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02/06/2019 Quand Michel Serres nous parlait musique (c'était passionnant) - Livres - Télérama.

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Entretien

Quand Michel Serres nous parlait musique


(c'était passionnant)
Xavier Lacavalerie Publié le 15/07/2011. Mis à jour le 02/06/2019 à 11h21.

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02/06/2019 Quand Michel Serres nous parlait musique (c'était passionnant) - Livres - Télérama.fr

Les mythes, la Bible et les scientifiques l'affirment : au commencement était


un chaos de sons, de rythmes et de souffles. Une musique devenue langage
universel, selon le philosophe. Michel Serres est mort, samedi 1er juin, à l’âge
de 88 ans.

Michel Serres a tellement bourdonné en mineur autour de la musique - en fournissant régulièrement des
textes pour le Quatuor Ysaÿe et en les lisant sur scène ou, dernièrement, en présentant les différents
tableaux du Messie, de Haendel, pour le spectacle d'Oleg Kulik au Châtelet - qu'il a fini par écrire un livre
entier à ce sujet. Un livre très personnel, sobrement intitulé Musique, au singulier, comme pour mieux
saisir l'essence de cet art si particulier et si complexe, son idée abstraite, la Musique de toutes les
musiques. Mais plutôt que de répondre à d'épineuses questions en suspens - Comment parler d'elle ?
D'où peut-elle bien jaillir ? Possède-t-elle un sens ? -, le philosophe historien a préféré se lancer dans
trois grands récits, à la fois érudits et poétiques, où il est question aussi bien de légendes de la Grèce
ancienne que de connaissances scientifiques ou de démarche spirituelle - et il risque, au passage,
quelques définitions, parfois inattendues. Rencontre avec l'un de nos derniers esprits universels, dans
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Disparition
Abonné Le philosophe Michel Serres est mort

Pourquoi manifester tant d'intérêt pour la musique, discipline d'ordinaire oubliée, sinon
dédaignée par les intellectuels et les philosophes ?
Je dois commencer par vous faire un aveu : je suis un compositeur raté. J'ai été un pianiste passable, j'ai
beaucoup fréquenté les oeuvres, les compositeurs et les interprètes, mais j'ai très tôt compris que la
musique n'était pas ma voie. Il faut parfois savoir accepter ses limites et sa propre insignifiance dans
certains domaines. En revanche, elle est toujours restée au coeur de ma vie. Quand j'ai une idée, elle me
vient toujours en musique et en mélodie. L'écrivain que je suis devenu se plie toujours à la magie des
mots, au rythme de la phrase, à la fête du langage. Souvenez-vous de Flaubert et de son fameux «
gueuloir », quand il vociférait à pleine voix le texte qu'il venait d'écrire pour en éprouver la qualité
acoustique, la beauté et la perfection sonore. Le style d'un auteur, c'est toujours de la musique : une
partition manquée.

Dans votre ouvrage, vous cherchez à retracer la genèse de cet art à part. En bon
philosophe, vous allez naturellement fureter du côté de la Grèce antique et de ses
mythes...
Parce que c'est là que tout s'est joué pour la musique occidentale. Les mythes le racontent,
inlassablement. Celui de Pythagore, par exemple, personnage extraordinaire qui aurait vécu aux VIe et
Ve siècles avant notre ère : on raconte qu'un jour où il se promenait dans la campagne, il remarqua que
les coups martelés par un forgeron en train de travailler le fer possédaient une variété incroyable et une
richesse inouïe. Rentré chez lui, il essaya de les reproduire à l'aide de poids attachés à différentes cordes.
C'est ainsi qu'il aurait eu l'intuition de la nature de la musique. Plus tard, il a inventé un instrument qu'il
appela « monocorde », une corde dont la tension plus ou moins grande permettait de reproduire tous les
sons, c'est-à-dire les notes de la gamme. Ce jeu de rapports et de proportions est sans doute à l'origine
des mathématiques et de la géométrie, dont il passe aussi pour avoir été l'inventeur.

— “On ne peut jamais être rejeté par une musique comme on peut
l'être par une langue ou par un savoir.”

Mais vous parlez aussi beaucoup d'Orphée, l'aède de Thrace, descendu aux Enfers pour
aller rechercher son Eurydice...
Je lui fais d'abord parcourir un trajet, une sorte de chemin initiatique qui le conduit d'un groupe de
femmes à un autre groupe de femmes. Pour moi, Orphée est une sorte de symbole. Il commence d'abord
par fréquenter ces sibylles et ces pythies énigmatiques, droguées de vapeurs venues du centre de la Terre
et délivrant leurs messages incompréhensibles, totalement dénués de sens ; ou encore les Selles, à
Dodone, chargées d'interpréter le bruit du vent dans le feuillage des chênes, et les Bacchantes, enivrées
de vin et de cris, couvertes de peaux de bêtes et hurlant dans la nuit. Toutes ces femmes inspirées
traduisent ce que j'appelle « le bruit de fond », ce formidable chaos de sons à peine organisés que l'on
peut entendre dans l'univers dès que l'on se tait et que l'on écoute la respiration du monde, le souffle du
vent, le fracas du tonnerre, le déchaînement des tremblements de terre et des volcans ; mais aussi les
bruits du corps, le gargouillis des entrailles, les battements du coeur, le souffle des poumons ; ou encore
la rumeur sourde de la vie grouillante et affairée, du corps social pris dans sa frénésie de
communication. De ces triples bruits de fond jaillit la musique...

