Voir Chicago...

et Mourir...
 Sommaire
Imputrescibles
Quelques lieux de Chicago 5

Whisky, Thompsons et zombies Les coins à connaître 5

L'agence de détectives "McMULLEN investigates" 5
La résidence Pleasant Home 7
IMPUTRESCIBLES est un jeu de rôles (JDR) réalisé avec Les docks 9
l'aide de beaucoup de gens. Il prend place dans le Chicago de la Chicago General Hospital 10
Prohibition. A un détail près : les zombies. En effet, ce jeu part du prin- Le Poisson de Jade 11
cipe que la première guerre mondiale ne s'est pas déroulée comme nous Chez Louie, boutique exotique 12
la connaissons.
Vous avez ici le premier supplément pour ce jeu : Voir Chicago La vie nocturne à Chicago 13
et Mourir. Tout au long de ce supplément, vous découvrirez divers lieux
Le " Bluelagoon " 13
et personnages de Chicago. La description de ceux-ci sera souvent
Le Doc Hollyday's 14
accompagnée des commentaires d'autres habitants de Chicago.
Le Goulot 17
Ce supplément est entièrement réservé au MJ. Il y trouvera de
quoi remplir sa ville de Chicago et des opportunités de scénarios pour Chez Al 18
ses joueurs. Ed's Fireworks 19
L'Eglise Saint-Joseph 20
117, South California Avenue 20

D'après une idée de Laurent " Bob Darko " Devernay. Chicago et ses habitants 21
Eve Jolliet 21
Couverture : Matthieu "BoboYog" Gasperin Gabrielle O'Donnel 22
Auteurs : Laurent "Bob Darko" Devernay, Gilles "Paul Luigi Forzini 22
Muad'Dib" Etienne, Yannick "Bolgenstein" LeBret. David Dermott 23
Illustrateur : David "Ysha" Bauwens, Gilles "Paul Hank (alias Marmonneur) 23
Muad'Dib" Etienne, Matthieu "BoboYog" Gasperin John Mac Cabb 24
Mise en page : Matthieu "BoboYog" Gasperin Mama 24
Mathias 25
Relectures : Yannick "Bolgenstein" LeBret, Gilles "
Colonel James Stewart 25
Paul Muad'Dib " Etienne, Jérôme “Brand” Larré

p.3
 Journal de Peter Livingfale
24 avril
Journal de Peter Livingdale Mathias avait raison. Un clochard qui traîne dans une rue pro-
che du Goulot m'a confirmé que Charlie venait souvent ici et me l'a
même décrit. Ca m'a coûté une bouteille de whisky mais maintenant je
19 avril 1920
sais où chercher. Si c'est ce que je pense, j'ai mis le doigt sur quelque
Une bonne et une mauvaise nouvelles. La mauvaise c'est que le
chose qui va faire beaucoup de bruit. Le problème est que la découverte
corps de Petterson (un autre privé) a été retrouvé sur les docks. 2 balles
des restes d'un privé hier soir dans le centre-ville m'amène à me poser
dans la tête. Ca ressemble à une exécution. A côté de ça, il m'est arrivé
des questions. Ce privé a été visiblement attaqué par des zombies. Entre
un truc hallucinant hier soir. Un gars s'est pointé dans mon bureau pour
ça, l'exécution de Petterson et la fusillade de la semaine dernière, je me
me demander de découvrir qui est vraiment Charlie. Sur le coup, je me
demande si mon client ne serait pas allé voir plusieurs de mes collègues.
suis bien marré…jusqu'à ce qu'il ouvre sa mallette pour poser plusieurs
Cette affaire commence à sentir très mauvais.
liasses de billets de 100 sous mon nez. J'avais jamais vu autant d'argent
[…]
alors, forcément, ça m'a fait pas mal hésiter. Quand il m'a dit que tous
mes frais seraient remboursés et que je toucherai l'autre moitié de l'ar-
Le reste du journal a été détruit dans l'explosion qui a coûté
gent à la fin de l'enquête je n'ai pas pu refuser. Le problème est que je
la vie à M. Livingdale.
n'ai aucune idée de la façon dont je vais procéder. Au moins ça me chan-
gera des affaires de proches disparus. […] ____________________
20 avril
[…]Comme je pouvais m'y attendre, mes informateurs ne peu-
vent pas ou ne veulent pas m'aider. Il va falloir que je cherche ailleurs.
[…]

22 avril
Ce matin, un taré dans une bagnole a essayé de me tirer dessus.
Je m'en suis sorti intact mais j'aimerais beaucoup savoir qui m'en veut
à ce point. […]

23 avril
[…]Mathias (un gosse de la rue) affirme avoir vu Charlie se ren-
dre régulièrement au Goulot, un tripot du côté du chemin de fer. […]

p.4

Quelques lieux de Chicago
Les coins à connaître
Nous suivrons ici les mésaventures de Cornelius Decker, tout
juste débarqué du fin fond de l'Illinois afin de découvrir avec lui les
lieux incontournables de Chicago.
" Mère,
Cela fait maintenant une semaine que je suis arrivé à Chicago. Je n'ai
pas eu le temps de vous écrire avant car j'ai été très pris par diverses
choses. Mon arrivée en ville m'a quelque peu déçu. En arrivant de notre
village je m'attendais à découvrir une grande ville moderne et flam-
boyante avec des immeubles qui atteignent le ciel. Au lieu de ça, j'ai
trouvé une ville humide et grise où les gens semblent moroses. Par
contre j'ai été impressionné par un bâtiment gigantesque qui se tient au
centre de la ville et autour duquel les gens semblent s'agiter en perma-
nence. La première personne à qui j'ai demandé de quoi il s'agissait m'a
presque insulté (les gens ici sont parfois très étranges). La seconde per-
sonne m'a expliqué qu'il s'agissait du centre Howard Finner et qu'il ser-
vait principalement au traitement des Européens. En effet, j'en avais
entendu parler dans un journal mais je ne l'avais pas imaginé ainsi.
Entre ça et les affiches placardées partout dans la ville, les gens de
Chicago semblent vraiment décidés à se protéger des Européens. Pour
ce qui est de la criminalité par contre, je crains qu'on soit encore loin
de la tranquillité de notre village.
Crois-le ou non mais, à peine étais-je arrivé que deux hommes
lugubres m'ont abordé dans la rue pour me demander si j'étais nouveau
en ville. J'ai commencé à leur expliquer ce que je faisais ici mais ils ne
m'ont pas laissé le temps de finir et m'ont ordonnée de leur donner tout
mon argent. Bien sûr, je ne me suis pas laissé faire…jusqu'à ce que l'un
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
d'entre eux sorte u pistolet. Ils sont donc repartis avec tout mon argent.
Je n'en reviens toujours pas d'avoir été agressé comme ça, en plein
milieu de la rue…Pourquoi ne t'ai-je pas écouté quand tu me disais de
ne pas parler aux inconnus ? "
**********
L'agence de détectives
"McMULLEN investigates"
" C'est un peu par hasard que je suis passé devant la grande
maison qui accueille les locaux de cette agence. J'ai alors décidé de
saisir ma chance et de leur demander de retrouver les deux malotrus
qui m'avaient agressé. J'ai donc raconté ma mésaventure à une dame
d'âge mûr qiu m'a ri au nez puis m’a souhaité la bienvenue à Chicago.
Elle m'a ensuite donné l'adresse d'un immeuble fait pour loger les gens
sans le sou comme moi, en attendant de trouver mieux. "
L'agence
L'agence possède son siège social dans l'avenue de Damen
(Damen avenue), elle est installée dans une maison mitoyenne de deux
étages sise au numéro 75. Elle possède un petit jardin qui se trouve
derrière la maison.
Le rez-de-chaussée
Nous trouvons au rez-de-chaussée, deux appartements : l'un
occupé par un notaire (celui de droite en rentrant) qui est composé de
trois pièces pour une surface de 80m², l'autre est un trois pièces d'envi-
ron 80m²faisant office de secrétariat, accueil, salle d'attente et bureau
du chef.
p.5

