2013
BUDGET GÉNÉRAL
MISSION INTERMINISTÉRIELLE
RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES
ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT
DU BUDGET ET D’APPROBATION DES COMPTES POUR
Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2013 est prévue par l’article
54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi
organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés
au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des
programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des
engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2013, tant en
termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et
d’analyse des coûts et des charges.
Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions
de produits) et les emplois utilisés en 2013 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.
La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour
2013. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2012 peuvent avoir été retraitées.
Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes
comprennent les éléments suivants :
La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des
charges et des dépenses fiscales :
– les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la
nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours
ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2013, ainsi que leurs évaluations initiales sont
précisés ;
– les crédits 2012 ;
– les charges du programme, évaluées par action ;
– les dépenses fiscales rattachées au programme.
Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits
budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents
rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la
quotité de travail des agents. À titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou
encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.
L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance :
http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/
TABLE DES MATIÈRES
Mission
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES 7
Bilan de la programmation pluriannuelle 8
Récapitulation des crédits et des emplois 15
Programme 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL 21
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22
Objectifs et indicateurs de performance 27
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 42
Justification au premier euro 51
Analyse des coûts du programme et des actions 91
Programme 221
STRATÉGIE DES FINANCES PUBLIQUES ET MODERNISATION DE L’ÉTAT 97
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 98
Objectifs et indicateurs de performance 101
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 107
Justification au premier euro 112
Analyse des coûts du programme et des actions 135
Programme 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE 141
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 142
Objectifs et indicateurs de performance 144
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 153
Justification au premier euro 160
Analyse des coûts du programme et des actions 190
Programme 302
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES 197
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 198
Objectifs et indicateurs de performance 201
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 209
Justification au premier euro 215
Analyse des coûts du programme et des actions 248
Programme 309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT 253
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 254
Objectifs et indicateurs de performance 256
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 258
Justification au premier euro 264
Analyse des coûts du programme et des actions 276
Programme 148
FONCTION PUBLIQUE 285
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 286
Objectifs et indicateurs de performance 289
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 295
Justification au premier euro 301
Opérateurs 313
Analyse des coûts du programme et des actions 321
MISSION
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
MISSION
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES
La mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » regroupe, d’une part, les politiques
publiques relevant du périmètre des ministères financiers (recouvrement des recettes et paiement des dépenses de
l’État, activités douanières, ainsi que fonctions d’état-major, de pilotage, d’expertise, de conseil et de contrôle) et,
d’autre part, les politiques de formation des fonctionnaires et d’action sociale interministérielle dont le ministère de la
fonction publique a la charge.
1) les programmes opérationnels de politique fiscale, comptable et douanière, pilotés par les grandes directions à
réseaux du ministère :
- le programme « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » ;
- le programme « Facilitation et sécurisation des échanges » ;
La DGFiP a enregistré en 2013 des résultats significatifs dans le domaine de la gestion fiscale et financière de l’État et
du secteur public local qui lui ont permis de répondre largement aux trois principales finalités du programme.
La qualité de service, et notamment la simplification permanente des différentes modalités déclaratives offertes aux
usagers a permis, dans un contexte économique difficile, de soutenir le développement du civisme fiscal, comme en
témoignent les indicateurs mesurant le civisme déclaratif des particuliers aussi bien que des professionnels.
L’année 2013 a également été déterminante dans le renforcement des moyens dont dispose la DGFiP pour lutter
contre la fraude. Les lois n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande
délinquance économique et financière, n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 et n° 2013-1279 du
29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 rendent plus efficaces les procédures de contrôle, améliorent les
moyens de lutte contre la fraude à l’international, renforcent les sanctions applicables et en créent de nouvelles.
Le pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées, qui se maintient à 31,4 %, témoigne de
l’appropriation forte, par tous les acteurs concernés au sein de la DGFiP, de la connaissance des schémas et pratiques
frauduleuses.
Assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre les services au meilleur coût :
En 2013, les comptes de l’État ont de nouveau obtenu la certification de la Cour des comptes. Le nombre de réserves
formulées par la Cour à cette occasion s’est maintenu à sept (contre treize lors de la première certification des
comptes réalisée en 2007). L'intensité de plusieurs réserves a par ailleurs diminué, puisque le nombre de réserves
qualifiées de substantielles se réduit d'une année sur l'autre. Par ailleurs, de nombreuses actions de communication et
de formation ont été menées à travers l’ensemble du territoire, afin de préparer la certification, à compter de l’exercice
2014, des comptes des hôpitaux les plus importants.
En matière de politique immobilière de l’État, les importants travaux de fiabilisation de l’inventaire immobilier dans
l’application CHORUS se sont poursuivis afin de renforcer la bonne connaissance du parc immobilier de l’État. Plus de
72 000 conventions d’utilisation de l’État ont par ailleurs été préparées à fin 2013 pour un objectif initial de 60 000.
PLR 2013 9
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission
Améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités locales :
Dans un contexte économique difficile, les délais de paiement des dépenses publiques se maintiennent à un très bon
niveau. La qualité du service partenarial rendu au secteur public local est également au rendez-vous avec les objectifs
fixés. En matière de dématérialisation des échanges, l’année 2013 a été celle de l’accompagnement des organismes
publics locaux dans une démarche globale de dématérialisation de leur chaîne comptable et financière qui allège les
tâches à la fois des ordonnateurs et des comptables, engendre des économies de gestion et favorise un
développement durable.
Pour sa part, la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) a poursuivi sa double mission de facilitation
et de sécurisation des échanges internationaux.
Dans le domaine économique, la DGDDI a approfondi sa relation avec les entreprises pour leur garantir des
procédures rapides et efficaces en poursuivant les efforts de dématérialisation et en facilitant les échanges
commerciaux, notamment grâce au guichet unique national et au déploiement du télé-service SOPRANO (cf. ci-après).
Dans le domaine de la protection des citoyens, des entreprises et des consommateurs, la DGDDI a empêché l’arrivée
sur le territoire national d’importantes quantités de produits interdits ou dangereux pour la santé ou la sécurité. Face à
des organisations criminelles toujours plus structurées et complexes, l’efficacité de son action dépend notamment du
renouvellement de ses méthodes d’intervention mais aussi de la collecte et du traitement du renseignement facilitant
l’analyse de risque et le ciblage ainsi que de la capacité à échanger des informations et à agir à l’international.
L’année 2013 a été aussi marquée par la signature de son projet stratégique à l’horizon 2018, dont l’ambition est de
conforter la DGDDI, comme administration de référence pour réguler les échanges et protéger le territoire, les citoyens
et les entreprises.
Dans le domaine de la fonction publique, l’exercice 2013 a vu la poursuite de nombreux chantiers à fort enjeux, dont :
- la mise en œuvre des dispositions issues du protocole d’accord signé avec les organisations syndicales sur l’accès
à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emplois des agents contractuels de la fonction publique, ainsi
que de celles issues des accords sur la sécurité et la santé au travail dans la fonction publique notamment sur la
prévention des risques psychosociaux ;
- la signature le 17 décembre 2013, dans le prolongement du protocole d'accord du 8 mars 2013 relatif à l'égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, d’une charte visant à promouvoir
l’égalité et la lutte contre les discriminations dans la fonction publique ;
- la conduite par la ministre en charge de la fonction publique d’un agenda social 2013 particulièrement dense
permettant de consolider certains chantiers et d’ouvrir des nouvelles perspectives (réaffirmation des valeurs et des
principes du service public et de la déontologie des agents, en complément des dispositions législatives d’ores et
déjà mises en œuvre s’agissant des élus ; poursuite de la réflexion sur la modernisation des moyens syndicaux et
de l’exercice du mandat syndical ; renforcement des actions et des politiques menées en matière d’exemplarité de
l’état employeur, à travers l’ensemble des questions relevant de la qualité de vie au travail (politiques de la
diversité, de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou bien encore prévention de la pénibilité) ;
définition et mise en œuvre des politiques structurelles d’optimisation des rémunérations et d’amélioration des
carrières et des parcours professionnels).
L’année 2013 a été déterminante pour le service des achats de l’Etat (SAE) qui a mené de front son action quotidienne
auprès des ministères et des établissements publics et la réforme administrative correspondant à sa stratégie sur 3
ans. Cette dernière a été élaborée autour de trois axes :
- augmenter le niveau des économies par une extension du périmètre d’intervention du SAE et mieux prendre en
compte la contribution des achats aux autres politiques publiques : dimensions sociales, environnementales, PME
et innovation ;
- assurer un pilotage de la fonction achat sur la transparence des résultats ;
- renforcer le programme de professionnalisation des acteurs (outils, méthodes, RH) de l’État et des établissements
publics (EP).
10 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
L’objectif de cette stratégie, qui s’inscrit désormais dans la modernisation de l’action publique (MAP), est de doter en
trois ans les services de l’État et de ses EP d’une fonction achat performante et pérenne, disposant des personnes,
des outils et des méthodes permettant de contribuer aux objectifs de l’État et de ses établissements publics dans la
durée.
La politique immobilière s'inscrit dans le cadre fixé par les orientations du ministre chargé du domaine devant le conseil
de l'immobilier de l'Etat (discours du 15 mai 2013) et la décision n°9 du comité interministériel de modernisation de
l'action publique (CIMAP) du 18 décembre 2013. Le Gouvernement poursuit la rationalisation de la politique
immobilière : il renforce la mutualisation des moyens et des ressources, professionnalise l’action de l’Etat-propriétaire
et étend son périmètre. La politique immobilière doit aussi mieux prendre en compte l'accessibilité des bâtiments et
leur performance énergétique, et contribuer à la mobilisation en faveur de la construction de logements. La politique
immobilière de l’Etat est pilotée au nom du ministre chargé du domaine par la DGFiP (service France Domaine) et elle
s’appuie au niveau local par les préfets, assistés par les responsables de la politique immobilière de l’État (RPIE) au
sein des directions régionales (ou départementales) des finances publiques.
Elle poursuit son approfondissement dans ce nouveau cadre stratégique et développe ses actions sur quatre axes :
- la mise en place de schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI), aussi bien pour les services de l’Etat
que pour ses opérateurs. Ce dispositif va connaître une étape nouvelle en 2014 avec l'expérimentation de schémas
directeurs immobiliers en région (SDIR). Cette expérimentation de schémas directeurs a pour finalité d'intégrer
l’ensemble des administrations déconcentrées et les opérateurs de l’Etat, afin d’identifier toutes les possibilités de
rationalisation et de mutualisation au niveau territorial ;
- la mise en œuvre d’un programme de cession de biens devenus inutiles ou inadaptés aux besoins de l'Etat et visant
à financer le relogement des administrations par un outil budgétaire dédié, le compte d’affectation spéciale
« gestion du patrimoine immobilier ». Cette politique s'inscrit pleinement dans la mobilisation du foncier public au
service de la construction de logements (loi n°2013-61 du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier
public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social) ;
- une meilleure gestion du patrimoine immobilier par une meilleure connaissance de son parc immobilier : c’est dans
cette dynamique que s’inscrivent les importants travaux de fiabilisation de l’inventaire immobilier dans l’application
CHORUS et les fréquences plus rapprochées dans l’évaluation périodique des biens ;
- la mise en œuvre d’une politique d’entretien lourd du propriétaire sur la base du programme 309 « entretien des
bâtiments de l’Etat ». Le programme 309 a pour finalité de permettre le maintien en état des bâtiments par une
politique de maintenance préventive et de travaux lourds. Il doit également participer à l’amélioration de la
performance énergétique des bâtiments. En 2013, la deuxième vague de régionalisation du programme a été
réalisée avec l’intégration dans les BOP régionaux, des services de la DGFiP, de la DGDDI et du ministère de la
Justice. La mutualisation des crédits induite par cette régionalisation offre un nouvel outil aux préfets de région pour
mener une véritable stratégie immobilière régionale, en lien avec l’ensemble des administrations occupantes.
Dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du comité interministériel de modernisation de l’action publique
(CIMAP), les ministères de l’économie et des finances et le ministère du commerce extérieur ont rédigé et débuté la
mise en œuvre leur programme ministériel de modernisation et de simplification (PMMS) dès le printemps 2013.
Par ailleurs, le Gouvernement ayant souhaité un grand élan de simplification, les ministères économiques et financiers,
qui ont, de longue date, placé les usagers au cœur de leur action, ont prévu un programme ambitieux de mesures de
simplifications de normes, de formulaires ou encore de démarches bénéficiant à tous les usagers (particuliers,
entreprises et professionnels, collectivités locales) et un prolongement de l’orientation consistant à simplifier les
structures et l’organisation des services centraux et des réseaux pour améliorer leur efficience.
Les ministères ont mis l’usager au cœur de leur action, avec un double objectif :
- l’amélioration constante du service aux citoyens et aux usagers ;
- la réduction de la complexité administrative.
Cette démarche se traduit par un vaste programme de simplifications, mis en place dans l’optique, d’une part, de
réduire les sollicitations administratives (ex : programme « Dites-le nous une fois ») et d’autre part, d’optimiser la
relation avec l’usager (ex : l’amélioration de la lisibilité des formulaires). Ce programme est une composante du
programme interministériel de simplifications publié lors du CIMAP de 17 juillet 2013. Les travaux seront poursuivis en
veillant à la prise en compte des besoins des usagers et en associant au mieux les agents et l’encadrement à la
démarche. Conformément à la méthode définie par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, et
confirmée le 18 décembre 2012 par le CIMAP, les mesures destinées à simplifier les démarches administratives et
l’environnement réglementaire des entreprises sont identifiées et conçues en relation étroite avec les entreprises et
leurs représentants, lesquels sont également associés au suivi de leur mise en œuvre.
Dans la droite ligne des décisions des CIMAP, les ministères souhaitent notamment développer deux actions fortes :
- une réingénierie des procédures permettant d’analyser les modalités d’exercice des missions en vue d’une
simplification pour les usagers et d’une amélioration des méthodes de travail.
On mentionnera à ce titre les travaux conduits par la DGDDI en faveur du statut d’opérateur économique agréé, qui
permet de bénéficier de simplifications douanières plus poussées et de contrôles réduits.
De son côté, la DGFiP a lancé, depuis le dernier trimestre 2012, un chantier permanent de simplifications "courantes",
ne supposant pas d'évolutions du cadre législatif ou réglementaire. Celles-ci sont décidées par tranches mensuelles et
reposent notamment sur des propositions des agents (c’est ainsi que plus de 215 mesures ont été déployées depuis le
mois d’octobre 2012).
- une modernisation des dispositifs consultatifs, à travers le déploiement d’une véritable stratégie de consultation
autour de deux axes :
- l’analyse de la situation des instances existantes en vue d’une amélioration de la qualité de la délibération
dans les instances dont le maintien apparaît nécessaire et d’une fluidification des procédures. Dans ce
cadre, 19 commissions ont été supprimées depuis le début de l’année 2013.
- le développement des consultations publiques. C’est ainsi qu’une vingtaine de consultations ont été
organisées par les ministères en 2013.
Les ministères ont poursuivi la dématérialisation, le déploiement de télé-procédures et la promotion des services
permettant la dématérialisation des paiements. Il s’agit par exemple :
- de la poursuite du développement de l’administration électronique en matière de fiscalité des particuliers (13,6
millions de télé-déclarations en 2013 contre 12,8 en 2012). Les particuliers peuvent, depuis 2013, opter pour l'avis
d'imposition dématérialisé (IR, ISF, taxe d'habitation de la résidence principale, prélèvements sociaux).
L’amélioration de la qualité de service se traduit également par une offre étendue de moyens de paiement de
l’impôt (développement de l'utilisation de la carte bancaire pour le paiement des impôts des particuliers, des timbres
fiscaux et des amendes au guichet des centres des finances publiques). Les obligations déclaratives ont été, dès
2013, allégées par la suppression de l'envoi des pièces justificatives à l'appui de la déclaration de revenus de
l’année 2012 ;
12 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
- des échanges dématérialisés sécurisés avec les contribuables contrôlés ; ils seront développés, dans le cadre des
opérations de contrôle sur pièces ou des vérifications sur place (envoi de certains courriers et de certaines pièces
de procédure, etc.) ;
- du déploiement, dans le champ des recettes non fiscales, du paiement en ligne des frais hospitaliers par carte
bancaire en mobilisant les établissements publics de santé par une circulaire conjointe de la Direction générale de
l’offre de soins et de la DGFiP. Ce dispositif, qui a d'ores et déjà été expérimenté dans quelques établissements
publics de santé, permet de faciliter les démarches des usagers et d’améliorer la qualité du recouvrement.
En complément du programme interministériel de simplification, les ministères mettent en œuvre de nouveaux services
en ligne pour simplifier les formalités incombant aux entreprises :
- poursuite et approfondissement de la mise en place du guichet unique national (GUN) dont l’objectif est de
simplifier l'accomplissement des opérations d'importation et d'exportation, par une dématérialisation complète des
documents. Du point de vue des opérateurs, il contribue à la rapidité du dédouanement des marchandises dont la
charge administrative sera réduite.
- simplification des procédures d'appui à l'exportation. Dans ce cadre, plusieurs dispositifs sont déployés :
Parallèlement à ces chantiers, les ministères contribuent aux projets de simplification des démarches de création
d’entreprises, de transfert du siège social, au programme de la déclaration sociale nominative et au programme
« Dites-le nous une fois », piloté par le SGMAP, dont l’objectif est de réduire le nombre des sollicitations des
entreprises par l’administration pour la fourniture de données.
La modernisation des processus du ministère de l’économie et des finances concerne également les collectivités
locales et le chantier de dématérialisation des échanges avec celles-ci est actif, en partenariat étroit avec les élus,
selon plusieurs axes :
- développement des règlements des produits locaux par carte bancaire, notamment sur internet (près de
5 600 collectivités ont déjà adhéré au dispositif de Titres Payables sur Internet -TIPI- au 31 décembre 2013 contre
environ 1500 en avril 2012 ; le nombre de transactions est en hausse pour s’établir à une moyenne mensuelle
supérieure à 100 000 avec des montants mensuels encaissés de plus de 9 millions d’euros) ;
- création d’un portail unique (ouvert en avril 2013) sur internet dédié aux collectivités locales avec la mise en
commun des informations actuellement portées par différents sites ministériels (DGCL et DGFiP) ;
- mise à disposition (progressive) des collectivités, de manière gratuite et sécurisée, des fichiers fiscaux sur les
impôts.
Les réformes ayant une incidence sur l’organisation administrative des services
Au cours des dernières années, les réseaux territoriaux ont été fortement resserrés malgré la prise en charge de
nouvelles missions. C‘est ainsi qu’il a été procédé à des regroupements de trésoreries et de centres des impôts pour
créer des services des impôts des particuliers lors de la création de la DGFiP, ainsi qu’à des ajustements du réseau
des services de la DGDDI, d'une part pour adapter les implantations aux enjeux économiques et de lutte contre la
fraude, et, d'autre part, pour prendre en compte l'évolution des tâches induite par la dématérialisation des procédures.
A la DGFiP, les principes d'organisation du réseau ont été définis dans le cadre du projet stratégique intitulé « Une
stratégie de confiance (2013-2018) » C’est ainsi que la DGFiP procédera à une adaptation pragmatique et nécessaire,
de son réseau, fondée sur la triple approche accessibilité/expertise/attractivité géographique.
A la DGDDI, le projet stratégique intitulé « Douane 2018 » introduit davantage de souplesse dans le schéma
d'organisation et la répartition des compétences entre les services, dans une optique d'efficacité accrue de l'action des
douanes.
Par ailleurs, des réformes destinées à optimiser le fonctionnement des services, comme la mutualisation des fonctions
« support » des directions des ministères économiques et financiers, et à améliorer le pilotage des opérateurs, ont
démarré ou se poursuivent.
Indicateur 302-2.1 : Délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée
Délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée Minute, seconde 4 mn 30 s
OBJECTIF : Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une gestion modernisée
des ressources humaines de la fonction publique
Indicateur 148-1.2 : Part des agents des filières administrative, sociale et technique bénéficiant d’une
procédure de rémunération à la performance
Avertissement
La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :
- la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2013 et des transferts d’ETPT
prévus en gestion ;
- l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2013 sur le périmètre de gestion du
ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).
Fonction publique
Total Prévision 11 631 420 910 11 522 608 620 137 247
156 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local 8 439 660 839 8 569 635 055 8 421 922 455 8 533 025 504
8 376 517 102 8 328 769 271 8 377 861 214 8 348 630 882
01 Fiscalité des grandes entreprises 74 251 944 100 940 175 74 251 944 100 940 175
91 656 557 112 340 315 94 818 876 115 428 712
02 Fiscalité des PME 2 031 163 708 1 803 373 227 2 032 133 708 1 804 353 227
1 755 050 051 1 759 084 191 1 750 378 104 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale 1 955 016 202 2 294 161 372 1 956 906 202 2 295 531 372
2 220 565 771 2 238 858 215 2 225 152 544 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors fiscalité 593 587 089 775 412 204 594 617 089 775 002 204
752 630 466 739 031 598 758 609 858 741 953 212
06 Gestion des pensions 69 591 789 68 882 443 69 561 789 68 692 443
72 096 254 66 748 703 75 025 578 67 415 392
07 Gestion financière du secteur public local hors fiscalité 1 473 616 568 1 396 312 614 1 475 366 568 1 398 892 614
1 383 063 357 1 373 907 586 1 379 220 317 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 73 382 328 77 600 620 73 422 328 77 600 620
70 109 868 66 011 800 70 109 868 66 011 800
09 Soutien 2 169 051 211 2 052 952 400 2 145 662 827 2 012 012 849
2 031 344 778 1 972 786 863 2 024 546 069 1 975 108 822
221 Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État 243 672 435 207 157 620 278 724 812 209 387 032
257 766 677 178 416 113 285 575 263 201 385 921
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des 37 311 587 36 937 074 37 561 587 36 937 074
politiques publiques 34 708 438 34 613 148 34 889 222 34 870 083
04 Modernisation de l’Etat 50 984 530 0 51 484 530 0
43 431 049 42 883 616
05 Information financière de l’Etat 79 837 245 84 814 152 102 596 911 81 103 801
98 763 322 75 874 753 100 822 187 89 178 871
06 Systèmes d’information et production de la paye 51 770 723 62 716 908 62 754 814 67 956 671
60 970 498 47 299 549 86 143 579 55 921 329
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des 12 911 037 12 917 193 12 911 037 12 917 193
ressources humaines 12 357 346 12 868 132 12 376 241 12 863 254
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 10 857 313 9 772 293 11 415 933 10 472 293
7 536 024 7 760 531 8 460 418 8 552 384
218 Conduite et pilotage des politiques économique et financière 868 791 771 894 666 357 883 213 564 884 646 867
890 121 807 850 980 449 865 238 569 874 872 312
01 Etat-major, médiation et politiques transversales 358 026 168 346 887 570 358 029 808 346 883 367
334 010 093 328 590 195 329 062 775 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et contrôle 64 692 520 66 745 095 64 693 658 67 751 208
63 698 444 64 265 449 64 745 586 64 734 541
03 Promotion des politiques économique et financière 15 962 424 15 459 875 15 777 747 15 259 875
14 998 496 13 972 254 15 243 832 13 954 175
04 Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique 21 488 276 20 887 424 20 553 568 20 887 424
15 865 916 17 424 325 17 392 841 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 408 622 383 444 686 393 424 158 783 433 864 993
461 548 858 426 728 226 438 793 535 451 058 399
18 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
302 Facilitation et sécurisation des échanges 1 589 650 207 1 611 537 315 1 602 336 213 1 606 137 315
1 594 484 880 1 606 891 977 1 586 038 277 1 597 543 929
01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte 446 664 685 450 839 833 448 169 685 452 839 833
contre la grande fraude douanière. 454 847 982 462 175 156 453 671 613 462 931 142
03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et 166 016 927 200 298 843 173 427 933 192 034 015
européen 128 799 739 163 237 496 132 105 060 147 777 667
04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 247 145 694 249 576 407 247 145 694 249 576 407
212 767 113 210 760 738 212 930 865 210 964 554
05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 392 569 880 420 866 540 392 569 880 420 866 540
355 696 972 395 266 990 354 853 090 395 637 706
06 Soutien des services opérationnels 279 039 431 289 955 692 282 809 431 290 820 520
387 412 845 375 451 597 377 574 745 380 232 860
07 Perception des droits et taxes (ancien) 58 213 590 58 213 590
54 960 229 54 902 904
309 Entretien des bâtiments de l’État 206 244 866 214 130 000 206 557 786 204 130 000
178 147 237 176 669 281 189 016 600 169 811 421
02 Contrôles réglementaires 9 591 003 20 500 000 9 591 597 20 500 000
5 267 392 6 042 830 4 808 014 5 498 200
03 Audits, expertises, diagnostics 14 386 504 2 050 000 14 387 395 2 050 000
4 754 103 4 188 838 5 827 676 3 325 794
04 Maintenance préventive 27 813 907 35 750 000 27 815 631 30 750 000
25 925 235 28 888 903 24 974 059 28 546 088
05 Maintenance corrective 14 386 504 25 500 000 14 387 395 20 500 000
26 832 452 31 528 519 27 336 097 29 638 533
06 Travaux lourds - Mise en conformité et remise en état 140 066 948 130 330 000 140 375 768 130 330 000
115 368 055 106 020 191 126 070 754 102 802 806
148 Fonction publique 223 853 561 213 952 194 226 165 211 217 817 983
210 151 829 197 005 249 220 959 894 203 313 723
01 Formation des fonctionnaires 79 007 537 78 678 749 79 007 537 78 678 749
83 306 337 76 111 062 82 283 993 75 928 637
02 Action sociale interministérielle 144 846 024 135 273 445 147 157 674 139 139 234
126 845 492 120 894 187 138 675 901 127 385 086
PLR 2013 19
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission
156 / Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local 8 439 660 839 8 569 635 055 8 421 922 455 8 533 025 504
8 376 517 102 8 328 769 271 8 377 861 214 8 348 630 882
Titre 2. Dépenses de personnel 7 066 153 527 7 267 997 938 7 066 153 527 7 267 997 938
7 062 505 206 7 106 443 588 7 062 505 206 7 106 443 588
Autres dépenses : 1 373 507 312 1 301 637 117 1 355 768 928 1 265 027 566
1 314 011 896 1 222 325 683 1 315 356 008 1 242 187 294
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 211 808 848 1 246 476 013 1 177 679 150 1 190 288 386
1 261 270 483 1 197 573 564 1 251 338 682 1 194 828 007
Titre 5. Dépenses d’investissement 161 047 464 54 427 604 177 438 778 74 005 680
51 945 316 23 939 602 63 221 229 46 546 770
Titre 6. Dépenses d’intervention 651 000 733 500 651 000 733 500
796 097 812 517 796 097 812 517
221 / Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État 243 672 435 207 157 620 278 724 812 209 387 032
257 766 677 178 416 113 285 575 263 201 385 921
Titre 2. Dépenses de personnel 96 901 929 84 854 262 96 901 929 84 854 262
89 365 696 81 979 050 89 365 696 81 979 050
Autres dépenses : 146 770 506 122 303 358 181 822 883 124 532 770
168 400 981 96 437 063 196 209 567 119 406 871
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 41 235 856 49 122 586 42 819 476 52 722 194
113 757 101 69 221 571 123 074 768 78 154 693
Titre 5. Dépenses d’investissement 105 384 650 73 180 772 138 853 407 71 810 576
54 629 405 27 205 492 73 039 799 41 242 178
Titre 6. Dépenses d’intervention 150 000 0 150 000 0
14 475 10 000 95 000 10 000
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière 868 791 771 894 666 357 883 213 564 884 646 867
890 121 807 850 980 449 865 238 569 874 872 312
Titre 2. Dépenses de personnel 429 274 227 423 507 307 429 274 227 423 507 307
410 824 752 415 893 009 410 824 752 415 893 009
Autres dépenses : 439 517 544 471 159 050 453 939 337 461 139 560
479 297 055 435 087 440 454 413 817 458 979 303
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 427 755 544 449 167 050 439 777 337 439 297 560
454 257 416 410 803 581 439 154 026 427 756 636
Titre 5. Dépenses d’investissement 5 164 000 6 020 000 4 964 000 5 470 000
7 404 699 9 963 735 2 766 879 11 553 315
Titre 6. Dépenses d’intervention 6 198 000 15 662 000 8 798 000 16 062 000
17 331 332 14 130 090 12 189 006 19 478 498
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 400 000 310 000 400 000 310 000
303 608 190 034 303 906 190 854
302 / Facilitation et sécurisation des échanges 1 589 650 207 1 611 537 315 1 602 336 213 1 606 137 315
1 594 484 880 1 606 891 977 1 586 038 277 1 597 543 929
Titre 2. Dépenses de personnel 1 107 279 455 1 131 473 845 1 107 279 455 1 131 473 845
1 118 491 625 1 134 521 016 1 118 491 625 1 134 521 016
20 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
Autres dépenses : 482 370 752 480 063 470 495 056 758 474 663 470
475 993 255 472 370 961 467 546 652 463 022 913
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 139 209 414 149 883 470 141 209 414 149 883 470
174 274 632 168 205 038 162 764 593 170 586 818
Titre 5. Dépenses d’investissement 47 740 000 65 000 000 58 426 006 59 600 000
28 994 774 50 903 707 32 898 414 38 649 134
Titre 6. Dépenses d’intervention 295 421 338 265 180 000 295 421 338 265 180 000
272 723 849 253 262 216 271 883 645 253 786 961
309 / Entretien des bâtiments de l’État 206 244 866 214 130 000 206 557 786 204 130 000
178 147 237 176 669 281 189 016 600 169 811 421
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 66 177 918 95 502 500 66 182 018 88 252 500
77 365 267 85 242 814 78 677 534 80 388 216
Titre 5. Dépenses d’investissement 140 066 948 118 627 500 140 375 768 115 877 500
96 854 027 90 498 021 106 002 682 88 300 900
Titre 6. Dépenses d’intervention
3 927 943 928 446 4 336 384 1 122 305
148 / Fonction publique 223 853 561 213 952 194 226 165 211 217 817 983
210 151 829 197 005 249 220 959 894 203 313 723
Titre 2. Dépenses de personnel 249 584 250 000 249 584 250 000
187 500 248 653 187 500 248 653
Autres dépenses : 223 603 977 213 702 194 225 915 627 217 567 983
209 964 329 196 756 596 220 772 394 203 065 070
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 198 965 599 189 117 821 207 507 953 197 443 718
187 071 770 177 427 988 195 962 754 187 277 366
Titre 5. Dépenses d’investissement 19 713 378 16 270 567 13 482 674 11 809 959
1 464 155 6 550 762 1 086 915 2 322 744
Titre 6. Dépenses d’intervention 4 925 000 8 313 806 4 925 000 8 314 306
21 428 404 12 777 846 23 722 725 13 464 960
Total des crédits prévus 11 571 873 679 11 711 078 541 11 618 920 041 11 655 144 701
Total des crédits consommés 11 507 189 532 11 338 732 340 11 524 689 817 11 395 558 188
Dont :
Titre 2. Dépenses de personnel 8 699 858 722 8 908 083 352 8 699 858 722 8 908 083 352
8 681 374 779 8 739 085 316 8 681 374 779 8 739 085 316
Autres dépenses : 2 872 014 957 2 802 995 189 2 919 061 319 2 747 061 349
2 825 814 753 2 599 647 024 2 843 315 038 2 656 472 872
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 2 085 153 179 2 179 269 440 2 075 175 348 2 117 887 828
2 267 996 669 2 108 474 556 2 250 972 357 2 138 991 736
Titre 5. Dépenses d’investissement 479 116 440 333 526 443 533 540 633 338 573 715
241 292 376 209 061 319 279 015 918 228 615 041
Titre 6. Dépenses d’intervention 307 345 338 289 889 306 309 945 338 290 289 806
316 222 100 281 921 115 313 022 857 288 675 241
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 400 000 310 000 400 000 310 000
303 608 190 034 303 906 190 854
PROGRAMME 156
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PROGRAMME 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL
Bruno BEZARD
Directeur général des finances publiques
Responsable du programme n° 156 : Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Les principales fonctions du programme sont de réaliser l’assiette, le recouvrement et le contrôle par les services de
l’État des recettes de l’État et des collectivités locales, ainsi que le paiement des dépenses publiques et la tenue des
comptes publics. Ce programme est mis en œuvre par les services de la direction générale des finances publiques
(DGFiP).
L’achèvement du processus de fusion a conduit la DGFiP à arrêter en 2013 son projet stratégique pour les cinq
prochaines années. Les principaux axes de cette démarche ont directement inspiré l’architecture générale du volet de
performance du PAP 2014, articulée autour des quatre grands objectifs transverses de la DGFiP (garantir le
recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude ; payer rapidement et contrôler efficacement les
dépenses publiques ; développer la qualité de service ; améliorer l’efficience de la DGFiP) et d’un nombre réduit
d’indicateurs phares.
En 2013, la DGFiP a poursuivi sa politique de recherche de gains d’efficacité à travers son engagement dans un
double processus de simplification et de modernisation tant au bénéfice de ses agents qu’à celui des usagers. Ainsi,
dans le cadre de sa participation à la modernisation de l’action publique notamment, la DGFiP s’engage à simplifier et
développer les échanges de données avec la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) et ses partenaires ; à
proposer aux usagers, à terme, une offre dématérialisée pour l'ensemble des timbres fiscaux, mais aussi, pour
simplifier la vie des entreprises, à organiser la mise à disposition des données auprès des administrations utilisatrices
dans le cadre du programme “Dites-le-nous une fois”. Dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la
compétitivité et l’emploi, la DGFiP expérimente également la “ Relation de confiance ” qui consiste à accompagner un
échantillon d’entreprises volontaires en amont de leurs processus déclaratifs. Un bilan sera établi en septembre 2015
avant d’envisager son éventuelle extension. Avec la révision des valeurs locatives des locaux professionnels, dont la
généralisation a débuté en 2013 et qui sera bientôt expérimentée pour les locaux d’habitation, la DGFiP rénove les
bases de la fiscalité locale. La DGFiP s’inscrit aussi dans la démarche de réduction et de modernisation des sites
internet de l’État. En collaboration avec la direction générale des collectivités locales (DGCL), elle offre désormais aux
collectivités locales un point d’accès unique et simplifié à l’ensemble des informations les concernant
(www.collectivites-locales.gouv.fr). Pour ce qui concerne les échanges avec les offices notariaux, la DGFiP et le
Conseil supérieur du Notariat ont convenu de rendre obligatoire la télétransmission des échanges via l’application
Télé@ctes, en trois phases (décembre 2013, juin et décembre 2014). Cette télétransmission permettra de
dématérialiser pour la fin de l’année 2014 les trois quarts des échanges avec la profession et constituera une source
de simplification supplémentaire pour les services de la DGFiP. Par ailleurs, le comité interministériel pour la
modernisation de l'action publique (CIMAP) a décidé de donner une nouvelle impulsion à la politique immobilière de
l’État, laquelle doit devenir une politique publique à part entière. Un premier jalon a d’ores et déjà été franchi avec la
rénovation du site internet des cessions immobilières de l’État (www.economie.gouv.fr/cessions).
Dans le domaine de la gestion des retraites de l’État, la modernisation en cours est entrée dans sa phase
opérationnelle la plus visible pour les usagers. En effet, depuis le 1er janvier 2013, le nouveau processus de traitement
des dossiers de pension qui dispense les employeurs de reconstituer la totalité de la carrière de leurs fonctionnaires au
moment de leur départ à la retraite est entré en vigueur pour les personnels d'une quarantaine d'administrations,
hormis les trois à plus fort effectif encore en raccordement technique. L'année 2013 a également été mise à profit pour
identifier les prérequis nécessaires au succès de la bascule des autres employeurs candidats au passage dans le
nouveau processus à compter de 2014.
PLR 2013 23
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 156
Soucieuse de la qualité de l’offre de services à ses usagers, la DGFiP reste également attentive à la qualité de
l’environnement professionnel de ses agents. Elle s’est ainsi dotée fin 2013 d’un nouvel outil, le baromètre social, qui
viendra nourrir son plan d’action d’amélioration des conditions de vie au travail de ses agents.
La DGFiP est organisée pour mieux répondre aux trois principales finalités du programme, présentées dans le PAP
2013, qui sont :
1 : promouvoir le civisme fiscal et assurer la lutte contre la fraude ;
2 : assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre les services au meilleur coût ;
3 : améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités locales.
Trois objectifs (n°1, 2 et 3) traduisent cet axe. Dans une conjoncture économique difficile, trois indicateurs de
performance sur six (et neuf sous-indicateurs sur douze) sont atteints.
- La qualité de service, et notamment la simplification permanente des différentes modalités déclaratives offertes aux
usagers, a permis de soutenir le développement du civisme fiscal. Ainsi, la proportion des particuliers ayant
respecté leurs obligations déclaratives en matière d'impôt sur le revenu s’inscrit pleinement dans la tendance
haussière observée sur les six dernières années, et s’affiche en 2013 à 98,47 %, au-delà de la cible fixée (≥ 98 %).