Mais comment peut­on passer de cet ensemble informel à un agencement ordonné des
sons ?
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décisive : c'est le rythme, la pulsation régulière. Un compositeur a parfaitement compris ces
phénomènes - ce n'est pas un hasard s'il est d'origine grecque -, il s'agit de Iannis Xenakis (1922-2001).
Dans une pièce comme Pithoprakta, pour quarante-neuf musiciens, cordes, trombones, xylophone et
marimba, écrite dans les années 1950, il tente de ressaisir la force et la violence chaotique de cette
phusis, de cette nature grecque exubérante, vivante, dynamique, dionysiaque, peuplée de forces secrètes
et de puissances cachées, et il en fait de la musique. Une musique complexe, comme s'arrachant à ce
bruit de fond anarchique dont je parlais plus haut pour entrer dans le royaume de l'Art.

La musique, c'est l'histoire de ce lent passage. Orphée, le premier, en a eu l'intuition au cours d'un long
voyage qui l'a conduit à la rencontre des Muses, ces filles de Zeus et de la déesse Mémoire. Elles sont au
nombre de neuf. Une représentant le Mime ; une autre la Danse ; une troisième l'Eloquence, etc. Mais
aucune pour la Musique. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'ensemble des neuf symbolisent la
musique. Même Uranie, la Muse de l'Astronomie et de l'Astrologie. Ce qui signifie que la musique
embrasse tous les arts et tous les savoirs ; qu'elle est au fondement même de leur existence ; en un mot,
elle est universelle.

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Mais pourquoi parmi ces neuf Muses, accordez­vous tant d'importance à celle de la
Danse, Terpsichore (« la danseuse de charme ») et à celle de la Pantomime, Polymnie («
qui chante plusieurs hymnes ») ?
Parce que c'est par imitation des bruits de la nature que peut naître la musique et qu'elle passe par la
danse, c'est-à-dire par le corps. Comment, à ce propos, ne pas évoquer la figure du compositeur Georg
Friedrich Haendel ? Malade, perclus dans son lit par une attaque qui le laisse à demi paralysé, il trouve
un second souffle en composant son oratorio Le Messie (1742) consacrant sa propre résurrection. Tout
un symbole !
 

Il existe, par ailleurs, une discipline scientifique qui me fascine : c'est la chronobiologie. Elle démonte
toutes les horloges qui pilotent le corps humain, sa musique secrète : le pouls qui bat, la respiration et le
souffle périodique, les règles féminines, les contractions fibrillaires et le relâchement des muscles. Mais
aussi la fabrication des tissus, la formation des cellules, le déclenchement même de la vie, quand le
sperme rencontre l'ovule et provoque une série de réactions chimiques : tout cela est soumis aux lois
d'une pulsation périodique et d'oscillations régulières dont chacune a son temps propre. C'est le rythme
du vivant. Le rythme, c'est-à-dire, au sens étymologique du terme - le verbe grec ancien rheîn qui signifie
« couler », « s'écouler » -, un flux continu rythmé par des périodes plus ou moins amples et régulières.
On a longtemps discuté pour savoir si la musique est née d'abord sous l'action du rythme ou grâce au
souffle, tambour contre flûte, si vous voulez, ou percussion contre voix. Ce qui fait bien sourire tous les
marins du monde, qui savent depuis toujours que c'est la même chose, que les deux phénomènes sont
concomitants : le moindre souffle de vent se traduit par les rides des vagues au-dessus de l'océan.