L'étage
Celui-ci est entièrement réservé à l'agence Mc Mullen, qui pos-
sède les deux appartements de trois pièces de l'étage. Les deux apparte-
ments sont reliés entre eux grâce à un passage aménagé sur le mur com-
mun.
L'agence Mac Mullen s'est spécialisée dans deux domaines d'investiga-
tion :
-l'investigation courante pour les détectives privés (femmes
jalouses, personnes disparues, meurtres classés sans suite, etc.)
dont les bureaux se trouvent dans le premier trois pièces.
-l'investigation de recherche d'élément pour les dossiers des
avocats de la défense ou de l'accusation.
En fait, Robert a un sombre secret. Il blanchit une petite partie
des revenus de Fugazi et de certains de ses amis, grâce à la liberté rela-
tive de prescription des honoraires. C'est pour lui une entorse à son
hygiène de vie.
Sa composition
L'agence Mc Mullen est l'une des plus grosses agences de détec-
tives privés de Chicago, puisque c'est l'une des seules à offrir à ses
clients deux services bien différents. L'agence emploie une dizaine de
détectives privés et une petite partie de stagiaires en formation (ou de
policiers en stage), certains des policiers titulaires sont en freelance et ne
bossent que sous contrats ponctuels avec l'agence.
Le Chef de l'agence est un certain Robert Francini. D'origine
Italienne (mais bien entendu naturalisé), plutôt de nature discrète, il est
de carrure assez sportive et pratique la course à pied de manière régu-
lière. Il va sur la bonne quarantaine et passe pour un bel homme selon
les dires de la gent féminine. C'est un véritable leader, dirigeant l'agence
de manière très humaine doublé d'un bon commercial qui sait attirer les
clients. Il a de très bonnes relations avec le maire de Chicago et le chef
de la police.
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
Francini est assisté de deux chefs adjoints, dirigeant chacun une
des deux spécialités de l'agence. Ils ne sont pas au courant des relations
souterraines de Robert avec la mafia.
Dick RAINER (34 ans) est un ancien gamin de Détroit, qui a eu
une courte carrière de policier avant de rentrer dans l'agence, sous les
multiples et alléchantes propositions de Robert F. C'est un homme droit,
qui est assez fier de son parcours, somme toute assez classique pour un
détective privé. Il aime le terrain, et est assez proche de ses hommes qu'il
épaule et couvre tout le temps. Il est le chef des opérations d'investiga-
tion courantes de l'agence (en gros il ne bosse que pour les clients et les
affaires d'investigations irrésolues, ou encore pour les surveillances clas-
siques du détective privé). Il a sous ses ordres une dizaine d'individus
composée de 6 titulaires et 4 adjoints ou stagiaires.
Mike HOOPE (43 ans) est ce que l'on pourrait appeler une
énigme. Cet homme aurait pu être le maire de la ville avec tous les
contacts qu'il possède dans le monde des affaires, au lieu de cela il est
l'un des associés de l'agence Mc MULLEN (à hauteur de 25%). Mike
s'est tout de suite imposé pour la direction des investigations dites " pro-
fessionnelles et personnalisées pour les baveux ". Ses nombreuses rela-
tions lui ont permis de se distinguer, et d'être l'un des hommes les plus
apprécié des avocats. Son équipe de détectives est spécialisée dans l'in-
vestigation et la recherche de preuves ou de témoins pouvant aider les
avocats ou personnels de justice qui en font la demande. Il a avec lui
cinq titulaires, dont deux sont détachés en permanence dans un cabinet
d'avocat influent. Il a de temps à autre quelques stagiaires pour aider son
équipe si besoin.
Madame Jeena RESTY est l'assistante de direction de l'Agence
Mc MULLEN, c'est une personne très physionomiste qui ne se laisse pas
embobiner facilement. Elle a une très bonne expérience de ce métier
qu'elle exerce depuis plus de 25 ans (elle en a 46). C'est elle qui gère tout
ce qui est feuille de salaire et dépenses courantes (comme les frais de
mission, dédommagements, etc.). Elle transmet tous les papiers résu-
mant les opérations diverses à l'expert comptable qui n'est en relation,
lui, qu'avec M. Francini.
p.6
 Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
“Je vous l'avais bien dit que tôt ou tard Capone reviendrait
à Chicago…”

Influence, état des lieux

Etant donné les très bonnes relations que possède Robert

Francini avec le maire et le chef de la police, on peut dire que son agence
ne manque pas de contrats. Cela lui permet de bénéficier d'une relative
impunité, et d'une source de renseignements qui est très sûre. De plus,
l'agence possède de très bonnes relations avec certains bons avocats de
la ville avec qui elle a eu l'occasion de travailler.
Les fonds blanchis pour le bénéfice de la mafia sont placés dans
une caisse à part qui se trouve malheureusement en Suisse.
Robert Francini a employé deux nouveaux détectives, qui sont
des membres de l' Ordre du Renouveau qu'il a, à l'aide de ses relations,
envoyés clandestinement en Europe pour récupérer son argent.
___________________ **********

(Extrait de l'annonce)Située à proximité du centre de Chicago,

La résidence Pleasant Home
" Il me paraissait un peu présomptueux de chercher un logement
sans un sou en poche mais qui ne tente rien n'a rien. J'ai fini par trou-
ver dans un journal une annonce qui semblait très intéressante. Mon
Dieu, au bout de quelques heures à Chicago, j'en suis à lire un journal
trouvé par terre ! Je me suis donc rendu à l'adresse indiquée. Cet endroit
me semble très luxueux. Pour la première fois depuis mon arrivée, je me
sens enfin dans une grande ville telle que je l'imaginais. En plus, le pro-
priétaire est vraiment sympathique et il m'a proposé de me loger en
attendant que je trouve un salaire. lui aussi de la campagne. "
la résidence Pleasant Home vous propose des appartements luxueux et
meublés à des prix modestes. Les nombreux agréments disponibles sur
place (piscine, courts de tennis) et le voisinage tranquille en font l'en-
droit idéal pour couler des jours paisibles. Diverses activités sont orga-
nisées afin de donner aux résidents l'occasion de mieux se connaître.
Quelques personnalités célèbres de Chicago y ont même séjournées
dans le passé, comme l'artiste peintre William Buller. Ce dernier nous a
par ailleurs gracieusement laissé certaines de ses œuvres pour décorer
certaines pièces de la résidence.
**********

p.7

La situation réelle
Ce n'est pas pour rien que de tels logements sont aussi peu chers.
En effet, depuis quelques mois, la résidence est en partie occupée par des
zombies en phase 2 qui se chargent eux-mêmes de garder l'endroit en
bon état. A côté de ça, les rencontres avec les autres résidents sont l'oc-
casion de repérer ceux qui peuvent disparaître sans causer trop de
remous. Ces derniers finissent alors comme repas pour les résidents
zombifiés et leur logement est remis sur le marché. En plus, les prix
attractifs font qu'un logement reste rarement longtemps inoccupé et,
comme cela, les zombies ont généralement de quoi manger.
Les résidents
Robert Fullman : Agé de 40 ans et plutôt enveloppé, Robert est
un baratineur de première. En tant que propriétaire il se charge de trou-
ver les futurs résidents qu'il embobine aisément. Il est en phase 2 de
contamination.
Albert Whitaker est un homme d'une cinquantaine d'années qui
s'est retiré de la politique il y a quelques mois à cause de la tournure que
prenaient les évènements. Notamment, parce qu'en tant que contaminé,
il sentait la situation tourner en sa défaveur. Il s'est donc retiré à Pleasant
Home où il passe ses journées à jouer au tennis et, une fois par semaine,
il participe à la dégustation d'un nouveau venu.
Jennifer Holmes est une vieille dame respectable qui fêtera
bientôt ses 75 ans. Elle nourrit les chats du quartier qui viennent régu-
lièrement la voir. Suite à une chute dans les escaliers il y a 3 mois, elle
est morte sur le coup mais s'est relevée peu de temps après. Depuis, elle
se plaint régulièrement de douleurs dans le cou.
James Burns est un jeune étudiant d'une vingtaine d'années qui
a quitté son Texas natal pour tenter sa chance à Chicago. En arrivant à
Pleasant Home il a été accueilli à bras ouverts et a eu le sentiment de se
trouver une nouvelle famille. Sauf qu'il est au menu du repas d'anniver-
saire de Mme Holmes.
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
Le rôle des PJs
Un des hommes de Fugazi avait eu des échos concernant des
activités de zombies dans les environs de Pleasant Home. Pensant pou-
voir y trouver une piste pour nuire à Charlie, il y a emménagé sous un
nom d'emprunt afin de pouvoir surveiller ce qu'il s'y passe vraiment.
Malheureusement, il semble qu'il ait disparu il y a quelques semaines.
En tout cas, le logement qu'il occupait est de nouveau disponible à la
location et personne n'a de nouvelles de lui. Les PJs vont être chargés
d'enquêter sur cette mystérieuse disparition.
Discours de Conrad LEE sous le masque de maître de
cérémonie du Klan, quelques heures avant la première expé-
dition :
-"Mes chers frères...
Ne laissons pas le virus contaminer d'autres membres
parmi nos citoyens...
Les parasites qui hantent nos quartiers, prennent nos fem-
mes, polluent notre sang et prennent nos emplois nous ont
apporté une nouvelle maladie. Est-ce le seigneur qui dans sa
magnificence nous montre les personnes à abattre?... Quoiqu'il
en soit, ce soir, vous allez accomplir une première mission de
purification utile à nos concitoyens!... Pensez à vos familles et ne
retenez pas votre bras, qui sera, pour cette occasion guidé par la
justice!!...
Mes Frères... En avant..."
p.8

