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Encadré par
M. OUBDI Lahsen Enseignant chercheur à l’ENCG-A Réalisé par :
Mme ANGADE Khadija : Enseignante chercheur à l’ENCG-A
Mlle.
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Remerciements
Avant d’entamer mon rapport de stage, je tiens à exprimer mes sincères remerciements et
témoigner de ma grande reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réussite de mon stage professionnel.
✓ Monsieur CHEHAB Ayoub, qui a mis à ma disposition tous les éléments nécessaires pour
la réussite de mon stage et à qui je dois réitérer ma révérence.
✓ Monsieur OUBDI Lahsen, mon encadrant qui a mis à ma disposition tous les éléments
nécessaires pour la réussite de mon stage et à qui je dois réitérer ma révérence.
Enfin, je prie toute personne, qui m’a aidé de près ou de loin, de croire à l’expression de mes
vifs remerciements et mes profondes reconnaissances.
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Avant-propos
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Sommaire
I. La phase de préparation
II. La phase de réalisation
III. Phase de conclusion
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Chapitre 2 : La gestion des stocks
I. La gestion des coûts
II. Les méthodes de suivi administratif des stocks
Conclusion
Bibliographie
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Liste des abréviations
SYSCOA : Système Comptable Ouest Africain
SM : stock moyen
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Listes des figures
Figure n°1 : Les circuits de distribution des médicaments…………………30
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Introduction Générale
Plusieurs sont les méthodes envisageables pour l’évaluation d’un actif. Le plan comptable
marocain retient cependant, pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité, celle du
coût historique qui elle-même est fondée sur les notions du coût d’acquisition et de coût de
production.
Au long de ce rapport, nous allons traiter uniquement un des éléments de l’actif circulant hors
trésorerie et son évaluation lors de l’entrée du patrimoine. Il s’agit des stocks.
Les stocks sont représentés par un ensemble de biens variés intervenant dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise. Ils représentent un centre de charge important puisqu’ils pèsent
sur les finances des entreprises industrielles et commerciales. De ce fait, une attention
particulière doit être prêtée à la gestion des stocks, sans pour autant dépasser les seuils
permettant de satisfaire la demande.
Les stocks sont également d’importants éléments du bilan, car ils ont une incidence directe sur
la détermination du résultat et constituent une zone de risque importante. Compte tenu de ces
propos, l’audit des stocks demeure un élément essentiel dans la constitution de l’opinion de
l’auditeur sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des états financiers. L’audit des stocks
joue ainsi un rôle primordial notamment lorsqu’il concerne une société dont l’activité présente
des risques non négligeables.
D’ailleurs, ce cas a été effectivement abordé dans le cadre d’une mission de commissariat aux
comptes, dans une entreprise de répartition de médicaments qui relève, d’une certaine manière,
du défi, et à laquelle j’ai eu l’honneur de participer au cours de ma période de stage.
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De nombreuses spécificités rendent ce secteur très intéressant, mais elles engendrent également
des risques, tant pour le professionnel du secteur pharmaceutique, que pour l’expert-comptable
ou le commissaire aux comptes qui engagent leurs responsabilités, d’où l’intérêt de
l’application de la démarche d’audit comptable, dans le secteur de répartition de médicaments,
et plus précisément le volet Audit des stocks.
C’est ainsi que j’ai opté pour l’audit des stocks au sein d’une société de répartition de
médicaments comme thème de ma mission dans mon stage professionnel qui, à l’instar de tout
stage dans le cursus de formation de tout ENCG’iste, a pour but de faire intégrer l’étudiant dans
le monde professionnel où le cumul des connaissances des quatre années est développé
moyennant un thème.
Formulation de la problématique :
L’objectif principal de ce rapport est l’audit des stocks au sein de SOREMED, selon les normes
ISA.
« Quelles sont les spécificités de la démarche d’Audit comptable et financier appliquée au stock
dans le secteur de la répartition de médicaments ? »
Méthodologie de travail :
Pour répondre à la problématique ci-dessus, nous allons présenter en premier temps l’audit et
ses différentes formes. Ensuite, nous allons présenter SOREMED ainsi que les différents outils
d’Audit des stocks. Et finalement, on exposera les résultats de cette enquête.
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Première partie:
Audit des stocks
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Introduction :
Selon qu’il s’agisse d’une entreprise commerciale ou industrielle, nous faisons face à certains
types de stocks. Ainsi, pour les entreprises commerciales, il s’agit des stocks de marchandises,
de matières et fournitures consommables hormis les stocks d’immobilisation. Tandis que pour
les entreprises industrielles, l’on cite en plus des stocks utilisés par les entreprises
commerciales, les stocks de produits en cours, les stocks de produits intermédiaires et produits
résiduels ainsi que les stocks de produits finis.
Dans le cas d’une entreprise de répartition de médicaments, l’on parle d’un stock de
marchandises. Ceci dit les stocks peuvent présenter différents risques pour l’entreprise, et c’est
d’ailleurs la raison pour laquelle les entreprises de répartition font appel à un auditeur.
L’audit des stocks revient à vérifier que les articles figurants au bilan sont la propriété effective
de l’entreprise ; s’assurer du caractère vraisemblable des soldes et qu’ils sont évalués au coût
de revient. Mais l’audit des stocks est toutefois soumis à des risques. Il s’agit en effet des risques
liés au recensement (quantité), à l’évaluation (la valeur), à l’absence de visibilité sur la réalité
des en cours de production, au décalage d’un exercice sur l’autre d’une entrée ou d’une sortie
au vol ou le coulage des stocks à la confusion des stocks de l’entreprise avec ceux des tiers.
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Chapitre 1: Définition et objectifs des stocks
I. Définition :
Stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus
qu'ultérieurement.
La norme comptable définit les stocks comme l’ensemble des biens ou des services qui
interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être :
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Stock maximum : il est fonction de l’espace de stockage disponible, mais aussi du coût
que représente l’achat par avance du stock, des risques financiers liés à l'impact des
fluctuations des coûts d'achat, etc.
La personne en charge d'un audit, appelée auditeur, doit être formée et suffisamment
expérimentée pour assurer cette tâche. À l'issue de sa mission, l'auditeur rédige un rapport
qui atteste, ou non, de l'exactitude et de la conformité de la comptabilité et de l'organisation
de l'entreprise avec les règles en vigueur.