Si le taux de paiement des impôts des particuliers traduit également l’accomplissement volontaire des obligations
fiscales par les contribuables particuliers, il est aussi un indicateur sensible à la conjoncture économique qui, bien
que demeurant à un niveau élevé (98,32 %), s’érode sensiblement en 2013. Du côté des entreprises, les taux
d'usagers professionnels respectant leurs obligations déclaratives et de recouvrement spontané des impôts des
professionnels consolident leurs bons résultats (respectivement 95,77 % et 98,43 %), au-delà des objectifs fixés
pour 2013 (respectivement 95,5 % et ≥ 98 %).
- La facilitation de l'impôt demeure à un haut niveau en 2013, comme en témoignent les résultats issus du
déploiement du référentiel Marianne à la DGFiP (l’indicateur 2.1 “ Respect du référentiel Marianne ” s’établit à
86,8 %, pour un objectif de 75 %). L’administration numérique continue de progresser et, avec elle, l’amélioration
de la qualité de service offerte aux usagers. En 2013, plus de 13,6 millions de déclarations de revenus ont été
déposées en ligne (pour un objectif de 13 millions). L’année 2013 a également été celle de la mise en œuvre de
l’avis électronique d’impôt. Désormais, les télédéclarants ont la possibilité d’opter pour la dématérialisation totale de
leurs avis d’impôt sur le revenu et de taxe d’habitation. Ils ne reçoivent plus leur avis papier et sont destinataires
d’un courriel qui les informe que leur avis est disponible en ligne. D’emblée, cette nouvelle offre de service a été un
succès avec près de quatre millions d’envois papier économisés en 2013. En matière de moyens de paiement
dématérialisés, le taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers augmente de près d’un point
(53,19 %). Pour les professionnels, l’année 2013 a été marquée par la poursuite de la généralisation de l’obligation
de recours obligatoire aux téléprocédures pour les déclarations de résultat, taxe sur la valeur ajoutée (TVA), impôt
sur les sociétés (IS) et taxe sur les salaires (TS), ainsi que par l’obligation de recourir à un moyen de paiement
dématérialisé (télérèglement, prélèvement mensuel ou à l’échéance) en matière de cotisation foncière des
entreprises (CFE) et d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER). Cette politique volontariste trouve
naturellement sa traduction dans les résultats à fin 2013 : 93,17 % de la TVA, de l’IS et de la TS recouvrés par
télérèglement (contre 89,42 % à fin 2012) pour un objectif de 86 %. Par ailleurs, depuis le 1er décembre 2013, une
nouvelle offre de services est proposée aux entreprises devant déposer la déclaration simplifiée des prélèvements
sur les revenus de capitaux mobiliers. Ainsi, les entreprises ayant recours à un partenaire EDI (cabinet
comptable…) peuvent désormais télédéclarer ce formulaire et télépayer les prélèvements correspondants selon la
procédure d’échanges de données informatisées (EDI).
- La lutte contre la fraude est une priorité stratégique tant en raison de son impact sur les finances publiques qu’en
raison de la nécessité de garantir l’équité entre les citoyens, la fraude portant atteinte à la solidarité nationale et
aux conditions de la concurrence entre les opérateurs économiques. L’année 2013 a vu se poursuivre la démarche
globale de renforcement de la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière par
l’adoption de la loi éponyme n° 2013-1117 du 6 décembre 2013.
24 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Ainsi, au plan international, la France a maintenu son action à l'encontre des paradis fiscaux en mettant en œuvre de
façon volontariste l’assistance administrative avec les pays ayant récemment conclu des accords d’échange de
renseignements permettant, notamment, l’accès aux informations bancaires (39 nouvelles conventions d’assistance
administrative étaient en vigueur au 31 décembre 2013). En 2013, plus de 600 demandes de renseignements
supplémentaires ont été adressées à ces nouveaux partenaires. L’expérience issue de cette démarche permet à la
France de participer activement au travail de revue par les pairs de l’OCDE visant à évaluer au niveau international
l’application effective, par ces États, des engagements pris. En parallèle, les mesures adoptées, en particulier en
application de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 précitée, vont permettre l’allongement du délai de reprise dans
le cadre des demandes d'assistance administrative internationale et du délai de prescription de l'action en
recouvrement pour les contribuables établis à l'étranger, la sanction effective du refus de communication, de la part
des établissements de crédit, des sommes transférées à l'étranger ou encore le renforcement des possibilités de
contrôle de l’attribution des numéros de TVA intracommunautaires (demande de justifications sur la réalité des activités
économiques exercées ou envisagées pour statuer sur l’attribution ou le maintien de ce numéro d’identification).
La lutte contre la fraude à la TVA s’est, par ailleurs, intensifiée au travers de la montée en puissance du dispositif
EUROFISC, réseau communautaire d’échange d’informations multilatéral et décentralisé. Pour la troisième année
consécutive, la coordination des échanges en matière de lutte contre la fraude de type carrousel a été confiée à la
France par ses partenaires européens.
Au plan national, les mesures législatives adoptées dans le cadre de la loi précitée consacrent le renforcement des
moyens octroyés en particulier à la DGFiP dans la lutte contre la fraude et notamment l’extension du champ de
compétence de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF), la transmission par l’Autorité de
contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) à la DGFiP des informations l’intéressant transmises au Parquet ou à
Tracfin, le droit de communication sur l’autorité des marchés financiers (AMF), la possibilité d'exploiter dans toutes ses
procédures, à l’exception de la procédure de visite et de saisie, toutes les informations qu’elle reçoit, quelle qu’en soit
l’origine ainsi que la transmission spontanée à la DGFiP par les grandes entreprises, dans les six mois suivant la
déclaration de résultat, de la documentation permettant de justifier leur politique de prix de transfert. Cette même loi
permet également à la DGFiP de lutter plus efficacement contre les logiciels dits “ permissifs ” qui facilitent les
manipulations comptables frauduleuses et la dissimulation de recettes. Enfin, au-delà des nouvelles mesures
législatives adoptées en 2013, la DGFiP s’est engagée dans le renforcement des moyens humains dédiés à l’office
central de lutte contre la fraude et la corruption, et continue d’adapter sa propre organisation au plus près des enjeux
et priorités du moment avec, en particulier, la création du service de traitement des déclarations rectificatives (STDR)
au sein de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) et de la Mission « Requêtes et
valorisation » pour l’amélioration de la programmation du contrôle fiscal grâce au “ datamining ”.
L’action conduite par la DGFiP durant l’année 2013 témoigne de cette détermination. En particulier, le pourcentage des
contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées se maintient à 31,4 % (pour un objectif de 29 %) et caractérise
l’appropriation forte par tous les acteurs concernés au sein de la DGFiP, des services de recherche à ceux de contrôle,
de la connaissance des schémas et pratiques frauduleuses.
Le recouvrement des créances caractérise les efforts faits par les acteurs du contrôle et du recouvrement, en liaison
étroite, pour donner une traduction concrète aux redressements fiscaux. Il dépasse significativement les niveaux
attendus à la faveur du recouvrement d’une créance d’un montant exceptionnel par la direction des grandes
entreprises (DGE). Pour sa part, le taux de paiement des amendes se replie à 76,09 % en 2013, un niveau conforme à
la prévision actualisée réalisée à mi-2013, dans un contexte économique encore difficile et de hausse notable du
volume de titres pris en charge, notamment en matière d’amendes judiciaires.
Deuxième axe : assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre un service au meilleur coût
Trois objectifs (n° 4, 8 et 9) déclinent cet axe. Sur les cinq indicateurs de performance, deux sont atteints, deux ne le
sont pas totalement – les taux annuels d’évolution de la mise en œuvre de la politique immobilière et de la productivité
globale de la DGFiP – et un demeure provisoire au moment de la rédaction.
PLR 2013 25
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 156
- En 2013, les comptes de l’État ont, de nouveau, obtenu la certification de la Cour des comptes. Le nombre de
réserves formulées par la Cour à cette occasion s’est maintenu à sept (contre treize lors de la première certification
des comptes réalisée en 2007). L'intensité de plusieurs réserves a, par ailleurs, diminué puisque le nombre de
réserves qualifiées de substantielles se réduit d'une année sur l'autre. S’agissant de la réactivité des services de la
DGFiP pour procéder aux adaptations et corrections nécessaires dans le cadre du dispositif de contrôle interne
propre au réseau des finances publiques, l’indicateur “ Indice de qualité des comptes de l’État ” marque une
nouvelle avancée, avec un taux de 99,90 %, qui est le fruit des efforts soutenus de l’ensemble des acteurs de la
qualité comptable. Par ailleurs, de nombreuses actions de communication et de formation ont été menées à travers
l’ensemble du territoire, afin de préparer la certification, à compter de l’exercice 2014, des comptes des hôpitaux les
plus importants. Une offre de service en matière de contrôle interne est notamment mise à la disposition des
établissements concernés par la certification des comptes, en mutualisant l'expérience acquise par la DGFiP lors
de la certification des comptes de l’État et d’établissements publics nationaux. Cette mobilisation accrue des
acteurs de la qualité comptable trouve également sa traduction au niveau des comptes locaux : l'indice de
performance comptable s’établit pour 2013 à 85,5 % (pour un objectif de 83 %).
- En matière de politique immobilière de l’État et bien que le taux de proposition à la signature des conventions
d’utilisation de l’État n’atteigne que 80 % après révision à la hausse de sa base de calcul, plus de 72 000
conventions ont été préparées à fin 2013 pour un objectif initial de 60 000. En 2014, le service France Domaine de
la DGFiP proposera à la signature le nombre de conventions restant à préparer et poursuivra son action afin de
garantir la signature effective de ces accords. Une bonne gestion du patrimoine immobilier repose aussi sur une
meilleure connaissance du parc, laquelle participe également à l’amélioration de la qualité des comptes de l’État.
C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les importants travaux poursuivis en 2013 visant à rendre plus fiable
l’inventaire immobilier dans l’application CHORUS (désormais support de la politique immobilière de l’État) et
comme l’illustre la mise en service en 2013 d’un infocentre immobilier ainsi que la fixation de fréquences plus
rapprochées dans l’évaluation périodique des biens. L’importance de la part du parc immobilier contrôlé par l'État
évaluée sur place en 2013 (42,3 %) souligne l’importance des efforts accomplis par la DGFiP à cet égard.
- Enfin, dans un contexte de diminution des dépenses publiques, la maîtrise du coût de gestion des administrations
financières demeure assurée en 2013, comme l’attestent les taux d’intervention sur l’impôt, sur les dépenses de
l’État et du secteur public local qui dépassent tous trois les objectifs assignés.
Troisième axe : améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités
locales
Trois objectifs (n°5, 6 et 7) illustrent cet axe. Les indicateurs de performance sont tous atteints.
- Malgré un contexte économique difficile dans lequel la maîtrise des délais de paiement des dépenses publiques
revêt une importance accrue, les indicateurs permettant de mesurer ces délais se maintiennent à un très bon
niveau, qu’il s’agisse du résultat obtenu en matière de visa à 15 jours par les comptables des dépenses de l’État
(99,15 %) ou du délai de paiement des dépenses du secteur local en 2013 (5,9 jours).
- La qualité du service partenarial rendu au secteur public local dépasse les objectifs fixés, notamment en termes de
qualité et de rapidité de transmission des informations fiscales (l’indicateur 6.1 “ Amélioration des services rendus
aux collectivités territoriales ” atteint 99,68 %, pour un objectif de 94 %). En 2013, la mobilisation de la DGFiP a
également été forte pour accompagner les organismes publics locaux dans une démarche globale de
dématérialisation de leur chaîne comptable et financière qui allège les tâches à la fois des ordonnateurs et des
comptables, engendre des économies de gestion et favorise un développement durable. Fondé sur l’adoption du
protocole “ PES V2 ” de l’application HELIOS, le processus vise la dématérialisation des documents comptables,
signés électroniquement, et des pièces justificatives. L’action de la DGFiP s’est appuyée sur la diffusion et
l’amélioration des outils, la formation et une large expérimentation de déploiement accéléré. Les opérations de
communication et de promotion de la dématérialisation se sont également intensifiées en 2013 auprès des
ordonnateurs (réunions locales, tour de France de la dématérialisation...) de même que les échanges avec les
éditeurs de logiciels comptables et financiers, partenaires des organismes publics locaux. L’essor de la
dématérialisation dans le secteur public local se traduit par un taux de dématérialisation des pièces comptables et
justificatives de 25,6 % en 2013 (pour un objectif de 25 %). Enfin, dans le contexte de l’allègement de la procédure
de relance des débiteurs retardataires, le taux brut de recouvrement des produits locaux se maintient à un niveau
élevé (98,3 %), au-delà de l’objectif fixé (95 %).
26 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
- La qualité du service rendu aux agents publics en matière de pension demeure d’un haut niveau en termes de
célérité de traitement des dossiers de pensions adressés tardivement au Service des retraites de l’État de la
DGFiP : le pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises en paiement
dans un délai de deux mois s’établit à 96,8 % (pour un objectif de 95 %).
OBJECTIF 3 Assurer la lutte contre la fraude fiscale et le recouvrement offensif des impôts et des
amendes
INDICATEUR 3.1 Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées
INDICATEUR 3.2 Taux de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe
au titre de l’année N-2
INDICATEUR 3.3 Taux de paiement des amendes
OBJECTIF 5 Réduire les délais de paiement des dépenses publiques par les comptables publics
INDICATEUR 5.1 Délai de paiement des dépenses publiques
OBJECTIF 7 Optimiser, par l’accélération des délais de traitement, la qualité du service rendu aux
agents publics en matière de pension
INDICATEUR 7.1 Pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises en
paiement dans un délai de deux mois
Taux d’usagers particuliers respectant % 98,35 98,42 >=98 >=98 98,47 >=98
leurs obligations déclaratives
Taux de paiement des impôts des % 98,71 (hors 98,64 (hors >= 98,5 >= 98,45 98,32 >= 98,5
particuliers ISF) ISF)
Taux d’usagers professionnels respectant % 95,57 95,75 95,5 95,5 95,77 95,5
leurs obligations déclaratives
Taux de recouvrement spontané des % 98,36 98,38 >= 98 >= 98 98,43 >= 98
impôts des professionnels
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
En 2013, la mesure du civisme déclaratif des particuliers à l’impôt sur le revenu (sous-indicateur 1.1.1) enregistre une
nouvelle progression, le taux des particuliers respectant leurs obligations déclaratives s’établissant à 98,47 % pour une
prévision initiale d’au moins 98 %. Ce résultat témoigne de l’implication du réseau de la DGFiP, sensibilisé depuis
plusieurs années à l’importance des travaux menés, en amont, sur l'actualisation des données informatisées des
redevables, comme en aval, s’agissant de la maîtrise des méthodes et des outils de relance. Il traduit également la
qualité de l’accompagnement des particuliers dans leurs démarches déclaratives, notamment en termes de lisibilité et
d'enrichissement des informations disponibles tant sur support papier que par Internet.
Le civisme de paiement des impôts des particuliers (sous-indicateur 1.1.2) demeure à un niveau élevé (98,32 %) mais
connaît cette année une érosion significative (-0,32 point par rapport au résultat de l’année 2012) qui le place en retrait
de 0,13 point par rapport à la prévision actualisée réalisée à la mi-2013 (≥ 98,45 %). Le recul observé en 2013 affecte
l’ensemble des impôts des particuliers, et plus spécifiquement l'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux, en
retrait de 0,41 point par rapport à 2012.
Les principales causes de cette évolution sont les suivantes :
- le contexte économique, dont l’impact sur le recouvrement de l'impôt se traduit par une nouvelle augmentation des
montants dont le recouvrement est suspendu en raison de procédures collectives (+ 8 % par rapport à 2012) et par la
hausse du nombre de procédures liées au surendettement (+ 24 % par rapport à 2012). Le poids de ce contexte se
retrouve dans le nombre de délais de paiement accordés, en progression de 16 % par rapport à 2012 ;
- le niveau de recouvrement en retrait, malgré un pilotage renforcé des cotes émises suite à contrôle fiscal externe,
consécutivement à la prise en charge de dossiers à fort enjeu faisant l’objet de réclamations suspensives de paiement
(236 M€) sans lesquels l’indicateur se serait affiché à 98,48 %.
Dans la sphère des professionnels, le civisme déclaratif (sous-indicateur 1.1.3) atteint 95,77 %, au-delà du résultat
2012 (95,75 %) et de l’objectif fixé pour 2013 (95,50 %). Tandis que la composante de cet indicateur relative au
respect des obligations déclaratives en matière de résultats annuels des entreprises enregistre un léger tassement
(99,48 % en 2013 contre 99,56 % en 2012), qui la place toutefois à un niveau supérieur à celui enregistré en 2011
(99,46 %), celle afférente au respect des obligations déclaratives en matière de TVA poursuit sa progression (92,07 %
en 2013 contre 91,95 % en 2012 et 91,68 % en 2011). Ces progrès témoignent de l’efficacité de l’action du réseau de
la DGFiP dans la surveillance des obligations déclaratives des entreprises, malgré un contexte économique difficile. Ils
sont aussi liés à l’accompagnement des entreprises par les services de la DGFiP ainsi qu’aux offres de téléprocédure
qui facilitent les démarches déclaratives.
En 2013, le taux de recouvrement spontané des impôts des professionnels (sous-indicateur 1.1.4) atteint 98,43 %
(contre 98,38 % en 2012), au-delà de la prévision pour 2013 (≥98 %). Le montant des paiements à l’échéance
encaissés par le réseau comptable de la DGFiP en charge des impôts des professionnels s’accroît de 1,4 %. La
progression du règlement par téléprocédures, par l’effet des différents abaissements du seuil de recours obligatoire au
télépaiement de la taxe sur la valeur ajoutée, de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur les salaires, contribue à
l’amélioration du civisme de paiement.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
L’indicateur est la moyenne arithmétique de quatre taux, lesquels permettent de mesurer et de suivre quatre engagements du référentiel Marianne :
- le taux de traitement des courriers en 15 jours ouvrés (cible 2013 : 75 % ; résultat : 90,7 %) ;
- le taux de traitement des courriels en 5 jours ouvrés (cible 2013 : 90 % ; résultat : 97,2 %) ;
- le taux d’appels aboutis en moins de 5 sonneries (cible 2013 : 60 % ; résultat : 67,0 %) ;
- le taux de traitement des demandes relatives à la qualité de service en 15 jours ouvrés (cible 2013 : 75 % ; résultat : 92,3 %) ;
L'indicateur concerne tous les départements, à l'exception de Mayotte. Depuis le 1er janvier 2011, tous les services de la DGFiP ayant une mission fiscale en
contact fréquent avec le public sont concernés par cet indicateur.
Entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013, le référentiel Marianne a été progressivement étendu à la mission “ secteur public local ” des trésoreries
mixtes et aux trésoreries spécialisées dans la gestion du secteur public local et hospitalier. Il couvre ainsi l’ensemble des structures de la DGFiP (hors gestion
des amendes) accueillant du public.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
- sous-indicateur “ Part des recettes de TVA, d’IS et de TS acquittées par des usagers professionnels ayant adhéré à une téléprocédure pour leur règlement ”
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur rapporte le montant des paiements effectués pour l’IS, la TS et la TVA de manière dématérialisée sur le montant total des
paiements.
- sous-indicateur “ Nombre de télédéclarations Télé IR ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comptabilise le nombre de déclarations de revenus déposées en ligne.
Remarque : dans le PAP 2014, la cible 2015 est portée à 15,5 millions.
- sous-indicateur “ Taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (IR-TH-TF) ”
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur rapporte, pour les impôts des particuliers (IR, TH, TF), le nombre de contrats de prélèvement (mensuel ou à l’échéance) et
de télépaiements (hors acomptes provisionnels d’IR), permettant de régler une imposition, au nombre de contribuables imposés sur l’année N.
Ses modalités de calcul ont été revues à l’été 2013, dans le cadre du PAP 2014, afin d’éliminer certains biais susceptibles de le faire varier artificiellement. Ainsi,
au numérateur, ce taux ne prend désormais en compte que les contrats de mensualisation actifs excluant les contrats de prélèvement mensuel sans
prélèvement en N et les contrats de prélèvement mensuel des contribuables non imposés en N. Au dénominateur, est retenu le nombre de contribuables
imposés en N (et non plus en N-1), ce qui permet, dans une période où la variation d’une année sur l’autre du nombre de contribuables imposés peut être
sensible, d’établir la situation exacte au titre d’une année donnée. En effet, le taux établi sur la base du nombre de contribuables imposés en N-1 est majoré en
raison de l’augmentation constante du nombre de contribuables imposés ces dernières années.
Les réalisations 2011, 2012 et 2013 ainsi que la prévision actualisée 2013 s’affichent selon ces nouvelles modalités de calcul. Dans ce contexte, la cible 2015 a
été portée à 56,5% dans le PAP 2014.
Les résultats obtenus en 2013 au regard de l’objectif général de facilitation de l’impôt pour l’usager permettent de
dresser un bilan positif.
Pour la troisième année de déploiement du référentiel Marianne, comme détaillé supra (indicateur 2.1), les objectifs de
qualité de service ont été dépassés amplement sur chacun des quatre engagements de qualité de service que mesure
l’indicateur “ Respect du référentiel Marianne ”. Dans le même temps, le résultat consolidé progresse en 2013 de
1,6 point par rapport à celui de 2012 pour s’établir à 86,8 %.
30 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
La part des recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), d’impôt sur les sociétés (IS) et de taxe sur les salaires (TS)
acquittées par télérèglement (sous-indicateur 2.2.1) enregistre une croissance de près de 4 points en 2013 pour
s’établir à 93,2 % au 31/12/2013, soit très au-delà de la prévision (86 %). Cette forte progression est principalement la
conséquence directe des abaissements du seuil de recours obligatoire aux téléprocédures, en particulier pour le
télérèglement de la TVA, de l’IS et de la TS. Cette obligation est entrée en vigueur le 1er octobre 2012 pour toutes les
entreprises redevables de l’IS, quel que soit leur chiffre d’affaires, et le 1er octobre 2013 pour toutes les entreprises
non soumises à l’IS ayant un chiffre d’affaires supérieur à 80 000 euros. De manière générale, il est constaté que la
plupart des entreprises concernées par les abaissements de seuil ont anticipé leurs nouvelles obligations.
Plus de 13,6 millions de déclarations de revenus (sous-indicateur 2.2.2) ont été déposées en ligne en 2013 (pour un
objectif de 13 millions) soit une augmentation de 6,6 % par rapport à 2012. Cette progression, supérieure à celle
enregistrée l’année dernière (+5,5 %), continue de prendre appui sur les améliorations fonctionnelles et les campagnes
de promotion de la déclaration en ligne. Le taux de fidélité des télédéclarants améliore également son record de 88 %
enregistré en 2012 avec 88,5 % en 2013, attestant ainsi que les nombreux avantages de la déclaration en ligne sont
parfaitement compris par les usagers qui choisissent cette procédure en connaissance de cause et ne souhaitent plus
revenir à la déclaration de revenus papier. Le recul constant du nombre de déclarations en ligne rectificatives d’une
année sur l’autre le confirme également. L’année 2013 aura été marquée par une nouvelle simplification des modalités
d’accès aux services en ligne (mise à disposition d’un accès par login/mot de passe, en sus de l’accès par les “ trois
secrets ” que constituent le numéro fiscal, le numéro de télédéclarant et le revenu fiscal de référence) qui ouvre la voie
d’une déclaration de revenus et d’un avis d’impôt totalement dématérialisés. Au cours de la campagne de déclaration
en ligne, plus de 5,7 millions de mots de passe ont ainsi été enregistrés par des usagers pour la plupart télédéclarants.
Le taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (sous-indicateur 2.2.3) enregistre une progression de
près d’un point par rapport au résultat 2012 pour s’établir à 53,19 %, un niveau néanmoins légèrement en deçà de la
prévision actualisée réalisée à mi-2013 de 53,5 %. Ce résultat, calculé sur la base d’un périmètre rénové pour plus de
fiabilité (cf. précisions méthodologiques supra), constitue un “ taux de paiement dématérialisé effectif ”. Dans ce
contexte, la hausse sensible enregistrée en 2013 atteste des effets positifs produits par les améliorations
fonctionnelles apportées aux usagers et les campagnes de promotion effectuées auprès d’eux. Pour 2013, 6,6 millions
de nouveaux contrats de prélèvement et télépaiements ont été enregistrés, soit près de 380 000 de plus qu’en 2012.
L’impact de cette progression portée par le télépaiement pour l’impôt sur le revenu qui augmente de 32 % sur
l’indicateur se trouve néanmoins amoindri par l’augmentation du nombre de nouveaux contribuables imposés,
notamment à l’impôt sur le revenu.
OBJECTIF n° 3 : Assurer la lutte contre la fraude fiscale et le recouvrement offensif des impôts et des
amendes
INDICATEUR 3.1 : Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
L’indicateur comprend, au dénominateur, le nombre total des opérations de contrôle fiscal externe au titre d’une année. Au numérateur, seules sont retenues
dans le périmètre, les opérations de contrôle fiscal externe ayant détecté des cas de fraude les plus graves par la nature des pénalités appliquées (exclusives de
bonne foi ou appliquées en cas de défaillance après mise en demeure) et leur niveau (il est nécessaire qu’elles dépassent soit un montant de 7 500 euros et 30
% des droits éludés, soit 50 % du total des pénalités appliquées, intérêts de retard compris).
Remarque : dans le PAP 2014, la cible 2015 est portée à 30%.
PLR 2013 31
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
INDICATEUR 3.2 : Taux de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal
externe au titre de l’année N-2
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
- sous-indicateur “ Taux brut de recouvrement DGFIP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au titre de l’année N-2 ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au dénominateur, le total des créances issues du contrôle fiscal externe (CFE), au titre d’une année et, au numérateur, les droits
et les pénalités encaissés sur lesdites créances. Le total est arrêté au 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la prise en charge.
Cette mesure de la qualité du contrôle fiscal en taux brut porte sur la totalité des créances de CFE, y compris celles sur lesquelles les comptables ne peuvent
pas agir (créances en procédures collectives et contestées avec sursis de paiement), mais à l’exception des créances relatives aux impôts locaux sur rôles.
Il présente l’avantage d’intégrer l’ensemble des acteurs de la chaîne du contrôle fiscal, tant en amont, par l’action de la programmation, du ciblage des contrôles
et la prise en compte de manière anticipée des difficultés éventuelles de recouvrement, qu’en aval, avec les services de recouvrement, les rendant
qualitativement coresponsables.
La lecture de ce taux est complétée par le taux net.
- sous-indicateur “ Taux net de recouvrement DGFIP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au titre de l’année N-2 ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au dénominateur, le total des créances nettes issues du contrôle fiscal externe (CFE) au titre d’une année et, au numérateur, les
droits et les pénalités encaissés sur lesdites créances. Le total est arrêté au 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la prise en charge. Il exclut les
créances de CFE sur lesquelles les comptables ne peuvent pas agir (créances en procédures collectives et contestées avec sursis de paiement) et les créances
relatives aux impôts locaux sur rôles, et mesure donc l’action offensive des comptables sur les créances pour lesquelles ils disposent de leviers d’action. Il est un
indicateur de l’efficacité du recouvrement forcé.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
Cet indicateur comprend, au dénominateur, l’ensemble des amendes forfaitaires émises par les services verbalisateurs et les condamnations pécuniaires
prononcées par les juridictions et, au numérateur, les encaissements réalisés au titre des amendes forfaitaires, des amendes forfaitaires majorées et des
condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions.
La mise en œuvre de cet objectif repose sur la détection et la sanction effective des comportements les plus
frauduleux, concernant notamment les contribuables qui s’affranchissent délibérément du respect de leurs obligations
fiscales, tout en veillant à recouvrer les créances rétablies au profit du Trésor.
32 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
La lutte contre la fraude constitue une priorité du gouvernement. La fraude porte en effet atteinte aux finances
publiques et à la solidarité nationale. Dans le cadre d’une stratégie visant à repositionner l’administration sur tous les
segments de la fraude, une série d’actions a été engagée. Ainsi, les mesures votées en 2013 visent à améliorer
l’efficacité de l’administration, en renforçant ses moyens procéduraux de lutte contre les activités occultes, les circuits
frauduleux ou encore l’évasion fiscale via des comptes bancaires à l’étranger non déclarés. Elles confortent également
la coopération de l’administration fiscale avec l’autorité judiciaire. Elles adaptent enfin les moyens procéduraux aux
évolutions informatiques tout en adoptant une démarche d’optimisation des outils de programmation dont dispose
l'administration. En outre, la coopération transversale se poursuit. Elle implique le renforcement des coopérations
opérationnelles avec les partenaires de la DGFiP (douanes, organismes sociaux, inspection du travail) afin de
coordonner les dimensions fiscale, douanière et sociale. Elle se traduit également dans l'intensification de la lutte
contre la fraude fiscale sophistiquée, réalisée en particulier via des comptes bancaires à l’étranger, ou encore au
moyen de procédés de falsification, notamment avec l’action de la brigade nationale de répression de la délinquance
fiscale. Le maintien en 2013 d’un très haut niveau de réalisation du pourcentage des contrôles réprimant les fraudes
les plus caractérisées (indicateur 3.1), stable par rapport à celui enregistré en 2012 (31,4 %) et bien au-delà de
l’objectif fixé (29 %), caractérise l’appropriation forte de cette priorité par tous les acteurs concernés au sein de la
DGFiP, des services de recherche à ceux de contrôle, mais également ceux en charge du recouvrement.
Le recouvrement des créances qui caractérise justement ces efforts faits par les acteurs du contrôle et du
recouvrement, en liaison étroite, pour donner une traduction concrète aux redressements fiscaux, dépasse
sensiblement les niveaux attendus en 2013. Cette situation particulièrement favorable résulte principalement du
recouvrement en 2013 d’une créance d’un montant exceptionnel par la direction des grandes entreprises (DGE), suite
au dénouement en faveur de l’administration d’un contentieux portant sur cette créance : le taux de recouvrement en
droits et pénalités sur les créances de l’année 2011 s’affiche en brut à 51,9 % pour une prévision de 44 % (sous-
indicateur 3.2.1), et en net à 74,5 % pour une prévision de 62 % (sous-indicateur 3.2.2).
Le taux de paiement des amendes s’établit à 76,09 % au 31 décembre 2013, en adéquation avec la prévision
actualisée à mi-2013 (76 %), réalisée pour prendre en compte à la fois le contexte économique toujours difficile, la
structure des émissions et les contraintes juridiques qui ont continué d’impacter l’efficacité des poursuites que les
comptables de la DGFiP ont néanmoins encore intensifiées en 2013 pour pallier les difficultés. Par ailleurs, la part des
paiements dématérialisés pour les amendes forfaitaires issues du contrôle automatisé et des procès-verbaux
électroniques atteint désormais pratiquement les 50 %, en progression de près de trois points par rapport à l’année
2012.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
Les données résultent des contrôles (définis par les comités de maîtrise des risques) réalisés par l’encadrement des services de direction et les cellules de
qualité comptable, et retracés dans l’Application de gestion interne des risques (AGIR).
L’indicateur correspond à la proportion d’opérations conformes aux critères de qualité comptable au sein de l’échantillon d’opérations contrôlées. Les
dysfonctionnements et anomalies détectées donnent lieu à plan d’action et à corrections par les services.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L'indicateur “ Indice de Performance comptable (IPC) ” se définit comme la somme pondérée des deux indicateurs suivants :
Cet indice repose sur une méthode de “ scoring ” destinée à mesurer le respect des obligations et bonnes pratiques comptables, s’agissant des comptabilités
locales tenues par le réseau gestion publique de la DGFiP. Automatisé à partir des balances comptables, il s’appuie, pour chaque comptabilité, sur l’agrégation
de 57 items, retraçant différents critères dont le respect permet d’atteindre un niveau satisfaisant de qualité comptable (opérations de haut de bilan, comptes de
tiers, opérations complexes comme les cessions, suivi et apurement des comptes d’imputation provisoire, etc.). L'indicateur met l’accent sur la sincérité des
opérations patrimoniales (prises en compte d’opérations liées à l’intercommunalité, du principe de prudence) et des états financiers (sincérité du résultat
notamment).
Pondérés en fonction des enjeux propres à chacune des comptabilités (population des collectivités concernées, masses financières gérées), ces différentes
mesures élémentaires permettent d’obtenir, par agrégation successive, une valeur synthétique nationale (calculée sur 100).
L’indice de qualité des comptes locaux du PLF N porte sur les comptes de l’année N-1.
Ce taux rapporte le nombre de comptes de gestion de l'année N-1, visés à la date du 15 mars de l'année N, au potentiel cible.
La réalisation 2013 de l’indice de performance comptable porte donc sur la qualité et la célérité de remise des comptes de l’exercice 2012, et se décompose de
la manière suivante :
- Indice de la qualité des comptes locaux (IQCL) : résultat 2013 = 83,9 /100 (cible 2013 = 81,5)
- taux de reddition des comptes de gestion : résultat 2013 = 91,79% (cible 2013 = 89.50%).
Depuis 2006, première année de certification des comptes de l’État, la qualité des comptes constitue chaque année un
enjeu majeur. La certification obtenue sur les comptes de 2012, avec un nombre de réserves stabilisé à sept et un
nombre de réserves qualifiées de substantielles en diminution de deux (passifs non financiers et parc immobilier), a
légitimé la poursuite d’un plan d’action dont l’objectif reste la réduction progressive des réserves, notamment par un
renforcement de la qualité des procédures comptables et du dispositif de clôture des comptes.
Dans ce contexte, le renforcement du contrôle interne comptable, en vue de maîtriser les risques et d’améliorer la
qualité des comptes, constitue toujours un levier fondamental. L’indice de qualité comptable de l’État (indicateur 4.1)
rend compte de l’efficacité du dispositif de contrôle interne propre au réseau de la DGFiP. Dans le contexte de la tenue
de la comptabilité générale sur l’application CHORUS, pour la seconde année en 2013, le résultat obtenu (99,87 %) se
révèle sensiblement plus favorable que celui attendu (93 %). Cette performance est le fruit des efforts soutenus de
l’ensemble des acteurs de la qualité comptable.
Cette mobilisation accrue trouve également sa traduction au niveau des comptes locaux : l’indice de performance
comptable (indicateur 4.2), nouvellement mis en œuvre en 2013, dépasse l’objectif assigné de 83 % et enregistre une
progression de 0,9 point par rapport à 2012 (résultat 2013 =85,5 % ; résultat 2012 = 84,6 %). Cette progression est
portée par l’amélioration de la composante qualitative de l’indicateur (l’indice de la qualité des comptes locaux) qui, par
rapport à l’année 2012, aura progressé de 1,4 point (résultat 2013 = 83,9 % ; résultat 2012 = 82,5 %) et permis de plus
que compenser le tassement enregistré sur sa composante relative à la célérité de remise des comptes (résultat 2013
= 91,79 % ; résultat 2012 = 92,79 %).
34 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 5 : Réduire les délais de paiement des dépenses publiques par les comptables publics
Commentaires techniques
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au numérateur, le nombre de demandes de paiement effectivement visées par le comptable (CBCM, DRFiP et DDFiP) dans un
délai n’excédant pas 15 jours à compter de la date de réception de l’ensemble des pièces justificatives, et, au dénominateur, le nombre total des demandes de
paiement visées par le comptable. Ces informations sont extraites du système automatisé de gestion et d’information CHORUS.
- sous-indicateur “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local ”
Mode de calcul :
Exprimé en jours, ce sous-indicateur mesure le temps utilisé par le comptable public pour traiter les différentes phases de la dépense lui incombant entre la
réception du dossier en provenance de l’ordonnateur et le paiement.
Dans un contexte économique difficile, dans lequel la réduction des délais de paiement des dépenses publiques revêt
une importance accrue, les indicateurs permettant de mesurer ces délais dépassent les objectifs assignés.
En matière de paiement des dépenses de l’État, le sous-indicateur “ Taux de visa à 15 jours par les comptables des
dépenses de l'État ”, permet d’apprécier l'activité propre du comptable au sein de la chaîne de la dépense. Dans le
contexte de réorganisation fonctionnelle qu’est celui du déploiement de nouveaux services facturiers, la très forte
mobilisation des comptables a permis de stabiliser le résultat 2013 à un excellent niveau (99,15 %) pour un nombre de
demandes de paiement visées par les comptables s’élevant à près de 9,4 millions.
Les très bons résultats obtenus également en termes de délais de paiement des dépenses du secteur local (sous-
indicateur “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local ” = 5,9 jours en 2013) continuent de
situer la DGFiP, en dépit d’un très léger tassement de la performance par rapport à l’année 2012 (5,7 jours), à un
niveau nettement plus favorable que celui résultant du plafond institué par les textes réglementaires (10 jours pour les
collectivités territoriales et 15 jours pour les établissements publics de santé). Cette situation avantageuse trouve son
origine dans la généralisation de l’application HELIOS, l’automatisation des chaînes de traitement des dépenses,
l’approfondissement de la réingénierie des procédures de contrôle des dépenses publiques avant paiement, le
développement du protocole d’échange standard nécessaire à la dématérialisation des pièces comptables et
justificatives (PES V2) ou encore le suivi des tableaux de bord via l’infocentre décisionnel facilitant le pilotage des
chaînes d'exécution de la dépense (DELPHES).
