XI - Conclusion ........................................................................................................................................... 32
2
I - Introduction, Remerciements, Avantages du moteur AC
Le variateur GEN4 est conçu pour commander des moteurs asynchrones avec une commande par flux
vectorielle pour des systèmes élévateurs (transpalette électrique, voiture de golf, chariots…).
Nous allons voir les possibilités de ce variateur sur un véhicule correspondant à un karting électrique.
Remerciements
L’I.U.T G.E.I.I de Soissons avec tous les étudiants qui ont aidé à réaliser ce karting, l’Agence
SEVCON d’Argenteuil pour leurs réponses, leurs explications, leurs patiences, leurs offres de prix qui
ont permis à ce jour de faire tourner le karting et de comprendre comment configurer ce variateur
«GEN4»
3
II - Caractéristiques électriques du variateur GEN4
D’après « GEN4 Product manual » [1] version 2.0 SEVCON fichier PDF de 99 pages.
- Onduleur de tension triphasée 28 V avec transistor MOSFET pouvant fournir 450 A max pendant
2 minutes, 180A en nominal et 540 A en Boost pendant 2 s.
- Donc le variateur peut commander des moteurs (Pabs nominal= 28V.180A.30.5.0.8=6.6 KW).
- L’électronique du variateur est alimentée par du 48 V (fusible 5 A).
- L’accélération est commandée par un potentiomètre 5 kΩ (PB6 3 fils) ou par un module à effet
hall propre à SEVCON (SEVControl).
- Le freinage électrique peut être commandé par un potentiomètre 5 kΩ ou par un Switch ce qui est
bien utile car de nombreux pilotes appuient en même temps sur le frein hydraulique et la pédale
d’accélération ce qui est préjudiciable pour la consommation énergétique et l’échauffement du
frein.
- Le freinage est prioritaire, par rapport à l’accélération.
- Possibilité de commander en couple ou en vitesse avec commande vectorielle de flux (codeur)
- le moteur peut être commandé en couple sans codeur avec une loi U(V)/F(Hz) constant avec un
autre logiciel que DriveWizard
- protection thermique du variateur par PTC (capteur à résistance positive)
- paramétrage de plusieurs profil de fonctionnement, mode Boost, mode économie ou mode lent
pour les gens qui font du karting pour la première fois.
- Paramétrage et lecture des données du variateur par bus CAN via un PC.
P utile moteur
Moteur Couple mo teu r Réducteur Couple meca Roue force res istante
asynchro ne Dm/Da 12.5cm
-1
P abs orbée N tr.mn 18/65 Vitesse
Nroue (tr.mn- 1) linéaire
Fig. 2 : schéma fonctionnel de la transmission mécanique
4
IV - Caractéristiques électriques du moteur asynchrone
La plaque signalétique de notre moteur asynchrone du fabricant ABM est la suivante :
Codeur SKF 32 pas par tour
Réf=6205/VU102
En 10V
On peut voir sur le schéma mécanique fig. 4 qu’il y a 2 CTP KTY 83/122 dans le moteur.
Après quelques mesures, les 2 CTP ont été mises en série. Pourquoi ? (mesure sur 2 bobinages peut être)
Les impédances en fonction de la température sont les suivantes :
T=0°C R=1656 Ω
T=25°C R=2020 Ω
T=40°C R=2260 Ω
T=60°C R=2601 Ω
T=80°C R=2974 Ω
T=100°C R=3374 Ω
Le variateur limitera le courant moteur à partir de 90°C et se coupera à 100°C.
Entre la température interne du moteur et externe, il y a une différence de 10°C.