L'audit joue également un rôle important au sein d'une entreprise car il permet d'avoir un
avis professionnel quant à sa santé financière. Un audit qui offre de bons résultats constitue
un gage de confiance et de sécurité pour ses fournisseurs ou investisseurs. »
Il existe plusieurs types d’audit dont les définitions reposent sur les objectifs à atteindre : il
s’agit de l’audit opérationnel, audit fonctionnel, audit légal, audit contractuel, audit
comptable et financier, audit informatique, audit social…
2. Historique de l’Audit :
Audit, terme provenant d'une locution latine proche des notions de contrôle, vérification,
expertise, évaluation, etc.) vient du verbe latin « audire », écouter. Les Romains employaient
ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des provinces. Il fut
introduit par les Anglo-Saxons au début du XIIIe siècle pour la gestion. Le premier cabinet
d’audit fut fondé au XIVe siècle à Londres. Une longue tradition de l'audit public existe en
France depuis le XIIIe siècle. En 1762, la 4e édition du dictionnaire de l'Académie française
définit ainsi le terme d’auditeur des comptes : « Officier de la Chambre des Comptes, de qui la
fonction est de voir et d'examiner les Comptes qui s'y rendent, et qui lui sont renvoyés. »
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En 1953, H.R. Bowen publie « Social responsibilities of the businessman ». C'est lors
de la rédaction de cet ouvrage qu'il parlera de la doctrine de la responsabilité sociale qui
doit être envisagée comme un moyen pour orienter l’activité des entreprises vers
l’atteinte des objectifs que la société civile s’est fixés. Il définit la responsabilité sociale
de l’entrepreneur dès le début de l’ouvrage : « La responsabilité sociale renvoie aux
obligations de l’homme d’affaire de poursuivre telles politiques, de prendre telles
décisions ou de suivre telles lignes d’action qui sont désirables en fonction des objectifs
et des valeurs de notre société ».
Bowen pense que si les dirigeants soumettent leurs finances à des audits réalisés par des
commissaires aux comptes indépendants, ils pourraient alors également accepter de
soumettre leurs performances sociales à des experts extérieurs et indépendants à
l’entreprise. Les auditeurs sociaux effectueraient une évaluation indépendante et
désintéressée des politiques de l’entreprise concernant les salaires, la recherche et le
développement, la publicité, les relations publiques, les relations humaines, les relations
avec l’environnement, la stabilité de la main d'œuvre, etc. Ils soumettraient ensuite leur
rapport à la direction avec leur évaluation et leurs recommandations. Un tel document
serait réservé à usage interne et ne serait pas public. Les audits sociaux pourraient, par
exemple, être réalisés tous les cinq ans et non annuellement comme les audits
comptables et financiers. L'audit social n'est pas obligatoire.
Selon Bowen, les missions d'audit social devraient être conduites par une équipe de
personnes : orientées sur le point de vue social, connaissant bien le monde des affaires
et ses pratiques et aussi ayant des compétences dans les domaines juridiques,
économiques, sociologiques, psychologiques, philosophie, théologie, etc.
En outre, Bowen souligne que l'audit social présenterait différents avantages dont le fait
de fournir une méthodologie de travail reconnue orientée sur le côté social des affaires
à l'attention du management. De plus, cette analyse serait réalisée par des personnes
extérieures et désintéressées des objectifs initiaux de l'entreprise, ce qui permettrait
aussi de donner une impulsion à la reconnaissance des normes sociales. Enfin, la
restitution de l'audition se réaliserait uniquement de manière interne à l'entreprise, ce
qui autoriserait une totale franchise vis-à-vis des dirigeants.
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En France les premiers cours d'audit en milieu universitaire ont été créés à HEC par L.
Collins et G. Valin au début des années 1970. Il s'agissait d'une approche globale et
transnationale, concernant à la fois, l'audit externe légal (commissariat aux comptes) et
l'audit interne (opérationnel et stratégique). Des générations d'experts comptables, de
commissaires aux comptes et d'auditeurs internes ont été formés à une pratique moderne
et ambitieuse de l'audit à partir des ouvrages, études de cas et enseignements dispensés
à HEC.
Aujourd'hui, c'est une méthode et un terme répandu. On parle ainsi, d'audit énergétique
d'une entreprise, d'audit environnemental d'un système de gestion, d'audit interne d'une
administration ou d'audit préalable à un investissement, etc.
3. Objectifs de l’Audit :
L’objectif de l’audit est de formuler une opinion motivée sur la régularité, la sincérité,
l’image fidèle des états financiers d’une entreprise.
La Régularité
Il s’agit pour les comptes d’être conforme aux règles et procédures en vigueur. De
respecter les conventions, principes, lois et règlements applicables dans un pays.
La Sincérité
C’est l’application de bonne foi des lois, règlements et procédures en vigueur. Sont
sincères des documents financiers tels que les établirait un professionnel indépendant, de
bonne foi.
L’image Fidèle
Il s’agit de traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des comptes
ont une maîtrise de la réalité et de l’importance relative des évènements enregistrés. Elle
découle de la bonne application des principes de régularité et de la sincérité. Une image
fidèle de l’entreprise est obtenue lorsque les principes comptables sont respectés : il s’agit
des principes de continuité d’exploitation, d’indépendance des exercices, du coût
historique, de prudence, de clarté, de permanence des méthodes et de l’importance
significative.
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Les opérations comptabilisées doivent alors être exhaustives, prises en compte dans la
bonne période, imputées au bon compte, concerner l’entreprise, évaluées correctement,
réelles et suffisamment explicitées.
4.1. L’indépendance
Les auditeurs internes doivent être indépendants des activités qu’ils auditent. Ainsi, le
service d’audit interne doit être situé à un niveau hiérarchique qui lui permet d’exercer
ses responsabilités. Aussi, ils doivent effectuer leurs travaux avec objectivité et pour y
arriver, ils doivent adopter une attitude d’esprit indépendante lorsqu’ils effectuent l’audit
et ne doivent pas subordonner leurs jugements à celui des autres. L’indépendance permet
à l’auditeur interne de porter un jugement libre et sans idée préconçue ; ce qui est
indispensable pour conduire convenablement ses audits.
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les compétences techniques nécessaires à l’exercice de ses responsabilités et il doit enfin
s’assurer que les missions d’audit sont correctement supervisées.
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Chapitre 2 : L’audit des stocks
Avant d'étudier des cas concrets d'audit des stocks, il est bienvenu de comprendre comment
a lieu l'audit des stocks.
Dans cette section, nous allons décortiquer l’audit des stocks en général, ainsi de rappeler la
démarche d’audit dédié à ce cycle qui est cycle stock.
Ensuite, I’identification des zones de stockage selon la nature et le besoin de chaque produit.
Il doit connaître l'organisation interne des stocks, c'est-à- dire l'organisation du service
logistique, les lieux de stockage (et si des tiers détiennent des stocks), le type d'inventaire en
place (permanent, périodiques...), le niveau normal des stocks, les modes
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d'approvisionnement (informations sur les fournisseurs, les flux) et le processus de
production.
L'auditeur doit également s'informer des contraintes externes telles les réglementations et
des contraintes spécifiques aux produits stockés (exemple : la péremption).
