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par
Maxime Bargiel
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
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Sommaire
(1-2 pages)
iii
Remerciements
iv
Table des matières
Sommaire.....................................................................................................ii
Remerciements............................................................................................iii
Introduction..................................................................................................1
Contexte 1
Objectifs 1
Méthodologie 1
Résultats 1
Structure du mémoire 1
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Chapitre 2 Directives lexicales, syntaxiques et typographiques..................3
2.9 Listes 6
3.1 Figures 7
3.2 Tableaux 9
3.3 Bibliographie 10
Conclusion..................................................................................................12
Contributions 12
Critique du travail 12
Perspective 12
Annexe A Démonstrations..........................................................................13
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A.1.1.1 Sous-cas 13
A.1.1.1.1 Sous-sous-cas 13
Bibliographie..............................................................................................15
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Résumé
Le blé compte parmi les céréales les plus importants au Maroc. Divers stress biotiques
et abiotiques limitent sa productivité et par conséquent, le Maroc n'arrive pas à atteindre
l’autosuffisance. Le changement climatique a aggravé de plus les problèmes.
La septoriose est l’une des principales maladies du Blé au Maroc. Deux espèces de
Septoria s'attaquent au blé, Septoria tritici, responsable de la septoriose des feuilles et
Septoria nodorum, responsable de la septoriose des feuilles et des épis. Elle peut causer des
pertes de rendement allant jusqu’à 40 %.
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Liste des tableaux
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Liste des figures
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Introduction
Le blé tendre (Triticum aestivum) et dur (Triticum durum) compte parmi les espèces les
plus cultivées dans le monde et constitue la base de l’alimentation d’une grande partie de
l’humanité, d’où son importance économique.
Au Maroc, le blé est la céréale la plus consommée, sa consommation est estimée à 258
kg/an/personne. Aussi, environ 3 millions d'hectares de blé sont cultivés annuellement, (2
millions d’ha de blé tendre et 1 million de blé dur) localisés essentiellement dans le bour
favorable (P> 300mm) (Balaghi et al., 2013).
Au Maroc, comme partout dans le monde, le blé est sujet à de nombreuses contraintes
abiotiques (gel, températures excessives et sécheresse) et biotiques, notamment Les maladies
cryptogamiques qui occasionnent des pertes substantielles aussi bien en rendement qu'en
qualité des grains, en conditions environnementales favorables pour le pathogène, et quand
les variétés utilisées sont sensibles. Le développement de ces maladies est favorisé par les
méthodes culturales pratiquées : date de semis précoce, forte dose de semis par hectare,
fumure excessive ou insuffisante, monoculture intensive, débris et restes des cultures, et
variétés sensibles (Eyal et al., 1987).
Les maladies cryptogamiques attaquant le blé peuvent être classées en trois groupes :
les maladies telluriques causées par des champignons habitant le sol (fontes de semis,
pourritures racinaires et piétin échaudage), les maladies transmises par les semences
notamment les caries, les charbons et les maladies de l’épi et les maladies foliaires. Ces
dernières sont bien évidemment les plus importantes parce qu’elles détruisent les tissus des
feuilles dont elles réduisent le rendement photosynthétique (Boulif, 2011). Les principales
maladies foliaires du blé au Maroc sont Les rouilles brunes, la maladie de la tache bronzée ou
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helminthosporienne et la septoriose, qu’est la plus sévère des maladies céréalières, pouvant
annihiler complétement la récolte d’un champ. Il existe deux versions de cette infection, a
chacune son champignon nuisible : Septoria triciti, le plus courant, et Septoria nodorum. Il est
à signaler que l’oïdium ou blanc peut aussi prendre de l’ampleur dans certaines situations,
malgré son apparition généralement tardive (Ezzahiri, 2001). Toutes ces maladies sont à
caractère explosif et peuvent se propager très rapidement sur les variétés sensibles, lorsque
les conditions climatiques leur sont favorables (Ezzahiri, 2001).
L’objectif de notre étude est de faire une mise au point bibliographique sur la septoriose
au Maroc.
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Chapitre 1
La plante hôte
De nos jours, les céréales en général, le blé (dur et tendre) en particulier constituent la
principale base du régime alimentaire pour les consommateurs marocains. Il présente, un rôle
social, économique et politique dans la plupart des pays dans le monde.
Le blé est une monocotylédone appartenant au genre Triticum, tribu des Triticeae
famille des Poaceae.
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Figure 1: Classification du blé (http://botaniagro.sg86.pagesperso-
orange.fr/Taxonomie/f_poacees.html).
Trois groupes de Triticum sont connus, répartis selon le nombre de leurs chromosomes
(Lesage, 2011):
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Le groupe héxaploïde (6 x 7 chromosomes), représenté par T. vulgar, ou T. aestivum
(blé tendre) et T. spelta (épeautre), comprend la majorité des blés à épis assez larges et aux
graines riches en amidon nécessaires à la fabrication du pain. Le froment ou blé tendre
(Triticum aestivum), est de loin l'espèce la plus cultivée de ce genre avec le blé dur (T.
durum).