La réduction du délai de paiement nécessite un partenariat étroit entre l’ordonnateur et le comptable. Les voies de
progrès actuellement explorées dans le cadre des conventions de partenariat conclues entre les ordonnateurs et les
comptables concernent les procédures de la dépense (notamment le contrôle hiérarchisé de la dépense et le contrôle
allégé en partenariat) et la promotion des moyens modernes de paiement de la dépense locale (promotion de la carte
d’achat, du prélèvement automatique…) et des régies d’avances, qui permettent le paiement immédiat d’une dépense
publique dès le service fait, sans attendre son mandatement par l’ordonnateur. Enfin, l’ordonnateur et le comptable ont
la possibilité de déterminer contractuellement un “ délai de règlement conventionnel ” fixant de façon réaliste le délai
imparti à chacun pour exécuter sa mission.
PLR 2013 35
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
Commentaires techniques
Mode de calcul :
- la part des collectivités locales (communes, départements, régions, communautés de communes, etc.) ayant bénéficié de la notification des états 1259/1253
(bases prévisionnelles et allocations compensatrices en matière d’impôts directs locaux) un mois avant la date limite du vote du budget de l’année N, sous
réserve d’éventuelles modifications législatives;
- la part des collectivités locales les plus importantes (régions, départements, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre,
communes de plus de 20 000 habitants non intégrées à un EPCI à fiscalité professionnelle unique) ayant bénéficié de la communication, avant le 7 décembre de
l’année N, de simulations de Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), sous réserve d’éventuelles modifications législatives. Cette composante
remplace depuis 2013 le taux de transmission des bases de CFE des établissements dominants.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur rapporte le nombre de pages A4 dématérialisées au nombre de pages A4 à dématérialiser. Le périmètre de cet indicateur englobe toutes les
collectivités locales, les établissements publics de santé et les offices publics de l’habitat. L’indicateur est construit sur un barème établi par les services de la
DGFiP qui détermine pour chaque catégorie de collectivité et chaque type de document dématérialisé un nombre représentatif de pages A4 à dématérialiser. Un
total national de pages A4 à dématérialiser est ainsi établi et forme le dénominateur de l’indicateur. Chaque action de dématérialisation est comptabilisée au
numérateur selon ce même barème préétabli. La mise en œuvre du PES v2 intervient à hauteur de 50 % environ du potentiel et des réalisations des collectivités.
L’indicateur est calculé au travers de l’outil PESOS (PES outil de suivi) développé par la DGFiP et en phase d’évolution pour un suivi facilité du déploiement de
la dématérialisation.
36 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
INDICATEUR 6.3 : Taux brut de recouvrement des recettes des collectivités locales - hors fiscalité et
dotations
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur rapporte le montant des recettes effectivement recouvrées (encaissements) au 31/12/N au montant des produits pris en charge au cours de l’année
N-1 (titres émis et droits constatés).
Calculé par l'application DELPHES - outil de valorisation des données comptables et financières tenues par les comptables via l'application HELIOS, il concerne
l’exhaustivité des comptabilités gérées hors offices publics de l'habitat (OPH). Il s’appuie enfin sur des comptes budgétaires de la classe 7 pour filtrer les produits
nécessitant une véritable action de recouvrement du comptable.
La volonté de la DGFiP d’offrir à ses partenaires du secteur public local des services plus rapides et de meilleure
qualité grâce aux synergies nées de la fusion s'illustre, en matière de fiscalité directe locale et depuis le début de la
fusion, au travers de l'indicateur “Amélioration des services rendus aux collectivités territoriales” (indicateur 6.1), qui
correspond à la moyenne de deux taux :
le premier renvoie à la communication des bases prévisionnelles et des allocations compensatrices en matière
d'impôts directs locaux (états 1259/1253) suffisamment en amont de la date limite de vote des budgets (depuis
2013, la date limite de vote des taux d’imposition est fixée au 15 avril). Au titre de l’année 2013, le taux de
communication à bonne date s'élève à 99,81 % (contre 99,0 % en 2012) ;
Ces très bons résultats permettent d’afficher pour l’indicateur 6.1 un taux moyen de 99,68 % en 2013, au-delà de
l'objectif fixé (94 %), dans un contexte marqué par la consolidation des nouvelles impositions professionnelles issues
de la loi supprimant la taxe professionnelle, qui aura nécessité une adaptation conséquente des systèmes
d’information de la DGFiP.
Au 31 décembre 2013, le taux de dématérialisation des pièces comptables et des pièces justificatives (indicateur 6.2)
s’établit au-dessus de l’objectif fixé à 25,6 %. Ce résultat traduit l’engagement d’un nombre croissant d’organismes
publics locaux dans le processus de dématérialisation de leurs pièces comptables et financières, qui facilite l’exercice
de leur gestion. Il est aussi le fruit d’une forte mobilisation de la DGFiP et de son réseau afin de déployer le PES V2
comme protocole unique d'échanges entre l’ordonnateur et le comptable et de support de la dématérialisation d'ici le
1er janvier 2015. La DGFiP accompagne ainsi les ordonnateurs en mettant à disposition de nombreux outils (Xémélios,
portail internet gestion publique, guichet XML, outil gratuit de signature électronique et moyens de paiement
dématérialisés). De même, la DGFiP assure un accompagnement de proximité tant pour ses comptables que pour les
ordonnateurs et coordonne l'action des éditeurs de logiciels financiers et comptables.
PLR 2013 37
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
En matière de recouvrement des recettes des collectivités locales, le résultat obtenu en 2013 (indicateur 6.3) se
maintient à un niveau élevé (98,3 %), sensiblement au-delà de l’objectif fixé (95 %). L’année 2013 a vu la mise en
œuvre d'un dispositif d'optimisation des procédures de recouvrement des produits locaux généralisant le schéma court
de relance des débiteurs retardataires, qui prend la forme d’un allègement de la procédure de relance avant la mise en
oeuvre de l’opposition à tiers détenteur, en vue de la maîtrise des coûts de gestion de la DGFiP et de l'accélération de
l'engagement des mesures de recouvrement forcé. En outre, l’ouverture des applications fiscales BNDP (Base
Nationale des Données Patrimoniales), TSE (Transparence Structures Ecran) et RDF (Résumé du Dossier Fiscal) a
facilité la recherche du renseignement nécessaire à l’amélioration des procédures de recouvrement pour les
comptables chargés du recouvrement des produits locaux. Enfin, la poursuite du déploiement de la dématérialisation
dans le secteur public local et hospitalier via le PES V2 précité entraîne une réingénierie des procédures de recettes
(ex : facturation) qui permet d'améliorer encore le recouvrement des produits locaux.
OBJECTIF n° 7 : Optimiser, par l’accélération des délais de traitement, la qualité du service rendu aux
agents publics en matière de pension
INDICATEUR 7.1 : Pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises
en paiement dans un délai de deux mois
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP (service des retraites de l’État et centres de gestion des retraites)
Mode de calcul :
L'indicateur porte sur les demandes qui doivent être traitées dans un délai ne dépassant pas deux mois. Il mesure le délai global s'écoulant de la réception de la
demande en provenance du ministère employeur à la mise en paiement par le centre de gestion des retraites.
L’indicateur mesure la célérité de traitement des demandes de pensions adressées tardivement au service des
retraites de l’État (SRE) de la DGFiP. L’objectif poursuivi par le SRE est en effet de réduire au maximum le risque de
rupture de paiement entre le versement du traitement d’activité et celui de la pension. Ainsi, afin d’identifier les
situations d'urgences parmi l'ensemble du flux des départs, l'indicateur concerne les demandes arrivées au SRE moins
de deux mois avant leur date d'effet. Il traduit la capacité du SRE et du réseau des centres de gestion des retraites de
la DGFiP, en matière de concession et liquidation, puis de démarrage du paiement, à traiter et assurer le suivi de
manière réactive des demandes qui nécessitent de l'être dans des délais très contraints.
Le résultat atteint par l’indicateur au 31 décembre 2013 s’élève à 96,8 %, en progression par rapport à l’année 2012 et
au-delà de l’objectif fixé pour l’année 2013 à 95 %.
38 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
Mode de calcul :
Le numérateur de ce taux est constitué du nombre de conventions d’utilisation de l’État proposées à la signature par le service France Domaine de la DGFiP
entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre de l’année du PLF. Le dénominateur est constitué du nombre de conventions d’utilisation de l’État à proposer par le
service France Domaine de la DGFiP sur la période 2011-2013. Ce nombre a été défini initialement à partir d'un volume total de 60 000 conventions à proposer,
correspondant à une estimation des biens immobiliers contrôlés par l’État sur le territoire national, volume total auquel il convient de retrancher celui déjà réalisé
avant le 1er janvier 2011 (5 410 conventions envoyées), soit une estimation de 54 590 conventions à proposer à la signature au cours de la période 2011-2013.
Sur cette base, les résultats en nombre de conventions proposées à la signature s’établissent ainsi :
- 17 052 au 31/12/2011, soit un avancement de 31% par rapport à la cible initiale de 2013 ;
- 45 497 au 31/12/2012, soit un avancement de 83% par rapport à la cible initiale de 2013 ;
- 66 745 au 31/12/2013, soit un avancement de 122% par rapport à la cible initiale de 2013.
Toutefois, les travaux de fiabilisation, annoncés dans le RAP 2012 et menés en 2013, des types de contrats sous Chorus REFX, référentiel immobilier de l’État,
pour les biens correspondant au périmètre d’application des conventions ont conduit à réviser l’estimation de 60 000 conventions à proposer à la signature à 88
652 (hors biens à l’étranger). Cette réévaluation porte sur l’ensemble des biens, rattachés, au 31/12/2013, à des contrats d’affectation, de remise en dotation ou
à des conventions d’utilisation.
Dès lors, les résultats de l’indicateur portés dans le tableau ci-dessus ont été recalculés sur cette nouvelle base pour chacune des trois années de la période
2011-2013.
- Part du parc immobilier contrôlé par l'État évaluée sur place (à partir de 2013)
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur comprend, au numérateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens contrôlés et évalués sur place en valeur de marché
depuis le 1er janvier 2013 et, au dénominateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens évaluables en valeur de marché (bâtiments comptabilisés dans Chorus
hors les établissements pénitentiaires, les travaux sur biens spécifiques, les biens spécifiques et forfaitaires, et les biens contrôlés à l’étranger), contrôlés par
l'État et inscrits à son bilan au 31/12/N.
Remarque : ce sous-indicateur s’est substitué au “ Taux annuel d’augmentation du nombre d’immeubles contrôlés par l’État (dans Chorus) ” présent au PAP
2012.
- Taux de respect du délai d'un mois, hors délais négociés, pour la réponse aux demandes d'évaluations réglementaires adressées aux services du Domaine
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur adopte pour périmètre les dossiers réglementaires hors délais négociés ou non contraints. Exprimé en taux, il rapporte le nombre de dossiers
réglementaires traités au cours de l’année N en un mois au nombre total de dossiers réglementaires traités au cours de cette même année N.
PLR 2013 39
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
Depuis maintenant plusieurs années, l’État met en place une véritable politique immobilière, pilotée par France
Domaine, service de la DGFiP, afin de disposer d’un patrimoine adapté à ses missions, d’offrir un cadre de travail de
qualité à ses agents et d’en réduire le coût au bénéfice de l'ensemble des contribuables.
Afin de garantir la bonne gestion du patrimoine de l’État, France Domaine est chargé de la mise en place des
conventions d'utilisation d'immeubles appartenant à l'État, principal élément de la nouvelle relation entre le bailleur et
les administrations occupantes. La révision à la hausse du volume de biens à passer sous convention d’utilisation (cf.
précisions méthodologiques apportées supra au regard du sous-indicateur “ Taux de proposition à la signature des
conventions d’utilisation de l’État ”) et le décalage constaté entre l’envoi d’une convention et sa signature ont conduit
France Domaine à demander une prorogation du délai réglementaire fixant initialement au 31 décembre 2013 la date
limite à laquelle l’ensemble du “ stock ” doit avoir fait l’objet d’une convention d’utilisation signée. Un délai
supplémentaire de trois ans devrait ainsi permettre de préparer les 16 497 conventions restant à envoyer et d’apposer
une signature sur les 48 019 conventions restant à signer. Dans ce contexte, deux éléments positifs sont à souligner :
- le rythme d’envoi des conventions, observé sur la période 2011-2013, laisse augurer que l’ensemble des conventions
aura été proposé à la signature à la fin de l’année 2014 ;
- la réduction d’année en année du nombre de conventions envoyées non signées (67 % à fin 2011, 54 % à fin 2012 et
44 % à fin 2013), indique que les services apurent progressivement le “ stock ” non signé et que les nouvelles
conventions préparées sont signées beaucoup plus rapidement.
Enfin, même si la cible révisée n’est atteinte qu’à hauteur de 80 % à fin 2013, il convient de souligner que plus de
72 000 conventions ont d’ores et déjà été préparées par les services locaux de France Domaine, soit un chiffre bien
supérieur à la cible initiale de 60 000 qui leur avait été fixée.
L’évaluation réalisée sur place au titre de la comptabilité patrimoniale constitue une mission essentielle de l’État,
confiée au service France Domaine. Elle permet la valorisation en valeur de marché du patrimoine immobilier non
spécifique contrôlé par l’État à son bilan et participe ainsi à la qualité des comptes de l’État. Si la “ Part du parc
immobilier contrôlé par l’État évaluée sur place ” (sous-indicateur 8.1.2) est un sous-indicateur nouveau dans son
mode de calcul, l’objectif d’évaluer sur place les immeubles contrôlés par l’État est suivi depuis 2010. Ainsi, les
importants travaux d’évaluation sur place ont d’ores et déjà permis, dans le cadre de la certification des comptes de
l’exercice 2012, de lever le point de réserve émis par la Cour des comptes en 2010, relatif à l’absence d’évaluation sur
place depuis 2006 d’une part significative des biens concernés du parc immobilier de l’État en France. La
programmation faite au titre de la comptabilité patrimoniale 2013 a maintenu les règles fixées par la DGFiP en 2012 qui
accroissent le niveau d’exigence attendue en matière d’évaluation à réaliser sur place mais qui sont nécessaires pour
assurer la qualité des comptes de l’État. Le haut niveau de réalisation 2013 (42,3 %) est la conséquence des
engagements pris par la DGFiP auprès de la Cour des comptes qui prévoient une évaluation biennale des sites d’une
valeur supérieure à 15 M€, là où les autres sites doivent être évalués tous les cinq ans. Cette performance témoigne
d’une réelle appropriation des objectifs fixés en matière d’évaluation sur place de la part des services déconcentrés et
souligne l’importance des efforts accomplis.
France Domaine réalise enfin des évaluations au bénéfice de l’État, des collectivités territoriales ou d’autres services
qui doivent nécessairement le consulter avant de réaliser leurs opérations immobilières. Ces évaluations n’entraînent
tous leurs effets juridiques que lorsqu’elles sont rendues dans le délai d’un mois. La mesure nationale du respect de ce
délai réglementaire (sous-indicateur 8.1.3), appréciée sur l'ensemble de l'année 2013, se situe en retrait de l'objectif
(93,50 %), dans un contexte de renouvellement des effectifs qui implique, pour les nouveaux évaluateurs, et malgré la
formation spécifique dont ils bénéficient, une montée en charge progressive en raison de la forte technicité requise.
L’indicateur enregistre cependant une progression en 2013 qui le ramène au-delà des 93 %.
40 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Taux d’intervention sur l’impôt (DGFiP) % 1,02 0,94 0,93 0,92 0,88 0,88
Taux d’intervention sur les dépenses de % 0,09 0,09 0,10 0,14 0,08 0,10
l’Etat
Taux d’intervention sur les dépenses du % 0,13 0,11 0,12 0,13 0,11* 0,12
secteur public local
Commentaires techniques
Mode de calcul :
II correspond au rapport entre les coûts de gestion des impôts, en dépenses complètes, et le montant des recettes fiscales brutes collectées par la DGFiP. Les
coûts de gestion sont calculés avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Mode de calcul :
Le taux rapporte les coûts, en dépenses complètes, de la fonction de contrôle et paiement des dépenses de l’État (hors contrôle financier) au total des flux de
dépenses payées par le réseau de la DGFiP au cours de l’année. Les coûts sont calculés avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de
mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Le dénominateur comprend les dépenses du budget général de l’Etat payées après ordonnancement, les opérations de paye et les dépenses de pensions des
fonctionnaires. Sont en revanche exclues du périmètre, en raison de leur particularisme, les dépenses des comptes spéciaux du Trésor, les dépenses liées à la
charge de la dette et les dépenses en atténuation de recettes.
Remarque : suite à la détection d’une erreur technique, les résultats 2011 et 2012 ont été recalculés corrigés de cette erreur qui les aura artificiellement
dégradés en RAP 2011 et 2012. La prévision actualisée publiée au PAP 2014, également impactée par cette erreur, aurait dû être de 0,09 %
Mode de calcul :
Le taux rapporte les coûts, en dépenses complètes, du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local par les services déconcentrés de la DGFiP
aux dépenses payées pour le compte de l’ensemble des organismes concernés (collectivités territoriales et leurs établissements publics, établissements publics
de coopération intercommunale, OPHLM, établissements de santé et établissements médico-sociaux). Les coûts sont calculés avec un taux de contribution au
CAS pensions stabilisé afin de mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur traduit l’évolution annuelle de la productivité de la DGFiP. Il rapporte des éléments de charge des services de la DGFiP aux effectifs mobilisés sur
ces métiers. La productivité est mesurée à partir de douze ratios élémentaires correspondant aux missions de la DGFiP (exemples : le nombre d’articles d’impôt
sur le revenu ou de dossiers professionnels gérés par agent, le nombre d’amendes par agent, le nombre de titres de recettes et de mandats du secteur local par
agent...). Il est à noter que cet indicateur a été rebasé sur l’année 2011, année de l’unification des comptabilités d’analyse des coûts de l’ex direction générale
des impôts et de l’ex direction générale de la comptabilité publique.
Le taux d’intervention sur l’impôt s’établit en 2013 à 0,88 %. Il dépasse à la fois la prévision initiale (0,93 %) et la
prévision actualisée (0,92 %), et atteint la cible fixée pour 2015 avec deux ans d’avance. La progression du taux
réalisé en 2013 par rapport à l’exécution 2012 (0,94 %) s’explique toutefois autant par la baisse des coûts de gestion
de la DGFiP que par la hausse des recettes fiscales brutes, supérieure à la prévision.
Le taux d’intervention sur les dépenses de l’Etat s’établit à 0,08 %. En amélioration par rapport à l’exécution 2012
corrigée (0,09 %), il résulte essentiellement de la baisse des coûts de gestion de la DGFiP sur ce périmètre d’activité,
baisse notamment liée aux économies permises par Chorus et l’organisation en services facturiers et centres de
services partagés.
En ce qui concerne le taux d’intervention sur les dépenses du secteur public local (SPL), le résultat provisoire permet
de constater une stabilisation de cet indicateur. Celui-ci est à ce stade de 0,11 % pour une prévision initiale de 0,12 %
et une prévision actualisée de 0,13 %. Par rapport à l’exécution 2012 définitive (0,11 %), la stabilité constatée résulte
d’une baisse conjuguée des effectifs de la DGFiP et des dépenses payées pour le compte de l’ensemble des
organismes concernés.
Enfin, le résultat du taux annuel d’évolution de la productivité s’établit à 2,3 % pour 2013. Dans un contexte de maîtrise
des dépenses publiques, ce résultat traduit la poursuite de la diminution des effectifs de la DGFiP.
42 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Fiscalité des grandes entreprises 91 940 175 9 000 000 100 940 175 100 940 175
104 964 559 7 375 756 112 340 315
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 60 410 000 3 740 000 1 801 492 227 1 803 373 227
1 700 100 477 56 596 621 2 387 093 1 759 084 191
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 213 105 372 77 650 000 2 240 000 2 292 995 372 2 294 161 372
directe locale 2 151 095 807 87 248 761 513 647 2 238 858 215
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 15 590 000 220 000 771 245 704 775 412 204
fiscalité 723 982 080 14 800 737 248 781 739 031 598
06 Gestion des pensions 61 559 943 6 210 000 500 000 612 500 68 882 443 68 882 443
59 282 155 5 745 155 1 286 719 434 674 66 748 703
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 30 730 000 1 250 000 1 392 912 614 1 396 312 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 28 537 684 1 639 723 1 373 907 586
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 70 100 620 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 1 026 657 513 46 392 604 121 000 2 051 952 400 2 052 952 400
957 291 528 997 253 853 17 863 639 377 843 1 972 786 863
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 16 571 035 16 571 035
16 705 289 1 544 422 2 619 844 20 869 555
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 1 026 657 513 46 392 604 121 000 2 035 381 365 2 036 381 365
940 586 239 995 709 431 15 243 795 377 843 1 951 917 308
Total des AE prévues en LFI 7 267 997 938 1 227 447 513 54 342 604 733 500 8 550 521 555 8 569 635 055
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +28 597 428 +28 597 428
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -145 319 116 +2 229 864 -143 089 252
Total des AE ouvertes 7 122 678 822 1 313 350 909 8 436 029 731
Total des AE consommées 7 106 443 588 1 197 573 564 23 939 602 812 517 8 328 769 271
PLR 2013 43
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156
01 Fiscalité des grandes entreprises 91 940 175 9 000 000 100 940 175 100 940 175
104 964 559 10 464 153 115 428 712
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 62 030 000 3 100 000 1 802 472 227 1 804 353 227
1 700 100 477 59 427 185 2 642 376 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 213 105 372 78 820 000 2 440 000 2 294 365 372 2 295 531 372
directe locale 2 151 095 807 91 060 350 418 588 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 14 990 000 410 000 770 835 704 775 002 204
fiscalité 723 982 080 17 362 539 608 593 741 953 212
06 Gestion des pensions 61 559 943 6 020 000 500 000 612 500 68 692 443 68 692 443
59 282 155 6 257 158 1 441 405 434 674 67 415 392
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 33 540 000 1 020 000 1 395 492 614 1 398 892 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 31 814 580 2 423 402 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 70 100 620 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 965 659 886 66 450 680 121 000 2 011 012 849 2 012 012 849
957 291 528 978 427 045 39 012 406 377 843 1 975 108 822
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 16 571 035 16 571 035
16 705 289 6 492 819 4 954 609 28 152 717
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 965 659 886 66 450 680 121 000 1 994 441 814 1 995 441 814
940 586 239 971 934 226 34 057 797 377 843 1 946 956 105
Total des CP prévus en LFI 7 267 997 938 1 171 259 886 73 920 680 733 500 8 513 912 004 8 533 025 504
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +28 597 428 +28 597 428
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -145 319 116 +1 139 546 -144 179 570
Total des CP ouverts 7 122 678 822 1 275 651 040 8 398 329 862
Total des CP consommés 7 106 443 588 1 194 828 007 46 546 770 812 517 8 348 630 882
44 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Fiscalité des grandes entreprises 64 751 944 9 500 000 74 251 944 74 251 944
85 219 037 6 437 520 91 656 557
02 Fiscalité des PME 1 963 642 708 62 780 000 3 350 000 2 029 772 708 2 031 163 708
1 683 978 103 68 422 055 2 649 893 1 755 050 051
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 1 871 092 202 80 530 000 2 540 000 1 954 162 202 1 955 016 202
directe locale 2 135 187 359 84 856 699 521 713 2 220 565 771
05 Gestion financière de l’État hors 567 000 089 22 820 000 390 000 590 210 089 593 587 089
fiscalité 734 663 147 16 778 705 1 188 614 752 630 466
06 Gestion des pensions 60 241 789 8 650 000 170 000 530 000 69 591 789 69 591 789
59 251 054 10 945 494 1 461 649 438 057 72 096 254
07 Gestion financière du secteur 1 438 226 568 31 200 000 890 000 1 470 316 568 1 473 616 568
public local hors fiscalité 1 340 886 501 37 838 167 4 338 689 1 383 063 357
08 Gestion des fonds déposés 72 152 328 1 230 000 73 382 328 73 382 328
69 613 255 496 613 70 109 868
09 Soutien 1 029 045 899 985 476 848 153 457 464 121 000 2 168 101 211 2 169 051 211
953 706 750 1 035 495 230 41 784 758 358 040 2 031 344 778
09-01 Soutien COPERNIC 16 709 296 16 709 296 16 709 296
17 415 305 4 583 142 6 996 917 28 995 364
09-02 Soutien autre que COPERNIC 1 012 336 603 985 476 848 153 457 464 121 000 2 151 391 915 2 152 341 915
936 291 445 1 030 912 088 34 787 841 358 040 2 002 349 414
Total des AE prévues en LFI 7 066 153 527 1 202 186 848 160 797 464 651 000 8 429 788 839 8 439 660 839
Total des AE consommées 7 062 505 206 1 261 270 483 51 945 316 796 097 8 376 517 102
PLR 2013 45
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156
01 Fiscalité des grandes entreprises 64 751 944 9 500 000 74 251 944 74 251 944
85 219 037 9 599 839 94 818 876
02 Fiscalité des PME 1 963 642 708 63 400 000 3 700 000 2 030 742 708 2 032 133 708
1 683 978 103 61 927 822 4 472 179 1 750 378 104
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 1 871 092 202 82 190 000 2 770 000 1 956 052 202 1 956 906 202
directe locale 2 135 187 359 88 538 383 1 426 802 2 225 152 544
05 Gestion financière de l’État hors 567 000 089 23 790 000 450 000 591 240 089 594 617 089
fiscalité 734 663 147 23 308 154 638 557 758 609 858
06 Gestion des pensions 60 241 789 8 610 000 180 000 530 000 69 561 789 69 561 789
59 251 054 13 995 046 1 341 421 438 057 75 025 578
07 Gestion financière du secteur 1 438 226 568 32 860 000 980 000 1 472 066 568 1 475 366 568
public local hors fiscalité 1 340 886 501 35 720 681 2 613 135 1 379 220 317
08 Gestion des fonds déposés 72 152 328 1 270 000 73 422 328 73 422 328
69 613 255 496 613 70 109 868
09 Soutien 1 029 045 899 946 437 150 169 108 778 121 000 2 144 712 827 2 145 662 827
953 706 750 1 017 752 144 52 729 135 358 040 2 024 546 069
09-01 Soutien COPERNIC 16 709 296 16 709 296 16 709 296
17 415 305 5 036 823 10 634 094 33 086 222
09-02 Soutien autre que COPERNIC 1 012 336 603 946 437 150 169 108 778 121 000 2 128 003 531 2 128 953 531
936 291 445 1 012 715 321 42 095 041 358 040 1 991 459 847
Total des CP prévus en LFI 7 066 153 527 1 168 057 150 177 188 778 651 000 8 412 050 455 8 421 922 455
Total des CP consommés 7 062 505 206 1 251 338 682 63 221 229 796 097 8 377 861 214
46 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 7 062 505 206 7 267 997 938 7 106 443 588 7 062 505 206 7 267 997 938 7 106 443 588
Rémunérations d’activité 4 400 943 289 4 393 009 633 4 375 858 947 4 400 943 289 4 393 009 633 4 375 858 947
Cotisations et contributions sociales 2 641 685 428 2 855 824 071 2 710 991 012 2 641 685 428 2 855 824 071 2 710 991 012
Prestations sociales et allocations diverses 19 876 489 19 164 234 19 593 629 19 876 489 19 164 234 19 593 629
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 261 270 483 1 227 447 513 1 197 573 564 1 251 338 682 1 171 259 886 1 194 828 007
Dépenses de fonctionnement autres que celles 1 261 270 481 1 227 447 513 1 197 583 564 1 251 338 680 1 171 259 886 1 194 838 007
de personnel
Subventions pour charges de service public 2 -10 000 2 -10 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 51 945 316 54 342 604 23 939 602 63 221 229 73 920 680 46 546 770
Dépenses pour immobilisations corporelles de 27 213 374 38 525 404 9 598 448 32 275 087 54 604 660 24 149 632
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 24 731 942 15 817 200 14 341 154 30 946 142 19 316 020 22 397 138
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 796 097 733 500 812 517 796 097 733 500 812 517
Transferts aux ménages 15 375 14 758 15 375 14 758
Transferts aux entreprises 687 687
Transferts aux collectivités territoriales 10 000 64 500 10 000 64 500
Transferts aux autres collectivités 770 035 733 500 733 259 770 035 733 500 733 259
Total hors FDC et ADP 8 550 521 555 8 513 912 004
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -145 319 116 -145 319 116
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +30 827 292 +29 736 974
Total (*) 8 376 517 102 8 436 029 731 8 328 769 271 8 377 861 214 8 398 329 862 8 348 630 882
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 11 515 890 19 113 500 28 597 428 11 515 890 19 113 500 28 597 428
Total 11 515 890 19 113 500 28 597 428 11 515 890 19 113 500 28 597 428
48 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS DE VIREMENT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS D’ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 255 000 72 850 355 255 000 71 760 037 145 574 116 42 023 063 145 574 116 42 023 063
50 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû
en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des
comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Le chiffrage initial pour 2013 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. Dès lors, le
chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances
pour 2013.
Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale Chiffrage Chiffrage Chiffrage
définitif initial actualisé
pour 2012 pour 2013 pour 2013
110211 Réduction d’impôt pour frais de comptabilité et d’adhésion à un centre de gestion ou une 38 45 42
association agréés
Impôt sur le revenu
Objectif : Inciter les médecins au conventionnement avec la sécurité sociale qui déclare les recettes des
contribuables
Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1972 - Dernière
modification : 1972 - CGI : DM
Coût total des dépenses fiscales 2 50 55 54
1
Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.
« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable
2
Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf.
caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par
ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans
le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2013 ou 2012) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La
portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur
et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.
PLR 2013 51
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Fiscalité des grandes 91 940 175 9 000 000 100 940 175 91 940 175 9 000 000 100 940 175
entreprises 104 964 559 7 375 756 112 340 315 104 964 559 10 464 153 115 428 712
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 64 150 000 1 803 373 227 1 737 342 227 65 130 000 1 804 353 227
1 700 100 477 58 983 714 1 759 084 191 1 700 100 477 62 069 561 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et 2 213 105 372 79 890 000 2 294 161 372 2 213 105 372 81 260 000 2 295 531 372
fiscalité directe locale 2 151 095 807 87 762 408 2 238 858 215 2 151 095 807 91 478 938 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 15 810 000 775 412 204 755 435 704 15 400 000 775 002 204
fiscalité 723 982 080 15 049 518 739 031 598 723 982 080 17 971 132 741 953 212
06 Gestion des pensions 61 559 943 7 322 500 68 882 443 61 559 943 7 132 500 68 692 443
59 282 155 7 466 548 66 748 703 59 282 155 8 133 237 67 415 392
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 31 980 000 1 396 312 614 1 360 932 614 34 560 000 1 398 892 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 30 177 407 1 373 907 586 1 343 730 179 34 237 982 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 77 600 620 68 900 620 1 200 000 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800 65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 1 073 171 117 2 052 952 400 978 781 283 1 032 231 566 2 012 012 849
957 291 528 1 015 495 335 1 972 786 863 957 291 528 1 017 817 294 1 975 108 822
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 0 16 571 035 16 571 035 0 16 571 035
16 705 289 4 164 266 20 869 555 16 705 289 11 447 428 28 152 717
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 1 073 171 117 2 036 381 365 962 210 248 1 032 231 566 1 995 441 814
940 586 239 1 011 331 069 1 951 917 308 940 586 239 1 006 369 866 1 946 956 105
Total des crédits prévus en LFI 7 267 997 938 1 282 523 617 8 569 635 055 7 267 997 938 1 245 914 066 8 533 025 504
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -145 319 116 +30 827 292 -114 491 824 -145 319 116 +29 736 974 -115 582 142
Total des crédits ouverts 7 122 678 822 1 313 350 909 8 436 029 731 7 122 678 822 1 275 651 040 8 398 329 862
Total des crédits consommés 7 106 443 588 1 222 325 683 8 328 769 271 7 106 443 588 1 242 187 294 8 348 630 882
Crédits ouverts - crédits consommés +16 235 234 +91 025 226 +107 260 460 +16 235 234 +33 463 746 +49 698 980
La DGFiP disposait au titre des crédits hors titre 2 (HT2) du PLF 2013 de 1 286,00 M€ en AE et 1 249,39 M€ en CP.
Après application de l’amendement transversal du gouvernement n° II-14 du 15 novembre 2012 pour un montant de
3,48 M€ en AE et en CP, les dotations HT2 de la LFI du programme 156 représentaient 1 282,52 M€ en AE et
1 245,91 M€ en CP.
En 2013, les mouvements réglementaires et lois de finances rectificatives (LFR) qui ont porté sur le T2 du programme
156 sont :
- un transfert en gestion au titre de la politique de la ville pour 5 ETPT représentant un montant de 255 000 € (décret
n°2013-989 du 5 novembre 2013 portant transfert de crédits) ;
- une annulation de crédits de 16 200 000 € (décret n°2013-1132 du 9 décembre 2013 portant virement de crédits au
profit du programme 302) ;
52 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- une annulation de crédits de 61 200 000 € (décret n°2013-1252 du 23 décembre 2013 portant annulation de
crédits) ;
- une annulation de crédits à hauteur de 68 174 116 € au titre de la loi n°2013-1279 du 29 décembre 2013 de
finances rectificative pour 2013.
En 2013, les mouvements réglementaires et lois de finances rectificatives (LFR) affectant les crédits HT2 du
programme 156 ont été les suivants :
- en début de gestion, les reports de l’année 2012-2013 (hors fonds de concours et attributions de produits) ont été
ouverts par arrêté du 28 mars 2013 à hauteur de 38,19 M€ en AE et 37,1 M€ en CP. Par un arrêté du même jour,
les reports de l’année 2012-2013 au titre des fonds de concours et attributions de produits ont été ouverts à hauteur
de 6,02 M€ en AE et en CP ;
- le décret de transfert (n° 2013-1000 du 8 novembre 2013) en provenance du programme 129 “ coordination du
travail gouvernemental ” a ouvert 20 315 € au titre du remboursement des frais de déplacements des agents dans
l’Union Européenne ;
- la LFR n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 a annulé à hauteur de 42 M€ en AE et en CP les crédits de la DGFiP
mis en réserve.
Les rattachements des fonds de concours et attributions de produit (FDC/ADP) gérés par la DGFiP se sont élevés en
2013 à 28 597 425 € répartis comme suit :
en €
Numéro du fonds et libellé AE=CP
07-1-2-065 - Participation du FIPHFP à des actions en faveur de l’insertion des personnes handicapées (MBCPFP-MINEFE) 1 358 784
07-1-1-951 - Participation de la commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme FISCALIS 104 000
07-1-2-711 - Participation des collectivités publiques à la construction, l'aménagement ou la rénovation de bâtiments administratifs 50 373
"investissement
07-2-2-271 - Rémunération des services rendus par la DGFiP au titre de son activité de préposé de la Caisse des dépôts et consignations 14 288 347
07-2-2-276 - Rémunération de prestations fournies aux communes au titre de la rénovation de leur cadastre 68 243
07-2-2-277 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP 3 124 201
07-2-2-377 - Rémunérations pour services rendus par les comptables directs de la DGFiP au titre du recouvrement des cotisations et 150 000
contributions sociales dues à l'Établissement National des Invalides de la Marine
07-2-2-378 - Précomptes effectués par les comptables directs de la DGFiP sur les traitements des agents publics en remboursement des 106 257
prêts souscrits auprès des caisses de Crédit municipal
07-2-2-379 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre des paiements à vue par les comptables de la DGFiP 134
des chèques tirés sur des comptes ouverts dans les caisses de Crédit Municipal
07-2-2-380 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la prise en charge par les DIT de la paie mensuelle 5 652 869
des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l'État
07-2-2-381 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre du recouvrement des produits et règlements des 19
dépenses diverses de l'Office national des forêts par un comptable public de la DGFiP
07-2-2-382 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des OPHLM et des OPAC par 2 357 722
un comptable direct de la DGFiP
07-2-2-383 - Produit de la rémunération de services rendus par les services déconcentrés de la filière gestion publique de la DGFiP au titre 739 097
de la mise en place d'une procédure spécifique de débit d'office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et
établissements publics locaux par des organismes bancaires, d'une part, et de la diffusion d'informations par voie télématique et serveur
vocal auprès d'usagers extérieurs à l'administration, d'autre part
07-2-3-385 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la prise en charge par les DIT de la paie mensuelle 579 776
des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l'État - Outre-Mer
07-2-2-705 - Produit de cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGFiP 40 666
En gestion 2013, une annulation par décret du 26 août 2013 de 23 063 € est venue en déduction du fonds de concours
n° 07-1-951 “ Participation de la commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme FISCALIS ”
au titre de la restitution d’un trop perçu en gestion 2011.
La réserve initiale de précaution en crédits de titre 2, correspondant en 2013 à 0,5 % de la LFI, soit 36,3 M€, a été
dégelée sur son volet hors CAS (24,81 M€) le 19 novembre 2013.
