La planification de la
distribution
Module : logistique de distribution
Proposé par :
Mr. ELKHAZZAR AZIZ
Présenté par :
ARHOUN Badr
LEMKHOUDEM Amrou Elarabi
BARKA Zouhair
MOHAMMADI Widade
MOUFAKKIR Hind
BOUHAJ Roumayssae
BENCHAABANE Anass
18/05/2017
Sommaire :
Introduction :
- Partie 1 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION :
1- La fonction de distribution
2- Les caractéristiques de la distribution
3- stratégie de distribution
4- la politique de distribution des distributeurs :
5- le merchandising :
- Partie 2: Distribution Resource Planning (DRP) ET Materials
Resources Planning (MRP) :
1- Distribution Resource Planning (DRP) :
2- Le MRP (Material Requirements Planning) :
- Cas d’application : AMAZON
Conclusion :
Introduction :
Page | 2
Pour les entreprises, une relation constructive entre marketing
et logistique semble primordiale, le marketing agissant en donneur d’ordre vis
à vis de la logistique : une fois la stratégie marketing définie (recensement et
analyse des besoins futurs des clients en termes de produits et de services), il
convient à la fonction logistique de voir comment mettre en œuvre "dans la
pratique" les grands principes définis par le marketing, et ce, au moindre coût.
Pour bien comprendre la relation entre eux :
Marketing et logistique se sont nés à la même époque (après-guerre) en
étroite interrelation.
Une vocation commune : la satisfaction du client -> valeur créée par la
disponibilité du produit au bon moment et au bon endroit.
Le marketing génère l’influx (détecte les besoins commerciaux), la
logistique génère les flux (opérations physiques en découlant).
La logistique s’est toujours sentie organiquement liée au marketing. Le
Page | 3
La relation entre logistique et marketing nous amène à plusieurs définitions
essentielles :
Logistique : C ’EST Livrer la bonne référence, en bon état, au bon
moment, au bon endroit, dans la quantité juste et nécessaire, dans le
bon conditionnement, avec les bons documents, précédée,
accompagnée et suivie par les bonnes informations, le tout aux moins
mauvaises conditions économiques.
Marketing : Processus de gestion qui identifie, anticipe et fourni
efficacement et profitablement les exigences du client au bon endroit et
au bon moment.
Logistique de marketing : Le terme de logistique marketing désigne
généralement l’ensemble des problématiques logistiques liées à la mise
en œuvre d’actions marketing demandant la planification de distribution
de supports marketing spécifiques ou la mise en œuvre de moyens
spécifiques.
La distribution : recouvre l'ensemble des opérations par lesquelles un
bien sortant de l'appareil de production est mis à la disposition du
Page | 4
consommateur ou de l'utilisateur final. Distribuer un produit, en effet,
c'est l'amener au bon endroit, au bon moment, en quantité suffisante
avec le choix et les services nécessaires à leur vente, leur
consommation et leur entretien.
Comment définir la planification ?
Votre projet est découpé en tâches. Il va maintenant falloir déterminer dans
quel ordre celles-ci devront être réalisées, définir les différentes étapes et
gérer les temps de réalisation. La réalisation des différentes tâches doit être
priorisée afin de gérer notamment d’éventuelles dépendances entre elles. Il va
donc falloir trouver une organisation logique à toutes ces tâches, les
ordonnancer, de façon à définir des étapes, des paliers, et déterminer les
ressources nécessaires pour mener à bien leurs réalisations. On obtient ainsi
une vision claire et lisible du projet.
Une fois la planification réalisée, il sera plus facile de déterminer si les
objectifs fixés sont réalisés, dépassés ou en cours de réalisation. L’affectation
des ressources aux différentes tâches sera simplifiée, tout comme le suivi du
projet.
Page | 5
PROBLEMATIQUE :
Page | 6
Mettre en place une politique de distribution consiste à choisir un réseau de
distribution ainsi qu'un type de stratégie.