Lors de son refroidissement naturel, il faut 40 minutes pour avoir une diminution de 10°C
5
Fig. 4 : fiche technique du moteur fournit par speed max via le constructeur ABM
6
Le choix de la motorisation est
donc un moteur asynchrone de
7.6 kW à 2420 tr/mn puis 4.6
kW à 4350 tr/mn dont on peut Torquema
Courant
observer les caractéristiques sur
la figure suivante. Torquen
Power
fig 5 : caractéristiques Tension
constructeur du motor
Le moteur est alimenté par un onduleur via des batteries 48 V. Donc, L’onduleur électrique peut fournir
seulement une tension 28V (28*30.5=48V) entre phases avec une plage de fréquence allant de 0 Hz à 200
Hz. Par conséquent, le moteur est couplé en triangle. D’ailleurs sur la plaque signalétique, il y a le
symbole triangle.
On remarque sur la figure 5 que la tension augmente proportionnellement avec la vitesse pour une plage
de 0 à 2420 tr/mn puis reste constant de 2420 à 4500 tr/mn.
En effet, le couple est constant dans la première
plage puis, le couple diminue lorsque la tension
est saturée. Puis, la puissance est constante de Couple constant Puissance constante
2420 tr/m à 4500 tr/mn comme on peut le voir
sur la figure suivante. Donc, le couple diminue
de façon hyperbolique pour cette plage de Torquen
vitesse.
P P
C = n avec Pn = constante C= n
ωn ωn
fig 6 : caractéristiques couple et puissance Tension
constante
Mais sur la figure 5, le constructeur diminue la puissance (de 2420 tr/m à 4500 tr/mn) mais augmente le
service type S2 « service temporaire de fonctionnement ». Ce service correspond aux temps pour que le
moteur atteigne sa température maximale. Dans le point suivant donné par le constructeur, le courant est
plus petit, donc le temps de fonctionnement est plus long. De plus, le moteur étant auto-ventilé avec une
vitesse plus grande le moteur est refroidi plus rapidement. Ce dernier point fournit par le constructeur
correspond à la plaque signalétique de notre moteur.
7
Pour notre karting, Il faudrait mieux utiliser la plaque signalétique suivante avec un service type de 10 mn
puisque nous fonctionnons 10 mn à 15 mn puis nous rechargeons de suite.
16
7.6 10 mn
220
7600 Putile
• le courant nominal demandé au moteur est de I n = = =230A
0.74 ⋅ 28 ⋅ 3 ⋅ 0.85 ηn ⋅ U ⋅ 3 ⋅ cos φ
N s − N n 4500 − 4350
• glissement en nominal du moteur gn= = = =3.33% gn*Fs=slip=6Hz
Ns 4500
• si la consigne de vitesse est de 1500 tr/mn alors la puissance est Putile = 10 ⋅157 = 1570 W la
puissance est faible par rapport à la puissance nominal du moteur.
• si consigne de vitesse est de 6000 tr/mn alors la puissance est Putile = 10.628=6280 W donc
l’échauffement sera trop important pour le moteur est le relais thermique du variateur va se
déclencher.
8
Chez ABM, il y a un autre moteur qui est commercialisé pour les voitures sans permis AIXAM (Lyon).
On peut voir les caractéristiques de ce moteur sur la figure suivante :
Ce moteur est un peu plus gros, Mais il développe 7 KW à 5000 tr/mn, il serait intéressant à implanter sur
un karting électrique.
9
V - Rappel des équations de la commande vectorielle
Id courant du flux
Iq courant du couple
(En attente)
Pour vérifier les caractéristiques du moto variateur et la programmation de celui-ci, Nous allons faire un
ensemble de calcul. En effet, il y a un compromis entre le courant max, l’échauffement du moteur, la
consommation des batteries. Donc, il faut pouvoir répondre aux questions suivantes pour bien
programmer le moto variateur.
2*) Calculer l’accélération, la décélération et le couple moteur sachant que le couple résistant est de 10
N.m. Cette valeur de 10 N.m du couple résistant sera gardée pour les questions suivantes.
3*) Calculer le couple équivalent thermique avec le tableau précédent. Comparer avec le couple nominal
du moteur pour savoir si celui-ci convient.