PLR 2013 53
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Conformément aux conditions fixées par la loi de finances, la réserve de précaution du programme a représenté 6 %
des dotations HT2 accordées à la direction en 2013. Elle s’est donc élevée initialement à 76,95 M€ en AE et 74,75 M€
en CP.
La réserve HT2 du programme a également été complétée par le gel de 5,97 M€ (AE=CP) au titre de l’insertion des
personnes handicapées dans la fonction publique.
Compte tenu des fortes tensions pesant sur la fin de gestion de la direction, la réserve de précaution a fait l’objet d’une
libération partielle à hauteur de 61,96 M€ en AE et en CP (décision ministérielle du 18 novembre 2013). Les crédits mis
en réserve au titre de l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (soit 5,97 M€, AE=CP) ont été
par ailleurs libérés le 4 décembre 2013.
Enfin, la réserve du programme a été annulée par la LFR n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 à hauteur de 42 M€ en
AE et en CP.
Aucun mouvement de fongibilité asymétrique n’est intervenu sur le programme au cours de l’exercice.
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Catégorie A+ 1 370 1 824 1 616 -208 +424 -178 311 307 335
Catégorie A +1 30 160 30 604 +2 30 287 -319 +742 -616 2 532 909 681
Catégorie B +2 43 616 41 775 +3 43 952 +2 174 +1 629 -1 294 2 574 653 165
Catégorie C 39 153 40 214 35 950 -4 264 -2 804 -399 1 656 296 526
Total +3 114 299 114 417 +5 111 805 -2 617 -9 -2 487 7 075 166 707
Précisions méthodologiques
La dépense liée au PEA diffère de la dépense totale de titre 2 car elle exclut les versements au titre des capitaux
décès, de l’allocation pour perte d’emplois, des congés de longue durée et cotisations y afférentes.
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 114 417 équivalents temps plein
travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 111 805 ETPT, dont 1,4 % de
catégorie A+, 27,1 % de catégorie A, 39,3 % de catégorie B et 32,2 % de catégorie C.
54 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
(Source : restitution tirée de l’outil de décompte des emplois INDIA-Rému ajustée des correctifs techniques)
Le taux de consommation se situe donc à 97,7 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en
gestion) de -2 617 ETPT s’explique notamment par le niveau de vacances récurrent constaté en exécution (-1
952 ETPT en RAP 2012) qui s’est dégradé en gestion 2013 du fait d’une saisonnalité différente des départs en retraite
et des recrutements ainsi que par une diminution continue du recours aux personnels non titulaires.
Entre 2012 et 2013, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -2 487 ETPT, traduisant ainsi l’impact
en 2013 du schéma d’emplois 2012 (-878 ETPT pour -975 ETPT prévus en PAP 2013) et de la mise en œuvre du
schéma d’emplois 2013 (-1 609 ETPT pour une prévision initiale de -1 174 ETPT).
Ont également eu un impact sur l’évolution des emplois entre 2012 et 2013 :
- l’effet des mesures de transferts actés en PLF 2013 (-39 ETPT) ;
- l’intégration des ex-conservateurs des hypothèques (+267 ETPT) dans le périmètre du plafond d’emplois de la
DGFIP ;
- des corrections techniques (-237 ETPT), composées principalement par de moindres recrutements de contractuels
saisonniers et autres personnels non titulaires (-187 ETPT), non retracés dans le schéma d’emplois ainsi que par
une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n’étant pas identifiées dans le
tableau de variation des effectifs.
La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B
(39,3 %) et C (32,2 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2012, la structure des
emplois apparaît en légère évolution en faveur de la catégorie B. Les écarts s’expliquent notamment par l’effet des
suppressions d’emplois qui ont affecté la catégorie C et par les promotions inter-catégorielles de C en B.
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
Pour l’année 2013, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :
Toutes catégories confondues, 5 684 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 3 718 au titre des départs
en retraite, soit 3 287 ETPT.
Les dates moyennes de sorties sont estimées au mois de juin pour les agents de catégorie A+, A, et B, et fin mai pour
les agents de catégorie C.
Le nombre de départs constatés en 2013 est supérieur aux prévisions de départ indiquées dans le PAP 2013
consécutivement à des départs en retraite plus importants que prévu.
Le dispositif dit “ carrière longue ” a en effet été étendu par les dispositions du décret n° 2012-847 du 2 juillet 2012
relatif à l’âge d’ouverture du droit à pension de vieillesse. Ce dispositif, non connu au moment de l’établissement des
prévisions a entraîné, à lui seul, 360 départs supplémentaires.
Par ailleurs, malgré l’allongement progressif de l’âge légal de départ en retraite, les départs 2013 ont concerné des
générations plus nombreuses, ce qui explique le solde de départs supplémentaires.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 3 222 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2013 s’élèvent,
hors transferts, à 3 661 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 1 678 ETPT.
Les entrées se sont établies à un niveau plus élevé qu’en prévision car les départs en retraite, plus importants que
prévu, ont conduit la DGFIP à procéder à des recrutements supplémentaires au cours du dernier quadrimestre. Le
supplément de recrutement a été effectué principalement sur la catégorie C, ce qui permet, hors effet de promotions
inter-catégorielles, d’avoir un solde positif des entrées et sorties sur ce corps.
Les dates moyennes d’entrées sont estimées au mois de mai pour les agents de catégorie A+, au mois de juillet pour
les agents de catégorie A, B, et C.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -2 023 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. Pour réaliser son schéma d’emplois, la DGFIP a ajusté ses entrées par l’utilisation des
recrutements sans concours au mois de décembre, alors qu’elle avait connaissance du volume définitif des départs en
retraite.
L’impact des schémas d’emplois sur 2013 s’établit à -2 487 ETPT. Il traduit l’extension en année pleine des
suppressions d’emplois intervenues en 2012 (-878 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de 2013
(-1 609 ETPT).
56 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les emplois inscrits sur la ligne “ autres ” correspondent aux personnels en fonction dans les départements
comptables ministériels (DCM) ainsi que les stagiaires des écoles.
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 111 805 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- l’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” comporte 1 429 ETPT qui correspondent à 1,28 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 02 “ Fiscalité des PME ” comporte 24 844 ETPT qui correspondent à 22,22 % de l’ensemble des ETPT
du programme.
- l’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” comporte 35 945 ETPT qui correspondent à
32,14 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 05 “ Gestion financière de l'État hors fiscalité ” comporte 11 445 ETPT qui correspondent à 10,24 % de
l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 06 “ Gestion des pensions ” comporte 901 ETPT qui correspondent à 0,81 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
- l’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” comporte 21 645 ETPT qui correspondent
à 19,36 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 08 “ Gestion des fonds déposés ” comporte 1 076 ETPT qui correspondent à 0,96 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 09 “ Soutien ” comporte 14 520 ETPT qui correspondent à 12,99 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
PLR 2013 57
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Effectifs gérés
Ratios gestionnaires / effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)
Unités de mesures :
Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l'équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail
mais pas la durée de la période d'emploi sur l'année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel.
Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
L’exécution des crédits de titre 2 hors CAS Pensions du programme s’est élevée en 2013 à 4 937,6 M€, soit une
exécution inférieure de 24,5 M€ aux montants inscrits en LFI 2013, en raison notamment :
- d’une exécution 2012 (4 974,5 M€) inférieure à celle anticipée en PLF 2013 (4 993,9 M€), après retraitement des
éléments non reconductibles, compte tenu principalement de l’effet de la mesure de périmètre “ conservateurs des
hypothèques ” moins coûteuse que prévu et des débasages / rebasages des évènements non reconductibles plus
élevés que prévu principalement en raison de la modification, à la demande de la direction du budget, des règles de
retraitement de la prime d’intéressement en gestion 2013 (débasage de 16,9 M€ non prévu en PLF) ;
- le schéma d’emplois a dégagé davantage d’économies en raison de départs en retraite plus importants qu’en
prévision et portant prioritairement sur le premier semestre alors que les recrutements supplémentaires effectués
en compensation de ces départs, dans le respect du schéma d’emplois, ne sont intervenus qu’en fin d’année ;
PLR 2013 59
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
- les mesures catégorielles se sont établies à un niveau moindre qu’en prévision (18,2 M€ contre 23 M€ prévu en
PAP) d’une part, à cause d’un moindre effet report des mesures 2012 et, d’autre part, en raison du report de
mesures sur 2014 et du moindre coût de certaines mesures mises en œuvre en 2013 ;
- le GVT solde s’établit à -0,8 M€ contre une enveloppe de 4,1 M€ en LFI, soit une économie de -4,9 M€, car le GVT
positif légèrement plus fort que prévu (+1,6 M€) est compensé par une évolution favorable du GVT négatif (-6,7 M€)
compte tenu du nombre de départs en retraite plus élevé que prévu ;
- la dépense positionnée sur la ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » est mécaniquement
plus élevée que prévue en raison du rebasage de la prime d’intéressement pour 16,6 M€ (changement de périmètre
par rapport au PLF), les autres dépenses figurant sur ce poste étant relatives aux rachats de jours placés sur les
comptes épargne temps, pour 8,8 M€, le solde, soit 4,5 M€, étant constitué notamment par des rappels sur
exercices antérieurs et des mesures d’accompagnement des restructurations.
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
En 2013, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution
employeur au compte d’affectation spéciale “ pensions ” et hors prestations sociales) sont les suivants :
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 132 698 € pour un agent de catégorie A+,
57 661 € pour un agent de catégorie A, 40 381 € pour un agent de catégorie B, et 31 768 € pour un agent de catégorie
C.
Le coût moyen du A+ est supérieur au coût de sortie, ce qui s’explique par des sorties principalement sur les emplois
de chefs de services comptables, dont le coût est plus faible que le coût moyen de la catégorie, coût moyen structuré
par les administrateurs des finances publiques.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été
versée à 8 525 agents du ministère pour un coût de 5 937 205 €, soit à un niveau plus élevé que celui retenu en PAP
(3,7 M€) compte tenu d’un nombre important d’agents séjournant à l’indice terminal de leur grade, notamment en
catégorie A, qui représente près de 75 % des bénéficiaires, ce qui a renchéri le montant moyen unitaire de cette
indemnité.
L’enveloppe prévue en LFI 2013 au titre des mesures bas salaires de 3,3 M€ a été versée à hauteur de 1,9 M€ sur un
périmètre d’agents plus réduit qu’en prévision, en raison de la progression limitée du SMIC.
Enfin, l’enveloppe de 8,4 M€, budgétée en 2013 au titre du rachat de jours de compte-épargne temps (CET), a été
utilisée à hauteur de 8,8 M€.
60 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
Effets extension année pleine mesures 2012 7 845 340 16 192 415
ou années précédentes
Avancement de grade (modification du 6 629 B et C Contrôleurs, géomètres- 04-2012 3 1 393 125 5 572 500
taux promus-promouvables) cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mesures spécifiques 2 235 B et C Cntrôleurs, géomètres- 09-2012 8 6 075 578 9 113 367
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mise en place des statuts fusionnés 301 A Personnels de catégorie A 04-2012 3 376 637 1 506 548
Mesures statutaires 10 364 029 17 956 595
Avancement de grade (modification du 5 861 B et C Contrôleurs, géomètres- 03-2013 10 4 983 636 5 980 363
taux promus-promouvables) cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mesures spécifiques 1 200 B et C Contrôleurs, géomètres- 09-2013 4 1 588 082 4 764 246
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
8ème échelon de l’échelle 6 de la 2 084 C Agents administratifs 06-2013 7 1 304 226 2 235 816
catégorie C
Nouvel espace statutaire (relèvement des 3 579 B Contrôleurs, géomètres- 07-2013 6 2 488 085 4 976 170
indices du 3è grade) cadastreurs
Total 18 209 369 34 149 010
Au regard de l’enveloppe prévue en LFI 2013, les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2013
représentent un montant total de 18 209 369 € (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures
lancées en 2012).
Les écarts entre la LFI (22 989 647 €) et la réalisation 2013 s’expliquent pour les raisons suivantes :
- un moindre effet report des mesures 2012 compte tenu de volumes d’effectifs concernés moins élevés qu’en
prévision ;
- le report de mesures sur 2014 (harmonisation de la NBI des catégories B et C, titularisation de certains contractuels
dans le cadre du dispositif prévu par le décret n°2012-631 du 3 mai 2012) ;
ème
- le moindre coût de certaines mesures mises en œuvre en 2013 (ouverture du 11 échelon de contrôleur principal
dans le cadre du nouvel espace statutaire de la catégorie B) en raison d’une diminution des effectifs concernés par
la mesure ;
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -59 277 084 € représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants. Depuis la LFI 2013, l’économie est enregistrée sur l’ensemble des
sortants.
Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées et de sorties du programme figure dans la valorisation du schéma
d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 58 447 471 € en 2013 et correspond à un
taux de 1,18 %, soit un léger dépassement par rapport aux prévisions (56 758 296 €).
PLR 2013 61
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 2 094 845 108 2 305 858 810 2 168 827 207
Civils (y.c. ATI) 2 092 914 546 2 303 244 834 2 167 042 009
Militaires 686 218 1 217 989 389 211
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 1 244 344 1 395 987 1 395 987
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE 1 051 639 1 045 899 1 035 263
L’évolution de la consommation entre 2012 et 2013, de 3,53 %, s’explique d’abord par l’augmentation du taux de
cotisation (soit une hausse mécanique de 96,7 M€). Le solde étant lié aux cotisations portant sur les facteurs
d’évolution de la masse salariale récapitulés dans le tableau détaillant l’exécution 2013.
Par ailleurs, l’écart avec le montant provisionné en LFI 2013 au titre du CAS, soit -137 M€, s’explique principalement
par la reconduction en base 2013 des marges de CAS apparues en 2012, par les économies dégagées en 2013 sur le
schéma d’emplois, le GVT négatif et les mesures catégorielles, ainsi qu’en dernier lieu par la réduction du taux du CAS
Pensions sur le mois de décembre 2013.
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 75 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,4 %) a été de 153,6 M€.
Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 14,6 M€.
PRESTATIONS SOCIALES
En 2013, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 19 593 629 €.
Ce montant comprend notamment les accidents de service / accidents du travail et maladies professionnelles, les
allocations pour perte d’emploi, le remboursement domicile - travail et le capital décès.
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours…..) est portée par le secrétariat général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans le RAP du programme 218 « conduite et pilotage
des politiques économique et financière ».
62 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le projet SIRHIUS vise à la création d'un système d'information des ressources humaines (SIRH) unique pour
l’ensemble des directions des ministères financiers (DGFiP, DGDDI, SG, DGCCRF, INSEE) et le ministère des affaires
étrangères (MAE).
Cette application est construite sur la base du progiciel HR Access en version 7 pour permettre la modernisation de la
fonction RH et de la fonction paye.
La nouvelle application doit prendre le relais des SIRH existants de l’ensemble des partenaires SIRHIUS (directions
des ministères financiers et MAE), notamment des SIRH actuels construits sur la technologie HR Access en version 5,
soit AGORA pour la DGFiP et MARHS pour le Secrétariat général (SG).
La DGFiP assure, par délégation du SG, la construction et la livraison de la solution fonctionnelle et technique,
conformément aux engagements pris vis-à-vis des directions clientes. À ce titre, elle est chargée de la maîtrise
d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre transverses du projet.
La version 1 de SIRHIUS comprend l’ensemble du périmètre fonctionnel prévu, à savoir une grande partie du “ noyau
commun ” utilisée par toutes les directions clientes, complétée de spécificités directionnelles. Cette version se décline
en 5 sous-versions :
- la sous-version 1.1, qui contient l'essentiel du noyau commun et les quelques spécificités INSEE, a été mise en
production en mars 2012 ;
- les sous-versions suivantes, 1.2, 1.3, 1.4, ont été mises en production respectivement en décembre 2012, mai 2013
et novembre 2013. Elles contiennent des compléments de noyau commun ainsi que les spécificités de la DGDDI,
du SG, de la DGCCRF et une partie des spécificités de la DGFiP et du MAE ;
- la mise en production de la dernière sous-version (1.5) est prévue au cours du second semestre 2014. Elle
contiendra notamment le module Pré-liquidation pour les personnels à l'étranger (spécificité du MAE et de la DG
Trésor) et le module Demande de vœux (spécificité DGFiP).
La seconde étape avait pour objectif de refondre en profondeur les applications existantes afin de dépasser leurs
limites actuelles (ruptures temporelles et géographiques, ruptures des identifiants, ruptures applicatives) et de
renforcer leur maintenabilité et leur évolutivité pour constituer un système d’information fiscal commun et partagé à la
DGFiP.
Suite au gel d’une partie des crédits opérés en juillet 2012, le financement des projets en fin de réalisation ou en
expérimentation a été assuré fin 2013 par la DGFiP. Il s’agit notamment de “ RSP forcé ” qui deviendra l’application
unifiée du recouvrement forcé pour tous les impôts sur rôle et auto-liquidés.
Dans le même temps, la démarche stratégique de la DGFiP a mis un très fort accent sur le développement du
numérique au bénéfice des usagers et des agents. Afin de répondre à l’ambition fixée par les Ministres à ce titre, la
direction a mis en place en 2013 une nouvelle structure de maîtrise d'ouvrage – CAP NUMÉRIQUE – au service de la
stratégie numérique en capitalisant sur le professionnalisme des agents des structures de maîtrise d'ouvrage
existantes.
Le montant des achats de postes informatiques a fortement progressé entre 2012 et 2013. Néanmoins, compte tenu du
changement du mode de calcul du coût de l'assistance, les données chiffrées ne reflètent pas cette augmentation.
En effet, un coût moyen pondéré est désormais calculé. Il est tenu compte de la répartition des agents entre les
catégories A, B et C.
La baisse du ratio d'efficience bureautique entre 2012 et 2013 ne retranscrit donc pas la hausse du volume de crédits
consacrés à l'achat de postes informatiques mais est aussi due à l'ajustement des modalités de calcul du
dénominateur du ratio.
64 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2013 s’élèvent à 342,84 M€. Ils connaissent une
diminution de 57,16 M€ par rapport à leur niveau estimé lors de l’élaboration du PAP 2014 au cours de l’été 2013 (400 M€).
Ils correspondent notamment à :
- des opérations informatiques pour 126 M€ : la nature des dépenses informatiques ne permet pas également une
gestion en AE=CP sur la même année.
Les engagements effectués au titre d’une année N sont en général mis en paiement sur une période allant de
2 à 5 ans, ce qui explique le montant d’engagements non couverts au 31/12/2013.
L’effort de réduction des AE non soldées initié en 2009, et qui s’achèvera au cours de la période 2014-2015, permet de
réduire le montant des engagements non couverts par rapport à la prévision réalisée en PAP 2013 (163,9 M€).
Les engagements non couverts par des paiements en matière informatique se composent dans leur grande majorité de
frais de maintenance de logiciels et de matériels, d’achats immobilisés et de prestations informatiques.
Les marchés les plus importants (15 marchés d’un montant supérieur à 2 M€) concernés par des restes à payer au
31/12/2013 sont tous relatifs à 2013. Le marché de gestion et de maintenance du site de production sécurisé attribué à
IBM représente à lui seul 16,74 M€ des engagements non couverts.
Par ordre décroissant de montants, on peut ensuite citer également le marché BULL de suivi des logiciels en
environnement GCOS7, le marché Pitney-Bowes d'Edition-Impression-Finition dans les établissements des services
informatiques (ESI), le marché CGI France et Sopra d'assistance à la réalisation et à la maintenance d'applications en
environnement JAVA/J2EE et PHP ou encore la convention passée entre l'AP-HP et la DGFiP pour l'utilisation de
l'application NSI-Gestion.
- des dépenses de fonctionnement courant (42,35 M€) : sont concernées les dépenses nécessitant des engagements
pluriannuels tels que les marchés à prix forfaitaire à tranches fermes et des factures, ayant fait l’objet d’un engagement
juridique, reçues après la date de clôture des transmissions des dossiers au service facturier ou comptable. Ce solde
devrait être intégralement apuré en gestion 2014.
Cet effort de maîtrise des restes à payer sera poursuivi en gestion 2014.
66 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 91 940 175 9 000 000 100 940 175 104 964 559 7 375 756 112 340 315
Crédits de paiement 91 940 175 9 000 000 100 940 175 104 964 559 10 464 153 115 428 712
EFFECTIFS
A+ 22 8
A 853 1 083
B 159 187
C 180 151
Les emplois affectés à l’action n°01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” correspondent :
- à l’ensemble des personnels de la direction des grandes entreprises et de la direction des vérifications nationales et
internationales ;
- aux personnels d’administration centrale, des centres de services informatiques, des centres des impôts fonciers,
de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux, concourant à la réalisation des missions de
cette action.
La réalisation est en hausse par rapport à la prévision avec un écart de 215 ETPT.
La hausse apparente des effectifs fait suite à l’intégration des Directions interrégionales du contrôle fiscal (DIRCOFI)
dans l’enquête activité pour la première fois en 2013. Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la
répartition de leur activité, de redéployer des effectifs précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03
et plus encore l’action 01.
Ainsi, les effectifs de l’action 01 en RAP 2012 s’élevaient à 1 217 ETPT, soit une augmentation de 212 emplois répartis
sur l’ensemble des métiers de la fiscalité des grandes entreprises, hausse notamment liée à la prise en compte d’une
part des effectifs des DIRCOFI sur les missions de l’action 01, en 2013.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
réelle de 49 ETPT sur l’action 01, soit une variation de - 3 %.
Les emplois de l’action n°01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” se décomposent de la manière suivante :
Fonctions de contrôle 99
Missions foncières 16
PLR 2013 67
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 000 000 7 375 756 9 000 000 10 464 153
Les crédits de fonctionnement relatifs à l’action n° 01 couvrent les dépenses de la direction des grandes entreprises
(DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI).
Elles se sont élevées en 2013 à 7,38 M€ en AE et à 10,46 M€ en CP, soit un écart par rapport à la LFI de -1,62 M€ en
AE et de +1,46 M€ en CP.
L’écart en AE par rapport à la prévision (-1,62 M€) s’explique par la nécessité de procéder, au cours des exercices
précédents, à l’engagement juridique pour la durée ferme du bail des locaux occupés par la DVNI. En effet, les AE
correspondant aux loyers et charges dus au titre de la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2014 avaient déjà été mises
à disposition de la direction.
S’agissant des CP (+1,46 M€), un versement imprévisible d’indemnités en réparation, dommages et intérêts au titre
des frais de justice dus par la DGE et d’un montant de 1,3 M€ (AE=CP) explique très largement cet écart. Le solde de
l’écart s’explique également par des frais de justice de natures différentes.
Hormis ces deux natures de dépenses, l’exécution 2013 des deux directions est conforme à la prévision. Elle est ainsi
ventilée en CP :
- les dépenses locatives et charges connexes qui constituent le principal poste de dépenses (5,58 M€) ;
- les frais de justice (1,55 M€) ;
- les frais de déplacements en baisse par rapport à 2012 (1,47 M€ contre 1,57 M€ en 2012) ;
- les dépenses courantes afférentes aux locaux telles que : entretien des bâtiments, nettoyage et autres (0,69 M€) ;
- les dépenses informatiques (0,27 M€) ;
- les dépenses d’affranchissement (0,2 M€) ;
- les frais de documentation (0,14 M€) ;
- diverses autres dépenses de fonctionnement telles que les achats de matériels et de services (0,56 M€).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
La direction des grandes entreprises (DGE) assure la gestion des dossiers des entreprises dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 400 M€.
Les gains de productivité réalisés par la DGE ont permis d’absorber une hausse du nombre de dossiers de 2,25 %
entre 2012 et 2013 ce qui porte ce nombre à 37 418 entreprises actives en 2013, et ce dans un contexte de baisse de
ses effectifs.
Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier par la Direction des grandes entreprises :
2012 2013 Évolution
469 444 -5,3%
Le coût direct de gestion d’un dossier par la DGE est le rapport entre les dépenses directes des services de la DGE,
exerçant des activités d’assiette, de recouvrement, de contrôle et de contentieux, et le nombre de dossiers gérés par la
DGE en 2013. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions),
aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
68 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Entre 2012 et 2013, le coût de gestion d’un dossier DGE a diminué de plus de 5 %, traduisant ainsi les gains de
productivité enregistrés par la DGE.
Autorisations d’engagement 1 737 342 227 66 031 000 1 803 373 227 1 700 100 477 58 983 714 1 759 084 191
Crédits de paiement 1 737 342 227 67 011 000 1 804 353 227 1 700 100 477 62 069 561 1 762 170 038
EFFECTIFS
A+ 423 444
A 10 562 10 050
B 8 857 9 499
C 5 585 4 851
- à l’ensemble des effectifs des services des impôts des entreprises, des services de publicité foncière, des
directions interrégionales de contrôle fiscal et de la direction nationale d’enquêtes fiscales ;
- à une part significative des effectifs de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux, de la
direction nationale des vérifications de situations fiscales, de la direction spécialisée des impôts pour la région Île-
de-France et Paris dans le cadre de sa mission de publicité foncière, des inspections de contrôle et d’expertise, des
brigades de contrôle et de recherche et des brigades départementales de vérification ;
- aux personnels des services centraux, des centres de services informatiques, des services du cadastre, et des
services de direction des directions départementales des finances publiques, contribuant à la mise en œuvre de
cette action.
La réalisation est inférieure à la prévision de 583 ETPT. Les effectifs de l’action 02 en RAP 2012 s’élevaient à
25 387 ETPT, soit une baisse en 2013 de 543 ETPT.
Cette baisse des effectifs fait notamment suite à l’intégration des DIRCOFI dans l’enquête activité pour la première fois
en 2013.
Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, de redéployer des effectifs
précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03 et plus encore l’action 01.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
réelle de 149 ETPT sur l’action 02, soit une variation de - 1 % des effectifs.
La poursuite de la généralisation de l’obligation de recours aux téléprocédures pour les déclarations de résultats, ainsi
que le recours aux paiements dématérialisés permettent de dégager des gains de productivité, tout en améliorant le
service aux entreprises. Les emplois de l’action n°02 « Fiscalité des PME » se décomposent de la manière suivante :
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 60 410 000 56 596 621 62 030 000 59 427 185
FDC et ADP prévus 1 830 000 1 830 000
Les dépenses de fonctionnement de l’action n° 02 se sont élevées en 2013 à 56,60 M€ en AE et 59,43 M€ en CP, soit
une différence par rapport à la prévision de -3,81 M€ en AE et -2,60 M€ en CP.
a) les dépenses des directions interrégionales de contrôle fiscal (DIRCOFI) et de la direction nationale d’enquêtes
fiscales (DNEF) se sont élevées à 18,85 M€ en AE et 20,66 M€ en CP soit une différence avec la prévision 2013
(20,5 M€ en AE et en CP) de -1,65 M€ en AE et +0,16 M€ en CP.
L’écart constaté en AE s’explique par la nécessité de couvrir pour sa durée ferme (du 1er janvier 2013 au 15 juin 2016)
le bail des locaux de Pantin occupés par la DNEF. Dès lors, les AE correspondant aux loyers et charges dus au titre de
la période ont été mises à disposition de la direction au cours des exercices précédents afin de procéder à
l’engagement juridique pour la durée ferme du bail.
La ventilation des dépenses 2013 en CP des DIRCOFI et de la DNEF a été la suivante : loyers et charges (9,23 M€),
frais de déplacement (3,55 M€), dépenses liées aux locaux (2,12 M€), frais de justice (1,66 M€), frais postaux
(0,94 M€), dépenses informatiques (0,93 M€), documentation (0,41 M€) et autres dépenses de fonctionnement
concernant des charges courantes (1,82 M€).
b) les remises versées aux débitants de tabacs, budgétées à 24 M€ en AE et en CP, s’avèrent inférieures de 2,77 M€
en AE (21,23 M€) et 2,75 M€ en CP (21,25 M€) par rapport à la prévision ;
c) les dépenses d’affranchissement se sont élevées à 11,01 M€ en AE et 11,02 M€ en CP pour une LFI de 5 M€ en AE
et en CP, soit un écart de +6,01 M€ en AE et +6,02 M€ en CP.
Cette différence importante s’explique notamment par une campagne de communication souhaitée par le
gouvernement qui a consisté en l’envoi massif de plis (enquêtes, questionnaires…) à destination des contribuables
professionnels dans le cadre de la réévaluation des valeurs locatives des locaux professionnels soumis à la
contribution économique territoriale (CET).
A cela s’ajoute la montée en puissance en 2013 des directions des services informatiques (DiSI), créées en 2012, en
charge notamment du règlement des dépenses d’affranchissement “ industriel ” et dont les outils permettent une
meilleure ventilation par action de ces dépenses. Ainsi, sur la sous-action 09-02, une baisse des dépenses
d’affranchissement “ industriel ” est simultanément enregistrée, cette nature de dépense (affranchissement
« industriel » et « égrené ») restant au global au niveau du programme nettement inférieure à la prévision compte tenu
des efforts de la DGFiP pour limiter ce poste (LFI en CP : 238 M€ - exécution en CP : 222 M€) ;
d) les dépenses informatiques du titre 3 se sont élevées à 4,51 M€ en AE et 5,47 M€ en CP (prévision 5,86 M€ en AE
et 7,48 M€ en CP), soit un écart de -1,35 M€ en AE et -2,01 M€ en CP ;
Les crédits consacrés à cette action correspondent à la part des dépenses informatiques d’administration centrale
directement rattachables à cette action. Ils ont permis de financer essentiellement les chantiers liés à la prise en
compte des nouveautés législatives.
Les dépenses les plus importantes sont dédiées à l'application MEDOC qui assure la comptabilité du recouvrement
des impôts professionnels comme la TVA, l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises (personnes morales,
commerçants, artisans ou professions libérales). Le coût de la maintenance de cette application a sensiblement
diminué en 2013.
70 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Par ailleurs, l’application historique BDRP (application qui assure la gestion de l'assiette et la relance des impôts
professionnels de ces mêmes entreprises) devrait progressivement disparaître (fin 2015) dans le cadre de la stratégie
de migration des professionnels dans un environnement unifié. Ce démantèlement de BDRP, associé à la contrainte
budgétaire, a amené le service des systèmes informatiques (SSI) de la DGFiP à réduire les dépenses afférentes à ce
projet de façon à assurer un fonctionnement évoluant uniquement avec les modifications législatives ;
e) les frais d’huissiers de justice se sont élevés à 0,64 M€ en AE et 0,66 M€ en CP pour une prévision de 3,55 M€
(AE=CP). L’écart constaté (-2,91 M€ en AE et -2,89 M€ en CP) résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des
huissiers de la DGFiP engagée en 2012 postérieurement à l’élaboration du PAP, ainsi que de la rationalisation du
recours aux huissiers de justice. Ainsi, sur l’ensemble du programme, cette nature de dépense est réduite de moitié
par rapport à la prévision (soit 6 M€ de CP contre 12 M€ en LFI) ;
S’y ajoutent divers frais de justice (tels que des honoraires juridiques, des frais d’actes et de procédures, des intérêts
moratoires…) liés à l’activité des huissiers pour un montant total de 0,36 M€ en AE et 0,37 M€ en CP. Ces frais par
nature très variables et aux enjeux financiers limités ne sont pas budgétés en PAP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 740 000 172 152 3 100 000 165 852
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 214 941 2 476 524
FDC et ADP prévus 51 000 51 000
Les dépenses d’investissement sur cette action se sont élevées en 2013 à 2,39 M€ en AE et 2,64 M€ en CP.
Les écarts (-1,35 M€ en AE et -0,46 M€ en CP) entre estimation et exécution résultent principalement d’une moindre
exécution des dépenses informatiques de centrale directement rattachables à l'action 02 (2,26 M€ en AE et 2,52 M€ en
CP).
Ces crédits financent essentiellement, au titre de l’application MEDOC, des achats de serveurs, de logiciels ou des
prestations incorporelles immobilisées dans le bilan de l’État.
Par ailleurs, aucun crédit d’investissement n’avait été budgété en 2013 pour les DIRCOFI, la DGFiP n’étant pas en
mesure de déterminer la part immobilisable des dépenses de ces directions spécialisées (qui se sont élevées
à 0,13 M€ en AE et 0,12 M€ en CP).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°02 “Fiscalité des PME ” sont les suivants :
2012 2013
Nombre d’entreprises imposées sur les BIC/IS 3 660 000 3 810 000
Nombre d’entreprises imposées sur les BNC 1 079 000 1 131 000
Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié agricole 466 000 463 000
61 58 -4,9 %
Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME établit le rapport entre les dépenses directes de certains services de
la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux, de contrôle et de recouvrement sur les impôts des usagers
professionnels (hors usagers de la DGE) et le nombre total de professionnels imposables sur les bénéfices (hors
périmètre DGE). Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS
pensions), aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME a diminué de près de 5 % par rapport à 2012, en raison d’une hausse
de l’activité conjuguée à une baisse des effectifs.
Autorisations d’engagement 2 213 105 372 81 056 000 2 294 161 372 2 151 095 807 87 762 408 2 238 858 215
Crédits de paiement 2 213 105 372 82 426 000 2 295 531 372 2 151 095 807 91 478 938 2 242 574 745
72 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
EFFECTIFS
A+ 593 366
A 6 761 6 629
B 11 876 13 236
C 17 333 15 714
Les emplois affectés à l’action n°03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” correspondent :
- à l’ensemble des effectifs des services des impôts des particuliers (SIP) et des services de fiscalité immobilière
(FI) ;
- aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les
trésoreries de proximité, dans les recettes des finances (RF), dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS) et
dans les directions régionales et départementales des finances publiques ;
- aux équipes spécialisées du contrôle de la redevance de l’audiovisuel, affectées au sein des directions
déconcentrées ;
- aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les brigades de contrôle et de recherche
(BCR), dans les brigades départementales de vérification (BDV), de la direction des vérifications nationales et
internationales (DVNI), de la direction nationale d’enquêtes fiscales (DNEF) et à la direction nationale des
vérifications de situations fiscales (DNVSF) ;
- aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les Centres des impôts fonciers, les
brigades régionales foncières et au service de la documentation nationale du cadastre ;
- aux personnels des centres d’encaissement, des centres prélèvement service, de la direction impôts service (DIS)
des directions des services informatiques (DISI), de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST), de la
direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG), des directions spécialisées de contrôle
fiscal (DIRCOFI) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.
L’action 03 enregistre en réalisation une diminution de 618 ETPT par rapport à la prévision du PAP 2013.
L’administration numérique, et de fait les services offerts aux usagers, continuent leur déploiement permettant
notamment la facilitation de l’impôt. L’année 2013 a ainsi enregistré un gain de productivité illustré par la baisse de
786 ETPT par rapport au RAP 2012 qui comptait 36 731 ETPT.
Cette variation des effectifs est impactée par l’intégration des DIRCOFI dans l’enquête activité pour la première fois en
2013. Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, de redéployer des
effectifs précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03 et plus encore l’action 01.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
supérieure sur l’action 03, à savoir 919 ETPT correspondant à une variation de –2 % des effectifs par rapport à 2012.
Les ETPT de l’action n°03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » se décomposent comme suit :
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 77 650 000 87 248 761 78 820 000 91 060 350
FDC et ADP prévus 1 132 000 1 132 000
Les dépenses de fonctionnement de l’action n°03 se sont élevées à 87,25 M€ en AE et 91,06 M€ en CP, soit une
différence avec la prévision de +9,6 M€ en AE et +12,24 M€ en CP.
Cette différence globale entre prévision et exécution résulte de divers écarts de sens contraire sur plusieurs postes de
dépenses :
a) l’affranchissement informatique s’est élevé à 81,5 M€ en AE et 81,54 M€ en CP, soit une hausse constatée par
rapport aux prévisions de 19,5 M€ en AE et 19,54 M€ en CP.
Cet écart important s’explique notamment par la hausse du nombre de contribuables assujettis à l’impôt sur les
revenus compte tenu des réformes fiscales de 2013, par l'augmentation du volume de plis non distribués et réexpédiés
et par l'augmentation du nombre de dossiers de particuliers en reste à recouvrer.
Par ailleurs comme indiqué dans l’action précédente, la montée en puissance en 2013 des DiSI a permis une meilleure
ventilation par action de cette nature de dépense. Ainsi, pour la sous-action 09-02, une baisse des dépenses
d’affranchissement “ industriel ” est simultanément enregistrée.
A cela s’ajoute, la nouvelle réglementation relative au recouvrement des produits divers qui a conduit à un envoi massif
de courriers en recommandé au printemps 2013 pour interrompre la prescription (qui est passée de 30 à 5 ans), ainsi
qu’un retard pris dans le projet informatique “ SIP zéro papier ” (voir infra).
b) les dépenses informatiques se sont élevées à 3,83 M€ en AE et 7,6 M€ en CP, soit -10,02 M€ en AE et -7,42 M€
en CP par rapport à la LFI (13,85 M€ en AE et 15,02 M€ en CP). Il s’agit en particulier de dépenses relatives à la
maintenance des applications liées à la fiscalité des particuliers ou du domaine foncier ainsi que des services à
l’usager :
- ILIAD qui gère l'assiette, le contrôle et le contentieux de l'impôt sur le revenu et de la taxe d'habitation ;
- MAJIC3 qui gère l'assiette, le contrôle et le contentieux des taxes foncières ;
- BNDP qui maintient la base nationale des données patrimoniales.