Les docks
“Etant plutôt musclé, je me suis dit que j'y trouverai sûrement facile-
ment un boulot, au moins dans un premier temps. Effectivement, je suis
rapidement tombé sur une bande de gars en train de décharger des
bateaux. Ils m'ont envoyé voir leur chef qui n'a pas hésité longtemps
avant de m'embaucher. Les trois premiers jours ont été un peu rudes.
J'embauchais très tôt le matin et revenais chez moi très tard le soir. Le
quatrième jour, j'ai eu un gros problème : alors que je rentrais chez moi
j'ai été accosté par un sans-abri qui m'a un peu bousculé. J'ai voulu me
défendre mais il m'a salement mordu au bras. Des gars de mon boulot
sont arrivés pour m'aider à m'en débarrasser. Quand ils ont vu mon
bras, ils m'ont dit que c'était pas la peine que je revienne bosser sur les
docks. Ils avaient l'air vraiment en rogne. Etrange… "
**********
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
Les docks de Chicago sont situés, bien entendu, sur le bord du
Lac Michigan. Des bateaux provenant d'autres états y accostent et y sont
déchargés et remplis régulièrement. La police y est très présente et véri-
fie que des européens ne tentent pas d'entrer clandestinement dans la
ville. Les nombreux entrepôts contiennent diverses marchandises, licites
ou pas, que les factions de Fugazi et Charlie se partagent, notamment au
cours de fusillades.
Une fois la nuit tombée, quelques policiers continuent à contrô-
ler les rares bateaux qui arrivent encore. Leur présence n'empêche pas
les docks de devenir un vrai coupe-gorge peuplé de criminels qui cher-
chent à dépouiller les inconscients qui s'y perdent ou plus simplement à
piller certains entrepôts en espérant toucher le gros lot.
A côté de ça, Charlie s'organise pour faire parvenir des zombies
qui se chargent de transporter des tonneaux d'alcool soigneusement pro-
tégés au fond du Lac. L'énorme avantage de zombies et qu'ils dispensent
d'utiliser des bateaux et gagnent donc en discrétion. Ils se contentent de
" marcher " jusqu'à un point assez profond où ils laissent les tonneaux et
peuvent revenir les chercher plus tard. Personne ne viendrait chercher de
l'alcool là-bas et les seules personnes au courant de la présence fréquente
des hommes de Charlie sont les policiers qui surveillent les arrivées de
bateau de nuit. Ils sont bien entendu grassement payés par Charlie pour
garder le silence.
Le rôle des PJs
Un sans-abri qui loge sur les docks affirme avoir vu des hommes
se rendre fréquemment au bord du Lac, aller sous l'eau avec des ton-
neaux et en revenir les mains vides. Le problème est que ce sans-abri fait
également plusieurs affirmations farfelues qui risquent d'embrouiller les
PJs. Il prétend ainsi, en vrac, qu'un des bateaux à quai est rempli
d'Européens et que le FBP va bientôt venir s'en occuper, qu'un des entre-
pôts est rempli de lingots d'or, qu'il a vu Ghostface errer dans les docks
assez souvent et qu'il y entrepose ses armes.
p.9

Chicago General Hospital
" Vu que je saignais abondamment, je me suis rendu à l'hôpital
le plus proche. En entrant, des policiers sont arrivés pour me demander
si j'étais européen. Comme je ne l'étais pas ils m'ont laissé entrer. Après
ça, on m'a fait remplir un formulaire pour connaître mes coordonnées
mais aussi pour savoir si j'étais européen, si j'étais allé en Europe ces
cinq dernières années ou si j'avais de la famille ou des proches qui
étaient européens. Après cela, un docteur est venu m'ausculter. Il a gen-
timent soigné ma blessure au bras. A la fin, il m'a demandé comment je
m'étais fait ça. Je lui ai tout dit et il m'a répondu que c'était de la folie
d'être venu ici après ça et m'a renvoyé chez moi. Ca me paraissait pour-
tant normal de me rendre à l'hôpital vu que la blessure avait l'air grave.
Quelle ville étrange… "
**********
Cet hôpital, formé de deux immeubles voisins, est le plus grand
de Chicago. Les soins sont gratuits mais des policiers sont présents un
peu partout pour assurer la sécurité du personnel et des patients. Ils
contrôlent l'identité de ceux qui y entrent quand c'est possible et se char-
gent d'arrêter les Européens et criminels qui seraient assez inconscients
pour essayer. S'il s'avère qu'un des patients est contaminé, les policiers
sont chargés de le retenir le temps que des agents du FBP viennent le
prendre en charge pour le conduire au centre Howard Finner. Les soins
sont récemment devenus payants, et même exorbitants.. En consé-
quence, les soins prodigués ne sont plus accessibles qu'aux classes
aisées de Chicago. Les rebouteux non officiels ont donc, plus que
jamais, de beaux jours devant eux.
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
Le personnel
Le Docteur Steve Bernstein, responsable de la morgue, revend
de temps en temps certains cadavres à des personnes peu scrupuleuses,
dans la discrétion la plus totale. Il arrondit ainsi ses fins de mois et se
débarrasse de corps qui auraient de toute façon finis incinérés.
L'infirmière Bridget Carlson : Récemment embauchée par
l'hôpital, Bridget est très motivée pour aider les autres. Seulement, à
cause de son petit ami qui travaille pour Fugazi, elle doit régulièrement
faire sortir discrètement de l'alcool de l'hôpital pour le lui donner. Elle a
vraiment mauvaise conscience mais tient trop à lui pour refuser de l'ai-
der.
La situation réelle
Depuis que les criminels et les européens ne peuvent plus fré-
quenter l'hôpital, il semblerait que les revenus se font de moins en moins
nombreux, l'état préférant investir dans la lutte contre les contaminés et
la criminalité. D'où la hausse des tarifs pratiqués.
Du point de vue hygiène, l'hôpital est irréprochable et fait tout ce
qui est en son pouvoir pour limiter la contamination de ses patients. Il a
été ordonné que les corps soient incinérés rapidement après le décès
pour des raisons évidentes de sécurité. Cette pratique est de toute façon
celle qui est utilisée un peu partout depuis l'apparition des zombies.
Seuls les nantis ont maintenant droit à un enterrement en bonne et due
forme.
Le rôle des PJs
Il est possible de se faire soigner, même pour un criminel, en
donnant suffisamment d'argent à l'un des policiers à l'entrée. De plus, les
PJs seront sûrement intéressés par le fait que Bernstein vende des cada-
vres à un des hommes de confiance de Charlie.
p.10

Le Poisson de Jade
" Finalement, ma recherche d'un nouvel emploi s'est bien passée.
J'ai repéré un restaurant chinois pas loin des docks et j'y suis allé pour
dire que j'étais prêt à faire n'importe quoi comme boulot. Ils ont accepté
de m'embaucher pour faire la plonge !!!
La paye n'est pas extraordinaire mais le patron me fournit deux repas
chauds par jour et j'aurai de quoi payer mon loyer à M. Fullman.
J'essaierai de trouver un meilleur emploi quand j'aurai mis un peu d'ar-
gent de côté. "
**********
Le Poisson de Jade est un restaurant chinois situé près des docks.
Il est sous la protection du Dragon Flamboyant et, en conséquence, il
s'agit en quelque sorte d'une zone neutre de Chicago. Les hommes de
Fugazi et de Charlie viennent parfois y manger sans qu'il y ait de problè-
mes entre eux. En effet, Chang Li se charge de fouiller les clients et les
oblige à laisser leurs armes à l'entrée. Kenji Wan vient souvent y man-
ger et il est le seul à être autorisé à ne pas être fouillé à l'entrée. Le res-
taurant est toujours bondé pendant les heures de service, notamment à
cause de ses plats originaux à des prix très raisonnables.
Le personnel
Chang Li est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il est
trapu et a le crâne rasé. Rompu à la pratique de quelques arts martiaux
et doté d'une force colossale, il surveille l'entrée du restaurant.
Sous le diminutif de Liu se cache le cuistot. Il passe ses journées
à beugler des ordres à l'ensemble du personnel. Il prend lui-même en
charge la préparation des plats les plus raffinés. A bientôt soixante ans,
il fait encore très bien son travail et ne semble pas décidé à prendre sa
retraite.
Quelques lieux de Chicago - Les coins a connaitre
Le rôle des PJs
D'après un contact dans la police, une descente est prévue pour
saisir des biens illicites dans le restaurant (en particulier de l'alcool). Le
vrai motif est d'arrêter certains criminels qui y viennent souvent pour
manger. Ceci risque fortement de nuire au Dragon Flamboyant. Voici
donc une occasion en or pour que les PJs se fassent bien voir de Kenji
Wan., ce qui pourra s'avérer très appréciable si ce dernier doit un jour
prendre parti pour Charlie ou Fugazi.
“Vous avez entendu parler de ce tripot à côté de la gare ?
C'est normal. Il paraît que personne n'en ressort vivant.”
_____________________
Chez Louie, boutique exotique
" Hier, en sortant de mon travail, je suis passé devant une bouti-
que exotique. Elle était ouverte malgré l'heure avancée alors j'y suis
entré dans l'espoir de t'acheter un bibelot original. Le gérant est un
grand noir avec la peau très très sombre. Il me dépassait presque d'une
tête et pourtant je suis loin d'être petit. Il y avait une étrange fumée à
l'odeur douceâtre qui flottait et divers fioles et autres récipients remplis
de choses étranges sur les étagères. En me voyant, l'homme a dit (et je
pense que je m'en souviendrai longtemps, en attendant d'en comprendre
la signification) que je portais déjà le mal en moi mais que je n'hésite-
rais pas avant de le rejoindre quand j'y serai vraiment confronté. Bien
entendu, je n'ai rien acheté et je suis reparti aussitôt… "
**********
p.11