Il existe 6 différentes fonctions de la distribution :
Page | 7
L'unité de production située au Livrer directement les clients des marchés à
centre du marché. partir de l'unité de production
Page | 8
A- Les différents intermédiaires
Le commerce intégré (concentré) (prise en charge de toutes les
fonctions. gros et détail, intervenant entre producteurs et
consommateurs)
Les Grands Magasins : très large assortiment, niveau de service très
élevé, localisation urbaine et frais de personnel élevés.
Les Magasins Populaires (depuis 1927) : Version simplifiée des
grands magasins auxquels ils appartiennent souvent, frais généraux plus
modestes, de proximité,
Les Maisons à Succursales Multiples : représentent des petits points
de ventes (souvent > 400 m2), généralement alimentaires et de proximité.
Les discounters et les grandes surfaces : objectifs de volume, de
qualité et de rentabilité.
Les magasins d'usine : Prix très bas (parfois -50 % par rapport au
produit équivalent chez un concurrent !), hors séries, second choix,
invendus dégriffés. Pas de reprise ou d'échange, paiement cash.
Les hard discounters : vendent au prix le plus bas avec des marges
d'exploitation «extra-faibles».
Le secteur intégré «non-capitaliste» : il s'agit des coopératives de
consommateur.
Le commerce indépendant :
Les grossistes : pris en «sandwich» en étant attaqués par les
producteurs et les distributeurs. Avantage concurrentiel que si les
détaillants et les fabricants sont nombreux et éparpillés
géographiquement.
Les détaillants indépendants : en phase de déclin, sauf pour ceux qui
se spécialisent et qui gèrent bien leur boutique. Ont peu de pouvoir de
négociation et des compétences limitées.
Le commerce associé :
Les groupements de grossistes augmentent leur pouvoir de
négociation face aux producteurs en accroissant leurs volumes de
commandes.
Les groupements (ou coopératives) de détaillants ont pour objet de
court-circuiter les grossistes et de rassembler une partie de leurs achats
tout en ayant une possibilité de sortie du groupement.
Page | 9
Le franchising : accord entre le producteur (franchiseur) et le détaillant
(franchisé).
B- Les canaux
Circuits ultracourts ou circuits directs :
AVANTAGES INCONVENIENTS
AVANTAGES INCONVENIENTS
AVANTAGES INCONVENIENTS
Page | 10
plus dense Infidélité des grossistes
Régulation des ventes grâce Dépendance vis-à-vis des grossistes
au stockage des intermédiaires
Pression sur les prix et les marges en cas de
Financement plus souple de groupement des achats
la production
Envois directs à certains détaillants
Baisse des frais de
facturation et de transport Nécessité de promouvoir les produits auprès
des grossistes et des détaillants.
Page | 11
1. Les visites de magasins ou store checks :
Ils consistent en visites systématiques de magasins représentatifs d'une
ville, d'une région, afin de déterminer par un contact direct avec les points de
vente et les commerçants, la situation du marché, d'une marque, des
concurrents, etc... Telle que perçue par le consommateur, l'acheteur,
l'utilisateur, ou le décideur.
2. Les enquêtes permanentes : panels
Le panel de détaillants ou de distributeurs est une enquête permanente
réalisée par des sociétés spécialisées qui fournit des informations
quantitatives bimestrielles à des clients industriels pour la plupart.
3- stratégie de distribution.
La stratégie de distribution d’un produit ou d’un service est une étape qui
compose le marketing mix. Evidemment, parler de stratégie implique la mise
en place d’une réflexion poussée, puisque la décision prise engage
l’entreprise sur le long terme. Il est par conséquent indispensable de cerner
cette phase de travail afin de trouver la stratégie la plus appropriée. Le choix
de la stratégie est un réel enjeu puisque la façon dont va être acheminée
l’offre aura un impact sur :
L’image de marque
Le prix de vente
La relation marque/consommateur
Les délais de livraison
Le degré de dépendance vis-à-vis des distributeurs
La zone géographique destinée à la vente
Les quantités produites dont les coûts de fabrication
Les bénéfices.