On peut également citer des applications qui fournissent des services aux usagers telle que TéléIR qui permet la
télédéclaration de l'impôt sur le revenu.
c) les frais d’huissiers de justice se sont élevés à 0,98 M€ en AE et 0,99 M€ en CP pour une prévision de 1,3 M€
(AE=CP). L’écart constaté (-0,32 M€ en AE et -0,31 M€ en CP) résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des
huissiers de la DGFiP combiné à la rationalisation du recours aux huissiers de justice.
S’y ajoutent divers frais de justices (tels que les honoraires juridiques, les frais d’actes et de procédures, les intérêts
moratoires…) liés à l’activité des huissiers pour un montant total de 0,34 M€ en AE et 0,35 M€ en CP. Ces frais très
variables et aux enjeux financiers limités ne sont pas budgétés en PAP.
d) les dépenses de la direction impôts service - DIS (0,6 M€ en AE et 0,58 M€ en CP) s’avèrent conformes aux
prévisions de la LFI (0,5 M€ en AE et en CP). Elles concernent en CP notamment les locations (0,15 M€),
l’informatique (0,04 M€), les frais de déplacement (0,04 M€), les frais liés à l’entretien des locaux (0,04 M€) et les frais
de documentation (0,03 M€).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement constatées en 2013 (0,51 M€ en AE et 0,42 M€ en CP) se sont révélées inférieures
aux prévisions figurant dans le PAP. Cet écart de -1,73 M€ en AE et -2,02 M€ en CP résulte d’une moindre exécution
des dépenses informatiques de centrale et notamment des achats associés aux projets concernés (ILIAD, TéléIR,
ADONIS).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité significatifs de la fiscalité des particuliers sont les suivants :
2012 2013
Nombre de foyers fiscaux IR 36 389 000 36 720 000
Nombre de foyers fiscaux bénéficiaires PPE 6 765 000 6 380 000
Nombre d’articles de rôles d’impôts pris en charge 94 703 000 97 890 000
Nombre total d’articles faisant l’objet d’un paiement dématérialisé 43 588 000 44 032 000
Nombre d’articles de rôles faisant l’objet d’une majoration 8 739 000 9 055 000
Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal représente le rapport entre les dépenses directes des services de la DGFiP
exerçant des activités d’assiette, de contentieux, de contrôle et de recouvrement sur les impôts des usagers
particuliers, et le nombre de foyers fiscaux. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors
contribution au CAS pensions), aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal est en légère hausse par rapport à 2012, les services concernés ayant dû
absorber une augmentation du nombre de foyers fiscaux.
Autorisations d’engagement 755 435 704 19 976 500 775 412 204 723 982 080 15 049 518 739 031 598
Crédits de paiement 755 435 704 19 566 500 775 002 204 723 982 080 17 971 132 741 953 212
EFFECTIFS
L’action n°05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comprend une pluralité de missions :
- le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les directions régionales et départementales des
finances publiques ;
- le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les directions régionales et départementales des
finances publiques, dans les trésoreries et dans les centres d’encaissement ;
- la gestion du domaine de l’État par les services des directions régionales et départementales des finances
publiques ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales ;
- la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les directions régionales et départementales des finances publiques ;
- les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les directions
régionales et départementales des finances publiques.
- les directions des services informatiques (DISI) et les services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette
action.
L’exécution de l’action 05 traduit une sous-consommation de 723 ETPT par rapport à la prévision. Les effectifs de
l’action 05 en RAP 2012 s’élevaient à 11 994 ETPT, soit une baisse en 2013, de 549 emplois, correspondant à 5 % des
effectifs.
Les travaux en matière de reprise de données pour basculer la comptabilité générale au sein du système d’information
financière CHORUS sont désormais achevés permettant donc de réduire la mobilisation des acteurs sur cette mission
et d’exploiter pleinement les possibilités offertes par l’outil.
Il est à noter une hausse apparente des effectifs sur le métier lié au recouvrement des amendes faisant suite à
l’enquête ciblant plus précisément les métiers amendes.
76 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 15 590 000 14 800 737 14 990 000 17 362 539
FDC et ADP prévus 4 166 500 4 166 500
Les dépenses de fonctionnement de l’action 05 se sont élevées à 14,8 M€ en AE et 17,36 M€ en CP, soit une
différence avec la prévision de -0,79 M€ en AE et +2,37 M€ en CP.
Celle-ci résulte de divers écarts de sens contraire sur plusieurs postes de dépenses.
b) les dépenses informatiques de centrale se sont élevées à 1,08 M€ en AE et 2,75 M€ en CP pour une prévision
de 3,49 M€ en AE et 2,89 M€ en CP.
Ces crédits ont permis de financer les dépenses liées à CHORUS, principale application de cette action, à l’ONP
(Opérateur national de paye) ou à INDIA rémunération.
c) les frais d’huissiers de justice (2,5 M€ en AE et en CP pour une prévision de 4,5 M€ en AE et en CP). L’écart
constaté de -2 M€ en AE et en CP résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des huissiers de la DGFiP ainsi
que de l’impact de la rationalisation des dépenses d’huissiers de justice.
Sur cette action, ont également été imputés divers frais de justice liés à l’activité des huissiers, tels que des frais
d’actes et de procédures ou des intérêts moratoires pour un montant total de 0,08 M€ en AE et 0,1 M€ en CP ;
d) les dépenses en CP (1,24 M€) de la direction nationale des interventions domaniales - DNID - sont légèrement
inférieures aux prévisions figurant dans le PAP (1,6 M€). Celles-ci sont ventilées de la manière suivante : loyers
(0,7 M€), charges locatives (0,3 M€), frais de déplacement (0,15 M€) et autres dépenses de fonctionnement courant
(0,09 M€).
PLR 2013 77
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
S’agissant des AE, l’écart entre prévision (1,6 M€) et l’exécution (0,35 M€) s’explique par le renouvellement en gestion
2011 du bail des locaux occupés par la DNID nécessitant alors la mise à disposition d’AE pluriannuelles couvrants les
loyers et charges dus afin que la direction puisse procéder à l’engagement juridique pour la durée ferme conclue dans
le bail.
e) les dépenses du centre amendes service (CAS) de Toulouse sont supérieures aux prévisions figurant dans le PAP
(0,49 M€ en AE et 0,47 M€ en CP imputés sur l’action n° 05 pour une prévision de 0,3 M€ en AE et en CP).
L’écart constaté s’explique par le principal poste de dépense du CAS, les frais bancaires (0,38 M€). L’accroissement
du nombre d’encaissements réalisés par carte bancaire induit mécaniquement un coût supérieur des commissions
versées à la Banque de France.
Par ailleurs, le CAS a imputé à tort certaines de ses dépenses sur la sous-action 09-02. En effet, 0,32 M€ en AE et en
CP ont été imputés sur l’action “ soutien ”, portant l’exécution totale du CAS à 0,81 M€ en AE et 0,79 M€ en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 220 000 -1 587 410 000 -1 587
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 250 368 610 180
Les dépenses au titre de l’informatique de centrale s’élèvent à 0,25 M€ en AE et 0,61 M€ en CP. Il s’agit
principalement d’achats de matériels destinés aux centres d’encaissements dont les dépenses sont conformes aux
prévisions (0,22 M€ en AE et 0,61 M€ en CP budgétés).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
En ce qui concerne plus particulièrement les services de France Domaine, les flux suivants sont retenus pour
caractériser leur activité :
Evolution du coût direct (en €) unitaire du visa et du paiement des dépenses de l’État après ordonnancement :
2012 2013 Evolution
5,7 4,8 -15,8%
Le coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement représente le rapport entre les
dépenses directes des services de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense de l’État et le nombre de factures
payées. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), aux
dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement est en diminution de 15,8% par
rapport à 2012, les services concernés ayant subi une réduction de la mobilisation des acteurs sur cette mission.
Autorisations d’engagement 61 559 943 7 322 500 68 882 443 59 282 155 7 466 548 66 748 703
Crédits de paiement 61 559 943 7 132 500 68 692 443 59 282 155 8 133 237 67 415 392
PLR 2013 79
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
EFFECTIFS
A+ 9 10
A 167 177
B 482 479
C 303 235
Les effectifs de l’action n°06 “ Gestion des pensions ” ont pour missions principales :
- l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;
- le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;
- le paiement des droits à pensions.
Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État, à diverses structures du réseau (centres régionaux
des pensions, trésorerie générale pour l’étranger) et à une part des services informatiques centraux et déconcentrés.
L’action enregistre une diminution de 60 ETPT par rapport à la prévision 2013.Lors de la dernière exécution en 2012,
l’action 06 totalisait 937 ETPT soit une baisse de 36 emplois correspondant à 4 % des effectifs. Les ETPT de l’action
n°06 “ Gestion des pensions ” se répartissent de la manière suivante :
ETPT
Total 901
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 210 000 5 745 155 6 020 000 6 257 158
Les dépenses de fonctionnement de cette action se sont élevées à 5,74 M€ en AE et 6,26 M€ en CP. Proches de la
prévision, elles se ventilent ainsi :
a) les dépenses de fonctionnement du service de retraites de l’État (SRE), d’un montant 2,53 M€ en AE et 2,88 M€ en
CP, sont proches de la LFI (3,41 M€ en AE et 3,35 M€ en CP). Une diminution des charges courantes du service et de
celles liées à son activité au service des usagers (limitation au recours à l’affranchissement au moyen d’action de
dématérialisation des envois d’information) expliquent ce faible écart (-0,88 M€ en AE et -0,47 M€ en CP).
Les crédits alloués ont été destinés, en termes de maîtrise d’œuvre et d'assistance à maîtrise d'ouvrage :
- au financement du “ compte individuel retraite ” (CIR) qui assure la fonction de collecte des informations de carrière
et de pension et permet de réaliser des estimations. Les informations contenues dans le CIR permettent ainsi la
liquidation de retraite ;
- à l’adaptation des systèmes d’information de gestion des pensions permettant de suivre les réformes et d'être en
cohérence avec les informations fournies par la base CIR ;
80 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- à l’évolution des applications dans le secteur des pensions militaires d’invalidité et des allocations temporaires
d’invalidité en les modernisant et en les adaptant aux technologies nouvelles.
b) l’affranchissement informatique (2,88 M€ en AE et en CP pour une prévision de 1,8 M€ en AE et en CP) sur lequel
une hausse de 1,08 M€ liée à la mise en place des DiSI et la meilleure ventilation de cette nature de dépense est
observée (cf. actions précédentes) ;
c) les dépenses informatiques (0,33 M€ en AE et 0,5 M€ en CP) ont été moins importantes que celles prévues
initialement (1 M€ en AE et 0,87 M€ en CP) ;
Ces dépenses concernent la part des dépenses informatiques effectuées par la DGFiP pour le compte du SRE et le
financement de l’application Neptune (nouvel environnement pensions traitement unifié des émoluments - application
qui couvre le domaine de la gestion et du paiement des pensions de l’État). Le rythme des dépenses informatiques sur
cette action s’adapte aux besoins de développement de cette application.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 500 000 0 500 000 229 418
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 286 719 1 211 987
Les dépenses d’investissement du SRE se sont élevées à 1,29 M€ en AE et 1,21 M€ en CP. Elles ont concerné le
développement et la maintenance des logiciels produits en interne (LPI) et se rapportent aux trois sujets suivants :
CIR, Neptune et Visa 3 (liquidation et concession des pensions de retraite).
Par ailleurs, 0,23 M€ ont été réglés en CP au titre des dépenses informatiques de centrale.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux autres collectivités 612 500 434 674 612 500 434 674
La subvention au fonctionnement du GIP “ Info Retraite ”, pour la réalisation d’un nouveau collecteur inter régimes de
données de carrière, exécutée à 0,43 M€ en AE=CP, est conforme à la prévision (0,44 M€ en AE=CP).
Par ailleurs, il était prévu en PAP 2013 sur le titre 6 de l’action 06 une contribution au CNTDS - centre national de
traitement des données sociales auquel le SRE est adhérent, ainsi qu’une contribution annuelle au répertoire national
commun de la protection sociale. Par leur nature et compte tenu du circuit de règlement, ces dépenses, qui se sont
élevées respectivement à 0,08 M€ et 0,03 M€ (AE=CP), ont été imputées sur le titre 3 “ dépenses de fonctionnement ”.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°06 « Gestion des pensions » se sont établis, en 2013, à 3 930 000
dossiers (contre 3 965 000 en 2012) :
- 2 402 000 pensions de retraite civiles et militaires ;
- 254 000 pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- 1 274 000 autres émoluments.
PLR 2013 81
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Autorisations d’engagement 1 360 932 614 35 380 000 1 396 312 614 1 343 730 179 30 177 407 1 373 907 586
Crédits de paiement 1 360 932 614 37 960 000 1 398 892 614 1 343 730 179 34 237 982 1 377 968 161
EFFECTIFS
A 4 773 4 508
B 9 445 9 997
C 7 379 6 854
L’action n°07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” s’appuie, pour la réalisation de ses missions,
sur les moyens suivants :
- l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l'Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris (DSFP AP-HP) ;
- les personnels des trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales…), des
directions départementales et régionales des finances publiques (DDFiP-DRFiP), des directions des services
informatiques (DISI) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.
L’exécution de l’action n°07 traduit une sous-consommation de 251 ETPT par rapport à la prévision 2013 et une
baisse de 458 emplois par rapport au RAP 2012, soit 2% des effectifs. Elle est consécutive à la poursuite de la mise
en place de processus de dématérialisation permettant un allégement des tâches.
En 2013, la répartition des ETPT par métiers propres à cette action est la suivante :
ETPT
Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales) 7 948
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 30 730 000 28 537 684 33 540 000 31 814 580
FDC et ADP prévus 3 400 000 3 400 000
Les dépenses de fonctionnement réalisées sur l’action n° 07 en 2013 (28,54 M€ en AE et 31,81 M€ en CP) sont
inférieures à la LFI (30,73 M€ en AE et 33,54 M€ en CP) de 2,19 M€ en AE et 1,73 M€ en CP.
Cette différence globale entre prévision et exécution résulte de divers écarts sur plusieurs postes de dépenses :
a) les dépenses liées à l’affranchissement informatique (16,19 M€ en AE et en CP) sont supérieures à la prévision
(9,7 M€) de 6,49 M€ en AE et en CP. Cette augmentation des dépenses d’affranchissement sur l’action n° 07 est liée à
la hausse du volume des avis des sommes à payer due à l’augmentation de l’activité et notamment à la
remunicipalisation des prestations “ eaux et assainissement ” des collectivités locales.
Par ailleurs, comme indiqué supra la montée en puissance en 2013 des DiSI a contribué à une meilleure répartition par
action de cette nature de dépenses. Ainsi, pour la sous-action 09-02, une baisse des dépenses d’affranchissement
“ industriel ” est simultanément enregistrée ;
b) les dépenses informatiques (7,66 M€ en AE et 10,75 M€ en CP) sont inférieures à hauteur de 9,32 M€ en AE et
9,04 M€ en CP par rapport à la prévision (16,98 M€ en AE et 19,79 M€ en CP). Les dépenses de fonctionnement
exécutées sur cette action permettent de financer les applications destinées aux collectivités locales (notamment
HELIOS, DELPHES ET FIDELIO).
Le projet HELIOS est largement à l'origine des écarts entre dépenses prévisionnelles et dépenses exécutées. La
migration de cette application sur une nouvelle plate-forme n'a eu lieu qu'en partie. Elle sera poursuivie.
Les dépenses affectées à l'application PESOS (PES outil de suivi) ont également diminué compte tenu de
l’achèvement de son déploiement. Cette application vise à fiabiliser et accélérer le processus de passage au protocole
standard d’échanges d’informations entre les applications des ordonnateurs locaux et HELIOS (PES V2) permettant
ainsi de dématérialiser les échanges entre les collectivités locales et les comptables ;
c) les crédits de fonctionnement consommés (2,36 M€ en AE et 2,39 M€ en CP) par la direction spécialisée des
finances publiques pour l’assistance publique, hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) sont très proches de la dotation
(2,55 M€ en AE=CP).
L’exécution en CP de la DSFP AP-HP est la suivante : locations (1,47 M€), affranchissement (0,31 M€), informatique
(0,14 M€) et autres dépenses (0,47 M€) ;
d) les dépenses des pôles inter régionaux d’apurement administratif (PIAA) : 1,07 M€ en AE et 1,17 M€ en CP pour
une prévision de 0,45 M€ en AE et en CP. Les PIAA ont également imputé à tort certaines de leurs dépenses sur la
sous-action 09-02. En effet, 0,15 M€ en AE et 0,19 M€ en CP ont été imputés sur la sous-action “ soutien autre que
Copernic ”, portant l’exécution totale des PIAA à 1,22 M€ en AE et 1,36 M€ en CP.
L’écart constaté s’explique principalement par l’augmentation des dépenses d’acheminement, d’archivage, et de
destruction des comptes de gestion due à la forte hausse de la charge de travail des PIAA liée à la réforme des seuils
des comptes soumis à l’apurement administratif et à la grande partie des comptes financiers des établissements
publics locaux d’enseignement (EPLE) qui sont désormais soumis également à l’apurement administratif.
Il en résulte que le principal poste de dépenses des PIAA concerne les prestataires de services pour 0,57 M€, le solde
des autres dépenses de ces structures se répartissant notamment entre les locations (0,33 M€) et les frais de
transports (0,17 M€) ;
PLR 2013 83
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
e) les frais d’huissiers de justice (1,13 M€ en AE et 1,12 M€ CP) dont l’exécution est conforme à la prévision (1,05 M€ en AE
et en CP) ;
Le montant des recettes sur fonds de concours et attributions de produits s’est élevé à 3 096 819 € qui reste proche de
l’estimation du PLF 2013 (3 400 000 €).
Les rattachements opérés sur cette action concernent principalement l’attribution de produits n° 07-2-2-382 relative aux
recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des OPHLM et des OPAC
par un comptable direct du Trésor (2 357 722 € en AE et en CP rattachés au lieu des 2 600 000 € attendus).
Les produits de la rémunération pour services rendus au titre de la mise en place d’une procédure spécifique de débit
d’office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et établissements publics locaux par des organismes
bancaires, d’une part, et de la diffusion d’informations par voie télématique et serveur local auprès d’usagers extérieurs
à l’administration, d’autre part, (attribution n° 07-2-2-383) se sont élevés à 739 097 € (prévision 800 000 €).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les crédits de titre 5 affectés à cette action correspondent aux dépenses informatiques portant sur le projet HELIOS
directement rattachables à l’action 07.
Les dépenses d’investissement réalisées sur cette action en 2013 se sont élevées à 1,64 M€ en AE et 2,42 M€ en CP,
soit une différence par rapport à la LFI de +0,4 M€ en AE et +1,4 M€ en CP. L'écart entre prévision et exécution sur
ces dépenses s'explique par le fait que la DGFiP a concentré ses efforts en 2013 sur le développement de l'infocentre
d'Hélios, compte tenu de l'avancement du projet et de ses enjeux.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité significatifs de l’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » :
2012 (1) 2013 (1)
Nombre de titres de recettes du secteur public local 75 139 000 78 496 934
Nombre de payes du secteur public local 36 442 000 31 091 000
Nombre de mandats du secteur public local (hors paye) 77 115 000 78 282 000
(1)Données issues de l’infocentre de l’application Hélios (Delphes).
Evolution du coût direct unitaire (en €) du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local :
2012 2013 Evolution
2,3 2,4 4,3%
Le coût moyen du contrôle et du paiement d’une dépense du secteur public local représente le rapport entre les
dépenses directes (personnel, fonctionnement et équipement) des services de la DGFiP en charge de la gestion de la
dépense du secteur public local, calculées hors contribution au CAS pensions, et le nombre de paiements effectués.
84 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 68 900 620 8 700 000 77 600 620 65 996 803 14 997 66 011 800
Crédits de paiement 68 900 620 8 700 000 77 600 620 65 996 803 14 997 66 011 800
EFFECTIFS
Prévision en Réalisation en
ETPT ETPT
A+ 14 16
A 191 210
B 505 508
C 430 342
L’action n°08 « Gestion des fonds déposés » est articulée autour de deux missions :
- préposé de la Caisse des dépôts et consignations,
- gestionnaire de comptes de dépôts de fonds au Trésor (collectivités locales, établissements publics nationaux et
locaux, régisseurs d’État ou du secteur local).
Ces missions sont principalement exercées dans les directions régionales et départementales des finances publiques.
ETPT
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 200 000 14 997 1 200 000 14 997
FDC et ADP prévus 7 500 000 7 500 000
PLR 2013 85
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Les dépenses de fonctionnement réalisées sur cette action en 2013 portent uniquement sur les dépenses liées à
l’affranchissement informatique, dont la forte baisse résulte de la dématérialisation des échanges avec la clientèle des
fonds déposés.
Fonds de concours
Pour la première fois en 2013, des crédits ont été rattachés par voie d'attribution de produits
(n° 07-2-2-271) sur cette action. Ils se sont élevés à 14 288 347 € et proviennent du rattachement sur le budget de la
DGFiP (décret n° 2013-699 du 31 juillet 2013) de la part “ intéressement ” versée par la caisse des dépôts et
consignations (CDC) au titre de l’activité de préposé que la direction exerce.
La convention de partenariat signée entre la CDC et la DGFiP a rénové le mécanisme de rémunération de cette activité
en créant notamment, en complément du remboursement à l’État des dépenses de la DGFiP pour cette mission, un
intéressement basé sur la qualité des prestations réalisées par le réseau de la DGFiP et l’avancement de la mise en
œuvre de l’évolution de son modèle bancaire.
Lors de l’élaboration du PAP 2013, dans l’attente de la publication du décret, une estimation de 7 500 000 € a été réalisée.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
2012 2013
Nombre de comptes des clientèles titulaires d’un compte DFT 42 501 44 536
En 2013, le nombre de compte à vue CDC diminue de 12 %. Cette évolution résulte du déploiement d’un nouveau
système d’information à la CDC qui a permis de fiabiliser les données clients et de clôturer ou de consigner des
comptes inactifs.
L’augmentation du nombre de comptes DFT entre 2012 et 2013 provient, quant à elle, d’une nouvelle réglementation
applicable aux régies SPL induisant l’ouverture systématique de comptes DFT pour cette catégorie d’organismes.
ACTION n° 09 : Soutien
Autorisations d’engagement 978 781 283 1 074 171 117 2 052 952 400 957 291 528 1 015 495 335 1 972 786 863
Crédits de paiement 978 781 283 1 033 231 566 2 012 012 849 957 291 528 1 017 817 294 1 975 108 822
EFFECTIFS
L’exécution de la sous-action n°09-01 ‘’Soutien COPERNIC’’ affiche une baisse de 10 ETPT par rapport à la prévision
et de 8 ETPT par rapport à l’exécution 2012. La sous-action n°09-02 ‘’Soutien autre que COPERNIC’’ est inférieure de
518 ETPTen prévision et diminue de 250 emplois en réalisation entre 2012 et 2013.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 026 657 513 997 263 853 965 659 886 978 437 045
Subventions pour charges de service public -10 000 -10 000
FDC et ADP prévus 1 000 000 1 000 000
Les dépenses inscrites sur cette sous-action correspondent aux dépenses du programme COPERNIC (cf. rubrique
“ grands projets transversaux ”).
Il n’avait pas été budgété de crédits de titre 3 et de titre 5 en PLF 2013 sur la sous-action “ soutien Copernic ”, le
programme étant financé depuis 2010 uniquement par des reports de crédits de l’année précédente. Le programme
COPERNIC en tant que SCN a été clôturé fin 2013.
Au cours de l’année 2013, COPERNIC a livré pour la dernière année de nouveaux services aux usagers tout en
poursuivant la rénovation des outils de travail des agents.
L’exécution en dépenses de fonctionnement sur cette sous-action a été de 1,54 M€ en AE et 6,49 M€ en CP.
Les dépenses de titre 3 sont principalement des dépenses d’assistance à maîtrise d’ouvrage informatique et d’entretien
des logiciels. Elles sont notamment liées au démantèlement progressif de l’application historique de gestion des
usagers professionnels (BDRP), et à la poursuite de l’expérimentation du projet “ SIP zéro papier ”.
Les dépenses de fonctionnement de cette sous-action se sont élevées en 2013 à 995,71 M€ en AE et 971,93 M€
en CP, soit un écart de -30,95 M€ en AE et +6,27 M€ en CP avec la LFI (1 026,66 M€ en AE et 965,66 M€ en CP).
Cet écart est notamment dû à l’application d’un seuil de 1 M€ TTC pour les projets informatiques produits en interne.
Ainsi, un logiciel créé en interne et achevé ne s’impute sur un compte de la classe 2 que si la valeur du projet
informatique excède 1 M€ TTC (le projet informatique peut regrouper plusieurs applications, mises en service à des
dates différentes).
PLR 2013 87
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Les dépenses de fonctionnement de cette sous-action incluent la dépense au titre des loyers budgétaires des
immeubles domaniaux occupés par tous les services de la DGFiP pour un montant de 246 174 322 € (en AE = CP),
soit 3,27 M€ de plus que les prévisions du PAP 2013 sur cette sous-action.
Un taux d’actualisation défavorable de 3,17 % (indice ILAT) a contribué à l’augmentation de ce poste de dépense.
Dans ce contexte, la maîtrise des loyers budgétaires est principalement liée à la poursuite des opérations de
densification dans le parc domanial. Cependant, la baisse des crédits d’investissements nécessaires au financement
préalable des travaux dans les bâtiments destinés à accueillir les personnels à reloger n’a pas permis la libération des
biens domaniaux à hauteur des prévisions.
La ventilation de l’exécution 2013 en CP (725,76 M€ hors loyers budgétaires) par postes de dépense réalisée sur la
sous-action 09-02 se présente en pourcentage comme suit :
La ventilation en crédits de paiement de l’exécution sur la sous-action 09-02 est présentée ci-après :
Les crédits destinés à l’action sociale ont permis également de financer en 2013, des dépenses rendues obligatoires
par les textes. Il s'agit notamment des participations financières allouées aux associations pour l’aide au handicap au
sein du ministère des finances (APAHF) et au restaurant des agents des finances (RAF) de Lyon, afin d'établir leur
mise en conformité avec les dispositions de la loi de modernisation de la fonction publique du 2 février 2007
(remboursement des moyens en personnel, mobilier et immobilier mis à disposition des associations) ,
- les autres rémunérations d’intermédiaires et d’honoraires (3,77 M€) en hausse par rapport à l’exécution 2012 et aux
prévisions du PAP en raison de l’augmentation des frais d’actes et de procédures ;
- les frais de représentation et de communication (8,05 % soit 2,15 M€) conformes à la prévision (2 M€) ;
- les dépenses de services extérieurs telles que la sous-traitance et les enquêtes (2,95 % soit 0,79 M€) inférieurs à la
prévision (2 M€);
- un solde de dépenses diverses (0,68 M€).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 30 575 404 9 427 883 47 134 660 23 755 949
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 15 817 200 8 435 756 19 316 020 15 256 457
Ces dépenses correspondent notamment à des achats ou productions de logiciels et à des achats de matériels
techniques comptabilisés en classe 2 ;
- les dépenses d’investissement immobilier qui se sont élevées à 3,94 M€ en AE et à 15,56 M€ en CP pour une
prévision en PAP 2013 de 10 M€ en AE et à 24,20 M€ en CP.
L'enveloppe d’AE n'a pas été mobilisée dans son intégralité afin de maîtriser la consommation de CP qui s'est
concentrée sur les opérations déjà existantes ainsi que sur les dépenses urgentes de sécurité.
En effet, les crédits d’investissement immobilier du programme 156 ont été orientés en 2013 vers des opérations de
sécurisation, de remise en état et de relogement de services dans la perspective d’améliorer les conditions de travail
des agents et d’accueil des usagers tout en générant à court terme des économies de fonctionnement.
En 2013, les principales opérations immobilières financées sur le programme 156 ont été les suivantes :
Département Ville Service Nature des travaux Montants en €
PARIS PARIS 17 CDFiP rénovation et aménagement accueil 2 563 326
MARTINIQUE FORT de FRANCE Trésorerie rénovation et aménagement accueil 1 853 636
BOUCHES DU RHÔNE MARSEILLE DRFiP rénovation et aménagement accueil 1 598 699
OISE BEAUVAIS Trésorerie rénovation et aménagement accueil 1 225 834
BAS RHIN STRASBOURG FORPRO rénovation 665 626
- les achats de matériels classés dans la catégorie des dépenses d’investissement compte tenu de leur valeur ou leur
destination, pour un montant total de 1,67 M€ en AE et 1,71 M€ en CP alors que la prévision en PAP 2013 était
estimée à 20 M€ en AE et en CP. Outre le poids des contraintes budgétaires qui ont pesé sur les directions et le
contexte décrit en introduction, cet écart trouve également son origine dans la difficulté pour la DGFiP à estimer la part
immobilisable de ses dépenses de fonctionnement.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Les transferts aux collectivités territoriales et autres collectivités, pour un montant de 0,16 M€, concernent notamment
des subventions annuelles versées à des relais de service public situés dans les départements des Vosges, de l’Indre
et d’Ille-et-Vilaine consécutivement à la suppression de trésoreries (circulaire NOR INTK0600073C du ministère de
l’intérieur du 02/08/2006).
Dans le cadre de sa participation à l’activité d’organisations internationales telles que le CIAT (Inter-American Center
of Tax Administrations), l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) et l’IOTA
(Intra-European Organisation of Tax Administrations), la DGFiP a également contribué aux dépenses de
fonctionnement de ces organismes pour un montant total de 0,20 M€.
La DGFiP demeure fortement impliquée dans les travaux du comité des affaires fiscales de l’OCDE et ses différents
groupes de travail. L’année 2013 a notamment été marquée par la poursuite et le développement des travaux en
matière de transparence et de lutte contre la fiscalité dommageable. Dans ce contexte, la DGFiP demeure en première
ligne s’agissant des travaux du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.
Sous la co-présidence active de la France, le Forum sur les pratiques fiscales dommageables, outre la poursuite de
l’évaluation des régimes préférentiels de ses membres, a entamé des travaux structurants afin de définir un critère de
substance dans le cadre de la revue de l’ensemble des régimes préférentiels de brevet.
Par ailleurs, l'année 2013 a permis d’entamer concrètement les travaux relatifs à la problématique de l'érosion des
bases fiscales et des transferts de bénéfices qui ont été demandés à l'OCDE par le G20 notamment sous l'impulsion
de la France. Enfin, en 2013, la DGFiP a activement participé à l’organisation du premier Forum mondial sur la TVA.
PLR 2013 91
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
ECONOMIE ET FINANCES
P156
Gestion fiscale et financière de l’Etat et du secteur P218
public local Conduite et pilotage des politiques
économique et financière
01- Fiscalité des grandes entreprises
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 100 940 +6 116 +3 577 110 633 +9,6 %
02 - Fiscalité des PME 1 804 353 +528 338 +81 574 2 414 265 +33,8 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe 2 295 531 +738 350 +115 999 3 149 880 +37,2 %
locale
05 - Gestion financière de l’État hors fiscalité 775 002 +243 869 +51 906 1 070 777 +38,2 %
06 - Gestion des pensions 68 692 +12 874 +8 838 90 404 +31,6 %
07 - Gestion financière du secteur public local hors 1 398 893 +438 778 +66 153 1 903 823 +36,1 %
fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 77 601 +22 849 +3 624 104 074 +34,1 %
09 - Soutien 2 012 013 -1 991 173 -586 20 254 -99 %
Total 8 533 026 0 +331 084 8 864 109 +3,9 %
92 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 115 429 +9 129 +3 374 127 932 +10,8 %
02 - Fiscalité des PME 1 762 170 +517 491 +72 503 2 352 164 +33,5 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe 2 242 575 +679 874 +100 046 3 022 494 +34,8 %
locale
05 - Gestion financière de l’État hors fiscalité 741 953 +246 826 +39 744 1 028 523 +38,6 %
06 - Gestion des pensions 67 415 +10 833 +5 555 83 804 +24,3 %
07 - Gestion financière du secteur public local hors 1 377 968 +458 643 +56 166 1 892 777 +37,4 %
fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 66 012 +23 161 +3 788 92 961 +40,8 %
09 - Soutien 1 975 109 -1 945 957 -379 28 772 -98,5 %
Total 8 348 631 0 +280 797 8 629 427 +3,4 %
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -280 797
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 110 633 127 932 105 465 +9,6 % +10,8% +17 299 +15,6 % +21,3 %
02 - Fiscalité des PME 2 414 265 2 352 164 2 348 217 +33,8 % +33,5% -62 101 -2,6 % +0,2 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité 3 149 880 3 022 494 3 047 171 +37,2 % +34,8% -127 386 -4 % -0,8 %
directe locale
05 - Gestion financière de l’État hors 1 070 777 1 028 523 1 050 709 +38,2 % +38,6% -42 254 -3,9 % -2,1 %
fiscalité
06 - Gestion des pensions 90 404 83 804 95 500 +31,6 % +24,3% -6 601 -7,3 % -12,2 %
07 - Gestion financière du secteur public 1 903 823 1 892 777 1 909 446 +36,1 % +37,4% -11 046 -0,6 % -0,9 %
local hors fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 104 074 92 961 97 635 +34,1 % +40,8% -11 112 -10,7 % -4,8 %
09 - Soutien 20 254 28 772 33 663 -99 % -98,5% +8 519 +42,1 % -14,5 %
Total 8 864 109 8 629 427 8 687 805 +3,9 % +3,4 % -234 682 -2,6 % -0,7 %
PLR 2013 93
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été reconduite. La valorisation des clés a été actualisée
au RAP 2013.
Les mêmes règles ont été appliquées pour :
- le déversement des dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique
et financière », qui est le programme « soutien » des ministères économiques et financiers,
- le déversement des dépenses en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat »,
- le déversement vers le programme 305 « « Stratégie économique et fiscale », au titre du fonctionnement de la
direction de la législation fiscale.
La hausse apparente des déversements internes vers l’action n° 01 résulte notamment de l’effet de l’intégration pour
la première fois en 2013 des directions du contrôle fiscal dans l’enquête activité de la DGFiP, ce qui a conduit, grâce à
une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, à redéployer leurs effectifs vers les autres actions
fiscales.
Les dépenses de l’action de soutien interne représentent 24 % des dépenses directes du programme. Après ventilation
interne, elles ne représentent plus que 0 ,3 % des dépenses directes du programme.
Le programme 156 concentre en son sein la majorité des dépenses nécessaires à sa mise en œuvre, les
déversements externes représentant 3,3 % des dépenses du programme après ventilation, dans la continuité des
exercices précédents (moins de 4 % au RAP 2012).
Par ailleurs, dans le cadre de l’analyse des coûts, la DGFiP élabore l’indicateur « taux d’intervention sur l’impôt en
dépenses complètes».
Calculé depuis 2012, il correspond au rapport suivant :
- au numérateur : les dépenses complètes de gestion de la DGFiP, c’est-à-dire les dépenses de l’exercice se
rapportant aux missions fiscales (programme 156 hors déversement vers le programme 305 au titre de la DLF),
complétées du déversement des programmes 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » et 218 « Conduite et
pilotage des politiques économique et financière » ;
- au dénominateur : les recettes brutes (restitutions d’impôts non déduites) collectées au titre des impôts gérés par la
DGFiP.
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 117 217 +9 626 +3 089 129 932 +10,8 % 116 283 +13 649 +11,7 %
02 - Fiscalité des PME 1 781 895 +545 688 +66 851 2 394 434 +34,4 % 2 689 524 -295 090 -11 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 289 667 +716 918 +92 065 3 098 651 +35,3 % 3 061 103 +37 548 +1,2 %
directe locale
05 - Gestion financière de l’État hors 771 902 +260 275 +36 927 1 069 105 +38,5 % 752 771 +316 334 +42 %
fiscalité
06 - Gestion des pensions 69 089 +11 423 +5 356 85 868 +24,3 % 90 689 -4 821 -5,3 %
07 - Gestion financière du secteur public 1 405 451 +483 633 +51 444 1 940 528 +38,1 % 1 856 061 +84 467 +4,6 %
local hors fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 68 459 +24 423 +3 527 96 409 +40,8 % 60 392 +36 017 +59,6 %
09 - Soutien 2 078 189 -2 051 987 -400 25 802 -98,8 % 109 427 -83 626 -76,4 %
Total 8 581 869 0 +258 859 8 840 728 +3 % 8 736 249 +104 478 +1,2 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -258 859
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, la ligne des dotations aux amortissements comprend la charge d’utilisation du parc immobilier pour 55 674 K€.
PLR 2013 95
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme.
Après ventilation interne, l’action de soutien interne ne représente plus que 0 ,3 % des coûts du programme.
Le programme concentre en son sein la majorité des coûts nécessaires à sa mise en œuvre, les déversements
externes représentant moins de 3 % des coûts complets du programme après ventilation, dans la continuité des
exercices précédents.