Mais les arts des Muses, comme la poésie, la rhétorique ou l'astronomie sont des savoirs,
ils possèdent un sens. Alors que la musique n'en a aucun. Une note, un accord, un mode,
une mélodie ne veulent rien dire !
Vieux débat, mais mal posé ! Oui, la musique est antéprédicative. Oui, elle existe avant le langage et ne
veut rien dire. Mais n'étant porteuse d'aucun sens, elle les possède tous. Au même titre qu'elle est
représentée par toutes les Muses, qui incarnent l'ensemble du savoir humain. On ne peut jamais être
rejeté par une musique comme on peut l'être par une langue ou par un savoir. J'ai toujours été frappé
par le fait que, quand je vais au Japon, par exemple, donner une conférence, j'ai besoin d'un traducteur,
alors que mon camarade flûtiste qui donne un concert, lui, n'a besoin de personne ! La première fois que
je suis allé en Chine - c'était au début des années 1980, Mao Tsé-toung venait de mourir, et le pays,
longtemps fermé aux influences occidentales, se rouvrait lentement -, je me suis promené dans Pékin, au
bord d'un lac. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre un trompettiste chinois en train de jouer... la
partie solo du Concerto pour trompette de Haydn ! Tout naturellement, tout simplement. La musique,
c'est le premier vecteur du rapprochement des peuples, en dépit des différences culturelles. On peut
sursauter la première fois que l'on entend un son du erhu (viole chinoise), ceux d'un arc africain ou d'un
gamelan balinais. Mais, avec un minimum d'effort, on ne peut pas se sentir totalement exclu. Je compare
volontiers la musique à ce qu'en biologie on appelle les cellules souches - des cellules premières qui
permettent de lever aussi bien des tissus nerveux que des hématies, des leucocytes ou des plaquettes
sanguines : un socle, d'où partent des ramifications potentielles infinies...

— “Platon en son temps a irmait déjà que l'univers tout entier était
fait de musique.”

Comment expliquez­vous la perte de cette dimension universelle de la musique ?
A mesure que l'on sort du bruit pour entrer dans la musique, on entre dans la science (la musicologie, les
mathématiques, la géométrie, l'astronomie, etc.) et dans les arts prédicatifs (poésie, éloquence, tragédie,
etc.). En un mot : dans la culture. Par un incroyable retournement, plus on avance dans la culture, donc
dans les différences, plus la musique se transforme, se codifie, se complexifie... ou s'appauvrit selon les
cas. C'est ce qui nous est arrivé en Occident, avec le développement de la « muzak », cette espèce de
bruit de fond parasite et peu varié qui pollue notre environnement, jusque dans nos ascenseurs.
Regardez le nombre de gens qui se déplacent, un baladeur aux oreilles, écoutant une sorte de bruit
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organisé, grésillantcontenus
et répétitif ! Les gouvernements
et services autoritaires
adaptés à vos centres et fascistes
d'intérêts. En savoirinterdisent lespolitique
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trois ou quatre personnes : nos démocraties marchandes libérales tentent plutôt de nous empêcher
d'être seul, de penser, de ruminer, de rêver, de nous réconcilier avec nous-même. La « muzak » nous fait
retomber dans le bruit de fond. Triste retour en arrière...

Votre ouvrage se termine par une méditation étonnante et inattendue sur la Bible et sur
la Genèse comme gigantesque métaphore musicale. Le fait religieux revêt­il une
importance particulière à vos yeux ?
Non, il ne faut pas se méprendre. Ce n'est pas le caractère religieux de la Bible qui m'intéresse ici, mais
sa tonalité de texte universel. Il s'agit d'un grand récit, qui raconte l'émergence subtile de la musique et
nous entraîne vers le Verbe. La Genèse s'ouvre sur un gigantesque tohu-bohu et Dieu ordonne le
désordonné. Une variation de six strophes - les six versets -, avec reprises da capo (« Dieu vit que... ») et
un refrain revenant à la fin (« Dieu vit que cela était bon »), incarne le geste créateur de séparation -
lumière des ténèbres, eaux de la terre, animaux des hommes, etc. Je n'ai pas donné d'autres définitions
de la musique - on pourrait tout aussi bien dire la vie, le monde, l'existence - que cet entrelacs serré
d'oscillations et de forces stabilisatrices, d'efforts pour créer l'harmonie et la plénitude du monde, où
chaque chose est à sa place, où chaque mesure et chaque proportion doit être juste, où chaque écart doit
en permanence revenir à son équilibre. Une simple petite modification dans le trajet d'une planète ou
dans l'échange de forces entre deux particules et hop ! tout le bel édifice s'écroule !

Maintenant que j'ai écrit ce livre, je vois la musique comme un océan énorme. Nous, nous nous tenons
encore sur le rivage, perdus devant son immensité, devant cette masse liquide et transparente, sans nous
rendre compte que nous nous tenons face au berceau de la vie, face à une matrice universelle d'où tout a
jailli : les sons du monde, la langue, les savoirs, la culture, le ballet fécond des Muses. Les anciens le
savaient depuis longtemps, les modernes l'ont répété. Le philosophe Platon en son temps affirmait déjà
que l'univers tout entier était fait de musique. Un peu plus tard, Kepler s'émerveillait de l'harmonie des
sphères et du ballet musical des astres. Philosophes et scientifiques célébrant à l'envi la même vérité,
profonde, cachée, oubliée, à savoir que la musique est universelle et que l'univers est musical.

A lire
Musique, de Michel Serres, éditions Le Pommier, 160 pages, 17 €.

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