1- INTENSIVE :
Il s’agit ici de distribuer de façon massive, c’est-à-dire dans le plus de points
de ventes possibles. Cette stratégie est généralement dédiée aux produits de
grande consommation produits en quantité. Cette distribution est un moyen de
Page | 12
diminuer la taille de la force de vente et de permettre aux consommateurs de
s’approvisionner facilement. De plus, les coûts de stockage sont faibles
puisque chaque point de vente s’en charge. Mais attention, cette stratégie est
très coûteuse puisqu’elle demande une production de masse et une
communication importante. La proximité entre le producteur et le
consommateur est inexistante et l’image de marque n’est pas maîtrisée.
2- CONTROLEE ou EXCLUSIVE :
Cette distribution est souvent destinée au secteur du Luxe. En effet, la
marque donne l’exclusivité concernant la diffusion de ses produits à un seul ou
à un nombre très restreint de distributeurs. L’image est mieux maîtrisée et la
proximité avec les consommateurs est existante
3- SELECTIVE :
Le producteur sélectionne un certain nombre de distributeurs selon
plusieurs critères : cible, zone géographique particulière, capacités financières
de la société etc.… Cette sélection permet de mieux mettre en lumière le
produit/service par les distributeurs les plus habilités à vendre l’offre
concernée.
4- FRANCHISE :
Permet au producteur d’avoir le contrôle sur les distributeurs pour assurer
une commercialisation identique à chaque point de vente, une politique
d’entreprise et une image de marque respectée.
Page | 13
4- la politique de distribution des distributeurs :
A- Composants des marchés.
Les composantes du marché des distributeurs sont les mêmes que celles
de toutes les autres entreprises.
1. L'assortiment :
2. Les concurrents :
Ce sont les autres distributeurs qui utilisent la méthode de vente et/ou qui
se situent dans la même zone de chalandise. Il existe en fait deux sortes de
concurrence
une concurrence entre points de vente du même type
une concurrence entre points de vente de types différents
3. Les clients
Les clients des distributeurs sont regroupés dans une aire géographique qui
est la zone de chalandise du magasin. Ils ont des caractéristiques telles que le
concept DU magasin les intéresse.
Page | 14
cible trouvent ses clients potentiels
Internationalisation
Page | 15
Ses contraintes sont : juridiques (abus de position dominante,...);
techniques (logistiques,...), de clientèle (besoins, attentes,...), de produits, de
concurrence (positionnement des enseignes).
5- le merchandising :
La logistique peut être perçu par les services du marketing comme un arme
offensive redoutable en effet ses deux fonctions sont liées dans un point qui
est le réseau de points de ventes (distribution) ; d’où vient le rôle de
marchandising.
Le merchandising
est définit comme « un ensemble d'études et de
Page | 16
techniques d'application mises en œuvre, séparément ou conjointement, par
les distributeurs ou les producteurs, en vue d'accroître la rentabilité du point de
vente et l'écoulement des produits, par une adaptation permanente de
l'assortiment aux besoins du marché, et par la présentation appropriée des
marchandises »
Keppner définit le merchandising par la règle dite des 6R (right) ou 6B
(bon):« proposer le bon produit « right Product» à la place qui convient « right
place », au moment adéquat « right time », en quantités suffisantes « right
quantités », à un prix satisfaisant «right Price », et avec la bonne information
(right information) »
Le distributeur dans le marchandising poursuit deux objectifs:
L'optimisation de la productivité du magasin par la présentation de
produits rentables et à forte rotation
Le développement et la fidélisation de sa clientèle par l'offre de produits
répondant aux attentes des clients
LE CONTENU DU MERCHANDISING :
Le merchandising recouvre trois domaines différents:
le merchandising d'organisation consiste à déterminer l'emplacement
des différents rayons dans les magasins et à mettre en place une signalétique
générale (fléchage, panneaux) dans les rayons et sous-rayons.
le merchandising de gestion a pour objet d'optimiser les ventes par le
choix de l'assortiment (la liste de tous les produits proposés à la vente à un
moment donné) proposé à la clientèle, la répartition du linéaire entre les
différents produits et l'implantation des produits au sein du rayon
Le merchandising de séduction a pour but de développer les achats dits
« d'impulsion» par une décoration attractive, un mobilier adapté, une
ambiance agréable, une animation du point de vente
EVOLUTION DE MERCHANDISING :
Page | 17
le producteur dispose d'études concernant les marchés et leur évolution
, les attentes des consommateurs, les parts de marchés des concurrents et
leur chiffres d'affaires. La mise en commun de ces données permet à la fois
d'optimiser la gestion du point de vente et d'offrir un meilleur service au client.
