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Sriwanthi Thilakarathne

French Advanced Level

Tante Rose
Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957
Glossary

Enchanté – joyeux, réjoui, gai (delighted, enchanted)


allées - avenue, chemin, sentier (path)
ombragées - couvert d'ombrages (les branches et les feuilles d'un arbre), (shady)
bosquets – groupe d’arbres, petit bois (groves)
défendre – interdire de faire quelque chose (to forbid)
naviguaient - voyager, nager, déterminer le plan de route d'un avion ou d'un navire (to sail)
flottilles- réunion de petits bateaux ou d'avions, groupe (flotilla)
fourré - buissons, taillis (underbush)
massif - ensemble de fleurs (flowerbed, flower bed )
lauriers – (bay, bay tree)
croûton - extrémité d'un pain (crust)
suave - très doux, agréable (smooth)
tendresse – affection [antonyme] cruauté (tenderness, softness)
grinçant – qui produit un bruit strident et désagréable (creaking, squeaking)
frémissements - faible bruit confus (murmur)
châtain - couleur châtaigne (light brown colour)
fourni – épais [antonyme] mince (thick)
saillants - proéminant (prominent)
entraîner - amener de force, traîner (drag away)
siège – banquette, banc (seat)
incontestable – indéniable, indiscutable (unquestionable)
tranchante – qui coupe (sharp, sharp-edged)
un blasé – quelqu’un qui ne s’intéressant à rien, [antonyme] enthousiaste (indifferent person)
escadre – flotte, force navale (squadron)
affectueuses – gentil, aimable , [antonyme] dur, sévère (affectionate, loving)
chavirer – basculer et se retourner, renverser (to turn over, to roll)
couler à pic – sombrer (sink straight to the bottom)
s'enfuit – s’échapper, se sauver (to flee, to run away)
indignation – colère [antonyme] calme (anger)
Sriwanthi Thilakarathne
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injures - parole blessante, insulte (insult)


cris déchirants – cris douloureux, perçant (screaming cries)
bonne mine - caractère resplendissant (looking good. Good complexion)
se hâter - se dépêcher (to rush, to hurry)
oublies - petite gaufre ronde et plate (small round and flat waffle)
par prudence - par précaution (as a precaution)
chutes - fait de tomber de haut (fall)
en faisant de plaisantes grimaces - tordre son visage (by making a funny face)
guidon - organe de direction de la bicyclette (handlebars)
poussière - particule de terre, ordure (dust, dirt)
vociférant – qui crie avec violence (yelling)

Marcel Pagnol

Le cycle Souvenirs d´enfance reflѐte une grande partie de la vie de l´auteur. Son monde enfantin
est l´inspiration pour son autobiographie célѐbre. Il revient souvent aux lieux de son enfance. De
plus, dans sa biographie, il y a des moments importants qui influencent sa future orientation
professionnelle.

La Gloire de mon père

La Gloir de mon père est le premier épisode de Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol, une série
de romans autobiographiques qui peignent un tableau nostalgique de l’enfance de l’auteur dans
la campagne française. La Gloire de mon père se déroule en Provence, où l'auteur a passé
certaines des périodes les plus heureuses de son enfance.

C’est avec une candeur toute enfantine que Marcel Pagnol nous relate ses premiers souvenirs
d’enfance. Et c’est bien là, à mon sens, la virtuosité de Pagnol : parvenir à donner au récit la
naïveté et l’émerveillement propre à l’enfance via des mots d’adulte sans que cela sonne faux ou
paraisse exagéré.

Résumé :

Tous les jeudis et dimanches, il est confié à sa tante Rose, la soeur aînée de sa mère, qui
l'emmène jouer au Parc Borély. Il donne à manger aux canards et surveille ceux qui apprennent à
faire du vélo. C'est dans ces moments de détentes que Rose rencontre Thomas, (Jules).
Sriwanthi Thilakarathne
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L’usage de langue – quelques justifications

 un enfant.: « … et j’allais vaquer aux travaux de mon âge ». « Lorsque ma tante ne me


regardait pas (…) je leur lançais aussi des pierres.
 plus âgée que sa mère.: « ma tante Rose, qui était la sœur aînée de ma mère… »
 venait les voir deux fois par semaine.: « Le jeudi et le dimanche, ma tante Rose (…)
venait déjeuner à la maison »
 dans un parc.: « allées ombragées » « des pelouses… » « des étangs »…
 ils tombaient par terre.: « leur machine autour du cou »
 donner à manger aux canards.: « Ma principale occupation était de lancer du pain aux
canards »
 dissimulait son intention de leur faire mal.: « je leur lançais aussi des pierres, avec la
ferme intention d’en tuer un »
 l’espoir secret de tuer un canard.: « Cet espoir, toujours déçu, faisait le charme de ces
sorties ».