Le cycle de développement du blé est constitué d’une série d’étapes séparées par des
stades repérés, permettant de diviser en deux périodes la vie des céréales. Une période
végétative durant laquelle, la plante ne se différencie que des feuilles et des racines ; une
période reproductrice dominée par l’apparition de l’épi et la formation du grain (Soltner,
2005).
a) La germination-levée :
b) Le tallage :
Lorsque la plante possède 3 à 4 feuilles, une nouvelle tige, la talle primaire, apparaît à
l’aisselle de la feuille la plus âgée. Après l’émission de la première talle, la plante va émettre
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des talles primaires, qui prennent naissance à l’aisselle du maître- brin (tige principale), puis,
lorsque le maître- brin a 6 feuilles au moins, des talles secondaires dont les bourgeons seront
alors situées à l’aisselle des feuilles des talles primaires. Le tallage herbacé s’arrête dès
l’évolution de l’apex de la formation d’ébauches de feuilles à celle d’ébauches florales (futurs
épillets) qui sont suffisamment avancées (Gate et Giban, 2003).
a) Phase montaison :
Au cours de cette phase, un certain nombre de talles herbacées vont évoluer vers des
tiges couronnées d'épis, tandis que d'autres commencent à régresser. La croissance en taille et
en matière sèche est alors active. Cette phase se termine au moment de la différenciation des
stigmates. La durée de cette phase est de 29 à 30 jours (Clément-Grandcourt ; Prat, 1971).
Elle est marquée par la méiose pollinique, l’éclatement de la graine avec l’émergence
de l’épi. C’est au cours de cette phase que s’achève la formation des organes floraux et
s’effectue la fécondation (Soltner, 2005). La vitesse de croissance de la plante est maximale.
Cette phase correspond à l'élaboration d'une grande quantité de la matière sèche, cette phase
dépend étroitement de la nutrition minérale et de la transpiration qui influence le nombre final
de grains par épi (Soltner, 2005).
c) La maturation du grain :
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1.3 L’importance économique du blé au Maroc :
La production du blé est une activité agricole majeure qui a une implication importante
sur l'économie nationale du Maroc. En moyenne, environ 3 millions hectares du blé sont
cultivés annuellement au Maroc avec 2 millions hectares du blé tendre et 1 million hectares
du blé dur (USDA, 2014). La superficie moyenne occupée par les fermes est moins que 5ha,
impliquant que la plupart de production du blé est entreprise par des pauvres fermiers avec de
petites participations. Environ 94% de la superficie totale et 74% de la production se trouve
dans les zones pluviales (Dahan et al., 2012). La production totale du blé en 2015 atteint 8
Mt, cette valeur a connu une augmentation par rapport à l’année 2014, dont la quantité était
de 5 Mt.
Le Maroc est parmi un les plus grands importateurs du blé. Chaque année, l’importation
du blé dépasse les 1 Mt. A l’année 2015, la quantité importée du blé est arrivée à 2,8 Mt dont
2,3 Mt est du blé tendre, 0,5 Mt est du blé dur (USDA, 2015). La consommation interne est
estimée actuellement à 258 kg par personne, qui est parmi les valeurs les plus hautes dans le
monde (USDA, 2015). Cette augmentation est due à la fois à la diversification des produits
du blé, et à la croissance démographique (USDA, 2015). La consommation totale est estimée
à 8,7 Mt dont un tiers vient de l’importation.
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Chapitre 2 : la septoriose :
2.1 Introduction :
Le blé tendre (Triticum aestivum) et le blé dur (T. durum) sont vulnérables à l'attaque
par différents pathogènes (Shaner, 1987). Certains de ces pathogènes ont une large gamme
d'occurrence tandis que d'autres peuvent être très localisés; certains sont extrêmement
préjudiciables à la production végétale tandis que d'autres endommagent relativement peu en
dépit d'occurrence répandue (McIntosh, 1998).
Sous les conditions Marocaines le blé est soumis à l'attaque par beaucoup d’agents
pathogènes capables de causer une réduction considérable du rendement en grains et en
qualité (Lyamani, 1990). Des études d'évaluation de pertes de rendement ont montré que les
maladies foliaires principales réduisent le rendement en grains de 30% dans des conditions
normales de croissance, tandis qu’on peut observer l'échec total de la récolte quand les
infections sont combinées avec la sécheresse (Amri et al., 1998). Les enquêtes effectuées sur
les maladies du blé depuis 1987 ont prouvé que plusieurs maladies sont produites au Maroc
mais les plus préjudiciables sont les septorioses, la tâche bronzée, la rouille des feuilles, la
rouille striée et la pourriture des racines (Ramdani et Ibriz, 2000). Tandis que la cécidomyie
ou l’insecte mouche de Hesse est la plus destructive du blé au Maroc (Lhaloui et al., 2000).