Les intérêts du producteur et du distributeur, bien qu'apparemment
contradictoires, deviennent alors complémentaires
Mais cette notion n’est pas le fruit de parfait, la distribution, est une
variable incontournable qui a des limites présentées comme suite :
peu souple (c'est un investissement de long terme),
sans effet immédiat (il faut du temps pour appréhender l'ensemble du
circuit de distribution),
difficile à maîtriser (il faut assurer une homogénéité de conditions de
commercialisation – prix, SAV, merchandising, etc. - sur l'ensemble du
réseau de distribution).
Ce qui nécessite une bonne planification par des outils bien définis afin
d’avoir les résultats attendus.
Page | 18
Partie 2: Distribution Resource Planning (DRP) ET
Materials Resources Planning (MRP) :
Le principe de la planification consiste en l’organisation à l’avance de toutes
les ressources et moyens nécessaires pour produire un produit ou un service
en termes de temps / coûts / qualité souhaités.
Les ressources.
Les couts.
Les taches ou les activités.
La Planification peut être effectuée sur plusieurs horizons, en fonction des
informations disponibles et la stratégie ou l’orientation de l’entreprise.
Page | 19
DRP (Distribution Resource Planning)
MRP (Material Requirements Planning)
CRP (Capacity Requirements Planning)
MRP II (Manufacturing Ressources Planning)
ERP (Enterprise Resource Planning)
Page | 20
les besoins en main d’œuvre, en surface et en équipement par dépôt,
les besoins en investissement de stock,
les volumes de production et/ou d'achat nécessaires par produit et par
source d'approvisionnement.
La phase 3 : La DRP compare les besoins en ressources aux disponibilités
présentes et futures des sources d'approvisionnement.
Des actions sont alors recommandées soit pour lancer soit pour retarder un
achat ou une fabrication, afin que l'offre soit synchronisée à la demande.
C- Les objectifs :
L’intégration de la chaîne logistique en assurant la liaison entre la
distribution physique et la planification de production.
La capacité de l'entrepôt à gérer ses transports et ses stocks,
déterminer ses besoins en véhicules et déterminer ses
réapprovisionnements.
Améliorer le taux de rotation des stocks,
Augmenter le taux de service des industriels
Réduire les coûts opérationnels
Éviter les ruptures tout en limitant les niveaux de stocks
Optimiser les ressources logistiques et financières.
Page | 21
Grace à une nomenclature standard, on peut remonter au nombre de
composants nécessaires pour répondre à la prévision des ventes des
produits finis. Ainsi, le MRP permet de déterminer quel composant est
nécessaire, à quel moment et en quelle quantité.
Page | 22
Le MRP II (Manufacturing Ressources Planning) :
Le MRP II (Manufacturing Ressources Planning) est une adaptation du
MRP qui prend en compte les ressources humaines et les besoins en matériel.
Cette évolution de l’outil nécessite la prise en compte des "gammes de
fabrication".
Le principal avantage du MRP II est sa capacité à réaliser une planification
à capacité infinie, à préparer l’ordonnancement à capacité finie des ressources
tels que : les machines et la main d’œuvre.
Le MRP II est également en mesure de réaliser de calculs de coûts et un
suivi précis de la production.
Page | 23
résultat net de 274 millions de dollars. Cependant, ces résultats sont loin de
satisfaire les analystes et les actionnaires. Depuis sa création, Amazon est
réputée pour faire peu de profit, voire pas du tout, passant même parfois
dans le rouge. Pourtant, le géant a réussi à convaincre les actionnaires
d’investir chez lui. Et c’est là une des caractéristiques qui ont fait le succès de
l’entreprise : son objectif n’est pas de faire le plus de profit possible, mais
de vendre le plus possible. Ainsi, une bonne partie de l’argent gagné est
immédiatement réinvesti, soit pour construire de nouveaux entrepôts, soit pour
améliorer le marketing,
L’entreprise dispose d’ailleurs près de 90 entrepôts logistiques à travers le
monde, qui s’étendent sur plus de 7 millions de mètres carrés au total.
