SOMMAIRE
SOMMAIRE...............................................................................................................................1
REMERCIEMENTS...................................................................................................................2
RESUME....................................................................................................................................3
CHAPITRE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE..............................................................4
1.1 Le groupe OCP :...............................................................................................................4
1.2 Historique du groupe OCP :..............................................................................................6
1.3 Le groupe OCP en bref :...................................................................................................6
1.3 La Direction des Exploitations Minières de Gantour.......................................................7
1.4 L’unité de séchage :...........................................................................................................8
Organisation :......................................................................................................................9
CHAPITRE 2 : L’OPTIMISATION DE LAPUISSANCE DE CHAUFFE.............................10
2.1 La démarche à suivre pour l’optimisation de la puissance de chauffe............................10
2.2 Le séchage.......................................................................................................................10
2.3 Description de l’usine de séchage :.................................................................................11
2.3.1 La chambre de combustion ou le foyer :..................................................................12
2.3.2 Les accessoires de chauffe :.....................................................................................12
2.3.3 Le tube sécheur :.....................................................................................................12
2.3.4 La récupération des particules emportés par les gaz:...............................................13
2.3.5 La cheminée et le ventilateur de tirage :..................................................................14
2.4 L’alimentation des fours en gaz naturel :.......................................................................16
2.5 Description du procédé du séchage :..............................................................................16
2.6 Etude des fours sécheur :................................................................................................17
2.6.1 Bilan du four sécheur :.............................................................................................17
2.6.1.2 Les modes de combustion :...............................................................................17
2.6.1.3Le combustible :.................................................................................................18
2.6.1.4Calcul du pouvoir comburivore :.......................................................................19
2.6.1.5 Composition des fumées de combustion :........................................................19
2.6.1.6 Bilans massique et thermique du foyer :..........................................................19
2.6.1.7 Bilan thermique et massique du tube sécheur :.................................................21
2.7 Détermination des conditions extrêmes de fonctionnement supportées par le brûleur 23
2.8 Calcul de la puissance nominale des brûleurs :..............................................................25
2.8.1 Calcul de l’énergie produite par le brûleur centrale.................................................25
2.8.2 Calcul de l’énergie produite par le brûleur annulaire..............................................26
2.8.3 Calcul du débit d’air de dilution et de combustion nécessaire au fonctionnement
nominale des brûleurs :....................................................................................................27
2.8.3.1 Calcul du pouvoir comburivore ( voir bilan foyer) :........................................27
2.8.3.2.Calcul du pouvoir fumigène :...........................................................................28
CONCLUSION & PROPOSITION D’AMELIORATION......................................................29
Glossaire :.................................................................................................................................30
Annexes.....................................................................................................................................31
REMERCIEMENTS
Je voudrais exprimer ici mes remerciements à monsieur le
stage qui m’a soutenu tout le long de ce travail et m’a fait acquérir
séchage pour leur soutien et pour tous les services dont j’ai bénéficié.
RESUME
J’ai effectué ce stage au Maroc au sein du groupe OCP leader mondiale sur le
marché du phosphate et de ses produits dérivés.
CHAPITRE : PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE
1.1 Le groupe OCP :
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) est la première entreprise
du Maroc et un leader mondial sur le marché du phosphate et ses produits dérivés, il
est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation de phosphate
et ses produits dérivés. Chaque année, plus de 23 millions de tonnes de minerais
sont extraites du sous-sol marocain qui recèle les trois-quarts des réserves
mondiales.
le Groupe OCP est un opérateur international qui rayonne sur les cinq
continents de la planète et réalise un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards de
dollars, il écoule 95% de sa production en dehors des frontières nationales
marocaines. Il est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses
formes avec 28,2% de parts de marché en 2004 :
Il est le premier exportateur mondial de phosphate brut et d'acide
phosphorique avec, respectivement 38,6% et 44,4% de parts de marché en
2004.
Le Groupe OCP est également le troisième exportateur mondial d'engrais
solides avec 9,9% de parts de marché en 2004.
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates est un organisme semi-public
industriel et commercial, inscrit au registre du commerce, et soumis au même régime
fiscal que les entreprises privées, ce qui lui confère une personnalité civile et une
autonomie financière.
