1) Intérêt et objet……………………………………………………………...2
2) Question de recherche…………………………………………………….2
3) Annonce du plan…………………………………………………………..4
2) L’angle choisi……………………………………………………………..8
1) La posture………………………………………………………………….8
2) Les hypothèses…………………………………………………………….8
3) La méthode d’investigation………………………………………………..9
Conclusion
Bibliographie
Annexes
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1) Intérêt et objet
L'objectif de notre action de recherche trouve son origine dans le constat suivant: il est
communément admis que la libéralisation des échanges est favorable à la croissance et au
développement économique, En effet, La plupart des pays ont accédé au GATT puis à l’OMC
ils ont développé un réseau de relations de partenariat et d’accords de libre-échange aussi bien
dans un cadre multilatéral, régional et bilatéral, tant avec les pays développés qu’avec d’autres
pays en développement . Il n’est pas surprenant que plusieurs auteurs tentent de déterminer le
degré de mondialisation actuel en faisant la comparaison avec la période de la fin du XIXe
siècle. Les deux périodes partagent en effet bon nombre de caractéristiques telles qu’une
hausse marquée du commerce international, d’énormes flots de capitaux, une forte croissance
économique et des migrations massives (Williamson, 1997).
2) Question de recherche
Notre sujet est orienté sur l’étude des impacts économiques de la mondialisation à présent, il
est primordial pour une compréhension optimale de définir les mots clés de notre recherche et
qui sont les suivants:
La mondialisation
Le libre échange
Le capitalisme
GATT/OMC
Croissance
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nouveau mais de la poursuite d’une évolution amorcée depuis longtemps. » (Commission
européenne, 1997, p.51, dans Thompson, 1999).
Le libre-échange entre les nations est réalisé lorsqu’il n’existe aucune entrave (droits de
douanes ou contingentements) au commerce international ni aux mouvements de capitaux
entre pays. Préconisé par les auteurs classiques (Smith, Ricardo), néo-classiques et libéraux,
mais critiqué par les économistes marxistes (« échange inégal »).
Son sens moderne qui désigne en particulier, au plan juridique, la propriété privée des
moyens de production, ne lui est cependant donné qu’aux XIX et XXe siècle (Pierre Leroux,
Proudhon, Marx et Engels, Max Weber, etc.).
le salariat, un mode de régulation décentralisé par le marché ou encore par les prix, et
l’appropriation privée des biens de production.
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développement s’engager massivement dans la logique libre-échangiste, sous les pressions
d’institutions multilatérales telles que la Banque mondiale et le FMI.
3) Annonce du plan
de mondialisation ont fait l’objet d’une synthèse par Held et al. (1999), qui les ont regroupés
en trois tendances dominantes : « hyperglobaliste »,« sceptique » et « transformationaliste ».
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La thèse hyper globaliste se situe à l’extrême opposé de la position des sceptiques, les
sceptiques: la mondialisation n’est ni plus ni moins qu’un mythe. (Weiss, 2000; Hirst et
Thompson, 1996) S’appuyant sur les données statistiques des flux commerciaux, financiers et
migratoires de la fin du XIXe siècle, les sceptiques prétendent que les niveaux contemporains
d’interdépendance économique ne sont pas sans précédent historique. Certains auteurs vont
jusqu’à avancer que l’économie internationale est aujourd’hui considérablement moins «
mondiale » dans son étendue géographique qu’à l’époque des empires européens. Selon eux,
les indicateurs actuels confirment une tendance à la hausse de l’internationalisation
économique contemporaine similaire à celle des années 1890. Ce processus résulte des
politiques gouvernementales et ne représente donc pas une force systémique hors de contrôle.
Contrairement aux hyperglobalistes, les sceptiques rejettent la proposition selon laquelle
l’internationalisation économique en cours préfigure l’émergence d’un nouvel ordre mondial
où le rôle de l’État serait considérablement diminué. L’État joue d’après eux un rôle de plus
en plus central et actif dans la promotion internationale de ses activités économiques et de
l’élaboration de nouvelles réglementations.
Au cœur de la thèse transformationaliste (qui est celle défendue par Held et al.) se trouve la
conviction que la mondialisation actuelle est la principale force dynamique à l’origine des
transformations économiques, sociales et politiques en cours, qui annoncent une
restructuration fondamentale des sociétés modernes. Les transformationalistes sont en accord
avec les hyperglobalistes sur le fait que le processus de mondialisation contemporain est sans
précédent et qu’il provoque un changement structurel de l’ordre mondial, mais ils se
distinguent à la fois des hyperglobalistes et des sceptiques en ce qui concerne la trajectoire
historique de la mondialisation.
Pour les transformationalistes, celle-ci ne tend pas vers un état final mais constitue plutôt un
processus historique ouvert.. (Held et al., 1999) Malgré leur refus de se prononcer sur le futur
de la mondialisation, les transformationalistes demeurent convaincus que l’intensité des flux
contemporains (politiques, économiques, sociaux, culturels) est sans précédent historique.
L’existence d’un système global ne démontre pas une tendance vers une convergence
mondiale ou l’avènement d’une société mondiale unique. Bien au contraire, la mondialisation
est associée à de nouvelles formes de stratifications sociales où certains États, sociétés et
communautés sont inclus de façon croissante dans les réseaux mondiaux alors que d’autres en
sont exclus.
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Les tranformationalistes, tout comme les sceptiques, sont d’avis que les États vont conserver
leur rôle central au sein du système international bien que le processus de mondialisation
provoque déjà des ajustements et des transformations en ce qui a trait au pouvoir, aux
fonctions et à l’autorité des gouvernements nationaux.