10
4*) On augmente le courant de limitation pour (tr/min) vitesse
augmenter les dynamiques du karting. La 4500
décélération se fait par le biais du freinage 540 A 140 A
mécanique. courant
A partir du profil trapézoïdal suivant, calculer le
couple max accélérateur fournit par le moto temps (s)
variateur avec le courant de 540A.
P= U.I= 48V * 540A = 25920 W ta=1s tvc=10 td=1
P= C.Ω fig 9 : profil trapezoidal pour effectuer 173m
=> C = P / Ω = 25920W / 471 rad/s = 55 N.m
6*) Conclusions entre le courant Iq max, les temps d’accélération, l’échauffement, les couples
accélérateurs, la consommation énergétique des batteries
Il faut mieux privilégié un freinage mécanique plutôt qu’un freinage électrique.
Le courant Iq max sera plus faible pour la course de 2 heures que pour la course de 50m afin de minimiser
la consommation énergétique des batteries.
Maintenant que ces questions sont acquises, nous allons voir comment est câblé le variateur puis sa
programmation et vérifier les performances de celui
11
VII - Câblage et Présentation des logiciels du variateur SEVCON GEN4
CAN connection
for configuration
1
6
3 cont1 24 and service 2
2 7
CAN Low 13 3
8
48V CAN high 4
KM1 9
5
2
1
2 1
4 cont1 supply CAN Term
CN1
KM1 Connecteur femelle SUBD9
6 35
Footbrake 23
2 1 4 S1 3 1 2
5A F1
10 P1 3
1
34
48 V
2/T1 1/L1 2 1 1 + Accélérateur 2
KM1 22
S2
1 425 A F2
GEN 4 P2 3
B1 12 V 2
1
2 B+ 18
Forward
1
marron jaune 26
1 +10 V 30 Reverse
B2 14
12 V 2
gris X1 vert
encoder A
2 E blanc
X2
bleu 25
1
3
2
encoder B 19
noir X3
blanc 15 Foot swicth sur l'accélérateur
1 4 X4
0V
B3 12 V
2
2 M1 31
U
boost/Economic
1 3~M M2
V
B4
2
12 V M3
W
M1
thermistor
B-
0V
Pour communiquer avec le variateur, il faut un convertisseur bus CAN => USB.
> www.IXXAT.com
Fig 11: Convertisseur bus CAN = USB
12
Il faut placer le fichier "Gen4_pc0x0701302d_rev0x00010009.eds" correspondant à la modélisation dans
le dossier EDS.
Les versions .eds
sont constamment
réactualisées.
Pour la connexion DriveWizard/Variateur il faut
créer un profil ; "Add new profil", entrer un nom
de profil, le Customer ID ainsi que le passcode
(Customer ID : 0 et passcode : 19423).
Ensuite cliquer sur "TestConnection".
La connexion s’établie avec le variateur.
Connexion au variateur
en pré-opérationnel
13
Puis cliquer sur l’icône « petite roue » pour ouvrir le véhicule interface.
Petite roue
Après avoir cliqué sur l’icône « petite roue » pour ouvrir le véhicule interface, la fenêtre suivante s’ouvre.
On peut y voir de nombreuses variables du variateur.
14
Ces nombreuses variables peuvent être enregistrées, dans le Logging fonction filename sous un format
.TXT. L’enregistrement ce fait grâce aux icones lecture et pause. Le fichier s’appellera log-suivi de la
date et de l’heure.
Grace à une macro sous Excel du nom « Vehicle_Interface_Log_Viewer_txt.xls » suivante ces données
enregistrées vont être mis dans un tableur et sous forme graphique.
Suite à un échelon de consigne de vitesse de 18 à 22 s. On peut voir le profil trapézoïdal de vitesse max
de 4500 tr/mn. Une accélération de 2250 tr.mn-1/s et une décélération de 7 s. Il y a aussi de nombreuses
informations comme on peut le voir sur la légende mais il faut diminuer les échelles ou retirer des
variables de l’axe des ordonnées pour voir leur dynamique.
