(INGENIEUR DE CONCEPTION)
Composition du jury
Président du jury :…………………………….
Membres du jury : M.ABDOU SOUMANA
M.IDRISSA BEOGO
…………………………….
Année Académique
2016-2017
DEDICACE
NOTRE PERE SAIDOU DE BANGRE OUEDRAOGO, NOTRE MERE ALIMA BAMBARA, NOS
FRERES ET SOEURS POUR LEUR SOUTIENT MORAL, FINANCIER ET MATERIEL DURANT
TOUTES NOS ANNEES DE FORMATION.
Nous rendons grâce au DIEU TOUT PUISSANT qui nous a permis de produire ce
mémoire. Nous remercions toutes les personnes qui ont œuvré de près ou de loin à la
réalisation de ce travail, en particulier à :
Pour leur disponibilité et leur assistance depuis le début jusqu’à l’élaboration de ce présent
mémoire;
M. le Président du jury ainsi que les membres du jury pour leurs remarques et
suggestions ;
notre famille ;
nos ami(e)s et camarades pour leurs encouragements.
Enfin toutes les bonnes volontés qui ont fait preuves d’une action prompte au
moment de nos difficultés.
a) Présentation du projet
Le projet relève d’une étude comparative entre deux types de matériaux de construction
pour le talus amont des petits barrages permettant de lutter contre le batillage dans un
pays en voie développement comme le Burkina Faso où la pluviométrie est assez faible.
Le but de cette étude est d’optimiser la valeur de chaque matériau grâce à une étude
approfondie afin de mieux connaitre le matériau le plus résistant du point de vue technico-
économique.
coefficient de poisson ( ∆ld ) (Art A – 2.1.3 B.A.E.L.91). Il est pris soit égal à 0,2 pour
l
le calcul des déformations (béton non fissuré) ou 0 pour le calcul des sollicitations
ultimes (béton fissuré).
Donc pour pouvoir utiliser ce matériau économique mais fragile, on lui associe des
armatures métalliques capables d’éviter les inconvénients résultant de cette faible
résistance à la traction : le matériau ainsi obtenu est le ‘’béton armé’’. La présence
d’armatures dans le béton ne suffit pas à faire de celui-ci un béton armé. Il faut en plus
une organisation structurale spécifique portant sur les formes des pièces, ainsi que sur la
qualité et l’agencement des armatures.
2) Caractéristique de l’acier
a) Nature
L’acier est un alliage métallique utilisé dans la construction métallique et mécanique. Il est
constitué d’au moins deux éléments, majoritairement du fer puis du carbone dans des
proportions comprises entre 0,02 % et 1,67 % en masse. C’est essentiellement la teneur
en carbone qui confère à l’alliage les propriétés du métal qu’on appelle acier. L’intérêt
majeur de l’acier réside du faite qu’il est caractérisé par sa bonne résistance à la traction
qu’en compression.
b) Composition interne
sa limite d’élasticité garantie Fe en MPa compris entre 215 et 235 MPa pour les
ronds lisses et entre 400 et 500 MPa pour les hautes adhérences ;
5) Caractéristique de l’eau
Les études de la stabilité des talus sont réalisées à l’aide des formules empiriques, les
méthodes de FELLENIUS et de BISHOP.
Méthode de BISHOP
La méthode de BISHOP est dérivée de la méthode de FELLENIUS et introduit un coefficient mx
tendant à minimiser le moment résistant. L’expression de la méthode de BISHOP se présente
comme suit :
tgα × tg(φ)
mx=cosα(1 + , avec
f
Risberme
Formules empiriques
a) Formule de BRETSCHNEI
𝑉2
RL=0.754 ×H2 + 2g
0.5
H = 0.76×0.032× ﴾𝑈 × 𝐹﴿ -0.274× 𝐹 0.25 , avec
H : la hauteur des vagues
V : la vitesse des vagues
U : la vitesse du vent en km/h (données métérologiques)
F : Fetch en km
b) Formule de GAILLARD
V = 1.5 + 2H
V : la vitesse des vagues
H : la hauteur des vagues
U→ F→ H→V→RL
Méthode approchée
RL
0.4 0.6 0.8 1.05 1.3
minimale
(Schéma)
Remarque : La valeur définitive de la largeur en crête issue des formules empiriques devra
tenir compte de la facilité d’exécution sur le terrain. Les valeurs entières seront privilégiées au
détriment des valeurs décimales.