Il est bien connu que le capitalisme tend naturellement à s’internationaliser par le biais du
libre-échange, mais porte-t-il également en lui une tendance inéluctable à la mondialisation de
l’économie ? Selon Grahame Thompson (1999), cette question est prématurée car l’économie
« mondialisée » ne s’est toujours pas concrétisée. D’après lui, l’ambiguïté conceptuelle entre
« économie mondialisée » et « économie internationalisée » est à l’origine de la mauvaise
interprétation de la situation économique actuelle par la communauté scientifique et c’est
pourquoi il s’attache à définir ce qui distingue l’une de l’autre : « ... Une économie mondiale
internationalisée serait une économie dans laquelle les principales entités restent les
économies nationales ou des agents qui continuent à être rattachés à des territoires nationaux
bien définis. Quoi que ces entités soient de plus en plus intégrées et enchevêtrées, les sphères
nationales restent relativement séparées de la sphère internationale de sorte que les processus,
les événements et les impacts internationaux se reflètent à travers le prisme de structures, de
politiques et de processus essentiellement nationaux. Une économie mondiale
internationalisée s’organiserait donc, pour ainsi dire, selon un mouvement ascendant : en
partant des acteurs nationaux et en s’élevant jusqu’à la sphère ou au niveau international. Les
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principaux agents privés dans ce type d’économie seraient les entreprises multinationales.
Elles conserveraient une base nationale visible, un style de gestion national et un personnel
composé de nationaux.
Ce serait une économie qui échappe à la “ gouvernance ” et que caractérisent les forces d’un
marché inorganisé et incontrôlable. Les principaux acteurs privés seraient ici des entreprises
transnationales, c’est-à-dire des organisations indépendantes de toute base nationale. »
(Thompson, 1999, p.160).
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2) L’angle choisi
Nous avons décidé d'orienter notre étude sur "mondialisation: extension du capitalisme" dans
la mesure où l'objectif et de savoir l'impact économique de la mondialisation et ce par savoir :
Les conséquences attendues du libre échange
les performances réelles de la mondialisation
baisse des barrières au commerce internationale
Évolution de la structure des échanges commerciaux
Libéralisation du secteur financier
Mondialisation des entreprises et délocalisation de la production
1) La posture
Pour réaliser notre étude nous allons nous appuyer sur des théories établies dans notre cadre
théorique et qui ont été validées. L’objectif étant de vérifier la validité de ces théories dans un
contexte précis à savoir l’impact de la mondialisation. Cette vérification se fera à l’aide d’une
étape intermédiaire qui consiste à élaborer des hypothèses.
Ainsi nous allons adopter une démarche hypothetico-déductive et nous allons la résumer à
l’aide du schéma ci-dessous
Conceptualisa
tion
Démarche
Hypothético-
déductive
Explications et
prédictions
2) Les hypothèses
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Afin d'optimiser la compréhension des hypothèses formulées il convient de rappeler la
question de recherche : "quel est l'impact économique de la mondialisation?"
L'objectif est de savoir les avantages tirés du libre échange entre deux pays
3) La méthode d'investigation
Nous allons tout d'abord effectuer un bref rappel de nos objectifs afin d'expliciter au mieux
notre méthode notre but est de savoir l'impact de la mondialisation sur l'économie.
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La fiabilité de l'étendue dépendra donc essentiellement de la construction du questionnaire, de
l'objectivité des enquêteurs et des interrogés.
60% hommes
Composition de l’échantillon
40% femmes
Piste 1 : Les deux périodes partagent en effet bon nombre de caractéristiques telles qu’une
hausse marquée du commerce international, d’énormes flots de capitaux, une forte croissance
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économique et des migrations massives .l’intégration économique de nos jours est
indéniablement supérieure à ce qu’elle était avant la première guerre mondiale.
Piste 2 : Le commerce international est profitable car il permet aux pays d’exporter les biens
dont la production fait un usage relativement intensif de facteurs qui sont localement
abondants; d’autre part, les pays importeront les biens dont la production fait un usage
relativement intensif de facteurs qui sont localement rares.
Piste 3 : les gains réels de la mondialisation :Le progrès scientifique et technologique, Les
échanges culturels entre les pays.
Piste 4 : Les flux de biens circulent de plus en plus à l’intérieur de réseaux de fabrication
organisés à l’échelle mondiale, ce qui tend à remplacer le commerce de marchandises entre
des systèmes de production nationaux.
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La mondialisation de l’économie, contrairement aux idées reçues, n’est pas une chose faite. Il
n’y a pratiquement que dans le secteur financier où la mondialisation peut être considérée
comme ayant atteint un stade avancé. L’intégration des marchés dans les autres secteurs reste
limitée en comparaison avec le degré d’intégration qui devrait théoriquement caractériser une
véritable économie mondialisée.
L’écart des revenus entre les mieux nantis et les plus démunis, qu’il s’agisse de pays ou
d’individus, paraît toutefois s’élargir depuis deux décennies. Il semble également qu’un
mouvement de concentration des grandes entreprises soit à l’œuvre dans plusieurs secteurs sur
les marchés mondiaux.
Les tendances ainsi esquissées ne doivent pas être interprétées comme des vérités absolues : il
est en effet malaisé d’être catégorique en ce qui a trait aux impacts économiques à long terme
engendrés par la mondialisation car les données actuellement disponibles ne sont pas
suffisantes.
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La mondialisation et ses effets: revue de la littérature, par David BOLDUC et Antoine
AYOUB.GREEN — Université Laval.Québec, Canada .Novembre 2000
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Questionnaire
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