Le siège de la Direction Générale se trouve à Casablanca. Plusieurs entités lui
sont soumises :
Secrétariat du Directeur Général
Direction Stratégie et Développement (DSD)
Direction de la Qualité (DQE)
Direction Commerciale (DC)
Direction de la Communication et de la Coordination des Opérations (DCCO)
Direction des Ressources Humaines (DRH)
Direction Recherche et Innovations (DRI) :
CERPHOS (CR)
Géologie de Développement
Capitalisation et Innovation
Pôle Mine :
Organisation :
L’usine de séchage comporte les sections suivantes :
installation de manutention et de séchage
atelier mécanique
atelier électrique
bureau de contrôle de matériel
magasin
secrétariat
approvisionnement
service sécurité.
L’effectif du personnel est d’environ 101 agents.
La marche continue de l’unité est assurée par 4 équipes réparties sur 3 postes de
travail :
premier poste : 6h-14h
deuxième poste : 14h à 22h
troisième poste : 22h à 6h
La quatrième équipe s’occupe du nettoyage et de l’entretien des installations .
CHAPITRE 2 : L’OPTIMISATION
DE LAPUISSANCE DE CHAUFFE
2.2 Le séchage
Le séchage, c’est l’opération unitaire ayant pour but d’éliminer par évaporation
un liquide imprégnant un solide ou un liquide.
Les principales raisons qui incitent l’industrie chimique à rechercher des
produits de très faible humidité sont :
le séchage, outre son objectif principal qui est d’éliminer le liquide, apporte
une modification morphologique du solide intéressante pour son usage
ultérieur
Eviter la corrosion des matériels métalliques favorisée par la présence d’un
liquide solubilisant les ions néfastes.
Dégradation chimique du produit humide par hydrolyse lente.
Le séchage des phosphates humides se fait dans des fours tournants (8 fours)
fonctionnant au gaz naturel. Ces fours ont une forme cylindrique et tournent autour
de leurs axes horizontaux. La première batterie (les 4 premiers fours) est équipée
d’un système d’asservissement qui permet de gérer le fonctionnement du four, mais
la commande a resté manuelle. La deuxième batterie est complètement régulée (son
fonctionnement est complètement autonome et géré par un PC superviseur), elle est
aussi équipée d’un nouveau système de dépoussiérage.
Un four sécheur est constitué essentiellement de 4 éléments principaux :
1) Une chambre de combustion ou foyer avec
Un ventilateur d’air primaire ou de combustion.
Un ventilateur d’air secondaire ou de dilution.
Un dispositif de brûleur pulvériseur.
2) Une virole de séchage ou tube sécheur.
3) Une chambre à poussière pour la première batterie et filtre à manches
pour la deuxième.
4) Un ventilateur du tirage.
Chambre à poussières :
C’est le lieu où on récupère les fines particules emportées par les gaz , cette
récupération se fait en deux temps :
Par détente de la masse gazeuse :les particules de poussières
acquièrent à leur sortie de la virole une faible vitesse du fait de la détente des gaz
dans une chambre de section plus importante que la virole .les particules
moyennement fines se trouvent ainsi moins agitées et tombent sous l’effet de leurs
poids dans des trémies pour être récupérer par les convoyeurs à bande, un système
de clapets de l’écluseurs assure l’étanchéité de ces trémies .
Par centrifugation : les particules fines ne s’étant pas encore
sédimentée , dans la chambre de détente sont entraînées par les gaz dans une
autre chambre divisée en 3 compartiments , chaque compartiment contient 2
batteries de 28 cyclones servant à l’épuration des gaz d’où la récupération des
poussières .
Les cyclones :
de la masse gazeuse par la cheminée . Il faut éviter une grande dépression car elle
diminue le temps de séjour du produit , laquelle diminution pour conséquence la
variation de l’humidité du produit à la sortie du tube sécheur .