Dans le cadre de l’analyse des coûts, la DGFiP élabore l’indicateur « taux d’intervention sur l’impôt en coûts complets
», autrement appelé « coût complet de gestion des impôts rapporté aux recettes fiscales ».
Du fait de la disponibilité tardive des données permettant le calcul, le dernier résultat publiable est celui de l’année
2012 qui s’établit, en version définitive, à 1,15 %.
Les modalités de traitement du montant des recettes prises en compte au dénominateur ont dû être modifiées en
exécution 2012 ce qui induit l’apparente stabilité du résultat 2012 (1,15 % en RAP 2011), en dépit de la réduction du
coût complet de gestion de l’impôt. Afin de présenter une chronique à isométhode, les résultats 2010 et 2011 peuvent
être recalculés selon les mêmes modalités, ce que traduit le tableau ci-dessous.
PROGRAMME 221
STRATÉGIE DES FINANCES PUBLIQUES ET MODERNISATION DE L’ÉTAT
Laurent DE JEKHOWSKY
Secrétaire général
Responsable du programme n° 221 : Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Le programme 221 regroupe les dépenses des directions et services d’état-major du ministère de l’économie et des
finances et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique en charge du pilotage
des finances publiques, de la mise en œuvre des systèmes d’information nécessaires au pilotage budgétaire et
comptable et des ressources humaines. Les directions et services concernés sont les suivants :
- la direction du budget et les départements de contrôle budgétaire des services de contrôle budgétaire et comptable
ministériels placés auprès de chaque ministère ;
- la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) ;
- l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) ;
- le Conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP) ;
- l’Opérateur national de paye (ONP) ;
- l’Observatoire des jeux (OdJ) ;
- l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL).
La stratégie poursuivie par le programme s’oriente autour de deux axes principaux : la maîtrise des finances publiques
et la modernisation des systèmes d’information et de pilotage des ressources budgétaires, comptables et humaines de
l’Etat. Par ailleurs, s’agissant de la régulation des jeux, l’ARJEL veille à l’équilibre entre l’attractivité de l’offre légale et
les objectifs de régulation (délivrance des agréments, sécurité et sincérité des opérations de jeux, lutte contre les sites
illégaux).
L’année 2013 a tout d’abord été marquée, en termes de structuration du programme, par le transfert de l’action 4
« Modernisation de l’Etat » et corollairement des crédits de la direction interministérielle pour la modernisation de
l’action publique (DIMAP), aux services du Premier ministre.
Au titre des réalisations des principales directions et services du programme, il faut tout d’abord citer, s’agissant de la
direction du budget, la première année de mise en œuvre de la loi organique (n° 2012-1403) du 17 décembre 2012
relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques qui modifie les modalités de pilotage des
finances publiques conformément aux principes du traité du 2 mars 2012 sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance (TSCG) au sein de l’Union économique et monétaire. Dans ce cadre, la direction du budget a activement
participé au dialogue avec le Haut conseil des finances publiques et introduit un article liminaire présentant les soldes
effectifs et structurels de l’ensemble des administrations publiques dans le projet de loi de finances pour 2014 et dans
le projet de loi de finances rectificative pour 2013.
L’année 2013 a également été la première année de mise en œuvre du décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif
à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP). La direction du budget a préparé, en lien avec la DGFiP, les
principaux textes d’application de ce décret qui ont été publiés en cours d’année.
Enfin, au plan européen, la direction du budget a activement participé à la négociation du cadre financier pluriannuel
(CFP) de l’Union européenne pour la période 2014-2020.
L’activité de l’AIFE, après la certification début 2013 du premier exercice comptable intégralement tenu dans Chorus,
s’est tournée principalement vers l’amélioration des services rendus aux utilisateurs. Cette stratégie s’est déclinée en
deux axes majeurs :
- l’amélioration continue de l’efficacité de la maintenance de Chorus, tant dans sa composante évolutive qu’en
matière de support et de maintenance corrective ;
PLR 2013 99
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 221
- la conduite de projets liés à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières avancées ou
nouvelles et à développer la dématérialisation des procédures financières.
Sur ce second point, en particulier, les nouveaux projets initiés dès 2012 se sont poursuivis, notamment en vue de la
généralisation de l’échange de factures dématérialisées (Chorus Factures) et de la gestion unifiée des déplacements
temporaires (Chorus DT). Par ailleurs, des travaux d’études ont été initiés en 2013 sur la comptabilité analytique, la
gestion du patrimoine immobilier, le portail Frais de justice et l’outil décisionnel pour les achats, et de premiers travaux
de conception ou de réalisation ont démarré en fin d‘année, permettant la préparation de la mise en œuvre de pilotes
en 2014.
Les orientations stratégiques de l'AIFE pour 2013-2015 ont été finalisées en novembre 2013. Dans ce cadre, l'agence
réalise, depuis l’automne 2013, une mission stratégique d’accompagnement des opérateurs de l’Etat pour la mise en
œuvre du décret précité du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.
Concernant l’Opérateur national de paye, la solution SI-Paye, livrée en décembre 2012, a fait l’objet de travaux de
recette durant l’ensemble de l’année 2013. Les opérations relatives au déploiement du premier pilote ont été lancées,
puis stoppées en juillet 2013 pour tenir compte des difficultés rencontrées lors de la phase de reprise des données.
La réalisation des versions 1 et 2 de l’Offre SIRH est terminée. Les travaux de recette de la version 1 se sont achevés
en décembre 2013. Les travaux de recette de la version 2 débuteront en janvier 2014.
Par ailleurs, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du
programme ONP avec notamment, au second semestre, une mission de refondation confiée à la direction
interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC). Ces travaux, qui ont mobilisé l’ensemble
des acteurs opérationnels du programme, se sont achevés en décembre 2013 et ont permis de préparer les décisions
de reconfiguration du projet prises en mars 2014.
Outre ses missions traditionnelles, l’ARJEL s’est vue confier une mission supplémentaire en 2013, par lettre conjointe
de la Ministre de la jeunesse, des sports, de l’éducation populaire et de la vie associative et du Ministre chargé du
budget en date du 26 août 2013, s’inscrivant dans la perspective du projet de Convention internationale du Conseil de
l’Europe de promotion de l’intégrité sportive et de lutte contre la manipulation des compétitions sportives. Cette
nouvelle mission consiste à préfigurer la mise en place, en lien notamment avec les pays européens, «d’une
plateforme nationale de collecte et de centralisation des informations sur les paris pris sur les manifestations sportives
se déroulant sur le territoire national, aux fins d’émettre des alertes et de les interpréter».
100 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
OBJECTIF 4 Améliorer la qualité de service aux administrations dans le domaine des systèmes
d’information financière de l’Etat
INDICATEUR 4.1 Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE
Cet indicateur n’a pas été suivi par le programme 221 en 2013 suite au transfert, à l’occasion du PLF 2013, de l’action
n°04 « Modernisation de l’Etat » aux services du Premier ministre.
OBJECTIF n° 2 : Fournir aux administrations un appui efficace dans la mise en oeuvre de la modernisation
de l’Etat
INDICATEUR 2.1 : Pourcentage des personnels d’encadrement de l’Etat estimant que la DGME apporte un
appui efficace à la modernisation de l’Etat à travers ses actions
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Cet indicateur n’a pas été suivi par le programme 221 en 2013 suite au transfert, à l’occasion du PLF 2013, de l’action
n°04 « Modernisation de l’Etat » aux services du Premier ministre.
102 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
INDICATEUR 3.1 : Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’Etat
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Direction du budget (Farandole pour les sous-indicateurs 1 et 2, enquête annuelle de satisfaction pour le sous-indicateur 3)
Mode de calcul :
Le sous-indicateur 1 « taux d’indicateurs ayant une cible au minimum la dernière année du budget pluriannuel » est égal au nombre d’indicateurs ayant
pour année cible au minimum la dernière année du budget pluriannuel en cours divisé par le nombre total d’indicateurs multiplié par 100. Est donc
indiquée, pour l’année, la part des indicateurs des PAP ayant une année cible au minimum égale à la dernière année du budget pluriannuel en cours.
Le sous-indicateur 2 « taux de documentation des indicateurs » représente la proportion des indicateurs considérés comme documentés, c’est-à-dire
contenant une prévision pour N+1, une année cible et une valeur cible.
Pour le sous-indicateur 3 « taux de satisfaction du Parlement », la mesure est faite sur la satisfaction de l’ensemble des PAP et des RAP, et sur la
perception de l’évolution de la qualité des documents budgétaires. Ce sous-indicateur synthétique permet ainsi d’évaluer la satisfaction des utilisateurs
principaux, que sont notamment les administrateurs, les rapporteurs spéciaux et les rapporteurs pour avis des commissions des finances de
l’Assemblée nationale et du Sénat, sur les documents budgétaires (PAP et RAP). Depuis 2011, cette enquête menée par la direction du budget est
dématérialisée. Elle est réalisée grâce au logiciel Galileo.
Avec des résultats 2013 qui dépassent à la fois ceux de l’année 2012, les prévisions de l’année 2013 ainsi que les
cibles fixées pour 2015, l’objectif d’amélioration de la qualité du volet performance du budget de l’Etat est tenu.
Les résultats des deux premiers sous-indicateurs résultent directement des travaux menés en conférence de
performance par la direction du budget avec les ministères, destinés notamment à assurer la meilleure documentation
possible des indicateurs. Avec des taux respectifs pour les deux premiers sous-indicateurs de 98 % et 99 %, les
indicateurs du budget de l’Etat (plus de 2300 sous-indicateurs de mesure répartis sur près de 180 programmes)
peuvent aujourd’hui être considérés comme intégralement renseignés. Les efforts porteront désormais sur le maintien
de ce niveau de documentation.
L’enquête de satisfaction menée auprès des parlementaires et des administrateurs des assemblées n’est pas
restreinte aux seuls volets performance des PAP et des RAP mais porte sur l’intégralité de leur contenu
(programmation pluriannuelle du budget de l’Etat, performance, JPE, opérateurs et analyse des coûts). L’enquête est
effectuée sur la base d’un questionnaire identique chaque année depuis quatre ans, ce qui permet d’avoir une mesure
objective des efforts réalisés à chaque campagne pour améliorer la qualité des documents budgétaires. En 2013, le
taux de satisfaction a augmenté de trois points passant ainsi de 84 % en 2012 à 87 % en 2013. Les évolutions
introduites dans les PAP 2014 pour une meilleure information des parlementaires ont contribué à l’atteinte de ce
résultat :
- introduction dans le volet performance d’un paragraphe dédié à la justification des prévisions et de la cible
pour chaque indicateur,
- dans le volet JPE, amélioration de la présentation de l’échéancier de CP,
- pour les opérateurs, décompte des emplois en ETPT comme pour les emplois du budget de l’Etat,
- dans le volet analyse des coûts, introduction de nouveaux schémas de déversements et de tableaux retraçant
les déversements entre missions, identification des écarts entres crédits directs et crédits complets, structuration des
observations méthodologiques.
PLR 2013 103
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 221
La direction du budget continue de mener sa démarche de simplification et d’amélioration des documents budgétaires.
Pour cela, elle s’appuie notamment sur les avis rendus à la fois sur le fond et la forme des documents par les
parlementaires et les administrateurs des assemblées dans le cadre de l’enquête annuelle de satisfaction.
OBJECTIF n° 4 : Améliorer la qualité de service aux administrations dans le domaine des systèmes
d’information financière de l’Etat
Commentaires techniques
Source des données : AIFE
Mode de calcul : L’indicateur est élaboré à partir d’enquêtes de satisfaction semestrielles réalisées depuis 2006 auprès d’un panel d’utilisateurs
représentatifs des différents niveaux (maîtrise d’ouvrage, directions financières des ministères, utilisateurs de base).
L’indice de satisfaction annuel se situe à 87, pour un objectif fixé à 70 dans le PAP 2013.
L’année 2013 a été centrée sur l’amélioration des services rendus par le système d’information Chorus. Les résultats
traduisent la satisfaction des utilisateurs et de la gouvernance financière vis-à-vis des améliorations apportées, et
notamment la consolidation des niveaux de services de l’application. Les résultats reflètent également la satisfaction
au regard du démarrage de projets connexes à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières
avancées ou nouvelles.
La trajectoire constatée depuis 2011 fait apparaître une forte croissance de l’indice, au-dessus des valeurs prévues.
Elle traduit un niveau de maturité élevé de la communauté des utilisateurs de Chorus, dont la maîtrise de l’outil, 3 ans
après les derniers déploiements, est avérée et reconnue lors des récentes séances du Comité d’orientations
stratégiques du Système d’Information Financière de l’Etat.
Commentaires techniques
Source des données : ONP
Mode de calcul :
Le taux d’avancement du projet est déterminé par la réalisation des principales étapes nécessaires à son aboutissement. Les étapes du programme
ont été présentées au sein d’un échéancier et validées par les instances de gouvernance de l’ONP (Opérateur national de paye) le 13 décembre 2007.
Les comptes rendus des différents comités sont utilisés par le secrétariat général de l’ONP pour déterminer si une étape est terminée ou non, et si le
taux de réalisation correspondant à cette étape peut ou non être retenu dans le calcul de l’indicateur.
Les données peuvent être reconstituées à tout moment à partir de l’échéancier fixé le 13 décembre 2007 et la vérification des étapes déjà réalisées.
Il est attribué à chacune des étapes un pourcentage correspondant à sa part dans le total des durées des différentes étapes du projet.
Le taux d’avancement est constitué par le rapport de la somme de la durée des étapes réalisées sur la somme de l’ensemble des étapes (réalisées et
à réaliser).
L’indicateur retenu ne retrace pas la charge de travail de l’ONP ni celle prévue pour chaque étape (nombre d’ETPT affectés à sa réalisation), mais se
rapporte à la durée de chacune d’elle en fonction des échéances données à l’ONP par l’échéancier du 13 décembre 2007.
La durée prise en compte est celle durant laquelle l’ONP peut avoir une influence sur l’avancement de l’étape considérée. Ainsi les délais légaux liés
aux appels d’offre par exemple, n’ont pas été retenus dans l’évaluation de la durée.
% cumulé
Principales étapes de la réalisation du pilote du SI paye % 2013
cible
Validation de 50 % des règles du livre blanc de la paye 9,38% 9,38%
Réalisation du programme fonctionnel 9,38% 18,76%
Remise du dossier à la commission centrale des marchés publics de l’État
0,52% 19,28%
(CPME) et publication de l’appel d’offre public à la concurrence
Sélection des candidatures et envoi du DCE 2,08% 21,36%
Examen des premières propositions 2,08% 23,44%
Audition des propositions 10,42% 33,86%
Examen des offres finales 3,13% 36,99%
Notification du marché au titulaire retenu 0,52% 37,51%
Conception générale 6,25% 43,76%
Développement et paramétrage 31,24% 75,00%
Pilote / Reprise des données 0% 81,25%
VABF / Paye en blanc 0% 87,50%
VABF / Paye en double 0% 100,00%
Réalisation du projet pilote 75%
La prévision de réalisation de 87,5% qui avait été affiché lors de l’élaboration du PAP 2013 traduisait l’objectif d’un
démarrage de la reprise des données et de la paye en blanc pour le pilote fonctionnel du SI-Paye. Le taux observé de
75% s’explique par les difficultés rencontrées lors du déploiement du pilote : les phases de reprise des données et a
fortiori de paye à blanc et en double n’ont pas pu être conduites à leur terme.
INDICATEUR 6.1 : Respect des délais et des coûts des grands projets d’investissement
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Opérateur National de Paye
Mode de calcul : Par convention, la notion de « projet » est définie comme un ensemble d’actions conduisant à une dépense non récurrente, destinées
à la réalisation d’un équipement matériel ou d’un service immatériel, qui s’échelonnent sur deux exercices au moins et exécutées sous maîtrise
d’ouvrage publique ; un projet bien mené nécessite en principe un mode de suivi dédié pour s’assurer du respect des objectifs fixés en matière de
résultat, de coût et de délai. Il peut s’agir de projets informatiques (exemple : mise en place d’une application nouvelle) ou d’autres types de projets,
immobiliers notamment (exemple : déménagement d’un bâtiment). Dans tous les cas, le projet est constitué d’une phase de conception (ou son
équivalent) suivie d’une phase de réalisation (ou son équivalent), la date de début de la première phase étant formalisée (la date de lancement du
projet) et la fin de la dernière phase étant formalisée (la date de fin du projet).
1. Définition des coûts et délais dits « initiaux »
Par convention, le coût initial est le coût total prévisionnel achevé déterminé au lancement du projet, c'est-à-dire le cumul des dépenses
prévisionnelles (consommations de CP) directement liées aux projets. Le délai initial est la date prévue, au moment du lancement du projet, pour la fin
du projet, c'est-à-dire la date du dernier état de service fait du dernier marché dédié au projet.
2. Périmètre des coûts pris en compte
Les coûts pris en compte concernent le titre 5, le cas échéant le titre 3, ainsi que le titre 2 pendant toute la durée du projet. Les études effectuées
préalablement au lancement du projet sont réputées avoir permis d’affiner le délai et le périmètre des coûts à prendre en compte et donc permettre au
maître d’ouvrage d’engager le projet sur des bases clarifiées. Les dépenses engagées après la fin du projet sont à exclure du périmètre des coûts.
S’agissant des projets de l’ONP, la solution SI-Paye a fait l’objet de travaux de recette durant l’ensemble de l’année
2013. Les opérations relatives au déploiement du premier pilote ont été lancées puis stoppées en juillet 2013 pour tenir
compte des difficultés rencontrées lors de la phase de reprise des données. Par ailleurs, le périmètre a été revu et
réduit en raison de l’abandon de deux projets en cours d’année.
La réalisation des versions 1 et 2 de l’Offre SIRH est terminée. Les travaux de recette de la version 1 se sont achevés
en décembre 2013. Les travaux de recette de la version 2 débuteront en janvier 2014.
S’agissant de l’outil de gestion des référentiels (OGR), le marché initial pour sa réalisation a été résilié après constat
de difficultés et de retards significatifs.
Il n'a pas été décidé de donner suite au marché « système d’information décisionnel » (SID) compte tenu des
contraintes budgétaires et des incertitudes de mise en œuvre du programme "opérateur national de paie".
INDICATEUR 7.1 : Délai de délivrance des agréments et de saisine de la Commission des sanctions
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Délai d’instruction des demandes Mois 3,6 1,7 3,5 SO 1,6 <4
d’agrément, de modification assimilée à
une nouvelle demande d’agrément ou de
renouvellement
Durée des procédures lancées à l’encontre Mois <1 2,3 2 SO 1,25 1,5
des opérateurs agréés conduisant à la
saisine de la Commission des sanctions
Commentaires techniques
Source des données : ARJEL
Mode de calcul :
- Sous-indicateur 1 : L’article 8 du décret n°2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateur de jeux en ligne
arrête le délai maximal au terme duquel l’ARJEL doit rendre sa décision d’agrément ou de refus d’agrément à 4 mois à compter du dépôt de la
demande ou de tout élément communiqué au cours de l’instruction qui fait courir un nouveau délai de 4 mois.
L’indicateur est annuel et constitue une moyenne. Le délai d’instruction court à compter de la date de réception de la demande si le dossier est complet
(délai de complétude et non de délivrance), mais il peut être suspendu si le dossier est incomplet ou même interrompu si le demandeur modifie un
élément substantiel de sa demande. Les périodes de suspension ou d’interruption ne sont pas prises en compte. L’instruction reprend dès lors que le
dossier est complet. Le délai prend fin à la date de la décision explicite rendue par le Collège de l’ARJEL. Sont prises en compte, au titre de l’année n,
l’ensemble des procédures d’instruction pour lesquelles la décision du collège a été rendue au cours de l’année n, y compris si les saisines ont eu lieu
au cours de l’année n-1.
106 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
- Sous-indicateur 2 : Il permet d’évaluer la capacité de l’ARJEL à instruire et à diligenter au plus vite les procédures de sanctions contre des opérateurs
agréés ne respectant pas leurs obligations. Le nombre d’affaires est calculé en fonction de la date de saisine de la commission des sanctions. Le point
de départ du délai est constitué par la date d’envoi de la mise en demeure préparée par la Direction juridique, constatant le (ou les) manquement(s) de
l’opérateur agréé au respect des obligations légales et réglementaires imposées par la loi du 12 mai 2010 et ses textes d’application. Le délai
décompté ne tient pas compte du délai fixé par le Collège à l’opérateur agréé pour se mettre en conformité, ce délai ne dépendant pas des services de
l’ARJEL chargés d’initier et de suivre les procédures jusqu’à la saisine de la Commission des sanctions. Lorsque plusieurs mises en demeure sont à
l’origine de la même saisine de la commission des sanctions, c’est la date de la mise en demeure la plus récente qui est prise en compte. La fin du
délai est fixée par la date de la décision du collège portant saisine de la commission des sanctions.
INDICATEUR 7.2 : Délai de traitement des demandes d’avis portant sur les contrats de commercialisation
du droit d’organiser des paris sur une compétition ou manifestation sportive
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : ARJEL
Mode de calcul :
L'ARJEL doit rendre un avis préalable à la signature des contrats devant être conclus entre les opérateurs agréés et les organisateurs de compétitions
ou manifestations sportives, lorsque des paris sont organisés sur leurs événements. Le législateur a fixé le délai pour rendre un tel avis à 15 jours
(article 63 de la loi du 12 mai 2010) à compter de la saisine de l’ARJEL. L’Autorité doit s’assurer du respect par le contrat des objectifs de la loi,
notamment la mise en place d’une procédure de commercialisation conforme aux dispositions réglementaires, de l’existence de dispositifs anti-fraude,
ainsi que préparer la tenue de la réunion du Collège afin que l'avis puisse être rendu. Le délai de traitement résulte du rapport entre le nombre de
demandes d’avis et le nombre de jours calendaires.
L’indicateur est annuel et porte sur le délai de traitement moyen, en jours, de ces demandes d'avis. Le point de départ du délai est la date de saisine
de l'ARJEL pour avis. Le traitement est considéré comme réalisé à la date à laquelle le Collège de l'ARJEL rend son avis.
Sont incluses dans le calcul pour l’année n les procédures pour avis dès lors que la saisine a été réalisée avant le 1er janvier de l’année n+1, quand
bien même les avis auraient été rendus l’année n+1.
Indicateur 7.1
S’agissant du premier sous-indicateur, un seul agrément a été délivré par l’ARJEL en 2013, tandis que 4 agréments
ont été abrogés. Le nombre d’opérateurs agréés était de 18 en 2013, disposant de 30 agréments au total, répartis dans
les secteurs des paris sportifs (9 agréments), des paris hippiques (8 agréments) et du poker (13 agréments).
Considérant le champ du deuxième sous-indicateur, les contrôles sur des opérateurs agréés ont été lancés à compter
du second semestre 2010. En 2011, un seul dossier a fait l’objet d’une saisine de la Commission des sanctions, trois
dossiers lui ont été transmis en 2012 et deux en 2013. La durée moyenne des procédures est désormais stabilisée
(1,25 mois en 2013).
NB : l’indicateur n’a pas été repris dans le PAP 2014.
Indicateur 7.2
En 2013, l’ARJEL a été saisie de 15 demandes d’avis portant sur les contrats de commercialisation du droit d’organiser
des paris sur une compétition ou manifestation sportives, qui ont été traitées dans un délai moyen de 12 jours. Ce
délai, stabilisé par rapports aux précédents exercices, demeure inférieur au délai de 15 jours fixé par le législateur.
NB : l’indicateur n’a pas été repris dans le PAP 2014.
PLR 2013 107
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 221
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
02 Politique des finances publiques et 34 863 049 2 074 025 36 937 074 36 937 074
analyse de la performance des 33 416 126 1 197 022 0 34 613 148
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 42 411 049 27 697 041 84 814 152 84 814 152
14 305 964 42 854 340 18 714 449 75 874 753
06 Systèmes d’information et 16 392 819 840 358 45 483 731 62 716 908 62 716 908
production de la paye 15 321 482 23 503 727 8 474 340 47 299 549
07 Politique de la fonction publique et 12 767 002 150 191 12 917 193 12 917 193
modernisation de la gestion des 12 736 243 131 889 12 868 132
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 125 330 3 646 963 9 772 293 9 772 293
6 199 235 1 534 593 16 703 10 000 7 760 531
Total des AE prévues en LFI 84 854 262 49 122 586 73 180 772 0 207 157 620 207 157 620
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -710 015 -8 626 562 -9 336 577
Total des AE ouvertes 84 144 247 113 676 796 197 821 043
Total des AE consommées 81 979 050 69 221 571 27 205 492 10 000 178 416 113
02 Politique des finances publiques et 34 863 049 2 074 025 36 937 074 36 937 074
analyse de la performance des 33 416 126 1 334 357 119 600 34 870 083
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 45 411 049 20 986 690 81 103 801 81 103 801
14 305 964 53 384 822 21 488 085 89 178 871
06 Systèmes d’information et 16 392 819 739 966 50 823 886 67 956 671 67 956 671
production de la paye 15 321 482 20 977 314 19 622 533 55 921 329
07 Politique de la fonction publique et 12 767 002 150 191 12 917 193 12 917 193
modernisation de la gestion des 12 736 243 127 011 12 863 254
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 125 330 4 346 963 10 472 293 10 472 293
6 199 235 2 331 189 11 960 10 000 8 552 384
Total des CP prévus en LFI 84 854 262 52 722 194 71 810 576 0 209 387 032 209 387 032
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -710 015 +16 963 844 +16 253 829
Total des CP ouverts 84 144 247 141 496 614 225 640 861
Total des CP consommés 81 979 050 78 154 693 41 242 178 10 000 201 385 921
108 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
02 Politique des finances publiques et 35 327 007 1 984 580 37 311 587 37 311 587
analyse de la performance des 32 903 334 1 572 066 233 038 34 708 438
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 11 283 096 33 570 668 5 980 766 150 000 50 984 530 50 984 530
11 013 604 30 429 389 1 963 056 25 000 43 431 049
05 Information financière de l’Etat 16 218 214 532 639 63 086 392 79 837 245 79 837 245
14 492 674 50 213 376 34 057 272 98 763 322
06 Systèmes d’information et 14 609 511 843 720 36 317 492 51 770 723 51 770 723
production de la paye 13 103 363 29 672 869 18 194 266 60 970 498
07 Politique de la fonction publique et 12 748 808 162 229 12 911 037 12 911 037
modernisation de la gestion des 12 238 950 118 396 12 357 346
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 715 293 4 142 020 10 857 313 10 857 313
5 613 771 1 751 005 181 773 -10 525 7 536 024
Total des AE prévues en LFI 96 901 929 41 235 856 105 384 650 150 000 243 672 435 243 672 435
Total des AE consommées 89 365 696 113 757 101 54 629 405 14 475 257 766 677
02 Politique des finances publiques et 35 327 007 2 234 580 37 561 587 37 561 587
analyse de la performance des 32 903 334 1 872 450 113 438 34 889 222
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 11 283 096 34 070 668 5 980 766 150 000 51 484 530 51 484 530
11 013 604 28 208 339 3 566 673 95 000 42 883 616
05 Information financière de l’Etat 16 218 214 807 639 85 571 058 102 596 911 102 596 911
14 492 674 61 727 326 24 602 187 100 822 187
06 Systèmes d’information et 14 609 511 843 720 47 301 583 62 754 814 62 754 814
production de la paye 13 103 363 28 464 488 44 575 728 86 143 579
07 Politique de la fonction publique et 12 748 808 162 229 12 911 037 12 911 037
modernisation de la gestion des 12 238 950 137 291 12 376 241
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 715 293 4 700 640 11 415 933 11 415 933
5 613 771 2 664 874 181 773 0 8 460 418
Total des CP prévus en LFI 96 901 929 42 819 476 138 853 407 150 000 278 724 812 278 724 812
Total des CP consommés 89 365 696 123 074 768 73 039 799 95 000 285 575 263
PLR 2013 109
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 221
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques 36 006 190
04 Modernisation de l’Etat 126 442
05 Information financière de l’Etat 86 558 294
06 Systèmes d’information et production de la paye 38 772 799
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources 12 801 893
humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 8 809 569
Total 183 075 187
110 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 89 365 696 84 854 262 81 979 050 89 365 696 84 854 262 81 979 050
Rémunérations d’activité 62 971 972 58 672 369 57 078 453 62 971 972 58 672 369 57 078 453
Cotisations et contributions sociales 25 541 426 25 120 212 24 031 058 25 541 426 25 120 212 24 031 058
Prestations sociales et allocations diverses 852 298 1 061 681 869 539 852 298 1 061 681 869 539
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 113 757 101 49 122 586 69 221 571 123 074 768 52 722 194 78 154 693
Dépenses de fonctionnement autres que celles 113 407 101 49 122 586 69 221 571 122 954 768 52 722 194 78 154 693
de personnel
Subventions pour charges de service public 350 000 120 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 54 629 405 73 180 772 27 205 492 73 039 799 71 810 576 41 242 178
Dépenses pour immobilisations corporelles de -10 109 109 991 110 422 105 248
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 54 639 514 73 180 772 27 095 501 72 929 377 71 810 576 41 136 930
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 14 475 0 10 000 95 000 0 10 000
Transferts aux ménages -10 525 0
Transferts aux autres collectivités 25 000 0 10 000 95 000 0 10 000
Total hors FDC et ADP 207 157 620 209 387 032
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -710 015 -710 015
Ouvertures et annulations : autres titres (*) -8 626 562 +16 963 844
Total (*) 257 766 677 197 821 043 178 416 113 285 575 263 225 640 861 201 385 921
DÉCRETS D’ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 1 373 438 26 963 844 710 015 10 000 000 710 015 10 000 000
112 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
02 Politique des finances publiques 34 863 049 2 074 025 36 937 074 34 863 049 2 074 025 36 937 074
et analyse de la performance 33 416 126 1 197 022 34 613 148 33 416 126 1 453 957 34 870 083
des politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 70 108 090 84 814 152 14 706 062 66 397 739 81 103 801
14 305 964 61 568 789 75 874 753 14 305 964 74 872 907 89 178 871
06 Systèmes d’information et 16 392 819 46 324 089 62 716 908 16 392 819 51 563 852 67 956 671
production de la paye 15 321 482 31 978 067 47 299 549 15 321 482 40 599 847 55 921 329
07 Politique de la fonction publique 12 767 002 150 191 12 917 193 12 767 002 150 191 12 917 193
et modernisation de la gestion 12 736 243 131 889 12 868 132 12 736 243 127 011 12 863 254
des ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé 6 125 330 3 646 963 9 772 293 6 125 330 4 346 963 10 472 293
modifié) 6 199 235 1 561 296 7 760 531 6 199 235 2 353 149 8 552 384
Total des crédits prévus en LFI 84 854 262 122 303 358 207 157 620 84 854 262 124 532 770 209 387 032
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -710 015 -8 626 562 -9 336 577 -710 015 +16 963 844 +16 253 829
Total des crédits ouverts 84 144 247 113 676 796 197 821 043 84 144 247 141 496 614 225 640 861
Total des crédits consommés 81 979 050 96 437 063 178 416 113 81 979 050 119 406 871 201 385 921
Crédits ouverts - crédits consommés +2 165 197 +17 239 733 +19 404 930 +2 165 197 +22 089 743 +24 254 940
Les dépenses de personnel présentées ci-dessus sont erronées en raison d’arrondis et d’imputations incorrectes à l’action
de certains personnels.
Les crédits de titre 2 réellement consommés par action se décomposent comme suit :
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques 33.404.403
04 Modernisation de l’Etat 0
Le projet de loi de finances pour 2013 du programme 221 a été minoré d’un montant de 48 513 456 € en AE et en CP
lors du débat parlementaire suite à l’adoption de l’amendement II-14 présenté en seconde lecture du PLF par le
Gouvernement.
PLR 2013 113
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
MODIFICATIONS DE MAQUETTE
L’action 4 « Modernisation de l’Etat » a été supprimée en LFI 2013 suite au transfert des moyens de la direction
générale de la modernisation de l’Etat au programme 129 rattaché aux services du Premier ministre.
Les crédits votés en loi de finances initiales ont évolué au cours de la gestion 2013 de la façon suivante :
- Report de crédits de 1 373 438 € en AE et 26 963 844 € en CP par arrêté du 28 mars 2013 ;
- Annulation de 300 000 € en titre 2 au titre du décret n° 2013-1252 du 23 décembre 2013 portant annulation de
crédits ;
- Annulation de 410 015 € en titre 2 et 10 M€ en hors titre 2 par la loi de finances rectificatives n°2013-1279 du
29 décembre 2013.
Les taux transversaux de réserve de précaution prévus dans le PLF ont été appliqués au programme 221. Ainsi, la
réserve initiale était en titre 2 de 424 272 € en AE=CP, soit 0,5 % de la LFI 2013.
S’agissant des crédits de hors titre 2, la réserve en AE était de 7,34 M€ et en CP de 7,47 M€ ; représentant 6 % de la
LFI.
Par ailleurs, il a été procédé à une mise en réserve complémentaire au niveau du programme pour un montant de
7,95 M€ en AE=CP sur les crédits hors titre 2.
De même, 0,1 M€ supplémentaires ont été gelés en AE=CP sur les crédits hors titre 2 pour le fonds d’insertion des
personnes handicapées dans la fonction publique puis dégelés en fin de gestion.
S’agissant de la fongibilité asymétrique, celle-ci n’a pas été mise en œuvre par le programme 221.
114 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Précisions méthodologiques
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 1013 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion,
la consommation moyenne annuelle s’établit à 913 ETPT, dont 20,2 % de catégorie A+, 61,2 % de catégorie A, 11,6 % de catégorie B et 7 % de
catégorie C.
Le taux de consommation se situe donc à 90,1 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en gestion) de 100 ETPT s’explique
notamment par l’effet cumulé de moindres consommations en 2011, 2012 et 2013 par rapport aux prévisions ayant permis l’élaboration des PAP.
Le schéma d’emploi exécuté en 2012 a conduit à une extension en année pleine positive (16 ETPT).
Le transfert acté en LFI des 117 emplois de la DGME au profit du programme 129 a été réalisé.
Les corrections techniques correspondent à des ré-imputations entre catégories
L’écart de 2,96 M€ entre le montant de la colonne « dépenses » et la dépense totale de T2 correspond à des remboursements de mises à disposition.
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
Catégorie A+ 30 1 7,1 40 11 0 7 10 7
Catégorie A 86 5 8,1 79 14 0 6,1 -7 -10
Catégorie B 17 2 6,8 13 0 0 9 -4 -5
Catégorie C 26 1 9,8 19 0 0 7 -7 -9
Total 159 9 151 25 0 -8 -17
Départs en retraite 1 5 2 1 9
Autres départs définitifs 19 58 11 21 109
Départs temporaires 10 23 4 4 41
Total des sorties 30 86 17 26 159
dont contractuels
10 34 3 18 64
par rapport au total des sorties)
Toutes catégories confondues, 159 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 9 au titre des départs en
retraite, soit 77 ETPT.
Les dates moyennes de sorties sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et B, au mois d’août
pour les agents de catégorie A, et au mois de septembre pour les agents de catégorie C.
Les écarts par rapport aux prévisions du PAP 2013 s’expliquent notamment par le décalage des sorties dans l’année.
A champ constant (hors flux relatifs à l’action 4), le nombre de départs constatés est supérieur à celui prévu en PAP
2013 (147). Cela s’explique par un flux de départs à l’Arjel, à l’ONP et à la DGAFP supérieurs aux estimations.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 169 entrées (135 à champ constant). In fine, les mouvements réellement
intervenus en 2013 s’élèvent, hors transferts, à 151 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 80 ETPT.
recrutements 17 44 6 13 80
autres entrées 15 34 6 2 57
entrées temporaires 8 1 1 4 14
Total des entrées 40 79 13 19 151
dont contractuels
(par rapport au total des 14 28 1 17 60
entrées)
Les dates moyennes d’entrées sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et C, au mois de juin
pour les agents de catégorie A et au mois de septembre pour les agents de catégorie B.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -8 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. L’impact des schémas d’emplois sur 2013 s’établit à 19 ETPT. Il traduit l’extension en année
pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2012 (16 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de
2013 (3 ETPT).
116 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La rubrique « Autres » reprend les effectifs des deux services à compétence nationale (ONP et AIFE) et de l’autorité
administrative indépendante du programme (Arjel) :
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques 395 355
publiques
05 Information financière de l’Etat 194 157
06 Systèmes d’information et production de la paye 206 192
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources 154 149
humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 64 60
Total 1 013 913
Transferts de gestion
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 913 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- L’action n° 02 (« Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques »)
comporte 355 ETPT qui correspondent à 38,9 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 05 («Information financière de l’Etat ») comporte 157 ETPT qui correspondent à 17,2 % de l’ensemble
des ETPT du programme. Elle porte les emplois de l’AIFE et du Conseil de Normalisation des Comptes Publics.
