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Grues mobiles
Elévateurs
de chantier
GRUES A TOUR
Les grues à tour, plus simples de conception, coûtent moins cher en amortissement ou en location.
Par contre, le montage, le démontage et le transport ( 3 à 5 semi-remorques ) est plus élevé. En effet,
le temps de main d’œuvre de montage-démontage par éléments est plus important et il est nécessaire
d’avoir recours à une grue automotrice pour les deux phases ( il faudra prévoir l’emplacement
nécessaire au positionnement de ces grues automotrices ). Il faut compter deux jours en moyenne par
opération.
En tenant compte de ces données, il faudra ensuite étudier les caractéristiques géométrique de l’ouvrage ou
ensembles d’ouvrages ( hauteur, largeur, longueur ).
Il conviendra également de tracer les circuits et accès pour les approvisionnements de matériaux et matériels
de façon à faciliter les circulations sur le chantier, mais surtout de façon que la grue puisse saisir et déposer en
toute sécurité toute charge nécessaire.
Enfin, il faudra tenir compte des zones d’interdiction de survol des charges ( propriétés voisines, routes,… ) et
les matérialiser sur le plan.
Ouvrages en forme de L
Ouvrages d’une largeur
supérieure à 40 mètres
Ouvrages en forme de T
Critères de manutention
Hsc = H0 + 2m + H1 + H2
2 ml = Hauteur de sécurité
(correspondant à la hauteur d’un homme)
(nota : en fonctionnement, il est préférable de lever des charges ne dépassant pas 75 % de la charge
maximale)
La capacité de levage est fonction également du type de chariot de levage équipant la grue :
- Chariot double mouflage (utilisable en 2 ou 4 brins) plus lourd et donc pénalisant en charge
maxi en bout de flèche, mais permettant des capacités plus importantes au fur et à mesure que l’on se
rapproche du fût de la grue. La charge maxi est le double qu’avec un chariot simple moufle.
L’exemple de tableau ci-dessus indique un certain nombre de caractéristiques qui peuvent avoir une
incidence sur le choix de la grue
Une grue travaille suivant 4 mouvements principaux :
Levage
Distribution ( avancement du chariot le long de la flèche )
Orientation
Translation ( sur une voie de grue )
On constate par exemple que la vitesse de levage avec un chariot simple moufle est 2 fois plus rapide (
que ce soit en vitesse lente, moyenne ou rapide ) qu’avec un double moufle.
Ces facteurs peuvent avoir une grande influence sur le rendement de travail de la grue, et donc sur les
cadences de chantier.
Charge transmise au sol : ces informations pourront être transmise au bureau d’étude en charge de
la vérification de la portance du sol et/ou du calcul des fondations de la grue. Cet aspect n’est surtout
pas à négliger, afin d’évité tout risque de renversement dû à l’instabilité du sol ou à des fondations
sous-dimensionnées.
Voies de grues
Sa nature dépend des paramètres suivants :
Du type d’engin retenu : la fiche technique indique l’écartement
des rails et l’action de contact par boggie en fonction de la hauteur
d’utilisation.
Du type de voie : longrine béton ou blochets
Des caractéristiques physiques et mécaniques du sol d’assise , la
fondation devant être traitée au même titre que celle d’un ouvrage définitif
( étude de sol et étude de fondation )
La voie doit être munie de dispositifs permettant l’arrêt de l’engin en fin de
voie ( buttoirs de voie élastiques ) et doit être correctement mise à la terre.
Massifs de scellement
Quand le châssis est fixe, le mât est boulonné sur quatre pieds scellés dans un massif en béton armé.
Des règles particulières sont à respecter vis à vis des lignes électriques à proximité de la grue
( distance de sécurité )
Un décret du 2/12/98 précise les mesures complémentaires à celles figurant dans le code du travail,
applicables à l’utilisation des engins de levage et aux équipements de travail mobile.