Les thѐmes principaux sont : l´enfance, la famille et la vie familiale, la vie hors la famille, les
jeux enfantins, l´amour, la belle nature contre la ville, les souvenirs, la naïveté enfantine, le
bonheur et l´optimisme. De plus, l´œuvre est une étude psychologique de l´enfant, de son
comportement, de ses modifications progressives et, en même temps, un témoignage des temps
anciens où le tramway électrique étaient un grand progrѐs et que les gens apprenaient à rouler
les bicyclette.
Marcel

Marcel est héros principal et le narrateur en même temps. Il lie toutes les histoires, de plus, il
nous présente toutes ses pensées et ses expériences quotidiennes. Au cours des romans
autobiographiques, il se caractérise lui-même et il décrit et caractérise clairement aussi les autres
personnages. Ainsi, il donne les informations importantes et son avis sur les autres : «… un
monsieur assis sur notre banc. Sa figure était vieux rose; il avait une épaisse moustache
châtain,…. Sur ses tempes, quelques fils blancs. Comme de plus, il lisait un journal sans images,
je le classai aussitôt parmi les vieillards ».

L´auteur y décrit même que l´amour et la connaissance de ses parents, leurs familles sont
importants pendant l’enfance. Marcel nous présente sa tante Rose : « qui était la soeur aînée de
sa mѐre, et qui était aussi jolie qu´elle »

Dans ses romans autobiographiques, Marcel Pagnol, en tant qu´enfant, se comporte parfois d´une
façon cruelle. La cruauté est un défaut apparaissant aussi dans le monde des enfants, ceux-ci la
manifestent tout naturellement. Pendant les promenades au parc Borély, Marcel nourrit les
canards du pain : « Lorsque ma tante ne me regardait pas, tout en leur disant, d´une voix suave,
des paroles de tendresse, je leur lançais aussi des pierres, avec la ferme intention, d´en tuer
un. » Quand il ne touche pas son but, il est déçu, parce que c´est leur douleur qui lui fait plaisir.
Sriwanthi Thilakarathne
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Comparaison avec les enfants contemporains

En effet, c´est un récit de l´enfance d´un écrivain du début du XXe siѐcle qui devient l´histoire
indépendante d´un petit garçon qui raconte ses expériences quotidiennes. Quant aux loisirs des
enfants contemporains, ils sont, sans doute, différents que ceux du petit Marcel. Nous trouvons
beaucoup d´enfants qui ne respectent pas beaucoup leurs parents, préfѐrent regarder la télévision
ou jouer les jeux vidéo toute la journée au lieu de sortir dans la nature ou lire un livre. Par contre,
Marcel aime beaucoup se promener dans la nature
Les questions
1. Combien de jours est-ce que la tante Rose et Marcel viennent au parc par semaine et
comment arrivent-ils ?
2. Quelles sont les choses intéressantes que le narrateur décrit dans le 2e paragraphe ?
3. Au parc, pourquoi Marcel aime-t-il regarder les gens à bicyclette ?
4. Pourquoi est-ce que sa tante ne le laisse jamais longtemps « dans cette zone
dangereuse » ?
5. Quelle est sa principale occupation ?
6. Sa comporte est quelquefois cruelle. Justifiez.
7. Qu’est-ce qui fait le plaisir de ses visites ?
8. Est-ce que sa tante est consciente de tout ce qu’il fait ? Expliquez votre réponse.
9. Quel est l’incident qui se passe un dimanche ?
10. Comment le narrateur décrit-il physiquement cet homme ?
11. Comment Marcel le juge-t-il comme un riche ?
12. Selon vous, pourquoi est-ce que le monsieur du banc lui donne deux sous pour acheter
quelque chose ?
13. Selon vous, est-ce que le narrateur est un enfant typique ? pourquoi ou pourquoi pas ?
14. Marcel décrit ses aventures avec des mots d’adulte ? Expliquez.
15. Expliquez
lieux enchantés
apprenaient à gouverner des bicyclettes
Ce spectacle ne manquait pas d'intérêt
j'allais vaquer aux travaux de mon âge
couler à pic
s'en alla à pas comptés
je courus me réfugier auprès de ma tante.

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