Largeur en crête
La largeur en crête (b) d’une digue est déterminée en fonction de la hauteur du barrage
(H) par l’une des formules suivantes :
- Formule 1 : b = 1/3 H
- Formule 2 (Knappen) : b = 1,65 x H^0.5
- formule 3 : b = 3,6 x H1/3 – 3
- formule 4 (Preece) : b = 1,1 x H^0,5 +1
Avec H : hauteur maximale de la digue (m)
La largeur minimale de trois (3) mètres est généralement adoptée pour tenir compte du gabarit
des engins de compactage.
Pour une digue routière, la largeur en crête sera fonction des caractéristiques géométriques de
l’infrastructure routière en projet (se conformer au profil en travers type de la route).
La crête de la digue doit être protégée par une couche de couronnement (matériau latéritique)
afin de préserver le corps de la digue des fissures dues à l’ensoleillement.
7.1 INTRODUCTION
Il se présente parfois des situations de cours d’eau naturels ou de canaux où il est
impossible de construire
ou d’aménager en respectant les critères de stabilité précédemment définis. Lorsque le sol
ne
permet pas des conditions suffisamment stables, il faut rendre le cours d’eau et les
structures résistants
2,5
d30 = diamètre des roches dont 30 % sont de diamètre inférieur (m)
D = profondeur moyenne de l’eau (m)
SF = facteur de sécurité utilisé
V = vitesse locale moyenne (m s--1)
g = accélération de la gravité (9,8 m s--2)
γ = masse spécifique de l’eau (kg m--3)
γs = masse spécifique de la roche (kg m--3)
Le facteur de sécurité SF recommandée est 1,2. Lamasse spécifique de la roche
normalement utilisé
est de 2640 kg/m3. Pour des masses spécifiques de la roche de 2560 kg/m 3 et 2480
kg/m3, il est
recommandé de multiplier le d30 par un facteur de 1,06 et 1,114 respectivement.
La méthode No l du U.S. Army Corps of Engineers (USACE, 1994) propose l’équation
suivante :
[7.2]
d30
Da
= SF Cs Cv Ct
_γ
(γ −γ)_
s 0,5
V
_g Da K
2,5
K = facteur de correction pour la pente du talus = [1−_sin2 θ_
sin2 φ
]
θ = angle du talus par rapport à l’horizontale
ϕ = angle de repos des cailloux ou des roches
SF = facteur de sécurité (1.1 -- 1,5)
d [7.3] 50 = _6 W 50
π γs _0,333
W [7.4] 50 = 0, 0232 Gs V6
_(Gs−1)3 cos3 θ_
W50 = poids des pierres (kg) pour un diamètre d50 des pierres
Gs = densité relative des pierres
Le modèle empirique du U.S. Bureau of Reclamation {Peterka, 1958) spécifie simplement
le d50 en
fonction de la vitesse moyenne dans le canal ou le cours d’eau :
d [7.5] 50 = 0, 043 V2.06
a
Va = vitesse moyenne dans le canal ou le cours d’eau (m s--1)
Pour permettre les comparaison entre les différents modèles, le d50 est estimé à 1,5 d30.
Pour des raisons de stabilité, il est recommandé d’utiliser des pierres de différentes
dimensions dans
l’enrochement de sorte que les plus petites pierres occupent les espaces vides entre les
plus grandes
pierres. Différentes répartitions de la grosseur des pierres sont recommandées par
différentes organisations
et le tableau 9.1 présente celle de Barfield et al. (1981).
Tableau 7.1 Répartitions de la grosseur des pierres (Barfield et al., 1981).
Dimension des pierres Pourcentage du poids total des pierres plus petites
2 d50 100
1,7 d50 85
1,0 d50 50
0,42 d50 15
0,10 d50 0
L’épaisseur de l’enrochement généralement recommandée est de 2 d50 ou de la
dimension de la plus
grande pierre.