15
Agrandissement des autres variables. Nous pouvons voir qu’il y a trop d’informations
Sinon, il faut tracer ces propres graphiques et réaliser ses propres macros à partir du fichier .Txt qui est en
arrière plan du graphique de la figure suivante.
D’ailleurs, il serait plus simple de travailler avec des logiciels tels que Mathlab, mathCAd ou Mapple.
On peut voir sur la figure suivante comment, on ajoute une courbe dans un graphique à partir d’une
colonne de données correspondant à notre profil de vitesse précédent.
16
On peut voir sur les figures suivantes, le couple et la vitesse, puis le courant Iq
Mais avant de faire des essais, il faut tout d’abord configurer le variateur.
17
VIII - Configuration et Programmation du moto variateur
Il faut lire dans un premier temps le PDF Gen4 Applications Référence Manual [1] de 99 pages.
Le câblage n’est jamais correcte du premier coup, il vaut mieux ne pas mettre la puissance donc on
retirera l’alimentation de la bobine de KM1 pour configurer le variateur, donc il n’y aura pas de
puissance.
Puis, il faut connecter le bus CAN au variateur et mettre l’alimentation. La LED du variateur doit
s’allumer. Ensuite il faut ouvrir DriveWizard.
Dans un premier temps, il faut vérifier le
réglage du codeur (alimentation et nombre
de pas du codeur) ;
De plus, nous avons une chance sur 2 que
la voie A et voie B qui permettent de
connaître le sens de la vitesse soit correcte.
Donc, lors des essais, si le variateur se met
en défaut dés le démarrage il faut
intervertir les 2 voies A et B ou intervertir
2 fils d’alimentation du moteur.
Mais il est aussi possible de mettre un frein à manque de courant, un buzzer pour la marche arrière,…
Pour cela, il faudra configurer les entrées et sorties dans Comms object setup wizard. D’ailleurs, si on
clique dessus, on peut voir sur la figure suivante :
- les sorties contacteur line, motor, led externe
- les entrées analogiques, la pédale d’accélération et du frein, le capteur de température.
- les entrés numériques Switch forward, reverse…
On peut voir en grisé qu’il y a encore de nombreuses entrées et sorties qui ne sont pas paramétrées.
On peut observer aussi une partie des données qui seront transmises sur le bus CAN.
18
Fig 17 : Fenêtre pour configurer les entrées
et les sorties
Pour configurer le potentiomètre de frein, il faut effectuer les même manipulations mais dans "Alg I/Ps".
Il faut aller chercher la variable analogique dans Gen4/traction/IO/analogue inputs
Lorsque nous avons activé une nouvelle entrée, il faut l’affecter physiquement. On peut observer
sur la figure suivante le chemin pour cette affectation.
- Câbler le Switch frein entre le commutateur forward/reverse et la masse comme sur le schéma
suivant. 1
18
Forward
30 Reverse
1
19
Foot swicth sur l'accélérateur
Lorsque nous freinons le Switch frein est actionné donc cela est équivalent au neutre. Le moteur
n’est plus entrainé.
Sur la courbe suivante, on peut observer comment est programmé la pédale d’accélération. Donc, lorsque
l’on relâche la pédale d’accélération inferieur à 0,19V, il y aura un freinage électrique à partir de 0,15V à
0V. Par contre, lorsque la pédale d’accélération est à fond, nous avons une tension de 7V, donc la
programmation de fin de voltage a été choisie arbitrairement à 6.5V
20
(1) 100% couple max positif
en consigne (accélération)
21
Pour savoir si le Karting est au neutre, en
marche avant ou en marche arrière, nous
pouvons visualiser les valeurs du commutateur
de changement de direction (Forward Switch et
Reverse Switch)
22
Maintenant, nous alons paramétrer le profil du couple en fonction du temps.