Amazon compte également pas moins de 100 000 salariés, dont plus de la
moitié a été recrutée entre 2011 et aujourd’hui. Malgré une rentabilité
discutable et discutée, Amazon apparaît tout de même comme le leader du e-
commerce dans le monde. Et ce succès, la société le doit à 3 éléments très
simples :
Des prix bas
Un large choix
Une facilité d’utilisation
Le « processus » en lui-même est aussi simple que logique :
Réception de la marchandise via les quais (200 camions de 38
tonnes par jour !).
Vérification de l’état de la marchandise, recensement informatique
(entrée en stock) et mise en rayon (elle n’y restera pas longtemps !).
"Picking" : c’est l’heure de la récolte, les personnels collectent les
produits sur un chariot qui contient 70 à 80 commandes différentes, et
l’acheminent vers l’étape finale.
Emballage, et chargement des commandes dans les 38 tonnes, qui
seront dirigées vers la Poste ou autres systèmes d’acheminement.
Page | 24
UN HANGAR ÉQUIVALENT À 13 TERRAINS DE FOOTBALL
Une multitude de produits y sont stockés : 800 000 articles, issus de 26
catégories de produits. Le tout se déploie dans un gigantesque hangar de
92000 mètres carrés.
La capacité de production de colis du site, cet ancien cadre de Valeo cite
un chiffre : 147 000. C’est le total des commandes expédiées le 8 et le 15
décembre 2014, qui détiennent le record d'activité de l'an dernier.
Même s’il traite tout type de produit, le site est plutôt spécialisé dans les
objets de gros volume (comme le site de Saran l’est pour les vêtements et
chaussures).
A Lauwin-Planque, Amazon emploie à ce jour 1 000 salariés, dont 60% en
CDI. Il atteint les 2 000 personnes, lors du pic de la saison du quatrième
trimestre de l’année. Ces salariés, dénommés "associates" sont affectés soit
au "inbound" (réception des produits et la gestion des stocks), soit au
"outbound" (la production des colis et l’expédition).
RANGEMENT DES PRODUITS "LÀ OÙ IL Y A DE LA PLACE"
Les produits fournisseurs sont livrés sur les 30 quais de déchargement.
Après contrôle qualité et quantité, ils sont répartis en deux catégories : les
produits livrés en palettes et les petits produits. A partir de là, ils sont suivis
par codes-barres. Ce mode d’étiquetage est omniprésent, sur les produits
comme sur les étagères et racks de stockage.
Les palettes sont rangées sur de vastes racks, hauts de 8,5 mètres, entre
lesquels circule un ballet de chariots élévateurs. "Il n’y a pas de contrainte de
rangement. L’opérateur les met là où il y a de la place. Le code barre présent
sur les racks mémorise l’adresse du produit",
Page | 25
Le principe est le même pour les produits stockés à l’unité. "Nous ne
stockons pas les produits sur les étagères par catégories mais simplement par
taille. C’est plus rapide."
PICKERS ET PACKERS
Pour assembler les commandes, le picker à l’outbound retrouve chaque
objet en suivant les informations indiquées sur le petit écran de sa scannette.
Exemple : un mitigeur thermostatique de douche se trouve en P1-F116-B214,
autrement dit, au 1e niveau (P1), dans la cellule F, allée 116, au niveau B et
casier 214 dans l’étagère. Nos outils logiciels ont optimisé le parcours du
picker afin qu’il soit le plus efficace c'est-à-dire, le plus rapide possible. Le
process est simple : l’opérateur n’a pas à se poser de questions. Il prend son
article, scanne sa sortie de l’étagère et poursuit la préparation de lots de
commandes
Au sol, les déplacements sont balisés par des bandes de couleurs. "Tout
est fait pour accélérer la circulation des produits, et non celle du personnel",
tient à préciser notre interlocuteur. Officiellement, un picker peut parcourir 10 a
12 kilomètres par jour. Bien plus avancent les syndicats. "Work hard. Have
fun. Make history", précise la devise de la société
Les lots de commande sont ensuite acheminés à la zone ou les packers
mettent les articles légers dans les paquets d’expédition. Ici encore, toutes les
opérations - manuelles - passent par la lecture des codes-barres. Jusqu’à 200
à 250 petits articles peuvent être emballés par heure et par opérateur. "Le
packer va suivre les instructions détaillées sur son écran, du type de carton
d’emballage jusqu’à la longueur du ruban adhésif débité automatiquement :
tout est précisé par le logiciel, C’est un gain de temps très appréciable pour
l’opérateur.