- L’action n° 06 («Systèmes d’information et production de la paye») comporte 192 ETPT qui correspondent à 21 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 07 (« Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources humaines »)
comporte 149 ETPT qui correspondent à 16,3 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 02 (« Régulation des jeux ») comporte 60 ETPT qui correspondent à 6,6 % de l’ensemble des ETPT du
programme. Elle porte les emplois de l’ARJEL et de l’Observatoire des Jeux.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
La ligne « Rebasage de dépenses atypiques – hors GIPA » comprend principalement des rappels sur exercices
antérieurs (0,4 M€), des rachats de jours CET (0,2 M€). La ligne « Autres variations des dépenses de personnel »
comprend pour l’essentiel des remboursements de mise à disposition de personnel (0,5 M€), ainsi que des prestations
sociales (0,1 M€).
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents sont de 97.020 € pour un agent de catégorie A+, 69.423 € pour
un agent de catégorie A, 45.535 € pour un agent de catégorie B, et 33.806€ pour un agent de catégorie C. Ces coûts
s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations comprises, mais hors contribution employeur au
compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales
L’écart constaté sur le coût d’entrée en catégories A+ et A par rapport aux prévisions provient de recrutements sur des
profils plus qualifiés qu’auparavant compte tenu de l’évolution des projets menés par les directions.
Pour le reste, les écarts s’expliquent pour partie par les effectifs limités considérés.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a été
versée à 18 agents du ministère pour un coût de 27 333 €.
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -0,98 M€ représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants. Depuis la LFI 2013 l’économie est réalisée sur l’ensemble des
sortants.
Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées et de sorties du programme figure dans la valorisation du schéma
d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 1,13 M€ en 2013 et correspond à un taux
de 1,76 %.
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 12 976 079 14 356 970 12 880 906
Civils (y.c. ATI) 12 603 289 14 120 105 12 546 887
Militaires 372 790 236 865 334 019
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 0,4 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,4 %) et au Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 2,4 M€.
PRESTATIONS SOCIALES
Les allocations pour perte d’emploi et les remboursements domicile-travail ont été moins nombreuses que prévues en
LFI.
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours…..) est portée par le secrétariat général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la RAP du programme 218 « conduite et pilotage
des politiques économique et financière ».
PLR 2013 119
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
PROJET CHORUS
Chorus est le système d’information financière, budgétaire et comptable de l’État, support destiné à l’application de
l’ensemble des dispositions de la LOLF. Sa mise en œuvre a été réalisée progressivement dans tous les services de
l’État par vagues successives, avec un achèvement de son déploiement début 2012.
Consommations hors titre 2 2012 et avant 2013 2014 2015 Total achevé
(en millions d’euros) (réalisé) (réalisé) prévisionnel
* coûts directs du projet, notamment pris en considération dans l’élaboration du critère RENTABILITÉ-SPHÈRE ÉTATIQUE ci-dessous.
Les coûts présentés dans le tableau font référence à des marchés notifiés et à des marchés inscrits dans la
programmation budgétaire pluriannuelle de l’AIFE. La différence entre le montant des AE et des CP 2006-2015
s’explique par un solde à payer en 2016 sur des engagements 2015 et antérieurs.
Le coût budgétaire prévisionnel du SI Chorus de 2006 à 2015 est estimé à 923 M€ en autorisations d’engagement (AE)
et 903 M€ en crédits de paiement (CP). Il intègre les dépenses d’investissement, de maintenance, de personnel et de
fonctionnement de l’AIFE. Ce coût budgétaire contribue à la composante « coût » du retour sur investissement (RSI)
de l’étude MAREVA, évalué à 995 M€ en CP par l’intégration des éléments complémentaires suivants :
- les coûts de fonctionnement en titre 3 portés par le programme 218, au titre de la dotation globale de
fonctionnement, imputables au SI Chorus sur la période 2011-2015 (6 M€)
- les agents mis à disposition en titre 2 (10,9 M€)
- l’intégration des coûts connexes associés au SI Chorus (16,9 M€)
- les coûts d’investissement des ministères (58,2 M€)
Une analyse multicritère MAREVA a été réalisée en juillet 2007 sur le projet Chorus avec un axe Retour sur
Investissement (RSI) fondé sur le rapport de l’inspection des finances de novembre 2006. Sur le critère de la
rentabilité, le comité d’orientation stratégique avait alors retenu le scénario de déploiement de l’ensemble de la
réingénierie des processus budgétaires et comptables dans un contexte de réorganisation des services et de la
fonction financière de l’État imposé par les décisions de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Le
scénario retenu impliquait la maîtrise des coûts par une réduction du nombre d’utilisateurs et de sites, ainsi que la mise
en place d’une démarche interministérielle de réorganisation.
120 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Un groupe de travail, animé par l’AIFE et réunissant la direction du budget, la direction générale des finances
publiques, la direction générale de la modernisation de l’Etat et le secrétariat général des ministères économiques et
financiers, a mené entre juillet et décembre 2009 l’actualisation du RSI, en se concentrant sur les axes « Rentabilité »
et « Risques ». Les axes « Internalités » et « Externalités » du projet ont également été mis à jour.
PLR 2013 121
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
Le projet Chorus répondait à une obligation impérieuse de mettre en œuvre la LOLF avec une infrastructure technique
adaptée. Outre la dimension réglementaire et technique, la mise en place d’un système d’information intégré doit
conduire à une évolution sensible des organisations en administration centrale et dans les services déconcentrés. En
effet, les enjeux de la LOLF et la construction de Chorus nécessitent à tous les niveaux de la sphère étatique une
réorganisation de la fonction financière de l’État permettant d’améliorer l’efficience de l’action publique.
Le projet Chorus est ainsi porteur de gains de productivité liés à l’outil et à la refonte des organisations. Il doit aussi
permettre de réaliser des économies induites par la mise en œuvre de meilleures pratiques en matière de procédures
budgétaires et comptables.
Évaluation des externalités pour les entités privées (entreprises et établissements) : Maintien de la note B
Les principales externalités identifiées portent sur les gains qualitatifs externes (gain en image, réduction des délais de
paiement pour les fournisseurs, accès simplifié et économies liées à l’envoi de factures dématérialisées). Elles ne sont
pas encore mesurables de manière significative, après deux années seulement de fonctionnement en environnement
Chorus totalement déployé. Chorus semble cependant être d’ores et déjà à l’origine d’une diminution des délais de
paiement qui sont maintenant inférieurs aux délais moyens constatés au sein du secteur privé : l’Observatoire des
délais de paiement note que la fin de l’appropriation du logiciel Chorus conduit en 2012 à un repli de 35 % du délai
global de paiement de l’État ; celui-ci est désormais égal à 23 jours, contre 36 jours en 2011.
Du fait de la fin du déploiement de Chorus en 2012, par la mise en œuvre réussie des fonctions comptables, le risque
pesant sur le projet a été réévalué. La stabilisation des processus liés à l’externalisation de la maintenance achève par
ailleurs l’entrée en fonctionnement permanent. La note est donc passée de B à A.
Le scénario retenu initialement fixait le coût total de Chorus à 1 110,4 M€, la valeur actuelle nette (VAN) du projet à
866 M€ et le gain annuel récurrent était estimé à 465 M€.
122 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Au printemps 2014, le coût total du projet Chorus pour la sphère publique est estimé à 995 M€, la valeur actualisée
nette du projet à 728 M€ et le gain annuel récurrent à 427 M€. La diminution du coût global de Chorus s’explique par la
baisse des coûts récurrents qui vient plus que compenser la réévaluation des coûts d’investissement. La diminution de
la VAN et du gain récurrent annuel s’explique par des décalages de coûts et de gains liés à l’évolution de la trajectoire
de Chorus. La moitié des investissements ont été réalisés au 2ème semestre 2009 alors que dans le scénario 4 de
l’IGF, les investissements devaient être réalisés pour moitié au 1er semestre 2008.
L’évolution mesurée de la VAN par rapport à celle présentée au RAP 2012 s’explique par ailleurs par la légère baisse
du coût global (de 997 M€ à 995 M€ sur 10 ans)
La rentabilité a été évaluée sur 2006-2015, soit dix années correspondant à la durée habituelle d’évaluation des projets
dans le cadre d’études de RSI. Cette durée n’a pas été modifiée.
L’Opérateur National de Paye (ONP) est chargé par le décret du 16 mai 2007 l’ayant institué de :
- concevoir et de mettre en œuvre le système d'information relatif à la paye des agents de l'État ;
- concevoir et de mettre en œuvre le système d'information interministériel destiné à favoriser l'analyse et le pilotage
de la paye et des ressources humaines ;
- concevoir, développer, maintenir et diffuser les spécifications et les référentiels communs auxquels doivent se
conformer les systèmes d'information des ressources humaines de l'État, et veiller à la conformité à ces normes
des systèmes d'information des ressources humaines des ministères.
Les applications existantes en matière de paye sont difficiles à maintenir en l’état et à faire évoluer pour répondre aux
besoins de la LOLF et aux enjeux de la certification des comptes.
Le fonctionnement en cible de l’ONP induit une amélioration qualitative et une optimisation de la chaîne de paye
actuelle. En effet, la réorganisation permet :
- de clarifier les missions de chaque acteur de la chaîne de gestion des ressources humaines et de la paye en
l’inscrivant dans une refonte globale des processus ;
- d’éliminer les tâches redondantes ou automatisables ;
- d’optimiser la qualité des informations sur la masse salariale, les effectifs et plus globalement la GRH ;
- d’homogénéiser les pratiques de gestion RH, administrative et de paye ;
- d’améliorer le pilotage de la masse salariale et des effectifs.
Cependant, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du programme
ONP.
Pour répondre à ces difficultés, une mission de refondation a été confiée par le Premier ministre au DISIC.
L’ensemble de ces travaux ont permis de préparer les décisions de reconfiguration du programme prises en mars 2014.
PLR 2013 123
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Les engagements restant à couvrir par des paiements au 31 décembre 2013 s’élèvent à 91,2 M€ et sont
principalement liés aux projets informatiques portés par le programme 221 :
- 55 M€ des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 se rapportent au programme Chorus ;
- 24,7 M€ des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 sont liés aux projets portés par l’ONP.
PLR 2013 125
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
ACTION n° 02 : Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques
Autorisations d’engagement 34 863 049 2 074 025 36 937 074 33 416 126 1 197 022 34 613 148
Crédits de paiement 34 863 049 2 074 025 36 937 074 33 416 126 1 453 957 34 870 083
EFFECTIFS
Cette action supporte les emplois affectés à la direction du budget, y compris ceux affectés dans les services de
contrôle budgétaire et comptable ministériel implantés dans chaque ministère. L’exécution (355 ETPT) se situe à un
niveau inférieur au plafond d’emploi autorisé (PEA).
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 074 025 1 197 022 2 074 025 1 334 357
Les crédits de paiement consommés en 2013 ont servi essentiellement à couvrir les restes à payer 2012. Le rythme
des dépenses relatives aux marchés d’assistance à la modernisation de la gestion financière a évolué à un niveau
moins soutenu que prévu. Il convient également de noter que certaines dépenses informatiques (119 600 €) ont été
imputées sur le titre 5 et non sur le titre 3.
126 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
La direction a procédé à l’achat d’un progiciel d’infocentre utilisé sur les données des applications métiers du système
d’information de la direction permettant à l’ensemble de ses agents de disposer d’un outil d’informatique décisionnelle
concourant à l’amélioration de la qualité de leurs travaux.
Autorisations d’engagement 0 0 0
Crédits de paiement 0 0 0
Cette action a été transférée au programme 129 de la mission « Direction de l’action du gouvernement » en LFI 2013.
Elle est donc retracée dans le document budgétaire correspondant des services du Premier ministre.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement 14 706 062 70 108 090 84 814 152 14 305 964 61 568 789 75 874 753
Crédits de paiement 14 706 062 66 397 739 81 103 801 14 305 964 74 872 907 89 178 871
PLR 2013 127
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
Cette action supporte les crédits affectés au service à compétence nationale « Agence pour l’information financière de
l’État » (AIFE) et ceux affectés au Conseil national de normalisation des comptes publics.
S’agissant de l’AIFE, l’écart constaté entre la répartition des dépenses de fonctionnement et d’investissement issue
des données Chorus et le détail fourni dans les paragraphes ci-dessous s’explique par le fait que le périmètre retenu
dans la consommation restituée par l’outil prend en compte certaines opérations rattachées budgétairement au titre 5
indépendamment de leur imputation en comptabilité générale.
EFFECTIFS
Cette action supporte les crédits affectés au service à compétence nationale « Agence pour l’information financière de
l’État » (145 ETPT) et ceux affectés au Conseil national de normalisation des comptes publics (12 ETPT).
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 42 411 049 42 854 340 45 411 049 53 384 822
Le budget de fonctionnement interne de l’AIFE porte sur les activités support suivantes : formations techniques,
fonctionnement général, assistance et matériel informatique interne, communication, prestations support (Qualité ISO,
Assistance juridique).
Le tableau suivant présente les consommations budgétaires 2013 afférentes aux dépenses de fonctionnement courant
de l’AIFE :
Autorisations Crédits de
Sous-catégorie
d’engagement paiement
Moyens informatiques 349 744 888 485
Fonctionnement général 506 562 584 833
Total 856 306 1 473 318
Le budget de fonctionnement de Chorus porte sur les dépenses récurrentes liées au fonctionnement de Chorus que
sont :
Sous-catégorie Autorisations Crédits de
d’engagement paiement
Hébergement, réseaux et exploitation 4 488 746 4 485 705
Maintenance applicative Chorus (hors maintenance évolutive) 15 719 414 21 164 907
Maintenance de l’infrastructure matérielle et logicielle 15 485 497 16 288 158
Transverse (Sécurité, Formation continue…) -1 062 788 5 324 221
Total 34 630 869 47 262 991
128 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
NB : les prestations de formation continue à l’outil CHORUS font l’objet d’un rétablissement de crédits par les entités
bénéficiaires ayant passé une convention avec l’AIFE ; en 2013, le montant cumulé en AE était supérieur aux
engagements effectifs passés par l’AIFE, notamment du fait de remboursements liés à des prestations réalisées en
2012.
Le conseil de normalisation des comptes publics a consommé, en termes de dépenses de fonctionnement 0,02 M€ en
AE et 0,009 M € en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
GRANDS PROJETS
Depuis 2012, le projet Chorus a laissé sa place au Système d’Information Chorus évoluant avec les transformations au
sein des ministères et de la réglementation, qui génèrent de nouveaux projets ou la modification des anciens
notamment pour améliorer l’offre de service, la maîtrise des fonctionnalités existantes et la qualité des données
produites.
Ainsi, en 2013, l’ensemble de l’activité de l’agence s’est tourné vers l’amélioration des services rendus par Chorus.
Cette stratégie s’est déclinée en deux axes majeurs :
- l’amélioration continue de l’efficacité de la maintenance de Chorus, tant dans sa composante évolutive qu’en
matière de support et de maintenance corrective ;
- la conduite de projets connexes à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières avancées ou
nouvelles.
Dans ce contexte, s’inscrit en premier lieu la dématérialisation des factures des fournisseurs, dont le principe consiste
en la production par le fournisseur d’un fichier de données depuis son système de facturation, puis l’envoi électronique
de ce fichier vers Chorus qui génère automatiquement une demande de paiement. Une alternative est la saisie ou le
dépôt de l’image de la facture sur un portail. La nécessité d’unifier les chaînes de traitement des factures au sein des
services des ministères conduit à mener parallèlement une opération transitoire de numérisation des factures qui
arrivent encore sur support papier
La dématérialisation des mémoires de frais de justice a fait l’objet d’une avancée conséquente par la conception et la
réalisation d’un portail dédié aux échanges entre l’administration et les prestataires concernés. Ce portail sera mis en
production au cours de 2014.
Une interface entre Place (Plateforme des Achats de l’Etat) et Chorus permet de dématérialiser de bout en bout la
procédure de marché, du dépôt du dossier de consultation des entreprises à la notification du marché. Le déploiement
de cette interface présente des avantages avérés en terme de réduction des délais d'exécution, de qualité du service
rendu, de facilitation de l’accès aux documents, de maîtrise totale des risques de perte de pièces justificatives et de
réduction des coûts de diffusion, d’édition et de stockage.
La mise en place de l’Outil de Rédaction des Marchés de l’Etat (ORME), dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le
Service des Achats de l’Etat (SAE), concernera à terme l’ensemble des entités publiques constituées par l'Etat
(ministères, organisation centrale et services déconcentrés) et les établissements publics autres que ceux qui ont un
caractère industriel et commercial.
Le but est d’accroître la performance des achats de l’État en proposant un outil commun aux entités d’achat qui n’en
disposent pas encore, conforme au code des marchés publics.
Enfin, le projet « Chorus – Déplacements temporaires », nouvelle brique à l’édifice Chorus, est venu enrichir l’offre de
service de l’AIFE dans le domaine de l’exécution de la dépense publique et optimiser les gains sur les achats de l’État
par la mise en œuvre de procédures totalement dématérialisées. Ce projet s’est inscrit dans une démarche
interministérielle pour l’acquisition progressive d’une solution commune devant faciliter l’uniformisation des pratiques
de gestion des déplacements temporaires (achat billetterie, location, remboursement des états de frais de missions).
Le tableau suivant synthétise les données budgétaires du projet Chorus (le réalisé 2006-2013 d’une part, les prévisions
d’autorisations d’engagements 2014-2016 et leur traduction en crédits de paiement 2014-2016 d’autre part) sur le
programme 221 :
Tous les coûts d’investissement / maintenance présentés dans le tableau font référence à des marchés notifiés et à
des marchés inscrits dans la programmation budgétaire pluriannuelle de l’AIFE. La différence entre le montant des AE
et des CP 2006-2015 s’explique par un solde à payer sur des engagements issus d’années antérieures.
130 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les affectations d’autorisations d’engagement depuis 2006 ont porté sur les grandes étapes de réalisation du
programme Chorus :
- l’acquisition des droits d’usage du PGI du marché Éditeur SAP en 2006 ;
- la construction, à partir de 2007, du système d’information sur la base d’un marché « Construction, Pilotes,
Maintenance » et des marchés associés ainsi que des prestations similaires dans un contexte d’extension du
périmètre fonctionnel du SI et la fourniture de solutions opérationnelles telles que « Chorus Formulaires » ;
- le déploiement de la dépense au sein du SI Chorus en 6 vagues, avec la mise en production depuis le début du
projet de cinq versions, au bénéfice de 23 000 utilisateurs déclarés du cœur Chorus et 23 700 utilisateurs dans
Chorus Formulaires ;
- le renouvellement de la maintenance et du support du PGI SAP à partir de 2010 ;
- le fonctionnement permanent du nouveau système d’information financière de l’État avec les premiers coûts
récurrents en 2011 et 2012 ;
- la bascule de la comptabilité dans Chorus ;
- la stabilisation des processus de fonctionnement permanent.
Comme évoqué dans la partie concernant les grands projets transversaux, le coût budgétaire prévisionnel actualisé du
SI Chorus est une composante du coût de retour sur investissement (RSI) de l’étude MAREVA.
Autorisations d’engagement 16 392 819 46 324 089 62 716 908 15 321 482 31 978 067 47 299 549
Crédits de paiement 16 392 819 51 563 852 67 956 671 15 321 482 40 599 847 55 921 329
EFFECTIFS
A+ 16 15
A 165 157
B 25 13
C 0 7
Cette action supporte 192 ETPT affectés au service à compétence nationale (SCN) Opérateur national de paye (ONP).
PLR 2013 131
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 840 358 23 503 727 739 966 20 977 314
La ventilation retenue par l’ONP dans les prévisions LFI permet de distinguer les dépenses relatives à la construction
des systèmes d’informations de celles relatives au fonctionnement courant de l’opérateur. Ceci correspond à une
ventilation classique dans l’identification des dépenses d’un grand programme informatique.
La ventilation de la réalisation effective est issue du système d’information Chorus. Elle distingue quant à elle les
dépenses selon une nomenclature exclusivement comptable. De fait, certaines prévisions de dépenses présentées en
LFI comme des dépenses d’investissement sont imputées une fois réalisées en dépenses de fonctionnement. Ceci
explique les écarts entre les prévisions LFI et la consommation effectivement réalisée.
Selon la ventilation des dépenses utilisées dans la LFI, la consommation de crédits réalisée en 2013 par l’ONP s’établit
pour le fonctionnement courant à 0,31 M€ en AE et 0,19 M€ en CP.
Ces dépenses regroupent principalement :
- les prestations d’assistance juridique pour 0,16 M€ en AE et 0,08 M€ en CP ;
- les prestations d’assistance à recrutement pour 0,01 M€ en AE et 0,02 M€ en CP ;
- diverses dépenses de fonctionnement pour un total de 0,12 M€ en AE et 0,09 M€ en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 45 483 731 8 474 340 50 823 886 19 622 533
Les dépenses d’investissement se sont élevées en 2013 à 31,67 M€ en AE et 40,41 M€ en CP selon la ventilation
retenue en LFI par l’ONP. Comme indiqué supra, certaines prévisions de dépenses présentées en LFI comme des
dépenses d’investissement sont imputées une fois réalisées en dépenses de fonctionnement
Elles se décomposent majoritairement de la façon suivante :
- la poursuite de la construction des systèmes d’information s’est traduit par la consommation de 11,11 M€ en AE et
22,39 M€ en CP ;
- 5,71 M€ en AE et 5,55 M€ en CP ont été consommés dans le cadre de l’acquisition des infrastructures
informatiques, et de l’hébergement des systèmes d’information ;
- les prestations relatives à l’assistance à maîtrise d’ouvrage stratégique ainsi qu’à l’accompagnement des ministères
ont entrainé la consommation de 11,93 M€ en AE et 10,26 M€ en CP ;
- 2,66 M€ en AE et 1,76 M€ en CP ont été consommés dans le cadre de prestations d’expertise SIRH liées à la
refondation du programme ;
- 0,19 M€ en AE et 0,14 M€ en CP ont été consommés pour la formation ;
- les dépenses réalisées dans le cadre de l’outil de pilotage opérationnel s’élèvent à 0,03 M€ en AE et 0,23 M€ en
CP.
L’écart entre la consommation et la prévision s’explique par les retards dans les raccordements cumulés des
ministères au SI-Paye.
132 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
GRANDS PROJETS
Le programme développé par l’ONP a pour finalités la modernisation de la fonction de paye ainsi que l’amélioration du
pilotage et de l’analyse de la masse salariale et des effectifs :
- Les applications existantes en matière de paye sont en effet difficiles à maintenir en l’état et à faire évoluer pour
répondre aux besoins de la LOLF et aux enjeux de la certification des comptes.
Le fonctionnement en cible de l’ONP induit une amélioration qualitative et une optimisation de la chaîne de paye
actuelle. En effet, la réorganisation permet :
- de clarifier les missions de chaque acteur de la chaîne de gestion des ressources humaines et de la paye en
l’inscrivant dans une refonte globale des processus ;
- d’éliminer les tâches redondantes ou automatisables ;
- d’optimiser la qualité des informations sur la masse salariale, les effectifs et plus globalement la GRH ;
- d’homogénéiser les pratiques de gestion RH, administrative et de paye ;
- d’améliorer le pilotage de la masse salariale et des effectifs.
Cependant, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du
programme ONP.
L’ensemble de ces travaux a permis de préparer les décisions de reconfiguration du programme prises en mars 2014.
S’agissant de l’outil de gestion des référentiels (OGR), le marché initial pour sa réalisation a été résilié après constat
de difficultés et de retard significatifs.
Sur le champ interministériel, 30 % des règles de paye de l'Etat ont été définies à ce jour.
Autorisations d’engagement 12 767 002 150 191 12 917 193 12 736 243 131 889 12 868 132
Crédits de paiement 12 767 002 150 191 12 917 193 12 736 243 127 011 12 863 254
EFFECTIFS
ETPT
ETPT prévus
consommés
A+ 31 24
A 85 86
B 15 21
C 23 18
TOTAL 154 149
Cette action supporte les effectifs affectés et exécutés à la direction générale de l’administration et de la fonction
publique.
PLR 2013 133
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 150 191 131 889 150 191 127 011
Ces crédits ont été consommés afin de rembourser la mise à disposition d’agents à la DGAFP par des personnes
morales autres que l’Etat.
Autorisations d’engagement 6 125 330 3 646 963 9 772 293 6 199 235 1 561 296 7 760 531
Crédits de paiement 6 125 330 4 346 963 10 472 293 6 199 235 2 353 149 8 552 384
EFFECTIFS
ETPT
ETPT prévus
consommés
A+ 14 16
A 38 35
B 10 8
C 2 1
TOTAL 64 60
Cette action supporte 58 ETPT affectés à l’ARJEL (dont 45 de niveau cadres A et A+, cette forte concentration de
collaborateurs de haut niveau étant nécessaire du fait de l’expertise que requiert la technicité des missions de
l’Autorité) et 2 ETPT rattachés à l’Observatoire des jeux.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 646 963 1 534 593 4 346 963 2 331 189
134 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
L’ARJEL a notamment pour missions, de délivrer des agréments, de s’assurer de la sécurité et de la sincérité des
opérations de jeux, de protéger les consommateurs, de veiller à l’équilibre des filières et de lutter contre les sites
illégaux.
Diverses prestations relatives au contrôle des opérateurs agréés ainsi qu’à la lutte contre les sites illégaux ont été
exécutées pour un montant de 0,4 M€ en AE et en CP.
Des prestations de communication institutionnelles ont été également effectuées pour un montant de 0,3 M€ en AE et
CP.
Les frais de fonctionnement de la structure se sont élevés à 0,8 M€ en AE et 1,6 M€ en CP composés essentiellement
des coûts de maintenance, de travaux, et de loyer du bâtiment sis 99-101, rue Leblanc (Paris XVème).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
L’ARJEL a notamment fait l’acquisition, en 2013, d’un outil d’extraction et de restitutions des données des opérateurs
agréés. Une maintenance de 11 960 € est payée annuellement.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
02 - Politique des finances publiques et analyse de 36 937 +14 083 51 020 +38,1 %
la performance des politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0 0 0%
05 - Information financière de l’Etat 81 104 +10 628 91 732 +13,1 %
06 - Systèmes d’information et production de la 67 957 +9 572 77 529 +14,1 %
paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 917 -1 291 11 627 -10 %
modernisation de la gestion des ressources
humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 10 472 10 472 0%
Total 209 387 +32 993 242 380 +15,8 %
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
02 - Politique des finances publiques et analyse de 34 870 +11 303 46 173 +32,4 %
la performance des politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0%
05 - Information financière de l’Etat 89 179 +6 557 95 735 +7,4 %
06 - Systèmes d’information et production de la 55 921 +6 832 62 753 +12,2 %
paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 863 -990 11 873 -7,7 %
modernisation de la gestion des ressources
humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 8 552 8 552 0%
Total 201 386 +23 702 225 088 +11,8 %
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -23 702
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -23 702
148 / Fonction publique +4 343
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -26 898
309 / Entretien des bâtiments de l’État -1 146
PLR 2013 137
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 221
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
02 - Politique des finances publiques et 51 020 46 173 49 162 +38,1 % +32,4% -4 847 -9,5 % -6,1 %
analyse de la performance des
politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0 48 087 0% 0% 0 NS % -100 %
05 - Information financière de l’Etat 91 732 95 735 109 722 +13,1 % +7,4% +4 003 +4,4 % -12,7 %
06 - Systèmes d’information et production 77 529 62 753 93 885 +14,1 % +12,2% -14 776 -19,1 % -33,2 %
de la paye
07 - Politique de la fonction publique et 11 627 11 873 11 651 -10 % -7,7% +247 +2,1 % +1,9 %
modernisation de la gestion des
ressources humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 10 472 8 552 8 460 0% 0% -1 920 -18,3 % +1,1 %
Total 242 380 225 088 320 968 +15,8 % +11,8 % -17 292 -7,1 % -29,9 %
La méthodologie utilisée au RAP 2013 a été affinée par rapport aux exercices précédents : le programme 221 reçoit
désormais des déversements du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat », conformément aux règles
établies lors de la LFI 2013.
Les déversements en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière »
et vers le programme 148 « Fonction publique » obéissent à la méthodologie appliquée en LFI 2013.
La diminution constatée dans les dépenses complètes du programme entre l’exécution 2012 et l’exécution 2013
(-30 %) s’explique par la diminution des dépenses directes du programme.
La part des dépenses de soutien déversées sur le programme (en provenance des programmes 218 et 309) est stable.
Elle représente près de 12 % du montant total des dépenses du programme après ventilation, comme au RAP 2012.
138 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
02 - Politique des finances publiques et 36 006 +11 088 47 094 +30,8 % 49 276 -2 182 -4,4 %
analyse de la performance des
politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 126 126 0% 48 255 -48 128 -99,7 %
05 - Information financière de l’Etat 86 558 +6 540 93 098 +7,6 % 106 894 -13 796 -12,9 %
06 - Systèmes d’information et production 38 773 +6 547 45 320 +16,9 % 49 941 -4 621 -9,3 %
de la paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 802 -1 042 11 760 -8,1 % 11 694 +66 +0,6 %
modernisation de la gestion des
ressources humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 8 810 8 810 0% 8 315 +495 +5,9 %
Total 183 075 +23 133 206 208 +12,6 % 274 375 -68 167 -24,8 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -23 133
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -23 133
148 / Fonction publique +4 322
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -26 882
309 / Entretien des bâtiments de l’État -572
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme.
La diminution constatée dans les coûts complets du programme entre l’exécution 2012 et l’exécution 2013 (- 25 %)
s’explique par la diminution des charges directes du programme.
La part des coûts de soutien (en provenance des programmes 218 et 309) déversés sur le programme est stable : elle
représente près de 13 % des coûts complets du programme après ventilation, contre 14 % en 2012.
PROGRAMME 218
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PROGRAMME 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
Laurent de JEKHOWSKY
Secrétaire général
Responsable du programme n° 218 : Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Le programme « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » assure l’impulsion et l’harmonisation
des conditions de mise en œuvre des politiques des ministères économiques et financiers – ministère de l’économie et
des finances (MEF), ministère du commerce extérieur (MCE), ministère du redressement productif (MRP) et ministère
de l’artisanat, du commerce et du tourisme (MACT) – et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et
de la fonction publique (MREDFP). Il regroupe d’une part des activités d’état-major, d’expertise, de conseil et de
contrôle et d’autre part, des activités de prestations de services.
Compte-tenu de l’environnement du programme et des attentes de ses bénéficiaires, sa stratégie est organisée selon
trois axes d’action :
- améliorer la mutualisation des fonctions « support » des ministères économiques et financiers pour réaliser les
économies nécessaires au respect de la trajectoire de redressement des finances publiques ;
- renforcer la cohérence et la convergence des politiques menées par les ministères ;
- améliorer la qualité des services rendus, aussi bien vers les publics externes que vers les publics internes aux
ministères.
Le premier objectif du programme « Améliorer l’information des publics » est mis en œuvre par le service de la
communication du secrétariat général des ministères économiques et financiers. Il comporte un indicateur mesurant le
« taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par le grand public ». Une grande part des actions de
communication conduites ayant comme public-cible les chefs d’entreprise, l’objectif 2013 est complété en 2014 par un
indicateur mesurant le taux de reconnaissance des projets et actions auprès des chefs d’entreprises.
Le deuxième objectif « Améliorer la qualité des prestations de conseil et d’audit » est porté par l’inspection générale
des finances, le contrôle général économique et financier et la direction des affaires juridiques des ministères
économiques et financiers. Il traduit le souci de développer la démarche qualité dans les structures d’expertise et de
contrôle rattachées aux ministères.
Le troisième objectif du programme « Mettre en œuvre une gestion personnalisée des ressources humaines », porté
par la direction des ressources humaines du secrétariat général (DRH), illustre l’importance attachée à la dynamisation
des ressources humaines dans les services et directions des ministères économiques et financiers. Cet objectif se
traduit par la recherche d’une gestion individualisée des agents, par une adaptation de leurs compétences à l’évolution
actuelle ou prévisible des emplois, ainsi que par une amplification de l’effort de recrutement et d’insertion des
personnes handicapées. Les ministères économiques et financiers ont, par ailleurs, engagé une politique volontariste
de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité et de l’égalité professionnelle qui s’est traduit par
l’obtention du label « diversité » délivré par l’AFNOR.
PLR 2013 143
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 218
Le quatrième objectif « Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leur famille par la mise
en œuvre de prestations d’action sociale adaptées », également porté par la DRH, vise à assurer à l’ensemble des
agents un environnement de travail adapté et une meilleure articulation entre vie professionnelle et personnelle. Il est
composé d’un indicateur représentant les trois secteurs principaux de l’action sociale ministérielle : la restauration
collective, l’aide au logement et les prestations vacances en direction des enfants des personnels des ministères.
Le souci d’efficience de la gestion est traduit par le cinquième objectif d’optimisation des fonctions support. Réaffirmé
dans le programme ministériel de modernisation et de simplification, déclinaison ministérielle de la modernisation de
l’action publique (MAP), il donnera lieu pour la fin 2014 à un schéma directeur à moyen terme. Cinq indicateurs du
programme peuvent être rattachés à cet objectif : deux indicateurs sur les gains réalisés à l’appui de la politique de
globalisation et de standardisation des achats menée par le service des achats de l’Etat et trois indicateurs d’efficience
sur la gestion des ressources humaines, la bureautique et la gestion immobilière.
OBJECTIF 4 Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles
par la mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.
INDICATEUR 4.1 Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs de la
restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
INDICATEUR 1.1 : Taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par le grand public
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Taux de reconnaissance des projets ou % 62,5 56,0 >= 66,6 >= 56 66,5 >= 66,6
actions ministériels par le grand public
Commentaires techniques
Source des données : Les résultats sont obtenus par sondage réalisé par un institut d’études indépendant auprès du grand public.
Mode de calcul : L’indicateur mesure le pourcentage de personnes interrogées connaissant un certain nombre d’actions ministérielles qui ont fait
l’objet, au cours de l’année 2013, d’une promotion par le service de la communication du secrétariat général (SIRCOM). Les actions citées sont celles
ayant le plus impacté les crédits et l’activité des agents du SIRCOM. Les deux vagues d’enquête réalisées par l’institut IPSOS, ont été effectuées par
téléphone selon la méthode des quotas (sur la base du sexe, de l’âge, de la profession du chef de famille, de la catégorie d’agglomération et de la
région).
Une moyenne de la reconnaissance de chacune des actions évoquées lors de l’enquête est calculée. L’indicateur annuel correspond à la moyenne des
deux résultats semestriels produits (vague de printemps et vague d’automne).
En 2013, une première vague d’enquête a été réalisée du 15 au 16 juillet et une seconde vague du 13 au 14 décembre sur des échantillons nationaux
représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus : pour l’enquête du printemps, 960 personnes ont été interrogées - pour la vague
d’automne, 940 personnes ont été interrogées.
Une seule étude est désormais réalisée à chaque vague pour l’ensemble des ministères économiques et financiers.
La finalité de la communication conduite à partir des crédits du programme est d’accroître la connaissance et la
compréhension par le plus grand nombre, des mesures entrant dans le périmètre d’action des ministères économiques
et financiers.
L’indicateur 1.1 est extrait de l’observatoire externe, réalisé auprès du grand public, et permet d’apprécier le taux de
reconnaissance des projets ou actions ministériels auprès du grand public. La cible 2013 retenue pour cet indicateur
traduit l’objectif d’avoir un niveau d’information moyen sur les projets ou actions ministériels ayant fait l’objet d’une
promotion par le service de la communication, égal à 2 personnes interrogées sur 3. Le résultat de l’indicateur rattaché
à cet objectif est de 66,5 % en 2013. La cible est donc atteinte, à 0,1 % près, alors que le résultat 2012 (56%) était
inférieur de 10 points à la prévision.
En 2013, les actions qui ont été prises en compte dans l’indicateur sont, pour le premier semestre, la télé-déclaration,
la promotion des produits fabriqués en France (le « Made in France »), le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et
certains sujets, soit encore peu connus du grand public, comme l’encadrement du crédit à la consommation (en lien
avec le projet de la loi sur la consommation), soit sectoriels, comme la promotion du secteur de l’industrie (en lien avec
la 4e édition de la Semaine de l’industrie, qui s’est tenue du 18 au 24 mars 2013). Pour le second semestre, les actions
prises en compte sont la réduction des dépenses de l’Etat, le « Made in France » (des actions ayant été conduites tout
au long de l’année pour promouvoir l’innovation et la production française), la création du label « fait maison » pour les
plats proposés dans les restaurants, ainsi que l’accompagnement des entreprises en difficulté pour sauvegarder les
emplois menacés, en lien avec les politiques publiques pilotées par le ministère du redressement productif (plans
d’actions pour la nouvelle France industrielle).
La moyenne globale de reconnaissance des projets et actions évolue favorablement en 2013 par rapport à l’année
2012. D’une part, certaines actions parmi les mieux reconnues par le grand public sont en progression, telle la télé-
déclaration (reconnue par plus de neuf personnes interrogées sur dix cette année, contre 87 % en 2012), la notoriété
PLR 2013 145
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218
de ce dispositif étant maintenant bien installée et entretenue par la réalisation d’une campagne de communication
annuelle. D’autre part, alors qu’en 2012 de nombreux projets ou actions qui venaient tout juste d’être annoncés ou
lancés par la nouvelle équipe gouvernementale obtenaient un taux de reconnaissance faible, inférieur à 50% (3 actions
sur 5 au total), en 2013, seule une action obtient un résultat inférieur à ce niveau.