Etant donné que le variateur est en régulation de couple, il faut paramétrer les valeurs extrêmes de
couple :
- à 100% lors de la marche avant avec une vitesse max de 4500 RPM,
- à 50% en marche arrière, avec une vitesse max de 2000 RPM pour des raisons évidentes de
sécurités.
En effet, avec la régulation du couple, la vitesse va diverger. Donc, il faut limiter la vitesse max.
Le profil du couple est représenté sur la figure suivante :
N.m couple Pedale plus actionnée ou
100% Switch accélération o u
Neutral actionné
temps (s)
15%
Arret du couple
tm tv td vitesse nulle
23
Sur la prochaine fenêtre, on peut voir l’estimation du couple max en fonction de la vitesse lors des essais
sur le moteur pour un courant de 450 A.
Couple max
Couple nominal
Tension
24
Maintenant, nous allons voir les fenêtres
qui sont importantes au niveau des
mesures. L’état du variateur et la mesure
de la vitesse évidement.
Fig 29 : Fenêtre de l’état de la vitesse
Il est difficile de conduire et de regarder le PC portable donc il faut enregistrer ces données dans DCF
monitoring de DriveWizard ou par le DVT du chapitre 5.
Pour enregistrer ou pour aller chercher une autre configuration, il faut cliquer gauche puis sur DCF store
Maintenant que nous avons pris en main DriveWizard pour configurer le variateur, nous allons faire
quelques essais pour confirmer la programmation et vérifier les dynamiques du moto variateur.
25
IX - Essai du moto variateur
Nous n’avons pas eut le temps de présenter et de faire des essais pour vérifier la programmation comme
pour l’étude du millipak de chez SEVCON. Mais voici juste quelques essais, qu’il faudrait exploiter.
7.1 Essai à vide (karting surélevé) Fig 32:
30 % du couple max
Courant moteur
26
7.2 Essai en charge Fig 33 sur une pente à 10%:
Nous n’avons pas eut le temps de faire ces deux derniers essais mais ils seront réalisés avant le challenge
e-kart (stage).
27
X – Etude énergétique de la batterie
Lors des décélérations du karting le moteur retournent l’énergie aux batteries. Les décélérations
sont courtes (1 à 4s) avec des freinages électriques plus ou moins faible en fonction de la programmation
du variateur.
Chimiquement, on ne sait pas si les batteries récupèrent réellement ce courant de freinage. En effet, le
temps de restitution de l’énergie lors de la décélération ne dure pas très longtemps. D’ailleurs dans la
littérature internationale, il est proposé d’utiliser des super condos lors du freinage.
On se propose de vérifier, la valeur de l’énergie récupérer dans les batteries.
I) Dans un premier temps, nous avons déchargé une batterie à 23 A, puis rechargé à 10A en continu. Les
relevés de courbes sont tous réalisés à l’aide d’une pince Fluke.
Sur ces courbes nous observons toute la durée de l’expérience avec la décharge de la batterie durant 10
minutes puis la charge entière de cette dernière.
Décharge à
23A Energie perdue dans
la batterie. (10WH)
Décharge
=U*I*t
=13*23*(10/60)
=50WH
Charge à 10 A max
10min
∆U chute de tension
de 1V Charge à Tension constante
On charge dans un
premier temps à
courant constant puis
Charge à courant
à tension constante.
constant à 10A max
Décharge constante
à 23A
*La mesure du courant est réalisé en TRMS donc elle n’est que positive.
Nous pouvons voir qu’il y a une différence de 10 W.h entre la charge et la décharge.
Cette différence correspond aux pertes dans la batterie.
28
La courbe noire ci-dessus représente la décharge énergétique de la batterie qui est identique avec et sans
charge à 10A pendant 4s. La courbe bleue représente l’énergie dans la batterie sans la charge à 10A
pendant 4s et la courbe rouge symbolise l’énergie dans la batterie avec la charge.