En outre, ce décret impose la délivrance d’une autorisation de conduite une fois que le conducteur a
reçu la formation adéquate et que son employeur s’est assuré de son aptitude à la conduite en sécurité
de l’engin de levage ( Recommandations CNAM R372, 377 et 383 ).
Autorisation
Suivant les réglementations locales, il est nécessaire d’obtenir de la mairie une autorisation de montage
de grue. C’est le cas également dans certains sites tels qu’à proximité des aéroports. Les
réglementations peuvent imposer certaines contraintes ( hauteur maximum, couleurs, signalisation
particulières…)
De même, suivant l’encombrement de la grue, le transport sur route nécessite une demande
d’autorisation au service de la Direction des routes.
Contrôles et vérifications
Des contrôles obligatoires sont prévus après le montage de la grue. Ce montage peut être effectué par
le service matériel de l’entreprise, par un service de location extérieur ou par le service montage du
constructeur.
Essais statiques : ils consistent à mesurer les déformations de la flèche, du mât de la voie de
roulement pour une charge égale à 1.25 fois la charge maxi, sans la mouvoir, pendant 1 heure.
Essais dynamiques : ils consistent à contrôler le fonctionnement des mouvements et des dispositifs
de sécurité pour une charge de 1.10 fois la charge maxi, en déplaçant la charge à toute les positions
quelle peut occuper.
Ces contrôles sont à réaliser lors de toute nouvelle opération de montage, et au moins une fois par an
pour une grue fixe ou restant en place plus d’un an.
Elingue 2 brins U 70
Elingue 4 brins U 120
Palonnier écarteur pour banches U 200
Palonnier pour prédalles U 400
Fourche à palettes U 170 à 230
fabriqué sur chantier ( BFC ) suivant la quantité à produire, par des bétonnières à cuve
basculante, des bétonnières à cuve fixe avec inversion de
marche, ou par une centrale à béton
Fabriqué en usine et livré prés Livré par des camions toupies
à l’emploi ( BPE )
Les centrales de chantier peuvent avoir une production horaire de béton variant de 6 à 40 m3/heure,
suivant la capacité de la centrale.
Le volume de la cuve peut varier de 0.400 à 1.300 m3, quantité de béton produite à chaque cycle.
Les centrales à béton fonctionne suivant un cycle de fabrication, dont la durée est un critère de choix
important.
1 Chargement des granulats dans une trémie de pesage
2 Transport par tapis d’alimentation dans la cuve
3 Chargement du ciment dans un trémie de pesage et transfert dans la cuve par vis sans
fin
4 Chargement en eau
5 Malaxage
6 Vidage
Le choix entre un béton prêt à l’emploi ( BPE ) ou un béton fabriqué sur chantier ( BFC ) dépend des
critères suivants :
Le volume total à produire
La durée du chantier
La production journalière ( moyenne et de pointe )
L’espace disponible sur le chantier
Les disponibilités en matériels de l’entreprise
La proximité d’une centrale de BPE du chantier
Excepter pour les chantiers où l’emploi du BPE s’impose ( faible quantité, manque de place disponible ),
c’est l’analyse du coût de revient qui permettra de déterminer le choix entre du béton prêt à l’emploi et
du béton fabriqué sur chantier.
La fabrication de béton sur chantier impose une aire d’implantation pour le matériel de bétonnage, une
aire de stockage des granulats et du ciment, une surface de réception du béton fabriqué, une
alimentation en eau et énergie électrique.
Pour effectuer un comparatif de coût de revient, il convient de prendre en compte les éléments
suivant :
Une étude précise permettra de déterminer le seuil de rentabilité entre les deux options. On estime
généralement que ce seuil de rentabilité conduisant au choix d’une centrale à béton par rapport au BPE
se situe entre 1000 à 2000 M3. Ce choix devra de toute façon être validé par une étude précise, les
critères et les éléments de coût pouvant être très variables d’un chantier à l’autre.