La boutique de Louie est ouverte à toute heure de la journée et
de la nuit. Il semblerait que son gérant ne dorme jamais. En tout cas, dès
que vous avez besoin, elle est là. Louie y vend toute sorte de produits
étranges. Cela va des herbes et poudres aux choses étranges conservées
dans des bocaux remplis de formol. Peu de gens viennent ici pour ache-
ter mais quelques habitués viennent régulièrement pour les prédictions
de Louie. Ainsi, Kenji Wan est un habitué.
Le gérant
Louie est un homme gigantesque à la peau très sombre. Il parle
très peu souvent mais ses paroles, pour le moins obscures sont porteuses
de sens et ses prédictions se vérifient la plupart du temps.
La situation réelle
Louie est loa (un prêtre vaudou). Il est ici pour encadrer et aider
l'une de ses disciples. Elle serait, paraît-il, chanteuse dans un speakeasy
de la ville. En attendant, Louie utilise ses connaissances pour annoncer
l'avenir de ceux qui en valent la peine et fournir en matières premières
les rares adeptes du vaudou de Chicago.
" Quand je suis revenu à mon appartement hier soir, la vieille
Mme Holmes est passé me voir " pour faire connaissance ". Elle a vu
que j'étais blessé au bras et a voulu savoir comment je m'étais fait ça. Je
lui ai tout raconté et elle s'est plaint très longtemps que les rues de
Chicago étaient vraiment très mal famées de nos jours. Elle me trouve
visiblement sympathique et m'a invité à une petite fête pour son anniver-
saire vendredi. Ca me rassure de voir qu'on trouve encore des person-
nes normales dans cette ville… "
____________________
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
La vie nocturne à Chicago
La nuit, Chicago propose à tous diverses activités plus ou moins
illicites à des prix variés. Voici donc une présentation des lieux les plus
représentatifs de la faune nocturne de Chicago, vus par des hommes de
Ghostface chargés de surveiller certains criminels.
Le " Bluelagoon "
" Un bar à la mode. Cher. Au Blue Lagoon tu trouves deux cho-
ses : des femmes et de l'alcool. Fais gaffe, les deux rendent aveugles. En
plus, le bar est géré par un abruti fini qui le fera couler tôt ou tard. S'il
ne finit pas lui-même au fond du Lac Michigan d'ici là… "
**********
Le Bluelagoon est un bar qui se trouve près du Lincoln Park au
nord de la ville de Chicago, le long de l'avenue Lincoln sise au numéro
258. Le quartier est une banlieue plutôt aisée et la rue Lincoln est une
rue marchande longue de plusieurs kilomètres. La façade extérieure très
criarde du Bluelagoon laisse penser à un club de Jazz à la mode.
Le club
Le Bluelagoon est un club à entrées filtrées qui présente deux
façades : une façade légale qui est représentée par un salon de thé et l'au-
tre façade qui existe seulement pour des clients triés sur le volet où
l' alcool coule à foison.
p.12

1. le Bar " soft "
Le bar " soft " est la couverture officielle du bluelagoon, c'est un
club réservé aux accrocs de Jazz offrant une scène centrale et une salle
comprenant une centaine de tables de 4-5 personnes. Le bar prend une
bonne partie du mur à droite en rentrant et offre de nombreux cocktails
sans alcool différents à base de fruits et de soda. Si l'on continue de lon-
ger le bar nous arrivons aux commodités. La scène centrale reçoit de
nombreux jazzmen parmi les meilleurs d'Amérique, et offre de nom-
breuses soirées spéciales dansantes ou chantantes.
2. le " Coin pour la débauche "
Derrière le bar, et près des commodités se trouvent des accès en
trompe l'œil pour le bar clandestin, un petit escalier en colimaçon. Deux
videurs déguisés en serveur guettent l'entrée avec un œil acéré.
Ce bar est bien sûr réservé à des clients privilégiés. Il offre un
peu moins de place que celui d'en haut, mais possède d'autres atouts.
Prostitution, alcool, jeux, bref tout ce qu'il faut pour passer un bon
moment. Bien que doté de peu de tables (une dizaine), il possède néan-
moins trois chambres isolées, des commodités et une sortie d'urgence
qui donne sur la cour extérieure tout en permettant les livraisons discrè-
tes.
La distillerie et les méthodes de blanchiment
Le concept est assez simple, les dividendes du bar (en liquide)
sont écoulés de plusieurs façons. L'achat des matières premières et de
l'alcool en est une, le cachet des Jazzmen en est une autre. Le gérant du
Bluelagoon joue sur le fond de caisse et sur les bakchichs pour ama-
douer les différents banquiers.
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
Le personnel
Le gérant du bar est un certain Cameron Tully (50 ans). C'est un
américain d'origine anglaise devenu patron du Bluelagoon grâce à ses
poings. En effet, celui ci est un ancien porte-flingue encaisseur qui a
bien investi son argent durement gagné. Ses contacts dans le milieu lui
ont permis de bien ficeler son affaire et de ne pas avoir de problèmes.
Ironie du sort, son rade est l'un des lieux de rencontre privilégié de la
mafia.
Le responsable des videurs, Gary Kurlman est un ancien
boxeur d'une quarantaine d'années. Il n'aime pas trop ce boulot mais on
le paie pour ça donc il n'a pas le choix. Il ferme les yeux sur pas mal de
choses et maîtrise la sécurité du club d'une main de fer avec l'aide de son
équipe (9 en tout).
Daisy Mineally (27 ans) sort avec Cameron et chante de temps
en temps dans le bar soft. C'est une belle femme au teint légèrement
basané, aux dimensions de rêve qui feraient pâlir Miss Univers. Elle
aurait pu avoir une grande carrière dans la chanson mais elle s'est retrou-
vée coincée par sa relation avec Cameron, du coup elle dilapide une par-
tie de sa fortune dans des coups de folie aussi soudains qu'inattendus.
Son meilleur ami et confident est le pianiste Parky Rud.
Parky Rud (36 ans), est le pianiste attitré du club, il joue allé-
grement dans les deux salles. C'est un afro-américain issu des quartiers
noirs de New York. Il s'est rendu à Chicago pour exercer son art de pia-
niste. Il est amoureux de Daisy et n'aime pas le comportement machiste
de Cameron envers elle. Il tente tant bien que mal, d'assembler des preu-
ves contre son rival pour le dénoncer à la justice et peut-être récupérer
Daisy.
Forest Mignelli (30 ans), est une figure du club. C'est un Italien
possédant des origines russes, grand, puissant et d'un charisme hors du
commun. D'un sang froid défiant toutes les initiatives, il fait office de
lieutenant de Cameron. En réalité c'est bel et bien son bras droit mais
aussi son exécuteur officiel. Il a une réputation qui fait terreur dans le
milieu et décourage les mauvaises volontés.
p.13

Le Doc Hollyday's
" Pour ceux qui ont besoin de se faire soigner discrètement, le
Doc est une aubaine. Sauf si t'as peur de te faire contaminer. Mais, après
tout, ça nous arrange. Les contaminés sont les ennemis de Fugazi et les
ennemis de notre ennemi font souvent le boulot à notre place. "
**********
Au début de la Prohibition, ce speakeasy n'était qu'un tripot
infâme. Toutefois, grâce à ses activités parallèles et à l'ambition de son
gérant, ce lieu a connu un essor phénoménal au cours des dernières
années, jusqu'à devenir aujourd'hui un speakeasy " de luxe ".
Le bar est formé de trois sous-sols dans la cave d'un entrepôt dés-
affecté du quartier industriel de Chicago.
Le premier sous-sol est assez grand, éclairé, et décoré avec goût.
Moquettes raffinées, lustres de cristal, plantes vertes de bonne taille, etc.
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
Dans un coin, un orchestre joue un air entraînant, et un certain
nombre de personnes dansent devant eux comme si demain n'existait
pas. Plusieurs bars se trouvent dans la pièce afin de servir cocktails et
créations variées aux nombreux clients finalement venus pour cela.
Le second sous-sol est un petit piano bar où un pianiste joue un
air calme qui résonne dans la pièce sombre aux banquettes en cuir noir.
Ici se font les conversations plus discrètes, soit dans la petite pièce, soit
dans une des alcôves qui la bordent. Quelques couples se bécotent dans
l'ombre, qu'ils soient légitimes ou non. Une porte gardée donne accès à
un couloir contenant une quinzaine de chambres pour que les clients les
plus fortunés puissent bénéficier d'une certaine intimité avec les hôtes-
ses. Dans un coin légèrement plus éclairé se trouve un petit bar dont le
barman est un grand du shaker très apprécié des clients:
Henry Mc Encrown. C'est un homme très digne, le cigare vissé
dans la bouche, brun légèrement dégarni. Il crée souvent des cocktails
pour les grands événements, et sa réputation n'est pas démentie. Il a un
grand sens de l'humour et connaît bien ses meilleurs clients.
John Zimmer est un ancien fédéral tombé car il s'est fait attraper
à fréquenter ce genre d'établissement en dehors de ses heures de mission
et à beaucoup consommer. Il a fait quelques années de taule, et passe
désormais ses journées ici à picoler. Ceci dit, il espère bien se faire
embaucher par Antonio comme brise-os, étant donné que même si ses
poings n'ont plus porté des gants depuis des années, il sait quand même
faire résonner des crânes comme des gongs. Il est grand, un peu gras,
toujours en sueur, la chemise pas très nette et un peu défouraillée. Ses
cheveux filasses brun sont assortis à ses bretelles. Il n'est pas très bien
rasé et a visiblement tort de choisir des vêtements blancs.
“Si vous allez du côté de Michigan Avenue pendant la
nuit, évitez Grant Park. Sauf si vous avez envie de faire un car-
ton sur des zombies. A vos risques et périls.”
p.14