7.3.2 Approche basée sur la turbulence
100002
q4_3 _ (γs_ γ−1) cos θ (tan_−tan θ) _5_3
θ = angle d’enrochement;
φ = angle de repos des pierres
g = constante gravitationnelle (9,815 m s--2);
D85e = diamètre pour lequel 85% des pierres de l’enrochement sont plus
petites (mm);
q = débit unitaire (m3 s--1 m--1).
Cette équation étant implicite, elle doit être résolue par itération. Les figures 7.4 à 7.9
permettent de
simplifier ces calculs. Ces fleuresmontrent la variation de l’angle aval de l’enrochement en
fonction
du diamètre des pierres pour des débits spécifiques variant de 0,25m 3/s à 3,0m3/s et pour
des angles
de repos des pierres de 38°,--40° et 42°. La densité des pierres a été choisie égale à γs =
2,7.
94
Figure 7.4 Diamètre des pierres de l’enrochement (D85e) en fonction de l’angle aval
d’enrochement et du débit spécifique (0,25 < q < 1,00 m 3/s--m) pour un
angle au repos de 38°.
Figure 7.5 Diamètre des pierres de l’enrochement (D85e) en fonction de l’angle aval
d’enrochement et du débit spécifique (1,00 < q < 3,00 m 3/s--m) pour un
angle au repos de 38°.
95
Figure 7.6 Diamètre des pierres de l’enrochement (D85e) en fonction de l’angle
aval d’enrochement et du débit spécifique (0,25 < q < 1,00 m 3/s--m)
pompage des
matériaux par l’action des vagues),
Barrages en terre
Principales catégories
Deux catégories principales :
• Ouvrages en terre homogène compactée et
imperméable, descendant
des ouvrages anciens,
• Ouvrages zonés dont la conception plus moderne
sépare les fonctions
principales (étanchéité, stabilité, drainage ou filtration)
dans des
matériaux distincts
CHAPITRE 3
ETUDE DE LA RETENUE
125
3.1. Evaluation des besoins
Caractéristiques des
palplanches
Lames métalliques de très grandes
longueurs et e 30 à 50 cm
de large enfoncées par battage et reliées les
unes aux autres
par un système d’accrochage. Elles sont
battues jusqu’au
refus et n’exigent pas de fouille préalable.
H= hauteur
I = moment quadratique par
rapport xx’
2I/H = module de résistance
139
2
9ème promotion GC/Année 2016-2017 Page - 65 -
1
,1
S4
S3
S2
S1
Cotes Surface Hauteur Surf. moy. Volume
élémentaire
Volume cumulé
Cote fond 0 0 0 0 0
Cote fond + h S1 h S1 / 2 (S1 / 2) * h = V1 V1
Cote fond + 2h S2 h (S1 + S2)/ 2 (S1 + S2) * h/2 = V2 V1+V2
Cote fond + 3h S3 h (S2 + S3)/ 2 (S2 + S3) *h/2 = V3 V1+V2+V3
Cote fond + nh Sn h (Sn-1 + Sn)/ 2 (Sn-1 + Sn) *h/2 = Vn
i
Vi
158
Courbes Hauteurs-Volumes et Hauteurs-
Surfaces
159
Courbe d’utilisation de la retenue
• On la trace pour vérifier l’adéquation de la capacité de la
retenue avec les
besoins en eau. Elle permet d'optimiser la gestion de la
retenue et le choix
des spéculations culturales.
Cote de déversement
160
Étude des apports – Étude hydrologique –
prédétermination de la crue de projet
(PM, voir cours d'hydrologie)
la création des emplois : en effet bien que l’entreprise ait déjà de la main d’œuvre,
elle aura besoin d’employer de la main d’œuvre locale surtout en début de travaux
pour l’exécution des fouilles et d’autres travaux de manœuvre ;
en outre naîtra l’opportunité de création de petits commerces par les riverains où
viendront s’alimenter les ouvriers et les manœuvres pendant les temps de pause ;
la santé publique où les impacts négatifs seront caractérisés par l’apparition des
maladies des yeux, des affections ORL et des maladies sexuellement
transmissibles liées essentiellement à la à la production continue de poussière, à
la pollution sonore créée par les engins de travail et à la propagation de maladies
sexuellement transmissibles par le contact entre les ouvriers et les populations
riveraines.
la sécurité publique :
ce sont surtout les ’accidents de travail sur les chantiers, l’occupation par
l‘ouvrage de certains espaces publics pour le stockage des approvisionnements
occasionnant ainsi une intensification du trafic à certains endroits et créant
parfois des embouteillages ;,
on notera également un encombrement des engins au voisinage du chantier
occasionnant ainsi des déviations de voie, les sorties d’engins et de camions du
chantier créant des dépôts de terre et boue sur la voie publique en particulier
lors des phases de terrassement. , Ces dépôts sont source d’insécurité car ils
rendent la chaussée glissante.