Le mode d’évaluation de l’indicateur, qui s’appuie sur des actions de communication à la fois récurrentes et nouvelles,
rend difficile la comparaison avec les années antérieures. En effet, les actions de communication à caractère récurrent,
comme la télé-déclaration, ont par définition un impact sur le grand public plus important que certaines actions
nouvelles réalisées en 2013 (par exemple, l’encadrement du crédit à la consommation), mais elles sont l’exception. Par
ailleurs, une grande part des actions de communication conduites ont comme public-cible les chefs d’entreprise, le
grand public étant impacté de manière indirecte.
Dans ce contexte, il a été décidé dans le courant de l’année 2013, de faire évoluer l’indicateur pour les résultats 2014
afin d’être en situation de mesurer la connaissance des actions portées par le service de communication auprès de ces
2 cibles différentes, grand public et entreprises. A compter de 2014, il y aura deux sous-indicateurs mesurés :
- un sous-indicateur correspondant à l’indicateur existant sur le taux de reconnaissance des projets et actions par le
grand public ;
- un second sous-indicateur complémentaire et nouveau qui permettra de mesurer le taux de reconnaissance des
projets et actions auprès des chefs d’entreprises.
Commentaires techniques
Source des données : Inspection générale des finances (IGF), Contrôle général économique et financier (CGEFi) et Direction des affaires juridiques
des ministères économiques et financiers (DAJ)
La mesure de la satisfaction des trois sous-indicateurs s’appuie sur un dispositif basé sur un questionnaire adressé systématiquement à l’ensemble
des commanditaires d’une mission (hors mission d’inspection et d’audit interne et missions d’assistance) pour l’IGF, à l’ensemble des commanditaires
et directions partenaires pour le CGEFi et avec chaque consultation juridique aux bénéficiaires du secteur public (hors cabinets de Bercy) pour la DAJ.
Mode de calcul : La satisfaction des commanditaires des trois sous-indicateurs est mesurée à travers plusieurs critères. Chaque critère est apprécié
sur une échelle à quatre niveaux : « très insuffisant », « insuffisant », « satisfaisant », « très satisfaisant ». Chaque niveau de satisfaction est affecté
d’une note allant de 0 (très insuffisant) à 3 (très satisfaisant). Le résultat de chaque sous-indicateur est la moyenne des notes obtenues ramenée à
100.
Cet objectif, rattaché à plusieurs actions du programme, traduit la priorité accordée à l’écoute des attentes des
commanditaires et au suivi de l’impact des prestations mises en œuvre, tout particulièrement en matière de contrôle,
d’audit et d’expertise juridique.
146 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Compte tenu de la diversité de ces prestations et de l’hétérogénéité de leurs destinataires, un indicateur composé de
trois sous-indicateurs mesurant le taux de satisfaction des commanditaires pour chacun des trois types de prestations
est associé à cet objectif.
Le premier sous-indicateur mesure la satisfaction des commanditaires sur toutes les missions de l’inspection générale
des finances (IGF), à l’exception des missions d’inspection et d’audit interne et des missions d’assistance qui
n’engagent pas la signature de l’IGF. En 2013, le résultat du sous-indicateur de l’IGF se situe au-dessus de la cible
fixée, la satisfaction liée à chaque critère pris en compte pour son calcul (respect des délais, qualité du dialogue entre
le commanditaire et les équipes réalisant la mission, qualité des travaux, qualité du diagnostic ainsi que de la
pertinence et le réalisme des propositions) étant en progression.
Le deuxième sous-indicateur mesure la satisfaction des directions partenaires du contrôle général économique et
financier (CGEFi). Le CGEFi a obtenu en 2013 un très bon résultat s’agissant de la satisfaction exprimée par les
directions partenaires (direction du Budget, APE, direction générale du Trésor, DGCIS …) et a dépassé l’objectif fixé.
Ce résultat est notamment dû au souci constant du CGEFi de répondre au mieux aux attentes de ses commanditaires,
par un dialogue renforcé avec ses interlocuteurs et l’amélioration de ses techniques d’intervention, tant en matière de
contrôle d’organismes publics que d’audits, d’inspections et d’études.
Le troisième sous-indicateur mesure la satisfaction des structures clientes sur les consultations juridiques. Il est porté
par la direction des affaires juridiques (DAJ). Le résultat 2013 confirme et consolide les résultats enregistrés en 2011 et
2012. Il est le signe de la qualité reconnue de l’expertise de la DAJ.
La DAJ a poursuivi en 2013 sa politique qualité, par l’adoption de nouvelles procédures, l’enrichissement de son
système documentaire et la poursuite des actions initiées en 2012. Quatre processus ont fait l’objet d’audits qui ont
suggéré des pistes de progrès en cours de mise en œuvre. La DAJ a par ailleurs poursuivi sa politique de
contractualisation, en signant une nouvelle convention de service avec la direction générale du Trésor. Au total, 16
conventions de service lient la DAJ avec ses clients et partenaires, autres directions ou structures ministérielles.
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur suit l’évolution de la mise en place dans les services de la réforme de l’évaluation en veillant à ce que les entretiens aient
lieu le plus en amont possible dans l’année et en tout état de cause avant le 31 mars.
Son résultat est le rapport entre le nombre d’entretiens d’évaluation pour l’année n-1 réalisés au 31 mars de l’année n et le nombre total d’agents en
fonction au 31 décembre de l’année n-1.
INDICATEUR 3.2 : Part des agents de catégorie C ayant suivi au moins une formation dans l’année
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur mesure les efforts des ministères économiques et financiers en matière d’accès des agents de catégorie C à la formation
continue. Il se calcule en établissant le rapport entre le nombre d’agents de catégorie C (titulaires et contractuels) ayant suivi au moins une formation
continue (hors préparation aux concours et examens) dans l’année et l’effectif total des agents de catégorie C (titulaires et contractuels) en fonction au
31 décembre de l’année.
INDICATEUR 3.3 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet
1987
(du point de vue du citoyen)
indicateur transversal
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur permet de mesurer les efforts des ministères économiques et financiers en matière d’accès des personnes handicapées
aux emplois offerts. La part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi correspond au taux légal tel qu’il est défini par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987.
La loi impose à l’ensemble des employeurs de plus de 20 salariés, notamment à l’État et à ses établissements publics, une obligation d’emploi égale à
6% de l’effectif total de leurs agents.
Le taux est calculé de la façon suivante :
- le numérateur est égal à la somme des bénéficiaires de l’obligation d’emploi rémunérés au 1er janvier de l’année de référence (cf. article L. 323-2
du code du travail) et du nombre d’unités déductibles calculé sur la base du montant des dépenses consacrées à l’insertion des personnes
handicapées ou à des contrats avec le secteur du travail adapté ;
- le dénominateur correspond aux effectifs physiques payés des ministères économiques et financiers.
Le taux est calculé dans le cadre de la déclaration annuelle au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP),
déclaration imposée par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.
Dans un contexte marqué par de nombreuses réformes, il s'agit de développer une gestion plus qualitative des
ressources humaines. Cette approche est porteuse de plus de transparence et de responsabilisation pour les services
comme pour les agents. Elle vise à donner à chaque agent les moyens d’adapter ses compétences à l’évolution de ses
fonctions, d’exprimer ses aspirations professionnelles et d’avoir une meilleure visibilité sur ses perspectives d’évolution
professionnelle.
L’entretien annuel d’évaluation est un élément important de cette approche plus qualitative de la gestion des
ressources humaines. Avec 83 % des entretiens d’évaluation et des entretiens professionnels réalisés au premier
trimestre 2013, le résultat 2013 de l’indicateur 3.1 est légèrement supérieur au résultat 2012. La généralisation de
l’entretien professionnel n’a pas dégradé l’indicateur.
Par ailleurs, dans un contexte de forte évolution des métiers, la formation doit permettre à chaque agent de s’adapter à
l’évolution de ses fonctions et à l’organisation du service, de se préparer à un nouvel emploi, d’accroître ses
compétences ou d’en acquérir de nouvelles pour faciliter son évolution professionnelle. L’indicateur 3.2 concerne la
formation continue des agents de catégorie C, qui représentaient, au 1er janvier 2013, 30 % des agents titulaires des
ministères économiques et financiers. Le taux de réalisation provisoire de l’indicateur 3.2 enregistre une augmentation
notable pour l’année 2013 (+12 points), au-delà de l’objectif fixé de 70 % en raison du développement des formations
relatives à la lutte contre les discriminations et à la déontologie.
Enfin, les ministères économiques et financiers poursuivent depuis plusieurs années une politique volontariste en
faveur du recrutement et de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Depuis 2007, l’indicateur 3.3 a
constamment progressé grâce à une politique dynamique de recrutement. Ainsi, depuis 2009, le recrutement des
personnes handicapées représente chaque année près de 10 % de l’ensemble des recrutements externes. En raison
des délais nécessaires pour collecter l’ensemble des données concourant à l’élaboration du taux d’emploi légal de
148 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
travailleurs handicapés, notamment pour les directions à réseau, le taux indiqué correspond au taux retenu pour le
RAP 2012, l’ensemble des informations n’étant pas disponible dans les délais prescrits pour la rédaction des
documents budgétaires.
OBJECTIF n° 4 : Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles par la
mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.
INDICATEUR 4.1 : Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs
de la restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Part des agents ayant accès à une solution % 76,1 76,7 76,3 >= 76,7 77,16 76,5
de restauration collective (1)
Part des demandes d’aide à la première % 87,1 86,9 >= 85 >= 85 88,57 >= 85
installation instruites dans un délai égal ou
inférieur à 15 jours (2)
Part des familles bénéficiaires des % 53,5 52,8 >= 50 >= 50 53,27 >= 50
prestations "vacances enfants" dont le
quotient familial fiscal mensuel est inférieur
ou égal 1 000 euros (3)
Commentaires techniques
Source des données : Elles sont respectivement issues du secrétariat général, de l’Association pour le logement du personnel des administrations
financières (ALPAF) pour la mise en œuvre de la prestation « aide au logement », et de l’Association éducation plein air finances (EPAF) pour la mise
en œuvre de la prestation « vacances enfants ». Ces deux associations, qui disposent d’un droit exclusif, sont liées aux ministères économiques et
financiers par une convention d’objectifs et de moyens.
Mode de calcul des sous-indicateurs :
(1) Le premier sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, de l’effectif ayant accès à une solution de restauration collective et qui correspond à la somme des agents affectés dans les sites
ministériels identifiés dans l’observatoire de la restauration, comme bénéficiant d’un accès à un restaurant ministériel, inter administratif ou
conventionné ;
- au dénominateur, de l’effectif total qui est égal à la somme des effectifs au sein des sites ministériels en métropole et dans les DOM recensés
dans l’observatoire de la restauration.
(2) Le second sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, du nombre de demandes d’aide à la première installation dont le délai d’instruction entre la date de réception du dossier par l’ALPAF
et la mise en paiement est égal ou inférieur à 15 jours (la « mise en paiement » fait référence à l’envoi du fichier à la Banque de France) ;
- au dénominateur, du nombre total de demandes accordées, de même nature.
(3) Le troisième sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, du nombre de familles inscrites dans le logiciel ODYSSEE (gestion automatisée des inscriptions en colonies de vacances) ayant un
quotient familial fiscal mensuel inférieur ou égal à 1 000 euros constants base 2006 ;
- au dénominateur, du nombre total de familles inscrites. Les familles inscrites sont les familles ayant déposé une demande d’inscription à une
prestation « vacances enfants » pour la période considérée, quel que soit leur quotient familial fiscal mensuel.
Pour le premier indicateur, la cible a de nouveau été atteinte. Les résultats de cet indicateur traduisent la politique
volontariste engagée en matière de restauration collective. Mise en œuvre sur l’ensemble du territoire par le réseau
des délégations départementales de l’action sociale, elle accompagne l’organisation des services en recherchant des
solutions de conventionnement, avec des structures publiques ou privées, pour les agents qui ne disposent pas sur ou
à proximité de leur lieu de travail, d’un restaurant financier ou inter administratif. La restauration est un axe fort de la
politique d’action sociale.
En ce qui concerne l’indicateur relatif à la politique sociale en faveur du logement, il reflète également un autre axe
majeur de l’action sociale ministérielle. Il vise plus particulièrement à faciliter l’installation des primo-arrivants dans les
zones à fortes tensions foncières. La rationalisation des procédures et circuits qui a été engagée par l’association en
charge de la mise en œuvre de cette prestation a ainsi permis de répondre à l’exigence de cet indicateur puisqu’un peu
PLR 2013 149
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218
plus de 88% des demandes d’aide à la première installation ont été traitées dans un délai inférieur ou égal à 15 jours.
L’attention portée à la qualité de l’accueil des personnels primo arrivants est donc préservée.
Enfin, la cible fixée pour le troisième indicateur, relatif aux familles bénéficiaires des prestations « vacances enfants »
dont le quotient familial fiscal mensuel est inférieur ou égal à 1000 euros constants, base 2006, a également été
atteinte. L’objectif envisagé est davantage de garantir la composante sociale de cette prestation que de viser
obligatoirement une progression d’une année sur l’autre. En ce sens, le résultat 2013 confirme que cette prestation
bénéficie bien de manière significative aux premières tranches de la grille tarifaire.
INDICATEUR 5.1 : Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par le SAE
(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Gains relatifs aux actions achat Millions d’€ - 76 110 69 104,3 110
interministérielles animées par le SAE
Gains consolidés interministériels Millions d’€ 304 340 330 310 345 330
Commentaires techniques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : La méthodologie de calcul de l’indicateur est, depuis 2010, celle qui a été définie sur le plan interministériel. L’impact des gains est
mesuré une seule fois, l’année de la réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action.
Le suivi des projets et des montants des gains associés s'effectue grâce à l'application interministérielle IMPACT de mesure de la performance achat.
Commentaires techniques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : L’indicateur 5.2 complète l’indicateur 5.1. La méthodologie de calcul est la même pour les deux indicateurs. L’impact des gains est
mesuré une seule fois, l’année de la réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action.
Le suivi des projets et des montants des gains associés s'effectue grâce à l'application interministérielle IMPACT de mesure de la performance achat.
Ratio d’efficience de la gestion des % 2,3 2,3 2,1 2,3 2,3 ** 2,0
ressources humaines
Effectifs gérés Effectifs 160 811 157 611 150 389 * 151 491 * 154 583 ** nd
physiques
Effectifs administrant et gérant ETP 3 703,4 3 689,6 3 158 * 3 484,3 3 504 ** nd
150 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : Le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines, indicateur interministériel de gestion des ressources humaines,
comprend :
- au numérateur : le nombre de « gérants » consacrant la majeure partie de leur temps de travail à la gestion du personnel (unité de compte : ETP)
dans les domaines suivants : gestion administrative, formation, suivi des conditions de travail et pilotage des ressources humaines. Sont exclus les
effectifs en charge de la liquidation de la paye et des pensions (fonctions assurées pour le compte de l’ensemble des administrations) et les
effectifs gérant les ayants droit des agents ;
- au dénominateur : le nombre d’agents gérés (unité de compte : effectifs physiques), c’est à dire les effectifs compris dans le plafond d'autorisation
d’emplois des ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
(*) La prévision 2013 a été établie en ETPT à partir des plafonds d’emploi autorisés présentés dans les documents budgétaires
(**) Résultats provisoires
Ratio d’efficience bureautique €/poste 684,3 598,7 705 680 606,6 700
Nombre de postes bureautiques Nombre 183 476 171 271 178 000 169 000 171 699 176 000
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Le ratio d’efficience bureautique mesure le coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique.
Périmètre : ensemble des directions et services (centraux et déconcentrés) des ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de
l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
Mode de calcul :
L’indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur : de la somme des dépenses bureautiques intégrant les achats de PC fixes, PC portables, écrans, PDA, photocopieurs et
imprimantes personnelles ou en pool, les consommables, les messageries, les licences des systèmes d’exploitation, les suites bureautiques, les
serveurs de messagerie et les personnels internes (titre 2) et externes affectés au support et au soutien des utilisateurs de la bureautique, les
coûts de la maintenance des matériels et du logiciel de bureautique ainsi que les locations d’équipements afférentes à la bureautique
- au dénominateur : du nombre de postes bureautiques « plafonné » gérés par les ministères (PC fixes, PC portables).
Par convention, le nombre de postes de travail est la moyenne du nombre de postes de l’année n-1 et du nombre de postes de l’année n, ces deux
nombres étant évalués en fin d’année.
Le nombre de postes de travail est « plafonné », soit limité à un nombre de postes correspondant à taux d’équipement moyen de 1,1 poste par agent
lorsque le nombre de postes de la direction excède ce plafond. Ce plafond est préféré au simple nombre de postes car il est considéré comme la limite
supérieure acceptable lorsque l’on prend en compte le périmètre des postes de travail non affectés nominativement (dédiés à des utilisations en
formation, en libre-service, en supervision et contrôle, pour des applications dédiées, en instance d’affectation ou de sortie de parc).
Le nombre est comparé à l’effectif budgétaire en fin d’année, qui constitue par convention le nombre d’agents de la structure. Si le nombre de postes
de travail est inférieur ou égal au nombre d’agents majoré de 10 %, alors le nombre de postes plafonné est égal au nombre de postes de travail. Sinon,
on retient le nombre d’agents majoré de 10 %.
L’indicateur 5.4 « Ratio d’efficience bureautique » dispose d’une antériorité de mesure, pour le RAP 2013, de huit années qui en font désormais un
exercice ministériel récurrent, pleinement accepté par l’ensemble des directions et des services.
Cet exercice ministériel met toutefois en évidence les difficultés de prévision et d’analyse prospective dans un contexte où les dépenses sont mises en
œuvre de manière souvent déconcentrée et par des acteurs éclatés.
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Périmètre : immeubles majoritairement de bureaux, domaniaux et locatifs, de l’administration centrale des ministères économiques et financiers et du
ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
La résiliation, intervenue en 2013, du bail de l’immeuble « Bercy international » est prise en compte.
Surfaces : les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux
notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.
Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires et hors agents techniques des
services généraux.
D’une manière générale, la diminution des surfaces totales, rendue possible par le travail de densification des espaces conduit selon les préconisations
de France Domaine, impacte logiquement les ratios entretien courant / SUB et entretien lourd / SUB.
L’entretien courant est de la responsabilité de l’administration occupante. Il recouvre ici l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant
de l’occupant, le matériel technique et les travaux courants, pour l’ensemble des bâtiments domaniaux et locatifs gérés par le secrétariat général des
ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
L’entretien lourd est de la responsabilité de l’Etat propriétaire. Il correspond ici aux opérations au profit d’immeubles domaniaux imputables sur le
programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » (hors plan de relance) depuis sa création par la LFI 2009. La dotation budgétaire initiale du
programme 309 a été constituée à partir des crédits provenant des programmes qui supportent les dépenses des loyers budgétaires (à hauteur de 12
% du montant des loyers budgétaires en 2009, 16 % en 2010, 20 % en 2011, 2012 et 2013).
La charte de gestion du programme 309 donne, par type d’équipement ou de service, la répartition entre responsabilité de l’administration occupante et
responsabilité de l’Etat propriétaire.
Le ratio entretien lourd / SUB est calculé en divisant le coût de l’entretien lourd (enveloppe 309) par la Surface utile brute (SUB). Son évolution traduit
les fortes variations de l’enveloppe 309. Compte tenu du vieillissement naturel du parc domanial et des investissements nécessaires en matière de
performance énergétique des bâtiments, on retient l’hypothèse selon laquelle l’enveloppe de crédits mis à disposition au titre de l’année sera
intégralement consommée (par l’engagement des autorisations d’engagement).
Par ailleurs, les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces travaux ne sont pas financés par
le programme budgétaire 309).
L’objectif « maîtriser le coût des fonctions support » répond à la volonté d’optimiser les résultats, au niveau
économique, social et environnemental, des activités de gestion des moyens. Les leviers d’action contribuant à la
réalisation de cet objectif reposent sur quatre axes principaux : la globalisation et la standardisation des achats, la
professionnalisation des fonctions support (notamment de la fonction ressources humaines), l’efficience en matière
bureautique et l’efficience de la gestion immobilière.
Les gains consolidés interministériels correspondent aux gains sécurisés déclarés par les ministères et validés par les
responsables ministériels achats. Il s’agit principalement de projets liés à l’immobilier (33% des gains), au domaine
informatique (24%) et aux prestations générales (16%). Les principaux ministères contributeurs en montant (plus de 30
millions d’euros annuels) sont les ministères de la défense, de l’intérieur, de l’écologie et les ministères économiques
et financiers.
Les ministères économiques et financiers ont déclaré en 2013, des gains achats d’un montant de 30 M€, validés par le
responsable ministériel achat. Il s’agit majoritairement de projets liés aux domaines immobilier et informatique. Une
réforme des fonctions support est en cours au sein des ministères économiques et financiers dont l’un des objectifs est
de mieux structurer la fonction achat et notamment d’en assurer le pilotage complet à travers l’application IMPACT afin
de réaliser les gains achats à hauteur des objectifs fixés.
152 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Le ratio entretien courant / SUB augmente en 2013. Les incidences, notamment en matière de maintenance, du
vieillissement du parc domanial expliquent les écarts par rapport aux prévisions et à la réalisation de l’année antérieure
(exercice 2012).
Le résultat du ratio entretien lourd / SUB est corrélé à l’enveloppe de crédits allouée par le programme budgétaire 309
à l’administration centrale des ministères économiques et financiers. Ainsi, la forte baisse du ratio entretien lourd / SUB
en 2013 se justifie notamment par la diminution de l’enveloppe des crédits mis à disposition au titre du programme
309.
PLR 2013 153
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 218
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 177 060 316 3 830 000 310 000 346 887 570 346 887 570
politiques transversales 165 847 520 157 497 863 3 182 323 1 879 333 183 156 328 590 195
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 301 497 66 745 095 66 745 095
contrôle 63 928 848 335 601 1 000 64 265 449
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 200 000 15 309 875 15 459 875
économique et financière 8 131 912 5 840 342 13 972 254
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 2 697 038 17 424 325
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 258 465 237 2 190 000 15 662 000 443 196 393 444 686 393
163 257 442 244 432 737 6 781 412 12 250 757 5 878 426 728 226
Total des AE prévues en LFI 423 507 307 447 527 050 6 020 000 15 662 000 310 000 893 026 357 894 666 357
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +4 677 613 +4 677 613
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -3 052 767 +24 374 375 +21 321 608
Total des AE ouvertes 420 454 540 498 571 038 919 025 578
Total des AE consommées 415 893 009 410 803 581 9 963 735 14 130 090 190 034 850 980 449
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 177 406 113 3 480 000 310 000 346 883 367 346 883 367
politiques transversales 165 847 520 156 966 663 2 608 283 1 080 893 183 976 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 1 307 610 67 751 208 67 751 208
contrôle 63 928 848 804 693 1 000 64 734 541
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 000 000 15 109 875 15 259 875
économique et financière 8 131 912 5 822 263 13 954 175
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 3 710 575 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 247 443 837 1 990 000 16 062 000 432 374 993 433 864 993
163 257 442 260 452 442 8 945 032 18 397 605 5 878 451 058 399
Total des CP prévus en LFI 423 507 307 437 657 560 5 470 000 16 062 000 310 000 883 006 867 884 646 867
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +4 677 613 +4 677 613
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -3 052 767 +15 490 522 +12 437 755
Total des CP ouverts 420 454 540 479 667 695 900 122 235
Total des CP consommés 415 893 009 427 756 636 11 553 315 19 478 498 190 854 874 872 312
154 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Etat-major, médiation et 175 477 178 178 943 990 3 054 000 400 000 357 875 168 358 026 168
politiques transversales 163 428 066 159 573 551 1 678 817 9 063 659 266 000 334 010 093
02 Expertise, audit, évaluation et 63 910 686 773 834 8 000 64 692 520 64 692 520
contrôle 62 899 602 790 842 8 000 63 698 444
03 Promotion des politiques 9 354 886 6 457 538 15 812 424 15 962 424
économique et financière 8 522 229 6 458 447 17 820 14 998 496
04 Contribution au respect du droit 15 603 860 5 884 416 21 488 276 21 488 276
et à la sécurité juridique 14 484 601 1 381 315 15 865 916
05 Prestations d’appui et support 164 627 617 234 054 766 2 110 000 6 190 000 406 982 383 408 622 383
161 490 254 286 053 261 5 708 062 8 259 673 37 608 461 548 858
Total des AE prévues en LFI 428 974 227 426 114 544 5 164 000 6 198 000 400 000 866 850 771 868 791 771
Total des AE consommées 410 824 752 454 257 416 7 404 699 17 331 332 303 608 890 121 807
01 Etat-major, médiation et 175 477 178 178 947 630 3 054 000 400 000 357 878 808 358 029 808
politiques transversales 163 428 066 155 957 038 1 448 200 7 966 671 262 800 329 062 775
02 Expertise, audit, évaluation et 63 910 686 774 972 8 000 64 693 658 64 693 658
contrôle 62 899 602 1 837 984 8 000 64 745 586
03 Promotion des politiques 9 354 886 6 272 861 15 627 747 15 777 747
économique et financière 8 522 229 6 703 783 17 820 15 243 832
04 Contribution au respect du droit 15 603 860 4 949 708 20 553 568 20 553 568
et à la sécurité juridique 14 484 601 2 908 240 17 392 841
05 Prestations d’appui et support 164 627 617 247 191 166 1 910 000 8 790 000 422 518 783 424 158 783
161 490 254 271 746 981 1 300 859 4 214 335 41 106 438 793 535
Total des CP prévus en LFI 428 974 227 438 136 337 4 964 000 8 798 000 400 000 881 272 564 883 213 564
Total des CP consommés 410 824 752 439 154 026 2 766 879 12 189 006 303 906 865 238 569
PLR 2013 155
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 218
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 410 824 752 423 507 307 415 893 009 410 824 752 423 507 307 415 893 009
Rémunérations d’activité 263 553 820 268 902 716 263 196 235 263 553 820 268 902 716 263 196 235
Cotisations et contributions sociales 140 232 410 148 191 877 145 908 828 140 232 410 148 191 877 145 908 828
Prestations sociales et allocations diverses 7 038 522 6 412 714 6 787 946 7 038 522 6 412 714 6 787 946
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 454 257 416 447 527 050 410 803 581 439 154 026 437 657 560 427 756 636
Dépenses de fonctionnement autres que celles 453 788 430 447 527 050 410 551 870 438 685 040 437 657 560 427 504 925
de personnel
Subventions pour charges de service public 468 986 251 711 468 986 251 711
Titre 5. Dépenses d’investissement 7 404 699 6 020 000 9 963 735 2 766 879 5 470 000 11 553 315
Dépenses pour immobilisations corporelles de 6 030 116 5 820 000 6 067 479 1 529 200 5 270 000 7 072 658
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 1 374 583 200 000 3 896 256 1 237 679 200 000 4 480 657
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 17 331 332 15 662 000 14 130 090 12 189 006 16 062 000 19 478 498
Transferts aux ménages 3 553 265 3 553 265
Transferts aux entreprises 16 207 972 15 100 000 13 103 043 11 185 921 15 500 000 18 406 926
Transferts aux autres collectivités 1 119 807 562 000 1 026 782 999 532 562 000 1 071 307
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 303 608 310 000 190 034 303 906 310 000 190 854
Prêts et avances 303 608 310 000 190 034 303 906 310 000 190 854
Total hors FDC et ADP 893 026 357 883 006 867
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -3 052 767 -3 052 767
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +29 051 988 +20 168 135
Total (*) 890 121 807 919 025 578 850 980 449 865 238 569 900 122 235 874 872 312
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 6 204 019 1 640 000 4 677 613 6 204 019 1 640 000 4 677 613
Total 6 204 019 1 640 000 4 677 613 6 204 019 1 640 000 4 677 613
158 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 222 702 41 051 988 222 702 34 168 135 3 275 469 12 000 000 3 275 469 14 000 000
160 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 181 200 316 346 887 570 165 687 254 181 196 113 346 883 367
politiques transversales 165 847 520 162 742 675 328 590 195 165 847 520 160 839 815 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 301 497 66 745 095 66 443 598 1 307 610 67 751 208
contrôle 63 928 848 336 601 64 265 449 63 928 848 805 693 64 734 541
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 200 000 15 459 875 9 109 875 6 000 000 15 259 875
économique et financière 8 131 912 5 840 342 13 972 254 8 131 912 5 822 263 13 954 175
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 15 387 424 5 500 000 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 2 697 038 17 424 325 14 727 287 3 710 575 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 276 317 237 444 686 393 166 879 156 265 495 837 433 864 993
163 257 442 263 470 784 426 728 226 163 257 442 287 800 957 451 058 399
Total des crédits prévus en LFI 423 507 307 469 519 050 894 666 357 423 507 307 459 499 560 884 646 867
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -3 052 767 +29 051 988 +25 999 221 -3 052 767 +20 168 135 +17 115 368
Total des crédits ouverts 420 454 540 498 571 038 919 025 578 420 454 540 479 667 695 900 122 235
Total des crédits consommés 415 893 009 435 087 440 850 980 449 415 893 009 458 979 303 874 872 312
Crédits ouverts - crédits consommés +4 561 531 +63 483 598 +68 045 129 +4 561 531 +20 688 392 +25 249 923
Les crédits inscrits en PLF 2013 sur le programme 218 ont été modifiés à la suite de l’adoption d’un amendement au
projet de loi de finances pour 2013 :
- l’amendement n° 516 présenté par le Gouvernement ; article 44 ; état B a minoré les crédits à hauteur de 3,18 M€
en AE et CP pour le hors titre 2 et de 0,25 M€ en AE et en CP pour le titre 2 hors CAS pensions.
Les mouvements réglementaires affectant les crédits du programme 218 en 2013 ont été les suivants :
Décrets de transfert
- annulation de 0,31 M€ en AE et en CP (titre 2) au titre du régime indemnitaire des ingénieurs du corps fusionné des
mines au profit du programme 144 (décret n°2013-1105 du 2 décembre 2013).
PLR 2013 161
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Décrets de virement
Néant.
Décret d’avance
Néant.
Lois de finances rectificatives
Les rattachements de crédits réalisés sont supérieurs aux montants prévus principalement en raison :
- des rémunérations de prestations fournies par l’Institut de gestion publique et de développement économique de
+0,68 M€ par rapport à la LFI ;
- des rémunérations de prestations fournies par le SCN Laboratoires de +0,28 M€ par rapport à la LFI ;
- des aides financières des CAF pour l’accueil des jeunes enfants de +0,55 M€ par rapport à la LFI.
Les dotations du programme 218 pour l’année 2013 ont fait l’objet de mises en réserve dans les conditions fixées par
la loi de finances (0,5 % pour la dotation de crédits de titre 2 et 6 % pour la dotation hors titre 2), soit :
Le montant de la réserve hors titre 2 a été augmenté d’une mise en réserve complémentaire correspondant à l’insertion
des personnes handicapées dans la fonction publique pour un montant de 0,38 M€ en AE et en CP. Un gel
supplémentaire de crédits en hors titre 2 a, en complément, immobilisé 15,7 M€ en AE et en CP ainsi que 1,63 M€
correspondant au Fonds Etat Exemplaire (FEE).
En fin de gestion, le programme a bénéficié du dégel, d’une part des 0,38 M€ pour l’insertion des personnes
handicapées et, d’autres part, de 19,73 M€ et AE et 17,73 M€ en CP sur le hors titre 2 et de 1,57 M€ sur le titre 2 en
HCAS.
La loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 a annulé d’une part 2,97 M€ en AE et en CP sur le titre 2 en CAS,
et d’autre part 12 M€ en AE et 14 M€ en CP sur les autres dépenses (sur le hors titre 2).
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Catégorie A+ 703 734 +1 690 -45 -33 +19 110 322 141
Catégorie A 1 274 1 242 +1 1 325 +82 +67 -17 116 235 016
Catégorie B 1 740 1 678 1 786 +108 +66 -20 115 890 479
Catégorie C 1 226 1 285 +1 1 103 -183 -103 -21 61 170 762
Total 4 943 4 939 +3 4 904 -38 -3 -39 403 618 398
Précisions méthodologiques
Les dépenses de personnel identifiées sur le titre 2 présentent un écart de 12,3 M€ par rapport au montant des crédits consommés figurant dans le tableau ci-
dessus, qui correspond aux versements relatifs à la subvention d’équilibre du FSPOEIE (9,2 M€), aux dépenses de secours (2 M€) et à diverses autres mesures
(dont les indemnités de jurys et de concours) à hauteur de 1,1 M€.
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 4 939 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la
consommation moyenne annuelle s’établit à 4 904 ETPT, dont 14 % de catégorie A+, 27 % de catégorie A, 37 % de catégorie B et 22 % de catégorie C (source :
restitution tirée de l’outil de décompte des emplois INDIA REMU ajustée des correctifs techniques).
Le taux de consommation des emplois, en ETPT, se situe donc à 99 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en gestion) de
-38 ETPT s’explique notamment par des vacances de postes et des mobilités frictionnelles.
Par ailleurs, pour retracer l’évolution au regard de la précédente gestion, la consommation des emplois mentionnée a été retraitée au périmètre 2012. Ce
retraitement comprend les transferts intervenus en cours de gestion (+3 ETPT au titre de la Délégation à l’usage de l’internet pour 0,22 M€ de crédits de masse
salariale en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ») ainsi que les transferts prévus au PLF 2013 :
Transferts entrants (+14 ETPT) :
- 13 ETPT en provenance de l’opérateur Agence des Services et de Paiement du programme 154 « Economie et développement durable de l’agriculture, de
la pêche et des territoires »,
- 1 ETPT en provenance de l’opérateur France-Agrimer du programme 154 « Economie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des
territoires ».
Transferts sortants (-10 ETPT) :
- 4 ETPT au profit du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » du fait du transfert des fonctions supports
au bénéfice de la DGEFP,
- 4 ETPT au profit du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer » suite à la
modification des périmètres ministériels en matière d’énergie,
- 2 ETPT au profit du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre de la contribution interministérielle en faveur des moyens
opérationnels de l’ANSSI.
Les corrections techniques sont de plusieurs ordres. Elles retranscrivent principalement le retraitement des emplois fonctionnels d’attachés chefs de mission
(catégorisés A+ dans l’outil India-Remu au lieu de A), les variations de quotité de temps de travail, le moindre recrutement de contractuels saisonniers non
retracés dans le schéma d’emploi ainsi que les promotions intercatégorielles, ces dernières n’étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs.
Entre 2012 et 2013, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -39 ETPT, ce qui traduit la mise en œuvre du schéma d’emplois 2013 à hauteur
de -83 ETP.
PLR 2013 163
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B
(37 %) et A (27 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2013, la structure des
emplois apparaît stable. Les dates moyennes d’entrées et sorties du programme se situent au mois de juin.
Pour l’année 2013, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :
Toutes catégories confondues, 655 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 199 au titre des départs en
retraite, soit 111 ETPT. Le nombre de départs constatés est inférieur aux prévisions de 68 ETP (723 départs indiqués
dans le PAP 2013). Cette différence s’explique par des renouvellements de contrats, notamment au sein des cabinets.
Les autres départs définitifs comportent les radiations, les décès, les démissions, les licenciements ainsi que les fins
de contrat, qu’ils soient supérieurs ou inférieurs à un an.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 621 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2013 s’élèvent,
hors transferts, à 572 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 311 ETPT. Du fait d’un nombre de sorties moindre que prévu,
le nombre d’entrées a été inférieur aux prévisions pour tendre au respect du schéma d’emploi.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -83 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. L’impact du schéma d’emploi sur 2013 s’établit à -39 ETPT. Il traduit l’extension en année
pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2012 (-9 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de
2013 (-30 ETPT).
Les recrutements sont constitués des concours externes ou internes, dès lors que les lauréats étaient extérieurs au
programme, ainsi que des contrats, qu’ils soient supérieurs ou inférieurs à un an (hors renouvellement).
La rubrique « Autres » comprend les effectifs des services à compétence nationale : TRACFIN : 87 ETP,
IGPDE : 172 ETP, Service des achats de l’Etat : 59 ETP, Service national des laboratoires : 388 ETP et Agence du
Patrimoine Immatériel de l’Etat : 26 ETP.
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 4 904 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- l’action n° 01 « Etat-major, médiation et politiques transversales » comporte 2 039 ETPT qui correspondent à 41 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 02 «Expertise, audit, évaluation et contrôle» comporte 443 ETPT qui correspondent à 9 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 03 «Promotion des politiques économique et financière » comporte 104 ETPT qui correspondent à 2 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 04 «Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » comporte 181 ETPT qui correspondent à
4 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 05 «Prestations d’appui et support » comporte 2 137 ETPT qui correspondent à 44 % de l’ensemble des
ETPT du programme.
PLR 2013 165
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
ÉLÉMENTS SALARIAUX