1- Généralités
Suivant l’importance d l’opération, des locaux provisoires doivent être installés sur
les chantier pour
Assurer au personnel un minimum de confort et d’hygiène durant les
travaux
Accueillir les réunions de chantier et les visiteurs extérieurs ( fournisseurs,
…)
Permettre le stockage et le rangement du petit matériel
Bureau de chantier
Salle de réunion
Vestiaires
Réfectoires
Locaux sanitaires
Magasins de stockage
Locaux divers ( gardiennage, infirmerie, …)
Il faudra tenir compte des contraintes définies dans les pièces du marché ( CCAG, Plan Général de
Coordination, Plan prévisionnel d’installation). Ces contraintes peuvent définir de façon impérative :
La localisation de la zone cantonnement et son évolution au fur et à mesure de
l’avancement des travaux,
Le nombre de locaux par catégorie suivant l’évolution prévisible en effectifs
La durée d’utilisation
De plus en plus, les locaux pourront être communs aux différents corps d’états, entraînant une
gestion rigoureuse par celui qui aura la charge de la mise en place et de l’entretien.
Les accès à ces locaux devront rester libres et entretenus, correctement drainés et éclairés.
On fera en sorte que l’accès soit le plus direct possible depuis la voie publique.
Les locaux provisoires seront le plus souvent constitués de bungalow préfabriqués de type ALGECO,
équipé suivant leur destination. Ces modules, de dimensions variables, sont approvisionnés par
camions et mis en place sur une aire préparée.
Les modules préfabriqués peuvent être assemblés par jumelage et/ou superposés si besoin sur des
chantiers exigus.
Dimensions courantes
Tous les locaux ( sauf magasin de stockage ) seront équipés en électricité, éclairage et chauffage.
IL peut être demandé dans les pièces du marché ( CCAP, PGC ) à l’entreprise principale de prévoir
dans son offre la mise à disposition de ces locaux pour l’ensemble du personnel de toutes les
entreprises. Le Coordonnateur de Sécurité transmettra à l’entreprise les informations nécessaires
pour prévoir ces locaux en nombre suffisant.
o Sanitaires
Il existe des modules sanitaires équipés ( voir ci dessus ). Il faudra en plus prévoir l’alimentation
en eau et les évacuations des eaux usées au réseau. Dans le cas ou il est impossible de mettre en
place une évacuation des EU, ou pourra utiliser des WC chimiques autonomes, ou bien installer,
après autorisation, une fosse toute eaux autonome
o Réfectoires
o Locaux divers
MAGASIN
Les magasins de stockage se présentent
souvent sous la forme de container type SNCF
( 2.40 x 5.00 ) ou des roulottes tractées. Il est
important de prévoir la place nécessaire aux magasins des autres corps d’état, notamment de
certains lots techniques ( électricité, plomberie chauffage, …).
INFIRMERIE
Un poste de secours est conseillé dés que la durée des travaux est supérieure à 4 mois ( lit de
repos, couverture, brancard,…)
Une infirmerie est obligatoire pour tout chantier dont l’effectif atteint 200 salariés, avec un
infirmier de 200 à 800 salarié et un infirmier supplémentaire par tranche de 600 salariés.
L’ouvrage à réaliser peut être situé sur d’éventuels réseaux existants enterrés. Il faudra donc adresser une
déclaration d’Intention de commencement de travaux aux services suivants : STEG, TELECOM, SONEDE,
concessionnaire réseau gaz, mairie, … Au vu de cette déclaration, les services concernés informe l’entreprise sur
la présence éventuelle de réseaux et sur leur localisation.
RÉSEAUX DE CHANTIER
o Réseaux électriques
Pour les chantiers moyens et importants, le branchement est réalisé à partir d'un poste de transformation EDF,
après demande auprès du concessionnaire. Généralement, le chantier peut être desservi par EDF et le
branchement peut se faire soit en basse tension ( 200 V / 380V ), soit en moyenne tension grâce à un
transformateur particulier.