Aussi avant tout travail de terrassement, on doit au préalable arroser le lieu à terrasser,
limiter l’occupation des espaces publics pour le stockage des matériaux de construction.
Par ailleurs il faut sensibiliser les ouvriers sur les maladies sexuellement transmissibles en
leur distribuant de brochures qui parlent de ces maladies. De plus il faut être exigent en ce
qui concerne la sécurité au chantier. En effet tout ouvrier doit être en tenue de travail et
veiller au respect du code de la route sur le chantier en faisant attention là où passent les
engins et à placer suffisamment des panneaux de signalisation aux alentours du chantier Il
est fortement recommandé d’instituer une réunion chaque matin avec les ouvriers en leur
rappelant les règles de conduite au chantier.
1) Remarques
La présente partie consiste en une analyse et une critique des différents résultats obtenus
lors de l’étude. Ainsi, de façon globale, les différents aciers obtenus sont suffisamment
significatifs. Aussi, les différents calculs réalisés manuellement (Caquot, forfaitaire,…) ont
permis de s’approcher au mieux de la réalité. Cette décision a été prise dans le seul souci
d’éviter les problèmes de minimisation des aciers par endroits et maximisation dans
d’autres endroits causés généralement dans le cadre des calculs sur logiciels (Robot,
RDM6,…). Les effets du vent n’ont pas d’incidences fâcheuses sur le bâtiment (le poteau
central le plus chargé est plus sollicité que le poteau périphérique le plus chargé soumis
aux effets du vent). Le projet dans son ensemble est bénéfique sur quasiment tous les
plans.
II) RECOMMANDATIONS
Le rôle de l'ingénieur dans un projet de construction en bâtiment et travaux publics est
fondamental. Il doit concevoir et calculer les éléments de la structure de sorte qu'ils
puissent résister à toutes les sollicitations prévues et à présenter une durabilité
satisfaisante pendant toute la période d'exploitation. Pour cela, il lui faudra avoir une
bonne maîtrise des outils informatiques de dimensionnement, indispensable à l’étude d’un
projet de grande envergure. Aussi, la maitrise de ces outils permet de gagner du temps,
donne des résultats plus fiables et moins fastidieux. Au regard des dimensions de notre
ouvrage la réalisation d'un joint peut participer au bon fonctionnement de celui-ci. C'est
ainsi que nous réaliserons un joint permanent qui a pour rôle de réduire fortement voire de
supprimer les désordres dûs aux retraits, à la dilatation, aux tassements et aux ponts
phoniques.
CONCLUSION
Notre projet de fin de cycle dont le thème est axé sur la conception technique s’est révélée
être un sujet enrichissant. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à la
phase technique. On retiendra du présent mémoire les résultats fondamentaux suivants :
deux types de planchers de 20 cm d’épaisseur chacun, dont des dalles pleines au
plancher haut du sous sol et celui du niveau technique et des corps creux pour les autres
niveaux. La réalisation d’une fondation superficielle en radier nervuré de même superficie
que le bâtiment. Un diamètre maximum de HA25 et un diamètre minimum HA6 au niveau
des armatures. Par ailleurs, les calculs réalisés manuellement sur l’ensemble des
éléments de la structure ont permis d’obtenir des ferraillages souvent théoriques mais le
choix définitif et les dispositions pour la réalisation des plans d’exécution ont été faits en
prenant en compte à la fois l’aspect financier, technique et réaliste. Dans un second
temps, nous avons estimé le coût global de l’ouvrage, établi une étude d’impact
environnementale et sociale puis faire des remarques et enfin apporter quelques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES :
MEMOIRES :
http/www.Google.com