18W.h
10W.h
-61W.h
II) Dans un deuxième temps, nous déchargeons la batterie à 23A pendant 17s, puis nous rechargeons à 10
A continu pendant 4 s. Ce qui nous donne les relevés de courbes suivants :
Tension batterie
12V
Décharge
pendant 17s Charge pendant 4s
Décharge à 23A
Courant batterie
Charge à 10A
L’image a été relevée à l’aide d’un oscilloscope Tektronix TDS 1001B avec une pince ampéremètrique
calibrée en 5mV/A.
I) Calcul sans la charge à 10A pendant 4s (cas ou la batterie ne prendrais pas la charge) :
Imoy= (-17*23)/ (17+4+2)=-17A Energie=U*Imoy*t=12*(-17)*(20/60)=-68W.h
29
La différence d’énergie avec ou sans la charge de 10 A pendant 4 secondes sera de 7 W.h
∆Energie=68-61=7W.h
A partir de la figure 5, Nous pouvons voir qu’il faut toujours 10 W.h lors de la charge et non 17 W.h.
Ce qui nous prouve bien que la batterie a emmagasiné de l’énergie, c’est le fait que nous trouvions la
même énergie perdue dans l’étude avec la charge à 10A pendant 4s que sans cette charge. En effet si la
batterie ne prenait pas la charge l’énergie perdue serait de 10W.h + 7W.h (∆Energie) = 17W.h alors que
nous avons toujours nos 10W.h
30
Si chimiquement la batterie n’avait pas pris la charge de 10A pendant 4s alors l’énergie totale
devrait être de 68W.h+10W.h, les 10W.h correspondent à l’énergie perdue dans la batterie.
Après nos expériences nous en sommes arrivés à la conclusion que les batteries prenaient bien la
charge pendant les freinages et par conséquent quelles se rechargeaient. D’après notre étude nous
pouvons donc certifier que les batteries se rechargent bien. Afin d’optimiser la recharge de la batterie
durant les différentes courses il faudra programmer le variateur en conséquant, pour que les batteries se
recharges au maximum durant de très court délais de décélération.
Nous avons également essayé avec une décharge à 40 A pendant 20 secondes et recharge à 40 A pendant
4 secondes et nous aboutissons à la même conclusion, les batteries se rechargent.
Maintenant reste à savoir si la batterie se rechargerait pour un freinage d’une durée encore plus courte,
une seconde par exemple, nous ne voyons pas pourquoi cela ne fonctionnerai pas !
Maintenant que nous avons validé la configuration et la programmation du variateur, nous allons pouvoir
conclure.
31
XI - Conclusion
Il n’est pas facile d’appréhender pour des étudiants ce type de variateur et sa programmation.
Heureusement que l’équipe SEVCON a répondu à toutes nos questions et que monsieur SIVERT avait
déjà exploité ce variateur.
Grâce au bus CAN, nous pouvons faire de nombreuses mesures, mais aussi vérifier le bon fonctionnement
du variateur, le câblage...
La commande et les protections du variateur sont très bien faite, fruits de l’expérience de SEVCON.
Grâce à ce variateur, le karting a de très bonnes dynamiques que nous pourrions encore améliorer.
Mais, il faut vérifier la puissance du moteur par rapport à son service type. Donc, il faut faire l’étude
thermique du moteur en fonction de courses effectuées par le moto variateur.
De plus, lorsque nous freinons brusquement, la courroie saute (craquement). Nous pensons que la
décélération provoquée par le frein hydraulique est trop brutales pour le variateur.
XII - Bibliographies
« GEN4 Product manual » [1] version 2.0 SEVCON fichier PDF de 99 pages.
« Etude transmission karting didacticiel V.1 pour millipak » [2] Arnaud Sivert I.U.T GE.I.I
Soissons 36 pages Mars 2009.
Sevcon SAS
Merci 12 rue Jean poulmarch,
95 100 Argenteuil
à SEVCON et plus France
particulièrement à monsieur
Jonathan SPERANDIO qui fut
notre principal contact et qui a
répondu à toutes nos
interrogations.
32