Le commissaire aux comptes peut s'appuyer aussi sur son analyse du contrôle interne. Cette
étude permet de déceler si les risques potentiels associés au processus de
production/stockage (qualité des produits, anomalie de production, existence de débouchés
des biens stockés...) font l'objet de procédures pour être évités ou couverts (assertions d'audit
: existence et évaluation) : étude des procédures concernant la détermination des besoins de
la société (par exemple, le seuil minimal de quantités en stocks déclenche-t-il toujours une
commande), la qualité des stocks (mode de conservation des stocks, contrôle qualité de la
production), vérification de l'existence et du fonctionnement de la comptabilité analytique
(souvent nécessaire pour déterminer les coûts de production, connaître les quantités par
produit, par nature...).
L'étude du contrôle interne permet également d'avoir connaissance des procédures de suivi
des quantités stockées et de leur protection physique : autorisation et justification des
mouvements de stocks, correcte séparation des exercices et caractéristiques des inventaires
(assertion d'audit : existence), cela afin d'éviter l'absence d'enregistrement des mouvements,
les vols...
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Enfin, le commissaire aux comptes procède aux contrôles directs en s'appuyant sur ses
connaissances du cycle « stocks et en-cours », sur son étude du contrôle interne et sur son
analyse des points forts et points faibles qui en découlent. Les contrôles sur les quantités
comportent notamment l'assistance à l'inventaire physique, le rapprochement des quantités
inventoriées avec l'état des stocks servant à l'établissement des états financiers, la
vérification de la propriété des stocks et celle des stocks détenus par des tiers.
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Exhaustivité (Eh) : toutes les transactions et événements qui se sont produits et
qui auraient dû être enregistrés l'ont bien été.
Exactitude (Ea) : les transactions enregistrées sont arithmétiquement correctes
Séparation des exercices (SE) : les transactions ont été enregistrées dans la bonne
période.
Existence (Ei) : les actifs et les passifs existent à la date de clôture
Occurrence : les transactions enregistrées au compte de résultat correspondent à
des événements économiques qui se sont produits pendant la période
Valorisation (V) : les éléments financiers sont correctement évalués
Droits et obligations (DO) : les actifs et les passifs de l'entreprise correspondent
respectivement aux droits et obligations de l'entreprise à la date de clôture
Présentation et information (PI) : les états financiers sont correctement présentés.
I. La phase de la préparation :
Exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’attention et d’ apprentissage, et une
bonne connaissance de l’ entreprise car il faut savoir où trouver la bonne information et à qui
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la demander. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous
les travaux préparatoires avant de passer à l’action.
1. La prise de connaissance :
Sans connaître nécessairement le métier de l’entité à auditer, l’auditeur doit au moins en avoir
la culture pour être en mesure de comprendre les explications qu’il va chercher et solliciter,
plus généralement, pour se faire admettre aisément. L’auditeur va donc planifier sa prise de
connaissance en ayant soin de prévoir le ou les moyens les plus appropriés pour acquérir le
savoir nécessaire à la réalisation de sa mission.
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Il existe deux pratiques pour identifier les risques : La première consiste à faire une impasse sur
cet aspect en pensant avoir une bonne connaissance du sujet, définissant aussitôt leur
programme d’audit. C’est approuvable tant que le sujet est simple, dans le cas contraire,
certaines entraves peuvent se présenter tels que :
La seconde se focalise sur l’identification des forces et des faiblesses en analysant en détail les
conséquences, en calculant le degré de confiance, en assortissant le tout de commentaires. C’est
certes du bon audit, mais un peu trop excessif à ce stade car on analyse l’audit avant de l’avoir
commencé.
Ces deux pratiques correspondent à deux types d’analyse, elles ont des incidences directes sur
le contenu des phases ultérieures de la mission :
Par exemple : Risque de perte ultérieure dû à une mauvaise évaluation des stocks ou un risque
fiscal suite à une mauvaise valorisation de stock. Cette approche va entraîner, des observations
réalisées sur le terrain en grande quantité et de façon approfondie ; il y aura donc une phase de
réalisation d’autant plus importante que la phase préparatoire aura été brève.
Qui consiste à définir les risques réels en appliquant en sorte un audit avant audit à travers des
prises de contact, des observations. Cette approche va donc transformer la phase de réalisation
en une validation rapide sur le terrain des observations antérieures.
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II. La phase de réalisation :
Fait appel aux capacités d’observation, de dialogue et de communication. C’est à ce stade que
l’auditeur va procéder aux observations et constats qui vont lui permettre d’élaborer la
thérapeutique. Certains aspects de contrôle interne étant couverts dans les cycles achats ou
ventes, nous n’examinerons ici que: le contrôle comptable, l’identification et la protection des
stocks, l’imputation des coûts de production, la valorisation, les contrôles globaux de
vraisemblance.
1. Contrôle comptable :
Généralement, un contrôle interne sera caractérisé par :
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Des comptages physiques réguliers et un contrôle sont assurés par une personne n’ayant
pas la garde des stocks,
Des procédures d’inventaire physique adéquates permettant des comptages exacts ainsi
que la description et l’identification des stocks endommagés ou en quantité excessive,
Un rapprochement entre quantités physiques et quantités théoriques est opéré et une
recherche des écarts est réalisée,
Des feuilles de comptages prénumérotées sont utilisées,
Un contrôle réciproque entre services (Réception, Expédition, Magasin) est effectué,
Il existe un contrôle adéquat des mouvements par la production, l’expédition et les
gestionnaires de stocks,
Des procédures de séparation d’exercice appropriées sont définies, tant pour les achats
et les ventes que pour la production.
4. Valorisation :
Un contrôle interne satisfaisant à ce niveau doit permettre :
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L’existence de procédures permettant de déterminer le prix du marché ou le prix de
réalisation nette,
Une revue régulière des stocks obsolètes endommagés ou à faible rotation et la
constitution de provisions adéquates.
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Deuxième partie :
Essai d’audit des
stocks au sein de
SOREMED
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Introduction :
Dans un deuxième lieu, avant d’analyser les pratiques d’audit des stocks utilisés
au sein de SOREMED il paraît opportun de commencer par la présentation des
tâches effectuées dans chaque service ainsi que de tracer le processus d’audit
des stocks.
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Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil
Aperçu historique
Avec huit unités de production, le secteur pharmaceutique a vu le jour au Maroc dans les
années soixante en créant ainsi 2750 emplois en 1965. La pharmaceutique marocaine est
encore jeune ce qui justifiait le recours intensif à l’importation des médicaments afin de
satisfaire la demande nationale. C’est dans ce contexte que l’Etat avait décidé de réglementer
l’exercice de la profession de pharmacien par Dahir de février 1960, également une circulaire
du ministre de la santé imposait que les différentes formes et médicaments pharmaceutiques
soient fabriqués localement et progressivement au Maroc, ceci avait permis le
développement de l’industrie pharmaceutique.