Antonio Malapuerta, parrain notoire.
Antonio est une enflure, une vraie. C'est lui qui fournit l'alcool
frelaté que sert ce bar et dont les barmen ont bien du mal à cacher le goût
de purin. Il n'a pas hésité à décapiter la famille Carapelli qui tenait le
quartier. Malgré la grosse purge qu'il a mis en place par la suite, Antonio
a peur des survivants de cette faction. D'ailleurs, il a reçu des menaces
signées du nom du fils Carapelli. Mais ce n'est pas tout. Antonio a
récemment arnaqué un des hommes de Fugazi qui lui fournissait son
alcool. Depuis, il tente de se faire discret afin de ne pas subir les retom-
bées de ses actes.
Tous les porte flingues que peut avoir Antonio n'y suffiront peut
être pas. Il est décharné, les yeux enfoncés par le stress de nuits trop
courtes et porte très mal des costumes de prix. Il est ignoble avec sa
femme et ses amis. Il est le chef et veut que ça se sache. Malgré cela, il
peut avoir de très bons cotés et sait récompenser ceux qui le servent.
Gilles, le barman
Gilles, outre le fait d'être un bon barman, hésite vraiment à quit-
ter le job. En effet, ce qui se trame dans le dernier sous-sol du Doc
Hollyday's lui déplaît de plus en plus. En même temps, le bar lui fournit
nourriture et logement. Il est là depuis assez longtemps pour avoir pu
voir nombre de phénomènes étranges se produire... Ceux qui le connais-
sent depuis assez longtemps trouvent qu'il est désormais plus renfrogné,
inquiet. Ils attribuent cela au renforcement des actions des féds.
Malika, la "chanteuse de couleur" comme on disait à
l' époque
Malika chante pour la revue nègre du bar, au premier sous-sol.
Très belle afro-américaine de Floride, elle fait tourner les têtes de pas
mal de personnes dans la salle, même quelques membres endurcis du Ku
Klux Klan. Mais si elle s'est faite engager dans ce bar, ce n'est pas pour
y chanter. Malika est une très puissante Hounghan, une prétresse vau-
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
dou. Et les Loa lui ont indiqué que ce lieu lui permettrait d'étudier de
plus près les victimes de la trioxine, ceci avec le plus de discrétion pos-
sible. Elle sacrifie un certain nombre de coqs régulièrement et fait des
prédictions bidon à ceux qui le souhaitent pour se justifier et gagner
quelques dollars de plus. Poli, le pianiste noir du deuxième sous sol, est
éperdument amoureux d'elle et ne supporte pas la cruauté dont elle fait
preuve par ses pratiques. Antonio s'en tape, tant qu'elle lui prédit gloire
et fortune et qu'elle continue de ramener les clients en chantant à moitié
à poil, elle pourra abattre autant de poulets qu'elle veut.
Poli, pianiste romantique désespéré
Très doué pour le piano, mais un peu neuneu, Poli n'a pas de
chance. Depuis qu'il a été engagé par Antonio, il ne sait plus comment
s'en défaire. Lui, c'est un artiste, il rêve de scènes, de publics, de
concerts. Antonio lui a promis de faire carrière, mais il reste coincé au
second sous sol à joué de molles ritournelles pour que les clients ne
soient pas dérangés dans leurs activités nocturnes Il est désespérément
amoureux de Malika, mais ne sait comment le lui dire. Il partage avec
Gilles le secret de l'entrée du dernier sous-sol, mais cela ne lui pèse pas
autant qu'à ce dernier, puisqu'il ne sait pas ce qui s'y trame vraiment.
David Hannunssen, neveu de Carapelli
David est ici en sous marin afin de préparer une offensive dans
le Doc Hollyday's. En effet, il en a marre d'Antonio et a prévu de faire
une descente et de l'abattre, un soir. David fait donc du repérage, car
revenu de DesMoines récemment, il n'est pas connu par les hommes
d'Antonio
Madame Lyne, celle qui dirige ces dames d'une main de fer
dans un gant de velours
Plutôt grassouillette, brune à la coiffure sévère, Madame Lyne
tient à se faire respecter et ne se laisse pas faire. Elle a été une célébrité
parmi les prostituées et nombre des grands de ce monde sont passés par
ses cuisses. Antonio l'a engagée pour tenir le bordel du bar, et elle s'y
p.15

