-
TOS, Kcà TO SlOL TOU GlKUWvioUy Kcà TOU KCL(/lopioU ^pl'(7fJL 0ty Koà Ô
-155 Tfi '&pocr(po]\pçi Ta| [xèv àyav TpoÇ>ipoL, Kcà tol [<5'uc7]7re7r7a, Ka\ Ta
(pu(T(A)\Sy) ,
JCOl) tol Xy]T/xà tyj$ yaalpbs, Kcà tol oùprjTtK^v SuvoLpuv
tement par le castoréum; car une longue expérience a démontré que ces
remèdes conviennent aux deux états en rendant le sentiment et la force
dans la paralysie, en adoucissant et en relâchant les parties prises de
48 spasme. En ce qui touche la nourriture, toute substance très-nourrissante,
de digestion difficile, flatulente, possédant une propriété laxative ou
diurétique est mauvaise; on donnera d’abord des bouillies légères, et,
parmi les légumes verts, de la mauve, de la patience, de la bette, de
la courge, des tiges de laitue cuite, de la blète, de l’arroche; il ne faut
rien manger d’âcre ,
ni roquette ,
ni raifort ,
ni navet ,
ni tige de choux ni ,
poireau ,
car toutes ces plantes semblent exciter aux plaisirs vénériens.
3 . oTiôs pro TpoTTos conj. Ma. — k- mence par une lac. de 6-7 1., puis
[e/s] ex em. Ma; om. A. — 5 . Après opôt (pot Ma p. 1 54 )- — 6. Tflt TTeir7oL
G
82 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 165 r\ Matlli. 155-156-157.
àTTÔcTXïl'^lV, ïiyOVpSVO? I
OTtWŒOVV àpStVOV slvaty (pVyOVTCL TOr b^Ùv 157
Srj yi'yvsTai xoù stt) tôûv àXXcoVy OTav sv b^écri xaTappovs ànoal^y
éTépœOi Ss àXXo rt SiaSs^rjTOLi , ^ àpOpojv 'csôvosy v Svcrsvispia y v
son aise et avec sécurité une maladie substituée. C’est ce qui arrive aussi
1 . d(Ppo§i(Tia. Hepï êè Trjs ptvdrjs xa\ 'loi. .... pivBr] Ma ; dans A avant pdvBr
, ^
duit Sé dans ce titre, lequel titre, à son marge de fond; je suppose v Sé. — 4-
tour, aura fait disparaître les mots ürf- Xexôv A; Xexiov Ma sans avertir. — Ib.
yavov pév, par lesquels devait commen- œcr1e conj. Ma. — 8. Séy^otTO tiç ex em.;
cer le vrai texte de Rufus. 3. e’Aar- — èéyotto ti A.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 83
Ms, 165 v“. Matth. 157-158.
65 v“ J'ij TSo^aÇy xcà cSra, xcCi pvyylcty xcà 7rjv àvcuxopuS^v 'zsoisTaôou ]
Sià
TOL»TO •
p.^ ^oLyv Sè êCpi'evai piaryecrOai ,
xa) tols o\[/ei? [xa) Tas vtto-
[traces très-faibles de peaOai plus sen- [xaîat xal Av en transp.; lac. 6-7 1 èè-iw
p.éy\ia'lov
6 .
su UTJFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 155 v°. Mallh. 158.
têAôîs vyioLiveiv.
ô Siaëyjrrjs ;^pdv<dy sait 'zsâ.dos 'zsept 7oùs veÇ>povs avviaidpevov, 'moXvnoaias èp-
Tioir]'UH.6v psTot TOU «ai to 'zsivopevov dpa vojfpaTi ê^ovpeïaSou • Ttvès êè to 'aâBos
Toh '&d<7^ovai S/\j/os arvvTovov, «ai ovSeh xôpos ovSevos vypoîi 'SfpoaÇiopâs yî-
verai' êviore Sè «ai Siy^a St-^ovs dnXrjpcÔTMs éy^ov(jtv vypov oî 'sfeiiovdôres , 'vov’téa'h 5
avveyjoç 'apoa(pep 6 pevoi to 'zsotov, ou priv 'ZsXripovpevoi Stà to êv 'tdyei è^ovpelaOai
TO 'zsodév. Avtcov Sè tôjv veÇpôov tSiov èali 'nfctdos ô Sia^vTtis ôpeyopévcov pèv dpé-
Tpùjs TO vypbv, xaréyeiv Sè auTo ou Svvapévaov Sià tÎ\v daOéveiav ttjs xadexTt