Caractéristiques
Investissements
Afin d’assurer une telle croissance, il est nécessaire d’intégrer la politique d’investissement
dans le processus de développement à LT des entreprises. C’est ainsi que l’objectif des
investissements réalisés était de renforcer le rôle de cette industrie, de pouvoir donc satisfaire
au mieux la demande des marchés qui ne cesse d’augmenter, et de préserver aussi la qualité
indispensable à la production des médicaments.
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Par ailleurs, afin d’être en conformité avec les standards internationaux reconnu par
l’Organisation Mondiale du Commerce, l’industrie pharmaceutique doit davantage lancer
des programmes d’investissements, qui se sont accélérés depuis la fin des années 90 afin
d’afficher une performance permanente, en se focalisant sur la modernisation des outils de
production et la formation du personnel.
Source : www.AMIP.ma
C’est ainsi que les grossistes répartiteurs se placent entre l’industrie pharmaceutique et les
pharmacies d’officine. De ce fait, leur activité consiste à acheter les médicaments auprès des
laboratoires et ensuite de les vendre aux pharmacies qui représentent le circuit de distribution
de détail.
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Figure n°2 : Schéma descriptif de l’activité de SOREMED
Au fil des années, SOREMED a connu des changements ceci a permet à la société de garder
une position importante comme étant intermédiaire entre les laboratoires et les pharmacies.
L’activité de SOREMED consiste en la distribution des médicaments dans tout le territoire
marocain. Le schéma présente ainsi l’activité de la société :
Fiche signalétique
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Raison sociale La Société de Répartition de
Médicaments
Forme juridique Société anonyme
Date de création 01/02/2001
Capital social 50 000 000,00 DHS
Siège social Zone industrielle Tassila N°176, Inezgane,
Agadir
Objet social Distribution des produits pharmaceutiques
Président directeur général Mr. OUAHBI Hamid
Directeur général M. Omar KOUKOU
Registre de commerce 1525
Patente 49761640
CNSS 168854
Effectif Près de 400 employés
Nombre de clients Environ 1000
Nombre de fournisseurs Environ 600
Téléphone 05 28 33 22 66
Fax 05 28 33 21 98
Structure organisationnelle :
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Figure n°3 : Organigramme de l’entreprise SOREMED
S.Facturati S.Trésorer
S.Financier on S.Recouvre
ie
DG Directeur S.Marché
PDG
général public
Adjoint
Atelier
S.logistique S.Parc Auto mécanicien
S.Qualité S.Réception
Stock
S.PEC
S.Expédition
S.Informatique
S.RH
Services métiers
Service achat médicaments
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Ce service a pour mission principale d’assurer l’approvisionnement de la société en
médicaments et en produits parapharmaceutiques. A cet effet, il se charge d’alimenter le stock
et d’éviter toute rupture éventuelle. En autre, le service achat médicaments veille à ce que les
nouveaux produits soient reconnus et commercialisés.
Service réception-stock
S’assurer que la réception est conforme à ce qui est mentionné sur le bon de livraison
;
Identifier les écarts entre le bon de livraison et les produits réceptionnés ;
Identifier les écarts entre le bon de commande, le bon de livraison et bon de
réception;
Vérifier l’état des emballages et des produits, la validité des dates de péremption et
s’assurer des prix.
Quand la réception est validée, les médicaments sont entreposés dans le magasin dédié au
stockage. A cet effet, le magasin est réparti en trois parties notamment, le niveau supérieur, le
niveau inférieur et le magasin avancé, c’est ainsi que les produits sont rangés par formes ou
conditionnement et selon leur poids ou encore leur fragilité de sorte que le principe FEFO (First
Expired First Out) soit respecté.
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Le service préparation de commande est formé de trois sous services notamment :tirage,
ramassage et commandes urgentes.
Une fois les bons de livraison sont imprimés, ils sont ensuite classés selon les secteurs de
livraison, puis chaque bon de livraison est déplacé dans un panier qui sera roulé tout au long de
la chaine. Au niveau de chaque rayon un tireur se charge de tirer les médicaments dudit rayon
indiqués sur le bon de livraison et ensuite il valide ceci sur le système informatique et fait passer
le panier au rayon suivant. Après le ramasseur procède à un deuxième contrôle avant d’emballer
les médicaments soit dans des sachets ou dans des cartons selon la quantité à livrer.
Concernant les commandes urgentes, une seule personne se charge de tirer l’ensemble des
médicaments en passant par les différents rayons dont le code est indiqué sur le bon de livraison.
Service expédition
Le service expédition a pour mission d’assurer la livraison des commandes. A cet effet, il est
réparti en deux groupes qui se chargent des commandes normales qui sont classées dans des
paniers dédiés à chaque secteur de distribution, avant ceci ces commandes sont confirmées sur
le système informatique par l’agent du service.
C’est ainsi que chaque livreur contrôle la conformité des commandes qu’il doit livrer avec le
bordereau de livraison qui indique le nombre de coolies et de sachets, ensuite il signe la feuille
de route avant chaque départ. Dans ce cas chaque livreur doit faire quatre voyages par jour.
Quant aux commandes urgentes, il s’agit de livrer juste la zone d’Agadir.
Le service avoirs clients compte en plus de la responsable du service, six agents qui se chargent
du traitement des médicaments retournés par les clients. Chaque agent examine ces
médicaments, ensuite il réalise la saisie sur le système informatique en les filtrant en trois
catégories à savoirs :
Les produits en bon état : les médicaments ayant une date de péremption plus de
six mois, sont saisis sur le système informatique et classés dans les paniers à
envoyer au service préparation de commande avec le premier exemplaire de la
facture avoir pour le contrôle.
Les produits cassés : ce sont les médicaments détruits.
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Les produits périmés : l’agent vérifie si le client n’a pas dépassé le quota fixé
par rapport au CA annuel, une fois cette quota est dépassé l’avoir ne sera pas
validé et on attendra le mois suivant pour que le chiffre d’affaire augmente.
Ce service traite les avoirs envoyés par le service avoirs client, notamment les médicaments
périmés et cassées. A cet effet, le service avoirs fournisseurs traite avec les laboratoires qui sont
classés en deux types notamment :
Dans le but de satisfaire ses clients SOREMED dispose du service écoute clients dont la
fonction est de régler diverses réclamations des clients. Ce service produit chaque mois un
rapport étalant les différents objets de réclamations notamment : produits en moins ; produits
en plus et produits non reçus.