Constituant Pourcentage
massique Le pouvoir calorifique inférieur du gaz
naturel à (15°C et 760mm Hg ) est :
Méthane CH4 77.9 % 9000kcal /Nm3
Ethane C2H6 14% La densité relative ( air = 1) est 0.6906
Propane C 3H8 4.1% Dans la suite on ne prendra en compte que
les éléments les plus présents dans la
Butane C4H10 0.3% composition du gaz naturel ( les trois
Azote N2 3.1% premiers éléments )
Les combustibles sont multiples mais ils ont un point commun : celui de contenir
principalement des hydrocarbures, c'est-à-dire des combinaisons multiples de
carbones et d'hydrogènes, représentées par la formule générale : C x Hy
Deux produits essentiels résulteront de la combustion : du dioxyde de carbone (ou
CO2) et de l'eau (ou H2O). En effet :
C H x y / 4 O
X Y 2
xC O 2
y / 4 H 2O
DGN, TGN
Bilan de matière :
Entrée :
Gaz naturel : DGN
Air de combustion : DAC
Air de dilution : DAD
Sortie :
Mélange gazeux résultant de la combustion : DGC
Le bilan :
DGN + DAC + DAD = DGC
Bilan thermique :
Entrée :
Chaleur du gaz naturel à l’entrée:
DGN.CPGN.TGN
Chaleur de l’air à l’entrée du foyer :
DAC.CPAC. TA + DAD.CPAD. TAD
Sortie :
Chaleur empotée par les gaz de combustion :
DGC.CPGC. TGC
Pertes de chaleur à travers les parois :
Où :
h0 : coefficient de transfert de chaleur par convection gaz-briques.
h 3 : coefficient de transfert de chaleur par convection virole-air.
λi : conductivités thermiques de chaque mur.
di : diamètres de chaque parois.
La corrélation permettant le calcul de h0 dans le cas d’un four sécheur est donnée par
Perry (12-57) est :
h0 = 23,7 . (DGC/S)0,67
Avec :
h0 en Btu /(h.ft2.°F)
DGC en lb/h
Avec :
TP est la température de la paroi.
Les λi sont des caractéristiques des matériaux utilisés.
Dphe X1 DphS X2
DGC DeV
DAP
Tube sécheur
DGS
Avec :
DPhe : débit du phosphate à l’entrée du tube sécheur.
DPhS1 : débit du phosphate à la sortie du tube sécheur.
DPhS2: débit du phosphate alimentant le dépoussiéreur.
DeV : débit de l’eau évaporée.
DGC : débit du mélange gazeux résultant de la combustion.
DAP : débit d’aire parasitaire.
DGS : débit du mélange gazeux sortant du tube sécheur.
X1 : teneur en eau du solide entrant au sécheur.
X2 : teneur en eau du solide quittant le sécheur sans passer dépoussiéreur.
X3 : teneur en eau du solide sortant du dépoussiéreur.
Bilans matières :
Entrée : DPhe
Bilan :
DPhe = DPhS1 + DPhS2 + DPhe. X1 - DPhS1. X2 - DPhS2. X3
Bilan thermique :
Entrées :
Chaleur apportée par le mélange gazeux résultant de la combustion :
DGC. CpGC.TGC
Sorties :
Chaleur sensible transférée au phosphate :
DPhS1 .CpP . TPS1 + DPhS2 .CpP . TPS2 - DPhe .CpP . TPe
Chaleur latente transférée à l’eau entrée avec le phosphate :
DeV . = (DPhe. X1 - DPhS1. X2 - DPhS2. X3).
Chaleur sensible transférée à l’eau évaporée :
DeV . [Cpeau . (TeV –TPe) + Cpvap . ( TGS – TeV ) ]
Chaleur transférée à l’aire parasitaire :
DAP . Cpair.( TGS – TA )
Chaleur transférée aux parois :
QPS
Chaleur sortie avec le mélange gazeux quittant le tube sécheur :
DGS . CpGS . TGS
Bilan :
DGC. CpGC.TGC = DPhS1 .CpP . TPS1 + DPhS2 .CpP . TPS2 - DPhe .CpP . TPe + QPS +
DeV. [ + Cpeau . (TeV –TPe) + Cpvap . ( TGS – TeV ) ] + DAP . Cpair.( TGS – TA ) + DGS .
CpGS . TGS
P = (2 x T x S x E) / (D - 2 x T x Y)
Avec :
E un facteur de qualité qui dépend du matériau avec lequel la conduite a été construit.