La septoriose est une maladie qui attaque principalement le blé depuis le stade de la
germination jusqu’à celui de la maturité. Et dans certaines circonstances, elle infecte non
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seulement les feuilles, mais aussi les épis (Septoria nodorum) (Laffont, 1985). Les deux
espèces peuvent réduire le rendement de 31 à 53% (Babadoost et Herbert, 1984; Polley et
Thomas, 1991). Elles participent à la destruction d’environ 2 % du blé mondial, et causent
des millions de tonnes de grains et des billions de dollars de pertes chaque année (Zahri et al.,
2008).
a) Taxonomie et biologie :
Il s’agit d’un champignon ascomycètes caractérisé par un cycle de vie incluant une
forme sexuée (Téléomorphe) et une forme asexuée (Anamorphe). La première est appelée
Mycosphaerella graminicola, mise en évidence par Seterson en 1976 en Nouvelle Zélande. Il
appartient à la classe des Loculoascomycètes, ordre des Dothidéales (Goodwin et al., 2004) a
été récemment revu. L’analyse phylogénétique de plusieurs gènes montre que le genre
Mycosphaerella appartient désormais à l’ordre des Capnodiales, (Schoch, et al., 2008,
Torriani et al., 2008).
Il présente le genre le plus large chez les Dothideales. Hoorme et al. (2002) rapportent
que les pseudothèces sont bruns sombres, la plupart du temps circulaires, légèrement
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immergés dans la gaine de la feuille, ayant une taille de 70 à 100 μm (Fig. 1C). Les asques
mesurent 42 μm de long et chaque asque contient 8 ascospores. Ces dernières ont deux
cellules inégales irrégulières et de taille variable (Fig. 1D).
La deuxième a été désignée par Septoria tritici. Cette forme est décrite pour la première
fois en 1842 par Desmazièrs (Halama, 1996). Récemment, les espèces du genre Septoria
attaquant les céréales ont été regroupées sous le genre Zymoseptoria (Quaedvlieg et al.,
2011).
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A B
C D
a) Taxonomie et biologie :
Il s’agit d’un champignon ascomycètes caractérisé par un cycle de vie incluant une
forme sexuée (Téléomorphe) et une forme asexuée (Anamorphe). Leptosphaeria nodorum se
caractérise par des périthèces subépidermiques, globuleux, bruns sombres et contenant des
asques qui portent des ascospores à quatre cellules hyalines elliptiques (Sanderson, 1978). Il
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appartient à la classe des Dothideomycetes, ordre des Pleosporales et la famille des
Phaeosphaeriaceae .
Les différences morphométriques entre les deux espèces (Septoria tritici et S. nodorum)
sont présentées dans les tableaux 1 et 2 (Eyal, 1999). (Sous microscope, les spores présentent
des différences morphologiques très marquées).
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Annexe A
Algorithmes ERA et FCA précédents
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Bibliographie
Il est préférable d'éviter les références à des documents du Web quand cela est possible
(à cause de leur instabilité). On peut trier la bibliographie par auteur. Cette bibliographie
comprend des exemples de livre, chapitre de livre, article de revue, article de conférence,
rapport technique, document web.
Livre, monographie
[2] Bherer, H., Desharnais, J., Frappier, M., St. Denis, R.: Investigating Discrete
Controllability with Kleene Algebra, in Relational and Kleene-Algebraic Methods in
Computer Science (7th International Seminar on Relational Methods in Computer
Science / 2nd International Workshop on Applications of Kleene Algebra),
Berghammer, R.; Möller, B.; Struth, G. (Eds.), Lecture Notes in Computer Science
3051, Springer-Verlag, 2004, pp 74-85.
Articles de revue
[3] Evans, N., Treharne, H., Laleau, R., Frappier, M.: Applying CSP||B to Information
Systems, Software and Systems Modeling, 17 pages, à paraître.
[4] Fraikin, B., Frappier, M., Laleau, R.: State-Based versus Event-Based Specifications
for Information Systems: a Comparison of B and EB3, Software and Systems
Modeling, 4(3), July 2005, pp 236-257.
Ouvrage colectif
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[5] Frappier, M., Habrias, H. (Eds) : Software Specification Methods : An Overview
Using a Case Study, Hermes Science Publishing, London, England, 2006.
Rapport Technique
[6] Frappier, M., Laleau, R.: Proving the Refinement of Scenarios into Object-Oriented
Models. Rapport technique CEDRIC n°277, Institut d'Informatique d'Entreprise,
Conservatoire National des Arts et Métiers, Évry, et Rapport technique n° 272,
Département de mathématiques et d'informatique, Université de Sherbrooke, Québec,
Canada, août 2001.
[7] Gervais, F., Frappier, M., St-Denis, R.: EB3. in Software Specification Methods: An
Overview Using a Case Study, M. Frappier, H. Habrias, Eds., Hermes Science
Publishing, London, England, avril 2006.
Documents web
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