Services support
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Comme son nom l’indique, le service achat divers se charge de tous les achats nécessaires à
l’activité de l’entreprise à part achat médicaments. Son objectif principal est d’assurer une
gestion saine et rigoureuse des achats tout en garantissant de bonnes conditions de :
La SOREMED dispose d’un ensemble considérable de véhicules soit un nombre de 134 réparti
entre véhicules légères et lourdes afin d’assurer la distribution des médicaments. Ainsi que
d’autres véhicules pour garantir le transport de personnel et également assurer des voitures de
services. Alors le service parc auto moto a pour mission d’assurer la gestion de ce groupe de
véhicules, effectivement ce service se charge de l’achat, d’entretien, de contrats d’assurance,
de contrats de bail et de la cession, de l’ensemble des véhicules de la société.
Service financier
Comme son nom l’indique ce service a pour objectif gérer la situation financière de la société.
A cet effet, il se charge de réduire les impayés et les échéances de paiement, pour se faire il
traite ainsi la situation des clients et des fournisseurs.
Service comptabilité
Le service comptabilité assure la tenue des journaux relatifs aux différentes opérations de
SOREMED notamment :
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Ce service a pour mission la gestion et la motivation du personnel, notamment il se charge du
recrutement, de la gestion des congés, des formations… Il assure ainsi le respect du règlement
interne et veille à créer de bonnes conditions de travail.
Service informatique
Le service qualité a pour mission d’assurer la mise en oeuvre des procédures et leur mise à jour.
Pour se faire, il a droit d’intervenir à tous les niveaux de la société. Il veille également sur
l’amélioration du système qualité, à cet effet il procède à des audits de qualité internes, de plus,
ledit service garantit l’efficacité des actions correctives et préventives mises en place.
La mission principale de ce service est de définir et de mettre en place les moyens permettant
de garantir l’efficacité du contrôle de gestion, de contribuer ainsi à l’amélioration du pilotage
de l’entreprise. De ce fait, ce service se charge de l’élaboration des budgets, du suivi de la
comptabilité analytique et de contrôler le bon fonctionnement des autres services.
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Chapitre 2 : Evaluation du contrôle interne
L’ensemble des étapes ou procédures suivantes sont donc suivies avec précision :
- Fixer d’un commun accord avec le laboratoire la date d’enlèvement des produits
- Etablir un planning d’enlèvement tout en donnant la priorité aux laboratoires dont les produits
sont en rupture du stock au niveau de SOREMED.
- Notifier au laboratoire l’identité du contrôleur chargé par la société pour la réception des
produits et mettre à la disposition de ce dernier un cachet libellé en son nom et au nom de la
société.
La mission du contrôleur délégué par la société consiste à recevoir et pointer les bons de
livraisons (libellé, quantité commandées et livrées, dates de réception. Lorsqu’il y a discordance
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entre la commande et le bon de livraison, il exige en plus de la facture les pièces ouvrant droit
de recevoir ultérieurement le reste à livrer.
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Transmettre les documents approuvés au service financier avec l’archivage d’une copie
du tableau de bord.
Au niveau du stockage et du magasinage, nous nous sommes penchés sur la gestion des stocks
ainsi que le processus d’inventaire.
2. Organisation
Mise en place de l’équipe puis planning
- Informer le service des achats d’isoler à la réception les produits réceptionnés et non confirmés
au niveau du système informatique.
- Informer le service des avoirs d’isoler au service les produits des avoirs clients non confirmés
au niveau du système informatique.
Le personnel met en place une équipe de comptage dont le nombre de personnes est suffisant
pour réaliser l’inventaire. Cette dernière fixe un planning pour effectuer l’inventaire en
déterminant les jours et l’heure de réalisation de l’inventaire (généralement se réalise tous les
jours à partir de 7 heures du matin pendant 16 jours conformément au nombre de rangées).
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Répartition des tâches et dénombrement
Après le planning, les tâches sont réparties entre le responsable du groupe d’inventaire et son
équipe. Le responsable du groupe inventaire édite le formulaire utilisé pour le relevé des
quantités lors du comptage en 3 exemplaires, ensuite affecte à chaque membre du groupe
d’inventaire une partie du rayon à inventorier et la page correspondante de la fiche puis
affecte un exemplaire de la fiche pour le comptage du stock.
L’équipe d’inventaire quant à lui compte contradictoirement et à deux reprises les produits de
chaque rayon et reporte les quantités recensées sur la ligne de l’article correspondant dans la
fiche d’inventaire afin de faire signer et inscrire le nom sur la fiche par les opérateurs
d’inventaire.
Vérifie que ces fiches sont nommément signées par les opérateurs d’inventaires.
Compare les deux comptages des produits effectués par les opérateurs d’inventaire.
Vérifie par un troisième comptage lorsqu’elle constate qu’il existe un écart entre les deux
comptages précédents.
Somme le nombre des produits reporté pour chaque article sur les fiches d’inventaires
concernant le rayon et le stock.
3. Saisie de l’inventaire
La saisie de l’inventaire consiste en la correction des écarts puis à l’analyse des résultats.
C’est une étape qui consiste à corriger sur le système informatique les écarts (manquants
et excédents) et qui aboutit à la présentation du rapport complet de l’inventaire à la direction.
Une fois l’inventaire achevé, le responsable du groupe inventaire compare les écarts relevés sur
le système avec les différents documents (factures concernant le type de produit sur lequel
l’écart à été relevé, le bon de commande qui mentionne le contrôle effectué lors de la réception
du produit et tout autre documents permettant de lever le voile sur l’écart constaté). Parfois, les
42
écarts peuvent être dus à l’entrée en stock d’un produit non saisi au niveau de l’application pour
alimenter le stock théorique. Il s’agit alors d’une erreur au niveau de la réception et la saisie.
Les erreurs sont aussi constatées au niveau des autres services (service avoir, tirage, stockage)
ou sont dus à la défaillance du système. Mais la plupart des erreurs (90%) sont souvent dues
aux erreurs du tirage et ramassage des produits lors de la préparation de commandes clients.
Cet aspect fera l’objet d’une analyse détaillée à la suite des résultats de notre rapport.
Lorsque les écarts sont des manquants, ils sont facturés et considérés comme des bons de
livraisons sur les comptes de corrections ; mais lorsqu’ils sont dus aux excédents, ils sont
facturés et considérés comme des avoirs clients.
L’analyse des résultats consiste à analyser tous les écarts significatifs par rapport au stock
théorique, à trouver les explications des écarts de l’inventaire et elle s’achève par la rédaction
d’un rapport des résultats.
Le TFfA conclut une phase d’analyse des risques réalisée sur la base des objectifs définis dans
le plan d’approche ; il présente de manière synthétique et argumentée les présomptions ou l’avis
de l’auditeur sur chacun des thèmes analysés. Il constitue « l’état des lieux » des forces et
faiblesses réelles ou potentielles, et permet d’hiérarchiser les risques dans le but de préparer le
rapport d’orientation.