applique. Recrutement, entretien, formation, comptabilité et direction.
Ces Dames la respectent et la craignent. Elles n'osent pas lui parler de ce
qui se passe dans la chambre 13. Madame Lyne est cependant inquiète,
on a déjà retrouvé deux de ses filles charcutées dans les caves du bar, en
grande partie dévorées.
James Hollyday alias " Le Doc "
Associé de la première heure de Antonio, il lui a sauvé la vie
dans le passé grâce à ses talents de médecin. En ouvrant son speakeasy,
Antonio a décidé que les filles de joie et l'alcool ne suffiraient pas à met-
tre en place un établissement à la hauteur de ses goûts vestimentaires.
C'est pourquoi il a permis à James de s'installer avec tout son matériel
dans le troisième sous-sol de l'établissement. Une entrée dissimulée y
donne directement accès pour que la présence des blessés ne vienne pas
importuner les clients. Dans la mesure où il est très difficile pour les cri-
minels et européens de se faire soigner, les tarifs du Doc sont très éle-
vés. Antonio en touche une bonne part qui sert à financer le bar.
La situation réelle
Le problème avec Le Doc ce sont les conditions d'hygiène dans
lesquels il travaille. En effet, il n'est pas rare qu'il soigne des contaminés
et se retrouve ainsi à contaminer ceux qu'il soigne avec les mêmes ins-
truments. Bien entendu, il est quasiment impossible pour ses clients de
savoir d'où vient cette contamination quand ils s'en rendent compte.
Toutefois, il est déjà arrivé qu'un blessé meure pendant l'opération et se
réveille très affamé. Ceci est la cause des meurtres qui ont eu lieu parmi
les hôtesses du Doc Hollyday's.
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
Le rôle des PJs
Les PJs peuvent être impliqués de diverses façons dans le Doc
Hollyday's.
Ils peuvent très bien être engagés par Antonio pour le protéger
ou, au contraire, par David pour organiser une descente.
Ils peuvent aussi être soignés pas Le Doc, avec toutes les consé-
quences que cela peut avoir.
Synopsis
Fugazi demande aux PJs d'enquêter sur Antonio et sur son spea-
keasy afin de voir comment le mettre hors course. Au fil de leurs recher-
ches, ils rencontreront David qui souhaite venger l'assassinat de son
oncle (l'ancien dirigeant de Carapelli). Il leur propose donc de les aider.
Son plan est simple : aller dans le bar comme des clients normaux et
attendre la fin de la soirée pour frapper quand les clients commencent à
partir.
Malheureusement, la soirée sera plus mouvementée que prévu.
En effet, 2 hommes de Charlie sont arrivés au début de la nuit avec l'un
de leur camarade grièvement blessé à la tête suite à une fusillade. Cet
homme mourra au cours de l'intervention du Doc mais se réveillera peu
après (à cause de la contamination au cours de l'opération). Les domma-
ges causés à son cerveau font qu'il est en phase 3 quand il se réveille. Et
affamé. Il va donc aller du côté des chambres du deuxième sous-sol
(après avoir neutralisé le gorille qui la garde) pour se nourrir, semant la
panique dans le bar. C'est donc une opportunité pour les joueurs de pro-
fiter de la confusion générale pour éliminer Antonio et faire le ménage
dans son bar.
Npta : il était également possible que les PJs aillent voir le Doc
Hollyday suite à une mission un peu sanglante. Ils risqueraient alors la
contamination ou d'être confrontés à des contaminés, voire impliqués
dans les histoires relatives au bar attenant.
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Le Goulot
" Visiblement, ce tripot n'a rien à voir avec Fugazi. Donc le
patron laisse courir. "
**********
Près du chemin de fer, dans le quartier d'échanges commerciaux
de Chicago. Le point d'accès se fait dans une mercerie (celle-ci, comme
d'ailleurs une bonne partie des commerces du quartier, ferme aux alen-
tours de vingt heures), il est nécessaire de connaître le mot de passe qui
consiste en une phrase simple changeant à peu près toutes les semaines.
Le Gérant vous entraîne alors dans l'arrière boutique, et vous fait rentrer
dans un monte charge planqué derrière la commode.
La descente se fait sur environ deux étages, et lors de l'entrée
dans l'antichambre du bar, à la sortie de l'ascenseur vous êtes surveillés
et contrôlés.
Le lieu de perdition se trouve dans une ancienne salle d'écoule-
ment des eaux usées, aménagée en bar. Celui ci offre de nombreux diver-
tissements que l'on ne trouve pas partout : filles (grâce a deux/trois piè-
ces aménagées à cette effet), jeux de cartes, musique, alcool, show com-
posé de divers spectacle et pour certains clients triés sur le volet la pos-
sibilité de se défouler sur des zombies enchaînés. C'est également le bar
où l'alcool est le moins cher de Chicago.
La salle possède une sortie discrète qui amènent les clients sur
les quais (les sorties sont contrôlées également).
La situation réelle
Le " Goulot ", est un speakeasy qui s'est monté très récemment
sous l'impulsion de Charlie. Il est situé à quelques kilomètres de " Little
Italy ", et lui permet par le biais d'un vieux circuit d'écoulement des
égouts de communiquer avec le reste de Chicago. Il a d'ailleurs aménagé
un troisième point d'accès qui se fait par le 3eme niveau en dessous du
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
sol et qui donne directement dans la cave sous le bar. Il est d'ailleurs en
train de faire prospecter certains de ses ouailles dans le circuit pour trou-
ver d'autres lieux pas très loin qui pourrait être propices à ses expérien-
ces. Seule une personne parmi ses proches est au courant de ce secret, il
s'agit de Rob Lomer.
Quelques aficionados de l'endroit
Rob Lomer : jeune (26 ans), Rob est le pion idéal pour Charlie.
C'est lui qui amène les zombies pour les amusements du tripot. Il est
également le seul au courant pour Charlie. Il occupe la fonction de bar-
man au sein du Goulot.
Marius Corman : est le gérant officiel du tripot, il ne sait pas
d'où proviennent les fonds qui lui ont été alloués pour le bar. Il faut dire
que Marius est le parfait exemple du " gérant de paille ", pas de ques-
tions, pas d'ambition. Celui ci gère le tripot comme s'il gérait une bouti-
que de vente de glace. Si vous avez besoin de rien allez le voir, et vous
perdrez pas mal de temps à l'écouter divaguer sur ses conseils de réus-
site, de placement etc…
Les videurs : ils sont tous des zombies maintenus en phase 1,
pour les besoins de Charlie.
Le rôle des PJs
Beaucoup de gens ignorent que ce bar est affilié à Charlie. En
conséquence, l'un des parrains locaux voit d'un mauvais œil la mise en
place d'un tripot indépendant dans son secteur et envoie les PJs propo-
ser au gérant sa protection. Une offre qu'il ne devrait pas refuser. En
théorie.
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Chez Al
" Un prêteur sur gages qui apparaît neutre dans la lutte entre
criminels. Il se contente de fournir ceux qui ont de l'argent et ne cher-
chent pas à savoir d'où vient la marchandise. "
**********
Au fond d'une impasse se trouve la porte qui mène à la boutique
de Al Rodriguez. Rien n'indique sa présence ici, ce qui limite la clientèle
au strict nécessaire. De plus, Al n'ouvre sa porte que la nuit, histoire
d'être un peu discret vis-à-vis des autorités. On y trouve de tout, des
armes à feu aux montres en passant par les bouteilles d'alcool. Il faut
juste être prêt à y mettre le prix. Al est également prêt à racheter tout ce
qu'on lui propose mais il ne faut pas espérer faire fortune ainsi. Il don-
nera en général quelques dollars, la plupart de la marchandise récupérée
ayant des origines douteuses. Il y a une thompson planquée sous le
comptoir, ce qui suffit en général à empêcher les braquages.
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
Albert Rodriguez est arrivé à Chicago un peu avant que l'Europe
soit coupée du reste du monde. Il est en phase 2 de contamination. Il est
petit et voûté. En plus, son visage ne fait qu'accentuer son allure de
fouine. Très dur en affaires, il arrive pourtant toujours à ses fins.
La situation réelle
Il y a quelques semaines, des hommes de Fugazi ont tenté de bra-
quer son magasin. Pas de chance pour eux, ils étaient surveillés par un
homme de Ghostface qui s'est empressé de faire son rapport à son
patron. Ce dernier a retrouvé les criminels impliqués, les a dessoudés et
a ramené son argent à Al en lui offrant sa protection. Afin de mieux cer-
ner ses clients, Al les amène souvent à parler d'eux-mêmes. Certains
refusent mais cela lui permet en général de repérer ceux qui travaillent
pour Fugazi et de le faire savoir aux hommes de Ghostface afin qu'il
puisse s'en occuper. De plus, il fournit ce dernier en armes régulière-
ment. Il semblerait d'ailleurs que les demandes en matériel pour
Ghostface est ses hommes aient radicalement augmentées ces derniers
temps…
Le rôle des PJs
On trouve de tout chez Al, le tout est de pouvoir y mettre le prix.
Dès que la marchandise demandée est illicite ou difficile à trouver, les
prix deviennent rapidement exorbitants.
Si les PJs travaillent pour Fugazi et s'en vantent auprès de Al, ils
risquent de rencontrer Ghostface assez rapidement. Et il y a de fortes
chances que cela ne leur fasse pas plaisir.
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Ed's Fireworks
" Son magasin a de quoi fournir une armée. D'ailleurs c'est lui
qui fournit Fugazi. Il faudrait donc voir à l'éliminer mais pour ça il va
falloir éliminer les divers gorilles dont il s'est entouré. Un problème
qu'il ne faut donc pas prendre à la légère. "
**********
Suite à des mesures des autorités, Ed's Fireworks est la seule
armurerie de Chicago. Elle se reconnaît de loin à cause de sa grande
vitrine grillagée. N'importe qui peut y entrer mais 4 à 5 hommes surveil-
lent l'intérieur.
Depuis l'émergence des zombies aux USA et plus particulière-
ment depuis les évènements de Little Italy, les ventes d'armes à feu ont
considérablement augmenté et Ed Stiller (le gérant de l'armurerie) a
gagné beaucoup d'argent. C'est d'ailleurs un peu pour ça qu'il a décidé de
mieux protéger sa boutique, de peur d'attirer la convoitise de certaines
personnes. De plus, il s'est assuré la protection de Fugazi en le fournis-
sant régulièrement et gratuitement en armes.
Ed Stiller est un homme d'une soixantaine d'années. Il est chauve
et plutôt enveloppé. Il tient son magasin depuis une dizaine d'années et
a réussi à le maintenir en place malgré tout ce qui a pu arriver depuis.
Doté d'une très forte personnalité et se montre très autoritaires envers
toutes les personnes qu'il côtoie. Il a une haine féroce envers les zombies
même s'ils sont à l'origine de sa prospérité.
_____________________
Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
L'Eglise Saint-Joseph
" Un des points épineux de Chicago. Ces types nous détestent et
nous causent pas mal de soucis. Nous ne pouvons pas nous permettre de
les attaquer de front. En attendant de trouver mieux, il faudra se conten-
ter de les éviter. "
**********
Située non loin du parc Brighton, cette église a été désertée par
les catholiques en 1918. Elle hébergea pendant quelques temps des
immigrés Européens en fuite avant que l'Ordre du Renouveau n'en
prenne possession par la force. Depuis, cet endroit leur sert de point de
ralliement mais aussi de centre d'accueil pour les nouvelles recrues et de
dortoir. En conséquence, les Européens et les contaminés ont déserté les
alentours.
_____________________
117, South California Avenue
" Ces types sont des tarés et s'ils sont découverts, ça va relancer
la chasse aux contaminés. Il faudrait faire quelque chose mais ça va pas
être facile de buter un aussi grand nombre de fanatiques. "
**********
Un immeuble de cinq étages en briques rouges. Il a été
condamné il y a presque un an. En conséquence, des planches en bois
recouvrent la plupart des portes et des fenêtres. La nuit, des bruits étran-
ges semblent en provenir, inquiétant le voisinage. Parfois, on entend
même des cris. Toutefois, la police ne fait rien et se contente de rassurer
la population en affirmant que l'immeuble est maintenant vide.
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 Quelques lieux de Chicago - La vie nocturne a Chicago
La situation réelle

L'immeuble est habité par une communauté de contaminés. Ces

derniers sont réunis autour d'un leader qui se fait appeler Raziel. Il a
réussi à convaincre ses camarades que la contamination était un stade de
l'évolution humaine et que le mieux à faire était d'éliminer les non conta-
minés. Il est donc suivi aveuglément par une dizaine d'autres zombies
qui, la nuit venue, sortent pour tuer des humains à proximité de l'immeu-
ble. Ceux qui ne se relèvent pas sont laissés tel quel à l'endroit où ils sont
morts. Les disciples de Raziel se contentent de tracer une croix dans un
rond avec le sang des victimes à proximité du cadavre. Ceux qui se relè-
vent ont le choix entre rejoindre les disciples de Raziel et mourir pour
de bon. Certains des cadavres de non contaminés sont emportés pour
nourrir les disciples, les autres étant laissés sur place pour servir d'exem-
ple.
A cause de la présence du symbole de Raziel découvert à côté
des cadavres, la police a tout d'abord pensé à un maniaque. Ces faits
n'ont pas été révélés au public afin de ne pas créer de panique parmi les
habitants des environs. De plus, petit à petit, la police a trouvé de moins
en moins de cadavres (Raziel et ses fanatiques étant de plus en plus nom-
breux, leurs besoins en nourriture augmentent). L'affaire a donc été plus
ou moins laissée de côté. A cause du grand nombre de zombies résidant Le rôle des PJs
dans l'immeuble, la plupart des meurtres sont accomplis pour réunir de
la nourriture. La quantité de disparitions déclarées ayant augmenté " Vous connaissez James Cunningham ? Il bosse pour nous
constamment depuis quelques temps, la police commence de nouveau à depuis le début ou presque. Avec 5 ou 6 de ses hommes, il s'occupe de
s'intéresser à l'affaire mais n'a pour l'instant aucune piste valable. gérer les " emprunts " des commerçants de South California Avenue. Le
problème c'est que la semaine dernière il est pas venu faire son rapport.
Pendant un moment, on a pensé qu'il s'était tiré avec le pognon mais,
d'après un de nos amis de la police, un de ses hommes a été retrouvé
mort dans une ruelle. Il y avait un symbole étrange à côté du cadavre et
il semblerait que ce ne soit pas le premier que la police trouve comme
ça. Je veux que vous essayiez de voir ce qu'est devenu Cunningham. S'il
a essayé de se tirer avec notre argent, vous savez quoi faire "