T L’épaisseur de la conduite.
S contrainte qui dépend matériau avec lequel la conduite a été construite.
D Le diamètre extérieur de la conduite.
Y Coefficient qui dépend du matériau avec lequel la conduite a été construite.
Les différents valeurs qui vont servir au calcul des pressions ont été tiré de PERRY ( voir
annexe 3 )
Pour les parties droites de la conduite :
Les conduites sont faites en acier , en prenant les valeurs prises dans les tableaux
( annexes ) on constate que la pression maximale que la conduite peut supporté est
P(psig) = (2 x T(inch) x S x E) / (D(inch) - 2 x T(inch) x Y)
On choisit comme acier un acier très utilisé dans la construction des brûleurs ,
c’est l’acier :
ASTM A 139 P(psi)=(2x10x16000x0.4)/(140-2x10x0.4)=927.35 psi
Donc la pression maximale interne que la conduite peut supporter est
P(bar)=0.07x927.35= 64 Bar
Conclusion :
V² (m/s²)=2g(m/s²)h(m-CE)/w(Kg /m3) .
E=502*9000=4.518.750 Kcal/h
E=172*9000=7.074.000 Kcal/h
E TOTAL
= 11.592.750 Kcal/h
Conclusion :
Si on compare la puissance de chauffe actuelle à la puissance de chauffe nominale,
on constate que le mode de fonctionnement actuelle n’exploite pas toute la
puissance dont il dispose.
Glossaire :
Séchage : procédé chimique caractérisé par un transfert de chaleur et de matière
dont le but est l’élimination de l’humidité résiduelle du produit séché .
Cyclone : Un cyclone est un séparateur mécanique, qui agit par la mise en rotation
rapide du courant gazeux entrant, générant un champ de force centrifuge dont l’effet
est de plaquer les particules sur la paroi cylindro-conique de l’appareil.
Atomisation : réduction d’un solide en particules très tenues ou d’un liquide en fines
gouttelettes.
Déshydratation : Élimination, par des procédés physiques ou chimiques, de
l’humidité présente dans un corps ou de l’eau de constitution de la molécule .
Flottation : Procédé de triage d’un mélange de corps mettant à profit leur différence
de densité par rapport à l’eau.
Activité minière : Action conduite pour accroître ou exploiter les ressources minérales.
Elle comprend notamment l’exploration au sens large, l’échantillonnage en vrac, l’extraction
du minerai, le traitement du minerai ou des résidus miniers.
Calcination : Procédé de traitement du phosphate. Il consiste à faire subir au minerai brut
un traitement thermique (plus de 700°C) pour éliminer les matières organiques qu’il contient.
Découverte : Exploitation à ciel ouvert, dont l’extension horizontale est prépondérante par
rapport à la profondeur, réalisée par la méthode des tranches horizontales simultanées
(s’oppose à " fosse "). Par extension, désigne toute exploitation à ciel ouvert.
Extraction : Portion de l’exploitation consistant à retirer le minerai, les stériles ou les résidus
miniers d’un chantier souterrain ou de la mine à ciel ouvert. Le terme « extraction » est aussi
utilisé pour définir un procédé de traitement permettant de retirer d’un solide, d’un liquide ou
d’un gaz une substance que l’on veut concentrer ou éliminer.
Flottation : Procédé industriel qui permet de valoriser les phosphates les plus pauvres en
BPL et non exploités auparavant.
Lavage : Étape de traitement du phosphate. Il consiste à « attriter » le phosphate dans l’eau.
Le but étant est de détruire la gangue carbonatée du minerai, libérant ainsi les éléments
phosphatés.
Recette : Unité d’exploitation souterraine.
Stérile : Roche en place ou extraite ne contenant pas de minéraux en quantité suffisante
pour en permettre une exploitation économiquement rentable.
Terril : Dépôt de produits stériles, généralement conique, constitué par décharge ponctuelle.
Trémie : Réservoir se vidant par le dessous, destiné au stockage de matériaux, pour
l’alimentation d’une machine, ou pour servir de relais entre des appareils de transports
continu ou discontinu.
Annexes