2. Particularités
La particularité des forces et faiblesses se trouve dans leur régularité et dans leur efficacité :
43
En matière de régularité, elles s’expriment qualitativement et quantitativement par
rapport à des règles, procédures et systèmes existants.
Tableau n°1 : les forces et faiblesses apparentes selon les différentes sources
L’établissement de TFfA passe par une phase d’étude qui consiste essentiellement en une
analyse des risques.
Au niveau approvisionnement
44
Une bonne séparation des tâches au
niveau de l’approvisionnement.
45
différentes constitue une force augmentation des
indéniable quant à la fiabilité stocks abimés.
des données issues de cette
Aucun système n’est
opération.
mis en place pour
Vu la quantité de stock dont repérer les articles
dispose la société, le nombre de déjà comptés ; ce qui
fois que les stocks sont pourrait engendrer un
inventoriés dans l’année permet double comptage.
de suivre de façon efficace l’état
Le fait que le
du stock existant.
responsable des
La gestion des stocks selon la produits réalise les
méthode FIFO permet de suivre inventaires handicap
chaque lot de produits à son prix le principe de la
et évite les péremptions. séparation des tâches.
La forte implication et le
dynamisme de l’équipe de
stockage permet de pallier
temporairement au manque
d’espace. Ceux-ci, suite à
l’expérience arrivent facilement
à identifier les zones à faibles
risques pour les produits risqués
(suite au poids, risques de
casse…) et à trouver des
combines efficaces pour stocker
les produits.
46
service Préparation des Une existence
commandes permet de réduire continue des erreurs
les erreurs de comptages et de tirage qu’il
d’identifier les sources de ces s’agisse des produits
erreurs afin de poser les mesures livrés en moins ou des
adaptées. erreurs qualité des
produits.
L’absence de surcoût sur les
produits commandés en urgence
permet à la société de gagner la
confiance de sa clientèle.
Au niveau général
47
dont ils ont la charge, des
risques qu’elle encourt et des
objectifs qu’elle doit se fixer.
48
Gérer un stock, c’est de faire en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes des
clients.
49
-Le coût de la dépréciation des articles en stocks qui est du soit à l'obsolescence principalement
pour les articles de mode ou de techniques très évolutives, soit dû à la détérioration, comme les
accidents de manutention, le vol, l'évaporation, …
-Le coût du capital investi qui correspond aux intérêts des emprunts contractés pour acheter les
articles stockés, soit de l'intérêt du capital propre immobilisé, c'est à dire du manque à gagner
correspondant au revenu que procurerait cette somme investie à l'extérieur de l'entreprise.
Coût de pénurie : Les coûts de rupture des stocks apparaissent lorsque l'entreprise ne
peut satisfaire la demande de certains biens. La demande insatisfaite peut conduire à des ventes
manquées, et le coût de rupture est égal au manque à gagner augmenté de la perte liée à la
détérioration de l'image de marque de l'entreprise.
A ces coûts s’ajoute un autre cout connu sous le nom coût de la qualité c'est-à-dire ; le coût
supporté pour prévenir la mauvaise qualité d’un produit ou les coûts résultant d’une production
d’un produit de mauvaise qualité. On distingue 4 catégories de couts de la qualité regroupés
dans le tableau suivant :
Coûts de la Enquêtes chez les fournisseurs ; formation du personnel ; financement du
prévention stock de sécurité ; étude et développement du produit.
Coûts de la Contrôle des produits finis ; surveillance des opérations et couts des
détection échantillons vérifiés et détruits lors des contrôles.
Coûts internes de Retouches ; rebus ; inactivité des installations
non qualité
Coûts externes Traitement des réclamations ; échanges et réparation sous garantie et
de non qualité procédure judiciaire
D’après les informations que nous avons pu obtenir, nous avons élaboré un tableau
regroupant les coûts relatifs au stockage sur les 4 premiers mois de l’année en cours. Il s’agit
des coûts directs et indirects.
50
Habillement 918 -- 918
Charges de personnel* 320.000 160.000 160.000
Autres frais** 10.000 2500 7500
TOTAL 343.383 ,69 174.795,69 168.588
*La clé de répartition retenue est de 0.5 vu le nombre d’employés présent tant au niveau de la
livraison qu’au niveau du stockage et magasin.
**Le coût de possession représente 0.75 car le total des autres frais constitue en grande partie
des frais liés à la possession du stock.
Notons que l’estimation des coûts de stockage revêt beaucoup de difficultés. En effet, il est
difficile d’estimer avec précision les coûts faisant office de paramètres dans le modèle de
Wilson. Ainsi, les coûts significatifs de possession comprennent à la fois des coûts marginaux
et le coût d’opportunité du capital.
Les coûts marginaux dus à la possession de stock sont ceux qui varient en fonction de la
quantité stockée (prime d’assurance, coûts d’obsolescence et de détériorations…). La
rémunération des employés et le coût des surfaces de stockage sont par contre peu significatifs.
Mais une réduction des stocks entrainant une compression des employés est significative. De
même, le coût des surfaces de stockage serait un coût de possession significatif si ces
emplacements avaient d’autres usages rentables.
Le coût d’opportunité du capital représente le revenu auquel on renonce en investissant le
capital dans le financement du stock plutôt que dans un autre emploi. Il ne concerne pas le
financement des actifs immobilisés, comme les constructions, si ces immobilisations sont
indépendantes des variations du niveau des stocks. Il est égal au coût moyen pondéré du capital
de l’entreprise multiplié par le coût unitaire variable des articles stockés.
De ces différentes estimations, l’on conclut qu’il est difficile voire impossible de
prévoir avec précision tous les coûts associés à la gestion des stocks. Seulement, quel serait
alors le coût d’une erreur de prévision ?
Le point d’intercession entre le coût de possession et le coût de passation qui coïncide avec
le plus bas niveau du coût total représente la quantité commandée (Q*).
Ce modèle ne peut être hélas appliqué à la société. Celle –ci utilise par contre un système
qui le permet de « commander économiquement » en tenant en compte les consommations des
périodes précédentes ainsi que les demandes en cours des clients.
3. Le point de commande
L’une des décisions importantes dans la gestion des stocks est le point de commande. C’est
le niveau de stock qui déclenche la nouvelle commande. Il est plus simple à calculer quand la
demande et le délai de livraison est certain.
La formule de calcul est la suivante :
Point de commande= quantité vendue par unité de temps* délai de livraison
52
Nous ne pourrons pas appliquer cette formule à la société car les délais de livraisons sont
souvent connus mais pas certain selon les types de produits.