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“Ce monde est pourri. Franchement, t'en as pas un peu
marre toi ? On peut pas faire 100m sans risquer de se faire buter.
A force, ça devient lassant. Et puis c'est quand la dernière fois
que tu as lu une bonne nouvelle dans le journal ?
Je parle pas de la dernière victoire des White Sox mais
d'une VRAIE bonne nouvelle. Ca me ruine le moral tout ça. En
plus, je suis persuadé que tout ce que nous racontent Finner et
sa bande de costards c'est que du vent. Remarque, là-dessus, la
moitié des USA est du même avis. C'est quand même triste qu'on
en soit arrivé là, tu penses pas ?
… ses yeux noirs, sa peau brune de métisse
Dis ça t'embêterait de m'écouter au lieu de bouffer ce clo-
chard. Tu vas encore te rendre malade.”
Quelques lieux de Chicago - Chicago et ses habitants
Chicago et ses habitants
Au détour des rues de Chicago, il arrive de croiser certains per-
sonnages haut en couleur.
Eve Jolliet
Date de Naissance (DDN) : 17/08/1899
Occupation : Chanteuse
Profil : Gangster
Description : Eve est une belle femme à la
voix magnifique et rauque. Ses cheveux et
font d'elle une jeune femme très courtisée.
Toujours habillée des dernières robes et
équipée d'un fume-cigarettes, elle avance
sans heurts dans les différents speakeasies
de Chicago, jalousée par les autres femmes,
admirée par les hommes.
Biographie : Eve est la fille d'un trafiquant
canadien tué avec sa femme par des concur-
rents, laissant ses enfants sans ressources.
Deux de ses frères furent rapidement embrigadés dans des gangs et ne
tardèrent pas à se faire tuer. Eve commença alors à se produire dans les
clubs, accompagnant de sa voix les formations engagées pour jouer.
Avec la prohibition, ces clubs se sont juste déplacés et cachés, ce qui fait
qu'Eve n'a pas manqué de travail. Surtout qu'elle sait jouer de sa beauté
pour obtenir de certains tout ce qu'elle désire. Elle a toujours à sa charge
un frère plus jeune de quatre ans, et elle essaye de lui éviter le sort de ses
aînés en faisant en sorte qu'il ne manque de rien.
Interprétation : Sûre d'elle, habituée à ce que tout les regards soient
posés sur elle, un peu provocante, des mouvement sobres. Elle n'hésite
pas à manipuler quelqu'un afin d'obtenir des faveurs comme de l'argent
ou l'élimination d'une rivale.
Utilisation : Al Fugazi s'est récemment entiché d'elle au cours d'une soi-
rée dans un speakeasy. Mais la belle n'a toujours pas répondu de façon
explicite à ses avances. Elle pourrait très bien s'amouracher de l'un des
PJs, lui causant ainsi quelques problèmes si ça venait à se savoir.
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Gabrielle O'Donnel
DDN : 05/01/1889
Occupation : Agent fédéral
Profil : FBI
Description : Cheveux blonds cendrés,
yeux gris, grande et mince. Gabrielle est
une femme d'acier qui a réussi à obtenir
sa place dans le FBI en étant impitoya-
ble, plus masculine que ceux qu'elle a
piétiné.
Biographie : D'origine irlandaise,
Gabrielle a fait des études de droits
avant de s'inscrire au FBI. Grâce à sa
bonne mémoire et à ses manières sèches,
elle a réussi à se faire une place au FBI.
Si elle n'est pas très aimée par ses collègues et subordonnés, qui n'appré-
cient pas beaucoup d'avoir une femme parmi eux, elle est respectée pour
les résultats qu'elle obtient. Récemment, plus par politique que par véri-
table intérêt, elle a rejoint l'Ordre du Renouveau comme certains de ses
collègues et supérieurs. Elle ne sait pas encore trop ce que ça implique
mais elle n'hésitera pas à utiliser ce qu'elle apprendra, soit pour descen-
dre ceux qu'elle côtoie dans l'Ordre soit pour qu'ils la hissent dans les
échelons du FBI.
Interprétation : Sa voix est froide et elle ne fait pas beaucoup de ges-
tes. Elle est toujours à l'affût de la faute chez les autres car ce genre d'in-
formation est une arme. Elle veille à ne jamais s'impliquer sans être cou-
verte. Par exemple, en cas de besoin, elle peut faire passer son implica-
tion dans l'Ordre du Renouveau comme une infiltration en vue d'obtenir
des preuves.
Utilisation : Elle connaît bien les rouages des différentes administra-
tions liées à la justice et a en place un système de chantages / faveurs
avec certains membres de ces institutions. Elle n'a rejoint l'Ordre du
Renouveau que récemment mais elle a déjà commencé à faire des dos-
siers sur certains membres.
Quelques lieux de Chicago - Chicago et ses habitants
Luigi Forzini
DDN : 06/03/1882
Occupation : Gangster
Profil : Gangster
Description : Cheveux commençant à
grisonner, yeux bleus, maigre, taille
moyenne. Luigi est un gars violent n'hé-
sitant pas à casser les os de ceux qui lui
auraient fait des crasses.
Biographie : Luigi est entré il y a une
vingtaine d'années dans la Mafia,
comme son père avant lui. Grâce à ses
méthodes brutales, il est parvenu au
grade de capo. C'est la seule famille qu'il
connaisse. Pour lui, on se serre les cou-
des entre italiens et on aide ceux qui sont
encore au pays. La quarantaine lui a donc procuré un choc important. Il
essaye malgré tout d'aider les immigrés italiens qui ont réussi à arriver
jusqu'à Chicago, malgré l'interdiction de Fugazi. C'est d'ailleurs quelque
chose que Luigi cache à son chef, il lui en veut de refuser d'aider les
membres de la famille dont la situation n'a pas été régularisée.
Récemment, Al Capone est entré en contact avec lui, pour que Luigi
obtienne des renseignements sur ce qui se passe réellement à Chicago
entre le gouvernement et les zombies. Luigi a donc monté une organisa-
tion lui permettant d'obéir à celui qu'il considère comme le meilleur des
capi. S'inspirant de l'histoire italienne, il a appelé ses auxiliaires, les
Carbonari. L'initiation d'un nouveau membre se fait en lui déposant sur
le torse un charbon ardent.
C'est douloureux mais comme les zombies ne ressentent pas la
douleur, c'est un des rares moyens de les débusquer si l'un d'eux essayait
d'entrer dans l'organisation.
Interprétation : D'un naturel emporté, Luigi aboie ses ordres et s'attend
à être obéi tout de suite. Les réfractaires sont traités à la barre à mine
jusqu'à ce que le message soit compris.
Utilisation : Luigi peut intervenir auprès des personnages pour que
ceux-ci lui rapportent leurs rencontres avec des zombies ou des mem-
bres du FBP. Il peut aussi les enrôler pour des missions d'infiltration ou
de collecte de renseignements, voire de preuves.
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David Dermott
DDN : 05/04/1895
Occupation: Etudiant en sociologie
Profil : Indépendant
Description : Cheveux bruns et courts,
yeux bruns et froids, d'une minceur
confinant à la maigreur, toujours impec-
cablement habillé.
Biographie : David Dermott est un
jeune homme de 25 ans vivant à
Chicago. Famille modeste, université
prestigieuse, il est un véritable exemple
d'ascension sociale. Il a été remarqué
par le professeur Henry Douglas, déten-
teur de la chaire de sociologie de
l'Université de Chicago qui l'a pris sous
son aile. Dermott a commencé à travail-
ler sur une thèse ayant pour sujet les "hoboes", ces sans-abris qui s'orga-
nisent afin de survivre dans le Chicago d'après-guerre mais rapidement
il s'est trouvé en contact avec des zombies et est maintenant fasciné par
eux. Aidé par ses amis étudiants, il commencé à étudier les zombies afin
de comprendre l'impact qu'ils ont sur la société chicagoane. Il est motivé
essentiellement par l'exercice intellectuel et considère son sujet d'études
comme un entomologiste considère une fourmilière, avec intérêt mais
sans sentiments. Il a hâte de passer à la partie suivante
de son étude qui consistera à interroger directement des zombies. Il est
prêt pour cela à leur fournir autant de chair humaine qu'ils en demande-
ront.
Interprétation : David Dermott est un être froid et méticuleux, qui jouit
de son intellect. Il est souvent présent lors d'événements impliquant des
zombies afin de prendre de précieuses notes, toujours en retrait. Il les
observe à la faveur de la nuit, quand ils se réunissent ou quand ils chas-
sent. Il est précis, il va droit au but avec ses interlocuteurs. Ses gestes
sont lents et précis.
Utilisation : David et ses amis ont réuni une quantité impressionnante
d'informations sur certains zombies de Chicago. Ils sont donc au courant
de pas mal de choses sur d'autres sujets comme Charlie ou encore
l'Ordre du Renouveau.
Quelques lieux de Chicago - Chicago et ses habitants
Hank (alias Marmonneur)
DDN : ?
Occupation : sans-abri
Profil : Indépendant
Description : Sale, une odeur repous-
sante, des cheveux gris emmêlés, des