Page | 26
VERS LA ZONE D'EXPÉDITION
Pesés, vérifiés, munis de leur étiquette d’expédition, les colis cheminent très
rapidement ensuite sur des convoyeurs jusqu’à la zone de
tri. "Automatiquement, les paquets sont répartis par catégories d’expédition.
Ces dernières tiennent comptent de nombreux paramètres comme par
exemple, la zone géographique, le type de réseau de transporteurs ou encore,
le choix du client c'est-à-dire s’il s’agit d’une commande premium ou standard.
L’objectif est toujours le même : privilégier la solution de livraison la plus
rapide", avance Thibaut Leduc. Le délai le plus court est deux heures entre le
clic du client sur le site Amazon et la mise en expédition de la commande.
Page | 27
Conclusion :
Page | 28
Sommaire
Introduction :....................................................................................................................................... 2
Partie 1 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION :........................................................................................ 6
1- La fonction de distribution. ............................................................................................................. 6
1) Les fonctions spatiales (transport, manutentions) ................................................................. 7
2) Les fonctions commerciales .................................................................................................... 7
3) Les fonctions de logistique ...................................................................................................... 7
4) Les fonctions d'achat : ............................................................................................................. 8
5) Les fonctions de vente :........................................................................................................... 8
6) Les fonctions d'assortiment .................................................................................................... 8
2- Les caractéristiques de la distribution......................................................................................... 8
A- Les différents intermédiaires .................................................................................................. 9
B- Les canaux ............................................................................................................................. 10
C- Le choix des circuits ............................................................................................................... 11
D- Mise en place du système choisi : ......................................................................................... 11
E- Contrôler le système choisi : ................................................................................................. 11
3- stratégie de distribution. ........................................................................................................... 12
4- la politique de distribution des distributeurs : .......................................................................... 14
A- Composants des marchés............................................................................................. 14
B- Les stratégies de distribution distributeurs : ............................................................... 14
C- L'évolution des relations producteurs-distributeurs. ............................................................ 16
5- le merchandising : ..................................................................................................................... 16
Partie 2: Distribution Resource Planning (DRP) ET Materials Resources Planning (MRP) : .............. 19
1- Planification à Long Terme (supérieure à 5 ans) ....................................................................... 19
2- Planification à Moyen Terme .................................................................................................... 19
3- Planification à Court Terme : ..................................................................................................... 19
Distribution Resource Planning (DRP) : ............................................................................................. 20
A- Définition : ............................................................................................................................. 20
B- Les phases de la DRP : ........................................................................................................... 20
Le MRP (Material Requirements Planning) : ..................................................................................... 21
Les systèmes MRP distinguent deux types d’ordres : ................................................................... 22
La plupart des logiciels de MRP contiennent un module de CRP :................................................ 22
Le MRP II (Manufacturing Ressources Planning) :......................................................................... 23
ERP (enterprise resource planning) ............................................................................................... 23
Page | 29
Cas d’application : AMAZON ............................................................................................................. 23
Présentation : .................................................................................................................................... 23
Le « processus » en lui-même est aussi simple que logique : ........................................................... 24
UN HANGAR ÉQUIVALENT À 13 TERRAINS DE FOOTBALL................................................................. 25
RANGEMENT DES PRODUITS "LÀ OÙ IL Y A DE LA PLACE" ................................................................ 25
PICKERS ET PACKERS ......................................................................................................................... 26
VERS LA ZONE D'EXPÉDITION ............................................................................................................ 27
Conclusion : ....................................................................................................................................... 28
Page | 30