Par contre, la société déclenche la commande dès que le stock atteint 1,5 mois de
consommation. Ainsi ; avec un délai de livraison maximum d’un mois, SOREMED dispose
d’un stock de sécurité de deux semaines.
4. Le stock de sécurité
Ce stock est nécessaire pour les périodes d’augmentation de la production ou des ventes
ou pour faire face à un retard de livraison. C’est un stock qui vient en complément du stock
minimum.
53
Aucune de ces méthodes ne pourra être appliquée à la SOREMED vu l’importance et la
pluralité de catégories de produits vendus par la société. Ce qui engendre un risque de non
gestion efficace des stocks dont la part dans le chiffre d’affaires est important. Conscients de
cet aspect, l’administration a décidé de mettre sur pieds une technologie performante permettant
de classer les produits de grande valeur ajoutée pour l’entreprise. Ceci permettra à la société de
pouvoir concentrer les efforts sur les produits nécessitant une gestion efficace.
CMUP
Cette méthode permet certes de connaitre la quantité disponible à tout instant, mais elle ne
permet pas de faire face à l’inflation.
54
Cette méthode est reconnue en français sous le nom PEPS (Première Entrée Première Sortie) et
consiste à comptabiliser les flux sortants selon l’ordre d’entrée. Encore appelée méthode de
l’épuisement des stocks, dans le jargon des gestionnaires de stocks, la méthode PEPS repose
sur une consommation séquentielle et chronologique des lots entrés dans les aires de stockage.
La méthode FIFO est plus utilisée pour la valorisation des sorties de produits périssables dont
une conservation est peu recommandée à cause de la perte de valeur ou de qualité. Son principal
inconvénient est qu’elle répercute avec retard les variations de cours ou de prix réel des
marchandises à l’achat.
LIFO (Last In First Out)
Cette méthode de valorisation reconnue comme Dernière Entrée Dernière Sortie (DEDS) tient
compte de la difficulté à vendre les premiers articles qui même, s’ils sont obsolètes peuvent être
conservés par l’entreprise mais ne seront pas vendus ou consommés que lorsque les entrées
récentes ont été écoulées. Elle est beaucoup plus appliquée à une catégorie de produits donnée.
I. Définition :
« Ratio » est un mot latin signifiant « rapport ». Il est utilisé dans ce sens dans plusieurs
langues, dont l’anglais. C’est un outil de gestion qui définit un rapport ou une relation entre
deux grandeurs ayant une relation de cohérence ou de corrélation. Il peut être utilisé comme un
outil complémentaire de l’état des soldes de gestion et du bilan. Il permet entre autres :
D’établir des liens entre des grandeurs situées dans des tableaux différents.
D’étudier l’évolution dans le temps de ses grandeurs.
55
De procéder à des comparaisons avec des données sectorielles ou d’autres entreprises
(analyse dans l’espace)
Un ratio peut être un outil de sécurité, d'alerte, une incitation à la réflexion et à l'analyse. Il
illustre une information et permet de visualiser à un instant donné son évolution ou sa situation.
Il existe plusieurs types de ratios dont les ratios les plus importants sont : les ratios de rentabilité,
ratios d’endettement et de structure financière, ratios de répartition de la valeur ajoutée et les
ratios d’exploitation. Les ratios de rotation des stocks, de rotation des créances et des dettes
fournisseurs s’inscrivent dans le cadre des ratios d’exploitation.
56
Ce délai ne doit pas être trop court car dans ce cas l’entreprise doit trouver du financement ;
mais s’il est trop long (60-90 jrs), il caractérise une entreprise qui a des difficultés financières
et qui recule ses échéances.
57
Les travaux issus de notre vérification nous ont amenés à élaborer plusieurs conclusions, dont
le tableau des forces et faiblesses apparentes (TFfA) élaboré plus haut. Ce tableau est une
synthèse du questionnaire conçu. Et ce questionnaire nous a permis aussi d’élaborer plusieurs
Feuilles de Révélation et d’Analyse des Problèmes (FRAP).
2. Particularité
La FRAP attire l’attention sur les conséquences des dysfonctionnements et les
recommandations de l’auditeur, plus que sur les faiblesses elles-mêmes :
Elle sera peu utilisée en audit de conformité où il s’agit de rendre compte des diligences
effectuées et d’attester du respect ou du non-respect des règles édictées, de relever des
anomalies, d’effectuer des redressements.
Elle sera utilisée en matière de régularité pour montrer des risques entrainés par le non-
respect des règles, et en matière d’efficacité pour montrer les couts des dysfonctionnements.
Le principe majeur de la FRAP consiste en ce sens que tout dysfonctionnement digne d’être
signalé doit être fait.
La FRAP est composée des données suivantes :
Le « Problème » qui le résume
Un problème est une formulation résumant la trouvaille (fait+ cause+ conséquence) pour
communiquer le dysfonctionnement qui compromet l’atteinte d’un objectif.
Les « Faits » qui le prouvent
Un fait est un évènement survenu, une anomalie, un incident, voire un accident. Il se constate,
se voit, ou est l’absence (à confirmer) de quelque chose de concret. Des causes ou des
conséquences peuvent être observées ; un fait doit l’être. Ce sera une preuve.
Les « causes » qui l’expliquent
58
Une cause est une condition non remplie, un facteur de non qualifié ou de risque. Elle
explique la survenance du fait : elle est logique ou historique ; elle est observée ou déduite. La
cause est souvent le « négatif » de la recommandation, mais elle peut manquer (cause anodine).
Les « conséquences » que cela entraine
Une conséquence est un résultat –quantifié, quantifiable ou au moins descriptible- constaté
par l’auditeur ou par l’audité (comme un coût, des erreurs une difficulté de fonctionnement…)
ou supputé par l’auditeur (il s’agit alors de risques). En logique les conséquences peuvent être
celles des faits ou des causes. Sans conséquences, il est inutile de faire des recommandations.
Les « recommandations » qui le résolvent
La recommandation découle naturellement de la trouvaille (= Fait+ cause+ conséquence),
elle est souvent l’inverse de la cause ; sa place en fin de FRAP assure qu’elle s’adresse à un
problème identifié et démontré. La trouvaille démontre le problème et la nécessite de mettre en
œuvre la recommandation ou tout autre solution répondant à chaque point de la FRAP. Elle doit
être efficace et suppose l’adhésion des audités, d’où la nécessite de la développer avec ces
derniers.
59
Problème :
Capacité d’accueil des livraisons quotidiennes inférieure à l’espace réservée à la réception et
au stockage.
Fait :
L’existence des produits hors des zones de stockage
Cause :
Manque d’espace
Conséquence :
Risque de vols, pertes et de détérioration des stocks non abrités avec des conséquences néfastes
sur la rentabilité.
Recommandation:
Il serait souhaitable d’agrandir l’espace réservé pour le stockage et pour la réception.
