LE MONDE | 11.04.2016 à 11h23 • Mis à jour le 11.04.2016 à 11h25 | Par Sophie Péters
Lorsqu’une bonne estime de soi se heurte à une faible confiance en soi, l’accord entre les deux se résout par
l’apprentissage et par l’amélioration de ses performances. L’estime de soi devient un aiguillon constructif. Esteban
WAUTIER
La confusion est fréquente : invoquer un problème de confiance en soi peut cacher une faible estime
de soi. La confiance en soi varie en fonction des circonstances. Elle découle de l’action, du
comportement et du savoir-faire. En un mot : de la capacité. Alors que l’estime de soi se fonde sur la
valeur que l’on se donne. En un mot : sur la considération. La confiance s’appuie sur « l’agir »,
l’estime sur « l’être ».
La confiance n’est donc pas une certitude. Elle s’acquiert au travers de l’apprentissage. Une fois
que l’on sait faire , on peut le constater et aboutir à l’évidence que l’on sait faire ceci ou cela. Avec, à
chaque fois, un degré de maîtrise variable. Le savoir-faire est vérifiable et offre la possibilité de bien
faire.
S’il est avantageux de ne pas avoir toujours confiance en soi pour se montrer prudent dans des
situations qui nécessitent un savoir-faire que l’on ne possède pas, il est préjudiciable d’avoir une
faible estime de soi qui sape le sentiment d’existence.
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/04/11/estime-ou-confiance_4899891_1698637.html 1/2
06/11/2017 Estime ou confiance en soi ?
superexpat.fr/Assurance-Expat
L’inverse pose problème. Une forte confiance en soi associée à une faible estime de soi, compense
ce déficit par l’action. En cherchant à prouver sa valeur, l’individu tombe dans l’hyperactivité. Il ne
peut alors exister que par l’action.
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