En cas d'absence de réseau STEG à proximité, il faudra alors prévoir une alimentation par groupes électrogènes
fixes ou mobiles.
La puissance à installer conditionne le type d'installation. La structure du réseau électrique est définie en fonction
des types de matériels à alimenter et des puissances nécessaires.
En tout état de cause, il faudra se renseigner sur les réglementations et obligations locales et obtenir les
autorisations nécessaires.
o Téléphone
Une demande de branchement de téléphone sera nécessaire, au moins pour un poste d'appel des secours.
Il appartient souvent à l'entreprise de Gros Œuvre de réaliser l'accès et les voies de circulations à
l'intérieur du chantier. Celles-ci doivent être carrossables pour permettre l'installation du chantier et la
desserte des ouvrages à réaliser.
Pour la réalisation de ces voies, il faudra prévoir :
Un busage de fossé pour l'accès si nécessaire
Un décapage de la terre végétale
Un drainage d'évacuation des eaux de ruissellement
Une forme en tout-venant
Un système d'arrosage éventuel pour éviter les poussières en saison sèche.
Dans la mesure du possible, il est intéressant de faire réaliser, par le Maître d'ouvrage, dés l'ouverture
du chantier, les couches de forme des voies définitives. Il faudra alors prévoir une remise en état en fin
de chantier.
Largeur minimum : 3.00 m à 4.00 m pour passage d'un camion
6.00 m pour passage de deux camions simultanément.
On prévoira, dans la mesure du possible, pour des
raisons de sécurité,
Un accès séparé pour les piétons ( salariés et
visiteurs ), indépendant de celui des véhicules
Une entrée et une sortie distincte, avec
signalisation imposant un sens de circulation
Une signalisation interne ( sens de circulation,
stationnement,…)
Des zones de stationnement pour
déchargement des camions de livraisons et
camions toupies ( si on utilise du BPE )
accessibles par la grue et visibles du grutier.
Une zone de stationnement pour les véhicules
légers ( fourgons ) des intervenants et de
l'encadrement, si possible en dehors de
l'emprise de la grue.
Si la place le permet, un parking spécifique et
matérialisé pour les véhicules des salariés
intervenants sur le chantier ( dans le cas
contraire, il faudra vérifier les possibilités de
stationnement en dehors du chantier )
Il conviendra de prévoir une aire de lavage et de débourbage des camions et véhicules sortant du
chantier, essentiellement en saison humide pour les travaux de terrassement.
Des voiries correctement conçues et entretenues pendant la durée des travaux permettront de
minimiser les risques et les coûts.
L = 3.50 m x Ht 2.00 m
Il faudra prévoir également un portail fermant à clef ( largeur minimum 4.00 m ), s'ouvrant de
préférence vers l'intérieur.
On prévoira également des pictogrammes "Chantier Interdit au Public" et "Port du Casque Obligatoire".
Selon le type de chantier et les modes constructifs définis par l'entreprise, on peut disposer :
D'un poste de ferraillage pour fabrication des cages d'armatures. Il faut prévoir la zone de
stockage (à partir de barres droites de longueur de 10 à 15 m ), la zone de fabrication et la
zone de stockage des éléments fabriqués.
Prévoir une zone d'environ 60 m2 + 40 m2 pour stockage produits finis
D'un poste de préfabrication foraine des éléments béton ( poutres, prédalles,…) . La dimension
peut être très variable suivant les choix techniques de l'entreprise, nécessitant une étude
précise.
Il faudra prévoir également les alimentation nécessaires au fonctionnement de ces postes ( eau,
électricité ) .
AIRES DE STOCKAGES
Ces quatre dernières surfaces doivent impérativement être accessibles par la grue et visibles du grutier.
Pour ces aires, il faudra prévoir au moins un décapage et éventuellement un empierrement et un
drainage.