60
Problème :
Fait :
Cause :
Négligence de la mesure
Conséquence :
Recommandation:
61
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes
Problème :
Fait :
Cause :
Conséquence :
Recommandation:
Il serait envisageable de renforcer les mesures prises pour détecter les produits presque
périmés.
62
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes
Problème :
Les données issues de l’inventaire ne sont pas traitées mais sont plutôt archivées
Fait :
Cause :
Conséquence :
Les inventaires seront effectués par simple routine et non dans le but de déceler des erreurs
pour mieux élaborer des stratégies dans le futur.
Recommandation:
Il serait souhaitable d’avoir des fiches synthétisant chaque inventaire de la période pour
mieux avoir une vision des services ou des aspects à risques.
63
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes
Problème :
Il est difficile de classer les produits vendus par la société selon les méthodes de gestion
de stocks (la méthode 20/80 et la méthode ABC).
Fait :
L’impossibilité de classer les produits en fonction de leur part dans le chiffre d’affaires.
Cause :
Conséquence :
Risque de non gestion efficace des stocks dont la part dans le chiffre d’affaires est
importante.
Recommandation:
64
CONCLUSION
Pour les entreprises commerciales, les stocks occupent une place importante voire
primordiale dans toute la politique de gestion établie par l’organisation. La mise en place d’une
bonne politique de gestion permettra à l’entreprise de réduire non seulement les coûts liés à
l’acquisition mais aussi les coûts liés au stockage ainsi qu’un bon suivi depuis l’acquisition
jusqu’à la livraison. L’audit, vu ses différents objectifs et atouts devient une préoccupation
majeure des dirigeants d’entreprises et constitue en fait un élément incontournable dans
l’amélioration et la réalisation des objectifs généraux.
Répondant parfaitement à nos ambitions professionnelles, cette mission d’audit des stocks
fut une très grande expérience pour nous. Elle constitue en effet un grand atout pour notre future
carrière professionnelle.
65
Table des matières
Remerciements ........................................................................................................................................ 2
Avant-propos ........................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Liste des abréviations .............................................................................................................................. 6
Listes des figures ..................................................................................................................................... 7
Listes des tableaux................................................................................................................................... 7
Introduction Générale .............................................................................................................................. 8
Première partie: Audit des stocks .......................................................................................................... 10
Chapitre 1: Définition et objectifs des stocks ................................................................................... 12
I. Définition :............................................................................................................................ 12
II. Objectifs des stocks : ....................................................................................................... 12
III. Définition et objectifs de l’Audit :..................................................................................... 13
Chapitre 2 : L’audit des stocks .......................................................................................................... 18
I. Les stocks dans le processus d'audit : .................................................................................... 18
II. Les objectifs de l’audit des stocks : ....................................................................................... 20
Chapitre 3 : Etapes d’audit des stocks ............................................................................................... 21
I. La phase de la préparation : ................................................................................................... 21
II. La phase de réalisation : ........................................................................................................ 24
III. La phase de conclusion :.................................................................................................... 26
Deuxième partie : Essai d’audit des stocks au sein de SOREMED ...................................................... 27
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 29
I. Présentation de l’entreprise d’accueil :.................................................................................. 29
Chapitre 2 : Evaluation du contrôle interne ....................................................................................... 39
I. Evaluation du processus lié à l’approvisionnement : ............................................................ 39
II. Processus d’inventaire : ......................................................................................................... 41
III. Forces et faiblesses apparentes : ........................................................................................ 43
Chapitre 3 : La gestion des stocks ..................................................................................................... 48
I. La gestion des coûts .............................................................................................................. 49
II. Les méthodes de suivi administratif des stocks ..................................................................... 53
Chapitre 4 : Analyse des ratios .......................................................................................................... 55
I. Définition : ............................................................................................................................ 55
II. Les ratios d’exploitation et leurs formules : .......................................................................... 56
III. Calculs et analyses :........................................................................................................... 57
66
IV. Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes (FRAP) :................................................ 58
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 65
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 68
67
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages:
Sites Web :
- www.wikipedia.fr
- http://www.doc-etudiant.fr/
- www.amip.ma
- www.tifawt.com
- http://commercial.axelere.com/imprime/categorie-Strategie-Management/gestion-
des-stocks-et-rotation-des-stocks~604.html
- http://www.faq-logistique.com/Couts-stock.htm
- http://www.aciff.com/gestion-couts-stocks.htm
68
Résumé
Compte tenu de son importance, l’audit des stocks constitue le sujet du présent
rapport car il permet de s’assurer du bon fonctionnement du processus de
stockage, de contrôler et de suivre des stocks, afin de déceler les faiblesses et
risques liés à ce processus, ainsi qu’améliorer et transformer ses failles en
forces.
L’audit des stocks s’articule autour d’une démarche bien définie, qui englobe
les quatre phases suivantes : la prise de connaissance de l’entreprise auditée,
l’appréciation de son contrôle interne, la réalisation d’audit et enfin les constats
et recommandations d’audit.
L’inventaire physique est également une technique de validation des stocks, et
une procédure imposée par la loi, dans la mesure où il permet aux entreprises
de satisfaire trois objectifs à la fois : l’existence et la validité des quantités en
stock, la séparation des exercices et la dépréciation des stocks pour lesquels une
Mlle. Etudiante à
provision doit être constatée.
l’ENCG-A La valorisation des stocks est un pilier tout aussi primordial car il contribue à
l’évaluation des entrées et sorties de stock selon différentes méthodes, en
Option : ACG fonction de l’activité de l’entreprise et de la nature des stocks qu’elle détient
dans ses entrepôts.
La démarche de l’audit des stocks, ses techniques, la procédure d’inventaire
physique ainsi que les méthodes de valorisation des stocks sont concrétisés à
travers le cas de la société SOREMED, spécialisée dans la distribution des
médicaments. Tous ces aspects de l’audit des stocks se déroulent dans le cadre
d’une mission de commissariat aux comptes.
Abstract
Due to its importance, the stock audit constitutes the subject of this report, as it
ensures the proper functioning of the storage process, as well as the stock
control and monitoring. It also helps identify the weaknesses and risks of the
storage process, with the aim of turning these weaknesses into strengths.
The stock inventory is a technical validation of stocks, and a legislated
procedure since it allows companies to achieve three major purposes : the
existence and validity of inventory quantities, stock’s depreciation, and
separation of annual accounts (French “exercices”).
Also of fundamental importance, the inventory valuation which is an evaluating
technique of available inputs and outputs, using various methods based on the
company’s business and the nature of items held in its warehouses.
The inventory audit approach, its techniques, the inventory process, and the
inventory valuation methods are explored concretely through a study case
conducted during an audit mission in SOREMED. The latter is a company
specialized in the distribution of medecins.
69