yeux bleus injectés de sang, toujours en
train de marmonner quelque chose,
visage prématurément vieilli.
Biographie : Hank était débardeur sur
les quais avant que les choses ne tour-
nent mal. En 1916, on lui apprend que
son fils est mort à la guerre sur le Vieux
Continent. Sa femme meurt peu de
temps après, de chagrin. Hank se met à
boire puis il perd son boulot. Bientôt sans logement, il survit dans la rue
en se liant avec d'autres sans-abris. Contre de menus boulots sur les
quais, fournis par d'anciens collègues pris de pitié, il gagne un peu d'ar-
gent qu'il dépense dans de l'alcool de contrebande fortement frelaté.
Dernièrement, le groupe avec lequel il squattait un entrepot désaffecté
s'est fait littéralement dévorer par un nouvel arrivant qu'ils avaient
accueilli. Après quelques recherches, Hank a appris que le nouveau était
un ancien homme de Charlie qui travaillait en dehors de Little Italy.
Depuis, Hank marmonne et boit un peu moins, conscient que sa survie
dans la rue ne tient qu'à un fil avec tous ces zombies qui peuvent traîner.
Il a vendu son histoire à un journaliste, rencontré quand celui-ci l'avait
interviewé pour un article sur les sans-abris.
Interprétation : Hank ne donne aucune information s'il n'y a pas d'ar-
gent en jeu. Il ne paye pas de mine et ne semble présenter aucun danger
mais les couches de vêtements cachent une musculature construite sur
les quais même si elle est maintenant un peu affaissée. Il marmonne tout
le temps et n'hésite pas à cracher son haleine chargée au visage de ses
interlocuteurs.
Utilisation : Hank connaît encore pas mal de gens sur les quais et dans
la rue. Il est souvent ramassé par les policiers pour tapage, et donc ceux-
ci le connaissent un peu. Il est aussi au courant des arrivages d'alcool.
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John Mac Cabb
DDN : 18/06/1894
Occupation : Journaliste
Profil : Indépendant
Description : Cheveux chatains et
courts, yeux bruns, bouc et moustache
bruns, habillé d'un complet gris, imper-
méable, grand, mince, gestes rapides et
brusques, tout le temps une cigarette au
bec.
Biographie : John Mac Cabb n'est pas
originaire de Chicago. Ses parents sont
agriculteur dans l'Idaho et quand il a
obtenu une bourse pour l'Université de Chicago, il n'a pas demandé son
reste et est parti. Après deux années d'études littéraires, il décide de se
consacrer entièrement au journalisme, qui n'était jusque là qu'un petit
boulot. Il a finalement obtenu un contrat avec le Chicago Tribune. Après
quelques années à végéter, il pense qu'il tient enfin sa chance avec une
info que lui a ramenée un sans-abri de Chicago. C'est plus par lassitude
qu'il a investigué le lien possible entre le gangster Charlie et les zombies,
c'est pourquoi il a été surpris quand il a effectivement trouvé quelque
chose. Depuis, il collecte des informations et des preuves, attendant un
scoop qui le remettra en selle.
Interprétation : Les yeux toujours en mouvement à la recherche du
détail, John note tout ce qu'il entend ou voit. Il pose des questions de
façon brusque à part quand il est en présence d'une dame, là le vernis
citadin craque un peu et le gamin de ferme un peu gauche transparaît un
peu.
Utilisation : Mac Cabb possède quelques informations sur Charlie et
son entourage. Il connaît des lieux de rendez-vous et des entrepôts ser-
vant au stockage de marchandises de contrebande. Il sait qu'il y a un truc
plus gros derrière tout ça et donc il continue de creuser.
Quelques lieux de Chicago - Chicago et ses habitants
Mama
DDN : ???
Occupation : Maquerelle
Profil : Zombie (phase 2)
Description : Mama est morte il y a déjà
quelques temps, mais elle avait été
infectée par la trioxine et est devenue
zombie. Ses veines charrient un sang
coagulé et noir, les faisant apparaître à
travers la peau. De plus, Mama a conti-
nué d'absorber de la nourriture normale
en même temps que de la chair humaine,
ce qui fait que de grosse, elle est deve-
nue littéralement énorme. Elle est en
permanence immergée, à travers un trou dans le plancher, dans l'eau du
lac présente sous l'entrepôt qui lui sert de QG.
Biographie : Mama était une tenancière de bordel réputée à Chicago,
dont l'établissement était très visité par les gens importants de la ville et
des alentours. Quand elle mourut dans un règlement de comptes, elle eu
la surprise de se relever. Infectée par la trioxine, elle était devenu un
zombie. Elle a gardé suffisamment d'intelligence pour comprendre que
sa survie dépendrait de ceux qui gouvernent Chicago, qu'il fallait qu'elle
soit protégée par eux comme quand elle dirigeait son bordel. Elle a donc
repris ses activités mais avec quelques modifications. Ses prostitués sont
des zombies, nourris suffisamment pour leur couper la faim temporaire-
ment. Elle les loue à des nantis de la ville qui se sentent libres d'exercer
toutes leurs perversions sur êtres car ils sont morts. Elle a établi son
quartier général dans un entrepôt des quais, dans un coin ou jamais un
représentant de la loi ne passe. Quelques personnes haut placées veillent
à ce que personne n'approche de ce petit territoire.
Interprétation : Mama est un génie du mal comme en voit peu. Elle est
opportuniste, vicieuse et absolument sans scrupule. Sa voix est mascu-
line et éraillée. Elle est constamment nourrie par des serviteurs qui la
gave de gâteaux et de chair humaine.
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Utilisation : Mama est une abomination que certains, s'ils venaient, à
être au courant de son existence, aimeraient sans doute rayer de la carte.
Mais, elle peut aussi avoir des dossiers sur ses clients et ses protections
sont importantes. Elle recycle régulièrement certains zombies de
Charlie, abandonnés par lui.
Mathias
DDN : ???
Occupation : Gamin des rues
Profil : Zombie
Description : Mathias est un enfant qui
a l'air d'avoir huit ans, mais c'est un
zombie relativement bien conservé. Des
cheveux blonds et raides coiffés au bol,
des yeux bleus, il a fait craqué de nom-
breuses familles apitoyées, il est tou-
jours habillé de vêtements en bon état,
récupérés dans la garde-robe de certai-
nes de ses victimes.
Biographie : Mathias ne se souvient plus
de ce qu'il était avant de mourir, il ne connaît que la faim qui le pousse
constamment à rechercher de nouvelles victimes.
Interprétation : Un chasseur, un prédateur se cachant sous les traits
angéliques d'un enfant, voilà ce qu'est Mathias. Il ne parle que pour dire
des phrases qui lui permettent d'apitoyer et de mettre en confiance ses
proies, généralement des familles qui l'accueillent chez elles pour lui
offrir un repas et un bain chaud.
Utilisation : Mathias peut avoir pris la famille de l'un des PJs comme
victime, ou alors ils peuvent enquêter sur ses carnages. Il peut aussi res-
sembler au fils d'une de leurs connaissances, disparu il y a quelques
mois.
Quelques lieux de Chicago - Chicago et ses habitants
Colonel James Stewart
DDN : 04/07/1866
Occupation : Militaire (Armée de Terre)
Profil : Agent gouvernemental
Description : Grand, fort, cheveux gris
coupés en brosse, regard gris acier, voix
de stentor.
Biographie : James Stewart est un mili-
taire de carrière à qui on a confié le pro-
jet de l'arme qui serait plus tard connu
sous le nom de trioxine. Ce qui était au
départ un succès devint rapidement un
échec et cela lui fut reproché. Il a été
démis de la direction du projet mais il a
été affecté au FBP afin de conseiller le
service R&D (Recherche et Destruction). Il a été rapidement envoyé à
Chicago, point chaud de la menace zombie aux Etats-Unis. Il ne sort pas
du Q.G. du FBP sur place, où il met au point les différentes techniques
qui permettront de nettoyer la ville des monstres qu'il a contribué à créer.
Interprétation : Le Colonel, comme on l'appelle, ne se remet jamais en
cause, il exécute les ordres qu'on lui donne, même s'il a toute latitude
dans les moyens à employer. Il ordonne et ses ordres sont exécutés, il ne
voit pas plus loin. Il est du genre à tuer froidement un subordonné auquel
il aurait ordonné de sauter d'un toit et qui aurait refusé. C'est sans doute
pour ça qu'il a ordre de rester confiné au Q.G.
Utilisation : Stewart connaît tout ce qu'il y a à savoir sur la trioxine et
ses effets. Il s'inquiète donc de l'apparition dans les derniers relevés
effectués par les Zombie Hunter, d'un trioxine qui n'a pas été synthétisée
dans les laboratoires de l'armée, ce qui annonce un empoisonnement de
grande ampleur dans les prochains mois si rien n'est fait pour stopper
cette production parallèle.
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